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mot doux de Invité ► un Dim 3 Avr - 12:45
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The oldest and strongest emotion of mankind is fear, and the oldest and strongest kind of fear is fear of the unknown
Pitoyable, misérable. Il n’y a rien de comparable à la sensation qu’une chose ne va pas droit. La sensation qu’au profond de nous, il se passe plus gros qu’une simple dispute. Cette sensation n’est pas une faiblesse. Oh non, elle est une preuve qu’il y a bien plus dans la vie que ce que nous voulons voir mais il y a ce que nous ne voulons pas voir aussi. Cette perception qu’une partie de nous déraille. Je sentais qu’une chose clochait tout au fond de moi et ceci depuis qu’il avait découvert que j’étais enceinte. Peut-être que je l’avais refoulé trop longtemps, perdue dans l’espoir que tout se passe bien mais cela me semblait pourtant être pardonné trop facilement. Ma culpabilité de lui avoir cachée ma grossesse me disait souvent que c’était trop facile. Trop facile. Trop beau, trop irréel. Je savais que tout n’était pas net dans cette histoire. J’ignorais le pourquoi, le comment. C’était peut-être loin d’être une infidélité. C’était peut-être même à des années lumières pourtant cette sensation en moi ne disparaissait pas. Ce numéro m’avait sûrement déclenché l’arme. Cela avait été le « boum » révélateur qui m’annonçait qu’il se passait bien une chose que je ne voulais pas voir. Que je ne pouvais pas voir. Je soupirais doucement en entendant la porte du restaurant s’ouvrir. Encore. C’était lui, c’était certain. J’inspirais doucement. J’avais besoin de courage et il s’approchait en disant qu’il fallait rencontrer à la maison. Oublier tout ça. Le pouvais-je ? Je commençais à en douter pourtant sans mots, je me mettais à marcher vers la voiture. J’en oubliais presque qu’on était venu séparément tellement mon monde s’écroulait dans ma tête. J’avais les pensées en flux permanent me disant d’agir, de crier ou de faire en sorte qu’il se passe une chose. Mes pensées me disaient de trouver le secret pour que tout soit résolu. Trouver la solution comme si notre couple était un problème mathématique. A et B ? Je n’en savais rien. Je soupirais doucement, me retournant pour lui faire face alors que j’avais déjà marché, mise de la distance. « Je le sais ! », disais-je alors sans même rien savoir. Non, je ne savais rien. Je voulais juste tenter de savoir s’il y avait bien quelque chose. Je voulais savoir s’il y avait une chose que je ne savais pas normalement. Une chose que je devais savoir. Bonne, mauvaise, négative, positive. Je m’en fichais clairement. JE m’en fichais, oui. Je voulais juste la réponse à ma question. Cette question qui m’envahissait l’esprit depuis maintenant trop de minutes à mon gout. Y avait-il une chose que j’ignorais ? Je ne devais pas être folle. Ou alors l’étais-je ? Je me sentais presque honteuse de jouer de ce jeu. Je me sentais même réellement mal mais je lui tenais tête. Le regard vide mais déterminé à la fois. « Je sais tout ! », rajoutais-je alors pour lui remuer un peu plus les neurones, pointer le doigt un peu plus sur une chose que j’ignorais encore. Je ne savais même pas si je voulais le savoir. J’en oubliais pendant quelques secondes que nous avions un enfant. Ce n’était plus des disputes de petits couples qui n’avaient rien à perdre. Ce n’était plus de simples bagarres à résoudre sur l’oreiller car le bonheur d’un être dépendait aussi de nous. La stabilité de son enfance mais j’oubliais rapidement ce détail au détriment de mes pensées bien trop omniprésente pour moi. Etais-je égoïste ? Peut-être. Je n’en savais rien et à quoi bon. « Je sais tout, Aaron… », répétais-je encore pour lui mettre la pression. Je le regrettais et c’est sûrement pour ça qu’une boule se formait dans mon estomac. Une boule qui remontait et me montrait que je n’étais pas si forte que je le pensais. Tenir tête à mon père n’est pas aussi facile mais lui tenir tête non plus. Je n’avais pas peur de lui, non pas du tout mais une part de moi avait peur de la vérité. La peur. Oui cette chose qui peut rendre obsessionnel. J’inspirais doucement en baissant le regard alors que je sentais tout de même ces larmes border mes yeux. Je me sentais vraiment cruelle… je ne me sentais pas franche. Je ne me sentais pas moi à user de mensonge pour avoir une vérité. Étais-ce pitoyable ? Qu’importe, je ne pouvais plus faire machine arrière. C’était trop tard.

