austin&levi ϟ fantômes du passé
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austin&levi ϟ fantômes du passé


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mot doux de Invité ► un Dim 5 Juil - 2:46
fantômes du passé
Malgré la chaleur étouffante qui saisissait et sévissait dans tout Pasadena, le McDonald’s du sud de la ville semblait battre à plein régime. Des publics de tous âges s’enchaînaient principalement afin d’obtenir un McFlurry ou autres rafraîchissements. Et puis, les frittes marchaient plutôt bien aussi, les gens n’osant pas trop dévorer un hamburger avec cette chaleur mais désirant grignoter quelque chose de bien gras malgré tout.

Maintenant que les vacances scolaires étaient officiellement débutées, j’avais dû prendre un peu plus d’heures dans mon petit boulot. Cela faisait maintenant plusieurs mois que j’avais décroché ce poste, et bien que ça avait été plutôt difficile de prendre le rythme en même temps que les cours et mes pratiques sportives, j’étais parvenu à harmoniser plus ou moins le tout, bien que non sans couacs. Je m’étais accroché, ça avait été ardu, le manager pouvait être une vraie peau de vache ainsi que constituait la personne la plus exigeante que j’avais eu l’opportunité de connaître jusqu’à aujourd’hui. Franchement, il virait ses employés un peu comme il respirait, et je devais vraiment lui rappeler quelqu’un qu’il affectionnait pour qu’il m’ait gardé. Enfin, en soit, même si être caissier – ou plutôt, quand on y pense, surtout employé polyvalent – à McDonald’s n’est pas le métier que l’on rêve, j’aimais avoir cette responsabilité et me faire mon propre argent. Ça me permettait d’économiser pour mes futures études, si je parvenais à obtenir une place dans une université. Et puis, je m’accrochais un peu à ça, au chèque de la fin du mois et aux quelques collègues que j’appréciais, lorsque il y avait de mauvais jours. Comme où l’on se retrouve à devoir servir des camarades de classe qui se plaisent à se moquer de votre position, comme s’il y avait une honte à travailler. Mais bon, il y en aura toujours qui auront perpétuellement leurs parents derrière eux qui leur offriront tout ce qu’ils désirent et qui connaîtront jamais la valeur de l’argent. Pour ma part, je me plaisais à me dire que je méritais un peu ce que j’avais, que j’avais travaillé dur pour ça. Et oui, j’avais la chance d’avoir mon père pour subvenir à mes besoins, mais j’avais jamais vraiment abusé. Enfin, j’étais un gosse de dix-sept ans pas pourri gâté, quoi, qui avait eu la chance de trouver sa vraie famille à ses quatorze ans.

Un petit rush débuta, si bien qu’un autre employé vint s’installer à la caisse à mes côtés. La mélodie des caisses enregistreuses répondant religieusement à chaque appui de leurs nombreux boutons retentissait sans relâche. Parfois, je l’entendais encore, le bruit de la caisse qui s’ouvre lorsque je me couchais en plein silence chez moi. Et de passer à un environnement assez bruyant à un complètement silencieux, j’avais presque l’impression d’obtenir des acouphènes ou quelque chose du style. Les choses se passaient plutôt bien, il n’y avait pas d’accidents ou autre en cuisine comme en salle. Les clients se comportaient bien – la journée, ça allait toujours, généralement -. Il y avait même un petit couple qui semblait se former à une table pas très loin, aussi romantique cela puisse être. Alors que je rendais la monnaie à une mère de famille dont les deux enfants s’impatientaient pour découvrir quelle surprise ils avaient obtenu dans leur Happy Meal, j’entendais ma collègue m’interpeller. « Levi ?! » Je tournais la tête dans sa direction, et la voyais démontrer du menton une partie du restaurant. Mon double se tenait à l’entrée. Mon cœur s’arrêta de battre momentanément à ce choc. Toute expression sur mon visage s’évanouit, ainsi que toute teinte. Un fantôme du passé. Austin.

