A d’autres ? Il ne prenait pas mais bien essayée ? Pourtant j’étais encore prête à continuer d’essayer comme si de rien n’était et comme si tout était bien. Comme si tout allait bien car tout devait bien aller. Je n’avais pas le choix de toute façon. J’avais deux enfants, j’avais un loyer, des frais, un boulot et pleins de choses à gérer mais j’étais seule. Toute seule. Je n’avais plus vraiment d’aide pour tout ça mais qu’importe. Je devrais même postuler pour un second job. Cela serait une bonne idée. Prof d’histoire de l’art au lycée ? Prof de peinture ? Bof. C’était pourtant le plus simple à obtenir pour moi. Tellement plus simple. Je soupirais doucement. J’avais envie de faire un truc qui montre simplement que j’allais bien. Ce sabre. Je reculais, laissant une réplique connue s’entendre mais cela foirait, je le voyais. Il ne voulait même pas jouer avec moi. Pas crédible ? Je grimaçais doucement en le regardant. Et bam de toute façon, par terre. C’était tout moi. Désespérée, désespérante. Je me retrouvais les fesses par terre comme une enfant enfin après tout on était au rayon des jouets. Ne pas acheter de légo ou de sabre pour les miens, cela peut être dangereux. Je laissais alors les mots écrouler. Pas tous, pas trop vite. Faut laisser du mystère en tant que femme mais comme quoi, je tombais sur les fesses… et je laissais échapper le bouchon de ma bouche. Tout sortait. Je fronçais les sourcils en relevant le regard vers lui. Il va l’entendre. Faudrait encore qu’il le trouve. Je riais nerveusement à cette idée. Un rire qui m’échappait car il n’y avait dans le fond pas de situation à rire. Quoique au point où j’en suis. Mieux vaut en rire qu’en pleurer, non ? Je fronçais les sourcils quand il disait dormir chez moi. Je penchais la tête aussitôt en riant. « La dernière fois que j’ai proposée à un homme de dormir chez moi, il n’est parti qu’après m’avoir mise en cloque et m’avoir fait tomber amoureuse… quoiqu’il arrive… mets une capote ! », lui disais-je alors d’un humour assez noir mais me moquant de moi-même sur le coup. Je le laissais me relever, agissant comme une poupée de chiffon sans me laisser aller sur le sol. Bien sûr, je me relevais aussi. Sinon le pauvre, il allait devoir soulever un sac à patate. Un baiser sur le front et je laissais échapper un sourire trop fin pour être vu ou apprécié mais il était là. « J’ai pas de grappes ! », disais-je alors interloquée mais faussement. Je voulais changer de sujets, dire des conneries car j’agissais comme ça dans ce genre de moments. Du nawak. Du n’importe quoi pour échapper aux sujets sérieux. J’étais encore un peu comme cette jeune femme rebelle mais j’étais ainsi. Cela ressortait par moment mais rarement. Je riais nerveusement. « Oui, ils ont besoins de moi mais je pense n’être que nocive pour eux… maintenant ils sont avec moi seulement, elle ne sait même pas qu’Edenshaw est en ville ! », donc Dawn ne sait pas que son père est en ville. « Et lui… je lui dirais quoi dans l’avenir ? Que monsieur patate à manger son père ? », je regardais alors le jouet de monsieur patate dont on pouvait retirer les membres. « Il ne regarda plus jamais Toy Story de la même façon… », commentais-je en roulant des yeux alors que je posais mon regard à nouveau sur lui. « Ne te forces pas, tu as sûrement mieux à faire… avec ton carnet de contact bourré de numéros de femmes prêtes à te faire… tout ce que tu veux ! », disais-je en tentant de ramener le rire dans la conversation mais j’ai bien dis tenter. Oui, tenter, la tentation. Voilà ça. Il fallait avouer que Toby avait toujours été jaloux… Oui, en temps normal, je peux rapidement laisser montrer une tension de mon côté avec Jared. Une tension comment ? Roh, vous le savez. Il le sentait sans vraiment comprendre. Lui, comprendre la vie ? Quand je l’ai accueillie, il ne connaissait même pas les muffins. Je reposais mon regard dans le sien, soupirant un bon coup. « Désolée, j’ai l’air d’un déchet mais il me faut vraiment ces cadeaux pour les enfants… », lui disais-je en regardant autour de moi. « Je ne sais même pas quoi prendre pour eux… », soufflais-je avant de laisser échapper un soupire.