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mot doux de Aaron B. Maccallister un Mer 1 Juin - 20:43
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Ca aurait été trop facile, vraiment. Qu'elle lui glisse un sourire résigné, hoche la tête et se love contre lui en s'excusant, acceptant de rentrer sans faire de vagues à la maison. Retrouver leur fils. Oublier cette histoire et reprendre le courant normal de leur vie, loin de tous ces drames, toutes ces idioties. Mais Olivia était tout aussi borné que lui, et ça il le savait. Elle l'ignora un instant, préférant se diriger d'un pas décidé vers sa voiture. Aaron était garé dans une direction différente, mais l'abandonner maintenant serait une grosse erreur. Il ne fallait pas qu'ils arrivent chacun séparément chez eux, toujours fâchés. Il n'allait pas laisser à Olivia l'opportunité d'arriver avant lui et de s'enfermer dans une pièce en l'ignorant toute la soirée. Aaron lui emboita alors le pas, lâchant un souffle agacé. Le regard fixé sur l'arrière de sa tête, il la laissa fulminer seule en tête, décidant qu'il allait avoir largement le temps de plaider sa cause dans la voiture. Ils n'y arrivèrent pas cependant. Olivia fit soudainement volte face, le faisant se stopper lui aussi net sur le trottoir. Qu'avait-elle dit? De quoi parlait-elle? Aaron pouvait deviner, mais il ne préférait pas faire de conclusions hâtives. « Qu'est-ce que tu sais? » demanda-t-il, mi exaspéré, mi prudent. Elle l'ignora, répétant la même phrase avec plus de véhémence. Aaron commençait à se sentir mal à l'aise, son regard virevoltant d'un point à un autre du visage de sa compagne, y scrutant les moindres changements d'expression. La fatigue et la peine s'y reflétaient. Aaron était figé sur place alors qu'elle appuyait ses mots une troisième fois, une finalité sourde dans sa voix. Non. C'était impossible. Il n'y avait aucun moyen qu'elle le sache. Et pourtant. Il n'y avait aucune raison pour qu'Olivia en arrive à cette conclusion avec autant de certitude, juste à cause d'un simple numéro oublié dans un poche. S'était-elle renseignée en découvrant ce papier? Était-elle allé interroger sa famille pour en apprendre d'avantage avant de le confronter? Mais surement, si elle savait ce qu'Aaron avait fait, serait-elle plus furieuse. Elle aurait refusé de s'asseoir avec lui au restaurant. Elle aurait refuser de lui parler. Seule une forte gifle et des paroles acides et définitives auraient été les réponses d'Olivia. Si elle savait tout, Aaron ne serait pas là silencieux et figé devant elle. Il serait en train de défendre sa cause avec toute la volonté du monde, pour faire en sorte que leur couple ne se brise pas. Qu'il ne perde pas son fils. C'était peut être trop demandé, mais Aaron estimait que les circonstances étaient atténuantes. Mais même...même si cela semblait impossible, une petite voix dans l'esprit d'Aaron lui supliait de tout avouer. Faute avouée, faute à moitié pardonnée, non? Sans doute comprendrait-elle qu'il s'était senti seul. Qu'il l'aimait elle et personne d'autre. Qu'il était impliqué dans leur vie de couple et de famille. Que cela ne méritait pas de tirer un trait sur leur vie. Cela pouvait être un nouveau départ, sans mensonges, à nu. Ils avaient tous les deux mentis après tout. La faute d'Aaron était certes plus grave tandis que celle d'Olivia leur avait apporté le plus beau cadeau du monde, mais tout de même. Aaron n'était pas sûr. Mais il ne voulait pas risquer la chose cependant. Alors il décida de tester les eaux. Il n'y avait qu'une explication logique si Olivia connaissait vraiment la vérité: Torrey lui avait dit. Torrey, la seule qui était au courant. Alors il essaya d'esquiver l'accusation et d'estimer ce qu'Olivia savait vraiment avant de se tirer tout seul une balle dans le pied. « Tu as parlé à Torrey? » demanda-t-il. Sa question était suspecte, certes, mais il pouvait la justifier. Dire que les choses entre Torrey et lui n'étaient pas au beau fixe pour une raison quelconque et que sa cousine colportait des fausses accusations sur lui pour le foutre dans la merde. Oui, il pouvait s'en tirer.  
