Parfois, on fait des sacrifices dont on ignore les retombés. Alors, que d’autre fois ce ne sont pas des sacrifices, seulement des moments que l’on accorde aux autres simplement pour voir un sourire sur leur visage. Cette fois, plusieurs personnes s’étaient réunies pour rendre le sourire à des dizaines d’enfants. Tout comme eux, j’avais participé aux enchères pour permettre à ces enfants d’améliorer un peu leur vie surtout après l’incendie. C’était la moindre des choses, et puis c’était même plutôt amusant. J’avais acheté ma femme, par orgueil ? Sans nul doute, l’idée de la voir passer une journée avec un autre ne me plaisait pas trop. Donc bon voilà, seulement avec tout cela j’avais oublié que notre compte en banque allait se mettre à pleurer. L’organisation de son anniversaire et touts ces cadeaux avaient considérablement diminué notre revenu. Néanmoins, je ne regrettais rien, bien que cette journée s’annonce différente et surtout farfelue. Me levant avec le cadran des filles pour l’école, j’avais revêtu mon vieux blouson de cuir et une paire de jeans qui n’avait pas de trou. Le retour au lycée allait être quelque chose. Revivre une journée assis derrière un pupitre, écouter un professeur donnant un cours ennuyant et bien d’autre chose qui m’amusait, tout comme me replonger dans ce monde lointain. Je devais passer cette journée avec ma femme, que je ne connaissais pas à cette époque. Ça me semblait étrange tout comme ça me plaisait. Elle semblait stressée et ça me faisait sourire. J’avais gardé le secret sur qui l’avait acheté et je comptais bien me taire jusqu’au moment opportun. Je m’étais donc proposé pour aller la reconduire tout en prétextant que j’aimerais bien voir la tête de son acheter. Me stationnant dans le parking réservé aux étudiants, je sortais de la voiture en même temps qu’elle replaçant mes lunettes sur l’arrêt de mon nez. Un sourire espiègle planait sur mes lèvres, alors que le proviseur s’approchait de nous. « Bon matin, et bienvenue dans notre école. Voici vos horaires pour la journée, essayez tout de même de montrer l’exemple. », nous disait-il en nous tendant à chacun une feuille de papier. Je me retournais vais Lullaby affichant un large sourire tout en retirant mes lunettes. « Surprise. » Je savais qu’elle allait me passer un savon pour lui avoir caché, mais son expression valait bien cette cachoterie. « Vous devriez vous dépêchez sinon vous serez en retard à votre premier cours et donc en retenu après les cours ! », continuait le proviseur, avant que je ne passe mon bras autour du cou de ma femme pour prendre la direction du lycée. « Je n’allais pas te laisser à un autre voyons. », disais-je en embrassant sa joue, avant de regarder l’horaire qu’on nous avait donné. Histoire Américaine. Voilà qui allait être palpitant. Déjà au lycée je ne rêvais pas de cette matière, alors aujourd’hui rien n’allait y changer. J’affichais une petite moue en voyant cela. « Voilà qui promet... C’était quoi l’idée de nous envoyer au lycée. », disais-je ronchon. Je retirais mon bras de son épaule, lorsqu’on passait la porte. D’une quelconque façon j’étais intimidé par le professeur, surtout en voyant que c’était le même professeur qu’à mes années de lycée. Je déglutissais. « Eh bien MacCallister, moi qui pensait ne plus jamais te voir dans ma classe. » Je pinçais mes lèvres avec un sourire incertain. « Tu as une jolie place au devant, mademoiselle Jones vous pouvez prendre la place du fond. », poursuivait-il avec un sourire assez vicelard. Je claquais ma langue dans mon palais, en allant m’asseoir au bureau indiqué. « Eh bien toujours aussi peu enthousiaste à suivre mon cours. » Je relevais mon regard vers cet homme qui avait été mon professeur il y a environs quatorze ans. Il me tendait un vieux bouquin, nous indiquant le chapitre où était rendue la classe. J’ouvrais le livre avec lenteur, tournant les pages avec ennui. C’était bien une des rares matières qui ne m’avait jamais intéressé et avec laquelle je m’assurais de passer sur les fesses sans plus. Et comme toujours, aussitôt qu’il commençait son cours, je fermais les yeux pour m’endormir en moins de deux. Le visage écrasé dans mon livre, je me laissais porter par Morphée. « MACCALLISTER ! Toujours le même ! », entendais-je dans mon rêve alors qu’une craie géante écrivait sur mon torse un F. « Pitié pas l’efface à tableau ! Ça va ruiner mon gel ! » Je sursautais sur ma chaise, émergeant au son des rires de la classe. Ma main se glissait doucement sur mon visage pour me réveiller un tant soit peu. Monsieur Bowmann me regardait avec exaspération, tandis que la cloche sonnait la fin du cours. Je refermais le livre tout en prenant dans ma main un morceau de craie. Je poussais un soupire, tout en me retournant pour regarder Lullaby au fond de la classe. Je lui souriais avec cet air toujours endormis. Je ne perdais pas un instant pour aller la rejoindre, avant que quelques filles ne croisent ma route. Je leur souriais, avant de les écarter pour aller rejoindre ma femme. De toute manière les gamines se n’étaient pas mon genre. « Ça te dirait de sécher le prochain cours ? », demandais-je en me frottant la nuque.

