Alvin R. Prescottet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi ❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody ❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : angel180886 @vava / tumblr @gif / strawberry insane @sign ❝ avatar : Matthew Bomer ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : 1 à 2 rp encore ❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ambulancier qui veut aider son prochain, mais ne s'aide pas lui-même. GRANT ▬ (g.gustin) L'homme à la tête d'adolescent pré-pubère. CARTER ▬ (a.kendrick) la maman qui ne s'est pas quoi penser du père de son enfant. JONAS ▬ (r.amell) le pro du spacecake, wesh ! DEVON ▬ (k.graham) la métisse qui retrouve son passé abandonné. JAMIE ▬ (d.gillies) l'homme qui ne comprend pas le sens du mot amour et encore moins de celui de la fidélité. GWEN ▬ (s.johansson) celle qui raffole de la nourriture américaine et vendrait son âme pour un hot-dog !
anciennement :baptist ▬ parti travailler en Afrique ❝ Points : 3186 ❝ Messages : 1428 ❝ depuis : 23/02/2015❝ mes sujets : melody ▬ commémoration
love it's some shit but it's the life
mot doux de Alvin R. Prescott ► un Dim 11 Oct - 3:51
Savie & AlvinTrust is like a mirror, you can fix it if it's broken but you can still see the crack in that mother fucker's reflection
Pouvais-je qualifié ma vie de simple ? Non, elle ne l’avait jamais été et encore moins ces derniers mois. Je devais tout de même me faire une raison. Si je voulais avancer, je devais bien dire adieu au fantôme de mon passé. J’avais accepté mes sentiments pour Melody, j’avais enfin sut lui dire : Je t’aime. J’étais prêt à accepter le fait d’avoir un enfant même si ça me semblait tout aussi étrange qu’à l’instant où elle m’avait dit être enceinte de moi. Seulement, il y avait une chose que je n’avais pas encore faite. Sentant mes entrailles se resserrer en moi, je ne savais pas comment cette rencontre, enfin si je pouvais appeler ça ainsi. Me vêtissent de manière à ce qu’on ne me reconnaisse pas, je quittais la maison de Melody pour me rendre à cet endroit que j’avais fui depuis tellement de temps maintenant. En fait ma vie semblait avancer à cent à l’heure et j’avais l’impression que décembre dernier remontait à tellement longtemps. Arrivant à bon port, je restais un instant dans la voiture, regardant ce paysage de mausolée et de pierre tombale, ces couronnes mortuaires… Poussant un soupire, je regardais mon reflet dans le miroir passant ma main dans mes cheveux de manière mal assuré. Je finissais par rabattre mon capuchon sur ma tête, mettant une paire de lunette de soleil. Ce n’était pas quelque chose que je me voyais faire ainsi, mais si je voulais avancer, je me devais faire ce petit pas. Sortant de la voiture, tenant un bouquet de lys blanc je me dirigeais vers sa pierre tombale, celle où était gravé « Katrina Prescott ». Je n’avais pas eu à la chercher, ayant assisté de très loin à son enterrement, j’avais su me souvenir où elle avait été enterrée. Je m’approchais faisant craquer quelques branches d’arbre sous mes pas. Devant la pierre, je fermais les yeux un instant. « Bonjour Kat. » disais-je en posant mon regard sur la pierre. C’était complètement stupide de lui parler à voix haute, mais si je ne le faisais pas ainsi, j’avais l’impression que rien ne changerait. « Désolé d’avoir mis autant de temps avant de venir te voir. Depuis que tu es parti, disons que ma vie est pire qu’un roman policier. » continuais-je en riant nerveusement. « D’ailleurs, j’ai fait une rencontre. Le hasard fait parfois de drôle de chose. J’ai rencontré la fiancée d’Edward, elle m’a permis de découvrir certaine chose et m’a aider à passer par-dessus ton départ. Sans elle, je ne sais pas ce que je serais devenu. Encore moins en sachant pour ton adultère avec Edward. En le découvrant, je t’en ai vraiment voulu. Comment as-tu pu me faire ça ? Mais, maintenant l’eau a coulé sous les ponts et je ne t’en veux plus. Tu avais sans doute tes raisons, mais je regrette tout de même de ne pas avoir remarqué cela avant. Je t’aimais et je t’aimerais toujours quoi qu’il arrive, tu es celle pour qui mon cœur a battu. Celle pour qui j’ai osé franchir le pas du mariage, tu n’es pas n’importe qui. Même si j’ai mal, même si j’ai eu du mal à tourner la page sur notre histoire. J’espère que tu as été heureuse jusqu’à la fin, même si cette mort que t’a donné n’aurait jamais dû avoir lieu. Je ferai payer à Edward toute cette histoire. » Je m’abaissais déposant le bouquet de fleur devant la pierre. Étirant ma main, j’allais caresser les lettres de son nom du bout de mes doigts. « Je ne sais pas si tu me regards où que tu sois, mais en ce moment tu dois bien rire. Je vais devenir père, quand je dis que le hasard fait les choses étrangement. Toi qui désirais tellement fonder une famille et moi qui n’était pas prêt. Voilà que je vais avoir une fille dans quelques semaines, mais je peux bien dire que je ne suis pas prêt à le devenir. J’ai aussi vendu notre maison. Il y a trop de souvenir dans celle-ci, je n’arrive pas à y retourner. Je suis désolé. » disais-je finalement tout en retirant le jonc à mon doigt, allant le déposer sur le dessus de la pierre. Un bruit de branche craquelant arrivait jusqu’à mes oreilles, me relevant je restais tourner vers la pierre tombale de ma femme. « Si vous pensez m’arrêter, sachez que je ne compte pas me laisser faire. » avouais-je dans un ton glacial. Maintenant, j’avais les preuves contre Edward et ça suffisait à le faire tomber.