       
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mot doux de Invité ► un Lun 6 Juil - 9:24
Voilà maintenant trois mois que je vivais à Pasadena. Trois mois que j'avais quitté avec Devon, Gaspard pour ne plus être à ses ordres. Trois mois que j'avais encore une fois tout abandonné. Trois mois que je vivais comme un SDF dans un immeuble abandonné de la ville et que je subvenais à mes besoins en réalisant des tours dans la rue et en volant les passants. Cependant je dois dire que j'étais encore assez peu habitué à la chaleur californienne et que j'avais du mal à m'y faire. J'avais l'impression d'avoir un poids de plusieurs kilos sur le dos et de constamment sué comme un boeuf. J'avais du mal à comprendre comment faisait pour vivre normalement le reste des habitants. Je ne rêvais à ce moment que d'une chose et une seule me prendre une bonne glace. N'étant pas très loin du McDonald's, c'est vers un McFlurry que mon choix allait se porter. Je farfouillais dans ma poche pour voir combien de sous il me restait, normalement j'avais assez même s'il allait falloir que je recharge la tirelire aujourd'hui je n'avais pas particulièrement la motivation d'aller dépouiller des pauvres gens. Pas que j'ai des scrupules ou quoi que ce soit, je m'en fichais un peu de la moralité de mes actions mais j'avais simplement une grosse flemme. De toute manière j'avais assez.  Je me demandais bien où était encore passé Devon,  ces derniers temps ma soeur adoptive et moi-même ne passions plus autant nos journées ensemble. Nous n'avions pas besoin d'être collé l'un l'autre mais j'avais toujours peur que Gaspard la retrouve sans que je ne sois là pour la défendre. Pas que je fasse énormément le poids contre la horde de chien de service qu'il trainait constamment mais au moins nous serions ensemble. Je déambulais donc dans les rues du sud de la ville, passant entre des groupes de jeune qu'il m'aurait été si facile de voler avec leur sac à moitié ouvert et autre non précaution mais pas aujourd'hui, je n'en faisais rien. Les vacances scolaires avaient visiblement débutée et si pour moi qui n'ai jamais suivi les cours cela ne me faisait rien je savais que grâce à ça des jeunes dans les rues on en aurait des masses. Surtout avec les différents programmes qu'allait organiser la ville. Je le savais car même si ma vie semblait en décalé de celle d'une vie normale, je commençais peu à peu à me plaire dans Pasadena et à suivre le rythme de vie de cette ville. Finalement j'arrivais vers l'établissement en question, et j'entrais dans le restaurant assez calmement. Il semblait y avoir du monde mais je remarquais brièvement que deux caisses étaient ouvertes, donc cela devrait aller pour suivre le rythme. Alors que je me rendais vers une caisse toujours distrait en fixant une affiche ayant attiré mon attention, j'entendis un mot d'une femme devant nous qui me décrocha de toute activité. "Levi" Ce mot, ce prénom ne m'était pas inconnu mais mon coeur battait à l'idée qu'il soit associé à cette personne. Cette personne que j'ai laissé derrière moi il y a dix ans. Alors que je levais mes yeux en direction des caisses, mes soupçons se confirmait quand je voyais derrière le comptoir mon reflet. Je savais que ce jour allait finir par arrivé, j'étais revenu à Pasadena juste pour lui mais j'avais repoussé ce fameux jour au maximum. Ce n'était pas réellement que j'avais peur mais je me disais qu'il le prendrait mal ou qu'il ne voudrait rien savoir et il aurait ses raisons. Toujours est-il que je n'étais pas du genre à me défiler c'est pourquoi je me mettais dans sa file, je n'étais plus le petit garçon timide et en manque de confiance en soi d'autre fois. Je laissais passer les clients devant moi sans m'impatienter, certaines commandes furent un peu longues et d'autres pas du tout. Finalement, je me retrouvais nez à nez avec lui mais je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Cela ne m'arrivait pourtant jamais... Devais-je le saluer, m'excuser immédiatement? Sans doute pas, en plus j'avais horreur de le faire même si pour le coup c'était sans doute nécessaire. Je devrais peut-être lui demander de parler quand il aura fini pour ne pas le déranger au travail. " Salut Levi..." Je ne savais tout simplement pas vraiment quoi dire d'autre ni même comment il allait réagir mais nous allions le savoir très  bientôt.
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mot doux de Invité ► un Mer 8 Juil - 21:22
fantômes du passé
Une vague de souvenirs m’envahissait sans retenue, les bons comme les mauvais, sans distinction aucune. Complètement distrait, je tentais de servir mes clients qui passaient commande machinalement, tout en agissant par réflexe de courtoisie. Certains d’entre eux me lancèrent des regards intrigués, s’interrogeant sans doute si j’avais pris quelque chose avant de débuter mon service. Et pourtant, tantôt j’osais lever le regard vers la file, me demandant si j’avais halluciné son visage lorsque je ne le voyais plus, et reprenant une douche froide intérieurement lorsque mon reflet apparaissait à nouveau, à quelques mètres. Austin. Un véritable fantôme du passé. Ma collègue, sa curiosité attisée, se retenait pour ne pas me harceler de questions, et je prévoyais que lors de notre prochaine pause ensemble, je risquais d’être cuisiné. La vérité était que je n’avais jamais parlé de lui. Mon jumeau, une part qui m’avait souvent été essentielle, quelqu’un que l’on disait n’allait jamais se séparer de moi, la personne avec qui j’étais censé tout partager, grandir avec, vieillir avec. Celui avec qui j'avais toujours tout fait. Lorsqu’on était enfants, nous n’étions jamais loin l’un de l’autre. Et du jour au lendemain, le destin nous avait arrachés. La volonté d’Austin nous avait distancés. Et depuis, c’était comme si j’avais fait le deuil de ce frère incontournable. C’était comme si j’avais appris à vivre avec un membre en moins. Je l’avais cherché quelques moments, pour que mon sentiment d’abandon et de trahison fassent en sorte que je le raye de ma mémoire active, pour finir par passer de plus en plus de temps sans avoir à songer à sa personne. Se remettre d’une rupture, d’un cœur brisé, se forcer à penser à autre chose lorsqu’il occupait mes pensées.

L’on m’avait certes interrogé sur son cas. Notre assistant social en premier lieu, passant de jumeaux à faire adopter à un enfant solitaire. Une recherche légale avait été lancée, Austin avait sans doute été répertorié dans le registre des enfants disparus. Mais tristement, sans des parents aimants pour pousser des recherches derrière, la chasse au garçonnet avait pris fin. Pas de corps, dans tous les cas. Unique résultat de ces recherches éphémères. Ce qui soulevait une quantité de questions : était-il mort ? Vivait-il toujours dans ce pays ? L’avait-on enlevé pour une raison particulière ? J’avais craint le pire, au fil des années, lorsque son souvenir me hantait, récalcitrant. J’avais eu des cauchemars en sa compagnie, comme des rêves de retrouvailles. Mais le pire, c’est qu’à mesure des familles d’accueil où l’on m’envoyait, Austin ne devenait qu’une petite notice sur mon dossier. Plus personne ne semblait vouloir me demander si j’avais de la famille quelque part, plus personne ne semblait s’interroger sur la localisation de cet autre bonhomme. Il y avait juste moi, et il n’y aurait plus que moi. Si bien que lorsque j’avais été admis chez les Delgado, ils avaient été surpris de savoir après coup que j’avais encore un frère techniquement en vie sur ce monde. Faire des recherches pour le retrouver n’avait pas été quelque chose que j’avais souhaité, néanmoins, et cela pour diverses raisons.

Les clients s’évaporaient, mon double se rapprochait inévitablement. Un cocktail de sentiments s’immisçait pernicieusement en mon être. Un certain soulagement à savoir qu’il était là, en chair et en os, manifestement en bonne santé. Mais aussi cet amer goût de trahison, d’abandon, cette colère face à ce choix qu’il avait fait, sans jamais oser se retourner, une décennie plus tôt. Avait-il que si peu tenu à moi durant toutes ces années ? Entre partir de l’orphelinat et rester avec son frère, son choix avait paru si rapide, qu’une blessure béante existait encore en moi. « Salut Levi… » Silencieux, presque de marbre, je le dévisageais sans merci. Les années séparées n’avait eu que nul effet contre notre similitude. Mis à part quelques détails, on se ressemblait énormément. On pourrait toujours se faire passer l’un pour l’autre sans difficulté. Après une bonne minute de silence, je finis par ciller, avant d’interroger, la voix rauque, le regard indescriptible : « Qu’est-ce que tu veux ? » Après dix ans, pourquoi rétablir ce contact, pourquoi se prendre la peine d’attendre une dizaine de minutes dans une file de McDonald’s pour me parler ? Une dizaine de minutes, ce n'était même pas ce qu'il s'était prit la peine d'économiser pour me dire au revoir. Pour me lancer un vague « Salut » ? Dix ans de silence radio complet, et là, d’un coup, il vient vers moi. Dans quel but ? Avait-il besoin de quelque chose ? Ou m’avait-il simplement cherché de bonté de cœur ?
       
