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mot doux de Invité ► un Mar 28 Avr - 20:15
aiden & lullaby
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Il devait être dans les alentours de 23 heures. Une journée éreintante mais surtout par ce que 6 mois et une semaine, c’est presque très long pour moi. Le bébé bougeait énormément en ce moment pour ne pas beaucoup dormir. J’avais des nuits assez difficile, trop difficile. Je ne dormais pas beaucoup alors que je devrais pourtant me reposer. Le café marchait bien et c’était tant mieux pourtant j’avais un peu de mal. J’avais l’impression de trop bosser. J’étais presque sur les rotules et alors que je pouvais enfin me coucher, je m’étais laissée aller à prendre un bon bain chaud. Entre me famille et mon envie d’en faire baver à Aiden, je ne savais pas trop comment je devais faire pour éviter de stresser. C’était difficile. Je devais éviter même. Je ressentais parfois une douleur dans le bas du ventre mais surtout par ce que je bossais trop. Cette douleur était bénigne et n’étais point un danger même si je l’avais cachée ainsi qu’une contraction bénigne sauf cette après-midi quand j’avais demandé un avis à la gynécologue devant Aiden. C’était sorti tout seul mais j’avais besoin qu’elle me rassure. Cette femme blonde qui semblait m’avoir reconnue alors que je ne savais même pas d’où venait. Elle était nouvelle et j’avais tendance à avoir peur des hommes du coup j’en avais profité. Après le gynécologue, Nora m’avait totalement accaparée sans nul doute par ce qu’elle était une bonne raison pour éviter les discussions de couples. Devant elle, tout semblait aller bien et c’était le cas sauf qu’à moitié… Je boudais légèrement. Peut-être un peu de trop. La soirée avait donc était longue. C’est pour cela qu’après mon bain, je m’étais tout simplement apprêtée pour la nuit. Une crème pour le visage, une nuisette et un beau sourire. J’étais prête. Une fois sortie de la salle de bain, j’allais rapidement dans la chambre de Nora pour voir si elle dormait bien. Cela se passait à merveille. Je fermais aussitôt la porte pour me diriger vers la chambre de Nora, je regardais par le biais de la porte en vérifiant qu’elle dorme bien avant de récupérer le babyphone dans ma main. Je me rendais alors vers la porte de la chambre d’Apple. Un checking rapide aussi et je souriais en allant enfin vers la porte de notre chambre enfin celle d’Aiden et moi. Je l’ouvrais tandis qu’elle était fermée pour le regarder rapidement mais pas trop longtemps. Faible. Faible. Je tenais bon depuis quelques semaines et je n’étais pas prête de succomber à celui-ci. Je ne devais pas succomber. Une part de moi lui en voulant encore et l’autre était juste enfin effrayée. Nous n’en avions pas réellement parlés en plus, nous ne parlions pas beaucoup des choses sérieuses et des sujets qui fâchent surement par ce que je les évitais avec brio. Je voulais faire comme s’ils n’existaient pas pourtant… Je crois que je l’aimais juste un peu trop pour arriver à en parler sans avoir juste envie de lui pardonner d’être parti. « Il va y avoir un orage… », disais-je alors en posant le baby phone sur ma table de nuit. Je m’allongeais aussitôt sur le lit en posant une main sur mon ventre. Le bébé bougeait encore beaucoup et je sentais que j’allais avoir du mal à m’endormir. Je soupirais doucement en fermant les yeux. C’était douloureux par moment. C’était un peu causé par l’agression d’après le gynécologue. Peut-être. C’était ce qu’elle avait dit tout à l’heure. C’était fortement possible que la grossesse réveille des douleurs aux côtés avant cassées qui n’avaient peut-être pas totalement eues le temps de se réparer. C’était rassurant sans vraiment l’être car ça me rappelait simplement ces souvenirs que je préférais clairement oublier. Je grimaçais doucement en tentant de bien m’installer et je remontais les draps sur mes jambes sans rien rajouter. Je laissais mon regard se pencher hasardeusement sur lui pour le détourner tout aussitôt tandis que je tournais le regard vers mon bouquin posé sur la table de nuit. Je tendais le bras vers celui-ci pour l’attraper mais il m’échappait pour tomber sur son pied. Pauvre Aiden. Je relevais mon regard vers lui. « Désolée… il m’a échappé… », soufflais-je aussitôt en me sentait réellement désolée. Je ne voulais pas qu’il m’en veuille car je ne l’avais pas fait exprès.
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Aiden N. MacCallister
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❝ Métier : Ambulancier et vétéran des US Marine, sans compter un rôle à temps plein, celui d'être père. Il a aussi reprit ses études en médecine qu'il a longtemps abandonné.
❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥
❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 28 Avr - 22:04
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Depuis mon retour, je gardais certaine chose pour moi. Avais-je peur, oui. J’en étais pleinement conscient et pourtant, je ne trouvais pas la force de le dire à certaine personne. Les plus importantes à mes yeux. J’en avais soufflé quelque mot à Mason lors de l’anniversaire de Nora, mais encore je n’avais pas tout dit. Je me sentais jugé par mon entourage et je préférais de loin, ne rien dire. Je gardais le tout enfermé, me laissant mourir petit à petit. Et pourtant, je gardais mon sourire, devant les enfants je faisais mine de bien aller et devant elle aussi. C’est une fois seul, que je me mettais à trembler. Je me perdais dans mon travail, réfléchissant à ces opportunités que m’avaient proposé mes supérieurs. Je n’en avais parlé à personne, je devais faire ce choix par moi-même et avec elle, mais en gardant mes soucis pour moi, il était dur de lui parler de cela. De toute manière, je ne savais pas par où commencer. Ces cauchemars qui se révélaient dans ma mémoire. J’avais passé une année entière à cacher que finalement ils ne m’avaient jamais quitté. Si au moins ça se limitait à cela, j’avais aussi pris conscience que la grossesse de Lullaby me faisait peur. Depuis mon retour, rien n’avait été simple dans notre vie. L’agression, la fausse couche, cette seconde grossesse et même le mariage. J’arrivais tout de même à cacher cette crainte, mais chaque jour je voyais son ventre grossir et je sentais l’angoisse me serrer l’estomac. J’avais fait mine de ne pas réagir devant la gynécologue, mais intérieurement j’étais effrayé. Et s’il leur arrivait quelque chose ? Si je les perdais tous les deux ? J’avais tout de même joué la comédie, en agissant comme le mec fort qui ne se souciait de rien. Alors, qu’elle prenait un bain, j’avais regardé mon uniforme dans le placard. Mes doigts tremblaient et j’avais quitté la pièce sans plus attendre. Je n’arrivais pas à rester ainsi seul, pourtant aller la rejoindre me tétanisait tout autant. C’était ridicule. J’allais me servir un verre de vin sans alcool qu’on avait ouvert pendant le repas. Je le buvais sans attendre, je savais que l’alcool pouvait m’affecter et je ne désirais pas devenir comme mon père. Seulement, cette fois, j’avais simplement besoin de ressentir que je pouvais me détendre. La maison était silencieuse, les enfants dormaient, appuyé sur le comptoir de la cuisine, je portais mon regard verdâtre sur la fenêtre. La nuit était tombée depuis un moment, certain rêvait, alors que d’autre comme moi regardait les astres. Je retournais dans la chambre peu de temps avant que ma douce ne revienne. En entendant ses pas dans le couloir, j’avais fui comme un lâche pour prendre place devant la fenêtre. Le ciel semblait couvert. J’entendais la porte s’ouvrir et je serrais un peu plus le rebord de la fenêtre jusqu’à blanchir mes phalanges. « Hum. », répondais-je en signe d’acquiescement. Le lit grinçait, alors qu’elle devait se coucher sur celui-ci. Je tournais la tête dans l’intention de la regarder, mais je ne le fis pas. Une goutte glissait sur la fenêtre et dans un soupire, je me dirigeais vers ce lit sur le sol. Bien que je fusse revenu depuis quelques semaines, je dormais toujours sur le sol. Je ne m’en plaignais pas, avec les années dans l’armée j’avais fini par m’habituer à ce genre de confort. Et de cette façon, je savais qu’elle n’avait pas forcément conscience de mes rêves tourmentés. Ces nuits où je me réveillais en sueur, tremblant de tous mes membres. Je ne criais pas, c’était déjà ça. Je retirais ma montre, la déposant près de la lampe de chevet, juste avant qu’elle n’échappe son livre sur mon pied. Je regardais le bouquin. « Ce n’est pas grave. », disais-je en me penchant pour le prendre. Mon regard se laissait envahir d’une multitude d’émotion. Je pinçais mes lèvres, déposant le livre près d’elle au lieu de lui donner. Tremblant une fois de plus, je tentais d’éviter son contact. Puis, contrairement à mes vieilles habitudes, je restais habillé en me couchant sur le sol. Je prenais une profonde inspiration, regardant le plafond tout en croisant mes bras sous ma tête. Je restais ainsi quelque instant, puis je me tournais pour lui faire dos. « Bonne nuit. » Ma voix avait retrouvé un peu de sa chaleur. Je fermais mes yeux et le tonnerre résonnait aussitôt à l’extérieur.
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mot doux de Invité ► un Lun 11 Mai - 16:17