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mot doux de Invité ► un Dim 5 Juin - 15:35
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La culpabilité d’être cette femme qui ment. Oui, je me sentais horrible de faire ça pourtant je sentais qu’un truc clochait. Je ne savais pas pourquoi et même comment mais un truc clochait et ça, c’était comme pointé vers mon cœur prêt à me poignarder. Je ne voulais peut-être pas jouer à ce mauvais-jeu. Je sentais mon cœur se serrer de plus en plus à chaque fois que je répétais ce mensonge. Étais-ce un mensonge ? Savoir et sentir qu’un truc cloche ? Oui dans un sens mais je ne voulais clairement pas l’avouer. Je me sentais mal à l’idée de jouer à ça. Je sentais qu’il n’était pas bien après mes mieux. Je le voyais fatigué et pas vraiment heureux de cette situation. Bon dieu et s’il me cachait effectivement un truc ? Aux secondes lourdes d’un silence qui me plombait. Je sentais cette sensation que mon monde allait changer encore plus qu’il ne changeait chaque secondes depuis plus de deux ans. Mon pouls s’accélérait et chaque mouvement de mes bras me semblait difficile comme si un effort était trop leur en demander et comme si je me figeais sur place. Il n’était pas difficile de savoir à comment il se comportait qu’un truc clochait. Je me demandais quand il allait rompre ce silence mais je ne me sentais pas capable de le faire. Sans un mot, il en disant beaucoup et ça me pétrifiait. Que pouvait-il bien cacher ? Oh grand dieu, je ne voulais même pas y penser. Même pas une seule seconde. Je me crispais au fil du silence. Sa question ne me rassurait pas. Je ne savais même pas quoi dire prise moi-même dans mon propre piège car j’ignorais même ce qu’elle aurait pu me dire. Je fermais les yeux, détournant le visage vers le sol comme s’il me semblait être plus… sécuritaire. Enfin je n’en savais rien, je soupirais. Je rouvrais les yeux comme un robot qui se laissait faire d’une adrénaline étrange. Je relevais mes yeux amandes vers lui en haussant les épaules. « A ton avis ? », lui disais-je en me pinçant aussitôt les lèvres mais je me sentais idiote. J’avais pourtant cette envie de partir en courant sans même demander ce qu’il cache juste pour ne pas le savoir. Je sentais les larmes monter, je sentais les moindres parcelles de mon corps mourir à petit feu. Oui, cette sensation était étrange, très étranges mais je me sentais comme en train de rendre l’âme mais pas de façon… à arriver vers la mort mais la faiblesse. Cette chose qui nous pousse à craquer, à pleurer. Je ne savais pas ce qu’il cachait mais pour qu’il le cache ? Je savais que cela ne devait pas être une chose qui allait me faire sourire. Enfin… peut-être mais il ne souriait pas en ce moment. J’inspirais doucement, laissant une larme couler. « Qu’est-ce qu’elle aurait pu me dire à ton avis ? », demandais-je alors de cette voix étouffée par la tristesse. Mes yeux pointés vers les siens à la recherche d’une réponse qu’une part de moi ne voulait toujours pas. « Vas-y Aaron, vides ton sac avant que je prenne mes jambes à mon cou car on sait toi et moi que si je le fais… ça sera pire ! », disais-je alors que c’était vrai. Partir, fuir… et faire comme si cette conversation n’avait jamais existé. Après je le pouvais encore même s’il disait la vérité. Oui mais le faire tout en sachant une chose qu’on ne sait pas serait bien pire qu’en sachant la vérité ? Oh et puis merde, je n’en savais rien. Mon truc n’était pas la philosophie ou la psychologie mais la cuisine et le journalisme. Ne fallait pas trop m’en demander. Et allais-je même avouer que je ne savais rien ? Je n’en savais rien mais dans un sens, je culpabilisais encore de ce jeu vicieux et pas du tout malin. Étais-ce stupide ? Je commençais à me dire que oui et que non à la fois. Je tentais de garder une respiration constante. Le regard toujours pointé sur lui comme une arme prête à charger. Une arme. C’est marrant pour lui, son métier et sa maitrise que je n’ai pas dans le tire. Étais-ce lié au secret ? Avait-il tué quelqu’un ? Et pourquoi me le cacherait-il ? Non, cela ne devait pas être ça.

