Dans cette histoire, j’avais l’air du vilain monsieur, j’assumais le rôle tout de même. Quelqu’un avec la tête sur les épaules me semblait utile après avoir vu deux affamées. J’avais été franc, qu’importe ce que l’adolescente pouvait croire. Elle était prévenue et n’aurait pas à s’étonner si je le faisais. Après tout, ça pouvait être pire si ça l’amenait à croire qu’on était des menteurs. J’avais dit les appeler si je voyais cela nécessaire, ce qui n’était pas encore le cas à mes yeux. Je regardais la main de ma femme sur mon avant-bras. « Je ne suis pas idiot non plus, ça se voit comme le nez en plein milieu du visage Lullaby. Je me doute qu’elle a peur, mais ça ne sert à rien d’être doux avec elle. Je préfère être franc, comme ça elle n’aura pas de mauvaise surprise. » J’avais soutenu son regard, je connaissais Lulla. Je savais comment elle pouvait être après tout elle m’avait sorti d’un mauvais pas, mais justement pour avoir eu des problèmes, je savais à quel point j’aurais détesté la personne qui m’aurait menti. J’aurais vu ça comme un coup de poignard dans le dos. On avait tous les deux nos méthodes, deux personnalités différentes, ce qui nous rendait aussi plus fort. « Je n’ai pas dit que je n’allais pas l’écouter, mais appeler la police ne veut pas dire qu’on lui veut du mal aussi. Je suis qu’ambulancier, je ne peux pas régler ce genre de problème ni toi. » Je déposais mes lèvres sur son front, avant de lui tendre Dylan. Elle disait faire des crises et j’avais mon petit doute sur ces crises. Je ne pouvais pas être certain, mais c’était aussi mon métier de voir toute sorte de maladie et venir en aide. Je me passais la langue sur la lèvre, alors que Lullaby la questionnait. Avec les visites on avait fait un peu meublé la maison pour la rendre attrayante, mais ce qui m’intéressait surtout c’était la machine à café. Délaissant les femmes, je me dirigeais vers les armoires cherchant les graines. Tout était pratiquement vide, mais je réussissais tout de même à trouver ce que je désirais. Sourire vainqueur, j’avais préparé du café dans la cafetière à filtre. J’en préparais pour un peu plus d’une tasse. Je n’écoutais pas ce qui se disait de toute façon, je semblais faire bien plus peur. Alors autant laisser Lullaby se débrouiller. Je lavais vite fait un verre, n’ayant pas trouvé une tasse, et lorsque l’odeur fut douce et agréable, puis le bruit de percolation arrêter, je versais le liquide. Je ne remplissais pas le verre, après tout c’était une enfant, je regrettais de ne pas avoir du sucre et du lait, mais au moins ça l’aiderait. Doucement, je m’approchais déposant le verre à côté de son assiette. Je la regardais. « Si tu sens que tu vas faire une autre crise, bois. C’est du café, ça aide pour les crises d’asthmes ou tout problème de respiration. Et ça revient moins cher qu’une pompe, enfin si c’est vraiment la cause de tes crises. Tu verras ça soulage. Pour le coup, c’est assez relever comme y’a pas de lait ni de sucre, j’aurais préféré t’offrir du coca, mais là encore j’en avais pas sous la main. Mais on peut dire que c’est mieux que rien. » Je laissais un sourire s’étendre sur mes lèvres. Je n’étais pas si méchant, j’en avais juste l’air. Ça devait être les tatouages ! Je m’éloignais, allant m’asseoir sur l’îlot tout en regardant Lullaby. « Tu vois je ne suis pas une brute ! », disais-je à ma femme avec un sourire en coin.

Le moment de passer à l'interrogatoire était arriver, Surie n'a jamais été quelqu'un de très bavarde surtout quand il s'agissait de parler d'elle. alors forcément, se retrouver dans cette situation ne lui plaisait pas spécialement non plus. Elle aurait préféré vagabonder à la recherche de nourriture plutôt qu'être dans ce genre de position inconfortable. Elle a tout de même réussi à demander si elle pouvait manger ce qu'elle avait préparé, parce qu'elle avait clairement faim et pas qu'un peu. Elle approuve de la tête doucement quand Lullaby accepta et parti se servir une bonne assiette. Maintenant que c'était fait, elle ne savait pas si elle allait réussir à manger alors que leurs deux regards étaient posés sur elle. Elle finit tout de même par commencer à manger en essayant de passer outre les messes bases qu'ils étaient en train de se faire... Honnêtement, elle entendait clairement ce qu'ils étaient en train de se dire mais elle faisait comme si elle n'entendait rien. Elle avait l'habitude quand elle vivait au Texas avec ses parents, c'était toujours comme cela. Plus elle entendait les paroles du couple, plus elle se disait que ce "Aiden" allait être le pire des deux. Il semblait vouloir vraiment la faire dégager, ce qu'elle peut comprendre. Elle le ferait même tout de suite mais elle savait que Lullaby ne la laisserait pas partir comme cela, c'était ce genre de femme... avec un instinct maternel très développé. Surie releva la tête de son assiette en entendant la première question de la jeune mère. Elle avala ce qu'elle avait dans la bouche avant de regarder la boisson que venait de lui amener Aiden. Elle n'en avait jamais bu avant, mais cela doit sûrement faire effet s'il le dit nan? Merci ... J'ai 17 ans, j'aurais 18 ans dans pas longtemps... Et le reste, je garde pour moi. dis-je en prenant la tasse pour en boire une gorgée. Elle n'allait pas jouer la fille facile, ça serait mal la connaître. Surie n'aimait pas spécialement être dérangé quand elle était en plein repas, surtout quand elle n'a pas manger depuis un petit moment, mais cela risquerait de mal tourné si elle l'envoyait chier. Quand j'ai de l'argent j'achète, sinon ... je vole quelque petit truc même si j'évite de le faire. Il faut bien qu'elle se nourrit après tout.