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mot doux de Invité ► un Jeu 9 Juil - 11:43
Foutue hasard, foutue chaleur. Si l'un ou l'autre n'était pas là , je ne me serais pas retrouvé dans cette situation inconfortable. Je savais qu'elle aurait dû arrivé et je l'aurais moi-même provoqué mais jamais je n'aurais songé le faire sur son lieu de travail sans m'être préparé psychologiquement. Cependant je devais avoué que rien que le fait d'avoir croisé son regard m'avait déstabilisé et pourtant en général cela ne m'arrivait jamais. Mais c'était différent avec lui, il était mon secret et mon plus grand regret. Depuis que je l'ai abandonné j'ai souvent pensé à lui et pourtant jamais je ne suis revenu le voir. Jamais je n'ai cherché à reprendre contact avant et pourtant je savais depuis un petit moment déjà qu'il vivait à Pasadena. Je m'étais dit qu'avec le temps cette peine m'abandonnerait et pourtant non, même si je l'oubliais bien souvent un rien me faisait repensé à ce reflet que j'ai laissé derrière moi pour ce que je pensais être une vie heureuse. Je me demandais bien comment il allait réagir, j'avais appris en discutant avec ce Josh, James non John je crois enfin bref , j'avais appris en reprenant contact avec que suite à mon départ j'avais été considéré comme disparu ce qui m'avait d'abord étonné. Jamais je ne m'étais senti comme kidnappé et pourtant c'est ce que j'avais été apparemment. Ce qui est drôle c'est qu'ils pouvaient toujours me cherché, le cirque était constamment en mouvement. C'est à ce moment là que j'avais appris qu'après avoir fait le tour de plusieurs familles d'accueil Levi avait été adopté ici à Pasadena.
Maintenant après dix ans de séparation par ma faute, j'allais entré en contact avec et je ne savais pas quoi lui dire. J'avais beau ne pas être timide je n'étais pas doué pour les contacts humains. Les seules personnes que j'avais côtoyé étaient habituées à mon caractère et étaient presque comme moi. On a pas été élevé en apprenant le contact avec autrui mais plutôt en nous disant que les autres ne sont que des machines à sous qu'il faut raflé. Je m'étonnais cependant à souhaiter que cela se passe bien même si j'en doutais, on ne revient pas après dix ans comme une fleur en étant accueilli à bras ouvert. Les commandes avant moi allaient bien trop vite à mon gout, moi qui en général râle sur le temps d'attente. Mais je n'étais pas un fuyard et j'allais affronter ce moment et vaincre les fantômes de mon passé. Peu importe la façon dont cela se déroule au moins le contact aura été rétabli. J'étais submergé d'émotion allant de la joie à la peur en même temps passant du doute aux craintes. Je n'espérais pas que tout redevienne parfait entre nous et que nous redéveloppions cette relation que son censé avoir les jumeaux et que nous avions plus jeunes. J'avais tout gâché et souvent je m'étais demandé lui, à ma place qu'aurait-il fait ? Il était à l'époque le plus fort d'entre nous et je savais au fond de moi que lui ne serait pas partie sans moi. J'ai fait un mauvais choix et nos chemins se sont séparés, c'est la vie et maintenant j'allais tenté de réparer mon erreur.
Les clients étaient maintenant tous servi et je me rapprochais du moment fatidique. Je ne montrais rien et pourtant je stressais tout de même mais j'avais pour habitude de ne rien laisser transparaître. J'étais un vrai mur en ce qui concerne mes émotions. Et maintenant que j'étais face à lui, dans cette situation que je m'étais imaginé tant de fois et bien je ne savais tout simplement pas quoi dire d'autre que salut. Oui salut, on ne fait pas pire comme retrouvaille sérieusement. Ne ne distinguais pas la moindre émotions sur son visage similaire au mien à quelques différences près. À quoi pensait-il ? Sa bouche s'ouvrit et une simple phrase sortait de sa bouche .  Comment lui en vouloir alors que je venais de lui sortir deux mots. Ce que je voulais. " À la base j'étais là pour manger mais finalement j'aimerais aussi te parler si tu veux. J'te force pas" Dans le genre boulet je faisais fort mais je ne savais pas quoi dire. J'aurais peut-être du me confondre en excuse mais ce n'était pas mon genre. Bien sur je lui en devais et il en recevra surement mais pas au point de supplier son pardon. Je remarquais des gens derrière moi qui ne semblait pas vraiment content d'entendre que nous ne parlions pas de commande et que nous les faisions attendre. En soi, je m'en doutais de ces gens mais je me disais que Levi ne voudrait sans doute pas d'ennui. " Après ton service peut-être? " Allait-il me rembarrer ou accepté de m'écouter? Je n'en savais rien et pourtant j'espérais que celui qui fut ma moitié le voudrait bien. Je ne souhaitais qu'une chose, qu'il accepte au moins ça avant de m'envoyer balader.
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mot doux de Invité ► un Mer 15 Juil - 22:42
fantômes du passé
Mon cœur martelait ma poitrine sans merci. Les émotions se bouleversaient en moi, passant d’un extrême à un autre, invoquant une terrible zizanie dans tout mon être. Je devais sans doute arborer un teint vampirique, et pourtant, pour le moment, je focalisais toute mon énergie à paraître impassible, à feindre que de le revoir ne m’assaillait pas de manière si violente. Revoir Austin avait un certain goût de soulagement, reconnaître qu’il n’est pas décédé, qu’il est encore là, d’une certaine manière. Mais ce soulagement avait un goût si amer avec tout ce qui s’était passé depuis son départ. Avec sa décision de s’en aller en me laissant derrière lui, et les conséquences que cela avait eu sur mon cas. Je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’il avait l’air d’aller bien, malgré tout. Qu’il se portait bien, que les kilomètres de distance, le silence radio permanent, lui allaient bien. Est-ce qu’il s’était interrogé sur mon cas, comme je l’avais tant fait ? Est-ce qu’il avait hésité à me rechercher ? Est-ce qu’il n’avait ne serait-ce qu’un dixième songé à son frère comme il avait occupé, hanté, mes pensées, mes cauchemars ? Est-ce qu'il avait voulu que je continue de le chercher ? C’est drôle comme un acte de la part d’une personne vous déstabilise complètement. La journée où nous avions été séparés, le sentiment de n’avoir jamais connu mon propre frère, mon jumeau, celui avec lequel j’avais passé toutes mes journées depuis ma naissance, m’avait happé. Un simple geste, qui avait mis en doute tout ce que je pensais de lui, tout ce que je croyais savoir sur lui. Si à sept ans je ne reconnaissais plus Austin, à dix-sept ans, qui était-il ?

D’un ton étonnement neutre, je m’entendais le questionner sur ce qu’il voulait. Il semblait un peu surpris de mes paroles, ce à quoi je faisais abstraction. J’ignorais prodigieusement ce qu’il attendait de moi, et sincèrement, je ne comptais pas me prendre la tête. Je ne voulais pas me monter la tête, me risquer à imaginer de beaux scénarios où dix ans sans se parler s’effacerait. Jouir de ce genre d'amitié où peu importe les années, tout reste impeccablement identique. Je ne voulais pas me visionner des scènes où Austin n’était là que pour intérêt non plus. Je l’entendais me répliquer qu’il était venu à la base pour manger, mais qu’il souhaitait également me parler. Sans me forcer. Un rictus étira mes lèvres. Je me retenais pour ne pas lui balancer une réplique désagréable sur lui, forçant ou pas les gens. Je me retenais pour ne pas lui faire part en m’époumonant de toute la colère que son départ avait suscité en moi, toute la peine, tout le souci. Vraiment, j’avais envie de rejeter tout ça à sa tête, j’avais envie de lui dire de tourner les talons et de ne pas faire partie de ma vie, ne le désirant manifestement pas lorsque les choses avaient été dramatiques. Mais je crevais aussi d’envie de le retrouver. Malgré tout, il demeurait mon frère. Un frère que je m’étais longtemps demandé si je le connaissais vraiment, mais un frère qui m’avait manqué et qui restait lié à moi, indéniablement. Un frère dont je me souciais encore, dont je crevais de trouille à l'idée des hypothétiques horreurs qu'il pourrait me dire.

