Abraham + T'es nul comme singe
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Abraham + T'es nul comme singe


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mot doux de Invité ► un Sam 9 Mai - 13:45
Abraham & Jazz
Aussi important que la famille !

Ce singe était un troll, il n’était pas possible. Il ne cessait de faire des âneries. Autant dire qu’il avait le don de m’énerver aujourd’hui tout en me faisant sourire. Entre ses mains j’avais l’impression d’être une petite fée qu’il désirait ! Il ne cessait pas de monter sur mon épaule de jouer avec mes cheveux, qui se transformaient en crinière comme pouvait en avoir un étalon. Il tirait dessus, il me faisait chier clairement et pourtant limite j’en redemandais. Enfin, mon travail me passionnait, cette passion pour les animaux avait naquit avec le temps, pour pas les chiens ou les chats ? Je trouvais sans doute cela bien trop banal, je voulais un peu d’exotisme dans ma vie. Quoi qu’avec ma mère j’en avais déjà pas mal ! Autant dire que ma famille n’était pas comme les autres et encore le mot de mon côté était faible. J’avais une famille gigantesque et pas forcément la même que mes frères et sœur, famille recomposée et encore c’était bien plus brumeux que cela. Il fallait s’accrocher à sa monture que ce soit taureau ou pur-sang pour tenter de comprendre exactement ce que je voulais dire par tout cela. Il fallait surtout reconnaître que malgré la famille qui était compliqué, un être me manquait, j’aurais pu dire maman qui par ses longues absences à cause de la maladie me manquait. Mais, non c’était une autre carotte, elle était devenue importante sans que je ne puisse m’en rendre compte. Jonas. Mon colocataire, je ne savais plus quoi penser et encore comment expliquer cette sensation de papillon coincé dans mon estomac, mais je faisais avec pour ne pas faire subir quoi que ce soit de mes désaccords avec moi-même à mes proches. Je ne voulais pas être ronchon avec mes proches, même si cette boule dans mon estomac était presque douloureuse, à force que je pense à ce dernier. Il m’avait donné un baiser, quoi qu’on puisse aussi appeler ça une pelle pour le coup. Enfin, je n’arrivais plus à me séparait de mes souvenirs, quel qu’ils soient avec lui. Je ne pouvais pas les oublier et pourtant j’avais la sensation que tout cela serait plus simple. Princess s’ennuyait de lui et moi aussi par la même occasion. Je ne savais pas comment gérer la situation, comment faire avec ? Je cherchais des solutions, mais je n’allais pas faire comme Princess en refusant de manger comme elle s’obstinait à ne pas manger ses croquettes. Enfin, il fallait que je sorte, m’amuse à faire autre chose, en clair que je reste le pied sur l’étrier pour ne pas tomber dans toutes les spéculations que mon cerveau mettait sur ma route. J’en finissais enfin avec les petits singes, finissant par aller rejoindre les pandas roux. Je les observais un long moment avant de souffler un bon coup, me demandant ce qui me prenait, je ne pensais qu’à lui, alors qu’il fallait tout simplement que je bosse, que je m’occupe de ces animaux qui avaient le don de me redonner la pêche, j’allais être aussi dingue qu’une framboise d’oasis ayant bu du redbull. Je glissai ma main dans mes cheveux qui étaient de couleur bleu, je les avais teints par plaisir ? Non, surtout pour gagner un pari, je ferais toujours tout pour un peu de triomphe. Je regardais autour de moi avant de sourire et de pincer mes lèvres allant soigner les pandas. Alors, que j’entendais un bruit sourd, bien plus effrayant que du mais se transformant en popcorn, aucune idée de ce que c’était. Peut-être un collègue coupant l’écorce d’un arbre malade avec une scie sauteuse ? Enfin, je faisais un petit pas dans la cage du panda qui me regardait d’un air drôle, je souriais avant d’avoir l’impression d’être une nymphe avec tous ces regards sur ma pomme. Je finissais par faire un saut quand j’entendis un bouh ! « Putain. » Voilà, j’allais finir par crier des jurons heureusement pas de perroquet dans les parages. « Espèce de baleine ! » Je prenais une crotte de panda et lui lançais dessus ! Abraham. Celui-là j’avais beau l’aimer comme ma propre famille, il était un peu un Ross dans ma vie de la série Friends un peu boulet, mais drôle à la fois. Enfin, il faisait quoi là ? J’allais devoir lui demander vu qu’il grimaçât après mon geste envers lui. « Quoi, une brebis a mangé ta langue ? » Demandais-je curieuse avant de sourire et de venir lui faire la bise accompagné d’un petit câlin.