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Invité
mot doux de Invité ► un Dim 11 Oct - 12:17
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Alvin & Savanna
Elle avait besoin de marcher. Cela faisait deux jours que Robin et elle ne s'adressaient plus la parole et pour une fois ce n'était pas à cause des disputes mais parce que monsieur rentrait tout simplement trop fatigué pour entretenir n'importe quelle conversation. Leurs emplois du temps n'étaient pas vraiment sur la même fréquence. Ni leur enquête d'ailleurs. Elle stagnait et Savanna n'aimait pas ça. Les gros poissons étaient toujours les plus difficiles à cueillir, ils savaient contourner les pièges et étaient d'une prudence extrême. Hier soir, elle avait passé la nuit à écouter et surveiller un groupe de potentiel négociateurs mais rien de convaincant en était ressorti. Elle détestait les impasses, attendre une information ou un événement qui dénouerait la situation et redonnerait de l'élan à cette enquête. Lorsqu'on lui avait confié cette enquête, Savanna savait que ce serait un travail de longue haleine, une course de fond et non un sprint. Si ils voulaient annéantir ce réseau, ils devaient être prudent et surtout reccueillir des preuves solides car une fois le procès enclenché ils n'avaient plus le contrôle. Pas droit à l'erreur, le travail devait être bien fait. Il n'empêche qu'elle se sentait mal, comme si elle laissait tomber ces personnes qui se faisaient enlever, violer, retenir en tant qu'esclave. Son poing se serra. Elle avait besoin de marcher, s'aérer la tête, penser à autre chose. Elle se vêtit confortablement, mit ses baskets, prit son mp3 et ferma la porte, prête pour une longue marche. Elle ne savait pas où elle allait et à vrai dire elle s'en fichait. Les écouteurs dans les oreilles, Savanna se laissait booster par les basses d'une musique électro. Une étude avait établi que les musiques à forte basse aidaient à réduire les tensions et à calmer les accès de colère. Parfait. Accélérant le pas, Savie se mit à trottiner, puis foulée après foulée à courir. Chaque centimètre parcouru lui faisait un bien fou, chaque pas était un allègement sur mes épaules et le retour du calme dans ma tête. Elle accéléra la cadence. Les pâtés de maison se ressemblaient tous, défilant. Son regard était fixé droit devant, ne voulant pas se laisser distraire, elle savait par la direction qu'elle avait prise qu'elle se dirigeait vers le nord de la ville. Bon sens de l'orientation Savie ! Le nord n'était pas vraiment le quartier le plus recommandable même si la ville tentait de reconvertir les lieux, il n'était pas vraiment facile de changer tout un quartier. Même à Pasadena, état de Californie, soleil, Los Angeles, la criminalité était bien présente. Savanna était persuadée que certaines des filles qui apparaissaient le soir sur les trottoirs étaient victimes de trafic. Malheureusement, il était très difficile de le savoir et d'en être sûr. Soudain l'absence de bâtiment me ramena à la réalité, elle réalisa qu'elle se trouvait à quelques mètres du cimetière. Savanna ralentit et une vague de tristesse la submergea. Elle se dirigea vers les portes en fer forgé ouverte sur un champ de pierres tombales, de caveaux, de statues et de fleurs. Le champs des morts. Quelque peu réticente, elle entra finalement. La dernière fois qu'elle était entrée au cimetière c'était pour les funérailles de son amie Kristina. Elle n'avait pas eu le coeur à revenir. Kristina avait été assassiné, par Alvin. Après la tristesse, la colère. Au moins il était en prison payant pour son crime. Elle se perdit à de nombreuses reprises cherchant la tombe de son amie. Puis, l'arbre, elle se souvint de l'arbre et se dirigea vers lui, normalement elle ne devait plus être loin. Elle était à quelques centimètres mais un homme se tenait là, parlant à Kristina à voix haute. Son sang ne fit qu'un tour. C'était Alvin, elle n'en avait aucun doute. Par automatisme, elle chercha son arme mais sa main ne rencontra que son mp3. Elle n'était pas un agent en ce moment, simplement une personne en train de faire du jogging. « Si vous pensez m’arrêter, sachez que je ne compte pas me laisser faire. » Les lèvres de Savie s'étirèrent légèrement. “Je t'en prie, fais le premier pas, j'ai besoin de me défouler aujourd'hui”. Alvin était supposé être en prison, comment pouvait-il être sur la tombe de sa femme ? S'était-il échappé ? Comment ? Des millions de questions se bousculaient dans sa tête mais Savie se força à rester concentrer. Si Alvin avait réussi à sortir de prison alors effectivement il ne se laisserait pas faire. “Dis moi Alvin, es-tu sorti par la porte d'entrée ou par un trou comme un rat ?”