Je cillais alors qu’il reprenait la parole, proposant que l’on se parle après mon service. Je jetais un coup d’œil à la file de clients derrière Austin qui commençait à s’impatienter, puis tournais la tête pour lire l’heure sur une pendule accrochée derrière moi. Finalement, j’articulais : « Je finis dans vingt minutes. » Je marquais une pause, dévisageant sans retenue mon interlocuteur. Cette situation était irréaliste, je m’attendais presque à me réveiller dans quelques minutes. Une retrouvaille datant de dix ans, prenant place durant mon service, dans un McDonalds sentant la friture à plein nez. C’était risible, c’était grotesque. Mais ce ne serait pas la première fois que j’avais ce genre de rêve. « Tu voulais prendre quoi ? » demandai-je, avant de lancer sa commande et de le servir.

Je suivais du regard mon double s’installer à une des tables du McDonald’s et reprenais mon travail de caissier de manière aussi attentionnée que possible, ce qui n’était franchement pas quelque chose de réussi. Mon esprit était obnubilé par la quantité de questions que je pouvais lui poser, comme des faramineux reproches, ou aveux que malgré tout, il y avait une part de moi qui était content qu’il m’ait retrouvé. Comment m’avait-il retrouvé ? Franchement, entre la tristesse, la colère, le soulagement, le bonheur, la peur, j’avais le sentiment d’être une boule indolore formée d’une multitude d’émotions s’étant contorsionnées sans merci me rendant inapte à en ressentir qu’une seule émotion à la fois pleinement. J’étais anesthésié par ce trop plein, par ce choc de le revoir. Telle une lignée de dominos dont un perd l’équilibre sous l'impact d'une force extérieure et fait sombrer le tout, pour que l’ensemble se retrouve à plat, vidé.

Durant les prochaines vingt minutes, je ne pus m’empêcher de me questionner sur l’éventualité qu’Austin reste ou parte. Je pouvais distinguer sans peine que je souhaitais qu’il reste davantage qu’il parte, même si cela promettait d’être un échange des plus intenses. Une chose était sûre, je ne voulais pas qu’il s’en aille une nouvelle fois sans rien me dire sur sa prochaine destination, sur ses plans futurs. Sur quelque chose qui me permettrait d’avoir au moins de la netteté sur la situation de cette personne qui me ressemblait énormément. Quelque chose pour me rattacher à lui, aussi minime soit-elle. Une fois mon service terminé, je passais dans la petite pièce des employés pour y ranger mon uniforme de travail et y prendre ma veste. Je réapparaissais quelques minutes plus tard dans l’aire de restauration, et me faisais presque tomber sur la chaise en face d’Austin. Brièvement, je me demandais si ce n’était pas mieux de parler à l’extérieur, mais la foule de gens présent au McDonalds rendait les choses aussi un peu privées, en quelque sorte. Tout ce que nous disions était facilement voilé par les paroles des gens environnant. Je croisais mes bras sur la table, dévisageant à nouveau Austin. J’avais une multitude de choses à lui dire, pourtant, je ne trouvais pas les bons premiers mots. Je ne trouvais pas la première question à lui demander, la première phrase à lui dire, la première chose à prononcer. Tout se bousculait, me laissant intérieurement bouche bée, espérant que finalement, ce soit lui qui fasse ce pas et me dise ce qu’il désirait me dire. Après tout, il avait bien attendu vingt minutes pour me déclarer quelque chose, non ? Il était bien à Pasadena pour une raison. Il était bien resté ici pour quelque chose.

       
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mot doux de Invité ► un Mer 22 Juil - 10:41
À chaque fois que je m'étais imaginé nos retrouvailles jamais je n'aurais pas pensé qu'elle serait dans un McDo mais surtout sur son lieu de travail. Je savais qu'elle aurait du avoir lieu mais avoir été prit au dépourvu me rendait sans doute aussi stressé que lui. Qu'allais-je lui dire? Et cette sensation bizarre que je sentais dans mon ventre, cette angoisse cela faisait bien des années que je n'avais pas ressenti cela. Toutefois je tentais de ne pas perdre la face en gardant une expression neutre sur mon visage, il avait beau être Levi, ma moitié que je croyais perdu même avec lui je ne voulais pas perdre la face. Mais j'imaginais assez mal comment lui se sentait. Me détestait-il de l'avoir abandonné pu était-il heureux de me revoir. Ses expression de visage avait beau être identique au mienne je ne parvenais pas à me déchiffrer. Dix ans c'était écoulé et c'était triste à dire mais je ne connaissais plus mon double aussi bien que j'aurais dû. C'était dur à admettre pour quelqu'un d'assez fier comme moi mais là en l'ayant face à moi je regrettais de ne pas être resté pour lui, nous aurions grandi ensemble et affronté les épreuves de la vie à deux. Nos premiers pas dans l'adolescence ou encore de nouvelles famille. Mais je vivais trop mal la vie dans l'orphelinat, la vie sans parent et ça je m'en souviens encore. J'aurais presque eu envie de me mettre des claques en ayant pu lui dire qu'un simple salut. Je tentais de transparaitre sur de moi mais rien qu'en un regard il venait de briser des barrières que j'avais mis des années à fonder. La chose la plus drôle dans tous ça c'est que même après toutes ses années nous agissions encore pareil face à la situation. Lui semblait tout aussi neutre voir impassible que je l'étais, seulement le fait qu'il me demande ce que je voulais m'avait un instant surpris. Pourquoi serais-je venu dans cette ville si ce n'était pour lui. Dans mon esprit mes intentions étaient claires mais d'un oint de vue extérieur on aurait en effet pu pensé que mes intentions étaient mauvaises. J'en lui avais alors avoué souhaité lui parler dans un sens si je n'avais pas dit vouloir manger avant cela aurait été parfait. Mais je disais les choses comme je les pensais parfois bêtement et il aurait eu toutes les raisons du monde de m'envoyer balader. À sa place, c'est sans aucun doute ce que j'aurais fait. J'avais le rôle ingrat mais je l'avais provoqué. Mais finalement même si nous aurions pu réglé nos comptes ici, je ne voulais pas lui attirer d'ennuis à son boulot car des clients se plaignent, cela serait la cerise sur le boulot c'est pourquoi je lui proposais de discuter après son travail. Nous avions mis dix ans à nous revoir nous pouvions bien attendre encore un peu. Il finissait dans vingt minutes, vingt minutes c'est parfait. Elles allaient sans doute être les vingt minutes les plus longues de ma vie mais je patienterai. Je lui devais bien ça. Je reprenais un peu mes esprits lorsqu'il me demanda ce que je voulais prendre. Finalement j'en avais presque perdu l'envie mais j'allais tout de même la prendre pour patienté. Je demandais donc un mcflurry qui fut rapidement prêt puis je le lui payais avant d'aller prendre place à une table.