Elle avait un peu honte de ce qu'elle était, mais elle savait qu'elle n'allait pas vivre longtemps comme cela. Elle avait le savoir et l'envie d'évoluer donc forcément elle allait avoir une belle vie nan? elle finit rapidement son assiette avant de s'attaquer doucement au café. Elle n'aimait pas spécialement cela, mais elle se disait que si cela pouvait l'aider autant le boire. Je ne vais pas au Lycée, je n'ai pas l'argent et le temps pour y aller comme tout adolescent normal. dit-elle en plongeant mon regard dans le sien, son ton était quelque peu sarcastique autant se l'avouer... Le retour de la Surie méfiante était de retour. elle soupire doucement avant de les regarder chacun à leur tour. Honnêtement, vous n'avez pas besoin de vous inquiéter pour moi. Je vais bien et dès que possible, je quitterai cette maison sans aucun dérangement. Je ne suis pas ici pour passer un interrogatoire, j'ai mes raisons et j'aimerai les garder pour moi... seule. dit-elle en jouant avec sa tasse doucement. Elle avait été des plus clair dans ses paroles, on va donc espérer que les choses soient bien comprise de l'autre côté. elle ne coopérera pas.

Le petit souci c’est que j’ignorais ce qu’il fallait faire. Ce n’était pas comme trouver un chiot ou un petit chaton dans la maison qui meurt de faim mais c’était une enfant tout simplement. J’avais écoutée Aiden. Je riais alors qu’il me disait ne pas être con. « Non, fou ! », avais-je surenchérie pour le taquiner. Bien sûr, je posais aussitôt des questions à l’adolescente qui me semblait judicieuse. Avant de voir si elle était une fille méchante ou rebelle qui pourrait nous voler, je voulais savoir qui elle était. Bien sûr, c’était plus fort que moi. Ma formation de pompier prenait un peu le dessus. D’abord mettre la jeune fille en confiance. Oui, d’abord. Avant tout. Alors qu’Aiden lui servait un café, j’écoutais les réponses de Surie attentivement après que celui-ci me dise ne pas être une brute. J’avais rigolée, tout simplement. J’avais l’impression d’être dans un show télévisé ou d’être un présentateur comme David Letterman qui pose pleins de questions et attendant les réponses. C’était frustrant. Elle souhaitait garder le reste pour elle ce que me montrait qu’elle n’était pas encore en confiance mais j’étais une têtue dans mon genre. Être la fille d’un pasteur qui courre au secours de tous les chiots qui marchent sur deux pattes aidait sûrement un peu trop. J’hochais doucement la tête quand elle disait acheter mais voler parfois. Je ne jugeais pas. Elle devait faire comme elle le pouvait pour vivre à sa faim mais il n’en était pas moins que c’était un vol, un crime. Je ne savais pas trop quoi faire. Je trouvais ça triste tout simplement. La suite des réponses aux questions arrivait. Je sentais de plus en plus qu’elle se refermait. Alors qu’elle disait ne pas vouloir passer un interrogatoire, je devais avouer me sentir moins à l’aise, moins compréhensible sur le coup mais j’avais l’impression de me revoir à l’adolescence alors qu’on me posait trop de questions sur mes sorties. J’étais une fille assez cool bien qu’un peu rebelle tout de même. Je n’avais pas posée de soucis mais je refusais souvent de répondre à certaines questions. Je me rapprochais et la regardant attentivement en souriant. « Je suis adorable, Surie mais il se trouve que tu es dans notre maison depuis quelques jours et nous payons sûrement les factures ! Nous devons aussi vendre notre maison et s’il y a des dégâts même si tu le dis… c’est propre et je le vois, c’est nous qui en sauront responsable donc je comprends parfaitement que tu ne veuilles pas répondre à toutes nos questions mais il est logique qu’on en pose… vraiment logique et si tu ne veux pas qu’on appelle la police, il le faut sinon on n’aura pas le choix ! », je la regardais dans les yeux, un léger sourire pour me montrer rassurante. Je l’étais toujours après tout et même en période de ragniagnias. « Je ne suis pas contre toi, je ne pense pas que mon mari le soit également. », je tournais rapidement mon regard vers Aiden en lui souriant. « On veut juste être franc. On n’est pas méchant et notre boulot est justement d’aider les autres. Je suis pompier et il est ambulancier. Nous ne voulons te faire aucuns mal mais on a besoin de savoir tout de même certaines choses et notamment la vérité si tu veux qu’on t’accorde notre confiance car tu es chez nous. », je faisais une moue. « Qu’on le veuille ou non, c’est puni par la loi et c’est notre droit d’user de la loi ou pas mais c’est à toi de nous montrer qu’on n’a pas besoin de le faire ! », lui disais-je donc