Je stressais totalement. C’était assez sympathique d’agir pour le bien des enfants et avec générosité. Ils avaient besoin d’un chez eux et non d’un tas de cendre. J’étais tellement triste pour tout ça, réellement. Je ne me sentais pas vraiment bien mine de rien car je n’avais pas fait attention à mon acheteur pendant la vente aux enchères. Je n’avais rien vue et rien entendue qui puisse me guider vers sa voix. Etais-ce une fille ou bien un homme ? Je n’en avais aucunes idées. J’avais acceptée qu’il m’accompagne au lycée et pour me préparer à cette belle journée, je m’étais inspirée d’une photo du passé de ma mère. Une photo ou elle portait un jeans stone, une chemise blanche et une veste en cuite par-dessus. J’avais enfilée cette tenue mais c’était juste un pantalon spécial grossesse bien entendu mais moulant. C’était la magie de la mode actuelle des femmes enceintes. A quelques mois, on pouvait encore être sexy. Bientôt 4 mois. Déjà ? Je n’en revenais réellement pas du tout. Alors que j’avais laissé mes cheveux ondulés tomber sur mes épaules, je portais des petites ballerines, rien de bien embêtant. Je ne stressais pas tant d’arriver au lycée mais disons que j’avais peur de revoir ces coins du lycée ou j’avais l’habitude d’aller me cacher pour pleurer car j’avais plus d’intimité au lycée que chez moi. Je m’y sentais mieux pour explorer le moi profond. Je ne pouvais pas oublier cette cabine de toilettes et ce rayon calme d’une bibliothèque totalement déserte. Je penchais doucement la tête à l’arrivée du proviseur et je souriais doucement… avant qu’il ne s’adresse aussi à Aiden. Celui-ci me lâchait une surprise et je le tuais du regard tandis que le proviseur nous menaçait d’une retenue. Ca me fit rire. « Oh… », je voulais presque arriver en retard juste pour le plaisir d’avoir une retenue avec mon mari. Il ne semblait pas être emballé par l’idée. Je penchais doucement la tête. « Mouais… je voulais un amant du lycée, moi ! », disais-je alors faussement déçue en haussant les épaules mais je souriais aussitôt en allant déposer un baiser au bord de sa mâchoire. Ces petits baisers chastes auxquels on s’adonne dans les couloirs de peurs qu’un prof ne soit choqué… Je souriais doucement en l’entendant boudiner de l’idée du lycée. « On manquait de sponsors… prêts à offrir de leurs temps et de leur argent et le lycée s’est proposé ! », disais-je en souriant alors que je regardais le planning tout en continuant à parler. « C’est pour la bonne cause, souris et pétes un bon coup. Ça passera ! », soufflais-je en regardant cette feuille avant que nous arrivions en cours. Je ne me sentais pas vraiment à l’aise. J’étais totalement différente que cette lycéenne que j’étais pourtant je me sentais encore la même pour quelques points mais j’étais surtout enceinte. J’inspirais doucement en entendant le professeur que je connaissais mais je n’avais pas vraiment eue d’antécédent avec lui. Je me sentais néanmoins comme Frédéric dans Dirty Dancing. Toute relayée au fond de la classe. « MacCallister ! », disais-je en levant ma main et mon annuaire. « On est marié au lycée… », disais-je en souriant doucement tandis que j’allais vers une chaise du fond et que je m’asseyais en posant lâchement mon sac sur la table et j’y mettais ma tête. Je ne la mettais bien sûr pas dans le sac mais dessus. Je n’étais pas vraiment en forme. La grossesse me fatiguait beaucoup en ce moment. Je ne dormais pas réellement bien et j’ignorais si c’était la date qui se rapprochait de plus en plus de la première année de Nora. J’ignorais tellement de choses mais je n’étais juste pas très en forme à cette heure de la journée mais ça revenait rapidement alors que je prenais discrètement mes vitamines prénatales. Je suivais donc le cours et levant par moment ma main avec assiduité. Le professeur semblait content de moi. Je voulais mes gommettes. Non d’un bourriquet. Je regardais même Aiden dormir quand le professeur disait qu’il était toujours le même. Je secouais la tête avec désespoir alors qu’il parlait en dormant et je me tapais le front. Il était à fond dans ses peurs du passé. Je souriais aussitôt à son regard. Quand la cloche sonnait, quelques filles m’entouraient en souriant et elles me proposaient même une idée alléchante. Elle me disait où trouver un truc qui allait m’aider. Alors qu’Aiden me regardait, je lui souriais en penchant la tête. « Coucou toi ! », disais-je quand il approchait en me proposant aussitôt de vilaines choses. Je mettais la main devant ma bouche. « Oh mon dieu mais comment tu oses me demander de sécher ! », disais-je en secouant la tête. « Non mais je suis tellement raisonnable et sérieuse, je n’ai pas dormie ! », commentais-je fièrement avec un joli sourire. Je me penchais alors en posant ma main sous mon menton. « C’est à méditer mais avant, tu m’accompagnes aux vestiaires. », je me levais alors en prenant sa main et l’attirant hors de la salle de cours avec moi. Je le menais dans le couloir voisin ou étaient les vestiaires. « Attends 5 minutes puis rejoins-moi ! », lui disais-je alors que je rentrais et je suivais les instructions des étudiants qui n’étaient seulement que des pompom girls. J’enfilais donc une tenue de pompom girls qui m’allait comme un gant et mon ventre en sortait doucement. C’était mignon, vraiment mais je me sentais comme ces adolescentes enceintes alors qu’elles ne devraient pas l’être aussi jeune. Je me serais détestée à l’époque. Le stéréotype de l’imbécile qui se fait avoir par une frite ! Une fois prête, j’attrapais les pompoms et j’attendais.