Emi Burton
Alvin R. Prescottet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Alvin R. Prescott ► un Ven 16 Oct - 8:05
Savie & AlvinTrust is like a mirror, you can fix it if it's broken but you can still see the crack in that mother fucker's reflection
Devant cette tombe, je venais simplement dire un adieu, des mots que je n’avais jamais eu le courage de dire. Ce n’était pas chose facile de se tenir devant une chose qui représentait une personne n’existant plus. J’avais la terre entière contre moi, persuadé que j’avais assassiné ma femme, pourtant je l’aimais. Oh oui, je l’aimais. Je n’étais juste pas assez présent, bourreaux de travail, j’avais peine à m’arrêter. Pourtant, après six années de mariage, je ne considérais pas celui-ci comme un échec. Loin de là, mais j’avais tout faux. C’était un échec pitoyable et même si je lui donnais mon cœur en entier, pour elle je n’étais qu’un bout de papier, donnant son amour à un autre. Ces derniers mois avaient été dur, je ne pouvais le nier. Tant de question se chamboulait dans mon esprit créant de plus en plus de brume dans tout ce que j’avais cru vrai. Aujourd’hui, tout était différent et pour enfin tourner la page, éliminer tous ces doutes de ma tête, je devais simplement lui dire adieu. Me vidant le cœur devant cette pierre portant son nom, je disais les premières choses qui me venaient en tête, jusqu’à entendre le bruit de brindilles se brisant sous le poids de pas. Mes doigts déposaient mon jonc sur la pierre, alors que j’avertissais cette personne. Je n’avais pas la moindre idée de qui se pouvait être, mais les pas d’une personne pouvaient souvent en dire long. Celui que je venais d’entendre avait ralenti, avant de s’arrêter. À moins que cette personne venait faire comme moi, ce que je doutais en quelque sorte, il n’y avait pas tant d’autre hypothèse. Me passant la langue sur mes lèvres pour les humidifier, je reconnu cette voix qui me répliquait avec tant d’amour en elle. Façon de parler. Parmi tous ces gens de mon entourage, Savanna était l’une de celle qui ne croyait pas en mon innocence. Je ne pouvais pas lui en vouloir, elle était une amie de Katerina bien avant d’être la mienne. Je pouvais comprendre son chagrin et la trahison qu’elle pouvait ressentir, si c’était ce qu’elle pensait. Retirant mes lunettes fumées, je me retournais à sa question. « Bonjour Savanna. Je vais bien et toi ? » disais-je froidement en pliant soigneusement les branches pour la glisser dans l’ouverture de ma veste. « Et si je te dis par la porte de service, c’est fou ce qu’un habit peut changer une personne. » disais-je en simple réponse. J’omettais bien entendu de parler de Robin qui avait manigancé mon évasion. Un simple uniforme de gardien, des passe-partout et j’avais pu sortir sans trop de difficulté, voir aucune. Je glissais mes mains dans les poches de mon hoddy, regardant la blonde devant moi. « Ne me regard pas ainsi. » poursuivais-je sachant très bien qu’elle m’avait en horreur. Pour elle je restais le meurtrier qui avait tué son amie de sang-froid d’une balle en pleine tête. « Je ne suis pas un rat ou un monstre, peu importe comment tu pourrais me qualifier. J’étais simplement de passage. » disais-je en reprenant mes lunettes que je remettais sur mon nez. « Tu sais, il est mal vu de venir sans fleur. » disais-je en me penchant, prenant un lys de mon bouquet, que je lui lançais. Un sourire s’affichait sur mes lèvres, je ne voulais pas tant être désobligeant, mais je restais sur mes gardes. Connaissant son caractère, je ne cherchais pas à avoir des ennuis. Disons que ma vie était déjà bien remplie de ce côté-là.
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Invité
mot doux de Invité ► un Mar 20 Oct - 18:14
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Alvin & Savanna
Kristina Prescott. Encore aujourd'hui ce nom lui évoquait tristesse et colère. Elle n'avait jamais vraiment compris comment Alvin avait pu faire un tel geste, comment il avait pu prendre la décision, consciente ou non, de terminer la vie d'un être humain, sa femme qui plus est. Savanna connaissait Alvin depuis plusieurs années, autant qu'elle avait connu Kristina, pourtant elle n'aurait jamais pensé qu'il aurait pu faire une chose pareil. De toute évidence on ne connaissait jamais vraiment et entièrement quelqu'un. Elle était très bien placée pour le savoir. Savanna n'avait jamais douté qu'il y avait de forts sentiments entre eux malgré certaines distances que le travail avait certes atténuait mais n'avait pas pu étouffer. Kristina lui avait dit un jour qu'elle avait parfois plus l'impression de vivre une vie de colocation qu'une vie de couple. Faire ménage à trois, surtout quand le tiers a les initiales FBI prenait des teintes de combat perdu. Qui pourrait lui blâmer d'être allée chercher un peu de chaleur en dehors des bras trop lointains de son mari ? Certainement pas Savanna. Elle se rappelait encore de leur toute première rencontre à l'hôpital alors qu'elle n'était considéré encore que comme une bleue, Alvin y compris. Elle sortait à peine de l'académie, une rookie même après deux ans. Mais qu'est-ce que deux ans ? Très peu, trop peu. Alvin n'avait pas été des plus ravies au départ et son inexpérience aurait pu compromettre leur affaire. Pourtant, ils avaient réussi, ils avaient retrouvé les filles et notamment la récemment disparue. Savanna avait tenu à accompagner la victime à l'hôpital, restant à ses côtés dans l'ambulance jusqu'aux portes des urgences et elle tenant sa main tout le long. Savanna se rappelait s'être dit qu'elle était si jeune. Le docteur Prescott avait dû la convaincre de la laisser prendre le relai. Kristina Prescott était venu lui apporter un café, elles avaient discuté et Savanna apprit qu'elle était la femme de son partenaire. Depuis ils ne s'étaient plus vraiment quittés, Robin se joignant au groupe. Ils étaient si proches à l'époque mais depuis la mort de Kristina, c'était comme si plus rien ne les tenait ensemble. Non, c'était faux. Savanna savait qu'entre Robin et Alvin l'amitié n'avait pas changé. Savanna avait perdu une amie, Alvin sa femme. Elle n'avait pas pu revenir sur sa tombe depuis son enterrement. Pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd'hui ? Parce qu'elle avait pris à droite plutôt qu'à gauche la menant tout droit dans le quartier nord ? Parce que cette affaire lui prenait tellement la tête qu'elle avait besoin de courir ce matin ? Parce que prétendre être marié à Robin était en réalité plus difficile que ce qu'elle avait envisagé et qu'elle avait besoin de régulièrement prendre l'air ? Sûrement tout ça à la fois. Elle ne s'était pas attendue à y retrouver Alvin, la tête baissée, sur sa tombe. Si elle avait eu son arme, elle aurait fait feu sans aucun doute. “Me sens un peu nauséeuse en ce moment vois-tu un tueur est en ville.” répliqua la jeune femme à cran. Un léger sourire étira ses lèvres quand elle entendit son explication à sa présence au cimetière plutôt qu'en prison. “Venant de toi, je n'aurais jamais cru cette phrase plus vrai qu'en ce moment.” Savanna était prise d'un élan de rage qu'elle tentait tant bien que mal de contenir. Elle avait l'impression de se tenir sur les starting blocks, attendant le coup de feu fatidique qui lancerait la course sauf qu'en ce moment il pouvait y avoir deux possibilités : soit Alvin prenait la fuite et ce serait effectivement une course poursuite qui s'en suivrait soit elle tentait de l'appréhender et les choses pouvaient mal tourné. Elle se tenait prête pour les deux options même si la deuxième lui faisait envie. “Oh pardon, c'est vrai, les monstres sont connus pour leur cruauté et les rats sont pas très fréquentables rien à voir avec toi...Oh ! Attends ! Mais si ! C'est tout à fait toi ! Tu lui as explosé la tête Alvin, tu ne devrais même pas te présenter ici !”La voix de Savanna était devenu glacial et teinté de la colère qui l'animait. Soudain, Alvin lui jeta une branche de Lys, lui reprochant d'être venu sans fleurs. Elle l'attrapa. “Je n'avais pas prévu de venir. Je ne suis pas venue depuis...”La tristesse prit le pas sur la colère, aussi vivace que le jour où elle avait appris la mort de son amie. Elle sentit une boule se former dans sa gorge et les larmes commençaient à mouiller ses yeux. Pourtant aucune ne coula. Elle s'approcha de la tombe et déposa la fleur. “Pourquoi ? Dis moi juste pourquoi Alvin. Je veux l'entendre de ta bouche.”