en voulant lui montrer que j’étais compatissante. J’inspirais doucement. « Je vais aller parler un peu avec mon mari et je reviens mais surtout ne bouge pas… », lui disais-je en souriant alors que je remarquais seulement quelques minutes après qu’Aiden était allé chercher le cosy dans la voiture tandis que Dylan s’agitait un peu dans mes bras. Il commençait à devenir lourd à force. Je le posais dans le cosy sur la table de la cuisine. « Tu peux garder un œil sur le bébé ? On doit vraiment parler et les visites vont commencer dans quelques jours sûrement… on va devoir tout nettoyer, tout ranger… on doit en parler ! Nous sommes des parents, nous réfléchissons comme des parents et nous aimerions tellement qu'une personne réagisse comme des parents avec nos enfants... s'ils se trouvaient dans notre situation. On ne te veut pas de mal. On veut juste avoir la meilleure solution ! », je reculais doucement en gardant un œil sur elle alors que je prenais Aiden par la main pour l’attirer avec moi. Je n’allais pas aller faire des galipettes avec lui. Dylan faisait des bulles en fixant la jeune fille de ses yeux bleus qu’un diamant de chez Dior tandis que je parlais avec Aiden. Nous parlions de beaucoup de choses pour mettre au point ce que nous allions faire car cette situation n’était juridiquement pas possible pour nous. On ne voulait pas prendre de risques et surtout avec les enfants. On devait célébrer ça. Nous revenions tout naturellement vers elle et je laissais Aiden prendre la parole. Mystère !

Autant dire que j’étais fier de mon remède de grand-mère, on oubliait souvent que la caféine avait un effet sur les poumons et les voies respiratoires. J’écoutais les réponses de la jeune fille, restant taciturne. Valait mieux pas que je m’en mêle. J’essayais de ne pas penser : Et s’il y avait un bris d’eau, comment est-ce que j’allais expliquer à l’assurance l’incident ! J’avais avoir des cheveux blancs à force de me soucier de cela. Je restais donc assis sur l’îlot, les regardant, alors qu’un millier d’explications naissaient dans mon esprit à propos de réclamations qu’on aurait à faire si quelque chose arrivait. En plus ma petite femme chérie semblait avoir retrouvé ses esprits, j’ignore ce qui avait rempli son ventre, mais elle semblait avoir oublié les pâtes. J’haussais un sourcil lorsqu’elle me jetait un regard. Bien entendu que je n’étais pas contre elle, c’était une gamine, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je ferai toujours primer ma famille avant tout. Je descendais finalement de mon perchoir, sortant mes clés de voiture pour aller chercher le cosy de Dylan. Avec tout cela on allait en avoir pour un moment et le tenir dans nos bras… Ça pouvait devenir long, voir même exténuant. En sortant, j’étais frappé par la chaleur. Je me dépêchais pour revenir à l’intérieur, alors que Lullaby disait vouloir parler avec moi. Je déposais le cosy sur la table, la laissant mettre notre fils dans celui-ci, avant de la suivre. Je la suivais dans la pièce adjacente, l’écoutant avec les mains dans les poches. J’échangeais mes désagréments ou mes sentiments vis-à-vis de cette situation. J’avais tout de même des craintes, après tout on ne la connaissait pas et à première vue, elle ne semblait pas vouloir coopérer outre ce qu’elle nous avait dit. Je retournais dans la cuisine, m’assoyant sur le coin de la table. Allez savoir pourquoi je préfère m’asseoir-là plutôt que de me tirer une chaise… Enfin, bref. Je regardais l’adolescente, je ne savais pas trop par où commencer. Je pouvais être tout à fait charmant, mais dans ce genre de discours, je pouvais aussi être mal habile. Je me passais la main sur la nuque. « Surie c’est ça ? Désolé, je suis une calamité avec les prénoms… », disais-je alors que franchement j’avais surtout l’air con… « Avec ce que Lullaby t’a dit, tu comprends qu’on n’a pas le choix de savoir un minimum de chose. Si elle dit qu’elle n’appellera faut la croire, moi c’est différent si je dis que je vais le faire, je vais aussi le faire, mais pour toi. Si tu as besoin d’aide, que tu as des soucis avec ta famille, il y a plein de gens qui peuvent t’aider. Malheureusement, ce n’est pas mon travail. Je peux juste t’aider comme je l’ai fait avec le café. Je ne suis pas un mauvais bougre, les tatouages c’est que du style et pour me montrer rebelle… » Je tentais maladroitement de plaisanter, même si dans le fond c’était tout à fait vrai, je cachais mon cœur tendre sous une allure de dure à cuir. « Ça me peine de voir une jeune fille qui est obligé de voler pour se nourrir, se cacher dans une maison vide et qui ne