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mot doux de Invité ► un Sam 9 Mai - 17:47
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Abraham marchait dans les rues de Pasadena sans même savoir sa destination. A vrai dire, il s'en fichait un peu, tant qu'il se trouvait seul, à penser à ce qu'il venait d'apprendre. Un mélange d'émotion le submergeait encore. De la surprise, du bonheur, mais aussi de la colère envers son père biologique. Il se sentait comme perdu depuis qu'il ne se trouvait plus avec Blythe. Continuant à errer dans les rues, ses jambes s'arrêtèrent alors, le blondinet se trouvant devant un bar. Alors, une question lui traversa l'esprit : devait-il rentrer ou pas ? Devait-il noyer son désespoir dans l'alcool ou bien le combattre ? Pendant quelques instants, la tentation était forte quant au fait de vouloir rentrer dans ce bar. Mais au final, Abraham n'y entra pas, se devant de rester cohérent. L'alcool n'était pas la solution à son problème. S'il pensait ainsi, cela venait du fait qu'il avait un sens des responsabilités après avoir élevé son frère et ses deux soeurs. Reprenant alors sa petite marche dans la ville, il décida dans un premier temps de rentrer chez lui, voulant se poser dans son canapé devant la télé pour se détendre. Sur le chemin, il revoyait alors quelques images de ce qui s'était passé à l'hôpital, revoyant alors l'infirmière dire "votre père", découvrant par la même occasion que Blythe était sa demie-soeur. Ces images n'étaient pas prêtes de sortir de sa tête, pas pour l'instant en tout cas. Continuant alors à errer jusqu'à sa maison, le blondinet passa alors devant le zoo, son lieu de travail. Il s'arrêta deux secondes devant, se demandant alors si ce n'était pas mieux qu'il aille travailler un peu, ou bien même voir ses collègues pour s'évader l'esprit, au lieu d'aller chez lui. Après mûre réflexion, il opta pour le zoo, entrant dans le lieu. Croisant alors quelques collègues, il se trouva devant le bassin des dauphins, restant devant quelques minutes. Abraham les regarda alors, en voyant un sauter en l'air. Il esquissa un sourire, le bonheur dégagé par les dauphins le rendant un peu plus heureux. Les animaux avaient le don d'apporter du bonheur chez le jeune homme. D'ailleurs, à chaque fois qu'il n'allait pas très bien, il venait ici, restant des heures à regarder différents animaux, certains faisant quelques bêtises comme les singes qui lançaient leur manger sur les touristes. Ce n'était pas marrant pour eux, mais pour Abraham si. Quittant alors le groupe de dauphins, il s'en alla voir alors les girafes puis d'autres par la suite. Ce fut ainsi qu'il tomba sur Jazz. Enfin, pas exactement tomber sur elle, vu que c'était plutôt lui qui venait de tomber sur elle, s'approchant de la blonde par derrière avant de lui faire un bouh pour la surprendre. Il avait besoin de réaliser une petite farce pour se décontracter un peu. Mais la réponse de Jazz fut assez surprenante, celle-ci lui lançant alors une crotte de panda. Abra aurait bien pu se passer de ce genre de réponse, celui faisant alors une petite grimace, ne s'attendant pas à cette réponse-là. « Moi de baleine ? Je suis fin comme un poireau voyons. » Dit-il en souriant légèrement avant que la blonde ne lui demande si une brebis ne lui avait pas mangé la langue. Le blondinet remarqua alors que la demoiselle mettait un nom d'animal à chacune de ses phrases. Son travail de zoo lui montait peut-être trop à la tête. « Non malheureusement, j'aurai préféré qu'une brebis me mangent la langue, ça m'aurait été moins douloureux. » Il prit alors une mine légèrement déprimée, soupirant légèrement. Il ne voulait pas s'apitoyer sur son sort, mais se confier à Jazz était peut-être une bonne idée. « Tu sais que j'avais un rendez-vous à l'hosto ce matin ? Et bien, j'ai appris une nouvelle qui m'a déstabilisé. » Avoua-t-il avant de porter son regard sur les pandas que la blonde devait s'occuper. Il resta vague dans ses propos, ne voulant pas non plus ennuyer son amie avec ses soucis du moment. Abraham était ainsi, toujours soucieux de bien faire, ayant toujours peur d'ennuyer ses amis lorsqu'il racontait ses problèmes. « Enfin c'est la vie. Elle te réserve des surprises, des bonnes comme des mauvaises. » Un discours digne d'un dépressif. Abraham n'était pas dépressif, prêt à se suicider non plus. Juste que la nouvelle qu'il a appris, l'avait déboussolé. Alors cela pouvait se comprendre qu'il déprimait un peu. Sa phrase servait plutôt de conclusion, comme s'il ne voulait pas trop s'attarder sur le sujet. Abra avait surtout peur que reparler de cette histoire ne lui fasse plus de mal que de bien. Mais il allait devoir affronter cette réalité, nouer des liens avec sa demie-soeur, c'était la logique des choses à ses yeux.
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mot doux de Invité ► un Lun 11 Mai - 20:44
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Aussi important que la famille !  

J’avais horreur d’être surprise quand j’étais en plein dans mes pensées et ce n’était pas très souvent que j’étais plongée dedans telle une plante planté dans une plantation.  Mais en ce moment les questions bourgeonnaient telle des petites fleurs. Elles pouvaient être sacrément compliquées ces questions ou alors tout bonnement je devais rester sur le cul. Car, elles avaient beau être splendide, je me sentais paumée avec aucune réponse à donner à ces dernière choses qui avait encore plus le don de m’exaspérer.  Mais, je me concentrais sur mon boulot, c’était sans doute la seule chose qui me restait qui n’était pas compliqué à souhait. Cela m’apportait un certain bénéfice que de ne pas subir des embrouilles ou autre chose pouvant détériorer les relations ! Je ne voulais pas plus me prendre la tête au boulot que dans la vie privé ! Autant dire que cela était totalement normal. Entre Jonas et ma famille composé de trop de membre, pour que je puisse suivre toutes les histoires, j’avais de quoi gérer.  Pour le moment, avouons que ce n’était même pas ma relation avec Isobel, Melody ou autre Dashwood qui me travaillait le plus, mais bel et bien Jonas. Je ne savais comment gérer cela et je  ne savais comment faire pour le coup. Enfin, je m’occupais de mes petits pandas roux, toute heureuse, comme à mon habitude d’être avec eux. Aucune préférence ? Cela serait mentir, mais je traitais chaque espèce avec le même respect et la même gentillesse.  L’envie d’enfermer cette baleine dans un congélateur pour qu’elle me laisse tranquille fut légèrement tentante, le temps que quelques secondes autant dire. Je me sentais assez mal pour le coup, bin oui, je l’aimais moi Abraham, même si, avouons je pouvais m’amuser de son prénom ! Mais rien de bien méchant ! Il était comme un frère pour moi et c’était le but d’une telle relation que de se tailler ? Totalement.  Je le regardais alors que j’explosais de rire.  «   Un poireau ? J’aurais plus dit comme une tige pour être franche !  Mais bon. Tu veux sans doute que les filles que tu dépucéles dise que tu as un poireau ? »  Je l’embêtais, mais monsieur connaissait exactement tout de ma virginité, alors tout allait bien pour le coup.  J’aimais bien le taquiner, car au final, il me le rendait bien tout en étant présent ! Etrangement Abraham était devenu comme un frère avec cette année pratiquement écoulé. Je ne serais pas dire si c’était comme ce manque que je ressentais pour Alix, mais j’avais la sensation d’avoir besoin d’un frère pour me guider autre part que l’endroit où j’allais ! Mais, je n’irais pas me dire que j’en voulais à Alix, j’aurais été capable d’être celle prenant la fuite, je l’avais imaginé plus d’une fois l’être, j’aurais été tout simplement heureuse de partir pour oublier la douleur qui aurait pu passer dans mon être. Enfin, ce n’était que le passé, malgré qu’il ne fût toujours pas là je tenais le coup, ne sachant même pas si j’allais le voir un jour.  « Explique-toi ! »  J’étais un peu, bon d’accord trop inquiète d’un coup, car il n’avait pas l’air de vouloir rire surtout au vu de cette mine boudeuse déprimante qu’il avait affiché sur son minois.  Je glissais ma main dans mes cheveux, l’observant espérant tout bonnement qu’il m’offre un sourire mais il avait l’air coincé sur cette mine comme si on venait de le castrer ? J’aurais pu le dire à voix haute, mais il finissait par me dévoiler  le reste je déposais ce que j’avais dans mes mains et  ne me concentrais plus que sur lui.  «  Attend … tu es malade ? Tu as quoi ? » Enfin les mots hôpital plus mauvaises et compagnie ! Je ne vois rien d’autre taquiner mon esprit au niveau des réponses. Je ne réfléchissais même pas  venant le prendre dans mes bras, ne sachant pas exactement ce qu’il avait comme maladie, restant convaincu que c’était cela qu’il voulait m’annoncer.  «  Allez, tu vas me répondre et me dire ? » J’avais les larmes aux yeux autant dire que j’étais pas mal touché, j’avais déjà ma mère que je perdais petit à petit, mais bon, qu’étais-je censée faire pour le coup.  Je ne voulais perdre personne, mais apparemment comme l’avait dit abra’ la vie nous réservait un tas de chose pas forcément cool.