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mot doux de Alvin R. Prescott ► un Dim 29 Nov - 6:16
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Un mariage en déclin. Une tromperie. Un abandon. Toutes ces choses s’étaient réalisé il y a moins d’un an. C’était complètement fou de savoir qu’il n’y avait pas encore une année depuis que j’avais perdu ma femme. Avec tout ce qui s’était passé, j’avais l’impression qu’au contraire plusieurs s’étaient écoulés. Le visage de Katrina hantait toujours mon esprit, mais peu à peu les traits de celle-ci se transformaient en ceux de Melody. J’avais un mal fou à me dire que mon amour pour ma femme n’était plus ce qu’il avait été. L’avais-je réellement aimé ? Oui, elle avait été la première, celle qui avait su attirer toute mon attention. À une époque j’aurais décroché la lune pour elle. J’aimais cette femme. Seulement, j’avais fait des choix qui changeaient notre vie à jamais. Mon choix de préféré mon travail à un souper avec elle. Le fait que je ne voulais pas d’enfant contrairement à ses désirs. Toutes ces pensées arrivaient à me faire culpabiliser. C’était horrible cette boule au ventre que je ressentais en pensant à elle, mais comme n’importe qui je désirais simplement tourner la page. Regardant Savanna, je me contentais de n’afficher aucune émotion. J’avais retiré mes lunettes, désirant tout de même qu’elle regarde mon regard. La réplique qu’elle me sortit me fit sourire, poussant même une forme de rire étouffé dans ma gorge. Si elle savait… Mais bon, elle imaginait le mauvais tueur et sans doute que je n’étais pas le seul à airer en ville – mais passons ce détail. Remettant mes lunettes, je continuais à la regarder restant sur mes gardes. Je connaissais cette femme devant moi, simplement pour l’avoir eu comme coéquipière lorsque j’avais été transféré de New York. Je n’étais pas aussi proche qu’elle avait pu l’être avec ma défunte femme, mais en tant que coéquipier on connaissait certaine chose l’un sur l’autre. Je ressentais sa colère et même si je faisais tout pour camoufler mes émotions, je sentais cette peine qui me hantait remonter à la surface. L’image de Katrina étendue sur le sol de notre salon, une balle ayant perforée son front restait encré dans mon esprit. C’était une image tout aussi troublante que celle que je gardais de ma mère baignant dans son sang lorsque j’avais cinq ans. Je n’avais pas appuyé sur la détente pour Katrina, mais je trouvais tout de même le moyen de me sentir coupable de sa mort. Abaissant mon regard, je regardais les fleurs d’un blanc immaculé avant d’en prendre une et lui lancer. « Depuis… » Je me doutais du moment, mais ce simple mot m’avait échappé. L’observant en train de déposer le lys sur ceux que je lui avais offert, je poussais un soupire. « Je sais que sa mort t’attriste, mais je crois qu’en ce moment la chose qui me fait le plus mal c’est que tu crois que j’aie pu lui faire cela. Être aussi cruel et barbare pour oser tuer la femme que j’aimais et j’aimerais toujours. Pour quel motif j’aurais pu faire une telle chose ? Le plaisir ? Le sadisme ? À ce moment, j’ignorais même qu’elle me trompait avec Edward. Je ne l’ai découvert que bien des mois après sa mort. Et puis, j’aurais préféré divorcer plutôt que de la savoir triste avec moi. » Je me passais la main dans mes cheveux. Je ne savais pas trop quoi dire, j’avais un peu parlé de Katrina à Elizabeth, mais rien d’aussi profond. Même Melody ignorait mes sentiments vis-à-vis tout cela, elle était certes celle qui avait découvert l’adultère dans mon mariage. Tous les deux on avait été cocus avec nos conjoints respectif, étrange de se dire que maintenant on avait une quelconque forme de relation ensemble alors qu’elle était fiancé à Edward l’amant de Katrina et mon dernier coéquipier. Saugrenue ? Sans doute ou bien je me découvrais des penchants cachés pour le sadomasochisme. « Je n’ai jamais voulu lui faire du mal et pourtant, je réalise que je lui en faisais sans même m’en rendre compte. Car si elle avait été heureuse, elle n’aurait jamais été voir ailleurs. » Je poussais un soupire. « Tu peux me croire ou pas, mais je compte bien mettre la main sur celui qui a fait cela et si je dois y laisser la vie à mon tour qu’importe. Je lui dois bien cela. »
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Invité
mot doux de Invité ► un Lun 14 Déc - 19:32
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Alvin & Savanna