va pas au lycée… Tu es encore à la fleur de l’âge et c’est pourquoi… » Je regardais Lullaby un instant, avant de reporter mon regard vers la petite blonde. « On aimerait te proposer de venir vivre chez nous, enfin jusqu’à ce que toute cette histoire soit éclaircit. On a assez de pièce pour que tu aies ta propre chambre, ça te permettrait aussi de ne plus voler, on ne manque pas de nourriture. Et je dois dire que je préférais ça, plutôt que de te savoir ici, alors qui peut arriver n’importe quoi. Ouais c’est propre, mais la propreté ne prévient pas le danger et tant que tu seras ici, tu deviens en quelque sorte sous notre garde. S’il t’arrive quelque chose, c’est nous qui devrons en payer. » J’étirais la main pour prendre celle de Lulla, l’entrainant vers moi pour passer mes bras autour de sa taille et appuyer mon menton sur son épaule. Que voulez-vous je suis tactile et cajoleur ! « Alors qu’en penses-tu ? »

Elle était bel et bien en face d'adulte, ils ne comprenaient jamais que par moment on avait besoin de garder des choses pour soit. Même si elle gardait son sourire, elle voyait très bien qu'elle était en train de la menacer de vive voix. Chose qui ne plus pas spécialement à la jeune fugitive qui se voyait déjà en train de courir comme une malade par la porte d'entrée pour éviter tout problème avec la police et tout problème avec ce couple. Des menaces? Honnêtement, cela ne changera rien que vous sachiez ou non. Les adultes ne sont pas obligés de tout savoir sur notre vie, ça se serait si c'était le cas. Et vous ne payez pas de facture puisque j'utilise l'électricité du voisin. dit-elle avant d'afficher un sourire plus que moqueur sur ses lèvres. Elle avait eu peur pendant un moment et l'est toujours, mais le ton que venait de prendre Lullaby ne lui a pas forcément plus. Les menaces ne sont pas quelques choses qu'elle ne prend pas au sérieux, elle en a reçu tellement qu'à la moindre trace, elle part au quart de tour. La colère était très clairement entrain de monter dans le corps de la jolie blonde, Lullaby utilisait la menace pour lui faire dire tout ce qu'elle voulait et ça, Surie n'allait sûrement pas lui donner. Je ne dirais rien sur le sujet de ma fuite, c'est mon droit personnel que vous n'avez pas besoin de savoir. Appeler la police, utilisez vos droits si cela vous chante mais vous savez autant que moi qu'il est facile pour moi de m'enfuir. Elle était petite et agile, il était facile pour elle de courir à l'extérieur sans se faire attraper par deux adultes dont une qui vient à peine d'accoucher.

Surie fronça les sourcils quand elle comprit qu'ils avaient besoin de parler tous les deux, elle était donc seule et malgré la demande de Lullaby de ne pas bouger, elle n'avait qu'une envie se lever pour partir loin d'ici. Mais voilà, il y avait le bébé et elle ne pouvait pas le laisser sans surveillance. Elle se leva doucement pour venir regarder ce petit bout de choux totalement adorable. Elle approcha sa main pour venir lui prendre la main doucement tout en affichant un sourire sur ses lèvres. Le premier depuis quelques jours maintenant. Surie sursauta en entendant la voix d'Aiden, elle laissa sa main caresser celle du petit avant de se tourner vers l'homme de la famille. Oui, c'est ça. dit-elle en fronçant légèrement les sourcils. Personne ne peut m'aider, je m'aide toute seule et c'est parfait comme cela. Je suis heureuse maintenant alors ne cherchez pas à savoir. Si vous devez le savoir, vous le saurez un jour mais ne me forcer pas. dit-elle en fronçant toujours les sourcils. Ils allaient réussir à la braquer un peu plus s'ils continuaient. elle était comme cela, elle n'avait confiance en personne et c'est pas en la forçant que la confiance va venir bien au contraire. Le visage de Surie changea littéralement quand elle entendit la proposition d'Aiden, il était vraiment en train de lui proposer de venir vivre chez eux? C'était une blague ou quoi? C'est une blague? Vous allez laisser une inconnu vivre chez vous, avec vos enfants? Pourquoi vous feriez cela? Etre pompier et ambulancier ne veut pas dire que vous devez aider tout le monde... dit-elle en lachant la main du petit qui gigote de mécontentement. Elle recule légèrement tout en laissant son visage se refermer, elle n'a pas assez confiance pour vivre chez eux. Ils l'ont menacé d'appeler la police et essayent de tout savoir sur sa vie. Je ne peux pas accepter, je n'ai pas confiance en vous... Vous m'avez menacé plusieurs fois, vous pensez que je suis stupide? dit-elle en secouant la tête. Elle était loin de l'être, elle était même vraiment intelligente.