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mot doux de Aaron B. Maccallister un Dim 5 Juin - 16:07
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Ca ne pouvait pas se passer comme ça, se dit-il alors qu'il attendait qu'Olivia réponde. C'était tellement idiot. Aaron aurait pu rire nerveusement si la chose n'était pas aussi tragique. Les conséquences aussi définitives. Là, tous les deux figés sur le trottoir, dans une rue passante par-dessus le marché. Aaron pouvait en apercevoir dans son champ de vision. Des silhouettes floues du coin de l'œil. Quelqu'un qui tourne à l'angle d'une rue. Quelqu'un qui traverse un passage piéton. Un chien qui tire son maître du bout de sa laisse. Et eux. Au bord de leur fin et aux yeux de tous. Aaron détestait se mettre en spectacle. Une part de lui avait envie de guider Olivia jusqu'à la voiture et de lui intimer d'avoir cette conversation dans l'intimité de leur domicile. Mais Aaron savait que ce n'était pas possible. C'était là maintenant ou jamais. Olivia n'allait pas le laisser se défiler. Elle ne répondit pas vraiment, et en même temps ça voulait tout dire. Aaron senti son sang se glacer dans ses veines, un sentiment de trahison profond naissant dans le creux de son estomac. Était-ce vrai? Torrey l'avait-elle vraiment jeté aux loups de la sorte? C'était sa cousine! Elle lui avait promis de ne rien dire! Comment avait-elle pu lui faire ça?? Aaron savait que sa colère était mal placée, qu'il se cherchait des excuses, préférant se raccrocher à son indignation plutôt que la terreur sourde de voir Olivia s'éloigner de lui à tout jamais. Olivia continuait d'appuyait là où ça faisait mal, se blessant par la même occasion. Les larmes étaient montés à ses yeux et roulaient délicatement sur ses joues. Aaron se sentait plus bas que terre, prisonniers de ses mots. Elle l'interpella, le poussant à dire la vérité, à cracher le morceau une bonne fois pour toute. Il n'y avait plus de marche arrière possible. Même si c'était du bluff, Olivia savait désormais qu'il avait un secret. Quelque chose de terrible. Peut être pouvait-il mentir. Mais si elle savait la vérité, ce serait bien pire. Quelle autre acte pourrait-il confesser de toute manière? C'était bien la seule chose répréhensible qu'il avait fait de sa vie. Cette toute petite chose qui avait terni l'homme qu'il était. L'adultère n'était pas le pire des crimes au monde, mais à l'échelle de leur vie, cela suffisait. Cela suffisait à briser quelque chose en milles morceaux sans espoir de le réparer. Olivia avait raison. Ce serait pire de la laisser partir sans avouer. Encore plus si elle savait déjà la vérité. La conséquence serait la même de toute manière. Il fallait juste qu'il dise les mots. Qu'il prenne les responsabilités de ses actes. C'était fou comment c'était difficile. Plusieurs fois il ouvrit la bouche avant de perdre courage, mais ça n'était que retarder l'échéance. Finalement, suppliant, il fit un pas vers elle. « Je suis tellement désolé » souffla-t-il enfin, son visage un masque d'appréhension et de supplication. Aaron n'avait jamais supplié qui que ce soit de sa vie, mais il se serait volontiers mis à genoux pour s'octroyer son pardon là tout de suite. « C'était une erreur » continua-t-il, une pointe d'hystérie dans la voix, désespéré de lui faire comprendre. « Il faut que tu me crois, c'est arrivé qu'une fois » , une fois avec la même personne du moins, mais il n'allait certainement pas raconter les détails de ce qu'il s'était passé entre Gwen et lui. Une part de lui se sentait un peu honteux de rabaisser la chose à un simple coup d'un soir dépourvu de sens, mais face à Olivia, Gwen ne faisait délibérément pas le poids. Il n'était résolument pas question de parler de sentiments dans cette affaire. « J'étais....c'était la guerre et tu ne t'imagines pas ce que ça fait au moral....c'était juste du réconfort, ça ne voulait rien dire » bafouilla-t-il, une pensée en bousculant une autre. Son cœur battait à la chamade, et Aaron n'avait jamais eu autant peur de sa vie qu'en attendant qu'Olivia parle.