Savanna n'était pas une femme particulièrement émotive ; pleurer, ce n'était pas vraiment dans ses habitudes. Pleurer c'est pour les filles ! Lui avait lancé l'un de ses camarades de classe alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Savanna était une fille et elle avait pleuré, plus d'une fois mais avec le temps elle avait dû apprendre à ravaler ses larmes, à porter le masque de l'impassibilité et renforcer sa carapace. Heureusement ou pas, être une fille avait ses limites ; les filles sont résilientes, on apprend à encaisser. Elle se souvenait de la dernière fois qu'elle s'était laissé submerger par la tristesse mais ce n'était pas aux funérailles de la femme d'Alvin. Non, ce jour-là ce n'est pas la tristesse qui a pris le pouvoir mais la colère, la rage. Kristina n'était pas supposée mourir d'une balle dans la tête dans sa propre maison. Elle ne méritait pas ça, personne ne méritait ça. Encore aujourd'hui, alors que Savanna déposait ce lys sur la pierre tombale de son amie, Savanna était envahie par cette même rage. Elle ne comptait pas laisser son assassin s'en tirer et pour elle l'affaire était close depuis plusieurs semaines. Une pincement au coeur, pourtant, faillit lui arracher une larme, qu'elle cacha par un battement trop rapide des cils et une grande inspiration. Dire qu'elle n'avait pas douté serait mentir, Savanna avait douté de la culpabilité d'Alvin. Après tout comme il le disait : pourquoi aurait-il fait cela ? Ce geste ne lui ressemblait pas. En quatre ans, elle avait appris à connaître Alvin et Savie savait qu'il n'était pas un colérique et encore moins un meurtruer. Mais Savanna n'avait pas combattu les preuves plus qu'accablantes. “La colère comme l'amour rend aveugle. J'imagine que tu n'es pas familier avec le terme crise psychotique ?” répondit-elle avec sarcasme. “Une fois j'ai arrêté un père de famille qui avait tué sa famille dans une explosion ; il n'avait aucun souvenir de son geste. Il va falloir trouver mieux, Alvin.” Savanna, aussi froide qu'un glaçon, s'approcha d'un pas de celui qu'elle avait considéré comme un ami. Si elle devait se battre pour le mettre hors d'état de nuir, elle le ferait. Cependant, Savanna était troublée : le doute revenait s'infiltrant dans son esprit. Avait-elle était trop aveuglée elle-même par sa propre colère pour déceler que l'affaire ne coïncidait pas ? Avait-elle était trop prompt à mettre le blâme sur Alvin en sachant l'infidèlité de Kristina ? Etait-elle passée à côté de la vérité ? Savanna, aussi en colère soit-elle, ne voulait pas faire de bavure. Les bavures sont comme les mensonges, ils finissent par voir la lumière un jour ou l'autre. En bon flic qu'elle était, Savanna avait été entraînée à analyser les expressions faciales et ce qu'elle voyait chez Alvin lui faisait légèrement perdre pied. La souffrance certes mais également cette rage canalisée qui se traduisait par une détermination sans faille. “C'est pas faute de ne pas avoir essayé de faire comprendre, Alvin.” Prisonnière du secret, Savie avait pourtant essayé du mieux qu'elle pouvait de faire comprendre à Alvin qu'il devait rentrer chez lui et passer du temps avec sa femme. Mais l'emprise des dossiers était toujours plus forte. Savanna poussa elle aussi un soupir et les mains sur les hanches ajouta : “Ok, Alvin, qui l'a fait alors ? Dis-moi ta grande théorie qui te disculperait ? Je suis toute ouïe, et si ça tient la route je te laisse partir...sans te toucher.”
Emi Burton
Alvin R. Prescottet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi ❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody ❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : angel180886 @vava / tumblr @gif / strawberry insane @sign ❝ avatar : Matthew Bomer ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : 1 à 2 rp encore ❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ambulancier qui veut aider son prochain, mais ne s'aide pas lui-même. GRANT ▬ (g.gustin) L'homme à la tête d'adolescent pré-pubère. CARTER ▬ (a.kendrick) la maman qui ne s'est pas quoi penser du père de son enfant. JONAS ▬ (r.amell) le pro du spacecake, wesh ! DEVON ▬ (k.graham) la métisse qui retrouve son passé abandonné. JAMIE ▬ (d.gillies) l'homme qui ne comprend pas le sens du mot amour et encore moins de celui de la fidélité. GWEN ▬ (s.johansson) celle qui raffole de la nourriture américaine et vendrait son âme pour un hot-dog !