Cette journée allait être un enfer, tout du moins d’une certaine façon. Je n’avais rien contre le lycée, j’y étais même bon élève. Toutefois aujourd’hui, j’avais passé cette étape. Le retour au classe ne me semblait pas des plus alléchants, même si l’idée de passer la journée avec ma charmante femme en lycéenne me paressait assez coquin. Je n’avais donc eu aucun remord à appuyer ma tête contre le bureau pour m’y endormir. J’ignore comment je faisais ça, mais même au lycée ça m’arrivait de le faire et je répondais toujours correctement aux questions. Ce matin c’était néanmoins différent, je dormais vraiment. La belle image ! Une fois réveillé, j’avais été rejoindre Lullaby au fond de la classe. On était ensemble, dans la même classe, une chose qui ne s’était jamais produite auparavant. Après tout, j’étais plus âgé qu’elle et je crois que je ne lui avais jamais porté d’attention. Une trop grosse différence d’âge. Elle en avait 29, j’en avais 32, si mes calcules étaient bon on n’avait à peine eu le temps de se croiser. J’avais été en dernière années, alors qu’elle faisait sa première. Normal, que je ne lui avais pas porté autant d’attention. Cette fois, j’allais rattraper le coup ! Je me permettais donc de lui proposer de sécher. Ce n’était pas grand-chose, mais passer la journée assis à un pupitre ne m’enchantais guère, autant s’amuser et découvrir notre ancien lycée ensemble cette fois. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander, et si on c’était rencontrer à cette époque notre vie aurait-elle été différente ? Les mains dans les poches de mon jeans, je lui souriais. La voir sage me semblait quand même étrange, je ne la voyais pas ainsi, tout comme elle ne devait pas me croire si je lui avouais avoir été premier de classe. Alors qu’elle prenait ma main, je la suivais sans poser de question. Aucun au revoir à monsieur Bowmann, ça n’en valait pas la peine. La seule chose qui trottait dans mon esprit, c’était le mot : vestiaire. Que voulait-elle faire ? Elle ouvrait la porte et j’allais la suivre avant qu’elle ne me repousse. Cinq minutes. Poussant un soupire, j’adossais mon dos contre le mur près de la porte. Je croisais mes bras sur mon torse tout en gardant bien à la vu le quadrant de ma montre. J’avais l’impression pour les aiguilles n’avançait pas du tout. Un second soupire franchissait mes lèvres, et si on se faisait attaquer par un tueur en série muni d’un shampoing revitalisant pour cheveux gras et une pince à épilé, comment allions-nous nous en sortir ? Bon, je délirais intérieurement, mais l’attente ça n’avait jamais été fait pour moi. Je poussais un troisième soupire au bout des cinq minutes. Regardant à droite et puis à gauche, j’ouvrais la porte pour m’engouffrer dans le vestiaire des filles. Je m’étais fait tout les scénarios possible pouvant se produire dans cet endroit, commençant par les porno pour aller jusqu’au meurtre. Je marchais, arrivant dans une section rempli de casier. Entre deux allés, je trouvais une jolie brunette de dos. Un sourire s’élargissant sur mes lèvres, je me dirigeais vers elle passant mes bras autour de sa taille. « Mais qu’est-ce que tu fais en maillot de bain ? », disais-je avant de réaliser que ce n’était pas Lullaby. La jeune fille se retournait, me faisant aussitôt reculer tout en poussant un cri de surprise. « Désolé, je vous ai prise pour une autre ! », m’excusais-je tout en passant par-dessus bord d’un banc qui se trouvait derrière moi. Tomber à la renverse, je la regardais rougir tout en poussant un soupire. J’ignorais où se trouvait Lullaby, mais elle devait m’avoir entendu crier. Quant à la jeune fille, elle ne semblait pas du tout gênée par la situation. Elle s’approchait même de moi, abaissant les bretelles de son maillot. J’ouvrais grand les yeux, tentant de me relever d’une façon quelconque. J’avais seulement l’air d’un pauvre abrutit de trentenaire qui avait les quatre pattes en l’air. Je réussissais à me redresser avant qu’elle n’arrive jusqu’à moi. « Encore désolé ! », disais-je avant de prendre mes jambes à mon cou et de quitter cette allée de casier. Je tournais deux rayons plus loin voyant une silhouette, je poussais un cri arrêtant ma course. « Bordel ! Tu m’as fais peur ! C’était quoi l’idée de me faire venir ici ? », demandais-je, alors que je reprenais mon souffle, en appuyant mes mains sur mes cuisses. Je relevais mon regard vers elle, réalisant qu’elle était vêtue de l’uniforme de cheerleader. « Wow ! Si un jour on m’avait dit que ma copine serait une chausseuse de terrain ! », je souriais, m’approchant d’elle pour passer mes bras autour de sa taille tout en lui volant un baiser.