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Comment tout ça en arrivait là ? Le 10 octobre, j’étais amoureuse et heureuse. Nous étions heureux enfin c’était ce que je pensais mais son départ avait tout remis en doute. Pourquoi ? Comment ? Les hormones jouaient sûrement mais aussi ma peur de l’amour qui n’y pouvait rien. L’amour était de moi me prouvait tellement que rien n’était sécuritaire même quand on aime. J’avais cru que Jane et papa étaient heureux et amoureux, je m’étais trompée. J’avais tellement espoir que tout se passerait bien dans mon couple que j’en avais oubliées ces ombres sur le tableau. Ces ombres avaient tuées mon frère. Il en était mort. Il n’était plus là. Le jour après le départ d’Aiden, j’étais allé sur cette tombe dont le nom de Luke était gravé. Je m’étais sentie tellement perdue, tellement effrayée. Ces sentiments n’étaient pas vraiment facile à gérer pour la californienne que j’étais. Je ne savais clairement pas comment faire pour réparer cette sensation que j’avais eue. Je ne savais même pas comment lui pardonner. Je ne savais rien du tout. Perdue après ce passage chez le gynécologue. Je savais que j’avais surtout besoin de lui pour avoir moins peur. J’avais besoin de ses bras autour de ma peau pour me rassurer. J’avais besoin de ce baiser au creux de mon cou pour me donner le sourire. J’avais besoin de l’affection qu’il pouvait me prodiguer et même si c’était simplement une seconde, une minute, une heure. J’en avais tellement besoin mais j’étais avant tout tellement trop fière. J’inspirais doucement une fois allongée. Tout ce que je voulais c’était mon bouquin. Je savais que je n’arriverais pas à dormir trop vite. Le bébé n’allait pas tarder à se réveiller pour bouger. Eh oui. Il bougeait. 7 mois. C’était tellement mais tellement énorme. Cependant le libre tombait sur ses pieds. Oui, c’était vraiment une catastrophe. Je m’excusais car je savais m’excuser. Ces mots que je disais simplement facilement même si je lui en voulais. Oh oui et pourtant parfois je ne savais même plus pourquoi je lui en voulais à part l’impression d’avoir été trahie. C’était stupide, tellement stupide mais j’avais peur… peur de tout, peur de le perdre surtout pourtant il était encore là. Il dormait encore là par terre sans se plaindre de l’enfer que je lui faisais vivre. Dans un sens, c’était attachant et parfois j’en souriais timidement. Je ne voulais pas lui montrer que sa détermination me donnait ce baume au cœur. Après tout ? Je l’aime et je ne pouvais pas dire le contraire. Oh oui, je l’aimais tellement et c’était sûrement pour ça qu’il m’était encore plus difficile de lui pardonner. Le savoir reparti là-bas m’avait tellement terrifiée. Tellement pétrifiée. J’en avais eu une ou deux terreurs nocturnes que je n’avais plus eues depuis qu’il était revenu enfin depuis que Nora était née. Ce n’était pas grave, bien sûr. Ce n’était qu’un pied après tout. Il ramassait le bouquin mais il le déposait. Je sentais bien qu’il était bizarre. Oui, je le sentais. Après tout, j’étais mariée avec lui et je le connaissais. Il ramassait le bouquin mais il le reposait tous prés. Je faisais une moue tout de même alors qu’il évitait mon contact. Je prenais le livre et je l’ouvrais à la page ou je m’étais arrêtée. Je le voyais regarder le plafond et dire que je n’avais pas envie de le rejoindre serait un mensonge. La distance était horrible pour moi, tellement horrible surtout que mes hormones en demandaient beaucoup mais je devais les mettre en silence. Mon corps était une grande contradiction avec mon esprit. Je le désirais tellement que j’avais souvent détournée le regard. Discrètement je le regardais pendant ma lecture. Un regard tellement discret que je n’avais même pas finie ma première page qu’il se retournait. Je ne savais pas si c’était par ce qu’il sentait que je le regardais ou pas. Je n’en avais aucunes idées mais je voulais surtout dire que… je n’avançais pas dans ma lecture. J’inspirais doucement. « Bonn… nuit ! », disais-je alors hésitante mais surtout perdue. Oui, perdue. Les hormones me mettaient dans des émotions tellement diverses que je sentais mes petits yeux s’humidifier maintenant qu’il me tournait le dos. Je me serrais alors contre mon gros boudin en me tournant sur le flan. Toujours le livre entre les mains. Je le posais contre l’oreiller en tenant les pages d’une main habile quand le grondement résonnait. J’en sursautais légèrement sur la surprise. Je savais qu’il allait arriver mais bon. J’inspirais doucement avant de le regarder le dos tourner. Tellement fière, tellement que je ne savais pas comment lui parler ou même dormait-il ? Je restais quelques secondes à réfléchir à la meilleure technique… Je m’en sentais tellement triste de ne même pas savoir comment faire… Je posais alors le bouquin fermé sur le bord du lit… un peu plus vers ses jambes et son bassin. Je poussais alors le libre de mes pieds habiles qui se voulaient malhabile. Je le poussais donc sur lui en grimaçant aussitôt de peur. Je ne voulais pas lui faire mal simplement. J’attendais de voir sa réaction et je le regardais attentivement. « Désolée… », disais-je à nouveau en le regardant avec les yeux de chien battu. « Si Apple a peur… elle va se poser des questions ! », disais-je d’une fausse excuse. C’était réellement une fausse excuse et je priais pour qu’il ne s’en rende pas compte. Je retirais l’autre côté de la couette en tapotant doucement sur le matelas alors que je le regardant avec mes yeux de merlan fris. Enfin si ça s’écrit ainsi. Je me rallongeais aussitôt… Je serrais le boudin contre moi alors qu’il était du côté du milieu et je posais ma tête contre celui-ci que j’utilisais comme doudou. Je l’utilisais comme Aiden en fait. Enfin j’avais une autre peluche, un autre mari. Je laissais ma jambe passer au-dessus. Tout simplement et j’attendais de voir s’il allait me rejoindre. Cela me rendait tout autant nerveuse que cela m’en rassurait.