Un petit moment pour parler ? Dans un couple, la communication est presque essentielle voir existentielle pour certains et dans notre cas ? Ce n’était pas toujours le cas sauf dans ce genre de conversation. Dans certains cas, nous avions nos secrets car nous étions assez connus pour garder nos douleurs dans le cœur sans même les laisser s’extérioriser. Alors que nous revenions, Aiden prenait la parole et j’avais une moue en la voyant sursauté. Je ne voulais tellement pas qu’on l’effraie mais elle semblait pourtant apte à l’être. Je le laissais faire en caressant la main de mon fils qui était toujours bien installé tandis que je devant le dos d’une chaise et glissant mes mains au dossier pour m’y accrocher. J’ignorais comment j’aurais réagie pour ma part. J’avais compris qu’elle était en fuite tandis qu’elle l’avait laissée supposer plus tôt. Elle fuyait mais qui et quoi ? Une part de moi s’inquiétait mais se taisait. Sûrement pas à jamais. Oh hé, je suis Lullaby. Je ne me tais jamais à jamais. Ce n’était pas prêt d’arriver même si l’on ne doit jamais dire jamais. Etant adolescente, j’étais assez indépendante mais assez proche de mon père aussi. Je me souvenais avoir à un moment eue l’envie de m’enfuir mais j’étais bien trop jeune. Partir fuguer à 5 ans pour aller retrouver maman ? C’était un trop grand risque. Je m’étais retrouvée devant elle lors de mes 18 ans à New-York alors que j’y étais pour un stage mais je l’avais juste regardée de loin avant de m’enfuir tout simplement. J’avais eue l’envie de m’approcher et de ne plus jamais repartir juste pour gagner du temps avec elle mais la réalité m’avait rattrapée : elle ne m’aurait jamais aimée ou elle n’était peut-être pas prête à le faire ? Cela avait changé entre nous. Là, je m’inquiétais pour cette jeune fille. Alors qu’Aiden terminait et avait tellement raison. Je n’étais pas pour appeler la police si elle était ouverte tandis qu’il restait plus sur ces gardes. J’attendais la réaction de la jeune fille. Aiden finissait par venir derrière moi avant de lui demander ce qu’elle en pense. Il avait le menton sur mon épaule ce qui m’amusait. C’était vraiment un grand bébé en manque d’attention cet homme. Je l’écoutais alors nous demander si c’était une blague et je riais doucement à sa réaction. Cela m’amusait car elle n’avait pas tort. On était fou. Je le savais. Je m’approchais un peu plus en me détachant du grand nounours alors que j’allais à côté de sa chaise. Je m’agenouillais pour être un peu plus à sa hauteur assise et la regardant attentivement. « On ne t’a pas menacée ! On ne veut pas te menacer… Comme tu l’as dit, il serait de notre droit d’appeler la police mais on ne l’a pas encore fait… on aurait pu, on aurait même pu ne pas être content, te hurler dessus et te foutre dehors mais on ne le fait pas… car on sait que dehors, c’est l’enfer. Dehors des gens souffrent et deviennent dingue. Il y a 3 jours, des gens sont morts devant mon café, devant mon lieu de travail alors qu’ils venaient d’avoir leur diplôme. Nous même, on s’est fait agresser car nous étions sans défense… il y a une année. On a vu des gens souffrir et ne pas savoir sortir d’une maison en feu à cause d’un simple accident. On a vu des personnes seules… juste être seule et être seule sans personne pour nous sourire ou même nous aider est la pire chose qui puisse arriver. », j’haussais les épaules. « Surtout à une enfant. », disais-je aussitôt. « On pourrait certainement te mettre à la porte et faire changer les serrures ou n’importe quoi. On pourrait aussi appeler la police mais après ? Tu seras toujours seule et en danger car à mes yeux ? Dehors, tu es en danger. On peut paraitre fous mais si c’était ma fille qui serait dans cette situation… Je ne serais pas folle de rêver qu’une personne l’aide ! », disais-je d’une simple franchise. Je n’étais pas son ennemie. J’étais folle, je prenais des risques mais je ne me méfiais pas autant d’elle qu’Aiden. Je pouvais pourtant comprendre sa peur. Oui. Je le pouvais. Je pouvais tellement la comprendre. Je souriais. « Et en plus… chez moi, j’ai des cookies bien chaud, des draps, une douche et des millions de produits de beautés mais aussi un dressing… », je la regardais un peu plus en me relevant. « Dont la moitié des vêtements que je ne mets plus depuis ma grossesse pourrait t’aller comme un gant puis… tu ne manqueras de rien ! », rajoutais-je. « Je