Peut-être que Billie arrivait facilement à mentir aux autres mais à moi elle ne me ferait pas gober n'importe quoi. Je la connaissais depuis qu'elle était haute comme trois pomme alors je savais voir quand il y avait quelque chose qui n'allait pas et autant dire que la sans même chercher on voyait tout de suite que quelque chose clochait. Je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas que Billie n'aille pas bien ça me donnait envie d'aller trouver la personne responsable de son malheur et de lui régler son compte. Mais la elle partait dans le sujet de ses parents, si c'était à cause de cette perte je ne pourrais pas faire grand chose à part essayer de lui remonter le moral. Mais elle parla ensuite des personnes qui la laissait tomber et la dessus je ne comprenais pas il allait falloir qu'elle m'explique. Elle fit une tentative de diversion avec le sabre laser. Tentative qui... tombe par terre, littéralement. Pendant un instant j'ai eu peur qu'elle se soit fait mal mais non elle semblait aller bien si on ne parlait pas du fait qu'elle déprimait. Physiquement ça allait elle ne s'était pas blessée mais pour le reste je pouvais pas la laisser comme ça, elle semblait au bout du rouleau. Elle finit par tout déballer et quand je compris le problème je n'eu plus envie de rire du tout. Pas que j'en avais envie avant, enfin si quand elle était arrivée, avant que je constate qu'elle n'allait pas bien, mais je pensais juste que c'était un petit coup de déprime plutôt compréhensible vu les pertes lourdes qu'elle avait subit. Hors la c'était encore autre chose que son chéri avait rajouté. Si je le croisais je n'allais pas faire dans la dentelle, je ne supportais juste pas qu'on s'en prenne à certaines personnes. Ça sembla la faire rire d'ailleurs et pourtant j'étais sérieux. Quand je lui annonçais que j'allais dormir chez elle ce soir elle rigola à nouveau. Est ce qu'elle était nerveuse ? Dans tous les cas je ne pouvais pas la laisser seule ce soir. « La dernière fois que j’ai proposée à un homme de dormir chez moi, il n’est parti qu’après m’avoir mise en cloque et m’avoir fait tomber amoureuse… quoiqu’il arrive… mets une capote ! » J'haussais un sourcil en entre-ouvrant la bouche. Je dois avouer que pendant une seconde je l'avais crus sérieuse et ça m'avait fait bizarre mais je compris assez vite que c'était du second degré et je lui adressais un sourire amusé "Promit !" Elle arrivait à faire de l'humour c'était plutôt bon signe non ? Je l'aidais à se relever et déposais un baiser sur son front dans le but de l'apaiser. Il ne fallait pas qu'elle se laisse aller, c'était important qu'elle se reprenne, que ça soit pour ses enfants ou pour elle, même si c'était dur. « J’ai pas de grappes ! » Je ris légèrement ne m'attendant pas à cette remarque mais je ne ris cependant pas longtemps vu ce qu'elle m'annonça. « Oui, ils ont besoins de moi mais je pense n’être que nocive pour eux… maintenant ils sont avec moi seulement, elle ne sait même pas qu’Edenshaw est en ville ! » Je fis les gros yeux en redevenant sérieux "Pardon ?" Edenshaw, alias l'enfoiré qui l'avait lâchement abandonné quand il avait sur qu'elle était enceinte ? Il était de retour ! Et ben c'était la fête ! "Elle a pas besoin de le savoir, c'est pas son père mais juste un type qui l'a laissé tomber et tu devrais le laisser tomber aussi, il ne peut rien t'apporter" Lui laisser une seconde chance ? C'est ça, pour qu'il lui fasse du mal encore une fois ? Comme si elle n'avait pas assez souffert ! Ça