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mot doux de Invité ► un Mar 12 Mai - 18:21
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Abraham avait bien fait de venir au zoo pour voir ses collègues. Heureusement qu'il était tombé aussi sur Jazz. C'était bien l'une de seules personnes qui pouvaient le faire rire à cet instant précis. Oh non, il n'était pas malheureux au point de faire une connerie. A vrai dire, c'était bizarre. Le blondinet paraissait malheureux, mais il était heureux au fond de lui. Heureux d'avoir une soeur, même si elle était que demie pour lui. Mais pour l'instant, la situation lui paraissait trop compliquée pour qu'il puisse tirer quoique ce soit de concluant. Abraham avait plutôt besoin de vider son esprit, et pour se faire, rien de mieux que de parler avec Jazz. Bien qu'il savait qu'il allait devoir lui parler de sa découverte. Dès leurs premières paroles échangées, les deux partirent sur un petit délire, le blondinet outré par les dires de son amie. « Une tige ? Je ne suis pas non plus anorexique. Et ouais, tu as découvert mon secret. Tu aurais dû faire une carrière dans la police franchement.  » Dit-il en prenant un air sérieux. Un air qu'il garda quant à la prochaine question de la demoiselle. Elle avait compris sans trop de difficulté qu'il se passait quelque chose. Abraham ne pouvait pas lui mentir, alors autant lui dire la vérité. De plus, ça lui ferait peut-être du bien de parler de ce qu'il était en train de vivre. Mais il laissa un certain suspens. Pourquoi ? A vrai dire, il n'en savait trop rien. Cela semblait inquiéter Jazz qui voulait que le blondinet lui dise ce qui se passait, croyant qu'il était malade. Abraham ne lui répondit pas de suite, essayant de trouver les bons mots pour lui expliquer la situation. Mais la jeune femme se montra plus qu'impatience, Abraham lui expliquant alors la situation. « L'hôpital m'avait appelé par rapport à mon père biologique. Il a eu un accident et mon sang peut permettre à le sauver. » Pour l'instant, le jeune homme ne savait pas si son sang allait sauver son père biologique, il aurait la réponse demain. « Lorsque je suis allé à l'hôpital, j'ai rencontré une jeune femme, un peu plus jeune que moi et j'ai découvert .. que c'était ma demi-soeur .. Alors non je ne suis pas malade, j'ai juste appris que mon père biologique avait un autre enfant de moi et qu'il avait fait le même coup qu'avec ma mère .. » Il soupira légèrement, regardant alors autour de lui, essayant de s'évader. La dernière phrase qu'il avait prononcée lui faisait peur. Et pour cause, il ne savait pas si son vrai père avait d'autres enfants ou pas. « Je me sens doublement trahi par mon vrai père. Déjà le fait qu'il n'a pas cherché à me connaître, me mettait hors de moi. Maintenant ça ... j'ai envie de lui coller mon poing dans sa figure, car c'est tout ce qu'il mérite. » De la colère, c'était ce sentiment qu'il ressentait à l'instant précis envers son père. Heureusement, il avait appris à garder son calme, restant soft dans ses propos. Il ne voulait pas non plus péter un plomb devant Jazz. Puis le fait qu'il était une demi-soeur, le réjouissait un peu. « Du coup, j'ai décidé de venir ici pour penser à autre chose. » Avoua-t-il en prenant alors un peu de nourriture et nourrit alors les pandas, ayant besoin de s'occuper un peu. Abraham n'arrivait pas pour autant d'arrêter de penser à tout cela, se posant des tas de questions. Ce qui était normal. Certaines de ces questions, ils se les étaient déjà posés plusieurs années avant, lorsque sa mère vivait encore. « Jusqu'à aujourd'hui et ça depuis quelques années, j'avais réussi à me construire une nouvelle vie, à ne plus penser à mon passé. Mais avec cette découverte, j'ai bien peur de devoir replonger dans mon passé. Je pensais être tranquille, et bien non .. » Finit-il par avouer avant de soupirer doucement, regardant alors Jazz. Il ne voulait pas non plus afficher une tête de déprimé devant elle, mais cela le dépassait totalement. Trop d'émotion en lui. Il avait vraiment besoin de décompresser. « Je ne sais même pas si je dois en parler avec mon frère et mes soeurs. Cela concerne la famille de mon père, mais je me dis qu'ils sont mes frères et soeurs alors ils doivent savoir .. » En tout cas, Abraham ne comptait pas le dire à sa tante, elle voudrait l'enquiquiner avec cette information et il n'avait pas besoin de ça en ce moment. En disant cela, il cherchait conseil auprès de Jazz. Certes, elle était jeune, mais elle pouvait lui apporter un point de vue extérieure sur la situation. Cela ne pouvait qu'être bénéfique au final pour le blondinet.