Je me disais bien qu’il devait devenir fou à attendre. 5 minutes ? Cela devait être énorme pour lui en fait. Je ne savais pas réellement comment cela se passait dans le couloir. Peut-être que des petites minettes allaient venir le draguer au nom des jeunes femmes pucelles qui veulent découvrir le monde des grands. J’avais été comme ça, je connaissais donc cette sensation mais cela m’amusait en fait. Je ne savais pas réellement comment les aider mais il n’y a aucun secret à vrai dire. On n’a pas de formules magiques pour ça. Je me contentais de me changer. Je n’allais pas vraiment pouvoir changer le monde. Beaucoup avaient tentés dans l’histoire. Faire passer des messages à travers l’humour que cela soit Charlie Chaplin ou Molière de leurs aspects versailles ou bien claquettes. Ils avaient d’une façon ou d’une autre laissé parler leur art pour changer le monde mais je n’avais que la photographie pour montrer aux adolescentes qu’il fallait qu’elles se respectent. Leur corps est un temple tant que leur âme est jeune. Oh ouais. Une fois prête, j’attendais juste qu’il arrive. C’est alors que je patientais qu’un cri arrivait à mes oreilles. Je regardais par derrière les cassiers pour voir une jeune femme pas du tout un peu offusquée et à deux doigts de le gifler. Non, non, elle osait… non. Je la regardais abaisser ses bretelles mais je savais que je devais le laisser se débrouiller comme un grand. Elle devait à peine avoir ses 18 ans. Je ne savais pas vraiment comment réagir mais ce clown me faisait rire dans sa maladresse. Il avait l’art de remuer ma vie pour en faire une fiesta. J’étais pourtant loin d’être calme mais il en faisait un festival. En grande aphasie, je reculais pour ne pas montrer que j’avais tout vue. C’est quand je l’entendais s’enfuir que je me mettais volontairement dans son chemin tel un grand hippopotame sur sa route mais surement en moins lourds. Je riais doucement en l’entendant alors qu’il semblait effrayé de ma présence. Je lui souriais doucement à sa question mais ne donnant encore aucunes réponses. Je le laissais se rendre compte d’abord de ma tenue avant de laisser échapper les commentaires de mes lèvres. Taciturne, je souriais doucement en l’entendant s’apercevoir de ma tenue. « Pouf en plus, tu l’as mises enceinte et épousée au lycée ! », disais-je avant de laisser un gloussement s’entendre. Cela me rappelait tellement une série de lycéen. Je ne connaissais pas le nom mais je savais qu’un beau brun sexy au regard de braise jouait… le rôle du marié au lycée et papa. Enfin je n’étais pas réellement grande connaisseuse tout en connaissant quelques petits trucs. Je lui souriais doucement en tournant alors sur moi-même. Je prenais les pompoms sur le banc et je me mettais à les agiter avec les bras écarté. « Je veux un A ! », je faisais un peu une lettre A en tentant d’être… enfin un mime ? Non pas réellement mais j’ignorais ce que j’étais. « Je veux un I… », je reconnaissais donc le I. « Je veux un D… », encore une fois pour le D mais c’était un peu plus archaïque sur le coup. « Je veux un E… », encore un peu archaïque. « Je veux un… N mais… je ne sais pas comment faire le N donc imagines le ! », disais-je alors que je lui tirais la langue car c’était déjà assez honteux comme ça. Je n’étais pas faite pour ça, je pense. Cela m’amusait plus qu’autre chose. C’était Kate qui avait été pompom girls et non pas moi. Je sautillais en lui lançant aussitôt. Je me retournais et je me penchais pour faire remonter la jupette et montrer le petit short que l’on porte en dessous. Je me retournais en riant. « Reine des pompoms ! », m’écriais-je en approchant alors tandis que je passais les bras autour de sa nuque en me posant contre lui. Je laissais mes mains caresser sa nuque en souriant doucement. « Mais t’as raison, mon cœur. », disais-je en fronçant le nez. « Je suis une chausseuse de terrain car c’est plus cool que d’être une chauffeuse ! », lui susurrais-je. Un peu moqueur ? Moi ? Mais non. Vous vous faites clairement des idées. Voyons. Je l’embrassais aussitôt rapidement avec passion pour laisser bruler mon petit feu ardent et même si nous n’étions pas seuls. Je ne savais pas pourquoi mais ça me donnait des petites envies de gâteries. Peut-être des fellations ? Non, non. Il n’était pas assez sage. Il me forçait quand même à sécher. « Il parait sur sous ses tenues, les filles ne portent même pas de lingeries en dentelle mais je t’annonce que c’est feu… mon soutien à gorge noir pourrait laisser des zones rouges sur les joues de bien des gamins ! », disais-je en laissant un sourire se dessiner sur mes lèvres. « On pourrait aller sous les douches ou dans un placard ou même dans le bureau du directeur ou à la bibliothèque ? », lui proposais-je alors avec cet air coquin sur le visage. J’y allais à fait en jouant avec mon regard. Je laissais