n'était  pas un risque que j'étais prêt à reprendre ça serait complètement absurde ! Evidemment c'était elle qui décidait et si elle voulait le faire entrer dans sa vie à nouveau je ne pouvais pas l'en empêcher mais je n'avais aucun respect pour ce mec et ça n'allait pas changer. Puis j'étais buté alors il pouvait bien essayer de prouver qu'il avait changé ou je ne sais quoi je ne lui ferais jamais confiance. Et ça ne me donnais pas envie de lui confier mon amie d'enfance. « Et lui… je lui dirais quoi dans l’avenir ? Que monsieur patate à manger son père ? » Très inventif « Il ne regarda plus jamais Toy Story de la même façon… » je secouais la tête "Dit lui la vérité, de toute façon il finira bien par l'apprendre" Autant que ça soit le plus tôt possible, il s'y fera plus vite de cette façon. Que si il l'apprenait par quelqu'un d'autre à l'adolescence il ferait toute une crise. « Ne te forces pas, tu as sûrement mieux à faire… avec ton carnet de contact bourré de numéros de femmes prêtes à te faire… tout ce que tu veux ! » Je souris légèrement, non mais quelle banane ! Hors de question que je change d'avis. Les femmes avec qui je couchais c'était quand je n'avais rien d'autre à faire hors la elle était ma priorité "Cherche pas c'est non négociable" Et puis depuis quand je me forçais à être avec elle ? Quand j'étais petit je préférais être avec elle qu'avec mes propres parents, ça n'avait pas vraiment changé aujourd'hui. « Désolée, j’ai l’air d’un déchet mais il me faut vraiment ces cadeaux pour les enfants… Je ne sais même pas quoi prendre pour eux… » Oui c'est vrai qu'on s'était rejoins pour ça à la base. Je regardais à mon tour autour de moi pour regarder si quelque chose pourrait bien plaire à l'un ou à l'autre. Je passais mon bras sur ses épaules et avançait en l’entraînant avec moi pour continuer à regarder ce qu'il y avait. "Oh regarde !" Je m'arrêtais et attrapais une oreille de lutin qui était posée sur un jouet, un enfant avait du l'oublier ici vu qu'il n'y en avait qu'une. Je le mettais sur mon oreille et me tournais vers elle "Tu me trouves comment ?" En moitié de lutin ! "Ils aiment se déguiser tes lutins ?" C'était une idée comme une autre après tout.

Cette fille tellement étrange qu’elle prévient son meilleur ami de mettre une capote avant d’aller chez elle ? Oui, un peu. C’était plus fort que moi de balancer ça. J’avais l’impression de n’avoir été qu’un pion pour Toby. Une femme à mettre enceinte et pour découvrir les secrets de la vie qu’il ne connaissait pas. C’était dingue mais oui, c’était dingue. C’était juste ma pensée à la seconde précise. La pensée que j’avais au moment où il me disait qu’il promettait. Je secouais doucement la tête, me trouvant trop stupide d’avoir dit ça mais oui, j’étais nerveuse. Je lâchais stupidement ne pas avoir de grappes quand il disait ne pas lâcher ma grappe. Stupide ? Je n’en savais rien mais c’était une façon de voir comme une autre, non ? Je lui annonçais alors que l’autre andouille était en ville. Androuille ? (je voulais laisser ma faute xD, c’était drôle ! Androuille, androuille, ça c’est fort le fruit !) Oui, un peu ça mais bon. Il fallait bien lui dire un jour après tout même si je le savais depuis longtemps mais l’ignorer était seulement plus facile. Plus facile oui. Etais-ce pour ça que Toby était parti ? Non, je ne crois pas. Il ne le savait pas non plus. Je me pinçais doucement les lèvres alors qu’il semblait me demander de le répéter et je secouais la tête comme une enfant refusant de redire son