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mot doux de Invité ► un Lun 8 Juin - 18:12
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Je n’étais pas le genre de fille à paniquer aux moindres tonitruante pouvant résonner autour de moi, je savais frissonner ressentir des émotions telle que la peur quand il fallait vraiment commencer à stresser. Sans doute quand zone de guerre je ne manquerais pas de le faire, mais là ce n’était point le cas du tout pour le coup. Je sursautais, toujours un peu surtout quand mes méninges étaient tiraillé comme un récif par le courant des vagues mourant sur lui. Il était impossible pour ce rocher de bouger, de nager pour aller se remettre tranquillement sur sa serviette de plage, enfin tout allait bien. Je souriais à Abraham qui comme toujours me taquinait, j’avais certainement commencé, comme toujours ! J’adorais me batailler avec lui. Un sourire s’était peint sur mes lèvres, alors que je glissais ma main dans mes cheveux, tout en le regardant et secouant la tête, comme si je me fichais un peu de ce qu’il disait. « Hey, je vais pouvoir me reconvertir ! Sinon je peux toujours devenir détective pour animaux, voir qui a volé la banane de l’autre ou qui s’est fait plaisir en se faisant une petite masturbation. » Je déraillais totalement, j’étais peut être vierge, mais j’étais tout aussi farouche, je ne chauffais pas les gars comme d’autre pourrait le penser, non, je profitais juste et je n’avais pas à cacher à quiconque que j’étais vierge, ni non plus à le crier sur les toits, enfin il fallait que je trouve la perfection, la mienne, car cette dernière sera toujours différente chez une personne que chez nous. Je commençais finalement à insinuer des choses, je me demandais bien ce qu’il pouvait avoir, après tout il revenait de l’hôpital ? Alors, il fallait qu’il me parle avant que je ne finisse par m’’inquiéter un peu plus, je ne voulais pas finir par me faire des crises de névrose en ne sachant pas ce qui se passe pour le mec que je considérais comme mon frère. Je voulais des réponses, qui ne tardaient pas au final à arriver. « Oh et comment tu te sens ave ça ? » Demandais-je. Il connaissait mon histoire, je connaissais la sienne, autant dire, que ce n’était pas facile de tout subir, de gérer les enfants de ses parents et compagnie. Je ne savais pas qui était le plus à plaindre, en sachant qu’on avait une histoire semblable tout en étant légèrement différente. Enfin, je n’allais pas commencer à tergiverser, je voulais avancer et cesser de penser à mon passé, surtout que là il était question de mon ami et non de moi. Je me doutais que c’était le traque qui le faisait parler de la sorte ! Car dire que son père avait eu un enfant de lui, fût assez bizarre dans mon esprit, je m’étais pas lancée dans un débat, car au final, cela le rendrait mal et là il avait juste envie d’être écouté et d’avoir des réponses non pas de se prendre quelques remarques. Je toussais un peu, je ne savais pas à quoi était dû cette toux qui venait très souvent depuis une semaine chatouiller ma gorge. « Je sais ce que tu ressens, il a peut-être une raison... enfin je ne le défends pas, tu sais très bien comment c’est chez moi dans ma famille, mais je ne sais pas ! » Après tout après avoir rencontré Melody, j’avais eu droit à de belle découverte au sujet de mon père, autant dire que j’étais surtout ironique pour le coup. Je me posais sur les barrières avec du barbelé, je savais que je ne risquais pas d’avoir de lacération, je pouvais m’y poser avec mes vêtements, ils me protégeaient. Enfin, je me sentais surtout assez mal pour Abraham. Je n’étais même pas sûre de savoir trouver les mots pour le rendre mieux, aucune idée et cela m’énervait déjà. Je savais ce que c’était de suffoquer sous les problèmes, d’en oublier de vivre, mais j’espérais qu’il pourra survivre à cela, car quoi qu’on en dise ça nous détruisait de l’intérieur petit à petit. « Tu as raison ici ça va t’aider à penser à autre chose ! Tu es passé par où jusqu’à présent ? » Il fallait avouer que le zoo c’était comme une seconde famille qui formait une bulle ne s’ouvrant pas facilement aux autres. « Oui cela fait un effet boomerang, tu vas en parler à tes frères et sœurs ? » Je n’étais pas sûr qu’ils ait le même papa, pour moi, j’évitais de parler des pères des uns et des autres, par peur de penser à ma vie, cette vie désastreuse ou les repaires censés être donné par l’amour parental faisait largement défaut chez les Cain. Au final, il répondait à mes questions, je laissais un sourire sur mes lèvres grimaçant un peu. « Je sais que j’ai parlé de ma famille paternel à mes frères et sœurs, car il ne faudrait pas qu’ils pensent qu’on les remplace ! Tu voudrais que ton frère ou ta sœur qui se retrouve dans ta situation t’en parle ? » Demandais-je en glissant mon regard dans le sien. « Sinon tu veux aller boire un café ou autre au petit bar du zoo ? J’ai ma pause ! » Je l’avançais un peu ma pause, mais ce n’était pas grave après tout.
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mot doux de Invité ► un Lun 8 Juin - 22:48
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Pour être tout à fait honnête, Abraham s'estimait heureux d'avoir fait la rencontre de Jazz. Elle était peut-être plus jeune que lui, mais elle savait comment remonter le moral des gens. Comme quoi, l'âge ne faisait pas tout chez une personne. C'était peut-être pour ça qu'il avait décidé de rentrer dans le zoo en passant devant. Il se doutait qu'il croiserait Jazz et qu'elle allait lui remonter le moral qui n'était pas très élevé. Elle le connaissait assez bien, étant comme frère et soeur. Certes, le blondinet avait déjà une assez grande famille, mais avec elle, c'était différent. C'était comme s'il pouvait tout lui dire tout en ayant cette relation si spéciale qu'ils avaient. Il y a certaines choses que l'on arrivait pas à dire à sa famille de sang, mais plutôt à sa famille coeur. Quoiqu'il en soit, Jazz avait réussir à arracher un sourire des lèvres du jeune Wilcox, qui n'avait pas sourit depuis qu'il avait quitté sa demi-soeur. La blonde se mit alors à parler de reconversion en tant que détective pour animaux, ce qui au passage, fit rire Abraham qui la voyait que trop bien mener des enquêtes en interrogeant des singes, des dauphins ou autres animaux du zoo pour savoir qui était le coupable de tel ou tel vol. Autant dire que la vision qu'eut le blond ne pouvait que faire rire. « Si tu veux mon avis, tu auras à faire souvent aux singes ! Vol de banane ? Les singes. Masturbation ? Encore eux. D'ailleurs la semaine dernière, j'en ai vu un éjaculer devant des gens, j'en pouvais plus. Ils n'ont aucune retenue ! » Fit-il tout en rigolant. Pendant l'instant de quelques secondes, le blondinet avait réussi à oublier ses problèmes, et ceux, grâce à son amie