mes lèvres aller caresser les siennes, lui mordillant doucement dans une lenteur. Je pourrais prendre lui faire une danse lascive pour en rajouter un peu mais je voulais tout de même faire comme si nous avions une ceinture de chasteté. Voyons, du calme. Nous sommes censés être lycéens enfin des adolescents mais ce n’était pas vraiment pour autant que je devais être pudique ? Je n’en savais rien. Je ne voulais choquer personnes ou ne pas donner des bosses aux personnes qui pourraient passer dans le coin. « Tu m’as tout de même acheté, tu mérites que j’en vaille le coup, non ? », lui demandais-je en soutenant son regard. Je laissais mon nez caresser le sien pour un baiser esquimau. Tout ce qu’il y a de plus tendre dans cette folie. C’était comme une pétale sur un lit de charbon ardent. C’était comme une photo romantique à Venise dans un clip de striptease. Enfin peut-être pas mais vous voyez l’image. « Mais tu m’as prise une autre… donc j’ignore si ça serait judicieux de te récompenser ! », lâchais-je alors soudainement.

Le lycée. Ça remontait tellement à loin, que je ne savais pas plus comment jouer l’adolescent ou du moins l’attitude qu’on devait avoir. Ma jeunesse s’en était allée il y a bien des années, mais je restais tout de même vigoureux et goguenard. Pour cela, je n’avais pas changé, car même ma maladresse semblait s’être amplifiée avec les années. J’entrais dans le vestiaire, m’attendant à être seul avec Lullaby, je restais surpris en me trompant de fille. Je ne pouvais pas nier qu’elle avait tenté quelque chose, mais je prenais bien vite la poudre d’escampette. J’avais disparu de sa vue bien vite, je courais sans me retourner jusqu’à voir une silhouette dans mon angle mort qui me fit sursauter. Je savais qu’elle était présente, mais je ne m’étais simplement pas attendu à la trouver là. Reprenant mon souffle, je ne cherchais pas mes mots et je butais presque sur ceux-ci en parlant de sa tenue. « Eh bien mes parents devaient être fiers de moi. », rajoutais-je à sa taquinerie. Plus sérieusement, je ne savais pas trop ce que mes parents en auraient pensé si ça avait été le cas à cette époque. Surement que mon père s’en serait foutu, comme tout ce qui avait en lien avec moi et non avec l’alcool qu’il assimilait. Je la regardais épelé mon nom, me décrochant un sourire. Au moins, elle ne faisait pas de faute. Je glissais mes mains dans mes poches, la regardant remonter sa jupe. Mon sourire s’étirait dévoilant mes dents dans ce genre de sourire expressif. J’en ressortais mes mains pour les passer autour de sa taille. Elle se jouait de moi et mon sourire s’effaçait pour me laisser afficher un air désespérer. « C’est bon marre-toi. », disais-je avant de laisser un rire filer sur mes lèvres. J’échangeais son baiser, laissant ma main remonter le long de son dos. Elle s’amusait à parler de ses sous-vêtements, ce qui m’amusait autant qu’elle. Mais comme elle s’était moquer de moi, je pouvais bien le faire à mon tour. « Tu m’annonces que c’est feu. Les pom-pom-girls ont une vie risquée. » Bien sûr j’avais compris ce qu’elle avait voulu dire, mais elle enchaînait sur des lieux qu’on pourrait visiter. Je la regardais m’amusant de chacune de ses réactions. Elle n’était plus aussi émaciée qu’il y a quelques mois, mais dans cette tenue ça la rendait encore plus sexy que d’ordinaire. Je laissais un rire s’échapper de ma gorge alors qu’elle précisait le détail que je l’avais acheté. « Donc c’est pour cela que tu portes cette tenue ? Je n’ai pas ce genre de fantasme. Je préfère les soubrettes. », plaisantais-je, avant de soupirer. « Je croyais qu’on était seul… Elle était de dos pencher… Comment tu voulais que je sache. » J’affichais une moue. « Mais dommage pour elle, y’en a qu’une seule qui me plait. » Je la rapprochais de moi, collant mon corps avec le sien. Mon regard plongé dans le sien, je baissais ma main sur sa poupe retroussant sa jupe pour y glisser ma main. Elle avait un emmerdeur de mari, le lieu ne me dérangeait jamais et je n’avais pas peur de me faire surprendre pendant des galipettes. Je capturais ses lèvres, laissant ma main surfer sur ses courbes de son fessier. « Et si je disais, ici et maintenant ? » Je déplaçais mes lèvres, allant caresser sa mâchoire, la mordillant momentanément. Elle était encore plus savoureuse qu’une tarte à la rhubarbe. Puis, je me reculais. « Quoique le bureau du directeur se serait marrant ! » Je me mordais la lèvre. « J’ai jamais fait ça dans ce bureau. » C’était désormais clair, je m’étais déjà envoyé en l’air dans l’école dans ma période du lycée. « À moins qu’on aille à la bibliothèque, y’a un coin sympa qui est bien cacher de la vue de tous. » J’allais lui harpé le lobe d’oreille avec mes dents. « Mais peu importe l’endroit c’est toi que je désire le plus. », disais-je en glissant ma main dans son short.