premier mot. Je l’écoutais me dire de ne rien lui dire et de le laisser tomber aussi. Je riais doucement en le regardant avec sérieux. « Pourquoi le laisser tomber, je ne le tiens même pas ! », disais-je sérieusement. C’était vraiment un peu comme la grappe car je m’en fichais de lui mais je ne m’en fichais pas de ma fille dans un sens. Elle venait de perdre un substitut de papa. Il ne lui restait que Jared dans un sens ? Le pauvre. Je laissais alors parler de monsieur patate pour le petit, très inventif, c’est clair. Je fronçais les sourcils en riant. Lui dire la vérité, c’était vrai. Un rire nerveux aussi ? Je comprenais un peu plus mes parents. Parfois les choses ne sont pas faciles à dire mais fut un âge, on doit savoir que nous ne sommes pas roux par ce que nous ne sommes pas les enfants d’un roux comme quand j’étais petite. J’avais beau leur demander pourquoi, cela ne semblait pas leur donner envie de répondre à la question. J’inspirais doucement. Je secouais la tête. Je n’en savais rien. Vraiment rien. Je cherchais un peu à lui trouver meilleure occupation que s’occuper de moi, parlant de ses femmes. Peut-être jalouse ? Roh et on s’en fout de toute façon si je le suis ou pas, je veux le protéger de ces jeunes femmes qui sont seulement là pour son corps pas son cœur. Bon et peut-être ses yeux. Oh ses yeux. Non, arrêtes de penser à ses yeux. Non mais. Je roulais des yeux, exaspérée par son côté têtu alors que ce n’était pas négociable. Je me retenais de grogner. Je préférais m’excuser et revenir au sujet de base. Ce qui semblait lui plaire car il m’entrainait dans les rayons. C’est alors que je regardais les oursons qu’il semblait s’éloigner pour attraper un truc. Il trafiquait des choses sur sa tête mais j’étais plus attentive à l’ourson plus loin. C’est quand il me demandait comment je le trouvais que je fronçais les sourcils. Troublée de son accoutrement. Oh mon dieu, il était aussi enfantin que Dawn. J’en riais doucement mais doucement, hein. « Euh… », commentais-je alors en penchant la tête avant de la secouer. « Pour le moment, c’est toi mon lutin pas mes enfants ! T’as juste l’air ridiculement ridicule… rien que ça ! », disais-je en hochant la tête avec enthousiasme comme si j’étais convaincue par mes mots mais pas pour autant moins déprimées. Ahah. J’inspirais doucement. « T’as pas un déguisement de femme heureuse ? Je peux le mettre peut-être ! », soufflais-je en souriant doucement. « Plus sérieusement, je ne sais pas… le petit n’est même pas capable de savoir qui est le père noël alors des lutins mais Dawn… à l’approche de mon anniversaire, je ferais mieux de lui offrir un libre de pâtisserie avant qu’elle ne ruine encore mon four ! », lâchais-je en riant doucement, cette fois, j’étais fière de mon humour. « T’as vue, je rigole, tu peux lâcher la grappe que je n’ai pas du coup ! », disais-je en tentant toujours. On ne sait jamais après tout. Qui ne tente rien n’a rien mais je savais que ce n’était qu’une façade. Ça n’en était qu’une après tout. Une façon de se changer les idées avant que les idées noires ne reviennent ! Je fronçais le nez, regardant autour de moi, les étalages notamment le gros ourson d’un mètre ou celui d’une licorne… de la taille des mini-chevaux. J’arquais un sourcil. « Tu veux monter la licorne, peut-être ? », lui proposais-je en lui montrant. On ne sait jamais. « Toi aui aime tant être monté par les demoiselles, autant échanger les rôles avec une corne… », lâchais-je alors cette fois plus moqueuse de sa vie sexuelle.