Jazz. Elle devait avoir un don pour redonner du tonus aux gens et à réussir à les faire sourire dans leur tristesse. En parlant de tristesse, Abraham n'avait pas su dissimuler la sienne devant la blonde, celle-ci ayant très vite compris que quelque chose n'allait pas. Il parla alors du coup de téléphone qu'il avait reçu de l'hôpital concernant son père, celui-ci ayant eu un accident et que son sang pouvait lui sauver la vie. Comment se sentait-il face à cette annonce ? Bizarrement pas plus triste qu'on pourrait l'imaginer. Peut-être parce qu'il n'avait jamais connu son père, ne l'avait jamais vu. Pour lui, il n'avait jamais vraiment eu de père biologique, seulement un beau-père qui prit la place de père dans le coeur d'Abraham. Mais le fait d'entendre parler à nouveau de son vrai père, le jeune Wilcox ne pouvait rester insensible à cela. « Je ne sais pas trop .. Tu vois, je ne me sens pas si triste que ça car pour moi, c'est un étranger. Mais, je me sens mal quand même .. car même si je le considère comme un étranger, je sais au fond de moi que c'est mon père et que s'il meurt sans que je fasse quoique ce soit pour l'aider, je m'en voudrais à mort. » Avoua-t-il en baissant légèrement la tête, soupirant légèrement. Abraham vint aussi à lui parler de la découverte qu'il fit à l'hôpital concernant sa demi-soeur, Blythe. Une fille très gentille à première vue. Il en vint alors à parler de ce qu'il ressentait quant à cette annonce. « Quant au fait que je viens d'apprendre l'existence d'une demi-soeur, je me sens à la fois heureux, mais aussi trahis. Heureux car ça fait plaisir d'apprendre enfin l'existence d'un membre de la famille. Mais trahis car mon père ne me l'a jamais dis. En même temps, il n'a jamais pris contact avec moi, alors normal qu'il ne me l'ait pas dis .. Mais quand même .. je trouve que son comportement est indigne d'un père. » Les paroles du blondinet pouvaient paraitre méchantes, mais ce n'était que la vérité de cette dure réalité. De plus, le chagrin ainsi que la colère prenaient quelque peu le dessus, d'où ces propos un peu fort en soit. Entendre dire Jazz qu'elle savait ce qu'il ressentait, fit sourire Abraham qui vint à la prendre dans ses bras, lui faisant un câlin fraternel. Le contact humain faisait parfois du bien. Un câlin pouvait redonner le sourire en un instant. « Merci Jazz, tes paroles me réconfortent. J'avais besoin de savoir que quelqu'un me comprenait. » Il avait peut être trente-huit ans, mais cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait plus pleurer, qu'il n'avait plus de moments de faiblesses. Que l'on ait vingt ans ou bien quatre-vingts ans, on restait avant tout humain. La blonde vint alors à prononcer des paroles qui firent hausser un sourcil chez le blondinet. Une raison ? Quelle raison pouvait-il bien avoir pour n'avoir rien dit à propos de Blythe ou bien même de ne pas l'avoir recontacté depuis tout ce temps. C'était surtout la colère qui parlait là. Au fond de lui, Abraham savait que son amie avait raison, son père devait peut-être avoir une bonne explication à tout cela. Parfois, certaines choses nous dépassaient complètement qu'on ne pouvait pas les comprendre. « Je sais que tu ne le défends pas. Tu n'as pas tort en disant ça. Peut-être qu'il a une raison. Mais je me demande vraiment laquelle .. Comment peut-on agir comme il a fait ? Quelle genre de raison peut nous pousser à abandonner notre enfant pour en refaire un autre avec une autre femme ? Et peut-être plusieurs qui sait ..  » Venir au zoo semblait avoir été une très bonne décision. Certes, il parlait de son problème avec Jazz, ce qui lui faisait revivre certains sentiments qu'il avait vécu au cours de cette matinée. Mais au moins, ça l'apaisait et peut-être qu'il allait enfin trouver des réponses aux questions qu'il se posait. « Je suis passé voir les dauphins, et je dois avouer qu'ils ont réussi à me détendre. Après tant de temps passé aux côtés des animaux, ils continuent à me surprendre. Comme quoi, les animaux sont bien les meilleurs amis de l'être humain. » Avoua-t-il en esquissant un large sourire sur son visage avant que Jazz ne demande s'il en avait parlé à son frère et ses deux soeurs. Question difficile vue qu'il se demandait s'il devait leur en parler ou pas. « Honnêtement, j'en sais trop rien. J'avais dans l'espoir que tu m'apportes conseil sur le sujet car c'est le flou total .. » Abraham n'avait pas peur de demander conseil à Jazz, bien qu'elle était plus jeune que lui. Avoir un avis extérieur n'avait tué personne pour l'instant, enfin pas à la connaissance du blondinet en tout cas. La jeune demoiselle parla alors de son expérience, expliquant qu'elle avait parlé de sa famille paternelle au reste de sa famille. Et sa question lui ouvrit alors les yeux. Elle venait de poser la bonne question. « Tu as fait preuve de courage Jazz. J'aimerai être comme toi parfois. Quant à ta question, j'aimerai qu'ils m'en parlent oui pour que je puisse les aider mais .. » Car oui, il y avait un mais malheureusement dans l'histoire. « Je n'ai pas envie de les ennuyer avec mes problèmes. L'une de mes soeurs est enceinte donc a déjà ses problèmes, mon autre soeur a décidé de jouer la rebelle donc je doute qu'elle soit apte à m'écouter. Quant à mon petit frère, il est concentré à fond dans ses études et je ne voudrais pas l'inquiéter pour rien .. » Fit-il en soupirant légèrement. Il se préoccupait plus des autres que de lui-même. Ce n'était pas tout le monde qui était ainsi et Abraham savait qu'un jour, cela allait lui porter préjudice, plus tôt qu'il ne pouvait l'envisager. Jazz lui proposa alors d'aller boire un verre au bar du zoo. Pourquoi pas après tout, c'était une assez bonne idée. Et ils seraient mieux pour discuter. « Avec plaisir ! Mais c'est moi qui paye en pour que tu m'écoutes et que tu me conseilles. T'es un peu comme un psy que je paye en lui offrant une boisson. » Dit-il en rigolant légèrement avant de prendre la direction du petit bar, qui était plus un genre de cafétéria. Sur le chemin, une question trotta dans la tête du blondinet qui ne put s'empêcher de poser à Jazz. « Si ton père te demandait une seconde chance, de lui pardonner ses erreurs, tu ferrais quoi toi ? » Il avait légèrement hésité avant de poser cette question, connaissait que trop bien l'histoire de Jazz et de sa famille. Mais il avait besoin de connaitre la réponse de son amie, voir ce qu'elle en pensait. Car lui n'en savait rien ! Normal aussi vu sa situation .. A vrai dire, Abraham ne savait pas vraiment pourquoi il avait posé cette question car après tout, la réponse de Jazz n'allait pas lui servir à grand chose. Juste à savoir ce qu'elle aurait elle. Mais lui n'était pas elle. Malgré tout, le blondinet avait besoin de le savoir, pour se dire que quoiqu'il décide, il aurait fait le bon choix.