Je tournais ma cuillère dans ma glace attendant qu'elle fonde un peu en observant le gobelet. Les minutes me paraissait des heures sans doute car je devais observer l'horloge toutes les vingt secondes. Je n'avais rien pour patienté si ce n'est mes pensées, pas de téléphone ou de bouquin rien. Je me demandais aussi ce que j'allais pouvoir lui dire pour qu'il me pardonne, comment lui exprimer mes sentiments alors que je ne m'étais plus ouvert à personne depuis des lustres. Et ma vie... Je ne tenais pas à lui parler de ma situation actuelle, je ne voulais pas être prit en pitié ou qu'il croit que j'attends quelque chose. J'étais en quelque sorte prit au piège. Ces vingt minutes furent d'autant plus éprouvante que l'envie de fuir m'envahissait mais je ne pouvais pas lui faire ça une nouvelle fois, pour lui je prenais mon courage à deux mains et je restais. Je le voyais ensuite finir son service et sans doute aller se changer et je m'étonnais à stresser à nouveau en tripotant mes bracelets. Je le voyais revenir et celui-ci s'installait alors que je le dévisageais à nouveau. Je me décidais à prendre la parole une fois ressaisi. " J'sais pas quoi te dire. Enfin si mais j'ai tellement de truc à dire que je sais pas par où commencé." J'inspirais intérieurement avant de reprendre. " Je crois que je devrais m'excuser. Alors honnêtement je suis vraiment désolé. Désolé d'être partie, désolé de ne pas avoir donné de nouvelle enfin désolé de ne pas avoir été là avec toi." Moi qui détestait m'excusé je jugeais qu'il était nécessaire de le faire et je le pensais sincèrement. J'espérais aussi obtenir une pénitence. " Je sais pas trop ce que tu pense en ce moment, si tu as envie de m'envoyer balader ou non mais voilà... C'est peut-être un peu tard mais maintenant je suis ici à Pasadena. Pour toi." J'attendais maintenant sa réponse, ses questions et ses reproches, un verdict ou non. Je crois que la suite ne dépend que de lui.
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mot doux de Invité ► un Mer 22 Juil - 19:15
fantômes du passé
Installé sur une des chaises du McDonalds, en face de mon double parfait, je dévisageais ce dernier, des milliers de sentiments m’envahissant, si bien que je m’en sentais prodigieusement anesthésié. Les questions se bouleversaient dans mon esprit, les points d’interrogation m’étourdissant. Des années de silence, des années de craintes, de colère, de tristesse, de prières. Et voilà qu’il réapparaissait dans ma vie, ayant eu un passé que j’imaginais bien différent du mien, bien que nous étions au final tous les deux les mêmes. Deux adolescents sans parents, sans famille biologique, mis à part l’un l’autre, que nous venions de retrouver. Comment avait-il su que je me trouvais à Pasadena ? Où avait-il vécu durant toutes ces années ? Je me doutais que ce n’était pas dans une famille d’accueil, que contrairement à moi, il avait dû vivre dans la rue où que savais-je, où peut-être même à l’étranger ? Qui était cette personne inconnue qu’il avait suivi une décennie plus tôt ? Où l’avait-il apporté, un gamin de sept ans, désirant quitter l’orphelinat à tous les prix possibles ? Parfois, je me demandais si Austin s’était senti à l’orphelinat comme je m’étais senti avant ma fugue. Oppressé. Étouffé par ce sentiment de dépendre constamment d'individus qui ne sont là que parce qu’elles le doivent, qui profiteront de vous continuellement, qui n’ont aucun espoir en votre avenir, qui vous considèrent comme un moins que rien pour la simple raison que vos parents sont morts et que vous n’êtes pas assez vieux pour vous occuper de vous-même seul. Qu’est-ce qu’Austin avait bien ressenti de si désastreux, si pénible, si horrible, pour que je ne sois pas assez bien pour apaiser ces maux ?

Un silence s’épaississait entre nous, des impressions d’irréel continuant de m’étreindre. Finalement, mon jumeau prit la parole, annonçant qu’il ignorait quoi me dire, qu’il avait tellement de choses à annoncer, qu’il ne savait pas où commencer. Je baissais doucement les yeux. Manifestement, nous étions tous les deux similaires sur ce fait, nous avions tant à faire, tant à demander, tant à dire, que nous ne savions pas trouver nos priorités, par quoi débuter. Nous ne trouvions pas les mots, tels deux empotés. Je relevais les yeux alors qu’Austin s’excusait. S’excusait d’être parti, de ne jamais avoir donné de nouvelles, de ne jamais avoir été là pendant toutes ces années. Je grimaçais. Austin n’avait jamais été quelqu’un à demander pardon facilement. Il avait son orgueil, sa fierté, et même lorsque nous étions petits, c’était un véritable chemin de croix de le faire s’excuser à qui il avait fait du tort, même lorsqu’il savait pertinemment qu’il avait mal fait. Il ajoutait qu’il ignorait ce que j’en pensais, si je voulais l’envoyer paître ou pas. Mais que dans tous les cas, il était dans cette ville pour ma personne. Je fronçais légèrement les sourcils, y croyant qu’à moitié. Pourquoi être revenu ? Pourquoi ne pas m’avoir pris avec lui quand il avait quitté l’orphelinat ? Avais-je été un fardeau qu’aujourd’hui, je n’étais plus ? Je m’avançais légèrement, posant mes avant-bras sur la table humide par les produits ménagers. « Pour moi ? » répétais-je, incrédule. Sincèrement, ce n’était pas quelque chose que je pensais qu’il dirait. C’était peut-être stupide de ma part de ne pas penser qu’il avait décidé de passer à Pasadena pour son frère, mais dans ma tête, son absence et mon incapacité à le retrouver avait fait en sorte que d’une manière, il ne voulait pas de moi. Après tout, il avait été invisible aux yeux de tous, y compris du mien. Je l’observais quelques instants, avant de prononcer : « Et si on commençait par le début ? T’étais où, toutes ces années ? » Je plantais mon regard dans le sien. J’avais bien envie de lui reprocher tout ça, de lui dire combien je l’avais cherché, de lui avouer tous les efforts que j’avais mis à penser qu’il reviendrait, de lui confier que j’avais eu peur qu’il soit mort, tout simplement. Que j'avais eu peur pour sa vie. Avait-il un jour songé à ce que j’avais pu m'imaginer sur son compte ? « T’étais juste… Introuvable, Austin. T’aurais pu être mort. Certains pensaient que tu l’étais. Y’a tellement de gosses qui finissent comme ça. Enlevés et… » Je me stoppais. Un scénario des plus horribles, auquel je n’avais su croire, toutefois. Étrangement, je m’étais toujours refusé à penser que mon frère n’était plus de ce monde. Comme si une partie de moi savait qu’il était toujours en vie. Bien que j’avais aussi jamais demandé à ce que les recherches soient relancées - peu importe si ma parole valait quelque chose. Parce que je voulais pas découvrir avoir eu tort. « T’étais parti avec qui ? » questionnais-je à nouveau, me retenant de lui demander ce qui m’irritait le plus : pourquoi il était parti seul. Pourquoi il m’avait laissé derrière lui. Je m’appuyais à nouveau sur le dossier de ma chaise, les questions fusant encore dans mon esprit, et optant pour l’option d’en poser un maximum, peu importe leur cohérence et leur chronologie, avide de réponses sur son compte. « Comment tu as su que j’étais à Pasadena ? Comment tu m'as retrouvé ? » demandais-je alors encore. Je savais que c’était plus facile qu’on le pensait de tomber sur les informations d’un enfant appartenant à l’état en quelque sorte, mais je me questionnais tout de même sur la façon qu’Austin m’avait retrouvé. Et depuis combien de temps savait-il où j’étais, alors que j’avais été incapable de le localiser ne serait-ce qu’une seule fois ?
       