Je détestais ce genre de situations. J'étais nul pour consoler et sortir les mots justes, ceux qu'on attendais. Puis tout simplement je n'aimais pas voir Billie allez mal. Je l'avais connu dans ces moments plein de joie de petite fille alors qu'on lui brise le cœur je ne supportais vraiment pas. J'allais finir par faire passer des test intensifs à tout ceux qui s'approchaient un peu trop prêt pour vois s'ils méritaient qu'elle leur accorde une chance. Je n'avais pas envie que ça se reproduise encore et encore. Billie n'était pas un jouet. En plus de ça il fallait qu'elle m'annonce que Edenshaw était revenu. Génial... Lui c'était plus que des test qu'il devrait passer. Ce ptit con avait juste fait la totale. Et même s'il arrivait par miracle à regagner la confiance de Billie jamais il ne gagnerait la mienne. « Pourquoi le laisser tomber, je ne le tiens même pas ! » même si c'était dit sur le ton de l'humour je présume, je préférais que ça soit le cas, tant mieux. "Et bien dans ce cas la tu devrais même l'éviter" Oui oui j'avais une très mauvaise opinion de lui. En tout cas elle pourrait difficilement cacher l'absence du papa et sortir des excuses l'une après l'autre du style qu'il était partit en voyage d'affaire n'était pas la bonne solution. Autant dire la vérité dès le début, en plus à cette âge ils sont plus apte à l'entendre. Que s'ils le découvrent plus tard et comprennent que Billie leur a vendu des salades (oui je sais elle n'a pas de salades à vendre, elle les a déjà mangé) durant toute leur enfance ils vont beaucoup moins bien le prendre. Ça me paraissait évident. Il y avait des choses sur lesquelles il valait mieux être honnête dès le début, même si ça n'était pas facile et ça je pouvais le comprendre. Qui avait envie d'annoncer à son gosse que le papa avait déserté et n'allait probablement plus jamais revenir ? En attendant moi je serais chez elle ce soir et non avec une de ses filles avec qui je couche un soir et basta. Ça n'était pas parce que j'aimais le sexe que je n'avais aucun sens des priorités ! Quand elle me reparla des cadeaux à trouver je me rappelait qu'on était même la pour ça à la base et l’entraînais avec moi dans la recherche de cadeaux. En voyant une oreille de lutin qui traînait je ne pu pas m'empêcher de l'essayer et de demander de quoi j'avais l'air. « Euh… » J'aurais pensé que ça la ferais rire pourtant « Pour le moment, c’est toi mon lutin pas mes enfants ! T’as juste l’air ridiculement ridicule… rien que ça ! » Je lâchais un rire et reposais l'oreille "Tu dis ça parce qu'il me manque une oreille, sinon j'aurais fais un malheur !" Et qu'elle ne le prenne pas au pied de la lettre celui ci ! « T’as pas un déguisement de femme heureuse ? Je peux le mettre peut-être ! » Je soupirais légèrement en calant mon bras sur ses épaules. Encore une fois elle avait parlé sur le ton de l'humour mais ça n'était pas comme si c'était pas un peu sérieux non plus. Au cas où je l'aurais oublié elle venait de me rappeler qu'elle était pas heureuse. J'avais pas oublié, j'essayais juste de lui changer les idées, mais si elle ramenait ça sur le tapis toutes les deux minutes ça risquait d'être vraiment très compliqué. J'allais faire quoi ? Lui dire de commencer par sourire même si elle en avait pas envie ? Non ça ne servait à rien « Plus sérieusement, je ne sais pas… le petit n’est même pas capable de savoir qui est le père noël alors des lutins mais Dawn… à l’approche de mon anniversaire, je ferais mieux de lui offrir un libre de pâtisserie avant qu’elle ne ruine encore mon four ! » Cette fois ci un sourire étendis mes lèvres en imaginant Dawn en train d'essayer de préparer un gâteau à sa maman. C'est que ça me donnait des idées ! « T’as vue, je rigole, tu peux lâcher la grappe que je n’ai pas du coup ! » Je ris à nouveau "Félicitation ! Mais je tiens à te grappe imaginaire quand même !" Tant qu'on ne comparait pas la grappe à quelque chose de typiquement masculin ça allait. « Tu veux monter la licorne, peut-être ? » "Hein ?" J'avais pas suivis la, j'étais dans mes pensées. Pourquoi elle me parlait de licorne ? Ah.. Ça y est je viens de comprendre. Si j'étais ridicule avec une oreille de lutin, j'imaginais même pas en montant la dessus ! « Toi aui aime tant être monté par les demoiselles, autant échanger les rôles avec une corne… » Je ris "C'est ça oui, tu peux toujours courir pour que j'échange quoi que ce soit, je monte pas sur un truc qui a un corne" Oui ça faisait référence à une queue pour moi, et j'étais tellement mais tellement pas gay ! Ceci dit, je m'approchais de la licorne et la prenais sous mon bras pour revenir vers Billie "On a trouvé le cadeau de Dawn !" Bon c'est vrai je n'avais jamais été patient, je n'étais pas non plus un fan des magasins et je n'avais pas envie de tourner des heures ici en cherchant des idées de cadeaux. En plus je trouvais ça assez bien une licorne, les petite filles adorent ça non ? "Et puis pour Brownies doit bien y avoir des monsieurs patate" Je crois que je me ferais jamais à son prénom. Ils avaient été le chercher loin quand même. Mais bon des personnes avec des prénoms bizarres j'en avais rencontré un bon paquet mine de rien. Disons que ça fait dans l'originalité ! Et que ça donne faim au passage. Mais ce petit était adorable. J'avais beau ne pas être une grand fan de marmots, ces deux la je m'y étais vite fait et inversement.