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mot doux de Invité ► un Lun 15 Juin - 16:02
Abraham & Jazz
Aussi important que la famille !  

« Pauvre singe, aucune compréhension pour eux ! Alors qu’ils ne sont que le reflet de notre société à vrai dire ! » Autant dire que j’étais plus sur de la taquinerie tout étant franche pour le coup. Les hommes étaient pareils après tout. Des vols, des crimes sexuels, des meurtres, enfin l’actualité ressemblait presque à ce qui pouvait se passer dans la vie de nos chers singes, c’était amusant tout en étant désolant dans le fond. Après tout, on avait l’air de quoi quand on pensait ainsi ? On n’était pas mieux que des singes après tout, que des animaux. Voilà, nous étions des animaux pourtant avec des regrets ou encore des remords, mais apparemment on le vivait assez bien, vu que la plupart continuait d’avoir des échecs dans le domaine de la droiture. J’étais le style de personne attentive au petit détail que ce soit dans ma carrière ou dans ma vie affective, je ne voulais manquer de rien et ne pas paraître trop cool avec les personnes quand des choses me rendaient morne par leur faute. J’avais le sentiment que mon ami n’allait pas très bien et cela me minait le moral, c’était toujours comme ça avec moi, j’avais des réactions très étrange envers le malheur des autres, je me retrouvais souvent à les vouloir heureux sinon je ne me sentais pas très bien. Mais ce n’était pas pour autant que je courrais derrière mes proches pour tenter de les faire aller mieux, après tout, je ne pouvais pas tout arranger à la force de mes bras ou de mes conseils, car j’avais souvent autant de raison de bouder dans mon coin la vie, mais je ne le faisais pas sachant qu’il était hors de question de ne pas me battre pour la vie que je voulais, que je désirais. Mon travail n’était pas exténuant et j’adorais même y passer des heures en plus de temps à autre, surtout en période estivale ou les Californien venait visiter à nouveau ce zoo de Los Angeles qui était le leur. Enfin, je me concentrais bien gentiment sur les dires d’Abraham tout en jetant un regard à ce singe effeuillant sa banane avec un regard de pervers, des fois c’était à se demander s’ils ne le faisaient pas exprès. Je comprenais ses mots, tellement plus que quiconque ne pourrait le comprendre. J’avais composé durant toute ma vie sans père, me disant que moi je n’avais qu’une mère qui ne faisait pas toujours preuve de la plus grande gouverne à mon égard tout comme auprès de mes frères et sœurs. Mais, je comprendre le ressenti du jeune homme, je n’aurais pas pu le juger comme un jury le ferait, car je savais ce qu’était de vivre sans père et encore notre histoire avec braham n’était pas réellement la même. On avait beaucoup de point nous séparant, mais on avait affronté beaucoup de chose tous les deux que la vie nous avait foutu comme une grenade sur notre chemin. On vivait avec les lacérations faites à notre cœur qui saignait encore de certain coup, on faisait avec et ne pouvait rien faire contre cela, mise à part guérir les blessures purulentes du passé. « Ouai, je vois, tu veux le sauver, mais tu n’es pas sûr de le voir apparaître dans ta vie ? Je sais qui est mon père maintenant et je n’ai pas eu l’audace d’aller le voir, j’ai rencontré mes deux sœurs, mais je ne sais pas je ne me sens pas à l’aise de débarquer dans leur vie c’est compliqué et j’ai parfois envie de tout envoyer valser. Après tout, j’ai vécu sans père depuis toujours pourquoi maintenant j’aurais besoin de lui ? » Surtout que voilà, Melody, m’avait déconseillé de le voir et son image n’avait pas l’air aussi lisse que ce qui était dit pour le coup. Je l’écoutais ayant l’impression d’entendre mon histoire sauf que j’étais plus jeune et sans doute que j’avais peut être moins vécu de chose que lui ? Enfin, ça ce n’était pas sûr ! Qu’importe l’âge des personnes étaient mature avant d’autres et c’était pareil pour le vécu. On pouvait avoir du vécu en perfusion rien qu’en ayant vécu l’entraide durant une catastrophe comme les attentats de deux milles onze. Enfin, plein de chose faisaient qu’on avait la force ou non de ne plus faire couler les perles d’eau salées pour moi pleurer n’était pas un mal, ça avait juste une incidence sur notre vie, on acceptait ou non les choses en faisant en sorte de ne plus échouer. C’était ainsi qu’on devait faire face aux missions qui nous apportait la vie. « Je vois ce que tu veux dire ! Mais tu peux jalouser ou non le fait qu’elle ait été cajolé par lui ou autre, mais dans le fond, était-elle réellement heureuse sa vie ? Tu as eu des coups dure dans la vie Braham, mais tu sais que tu as la force d’affronter un million de chose alors que peut être qu’elle a été élevé dans un bon petit foyer ou hurler n’était pas utile, mais serait elle se débrouiller aisément face à des choses auxquels on ne s’attend pas ? Moi, je sais que malgré que je sois jeune, la vie pas forcément parfaite que ma mère m’a offerte aura fait de moi une personne qui ne se laissera pas berner par les belles paroles d’un gars. Enfin, je veux dire que dans notre malchance, nous avons pas mal de chance malgré tout ! » Je pinçais ma lèvre, je me sentais dans le fond ridicule, peut être que c’était tout bonnement con ce que je disais à Abraham, mais pour moi c’était censé, mais c’était compliqué aussi d’expliquer tout cela, voire impossible, je ne pouvais pas lui mettre d’explication en perfusion, non, mais je voulais juste le rassurer, les choses finissaient toujours pour aller mieux. On avançait avec les blessures et on faisait avec. « De rien, tu le sais je serais toujours là pour toi ! » Je venais prendre le jeune homme dans mes bras, j’étais un peu mouillée vu que tout à l’heure j’avais été dire bonjour à mon goofy l’ours polaire, autant dire qu’il adorait nous rentre l’humidité dans laquelle il vivait. Les rayons du soleil tapait doucement sur ma peau, alors que je laissais un sourire venir se placer sur mes lèvres. « Aucune idée. Je ne sais pas, mais dis-toi que même si la raison est bidon pour toi ou même pour lui, que toi tu ne feras jamais ça et que tu seras faire les bons choix plus tard. Tu apprendras