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mot doux de Invité ► un Jeu 23 Juil - 0:18
Que dire, que faire ? Je savais que chacun de mes mots allaient avoir leur importance. Je ne pouvais sans doute pas revenir comme une fleur mais je savais que j'allais avoir du mal à me confondre en excuse. Je lui en devais c'était certain mais mon orgueil ne le vivait pas bien. Pourtant je commençais par là et étonnamment lui dire que j'étais désolé, après toutes les fois où j'avais pensé le faire me soulageait d'un poids. Je n'avais pas pour autant la conscience tranquille mais on va dire que pour une situation assez irréaliste comme celle-ci, c'était déjà ça. Levi semblait d'ailleurs étonné que je passe par là, il devait encore se souvenir de mon caractère de l'époque qui n'avait fait qu'empirer au fil des années. Mais ça il ne le savait pas et je n'allais pas me montrer sous un mauvais jours. Je ne savais pas quoi dire d'autre, le plus perturbant était de ne pas savoir comment il allait réagir car une multitude de réaction étaient possible et je ne savais pas comment il le prendrait. C'est encore une fois une situation peu commune. J'ajoutais que peu importe sa réaction, j'étais ici pour lui. C'était peut-être étrange de dire ça en sachant que je n'étais devenu qu'un simple fantôme de son passé. Je comprenais donc qu'il ai du mal à le croire ou qu'il trouve cela louche mais c'était la stricte vérité c'est pourquoi je hochais la tête lorsqu'il répétait mes mots, oui pour lui. Je l'observais arrêtant finalement de tordre mes bracelets dans tous les sens pour croiser mes mains sur la table. Je l'écoutais me demandant où j'étais durant toutes ces années, c'est vrai que j'avais vécu une vie de bohème mais lui ne le savait pas. Il me reprochait d'avoir été introuvable, c'est vrai que j'aurais pu être mort... Si j'étais resté aux côtés de Gaspard cela aurait fini par arrivé. " Bah pour tout te dire, je suis rarement resté au même endroit très longtemps. J'ai rejoint un cirque ambulant en tant que magicien." Avait-il un jour émit une telle possibilité? Je doutais que non d'autant plus qu'en le quittant je n'avais aucun talent dans aucun des arts du cirque. Sa question suivante semblait alors logique mais cette fois-ci j'eux plus de mal à parler de cet homme que je craignais tant. " Avec le gérant de ce cirque, Gaspard, justement c'est dans sa troupe que j'ai toujours vécu avec d'autre enfant plus âgés que moi." Ces enfants qui me manquait tant... Je continuais d'écouter ses questions avant d'y répondre mais je sentais que j'allais devoir rentré dans des détails déplaisant et pourtant je n'arrivais qu'à être honnête face à mon jumeau. " J'ai su où tu vivais il y a deux ou trois ans en contactant notre orphelinat et en demandant les coordonnées du mec qui nous avait prit en charge John ou Josh je sais plus. Je l'ai contacté et après m'avoir promis de garder le silence celui-ci m'a donné de tes nouvelles. Tu venais d'intégrer ta famille" Je baissais le regard avant de le mettre directement dans le sien. " Honnêtement Levi, j'ai voulu te revoir mais Gaspard nous empêchait d'avoir des contact avec l'extérieur... Mais j'ai fui et immédiatement je suis venu ici. Par contre j'avais pas prévu de te voir ici maintenant." Je passais ma main dans mes cheveux avant d'ajouter. "Honnêtement je ne sais pas comment a été ta vie mais j'ai bien fait de t'éviter ça, j'aurais peut-être juste dû me l'éviter aussi." Je soupirais en tournant la cuillère de mon gobelet de mcflurry totalement vide. " Et toi? Je suppose que tout n'a pas été rose avant que tu ne trouve ta famille?"
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mot doux de Invité ► un Jeu 23 Juil - 19:55
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J’observais Austin hocher la tête en signe d’approbation lorsque je répétais, incrédule, ses propres mots annonçant qu’il était à Pasadena pour moi. De nouvelles questions naquirent dans mon esprit, m’étonnant que cela soit encore possible. J’avais l’impression que ma tête allait exploser avec toutes ces interrogations, ainsi que la surprise de le revoir, en chair et en os, devant moi. J’avais encore du mal à y croire vraiment, bien que petit à petit, je réalisais la chose. Je finissais par l’interroger, lui demandant en premier lieu où il était parti, où il avait vécu, avec qui. Où mon frère avait pu se trouver pour que personne ne parvienne à le localiser, pour qu’il soit un enfant disparu pendant tant d’années, puis un cas non résolu. Je l’écoutais m’avouer qu’il n’était jamais resté longtemps au même endroit, faisant partie d’un cirque ambulant où il prenait le rôle d’un magicien. Je le dévisageais silencieusement pendant deux bonnes minutes, me demandant s’il se fichait de ma tête ou pas. Un magicien, Austin ?! A ce que je sache, il n’avait jamais eu de talent pour la magie, ou même d’aspiration pour cela. Il ajoutait alors qu’il appartenait à la troupe d’un dénommé Gaspard, en compagnie d’autres enfants un peu plus âgés que lui. Je fronçais les sourcils. Son histoire avait des allures de films hollywoodiens, ça me semblait tiré par les cheveux, pourtant, je n’avais pas l’impression qu’il me mentait. Oserait-il me mentir, après s’être excusé de son absence, de son départ ? Incrédule, je prononçais néanmoins : « T’es sérieux ? » A nouveau, il répondait par l’affirmative, et je me laissais tomber contre le dossier de ma chaise. Cette situation en était presque risible, brutale par les circonstances du passé. Je passais une main dans mes cheveux, encore incertain. Je devais rêver tout ça, mon subconscient me jouait un tour cruel. Je m’attendais presque à ce qu’une pastèque me tombe sur la tête, à ce point-là je ne serais plus à un événement ridicule près. Je balayais l’aire de restauration, puis articulais, d’une voix blanche, comme pour rendre ça plus réel : « T’es un magicien. » Je me redressais, pour poser mes paumes contre mes yeux, mes coudes sur la table. C’était grotesque, en fait. Mon frère était devenu un fichu magicien qui disparaissait de ma vie, puis venait de réapparaître. Plaçant cette information énorme de côté, je lui demandais comment il m’avait retrouvé. Il m’annonçait alors avoir contacté notre ancien orphelinat puis John, qui lui avait tout bêtement livré les informations sur mon compte, peu avant mon adoption. J’enlevais mes mains de mes yeux, fixant à nouveau Austin. Alors, pendant trois ans, John et lui savaient tout, et moi, j’étais resté dans l’ombre, dans l’inconnu. Je ne savais pas si je voulais rire à gorge déployée, faire valser la table du fast food ou partir du restaurant. Mon frère reprenait la parole avant que je décide de mon futur agissement, me confiant qu’il voulait reprendre contact avec moi mais que son Gaspard le refusait, et donc il avait fui pour venir ici. Pour moi. Donc Austin était un… Fugitif ? Cette situation était perturbante. Austin n’appartenait même pas à Gaspard, à ce que je sache. Il n’aurait jamais dû être avec lui. Je percevais mon jumeau m’interroger sur mon propre passé, mais je me contentais de hocher la tête en signe de dénégation, ne souhaitant pas parcourir cette voie toute suite. Non, ce qu’Austin venait de me dire n’était pas assez. « Attends. » Je posais mes avant-bras sur la table, je devais avoir l’air de me trémousser à force de changer autant de position. Mais j’avais encore des questions, j’avais des mystères à résoudre sur mon double, je devais ventiler tout ça, avoir une conversation exutoire, aussi glauque le passé de mon frère puisse-t-il être. « Pourquoi ça t’a pris trois ans pour quitter ton cirque ? Ce Gaspard, il était dangereux ? Il était violent ? Il t’a menacé ? » Je fixais mon frère, réellement inquiet pour son cas. Si je comprenais bien, Austin avait passé dix ans de sa vie dans ce cirque ambulant, avait-il était malheureux là-bas ? Ou avait-il juste eu envie de me retrouver et quitter cette vie pour une existence plus traditionnelle ? « Pourquoi t’as fui Gaspard ? » Je marquais une pause, avant d’aller droit au but : « Est-ce que t’es en danger, Austin ? » Après tout, ce mec n’était pas clean dès le départ. Il enlevait des enfants en faisant la tournée des orphelinats pour en faire des magiciens et autres numéros de spectacle. Je fronçais doucement les sourcils, ajoutant : « T’es vraiment ici pour rester ? » Je repensais à ce qu’il m’avait dit à propos de John, de comment il l’avait fait promettre de ne rien dire sur son compte. « Pourquoi tu voulais pas que John me dise que tu as pris contact avec lui ? » Pensait-il que si c’était le cas, je voudrais le retrouver et il ne le souhaitait pas, à cause de sa situation ? Ou craignait-il que les choses s’enveniment si je me mettais dans l’équation, vis-à-vis de Gaspard ? Ironiquement, je me disais que cet homme avait presque manqué une belle affaire. S’il avait su qu’on était des jumeaux identiques, sans doute aurait-il vu là une sacrée opportunité pour son cirque. Après tout, des jumeaux aussi similaires que nous, ça ne court pas spécialement les rues.