Pendant toute mon enfance, j’avais été cette enfant qui mangeait des salades. Un peu trop et avec toutes les vinaigrettes. On me les faisait avaler comme l’on en respirait et le pire c’est que parfois, j’y croyais comme une nunuche ou presque. La vie n’est pas simple pour personne et à aucuns moments même si l’on veut croire qu’elle l’est. On ne se fait que des films sans aucuns doutes. Que des films, voilà le problème ! Je ne voulais pourtant pas penser à ce passé qui avait dessiné chambre branches de mon enfance. A quoi bon y penser. A rien. Je ne voulais pas m’y autoriser. C’est sûrement pour ça que je lui souriais sans en rajouter avant qu’il n’ose prendre ses oreilles. J’étais surprise sans l’être mais c’était une grosse faute de gout, ça ne lui allait pas du tout mais alors pas du tout. Je penchais tout de même la tête à l’idée que cela soit par ce qu’il lui manque une oreille et je riais. Oui enfin c’était ça sans être ça. Il fallait avouer qu’il avait vraiment l’air ridicule comme ça mais c’était affectueux ! Je crois. Et tentant en vain d’être comique en lui demandant un déguisement de femmes heureuses, je savais bien que je n’étais en rien amusante enfin si pour moi seulement. Non ça n’était pas amusant. Je me laissais aller à parler du gâteau de Dawn surtout à l’approche de mon anniversaire. Je devais investir dans une tonne d’écharpe pour essuyer les œufs enfin non je ne les essuies pas avec des écharpes mais elle, si. Je trouvais ça tout de même un peu triste. J’avais laissé Toby finir le gâteau car il peut manger de tout mais qui allait le manger cette fois ? Je lui disais alors qu’il pouvait lâcher la grappe et je faisais aussitôt une moue à sa réponse. Non ce n’était clairement pas juste. Pas juste du tout mais qu’est-ce que je pouvais faire ? Rien. Je me contentais donc de lui sourire alors que je lui demandais s’il voulait monter la licorne après être devenu un elfe qui sur le coup le surprenait et ça me fit rire. Je laissais sous-entendre qu’avec toutes les filles qu’il montait, c’était une chose habituelle mais cela ne semblait clairement pas le tenter. Non clairement pas. Je fronçais les sourcils quand il disait qu’on avait trouvé le gâteau de Dawn. « Après les métaphores, je trouve soudainement ce cadeau assez étrange tout de même ! », murmurais-je assez bas pour que les inconnus ne l’entendent pas. Manquerait plus que ça et avec ma chambre. Mais assez fort pour que lui l’entendent. « Monsieur patates ? Il est trop petit pour monsieur patates ! », disais-je en riant doucement tandis que j’allais plus vite vers le rayon des premiers âges car il avait à peine 1 an. On devait éviter les petites pièces et tous les chichis en peluches avec lesquels il pourrait s’étouffer. Je dis ça mais ils nous autorisent à donner des doudous et disent non aux peluches. Où est la différence ? De tout si un bébé doit s’étouffer, il s’étouffera et il n’a pas besoin de peluche pour ça mais bon la logique des pédiatres. « Je ne sais pas si c’est plus facile pour un enfant ou pour un bébé de chercher des cadeaux… », annonçais-je un peu perdue dans mes pensées. Non pas sombres, je me demandais simplement quoi prendre. « On pourrait lui prendre une part de Brownies, son premier… », je riais bien entendu car il n’avait encore une fois pas l’âge et t’imagines : t’as eu quoi pour ton premier noël ? Un brownie. Ça ferait la blague. Je marchais un peu plus, croisant