L’énergie était de sortie. L’énergique plus vite tandis que j’épelais son prénom avec mes pompons et mon corps avant de lui montrer mes fesses. Pourquoi pas après tout ? Je me rapprochais et sentant ses mains autour de ma taille alors que je le taquinais encore. Je pouvais rire, cela m’amusait vraiment, j’en souriais et l’embrassant tandis qu’il répondait à mon baiser. Le feu, une vie risquée ? Je m’en sentais amusée. Réellement amusée.  Alors qu’il me demandait si c’était pour ça que je portais la tenue, je souriais doucement alors qu’il disait ne pas avoir ce genre de fantasme. Je faisais une petite moue et j’inspirais aussitôt quand il défendait ses yeux trompeurs. « Tu connais quand même mes fesses… », disais-je alors qu’il avait beau dire que j’étais la seule qui lui plaisait mais non. Mes hormones étaient plus fortes que ma raison. C’était plus fort que surtout en étant une jalouse de nature. Ce n’était pas mon popotin. Il le connaissait quand même presque par cœur, non ? On pourrait dire par cul aussi. Alors qu’il se collait à moi, je sentais sa main remonter ma jupe pour aller se cacher dessous. Ses lèvres, capturant les miennes pour un baiser que je laissais au début froid pour montrer un brin de résistance mais lâchant celle-ci par ce que j’étais nulle en résistance et il fallait bien avouer qu’avec cet emmerdeur de mari, comment être douée en résistance ? Non mais sérieusement. C’était comme me demander d’aller pêcher avec deux cannes et de ne pas utiliser mes cannes. Si vous comprenez la métaphore, bravo. Les mains de mon mari pensaient mes fesses bonnes pour un peu de surf, je le laissais faire en souriant à ses mots. « Pourquoi pas ! », soufflais-je délicatement alors que mon sourire s’agrandissant doucement laissait entrapercevoir mes dents. Je ne devrais pas lui dire que oui, ici et maintenant. Non. On pouvait être surpris à tout moment mais je ne pouvais pas dire non. Oh ça, il en était hors de questions alors que chaque parcelles de mon corps étaient contre. Ses lèvres se déplaçant, je souriais en voulait juste profiter de l’instant. Oui en profiter. Et je faisais une moue quand il reculait. Non. Il reculait. Non. Non. Non. Il ne pouvait pas me faire ça. Oh non. Je faisais toujours la moue en soupirant aussitôt alors qu’il me disait ne jamais avoir fait ça dans un bureau. « C’est trop loin ! », soufflais-je alors qu’il m’avait déjà vendu l’idée d’être ici… et maintenant. Maintenant. Je voulais maintenant et les hormones m’en rendaient capricieuse. Oui, maintenant. Boudeuse sur le coup il parlait même de la bibliothèque. Il me prenait l’oreille de ses dents et je boudais encore. « Pas du tout ! », disais-je alors que je reculais en lui retirant la main du short. « Tu m’as fait une fausse pub… trop tard ! », disais-je alors que je semblais résigner. Oui, résignée. Un beau sourire narquois. « Fallait pas hésiter ! », disais-je aussitôt en lui tirant la langue. « Tu peux le faire tout seul, si tu veux ! », l’autorisais-je d’un ton moqueur alors que j’allais vers la sortir du vestiaire d’un pas nonchalant. Oui, j’étais motivée à en sortant mais au bout de ce rayonnement de vestiaire alors que ma cuisse frôlait les bords du banc, quelqu’un. Oui, quelqu’un. « Bonjour Monsieur Stanford ! », disais-je alors à cet homme qui m’avait toujours effrayée dès le début de ma scolarité. Il semblait plus vieux mais il avait encore la même carrure. Ce coach sportif qui était aussi le professeur d’éducation physique. Il me fixait de son regard noir. « Encore vous ? », demandait-il alors que je souriais doucement. « Je croyais ne plus jamais vous trouvez dans les vestiaires avec un garçon avant des… jamais en fait ! », il avait tendance à avoir vue bien nombre de fois mes galipettes. Je riais doucement en le regardant. « Décoincez-vous, je suis grande maintenant ! », il semblait voir rouge et ça se voyait. « Quittez les vestiaires tout de suite ! », disait-il d’un ton colérique en montrant la porte. Je me faisais aussitôt toute petite et j’allais vers la porte à des pas de loups. J’avais peur de faire un bruit pour me prendre une heure de colle. « Oh Lullaby, vous me manquez ! », disait-il alors entre ses dents avant de laisser échapper un rire léger. J’en souriais. Sa vie devait être bien monotone sans moi ? Vraiment, oui. Je me disais bien qu’il devait lui manquer un peu de couleur rougeâtre en mon absence. Surement. Je laissais la porte ouverte pour laisser Aiden sortir après que le professeur se soit aussi occupé de son cas. Le pauvre. Je ne savais pas ce qu’ils se disaient mais bon. Je m’amusais à lui tirer la langue. « Tu l’as bien mérité ! », disais-je alors encore boudeuse.