Une fois mes questions posées, je m’apprêtais à répondre à celle que m’avait posée Austin. Comment s’était déroulée cette dernière décennie sans lui. Je me demandais s’il avait autant de mal à parler de son expérience dans le cirque ambulant que j’avais de la misère à évoquer mon propre manège de familles d’accueil. « Je… » Commençais-je, ignorant vraiment où débuter moi-même. Quoi dire et ne pas dire. C’était étrange, comment jadis, je n’avais absolument aucun secret pour Austin, il avait été ma moitié dans tous les sens du terme. Et comment aujourd’hui, je n’étais pas sûr de comment le considérer vraiment. J’inspirais profondément, aspirant à livrer une histoire aussi courte que possible : « Après que tu sois parti, ils ont réduit leurs effectifs à l’orphelinat, alors ils ont envoyé autant d’enfants que possibles en famille d’accueil. » Je croisais les doigts, me ressassant chacune d’entre elles, comme par flashs. « J’ai été déplacé sept fois en tout, parce que ça se passait pas… Bien. Pour mes 14 ans, nos 14 ans, j’ai fugué. C’était un peu… Un cadeau que je me faisais à moi-même. Sauf que j’ai fini par être arrêté, et être placé dans la famille où je suis maintenant. » Je plongeais mon regard dans celui de mon frère, me demandant si John ne lui avait pas déjà dit tout ça.