anciennement :baptist ▬ parti travailler en Afrique ❝ Points : 3186 ❝ Messages : 1428 ❝ depuis : 23/02/2015❝ mes sujets : melody ▬ commémoration
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mot doux de Alvin R. Prescott ► un Ven 25 Déc - 7:16
Savie & AlvinTrust is like a mirror, you can fix it if it's broken but you can still see the crack in that mother fucker's reflection
Le monde était fait de noir et de blanc, les nuances de gris qui en découlaient n’étaient souvent que très délicates. Il fallait souvent interpréter si on voulait comprendre toute l’étendue de ces couleurs. C’était en quelque sort la même chose avec moi, certain me croyait innocent. L’Alvin qu’ils connaissaient n’aurait jamais trouvé la force d’appuyer sur la détente. Il aurait été envahi par les remords. Tandis que d’autre, n’avait aucun mal à me croire coupable. Les preuves étaient claires et il n’en fallait pas moins pour me cataloguer comme étant un tueur. Les nuances ne semblaient pas exister. Très peu pensait que peut-être j’avais pu être entrainé à faire ce geste, qu’on m’aurait forcé ou bien que ce n’était ni plus ni moins qu’un coup monté. Le gris n’est décidemment pas la première couleur que l’on analyse. Savanna faisait partie de ceux qui avait vu le noir en moi, il y a un an, j’aurais trouvé inconcevable qu’on puisse croire à cette histoire. Aujourd’hui, je n’en étais pas aussi certain. J’avais changé, et malheureusement pas totalement en bien. Toute cette histoire avec Katerina avait conduit à créer un homme différent. Je restais un gentleman, mais j’avais de plus en plus de vice. Un sourire trouvait sa place à la commissure de mes lèvres en l’écoutant. Crise psychotique. Je n’étais pas encore rendu à ce stade, du moins je l’espérais. « Je n’ai jamais dit que je ne me souvenais de rien. » rétorquais-je dans un soupire, on ne m’avait pas laissé la chance de dire quoi que ce soit. J’avais été étiqueté « tueur » au moment même où Edward avait joué la comédie. « Mais il faut croire que beaucoup sont prêt à croire tout ce qu’on leur dit sans chercher à savoir plus, car les preuves sont trop présentes pour les mettre de côté un instant. » Je passais une main dans mes cheveux. Oui, je me souvenais d’être rentré chez moi et d’avoir trouvé son corps étendu sur le sol. Au-dessus d’elle Edward qui essuyait son arme. Je n’avais pas pu réagir assez vite que ce fut le néant. Je me souvenais parfaitement de ce pincement à la poitrine en voyant le regard de Katrina toujours ouvert et la peur qui s’y lisait. C’était une image mémorable, même si j’aurais tout donné pour l’effacer de ma mémoire. Je me perdais un instant dans mes souvenirs, ne réalisant même pas que la blonde avait avancé d’un pas. Je reportais mon regard vers elle, après tout, elle pouvait bien croire ce qu’elle voulait. Au fond de moi, je connaissais la vérité, aussi terrible soit-elle, mais elle me suffisait. Je n’avais pas besoin de plus pour puiser en moi le courage nécessaire pour faire éclater la vérité. Je comprenais donc qu’elle était au courant pour Katrina et ses escapades avec un autre. « Il aurait sans doute mieux valu me le dire sans ménagement. » avouais-je, alors que je savais que si on m’avait annoncé l’infidélité de ma femme, j’aurais été anéanti. Même si je ne lui démontrais pas, je l’aimais et peut-être que j’aurais fait l’effort de changer. Mais qui pouvait savoir désormais ? Je ne pouvais plus revenir en arriver et ainsi corriger mes erreurs. Je me devais plutôt d’avancer. Portant mon regard sur Savie, je l’observais ne sachant que dire à sa question. Comment pouvais-je expliquer tout cela sans dévoiler tout ce que j’avais jusqu’à présent pour trouver la vérité ! « Eh bien… » commençais-je avant de tourner la tête vers la pierre tombale de Katrina. « …Commençons par le début je suppose. » Je passais ma main dans mes cheveux. « Depuis un moment, j’avais des doutes sur Edward. Il y avait des erreurs dans ses rapports, il s’éclipsait pendant des enquêtes et j’ai commencé de plus en plus à me poser des questions. J’ai toujours été trop curieux. Une semaine avant l’assassinat de Katrina, je l’ai suivi sur les docks de LA. J’ai entendu une conversation, mais pas assez pour retirer mes soupçons ou encore le blanchir. Je suis persuadé qu’il m’a vu ce jour-là. Et une semaine plus tard, je rentrais chez moi trouvant Katrina étendu sur le sol. Edward ce tenait juste au-dessus d’elle. Je n’ai rien eu le temps de faire, y avait-il quelqu’un d’autre dans la maison, je l’ignore. Mais ce fut le blackout, je me suis réveillé et la police n’était pas encore arrivé, j’ai regardé Katrina. J’ai vu cette expression de peur sur son visage. Jamais je n’aurais été capable de tiré en voyant ce regard qu’elle posait sur le tireur. Je n’aurais jamais été capable, non… » Je passais vite fait ma main sur mon visage, chassant ces larmes qui naissaient. « Edward à tout fait pour que je sois suspecté. Ils n’avaient pas encore de preuve à ce moment-là pour m’arrêter. J’ai bien entendu été retiré de l’enquête, mais je ne pouvais pas laisser cette histoire aux mains d’un autre. Je voulais savoir. Puis des fausses preuves sont apparues. Et j’ai fait le choix de disparaître plutôt que de finir ma vie derrière les barreaux. J’ai sans doute mal agit, mais sur le coup c’était la meilleure des solutions. Étant recherché, il ne me restait plus tant de possibilité, alors j’ai été trouvé la fiancée d’Edward. Avec son aide, j’ai découvert l’adultère de Katerina, mais aussi qu’Edward travaille pour un cartel Londonien. » Je me tournais vers elle. « Savanna, Edward n’est pas celui qu’il semble être. Il n’a rien du collègue amical qu’il s’efforce de le montrer. »
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Invité
mot doux de Invité ► un Mer 13 Jan - 16:57
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Alvin & Savanna
Même après tous ces mois passés, Savie ressentait encore toute cette tristesse et cette colère en elle et même si elle restait convaincu que Alvin était responsable, elle pensait le connaître suffisamment pour imaginer que lui aussi devait vivre avec ces même sentiments. Se lever tous les matins en se rappelant qu'une atrocité avait été commise. Savanna avait eu un peu de répis lorsqu'il avait été jugé se disant que le coupable au moins avait été jugé. La justice avait parlé. Mais aujourd'hui, maintenant, dans ce cimetière où elle n'avait qu'une envie : lui refaire le portrait et le ramener dans sa cellule par la peau des fesses, elle doutait. Le doute n'était jamais bon signe. Pas dans cette affaire. Car s'il y avait doute cela voulait que justice n'avait pas été faite et quand la justice a été tu, la vengeance prenait le dessus. Kristina et elle avait souvent discuté de son aventure et de tout ce que cela impliquait. Son amie lui avait fait juré de garder le secret mais Savanna n'avait pas pu rester sans rien dire alors qu'elle mettait son couple en péril. Souvent, elle se reprochait de ne pas avoir été plus directe, plus impartiale : peut-être Kristina serait encore en vie aujourd'hui. Alvin devait certainement le lui reprochait aussi et Savie n'allait certainement pas le blâmer pour ça. “C'est vrai j'aurai dû.” laissa-t-elle échapper doucement. “Les preuves sont les preuves Alvin. Tu sais très bien qu'elles sont minutieusement étudiées et sans preuve on ne ferme aucune affaire.” ajouta-t-elle d'une voix beaucoup plus ferme. Combien de suspects se trouvaient libérés faute de preuves. Il n'y avait qu'à voir son enquête avec Robin, ils piétinaient depuis des semaines car ceux qu'ils chassaient étaient des plus prudents et assez intelligents pour ne pas se compromettre. Pas de preuves, pas d'arrestation, pas de jugement. C'était aussi simple que cela. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui l'avait poussé à sortir courir ce matin. Elle se battait tous les jours et toutes les nuits pour coincer ces salopards mais ils arrivaient toujours à passer entre les mailles du filet. C'en était rageant.