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Aiden N. MacCallister
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Dim 21 Juin - 7:11
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Tout autour moi semblait être un désastre, les derniers événements encourant ma vie ne semblaient n’être que l’éboulement de choix que j’avais fait jadis. J’avais l’esprit blessé par des souvenirs qui se tenait au seuil de mon cerveau, prêt à frapper à tout moment. J’avais presque envie de finir comateux pour simplement oublier cette sensation qui perdurait en moi comme un feu ardent. Ce n’était pas quelque chose d’érotique ou bien de désirable, non tout cela n’évoquait qu’une chose la peur et l’envie de courir loin de tous ces problèmes qui persécutaient mon esprit, ma mémoire et cette oasis que je croyais si paisible il y a à peine quelques mois. À la simple idée de penser à tout cela me faisait transpirer comme un bœuf. Pourtant, je n’avais fait que l’armée, je n’avais pas subit les horreurs de Jurassic Park ! Mais en moi c’était aussi pire que cela. Je gardais néanmoins silence vis-à-vis de tout cela. Était-il important d’en parler ? Je ne crois pas. Enfin, je n’en ai pas la moindre idée, seulement je ne sais pas quel mot utiliser pour parler de tout ceci à mes proches. Ce n’est pas quelque chose de facile, même si je ruminais dans mon coin mes pensées sombres, j’essayais le moins possible de le faire paraître. Inutile de les voir se morfondre sur mon état, j’avais pu gérer une fois, je le pouvais encore, même si j’avais l’impression de me détruire petit à petit. Je m’approchais du lit, déposant ma montre et mon portefeuille sur la table de chevet, alors que son bouquin tombait sur mon pied. Je ne réagissais pas, enfin je ne m’emportais pas, je restais morne voir même songeur. Finalement, je me penchais pour prendre celui-ci et au lieu de lui donner en main propre, je le déposais près d’elle disant que ce n’était pas grave. Après tout ce n’était qu’un vulgaire bouquin. Je surfais dans les idées, essayant de contrôler les tremblements de mon corps, ceux-ci qui n’avaient pas disparus depuis mon départ de la base. Je les détestais de prendre possession de moi, de se déclencher sans que je m’y attende. Je n’avais qu’à repenser à ses morts plongés dans un rêve éternel pour être repris de ces tremblements incessants. Si au moins mes rêves avaient été bercés par Freddy Krueger, je savais que tout serait fini. Enfin, j’aurais pu dormir en paix. Bien sûr m’en aller comme dans les films ne devait pas être la plus belle des morts, mais au moins j’en aurais fini avec ces cauchemars. Je me couchais sur le lit improviser sur le sol, encore je ne m’étais pas plain de celui-ci. Je savais que mon attitude devait la déranger même si elle ne trouvait pas les mots pour le dire, mais je la trouvais plus normal que si je lui sautais dessus pour lui faire des galipettes. Appuyant ma tête contre mon oreiller, je lui souhaitais une bonne nuit sans grand discours après être resté un moment taciturne à regarder le plafond. Je ne pensais à rien, tout du moins c’est ce que je tentais de faire, mais il n’était pas chose facile. La lasagne qu’on avait mangé en soirée, la tarte à la rhubarbe qui traînait dans le réfrigérateur ou bien simplement cette idée que j’avais eu en revenant de la base. C’était sans doute idiot, mais je n’en avais parlé à personne. Je gardais celle-ci pour moi espérant ne pas la voir s’avilir avec mes idées noires. Quitter mon ambulance pour reprendre mes études de médecine. J’aspirais à devenir plus qu’infirmier et aller plus loin que la simple urgence, mais je n’osais pas. Je ne savais pas si c’était réellement fait pour moi, si je ne rêvais pas simplement d’un monde idyllique. Je me tournais sur le côté, glissant mes bras sous l’oreiller, mais les yeux toujours ouvert. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil et c’était ainsi depuis mon retour. Je pouvais rester des heures étendu, les yeux ouvert à tenter de tout oublier. L’orage grondait, mais encore je ne bronchais pas, tout du moins jusqu’à ce que je sente quelque chose me tomber dessus. Je prenais un temps fou pour me tourner, posant mon regard verdoyant sur son livre. Je prenais celui-ci dans ma main, levant mon regard vers elle, l’excusait une fois de plus. Je retenais un soupire, je ne voulais pas être impoli. Mais je ne savais pas quoi dire et franchement, ça m’étais totalement égal. Apple… Je ne savais pas quoi dire. Était-ce seulement une excuse ? Je me passais la main dans les cheveux, remettant son livre sur le lit. Puis, je me levais avec douceur. Je ne lui portais pas de regard. Mais celui-ci se posait sur le lit par terre, je m’empressais à faire une boule avec les draps, allant les poser sur le récamier, je montais finalement dans le lit. J’aurais pu la regarder, j’aurais sans doute dut le faire, mais encore une fois, je m’entêtais à lui tourner la poupe. Seulement, cette fois, j’allais cacher ma tête entre mes bras. Je ne savais plus quoi faire, j’avais envie de sa chaleur, de ses bras autour de moi. Pourtant, je savais que je n’étais plus celui qu’elle avait aimé, je n’étais que la coquille vide d’un mollusque. Je fermais durement mes paupières alors que les larmes perlaient mes paupières closes. Je me sentais perdu dans les méandres d’un endroit inconnu. Je voulais revenir chez moi, mais je n’en trouvais simplement pas la force. Je me faisais ensevelir de plus en plus dans ce torrent d’horreur.