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mot doux de Invité ► un Dim 5 Juin - 16:29
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J’étais perdue. Pourquoi m’étais-je lancée dans ce jeu terrible. Ce jeux sans vraiment de bonne partie gagnée. Qui était gagnant ? Sincèrement, personne ou sinon oui… le destin qui se met toujours dans les pattes de ceux qui n’ont rien demandés. Quoique les menteurs mentent volontairement. Le destin ne leur souffle pas à l’oreille et alors que je m’imaginais des mensonges sans queues et ni-tête en refoulant l’idée même que ma jalousie pourrait être liée à ça. Oui, ma jalousie de trouver un numéro. Je ne voyais pas d’adultéré dans mes idées. Peut-être était-ce volontairement que j’effaçais cette idée ? J4en serais presque à me demander s’il ne me cacherait pas qu’il serait enceinte. C’est con mais ça pourrait être tellement plus amusant que la vérité. Mais impossible. L’impossible était une façon de ne pas imaginer l’impossible à pardonner. C’était étrange comme sensation. Je le regardais approcher avec la seule envie de reculer. Cela me rongeait. Tellement mais tellement. Ca me détruisait même rien de vouloir le repousser. Peut-être par ce que je voulais la vérité ? Je ne la voulais pas non plus. Pourquoi vouloir une vérité négative quand on veut juste le bonheur. Je me mordais les lèvres, et il me disait être désolé. De quoi ? Je n’en savais toujours rien mais j’étais impliquée ? Enfin sûrement. Ce n’était pas un meurtre car je n’étais pas en deuil. Peut-être était-ce aussi lié à mon père ? Je n’en savais rien. L4avait-il laissé rencontrer le bébé ? Je n’en savais rien non plus. Désespérée de ne rien savoir. Il fallait que je le crois, c’était une erreur. Je sentais que ça le rendait fou. Je sentais qu’il était pire qu’hystérique et pourtant moi je gardais mon calme. La douce ignorance peut-être ? Ou une façon de garder le contrôle ? Je n’en savais rien mais figée, je préférais garder mon calme. Le fait d’être en public m’aidait car je ne voulais pas en mettre plus sur le tapis dans les tabloïds qu’une crise de jalousie dans un restaurant. Cela devait déjà tourner sur twitter, le petit zozio bleu. C’est quand il passait un peu plus aux confidences et même sans aller dans les détails qu’intelligente, je comprenais ce secret sans même qu’il ne mette les bons mots. Etais-ce un aveu ? Oui et non. Je ne faisais que comprendre ce dont il parlait et il ne faisait qu’excuser ses actes. Dans le fond, ça suffisait à dire tout. Je laissais un pas en arrière se faire de mes jambes qui semblaient lourdes et légères à la fois. Je ne bougeais plus après ce pas qui mettait une limite de distance dont j’avais besoin mais pas encore un seul mot ne sortait de ma bouche. Et dire que j’aurais pu l’ignorer pendant toute ma vie. Dire que j’aurais pu vivre sans même le savoir si j’avais su la boucler. J’inspirais doucement en arrêtant de pointer son regard, détournant le mien comme pour le fuir. « Peut-être que je ne voulais rien dire non plus avant d’avoir été la mère de ton fils et de te coincer dans une cage dont tu ne voulais pas ! », lui soufflais-je en relevant le regard vers lui. Je secouais aussitôt la tête. Je parlais sous le coup et je ne savais même pas pourquoi je disais ça. Peut-être par ce que j’avais toujours eue la sensation du fait qu’il ne voulait pas d’enfants de lui avoir imposé en le gardant ? Restant enceinte en sachant bien que ce n’était pas son ambition. Ces mots sortaient et je les regrettais aussitôt. « Je ne savais rien Aaron mais maintenant je le sais ! », disais-je tandis que je contenais toute cette rage. Non. Je n’explosais pas ce qui était étonnant de ma part. Non. Je ne disais rien de plus. « J’aimerais rentrer à la maison, maintenant… je suis fatiguée ! », lui disais-je en détournant le regard vers cette voiture qu’on devait utiliser pour rentrer. Oui, je ne disais rien à ce sujet comme si je ne voulais pas en parler. Peut-être pour rendre ça moins réel. C’était une façon ou une autre de fuir mais sans fuir dans un sens mais je ne savais pas si j’étais apte à parler de ça sans dire des choses que je pourrais regretter et je ne devais pas faire ça. Je savais que ce n’était pas juste nous mais on était trois dans l’équation et je ne parle pas de cette… enfin on va rester polie. Je parlais du bébé qui attendait qu’on rentre ou dormait surement sans se rendre compte de quoique ce soit. Je me dirigeais sans autres mots vers la voiture. Je prenais une profonde inspiration séchant la larme qui fut succédé par une autre mais la séchant aussitôt. Je ne voulais pas les laisser couler. Je devais faire en sorte de les calmer.