t’en fais la parole, on ne te veut pas de mal sinon on ne te proposerait pas ça… on est des gens biens, on ne risque pas non plus de profiter de toi ! », précisais-je en inspirant. « Mais je peux comprendre ta crainte mais ça me ferait réellement plaisir si tu acceptais, aussi folle puis-je l’être de désirer laisser une inconnue approcher de mes enfants sous le même toit mais je ne pense pas que tu sois une personne méchante ! », je lui souriais. « Tu risquerais d’être méchante avec nos enfants ? De les repousser, les manger, nous tuer avec une hache ou qu’importe ? », demandais-je aussitôt d’un simple naturel. Oui, on demande tout ça à quelqu’un. Bien sûr. Mais bon à côté de toutes ces bavarderies, je voulais simplement la mettre à l’aise. Je relevais mon regard vers Aiden en lui souriant doucement. « Par contre, c’est quand la dernière fois que tu as mangé le voisin ? », demandais-je à Aiden en plaisantant et voulant le faire passer pour carnivore. Enfin non, je détendais l’atmosphère tant bien que mal. Je ne savais pas si cela marchait mais comment la mettre en confiance ? Nous étions des inconnus après tout. Comment pouvait-elle savoir d’un sourire que nous n’étions pas des monstres.

Des menaces, et voilà tout de suite les grands mots… Je ne disais rien, m’étant auto promis de ne faire aucun commentaire. Mais je la trouvais bien sotte de ne pas avoir vérifié l’électricité, puisque je n’avais pas fait couper celle-ci, ainsi que l’eau pour faciliter à la vente de la maison. Après tout, tout bon acheteur vérifiait la pression de l’eau et on ne pouvait pas prévoir les visites puisque des gens aimaient bien venir à la lumière du jour ou au contraire voir l’ambiance le soir. C’était le voisin qui allait être content tout comme mon portefeuille. Alors autant fermer ma gueule, quoi ! Je me passais la main dans les cheveux, affichant air exaspéré. Je pouvais être aimable, mais j’avais mes limites qui étaient bien plus facile à atteindre que celle de ma femme. Je partais chercher le cosy dans la voiture, avant de perdre patience et de dire des mots dont je n’aurais aucun regret, mais qui n’allait pas plaire à tout le monde. Je revenais finalement, avant d’aller discuter avec Lullaby. Je revenais vers l’adolescente, usant de mot bien peser pour lui expliquer la situation. Inutile de perdre son sang-froid. J’essayais même une touche d’humour, mais bon je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle tombe en pleine admiration devant mes paroles. Autant être réaliste. Elle semblait tout voir comme une menace, alors que je n’avais fait que dire la vérité. On m’avait posé la question, j’avais répondu, en quoi c’était une menace ? Je n’avais pas pris mon portable pour composer le 911 et menacer d’appuyer sur send si elle ne disait rien. Je n’étais peut-être pas fait pour avoir un adolescent dans ma vie, j’avais mûris sur certain point disons. Je n’étais plus ce gamin qui se saoulait pour oublier son devoir de parent remplaçant. J’avais donné, tout donné à mon frère et ma sœur. Je n’avais fuis cela qu’à mes vingt-deux ans, comme elle j’avais fuis ma famille, mes responsabilités. Seulement, au lieu de squatter chez des gens, j’avais fait le choix de m’engager dans l’armée. Non, je n’étais plus ce gamin turbulent prêt à soulever une montagne avec une brève bourrasque de son énergie. Il était loin désormais, beaucoup trop loin… Peut-être que si je n’avais pas fui, j’aurais été un peu plus comme ma femme. Mais ce petit garçon avait disparu. Appuyant mon menton sur l’épaule de ma femme, je retenais mes mots une fois de plus. Elle ne restait pas bien longtemps en place, mais qu’importe. Je le regardais, croisant mes bras sur mon torse. Un sourire naissait aux paroles de Lullaby, en fait c’était pour ce genre de chose que j’étais tombé amoureux d’elle. Cette gamine avait de la chance d’être tombée sur elle et non pas sur quelqu’un d’autre. Elle ne connaissait tout simplement pas sa chance. Au fil des mots, je m’apaisais. Dire que j’étais en total confiance, non, mais j’étais assez idiot pour l’accorder à la seule femme que j’avais aimé. Quand elle énuméra tout ce qu’on avait, notamment les cookies, je commençais à me demander si je ne l’avais pas remise en cloque… Bien que c’était impossible. Mais, passons. Elle se tournait vers moi et je fronçais les sourcils créant quelques plis à la glabelle. Sa question, me fit pousser