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mot doux de Invité ► un Mer 24 Juin - 6:31
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La pénombre ne retrouvait illuminée à chaque éclair. Je ne savais pas si ce que je faisais été judicieux. Mon pied ayant fait tomber le bouquin. Allait-il se rendre compte de la supercherie ? Je n’en savais rien. L’on ne peut jamais savoir comment une personne peut réagir quand on agit si stupidement. Oh non, on ne peut jamais. Je n’y arrivais pas après pourtant 7 années. Je le regardais se retourner et attraper le libre. Je laissais mes mots s’échapper. J’attendais, utilisant alors simplement un boudin comme oreiller enfin comme doudou ou comme mari tout simplement. Il n’avait rien dit, il n’avait même pas bronché. En fait… je ne savais pas quoi dire non plus. C’est marrant, non ? En fait, non. C’était pitoyable de notre part. Nous étions adultes et mariés mais… j’étais trop moi ? Trop rancunière. Il ne me regardait même pas et c’était ? Une sensation très étrange. Je le remarquais tant le besoin était vitale. Le besoin qu’il ne me voit, qu’il ne me regarde et qu’il se souvienne que je suis là. En chair. En os. Au présent. Une sorte de petite rage grimpait en moi. Je voulais être vue. Je voulais être une personne. Je voulais être un être humain. C’est marrant alors que c’est moi qui l’évite, non ? C’est grotesque. Tellement grotesque. Cela me rendait d’autant plus dingue de penser que j’étais… pitoyable, grotesque et nulle. Soyons puériles. Sous-estimons-nous. Au point où j’en étais. Je soupirais doucement en me redressant. Assise, je lâchais ce bouquin, le poussant presque avec violence contre le mur d’en face du lit. J’en sentais cette force venue de nulle part. Je redressais mes genoux, les remontant jusqu’ou je pouvais malgré la rondeur de ce ventre. Je n’avais pas encore vue ses larmes. J’engouffrais ma tête entre mes genoux alors que j’enroulais mes bras autour de mes jambes. Je restais ainsi, respirant bruyamment tandis que je savais qu’il fallait que je me calme. Il fallait tellement de choses. Il fallait… lui. Il fallait… nous. Il fallait tout. Je soupirais doucement alors que je tournais retirais ma tête de son trou, posant la joue sur mes genoux, face à lui. N’ayant pas encore la vue de son visage. Je la fuyais encore. Peur de voir ce qu’il faisait. Peur de voir si j’allais être faible. Je fermais les yeux doucement. Je me sentais tellement… tellement tout. Je me sentais tout. Voila. Je soupirais doucement en remontant le regard jusqu’à son visage. Je regardais ces zones humides et je restais sans mots en le regardant simplement. Juste un regard. Parfois les regards peuvent tout dire. J’ignorais ce que disais le mien. Tellement de choses. Je l’ignorais pourtant il disait tout ce que je ne voulais pas dire. Tout ce que je ne savais même pas dire ou même pas penser. Je me sentais… arg et ça, je ne saurais même pas le dire. Paumée ? Non. Si. Qu’est-ce que j’étais ? Une femme enceinte perdue, hormonée et j’avais faim. Oui, faim. J’avais faim et je me sentais nulle d’avoir faim car ce n’était pas le moment d’avoir faim. J’avais aussi envie de tellement de choses. Un éclair de plus, un grondement me faisant sursauter et me volant de ma torpeur. Je fermais délicatement mes yeux aussitôt avant de les rouvrir. Je soupirais doucement. Toujours sans mots, juste un regard. Des larmes coulant aussi sur ma joue. Peut-être pas pour la même raison ? Je n’en savais rien. Je ne savais rien du tout et ça me rendait dingue. Tellement dingue. J’en tremblais doucement sans savoir qu’il tremblait aussi ou même le pourquoi. J’en connaissais mes raisons. J’avais mal. Partout. Le ventre. Le cœur. La tête. J’avais cette douleur constante au fil des jours ou notre couple semblait rudoyer d’efforts et même pas. Quels efforts ? Je ne faisais que cacher les apparences mais je ne lui laissais même pas de chances pour se battre. J’avais cette impression. Je ne devais pas être facile. Non. Les semaines passaient et cela me faisait autant mal à moi qu’à lui, sûrement ? La vie est nulle, tout est horrible. La souffrance est un poids. Un poids tellement lourds comme un sentier de charbon chaud que l’on doit passer. Tout est nul. Je sentais l’univers tellement… C’était l’enfer dans ma tête. Réellement. Ces pensées suffisant à me déconnecter du reste du monde. Chassant les idées noires quelques instants. Mon regard s’adoucissant légèrement, un sourire. Un léger sourire. Tout simple. Sans équivoque. Juste un sourire.
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Aiden N. MacCallister
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❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥
❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Lun 31 Aoû - 5:16
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Pendant longtemps j’avais cru avoir la piqûre pour ce que je faisais. Sauver le pays, faire un geste pour l’humanité. Je n’avais jamais cru finir terrassé par ces démons, allongé sur ce lit que je partageais avec elle. Cet endroit qui pendant longtemps avait été mon chez moi. Non pas cette maison que je venais d’acheter, mais ce matelas, ce lit tout simplement que je partageais avec elle. Même si je tentais de m’endormir près d’elle, les larmes que je tentais depuis quelque camoufler commençaient à couler sur mes joues. J’avais été le spectateur de tellement d’horreur que je ne savais plus où me mettre pour me sentir bien. Chez moi et avec elle. Je savais qu’elle m’en voulait pour mon choix d’être parti, mais je n’avais pas su faire autrement. Je voulais encore sentir que ma vie avait toujours cette stabilité. Et pourtant, je sentais la défaite qui naissait en moi dans un torrent d’échec, de tristesse, mais aussi de solitude. Je ne pouvais refermer ce cœur que je sentais écorché, ce cerveau brimé qui se perdait de plus en plus dans le labyrinthe de la raison. Cette image que je voyais se refléter depuis mon retour, continuait de me terrifier, je me refermais sur moi-même voulant simplement étouffer cette peur dormant en moi. Je ne voulais pas voir son visage poser sur le mien, son regard se disant que comme beaucoup d’autre j’étais un monstre du gouvernement. Je ne le pensais pas, après tout l’armée ne faisait pas des monstre, mais elle changeait n’importe quel homme ou femme. J’entendais l’écho de ma peur, alors qu’elle remuait près de moi. Je ne voulais pas la regarder, sentant simplement mes larmes couler sur mes joues au fur et à mesure que mes pensées dérivaient sur cette marrée d’images gravées dans mon esprit. J’aurais pourtant aimé faire comme tout bon époux, lui voler un baiser, l’embrasser tout en savourant ses lèvres avec audace. Ou en contre parti, jouer la carte du mari endormi qui ronfle à plein poumon, alors qu’il se trouve