       
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mot doux de Invité ► un Ven 24 Juil - 8:27
Je me sentais assez mal à l'aise lorsque les premières questions de Levi tombèrent. Elles étaient justifiées, je m'y attendais dt évidemment j'allais y répondre mais j'allais devoir parlé de moi m'ouvrir ce que je n'avais ni l'habitude ni le gout de faire. Mais je lui devais bien ça, surtout si je voulais qu'il croit réellement en ma volonté que nos chemins se croisent à nouveau. La situation devait lui semblait beaucoup plus irréaliste qu'à moi, en effet même si elle n'était déjà pas simple pour moi, je savais tout de même qu'il vivait dans cette ville et qu'il allait bien. Lui en revanche devait faire face à moi, ma vérité et mon histoire en apprenant au passage que je vivais encore et que moi aussi maintenant j'étais à Pasadena. Il savait maintenant que ma vie n'avait pas été constitué d'une jolie petite vie de famille dans une jolie petite ville. Non j'avais suivi Gaspard et j'avais rejoint un cirque ambulant pour devenir magicien. Si j'avais été à sa place j'aurais sans doute eu envie de rire et pourtant c'était bel et bien mon histoire. Je l'observais alors après avoir apprit la vérité, il semblait peiné à me croire. J'avais l'impression d'être le héros de ce livre que nous lisait nos parents plus jeune. Une histoire triste Oliver quelque chose me semble. Je me contentais cependant de simplement hocher la tete quand il me demandait si j'étais sérieux. J'aurais eu beaucoup d'imagination, je pense, pour inventer une histoire pareil. Je ne bronchais pas tellement en réalité et je ne bougeais pas tellement contrairement à Levi dont aucun des mouvements ne m'échappait. Je l'étudiais sans m'en rendre compte, ses gestes, ses réactions, ses mimiques. Peut-être était-ce instinctivement pour nous comparer mais c'était idiot nous n'avions pas la même position dans cette histoire nos réactions ne pouvaient donc pas être identiques. Je me mettais à rire avec amusement lorsqu'il disait à nouveau que j'étais magicien. Je lui faisais signe de s'approcher et je passais ma main vers son oreille avant de faire un tout classique, celui dans lequel on sort une pièce de derrière l'oreille de la personne. Avoir un contact physique avec me faisait cependant bizarre, comme s'il rendait ceci plus réel voir officielle. Je posais ensuite la pièce devant lui. Elle sortait de son oreille après tout. " J'sais aussi faire des tours plus compliqué mais l'endroit et pas idéale et on est pas là pour ça je pense." J'avais surtout tenté de détendre l'atmosphère mais je n'allais sans doute pas échappé à la suite des questions de Levi. Je lui avais par la suite apprit comment je l'avais retrouvé et notamment que cela faisait trois ans. Honnêtement le retrouver ne m'avait pas prit beaucoup de temps et n'avait pas été très difficile... Venir à lui en revanche avait été une autre histoire. Je me sentais alors pitoyable d'avoir mit trois ans à venir à lui. Si j'étais venu tour de suite cela ferait déjà trois ans que nous nous serions retrouvé. Trois ans c'est tellement long quand on pense à ce que l'on a raté. Je lui avouais avoir voulu reprendre contact mais Gaspard ne supportais pas que l'on fréquente du monde extérieur alors des membres de nos familles... Ce n'était même pas la peine d'y penser d'autant plus que je ne voulais pas que Gaspard sache pour Levi et qu'il entre dans sa vie et la gâche. J'étais en quelque sorte un fugitif en cavale mais je ne fuyais pas la police ou la justice mais simplement celui que j'avais longtemps considéré comme un père. Je préférais lui demandé de me parler de sa vie, finalement je n'avais pas tellement envie d'entré dans les détails de ma vie mais visiblement je n'allais pas m'en tiré à si bon compte. Décidément, je me rendais compte que nous n'étions pas jumeau pour rien, il semblait vraiment buté même si cela semblait justifié. Et celui-ci me posait de nouvelles questions... Sur Gaspard principalement, la seule personne à qui je vouais une crainte sans limite. " Gaspard est intéressé par une seule chose : L'argent. Tant que tu lui en rapporte, il sera sympa avec toi. Hors il se trouve qu'en fuyant, je lui ai retiré l'un de ses numéros lui apportant le plus d'argent ." Je ne lui disais cependant pas que j'étais en danger s'il me retrouvait ni qu'il m'avait déjà frappé à de nombreuses reprises lui ou Lupin son bras droit. " Honnêtement si je ne suis pas venu avant c'est que je n'osais pas... J'avais peur." Je baissais les yeux, je n'étais qu'un faible au fond qui craignait toujours son "père". Je ne pouvais pas dire que j'avais été malheureux là bas car j'avais prit gout au voyage, à la magie et je m'étais attaché à mes frères et soeurs de coeur mais en y réfléchissant bien j'avais été privé de liberté. Celui-ci me demandait pourquoi j'ai fui." En vrai je n'ai pas fui seul mais avec Devon mon binôme dans notre numéro de magie. Celle-ci me proposait depuis un moment de partir mais comme je te l'ai dit je n'en avais pas le courage." Je passais ma main dans mes cheveux avant de croiser mes mains sur la table. " J'ai décidé de partir le jour où... " Je n'arrivais pas à parler de ce dernier jour dont même Devon n'était pas au courant, ce jour où j'ai défendu Connor mon petit protégé du cirque. " Où Gaspard a décidé de me punir en me faisant frappé par ses trois"bras droit"." Levi devenait comme un pasteur à qui l'on se confesse mais je ne voulais rien lui cacher. Non avec lui je voulais être totalement honnête de A à Z. Celui-ci me demandait par la suite si j'étais en danger et là encore je me montrais honnête. " S'il  me retrouve sans doute... Mais je ne m'en fais pas les États-Unis sont immenses et il ne sait pas que j'ai quelqu'un d'important vivant ici. Il ne sait pas que tu vis ici." Je bougeais nerveusement ma jambe de bas en haut sous la table d'un mouvement frénétique. Ce sujet me mettait relativement mal d'autant plus que j'avais l'impression de le mêler à tout ça. Et si en venant ici, ils tombaient sur Levi au lieu de moi? Pourtant je ne pouvais me résigner à fuir à nouveau. " Oui, je ne compte pas partir. Je vais essayer d'avoir une vie normale et de vivre comme tous le monde." Décidément il avait en effet énormément de questions à poser mais j'y répondais avec plaisir et parfois difficulté mais je lui répondais. C'était déjà cela, je ne m'étais encore jamais autant ouvert à quelqu'un." Car tu aurais cherché à me retrouver et même sans doute de venir à moi et je ne voulais pas t'impliquer dedans. J'étais mieux de me dire que tu étais bien dans ta nouvelle famille."

Ce n'est qu'après avoir obtenu toutes ses réponses qu'il se décida à répondre aux miennes. Je voulais aussi en apprendre plus sur lui. Je l'écoutais avec intérêt en lui accordant toute mon attention même si je savais déjà qu'il était entré dans le cercle infernal des familles d'accueil. On aurait dû affronter ça ensemble. Voilà ce que j'avais envie de lui dire mais moi qui était à la recherche d'une famille à tout prix à l'époque , je ne sais pas si je l'aurais supporté. Si on suivait le parcours de Levi, il n'était que changements jusqu'à sa fugue et depuis il avait su trouvé le bonheur. Peut-être que moi aussi je le trouverais le bonheur comme j'ai aussi fugué enfin si les choses marchaient de la même façon. " Je vois, j'imagine que ça a pas été facile." Être baladé de famille en famille quand toi tu n'en as plus et que tu cherche un repère il ne doit rien avoir de pire. " Mais j'suis content que t'ai trouvé ta famille." Un sourire apparaissait sur mon visage car  à mes yeux il le méritait. C'était assez étrange de se dire que nous étions frères jumeaux mais que nous avions deux familles différentes. Lui la sienne et moi, celle de Gaspard dont j'avais hérité du nom. " Parle moi un peu de toi, dis moi ce que tu aimes, tes loisirs enfin parle moi de tes gouts s'te plaît." Je voulais vraiment en apprendre plus sur lui , pas seulement sur son histoire, et pas seulement ce que son amie blondinette avait bien accepté de me dire sur lui. " Et tes études, tu en es où? C'est quoi tes projets pour l'avenir?" Je posais peut-être énormément de question mais les réponses m'intéressaient . Avec lui je me sentais comme une autre personne, comme le petit garçon que j'étais autre fois.
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