un soupir et je roulais tellement les yeux avec exaspération que j’avais l’impression que ma rétine allait se décollé. « HA. HA. HA. », disais-je en sortant de ma poche un paquet de cloque. J’avais besoin de me sentir plus apaiser et ne pouvant pas fumer un joint devant Lullaby, je m’étais trouver un substitue. En plus, ça calmait d’autre sentiment dévasté en moi. J’effaçais ma souffrance comme je pouvais, à défaut d’aller voir un psy, J’allais ouvrir la fenêtre, allumant celle-ci avant de m’appuyer contre le rebord tout en les regardant. « Je crois que ma femme a tout dit, mais tu ne serais pas vraiment seule non plus comme Lullaby est chez nous pour s’occuper de Dylan. » Je prenais une pof. « Et puis, on a tous nos secrets. Si on veut savoir c’est justement pour mieux comprendre pourquoi une gamine de dix-sept ans se cache chez nous. Après tu restes le chef de tes choix. Si tu ne veux rien dire, bien, je ne tordrai pas le bras à une gamine. Mais tu serais toujours mieux chez nous qu’ici ou dans la rue. » J’étirais le bras en dehors pour faire retomber la cendre sur l’herbe plutôt que le carrelage.

Lullaby avait le don de sortir des monologues assez impressionnant, mais ce n'est pas comme si cela la dérangeait. Sa voix n'était pas désagréable et elle sentait qu'elle essayait tout de même de la rassurer. Elle s'était sentie menacer dès le début à force de parler de police, la plus jeune a fini par comprendre qu'ils allaient le faire d'une manière ou d'une autre. Surie a appris pour la remise des diplômes et elle a trouvé cela vraiment horrible surtout quand on tue des enfants qui ne demandaient qu'à vivre. Elle n'avait pas été présente simplement parce qu'elle n'avait pas de raison d'y être, mais elle ne le regrette pas vu ce qu'il s'est passé. La ville était sous tension et beaucoup de personne ont encore peur de ce qu'il peut se passer autour d'eux. Elle pouvait le ressentir et elle pouvait comprendre les paroles de Lullaby en tant que mère d'enfant. Je sais très bien tout cela... dit-elle d'une petite voix avant d'hausser les épaules doucement, que pouvait-elle faire d'autre? Quand on vit seule, on apprend à grandir plus vite que les autres. Je ne suis plus vraiment une enfant et j'arrive à me défendre mieux que vous ne le pensiez. dit-elle en plongeant son regard dans celui de Lullaby, simplement pour lui montrer qu'elle était sérieuse. Il faut être forte pour pouvoir travailler dans ce genre de milieux et pas qu'un peu.

Surie comprit rapidement que Lullaby essayait par la suite de l'acheter en parlant de cookie, de maquillage, de vêtement... Tout ce qui pourrait faire plaisir à n'importe quelle fille, tout ce qui fait plaisir à Surie en fait. Un léger sourire s'était affichée sur le visage de la plus jeune, elle ne savait pas quoi faire, cela la tentait mais cela lui faisait peur aussi. Elle ne pouvait pas prendre une décision aussi rapidement sur un coup de tête. Elle a besoin de réfléchir et faire une liste du pour et du contre. C'est vraiment gentil de votre part, mais je ne peux pas prendre une décision aussi importante à la légère. J'ai besoin de réfléchir et de peser le pour et le contre. Je ne dis pas que ça sera non parce que je me doute que c'est sûrement le mieux pour moi. Mais ce n'est pas un oui tout de même, parce quoi qu'il arrive, je ne donne jamais ma confiance aux adultes. Du moins pas aussi facilement. dit-elle en les regardant l'un après l'autre. Surie secoue la tête doucement, elle était incapable de faire du mal à un enfant, elle les aimait beaucoup trop pour cela. Elle risquerait plutôt d'être totalement gaga devant et encore, ça peut être pire. Surie fit une grimace en voyant Aiden sortir un paquet de cigarette, il fumait? Ce n'était sûrement pas bon pour mon asthme de respirer ce genre d'odeur... Un point négatif. Le bébé est tout jeune, je l'avais bien compris qu'elle restait à la maison. dit-elle en posant ses yeux sur le petit garçon, adorable. La plus jeune approuva de la tête doucement aux paroles de Aiden. Cela la rassurait de savoir qu'elle pouvait garder ses secrets, si elle devait le dire un jour, elle le dira mais ce n'est pas encore le bon moment pour tout dire à des inconnus. Merci, mais j'ai toujours besoin de temps pour prendre une décision. dit-elle en se redressant sur sa chaise, n'aimant pas spécialement rester assisse. Elle se leva pour aller faire la vaisselle.