allongé près d’elle. Une image neutre sans anicroche, que j’avais pourtant peine à jouer. Je lui cachais déjà tant de souffrant qu’en ajouter une couche me semblait impossible. Je ne trouvais même plus la force d’essuyer ces larmes qui baignaient sur mes joues. Je devais peut-être me faire soigner ou bien lire une unième recherche psychanalyse pour trouver une façon de revenir, ou simplement d’oublier. Un bruit résonnait dans la chambre, laissant une lumière aveuglante et claire inonder la pièce. Je sursautais, manquant de près de faire une chute sur le sol. Je me sentais trembler de plus bel, laissant mon cœur atteindre un rythme que je ne lui connaissais pas. Je devais me soumettre à l’évidence, je ne pouvais pas rester ainsi taciturne. J’avais eu peur d’une simple branche caressant la vitre de notre chambre. Le tonnerre résonnait une fois de plus, allumant la chambre d’une douce lumière blanche. Me tournant sur le dos, laissant ces draps soyeux caresser ma peau tatoué. Je ne désirais pas créer une crevasse encore plus profonde qu’elle ne le devait de jours en jours. Fermant mes poings, j’allais les déposer sur mes yeux paume contre paupière close. « Je ne sais plus quoi faire. » disais-je sans mâcher mes mots. En fait, ce n’était pas si facile que cela de partager ce sentiment que j’éprouvais. « J’ai peur… J’ai peur de ne plus être le même. Je fais tout pour chasser ces souvenirs. Je croyais avoir réussi, mais en retournant là-bas… » Je sentais ma gorge s’assécher, mon cœur se serrer. Je n’allais pas pouvoir raconter tout ceci aussi facilement que je ne l’aurais cru avant de parler. C’était bien pire que ce que je croyais. Ce n’était pas comme des femmes qui papotent entre elle de couture, c’était plus profond que cela. Je le savais et la critique qui pouvait en découler me faisait tout aussi peur que ces images qui me hantait.
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mot doux de Invité ► un Ven 4 Sep - 16:13
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Nos tensions étaient presque devenues comme une routine. Me retrouver à faire des flexions et courber mon corps en étant mal à l’aise dans ce lit alors que sourires et larmes se mélangeaient dans mon regard. Je n’arrivais pas à rester en place. Je n’y arrivais pas du tout. Les moindres de mes gestes partaient d’une impulsion, d’un malaise secoué par une colère. Je me sentais comme une confiserie loin du paquet ou loin d’une bouche. Abandonnée par un enfant au coin d’une route à moitié mâché. C’était étrange mais j’étais son bonbon qu’il avait abandonné. Je me séchais, je me fondais simplement par ce qu’il m’avait lâché. Il ne s’occupait pas de moi, non mais après tout, je ne le laissais pas faire. J’étais collée au sol et il était impossible de me décoller tellement j’étais gluante. Je me compare à un bonbon ? Mais pourquoi pas. Après tout, j’ai grossie et je suis riche en calorie. Tremblante, je me sentais pourtant plus beignet que bonbon. Je ne saurais dire pourquoi mais avec mon gros ventre, j’avais comme gonflé au four. Beaucoup d’individus peuvent se dire qu’on grossi énormément quand on est enceinte mais ce n’est pas le cas de tout le monde pourtant. Je passais encore dans les cadrans de portes. Les hommes rouges couleur poivron alors que leurs femmes n’ont pas grossis et qui ne se rendent pas compte que c’est un stéréotype m’amusait tellement. Pourquoi pensais-je à ça ? Peut-être pour me sauver de l’idée noire ? Le silence embrassant la pièce et ces lumières flash d’un éclair qui éclatait. Je le voyais sursauter tandis que l’habitude s’était installée en moi. Je le voyais s’échapper au sol malgré moi tandis qu’il était trop proche du bord de ce lit. A cause de moi ? S’éloigner de moi ? Je tournais mon regard vers lui alors que je penchais la tête. Mes cheveux verdoyant à cause du reflet ambiant. Je regardais cet homme avec attention en me penchant doucement. Je le regardais jouer de ses points et les mener à ses yeux comme un bébé qui pleure. J’inspirais doucement en l’entendant et je sentais ses émotions. Je les sentais et pas seulement à cause des hormones car je savais que c’était la fois de trop pour lui. Je savais qu’il avait déjà eu du mal. Je savais que ça allait arriver et je savais qu’une fois de plus était parfaite pour que je le perde. J’inspirais doucement et je l’écoutais aller au bout de ses paroles. La rancune semblait toujours là mais s’effaçait au cœur qui aimait cet homme. Je me levais alors, glissant sur le côté du lit pour lui tendre ma main. Je voulais juste l’aider à se relever et je me regardais avec attention. Je laissais mes yeux se plonger dans les siens alors que mes pouces allaient effacer les larmes sous ses cernes. Je me mettais sur la pointe des pieds en allant chercher ses poignets et les détendre alors que je glissais mes doigts frêles entre les siens. Je me rapprochais. Je déposais mes lèvres sur les siennes pour quelques douces secondes d’oublis avant de poser mon front contre son menton. « Pourquoi tu crois que je te disais que ce n’était pas une bonne idée ? », disais-je alors d’une voix douce et pourtant amer à la fois. Ce n’était pas un reproche pourtant mais c’était une pure vérité. Je le savais que cela ne se passerait pas bien. Je le savais, oui. C’était un travail difficile qu’il avait choisi de faire à côté d’ambulancier. Les symptômes n’avaient même pas besoin de diagnostics. Je ne saurais même pas dire si l’on pouvait qualifier ça d’une dépression mais plus vite d’un traumatisme. Je ramenais ma poitrine à son torse… laissant mon pouls s’accélérer. J’inspirais doucement en me demandant s’il allait relâcher ses muscles. « Je suis désolée… », lui soufflais-je avec sincérité alors que je reculais de quelques pas. « Je suis désolée que tu vives ça, et je suis désolée de ne même pas savoir quoi faire et de ne même pas agir correctement… je te repousse pourtant je t’en veux tellement d’y être retourné… je t’en veux car j’ai besoin de toi… d’un toi équilibré et d’un toi qui ne lâche pas… J’ai besoin que tu te reprennes, on a besoin que tu te reprennes ! », lui murmurais-je avec douceur. Je laissais la colère au placard pourtant les larmes étaient bien sur la devanture de mes yeux. « J’ai besoin de toi… et j’ai besoin que tu te reprennes même si c’est dure… faut pas que tu craques… », lui rajoutais-je en inspirant doucement. « On a tous des moments où on ne pense pas y arriver… des moments où on veut abandonner car c’est plus simple que de battre ce qu’on ressent, c’est plus simple de défiler nos émotions… ça ne sera pas facile de tourner la page. Ça sera même compliqué et ça prendra des années mais j’ai besoin que tu te battes, Aiden… J’ai besoin de mon mari… », lui disais-je alors. « J’ai besoin de celui dont je suis amoureuse… ! », finissais-je par dire.