Revenir au lycée avait un petit truc comment dire ? Attrayant voir étrange mais excitant aussi à la fois. J’aimais bien être là même si j’avais clairement grandie sans pour autant avoir changée depuis le lycée. Je tentais de me rappeler de cette fille que j’avais été mais rien. Je n’arrivais plus à m’identifier en cette adolescente. Bien sûr alors que mon mari descendait ma jupe en disant que la vue était bonne, je fronçais les sourcils en sentant son bras emprisonner mon cou. Je tournais mon regard vers lui en l’écoutant. J’acquiesçais doucement en riant doucement. « Je ne suis plus celle que j’étais non plus ! », disais-je alors que bien toujours la fille de mon père prête à aider les autres… je n’étais plus une marie couche-toi là discrète et studieuse que j’avais pu être. Non. Je n’étais plus la fille qui était casée comme rebelle pour coucher alors que son paternel est religieux et je n’étais plus non plus celle abandonnée par sa mère dont les bruits courraient dans les couloirs. J’avais bien changée. Clairement bien changée. Déjà, j’étais enceinte et ça se voyait tout de même un peu bien que cela ne fasse que peu de temps. Ce qu’il me disait m’amusait tout de même. N’étions-nous pas déjà des parents, mariés et adultes ? Cette idée de ne pas l’être était étrange. Cela sonnait bizarrement dans mon esprit car j’avais l’impression parfois de l’être et parfois non. Je répondais néanmoins à son baiser tout naturellement. « On n’est pas déjà adultes ? », lui demandais-je aussitôt en riant doucement alors que je le laissais prendre ma main. Et par contre quand il se mettait à courir, je restais un peu choquée enfin de marbre. Que se passait-il ? Je n’en avais aucunes idées et j’inspirais doucement en le regardant avant de le suivre. Bah oui, je n’allais pas le laisser faire tout seul quand même, voyons. Un peu de gentillesse. Mais le concierge le ralentissait, je faisais de même et tant mieux car il courrait bien plus vite que moi. J’avais bien peur de rester bloquer sur place et me planter derrière lui. Ce n’était pas le moment avec la grossesse. Il rentrait dans la pièce de la radio et je le suivais en riant doucement à ce qu’il disait. Je roulais des yeux en le laissant me dévorer du regard mais me mordant les lèvres au contact des siennes sur ma peau. Ensuite les lèvres ? Décidément, il allait les poser partout. Je riais doucement en voulant reculer mais trop tard. Je me retrouvais sur le bureau. J’allais alors poser mon doigt sur ses lèvres en le reculant doucement. « Hep hep hep hep… », disais-je en souriant. « Le sexe avant le mariage c’est puni par le petit Jésus ! », disais-je en levant alors le doigt au plafond. « Mon papa est pasteur, jeune homme… Je ne suis pas censée faire ça au lycée… Je ne suis pas encore adulte ! », disais-je alors offusquée enfin faussement offusquée en baissant le regard vers mon ventre. « Enfin espérons que ça ne soit pas le petit jésus ! », disais-je avant de rire doucement et relever le regard vers lui. « Si tu croises Nora parler de dieu, il y a de fortes chances qu’elle soit le fruit du grand patron ! », lâchais-je en plaisantant avant de détacher la boucle de sa ceinture pour m’occuper de son pantalon. Moi coquine ? Mais non, pas du tout. Je le faisais glisser pour qu’il tombe. Je relevais le regard vers lui en me mordant les lèvres. « Qu’importe la bible, on ira en enfer ! », plaisantais-je sans vraiment me contrainte à ne rien faire. Oh non, je n’étais pas apte à lui dire non. Mais mes fesses étaient aptes à lancer la radio qui chantonnait alors du Shakira dans l’établissement. Nous n’entendions rien comme le casque était sur écoute mais la porte ouverte par le principal ne me laissait pas sans savoir qu’on allait être puni. Il nous regardait assez mécontent. « Mais Monsieur MacCallister, pourriez-vous couvrir vos jambes ? », demandait-il alors en fronçant les sourcils. « Joli boxer en passant… », lâchait-il avec un sourire forcé tandis qu’il relevait le regard vers moi. « Le pire c’est que cela ne m’étonne ni de l’un, ni de l’autre mais vous ambiancé les couloirs avec vos fesses, Madame Jones ! », je riais en l’entendant et je me repoussais avec un air désolé sur le regard. « Oups… », lâchais-je alors en riant doucement. « Je ne recommencerais plus mais vous savez comme il est… », disais-je pour accuser mon mari. « Il mérite des colles de plus… », rajoutais-je. Ah bah oui, carrément ? J’étais vile mais le sourire mesquin qui se dessinait sur mon regard. « Je t’échappe, chéri ! », murmurais-je alors que je semblais fière.