de ses erreurs ! Puis, rien ne t’empêche surtout de lui faire comprendre quoi que tu choisisses de faire pour le sauver ou non, qu’il avait fait une erreur et qu’il est temps pour lui de te donner des explications. Mais ne te prends pas la tête avec ça, après tout, si je peux me mettre à ta place, je le sais qu’un tas de questions ont rongé ton esprit et que faire avec c’est facile à dire, mais à réaliser ! Je le sais, mais … en vrai je ne sais pas. » J’allais finir par pleurer à force, car tout cela me touchait bien plus que quiconque, vu que j’avais la même histoire et que j’étais jeune et que je n’avais peut être pas encore du tout voir de la vie et des difficultés de cette dernière, même si avec la maladie de ma mère j’avais la sensation d’avoir tout perdu alors que je lui en avais voulu. « Je sais juste que lui en vouloir de son vivant c’est la facilité, et quand il sera mort … ce que je ne souhaites pas tu t’en voudras de ne pas avoir parlé à cœur ouvert avec lui. » J’essuyais une larme en mordant ma lèvre et baissant un peu le visage. « Ils sont chanceux et nous détende ce qui me rendait admirable ! Chaque nœud présent dans notre estomac s’envole aux contacts d’un animaux, ils sont magiques ! » On ne pouvait pas le nier, c’était juste formidable de vivre cela, alors même si on voulait fuir, je sais que je viendrais au zoo, c’était ce que je faisais quand rien n’allait ou alors je me rapprochais des astres en grimpant sur un toit pour admirer la beauté des paysages souvent. J’avais encore du nettoyage à faire, mais j’avais le temps, puis j’aimais assez faire des heures en plus. « Je ne peux pas te dire … puis c’est ta famille, il n’y aura pas de jugement. Regarde ma famille m’a suivi jusqu’à Pasadena, autant dire que je ne l’aurais pas imaginé. » Après tout j’avais quitté Londres pour Pasadena et pouvoir rencontre ma famille paternel, c’était un peu le même schéma à mon humble avis. « Ce sont peut-être tes problèmes Braham, mais tes problèmes sont important pour eux car tu es leur frère, c’est ça la famille ! On se casse les pieds, se taquine, se chamaille et se dispute, mais on sera toujours là pour les uns et les autres ... » Je souriais en l’entendant accepter ma proposition. Je souriais un peu. « Ouai, si tu veux-tu payes, façon, je suis à sec ces derniers temps. » Je rigolais un peu. « Un psy, je devrais peut être faire ça comme travail ? Non ? » Demandais je par la suite. Même si il était hors de question de quitter les antilopes ou encore les animaux des aquariums pour un job où j’aurais dû brancher le ventilateur dès qu’il faisait trop chaud et puis demander un raide des odeurs pour les dessous de bras mal approvisionné en déodorant. « Mon père, je l’ai jamais connu et je ne sais pas vraiment de chose sur lui, donc c’est compliqué, il a l’air d’avoir fait souffrir ma sœur, enfin demi sœur … et toi il a fait quoi, tu as vécu quoi avec lui ? » En réalité, je n’avais pas de vraie sœur ou de frère, car ma mère n’avait jamais eu deux enfants avec la même personne, enfin sauf sa grossesse pour les jumeaux. Je retirais mes gants commençant à marcher avec lui en direction du bar.
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mot doux de Invité ► un Mar 16 Juin - 18:55
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Plaisanter sur les singes semblait être une bonne chose en soit pour se vider l'esprit, mais vue la réaction de Jazz, Abraham aurait peut-être pas dû plaisanter en fin de compte. Parfois, il devait apprendre à se retenir au lieu de dire des bêtises. Il se sentait légèrement mal d'un coup. Et oui, à son âge, on pouvait encore se sentir pour une bagatelle. Comme quoi, l'âge ne faisait pas tout. « Tu marques un point. Mais bon .. ce n'était que pour rire tu sais. » Avoua-t-il en haussant les épaules. Aujourd'hui, il en avait grand besoin de rire, de plaisanter sur des sujets pas très importants. Vu la nouvelle qu'il apprit, cela se comprenait. D'ailleurs, cette nouvelle, il la partagea avec la jeune demoiselle, ayant comme un besoin de parler, de se confier à quelqu'un. C'était un peu comme aller voir un psy sauf que dans ce cas-là, c'était gratuit. Abraham expliqua alors son ressentit face à son père. Il voulait le sauver, car c'était son métier de sauver des vies. Animales pour la plupart du temps, mais lorsqu'il avait la possibilité de sauver une vie humaine, il se devait de la saisir. Cela faisait partit du code de la médecine. Mais c'était son père, une personne qui avait fait en sorte de venir dans ce monde, mais qui l'avait abandonné avant sa naissance. Alors il n'avait guère envie de le revoir, cela pouvait se comprendre non ? Le blondinet avait surtout peur que s'il lui sauvait la vie, il allait rester en contact avec lui, et ça, pour l'instant, il n'avait guère envie. Cela pouvait paraitre cruel, et cela l'était en soit. Mais pas aussi cruel d'abandonner son enfant avant même qu'il naisse. Lorsque l'on conçoit un enfant, il fallait l'assumer. Mais peut-être ignorait-il aussi l'existence d'Abra ? Cela faisait partit des nombreuses possibilités qu'envisageait le blond quant à son père. Ecoutant alors Jazz parler de son expérience, celle-ci avait tout à fait raison dans ce qu'elle disait. Surtout à la fin. Pourquoi avoir besoin d'un père qui n'a jamais été là auparavant ? Une très bonne question que se posa également le jeune Wilcox et n'y trouva pas vraiment de réponses. De vagues hypothèses, mais rien de plus concret. « C'est ça. Honnêtement, ma vie est très bien comme elle est. Je n'ai pas besoin que mon père vienne la gâcher. » Abraham pouvait paraitre cru dans ses paroles, mais c'était ce qu'il pensait. Il n'allait pas mentir, se voiler la face, cela ne servirait à rien. La situation n'avancerait pas s'il commençait à se mentir à lui-même. « Je suis heureux d'avoir pu rencontrer ma demi-soeur, mais honnêtement, je ne sais pas comment agir maintenant ? Dois-je aller la voir, lui rendre visite ? Comme toi, je n'ai pas envie de m'imposer dans sa vie. » Abraham ne voulait pas être le demi-frère de trop dans la famille de Blythe. Il ne voulait pas avoir une mauvaise image. Quant à la question de Jazz concernant son