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mer 14 Oct - 0:01
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Apeuré par ces souvenirs qui me hantaient, je ne trouvais plus la force de me battre. Étendu sur le dos, je laissais les larmes m’envahir. Je ne pleurais pas comme un bambin qui a fait dans sa couche, c’était plus subtil, plus délicat que les larmes d’un nourrisson en pleure. J’avais fini par parler, d’une voix incertaine et saccadée. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle comprenne. C’était impossible, mes choix, cette pulsion qui m’animait en tant que soldat, personne ne pouvait comprendre. Ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait changer en un claquement de doigt. Je connaissais des soldats qui avaient quittés l’armée pour vivre en famille, mais je ne me sentais pas prêt à quitter cette prison d’horreur. Pour cette facette, je devais bien admettre que j’avais un côté masochiste. Je ne voulais pas qu’on me frappe les fesses à l’aide d’un fouet, mais j’avais peine à me séparer de mes cauchemars. C’était horrible comme sensation, j’avais l’impression d’avoir besoin d’eux comme eux de moi. Pourtant, j’en avais aussi peur, tout me semblait tellement confus dans ma tête. Prenant la main qu’elle me tendait, je me relevais – même si je n’étais pas tombé, mais disons que ci. Je me relevais, sentant mon corps peser plus qu’il ne le devrait, poussant un soupire en retirant mes mais que j’avais posé devant mes yeux. Je sentais alors le contact de ses doigts sur mes joues, caressant celles-ci dans le but d’en sécher mes larmes. Tous mes muscles étaient crispés et mes mains avaient peine à s’ouvrir, mais elle réussissait tout de même glissant ses doigts avec les miens. J’avais peur de lui broyer les os, détendant celles-ci un tant soit peu. Entre ses mains, je me sentais comme un pantin et elle s’amusait à guider mes gestes avec douceur. J’y répondais tout en restant discret. En fait, elle me faisait penser à une personne aimante qui voulait aider un petit animal blessé et craintif. Ne bougeant pas, je la laissais m’embrasser et baissais à peine mon regard lorsqu’elle appuyait son front contre mon menton. Je gardais plutôt mon regard rivé sur la fenêtre derrière nous. Un éclair répandait une lumière blanche dans la chambre sombre, créant des ombres de branche sur les murs. Je fermais les yeux à ses paroles, je ressentais ce ton amer dans sa voix et je devais bien admettre que ce n’était pas ce dont j’avais besoin à ce moment précis. J’avais beau aimer cette femme de tout mon cœur, parfois, je ne savais pas comment réagir. Je sentais le reproche et je n’avais pas envie de l’entendre. Sans doute que j’étais égoïste, mais bon j’avais déjà d’autre soucis à gérer sans rajouter cela en plus. Mes muscles se tendaient de plus en plus, je ne voulais pas exploser, mais je sentais ce tourment me manger de l’intérieur me crier de faire quelque chose. Elle s’excusait, mais je ne lui portais toujours pas d’attention. Je ne savais pas comment gérer cela et je n’en avais pas envie. Je n’avais envie de rien en fait. Plus elle parlait et plus je me fermais comme une huître, reculant de quelques pas pour prendre une distance. Je portais enfin mon regard sur elle. « Tu es en train de me dire que tu n’aimes pas réellement qui je suis. Je te dis avoir peur et tout ce que tu fais c’est me parler de toi… » Je secouais la tête. « Quand comprendras-tu que le Aiden que tu décris est mort il y a plus d’un an. » Mon ton avait monté d’un degré. « Ce jour-là, où ils sont tous mort, je suis mort avec eux et toi tu veux que je redevienne comme j’étais alors que je ne sais même pas qui je suis en ce moment. On ne se reconstruit pas aussi simplement que cela. Pendant une année j’ai tenté de reprendre une vie normale, alors que je ne savais même pas qui j’étais. Je me suis retrouver avec un enfant, mais je ne savais même pas si je pouvais prendre soin de moi. Pendant une année entière j’ai supporté les cauchemars qui me hantaient sans rien dire, sans en laisser paraître une seule trace. Je ne voulais pas t’inquiéter. Et pour une fois que j’espérais mettre fin à tout cela, surpasser ces craintes que j’éprouvais en retournant faire mon service, tu me dis que j’ai fait le mauvais choix. » Les larmes coulaient à nouveau sur mon visage, puis fermant les yeux, je les ouvrais pour la regarder. « Je ne sais pas si je pourrai continuer en me disant que tu souhaites simplement retrouver un fantôme sans même prendre en considération que je suis un autre homme. » Prenant une profonde inspiration, je la regardais. « Il n’y aurait même pas une chance que tu puisse tomber amoureuse de cet homme qui se tient devant toi ? »
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mot doux de Invité ► un Dim 20 Déc - 22:23