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Aaron B. Maccallister
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aaron & olivia
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Quelques longues secondes passèrent avant qu'Olivia ne s'exprime. On aurait dit des heures. Aaron était conscient du battement ardent de son cœur contre sa poitrine, de l'humidité dans la paume de ses mains, des voitures qui passaient inconsciemment non loin d'eux et de chaque seconde qui s'écoulait sans un mot d'Olivia. Elle s'était reculée d'un simple pas et Aaron avait dû se retenir de ne pas la suivre, gardant la même distance entre eux, incapable de la laisser s'éloigner ne serait qu'un instant, de peur qu'elle lui échappe à jamais. C'est elle qui avait tout le pouvoir à présent. Elle qui tenait l'avenir de leur relation dans le creux de ses mains. Elle pouvait les laisser continuer ou serrer sa poigne jusqu'à en effacer la moindre trace. Aaron n'avait aucune carte à jouer. Aaron avait observé son visage au cours de ses aveux, et il avait réalisé un instant qu'il s'était fait avoir. Il avait pu voir la seconde même ou Olivia avait compris ce qu'il insinuait. Depuis ce moment, plus rien. Un masque froid et impénétrable où rien ne transparaissait. Aaron se demanda un instant si elle avait bien compris ce qu'il avait fait. Il ne se sentait pas le courage de répéter la chose une deuxième fois de toute manière. Elle espérait qu'elle ne lui demande pas de détails, préférant subir sa foudre là tout de suite, une bonne fois pour toute! Il s'étonnait d'ailleurs de ne pas la voir réagir automatiquement. Mais c'était aussi compréhensible. Ils étaient en public après tout. Olivia ne souhaitait sans doute pas l'insulter de tout les noms et le gifler en pleine rue. Quoique. Cela ne ferait qu'augmenter son humiliation. Laisser tous les passants entendre qu'il l'avait trompé, leur laissant le loisir de bien enregistrer son visage et de faire des commérages sur lui. Aaron était reconnaissant à Olivia de se contenir. Il n'était pas sûr d'avoir pu supporter une telle chose sans péter un câble. Ca ne regardait personne d'autres que de toute manière. Olivia s'exprima enfin et Aaron fut complétement pris au dépourvu. Il ne comprenait pas du tout qu'elle choisisse de dire ça. « Quoi? » demanda-t-il, complétement perdu. « Une cage? Non, ne dis pas ça...tu sais bien que c'est pas comme ça » protesta-t-il. Non, non, non, pourquoi revenait-elle sur ce sujet? Ca n'était pas du tout la question!!!!! Une cage? Est-ce qu'il semblait si misérable que ça? Bien sûr qu'il avait été pris au dépourvu par sa grossesse! Ils n'en avaient jamais parlé et voilà qu'elle lui annonçait après des mois d'absence qu'elle était sur le point d'accoucher! Ca aurait déstabilisé n'importe qui! Mais c'était du passé ça! Il s'y était fait à son statut de père! Il n'avait pas mis les voiles, non? Il aimait Liam! Il l'aimait elle bon sang! Aaron voulait continuer de débattre la dessus, décidé à lui faire comprendre qu'elle se trompait complétement sur la situation, mais Olivia retourna sur le sujet d'origine. Elle avait bluffé. Bien sûr. Il se sentit con un instant avant de réaliser que c'était mieux ainsi. Malgré la situation, il ne cachait pas ressentir une pointe de soulagement de ne plus avoir ce secret sur les épaules. Elle lui demanda ensuite de rentré à la maison et Aaron était complétement paumé. Pourquoi ne criait-elle pas? Pourquoi battait-elle en retrait? Elle avait l'air épuisée en effet et Aaron ne pu qu'hocher la tête. « Ok » dit-il bêtement, la suivant jusqu'à la voiture. Aaron attendait que la sentence tombe, qu'elle lui hurle dessus, et il se sentait horriblement sur les nerfs de la voir si calme. Il ne comprenait pas. Le trajet promettait d'être très lourd.

FIN

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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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