alors un ourson en peluche tout doux et je le prenais dans mes bras. « Ça c’est pour maman ! », disais-je alors que je n’avais pas honte de me prendre une peluche mais alors pas du tout. Je tournais mon regard vers lui. « On est tous des enfants, Peter Pan ! », lui disais-je pour m’excuser d’avoir envie d’un ourson mais j’adorais quand ils étaient tout moelleux et tout doux. J’avais surtout besoin d’affection en ce moment, je faisais un transfert. Non je n’allais pas appeler la peluche Toby. Je ne suis pas aussi folle. Non d’une croquette. « Je peux l’appelle Jared 2 ? », demandais-je en tournant la tête vers lui. « Comme ça tu ne lâcheras jamais ma grappe imaginaire alors que je ne suis pas du raisin ! », commentais-je comme si cela avait du sens mais ça en avait dans un sens. Un sens très tordu mais ça avait du sens. Ou presque. Enfin soit, j’en riais en fronçant les sourcils. « Bon trêve de plaisanterie… », je montrais alors le chariot de cube avec les chiffres et l’alphabet et les couleurs différentes pour les cubes. Il y avait aussi une barre avec des boules colorées sur le chariot pour apprendre à compter. « Et ça, t’en penses quoi ? T’as les boules quand tu vois ça ? », lançais-je sans jeux de mots… enfin oui et non, j’en souriais aussitôt. « Ce n’était pas aussi tordu dans mon esprit ! », lui disais-je alors que je rougissais doucement. Dans le fond ce n’était pas si tordu mais un rien l’était pour moi parfois.

Billie n'allait pas bien je l'avais compris dès le début et maintenant que je savais pourquoi je comprenais bien. Pour le coup on pouvait vraiment dire qu'elle n'avait pas de bol, elle était tombée sur les mauvaises personnes. A part moi bien sûr, après tout je ne l'avais jamais abandonné. Bon j'avais été dans le coma pendant cinq ans mais ça ça n'était pas vraiment volontaire ! Puis au final j'étais toujours la. Mais je n'étais pas son petit ami ou le père d'un de ses enfants. Ça devait faire mal. Je ne pouvais pas vraiment me mettre à sa place mais je m'en rendais compte quand même. Je la connaissais depuis tellement longtemps que j'avais l'impression de le ressentir moi aussi mais en moins intense bien entendu. Elle n'allait pas bien donc moi non plus. Je souriais à ses tentatives d'humour mais je savais que ça n'était qu'une façon de masquer le reste. Mais bon l'humour était le meilleur remède avec le temps et même si le sien pouvait être un peu à faire grincer des dents je préférais la laisser faire. Bon ceci dit le coup de la licorne était pas mal même si bien sûr l'idée même de la comparaisons d'une relation sexuelle avec un homme me rebutait complètement. Ah non non ça n'était même pas la peine, je ne montrais pas sur cette licorne. Les petites filles aimaient bien les licornes d'où mon idée de l'offrir à Dawn. Je n'étais pas vraiment doué pour l'option "recherche de cadeaux qui plait aux enfants" alors je proposais un peu ce qui me venait à l'esprit « Après les métaphores, je trouve soudainement ce cadeau assez étrange tout de même ! » ... "Ouai maintenant que tu le dis c'est pas faux" Tant pis je l'offrirais à Caïn, il aime bien chevaucher les licornes lui. Je reposais donc la licorne « Monsieur patates ? Il est trop petit pour monsieur patates ! » Ah... Quand je dis que je suis pas doué dans le domaine, preuve de plus ! Moi j'offre la même chose à un enfant de un an qu'à un enfant de neuf ans, je ne casse pas vraiment la tête et surtout