Une pointe de curiosité l'animait désormais, et ce doute qu'elle n'arrivait plus à retirait. Elle détestait avoir tord ou se tromper, elle travaillait donc dure et rigoureusement pour ne pas faire d'erreur. Mais là...Elle n'avait pas mené l'affaire, aurait-elle fait autrement ? Aurait-elle vu autre chose ? Alvin avait toujours clamé son innocence, l'aurait-elle entendu et considéré ou se serait-elle laissé engloutir par la colère ? Savanna avait besoin d'être sûre. Pour Kristina. Elle lui devait au moins ça. Alors, en attendant de trouver un moyen de le faire arrêter dans les règles de l'art ou de lui flanquer une bonne raclée, elle prit une profonde inspiration et décida d'écouter son histoire. Savanna écouta attentivement Alvin lui raconter les soupçons qu'il avait envers son ancien partenaire Edward, comment il l'avait filé, comment il avait retrouvé sa femme et ses agresseurs chez lui. Savanna pouvait imaginer chaque scène presque comme si elle l'avait vécu elle-même. Un frisson lui parcourut l'échine lorsque Alvin évoqua Kristina aux mains de son meurtrier. Kristina était médecin, elle sauvait des vies, en aucun cas elle ne méritait ce qu'on lui avait fait. Personne ne le méritait. “As-tu des preuves de ce que tu avances ? Vidéo ? As-tu constitué un dossier ? Pourquoi n'as-tu pas reporté tes soupçons aux supérieurs ou à quelqu'un ? Savanna aurait voulu ajouter : pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Mais elle savait qu'elle n'était pas en position de le faire et puis ils savaient tous les deux que ce qui les liait c'était Kristina. Pourtant après toutes ces années, elle aurait pensé qu'il aurait partagé ses doutes. Puis Alvin lâcha le pot aux roses : Edward, agent respecté, faisait partie du cartel Londonien et qu'il avait planté les preuves après coup. Savie eut un mouvement de recul, le fixant du regard, plus que perplexe. Bien que l'idée que l'un de ses collègues soit corrompu, ce qui n'était pas inenvisageable, Savanna avait du mal à croire ce qu'elle entendait. “Ouais et apparamment elle t'a apporté plus que son aide.” lança-t-elle sarcastique. “Cartel ? Sérieusement ? Pourquoi tuer Kristina ? Pourquoi pas toi ?”. Si, et c'était un gros si, Alvin avait raison, l'affaire n'était pas cohérente.
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi ❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody ❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott ► un Jeu 21 Jan - 6:38
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Toutes les procédures je les connaissais, mais qui de mieux pour trafiquer tout cela qu’un agent de l’ordre. Je savais qu’Edward était prêt à tout pour détruire ma vie, la faire voler en éclat d’un claquement de doigt. Je me battais de toutes mes forces, je l’avais fait durant toute l’année qui s’était écoulé. Je n’en pouvais plus, plaçant mes pions avec stratégie, mais j’avais l’impression qu’il avait toujours deux coups d’avance. Ce n’est qu’en compagnie de Melody que j’avais su gagner du terrain. Oui, je connaissais Edward, mais bien moins bien qu’elle. Après tout, elle était sa fiancée. Les pions tombaient petit à petit, mais rien ne laissait croire à mon innocence. Pourtant, je savais que je n’avais rien fait. Je n’étais pas prêt à baisser les bras, oh non. Même si ça aurait été plus simple, j’aurais pu me retrouver derrières barreaux, attendant un jugement sur ma personne, mais non. J’avais préféré prendre la fuite, tout ce qu’il y a de plus suspect, pour m’accorder une chance qu’en a prouver mon innocence. Mon arrestation n’était dû qu’à du chantage et ma crainte de perdre Melody en plus de Katrina. Je ne voulais pas perdre une seconde personne par sa faute, je ne pourrais pas le supporter. C’était ainsi que je m’étais retrouver derrière les barreaux, devenant une loque humaine. Encore là, je ne pouvais pas rester derrière les barreaux et attendre mon jugement. Baisser les bras n’était pas une optique pour moi. J’étais le seul à pouvoir prouver mon innocence et cela avant qu’on ne me passe la corde au cou. Bien entendu, en fouillant sur Edward j’avais découvert bien plus qu’un flic véreux. Prenant sur moi, je lui racontais dans les grandes lignes la vérité. Elle ne s’arrêtait pas à ces mots, loin de là, mais à mes yeux c’était suffisant. J’avais impliqué trop de personne dans cette histoire. Et même si Savanna était une fédérale, je ne cherchais pas à lui causer de problème. Je n’étais pas assez fou pour détruire plus de vie, la mienne me suffisait amplement, sachant que j’avais émietté celle de Melody. Chose que je regrettais profondément, mais l’un dans l’autre si je ne l’avais pas fait, je n’aurais jamais été un futur papa. En fait, tout avait changé depuis que je connaissais cette blonde. Ce que je n’avais jamais été prêt à faire avec Katrina, voilà que ça arrivait avec une autre. « J’ai bel et bien une vidéo tout comme j’ai réussi à monter un dossier. » Pourquoi je n’en avais pas encore parlé à mes supérieurs, simplement parce que j’avais des choses à régler encore. Et puis, étant recherché ce n’était pas aisément que je pouvais arriver au bureau pour proclamer mon innocence. Je remarquais son mouvement de recul en parlant d’Edward et du cartel. Mais c’était son commentaire sur Melody qui me fit froncer les sourcils. « Là n’est pas la question, je ne suis pas là pour parler de ma relation avec elle. » Oh oui, j’avais répliqué durement. Ma vie personnelle ne regardait que moi et personne d’autre, je ne comptais pas aborder le sujet et je tenais à ce que cela soit clair. Elle ignorait les circonstances de notre rapprochement et je ne souhaitais pas en discuter. Je prenais une profonde inspiration. « Je l’ignore. Je me suis poser la question, personnellement j’aurais préféré que ce soit moi, mais il en fut autrement. Pourquoi ? Je l’ignore et je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas envie de le savoir. » Je me passais une main dans mes cheveux. « Après tout, pourquoi tuer la femme qu’il aimait. » Eh oui, l’un de nous deux avait réellement tué la femme qu’il disait aimer. Dommage que cette femme fuse la mienne. Mais j’avais découvert le côté sadique d’Edward, il n’avait pas de mal à faire du mal aux autres. Je me prenais la tête, ce manque à l’équation allait me rendre fou. Je poussais un cri de rage. « Pourquoi elle ! Elle n’avait rien à voir avec tout cela. » soufflais-je en me laissant tomber à genoux. Je n’avais rien du mec fort que je tentais de toujours montré. Au fond de moi j’étais encore anéanti par tout cela.