Non mais voilà qu’il fume, lui ? Je lui retournais un regard presque noir alors que je le voyais faire mais je repartais rapidement dans mes discours et en plus, il s’amusait à utiliser l’herbe comme cendrier ? Quel homme. Et en plus, il relevait que je restais seule à la maison comme une femme qu’on entretient et qui s’occupe des gosses. Je faisais un rictus en l’entendant après avoir pu parler aussi avant lui. Plusieurs questions défilaient dans ma tête tandis qu’Aiden avait fini de parler mais aussi après avoir entendue la jeune fille parler de la confiance aux adultes. Je cherchais malgré moi à laisser ma curiosité parler mais tout en la taisant. Je restais simplement là à l’écouter. Je me redressais en regardant Dylan qui nous contemplaient comme si nous étions des formes bizarres mais de ses yeux, c’était le cas. Je penchais la tête. Elle disait avoir besoin de temps mais alors que je regardais ma montre… j’ignorais si je pouvais blaguer. Je regardais rapidement Aiden puis je la regardais à nouveau. Je me rendais vers la cafetière pour l’éteinte en souriant. Je revenais vers Aiden et ne prenait son bras pour le tourner plus vers la fenêtre. « Bébé en approche… », lui disais-je en tirant la langue comme une maman poule mais c’était ce que j’étais. Je savais ce que la cigarette pouvait faire à un poumon et surtout ce que ça pouvait faire si cela prenait feu. Après tout ? C’est un peu mon vrai métier. Pompier. Je tournais mon regard vers Surie à nouveau en approchant et je tirais la chaise avant de m’y assoir. Je prenais aussitôt mon collier et jouant nerveusement avec. Je le laissais glisser le long de la chaise autour de mon cou. « Je te comprends, on arrive comme ça avec cette proposition et c’est effrayant mais dans le fond, tu es autant en danger seule qu’avec nous enfin tu ne peux pas faire plus confiance en ce qu’on trouve dehors même si tu ne nous fais pas confiance ! », disais-je en souriant. « Je suis au régime, il faut vider le congèle de toutes les glaces accumulées pendant ma grossesse et je peux te dire qu’on en a de tous les gouts ! », lui disais-je en riant doucement. Comment ne pas céder à un pot de glace ? Cela me semblait tant impossible mais tout autant amusant d’aller sur ce terrain peut-être glissant. Je ne tentais pas vraiment de l’acheter mais la tentation peut être attirante. Je n’étais pas non plus enceinte mais sujette aux envies de nourriture sans me dire : c’est la grossesse qui le veut mais juste car je le veux. « Je te propose une option, viens avec nous pour une nuit et 2 jours comme à l’hôtel et gratuitement pour tester et prendre ta décision, tu ne peux pas dans le fond te décider avant de connaitre les deux options ! », disais-je d’une simple bonne idée. Pour moi, c’était l’idée du siècle à vrai dire. J’étais persuadée d’avoir bien choisie. « Ainsi tu pourras apprendre à nous connaitre et peut-être à nous faire confiance ? Tu seras libre de prendre tes aises ! », lui disais-je en regardant alors Aiden. J’allais chercher sa main libre sans sa cigarette pour le mener à mon épaule en lui caressant la paume. Tout simplement. Comme quoi, moi aussi je suis tactile mais en fait ? J’avais réellement envie d’un câlin tout simplement. De l’affection. Je ne voulais pas non plus centrer toute mon attention sur le bébé ou Surie. Le pauvre. Il allait finir à la niche que nous n’avions pas dans un sens. « Et s’il fume… tues le d’un regard noir car je ne suis pas d’accord… », lui disais-je aussitôt pour information. On ne sait jamais car je n’arrive pas à le faire arrêter alors que Surie pourrait y arriver ? L’espoir me fait réellement vivre mais que voulez-vous ? « Tu es d’accord ? », disais-je en tendant ma main libre vers elle, paume vers le plafond pour l’inviter peut-être à la pendre pour sceller un accord ? J’en oubliais presque que nous avions un rangement à faire dans la maison. Réellement. Je l’oubliais. J’oubliais tout ce que nous avions à faire mais peut-être que je me renfermais dans l’idée que je pourrais le faire demain ou même que je n’étais pas motivée à ranger maintenant ? Je penche pour cette option aussi. J’avais envie de captiver cette enfant. Captiver dans le sens qu’elle s’intéresse à nous pour apprendre un peu plus de choses sur elle en même temps. Je suis rêveuse, je sais. J’attendais juste de savoir si elle était d’accord en levant brièvement un regard vers Aiden. « D’accord aussi ? », lui demandais-je aussitôt même si c’était trop tard mais oups.