j'ai vraiment pas le gêne pour adapter les cadeaux en fonction de goûts des enfants à tel ou tel âge. Moi j'avais l'âge de jouer à Madame Patate ! "Hmm je me demande si je vais pas te laisser choisir en fait" Parce que vu comme c'était partit j'étais bon pour faire que des propositions pas adaptées. Elle s'y connaissait mieux que moi j'allais donc me contenter de lui tenir compagnie et de participer à l’achat. Je la suivais dans un des rayons laissant aller mon regard sur les différents jeux « Je ne sais pas si c’est plus facile pour un enfant ou pour un bébé de chercher des cadeaux… » Je ris légèrement "Pour les adultes" C'était tout vu ! Au moins la plus part des adultes ne disaient rien s'ils n'aimaient pas votre cadeau, du coup c'était toujours plus simple. Pour ma part une bouteille et j'étais content. Encore plus avec une fille en sous-vêtements. Rooh ben quoi j'étais un mec hein. « On pourrait lui prendre une part de Brownies, son premier… » Je ris à nouveau en même temps qu'elle "T'en fais pas à ce niveau la je suis a peu prêt sûr que tout ses amis vont lui en offrir au moins une fois" Avec un nom pareil là c'était foutu de toute façon, il allait en bouffer du brownies ! Je la regardais prendre un ours en peluche « Ça c’est pour maman ! » je souris. Elle était mignonne. « On est tous des enfants, Peter Pan ! » Je souris un peu plus en secouant la tête "Mais bien sûr Clochette" lui répondais-je sur un ton ironique. De toute façon elle n'avait pas besoin de se justifier, beaucoup d'adultes aimaient les peluches. Je tournais à nouveau ma tête vers les jouets « Je peux l’appelle Jared 2 ? » Puis la regardais à nouveau en haussant les sourcils « Comme ça tu ne lâcheras jamais ma grappe imaginaire alors que je ne suis pas du raisin ! » Je riais légèrement avant de me rapprocher d'elle et de prendre le nounours puis de le pointer du doigt avant de lui adresser la parole "T'as compris Jared 2, interdiction de la laisser seule, je compte sur toi pour la surveiller !" Je lui remettais le nounours entre les mains avant de me pencher au dessus de son épaules "Et toi tu as le droit de l'appeler comme ça que si tu prends soin de lui et que tu le laisse dormir contre toi" Un nounours gâté moi je vous le dit ! « Bon trêve de plaisanterie… » "Bien reçu chef !" Oui passons aux choses sérieuses, les cadeaux. Après tout on était la pour ça et le seul qu'elle avait trouvé était pour elle. « Et ça, t’en penses quoi ?» Je levais un pouce en haussant les sourcils et en hochant la tête signe de "c'est super" mais ça devait se voir un peu que je ne voyais pas du tout à quoi servait ce truc qu'elle me montrait « T’as les boules quand tu vois ça ? » Mon dieu heureusement que je n'étais pas en train de boire ! La pour le coup j'avais pas pu m'empêcher de rire « Ce n’était pas aussi tordu dans mon esprit ! » Ah oui mais dans le mien tout était tordu ! Alors si on insérait clairement le mot boule la c'était finit ! "Pour te répondre oui je les ai, je les emmène toujours avec moi" Je ris avant de lui faire un bisou sur le front et de prendre le "truc à boule" avant qu'on ne se lance à la recherche du cadeau de Dawn. Une fois trouvé je pris l'initiative d'aller moi même payer avant de revenir vers elle et de sortir. On allait rentrer chez elle et j'allais rester chez elle pour lui tenir compagnie parce que quoi qu'il arrive Jared 2 ne serait jamais de meilleure compagnie que moi.