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mot doux de Invité ► un Lun 15 Fév - 20:32
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Alvin & Savanna
Serait-ce un doute qui venait s'immiscer au sein de son esprit ? Elle qui abhorait le doute et l'incertitude ? Savanna ne savait plus trop que penser de toute cette affaire mais son instinct de flic lui disait qu'il était temps qu'elle jette un coup d'oeil à tout ça. Etant une relation de Kristina et Alvin, Savanna n'avait jamais pu avoir accès au dossier complet de l'affaire de meurtre de Kristina Prescott et franchement jusqu'à aujourd'hui elle l'avait toujours préféré. Comportement inhabituel ? Pour beaucoup, certainement, mais pour Savanna se jeter la tête la première dans une affaire qui la touchait d'aussi près c'était de mauvaises augures. Même avec la rage et la tristesse qu'elle éprouvait et la volonté de faire payer le coupable, elle était assez lucide pour le reconnaître. Elle savait que si elle se plongeait la dedans avec l'incertitude de savoir faire la part des choses et de reconnaître la vérité au temps voulu, ce n'était pas bon. Et puis elle détestait l'incertitude. Une chose que sa mère, son père et sa soeur lui avait : vérifie tout, autant de fois qu'il le faut jusqu'à ce que tu sois certaine de ce que tu avances. Cela lui avait beaucoup servi dans ses enquêtes car ses dossiers étaient à chaque fois en béton. Pas aujourd'hui. Ses certitudes étaient ébranlées par les révélations de son ancien partenaire. Si tout ce qu'il disait était vrai alors il y avait un sacré boulot à faire, tout en sachant qu'on prenait le risque d'exposer des flics corrompus. Ce n'était jamais bon quand on se lancer sur cette pente. Tiens “on”. Il lui fallut une ou deux secondes avant de réaliser qu'elle avait cessé de réfléchir en eux et elle. Cela pourrait paraître particulièrement froid mais Savanna ne comptait pas se jeter dans l'aventure pour sauver la réputation d'Alvin. Non. Elle le faisait pour Katrina. Elle voulait lui rendre justice, elle le méritait. Se faire assassiner pour une histoire de corruption était abominable. Surtout elle. Savanna se rapprocha de la pierre tombale où Alvin s'était agenouillé abattu. La jeune blonde se laissa aller à un geste de compassion et plaça sa main sur son épaule. “Reprends-toi Alvin.” Elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire aller la mettre dans une position particulièrement délicate. Enquêter sur un collègue était toujours dangereux mais faire impliquer les affaires internes rendrait les choses beaucoup trop publiques. Ils perdraient leur avantage. Il fallait construire le dossier discrètement et trouver des preuves en béton. “Je veux une copie du dossier et de la vidéo ce soir.” Elle n'était toujours pas sûre de faire un choix bien judicieux en s'associant à Robin et Alvin dans leur quête de justice, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Katrina était son amie, elle ne pouvait tout simplement pas. “Tiens-moi au courant de la moindre avancée dans l'enquête. Tu fais une couverture, je veux savoir, tu files un suspect, je veux savoir, tu mets quelqu'un sur écoute, je veux savoir. Déroge une seule fois et je traîne tes fesses au FBI en te refaisant le portrait, clair ?” Faire partie de la bande oui, le considérer comme innocent, il ne fallait pas pousser. Jusqu'à ce qu'elle arrive à prouver le contraire, Alvin était toujours le premier suspect – et reconnu coupable par la justice – du meurtre de Kristina. “Je t'aiderais à coincer le salaud qui l'a tué...même s'il s'avère que c'est toi. Je ne peux cependant pas ignorer qu'il y a des incohérences. Si ce que tu dis est vrai on a un sacré travail à faire et il faut également envisager qu'Edward ne soit pas le seul pourri du Bureau.” Savanna s'éloigna. Bien que réticente, elle n'avait pas d'autre choix que de le laisser partir. Elle se dit que sa prochaine étape serait d'aller faire une petite visite à Mélody et de ressortir les transactions bancaires d'Edward. Alvin et Robin l'avait sûrement déjà fait mais...toujours revérifier. “Je les veux ce soir Alvin. Passe une bonne journée.” Sur ce elle prit le chemin de retour vers une autre enquête qui s'annonçait plus longue et éreintante que prévue.
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