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Je ne savais pas du tout quoi faire pour sauver ce qu’il pourrait être sauvé ou même le sauver. J’étais perdue et je voulais juste que tout soit plus simple. Je voulais juste retrouver cette stabilité que je pensais que nous avions. Je voulais seulement simplement que tout soit comme avant. Bien sûr, je ne voyais surement pas qu’il avait du mal depuis longtemps. Le fait de l’entendre dire me fit comme un électrochoc au fil de ses mots mais je ne parlais pas de moi techniquement, je voulais juste lui dire de se battre mais ce n’était pas simple, réellement pas simple car il était un fait que j’avais besoin qu’il le fasse. Je sentais qu’il se laissait abandonner et ça m’effrayait tout autant. J’étais juste perdue. « Non… », disais-je alors pour le fait que ce n’était pas que je n’aimais pas qui il était mais juste que… enfin j’étais perdue. Totalement perdue. Littéralement perdue et les hormones ne m’aidaient pas mais je le laissais parler et son ton montait mais qu’importe ? Au point où nous en étions notre ton devait sûrement finir par monter pour qu’on arrive enfin à communiquer. Je l’écoutais, je le laissais parler. Une année de cauchemar ? Je ne savais que dire mais j’étais toujours persuadée qu’il avait fait le mauvais choix. Toujours. Je le laissais terminer en laissant poser cette question qui me fit sourire tellement c’était ridicule. Je riais doucement même si ce n’était pas le moment j’allais retirer ses larmes sous ses yeux. « T’es vraiment un idiot ! », disais-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres et poser mon front contre le sien. « Rien ne m’empêchera de t’aimer… », soufflais-je alors que c’était vrai. Rien ne m’empêchait de l’aimer car j’étais toujours là. J’étais encore là et toujours là après 6 années alors qu’il avait déjà vécu beaucoup de choses qui auraient pu me faire fuir mais non. J’étais encore là. J’étais encore là et je ne comptais aller nulle part. « Et même si un jour je voulais partir, je ne pourrais pas car les moindres parcelles de mon corps autant que mon cœur ne vivent que pour toi ! », lui disais-je avec une grande poésie dans le fond mais je retrouvais cette tristesse dans le regard. « Mais il faut que tu te reprennes par ce que tu es un battant, tu as vaincu énormément de choses mais il va aussi falloir qu’on se batte à deux pas tout seul. Tu te bats depuis un an sans même m’en parler ou même en me laissant m’inquiéter. Il faut qu’on soit plus soudés qu’on soit plus sains et pas seulement sexuellement parlant sinon notre couple va échouer sur une mer abandonnée et sans les cocotiers… », disais-je avec cette dose d’humour mais qui échouait. Cela ne me faisait même pas rire, non même pas. Je voulais pourtant. Je voulais rendre la situation plus légère pour le rassurer mais c’était pourtant tellement vrai. Si on continuait ainsi, on allait aller droit dans le mur et on devait penser à deux plus à un ! C’était difficile pour moi aussi, tellement. « J’ai fait cette erreur aussi et j’en ai payé le prix mais c’est à ton tour de te battre et me faire confiance pour avancer. », disais-je en haussant les épaules. « Ta tête est malade et ce n’est pas ne retournant dans la maladie que tu vas la guérir ! », lui annonçais-je tout simplement dans une logique presque inébranlable. Cela me semblait tellement logique de le dire ainsi. Sa tête était malade et il devait la guérir mais comment ? Les psychologues ? Il y avait bien une fichue personne pour le réparer. « Peut-être que tu n’es plus el même et alors ? Je ne suis plus la même non plus, je ne veux pas que tu sois le même, je veux que tu sois bien ! », disais-je simplement. « Bien avec toi-même ! », concluais-je. C’était vrai et après tout ? Je n’étais plus la même non plus. Forte heureusement sinon comment aurais-je fais pour devenir une maman, une femme alors que toutes ces choses m’effrayent. J’aurais vécue dans une stupide peur. « Et je ne peux pas t’aider car je suis trop impliquée, ça me rend dingue… oui car je me sens impuissante, réellement. Je n’ai rien pu faire pour te faire rester ici, avec nous. Rien. Il te faut une personne qui pourrait t’aider et c’est triste à dire mais ce n’est pas moi, je crois ! », lui disais-je comme une confidence avec un fond de vérité à mes yeux pourtant je me trompais peut-être. Peut-être pas. Je n’en savais rien. Je n’étais pas à l’aise dans cette situation car je me sentais dépérir au fil des secondes ou il dépérissait. Et oui, c'est la vie, on fini la nuit avec des orages et le sourire même des stores car les stores, c'est la vie !
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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