Retourner dans la peau d’adolescent, m’amusait, premièrement parce que je n’étais plus ce lycéen d’autrefois. J’étais père, marié depuis quelques mois, je n’étais plus un rebelle, j’avais une bonne carrière… En fait, j’étais bien loin de mon moi lycéen. Et deuxièmement, je me retrouvais à envier ces lycéens qui ne savait pas la chance qu’il avait ! C’est dur de devenir adulte, ça je l’avais compris en sortant de l’école, en abandonnant l’université, en entrant dans l’armée, en devenant toxicomane… Ouais, être jeune impliquait beaucoup moins de responsabilité et de maturité. Pourtant, en y regardant bien je m’en étais plutôt bien tiré. Mon passé chaotique avait mené à cette vie, donc ce n’était pas que des malheurs que j’avais connus. Après mon baiser, je posais mon regard sur ma femme. « Pas aujourd’hui. » Laissant planer un sourire espiègle sur mes lèvres, alors que je lui prenais la main avec une idée en tête. Elle m’avait chauffé et j’avais l’intention de remédier à ce sentiment grandissant en moi – tout comme dans mon pantalon ! Je ne lui disais pas mon idée et me mettait plutôt à courir vers cet endroit auquel je pensais. Bon d’accord, mon idée était loin d’être celle d’un lycéen, quoi que… Pour l’avoir fait plus d’une fois, autant dire que c’était dans l’esprit de n’importe quel adolescent. On pouvait dire ce qu’on voulait faire l’amour tout le monde avait du plaisir à le faire – si on ne prend pas en compte les exceptions. Sans attendre, je la posais sur le bureau, mais elle m’arrêtait avant que je n’aille plus loin. Haussant un sourcil, je la regardais. « Ah bon puni ! » On devait être sacrément puni comme on avait conçu un enfant avant notre mariage, voire deux si on faisait de bon calcule. Je me pinçais les lèvres. « Dommage, mais j’aime bien ce qui est interdit. » Je laissais un sourire prendre place sur mes lèvres. L’interdit je l’avais déjà franchi, il y a longtemps et je n’étais pas certain que son père en soit heureux. « Espérons que non, mais en rentrant on devrait peut-être faire un test de paternité, comme ça on pourra lui demander une pension alimentaire. » Je pouvais bien entrer dans son jeu, la laissant finalement déboucler la ceinture de mon pantalon. Je pouvais bien le dire, j’étais excité. « On n’y allait pas déjà ? » Bon personnellement, je n’étais pas croyant de ce côté-là, donc c’était surtout pour répondre à sa plaisanterie que je disais cela. Je reprenais ce baiser très loin d’être chaste, avant que le principal n’arrive dans la pièce. Je me tournais pour voir son air mécontent qui nous regardait. Je me penchais aussitôt pour remonter mon pantalon, me mordant l’intérieur de la joue. Bouclant ma ceinture, je relevais mon regard vers Lullaby. « Quoi ! » Me tournant vers le principal qui avait présentement un sourire qui ne me disait rien qui vaille ! J’étais dans la merde ! Me passant la langue sur ma lèvre, je poussais un soupire. Levant les bras, je me tournais vers le principal. « Je suppose que la suite sera dans votre bureau ? » L’homme ne semblait pas des plus heureux. « Je ne peux pas vous gardez comme vous n’êtes plus élève ici, mais je vous prierai de quitter cette enceinte. Tout de suite et tous les deux. » Sans demander mon reste, je passais près de l’homme et une fois dans le couloir, je murmurais à l’oreille de ma femme : « Ce n’est que partie remise ! »