propre père, question que le blondinet se posait également, il ne savait pas vraiment quoi répondre. A vrai dire, c'était à chacun de faire son propre choix. Tout dépendait de la personne. Vous prenez une personne qui s'en fout de sa famille, qui est très têtue, celle-ci n'allait pas vouloir voir réapparaitre son père dans sa vie. Mais ce n'était pas le cas pour les deux, Jazz et Abraham. « J'en sais rien .. Peut-être parce que c'est ton père et qui sait, il peut t'apporter quelque chose de positif dans ta vie. Après moi je me dis que je n'ai jamais eu besoin de lui dans ma vie, que j'ai appris à vivre sans lui. Et je ne sais pas si j'ai envie et si je me sens prêt à vivre avec un père dans ma vie. » Une réponse nuancée qui n'allait pas les aider sur la question. Mais il fallait analyser la situation sous chaque angle, ce n'était pas une décision qu'il fallait prendre à la légère après tout. Cela concernait leur père, une personne à priori importante pour eux. Jazz parla alors de la demi-soeur d'Abraham et celui-ci l'écouta avec attention. Tout ce qu'elle venait de dire, lui semblait tellement vrai. Peut-être qu'elle n'avait jamais vraiment connu la souffrance, qu'elle avait vécue dans un foyer où tout était plutôt rose. Ce qui n'était pas vraiment le cas pour le blondinet. Entre sa grosse peine de coeur et la mort de sa mère dans un accident de voiture, autant dire que la vie n'avait pas ménagé Abraham. Mais cela l'avait rendu plus fort, comme si une carapace s'était créée autour de lui qui allait l'immuniser contre les malheurs de la vie. « Tu n'as pas tort. Lorsque je lui ai demandé comment elle allait face à cette annonce, elle ne semblait pas si secouée que ça. Certainement parce qu'elle avait connu pire .. ou bien qu'elle s'en foutait un peu, c'est au choix. » Fit le blondinet avec une légère pointe d'humour à la fin de sa phrase. Même s'il penchait plus pour la première hypothèse. Le moment qu'il avait passé avec elle, lui avait montré qu'elle ne s'en fichait pas. Sinon, elle n'aurait pas accepté de boire un café avec lui et ne lui aurait pas parlé aussi longtemps. Il profita alors de ce petit moment de pause dans leur conversation, pour remercier Jazz de l'écouter, d'être là pour lui. Les amis sur qui l'on pouvait coûter, se faisaient de plus en plus rare de nos jours. Alors, il fallait savoir se montrer reconnaissant envers eux. C'était la moindre des politesses, selon Abraham. Savoir qu'elle serait toujours là pour lui, c'était des paroles réconfortantes pour le jeune Wilcox. Revenant alors au père d'Abraham, Jazz dit alors que celui-ci avait peut-être une raison d'avoir agi de la sorte. Une raison ? Le blondinet ne voyait quelle raison pouvait obliger un père a abandonné son fils, sauf s'il était menacé tous les jours, ce que Abra doutait fortement quand même. Mais les paroles de la demoiselle raisonnèrent alors dans la tête du blond. S'il venait à mourir, allait-il regretter de ne pas avoir connu son père ? Il ne pouvait apporter une réponse à cette question, l'ignorant lui-même. « Je crois que j'ai besoin de réponses à mes questions .. Avant c'était facile de ne pas y penser, vu que je ne savais pas qui était mon père, où il était. Mais ce n'est plus la même chose maintenant que je sais qu'à l'heure actuel, mon père est à l'hôpital. Je sais qu'il est en vie et que si je le voulais, je pourrais aller le voir tous les jours pour prendre soin de lui .. Puis tu as raison, je m'en voudrais sans doute s'il venait à mourir et que je ne suis pas allé lui parler. Peut-être que la vie m'offre une occasion d'avoir des réponses et de connaitre enfin mon père .. » Un gros risque qu'il prenait. Mais dans la vie, il fallait savoir prendre des risques. « Puis de toute façon, même si nos retrouvailles sont un échec, je peux toujours couper les ponts avec lui .. » Par contre ça, cela pouvait être facile, mais en réalité, allait-il pouvoir le voir ? Qui sait, peut-être qu'il n'allait pas pouvoir, souffrant alors à cause de son père. Jazz vint alors à demander à Abraham par où il était passé avant d'arriver à elle, celui-ci lui répondant devant les dauphins, que cela avait pu le détendre un peu. Cela le surprenait encore de voir à quel point un animal pouvait être plus efficace qu'un être humain en matière d'écoute. Car l'animal écoutait juste, et on savait qu'en se confiant en lui, il n'allait pas nous juger. Par contre, il n'allait pas non plus apporter une solution, l'inconvénient. Magique ? Elle n'avait pas tort, mais pas la magie que l'on croit comme dans Harry Potter. Une autre sorte de magie, celle que l'on ne pouvait pas vraiment voir à l'oeil. « Magique .. même les singes quand ils masturbent alors que tu leur parles. » Fit-il en rigolant légèrement. Après quoi, une autre question se posait. Abraham ne savait pas s'il devait en parler maintenant à son frère et ses deux soeurs. Après tout, il ne voulait pas les ennuyer avec ses problèmes, étant assez grand maintenant. Mais selon Jazz, il devait leur en parler, c'était la meilleure solution. « Ouais tu as raison .. Surtout qu'on est une famille assez soudée après la mort de nos parents. Je pense que je me dois bien de leur dire. » Ce n'était pas non plus comme s'il avait fait une bêtise après tout. Après quoi, Jazz proposa d'aller discuter à la cafétéria du zoo, pour être plus à l'aise. La seule condition qu'émit Abra, c'était que ça serait lui qui payerait. Ce qui ne semblait pas déranger Jazz qui dit avec humour qu'elle avait presque plus un rond. « Si tu arrêtais de faire trop de shopping aussi, tu aurais plus de cash. » Fit-il avec un ton humoristique. Puis, il émit la possibilité que la blonde aurait pu faire psy tellement qu'elle savait bien écouter et conseiller également ! Cela semblait l'amuser. « J'sais pas j'ai bien peur que les animaux d'ici te manquent trop. » Fit-il en haussant les épaules. Car oui, les animaux du zoo, on s'y attachait assez facilement tellement qu'ils étaient mignons et marrants à la fois. Sur le chemin qui menait à la cafétéria, le blondinet posa alors une question assez délicate à Jazz, espérant malgré tout qu'elle allait lui répondre. « Je l'ai jamais connu non plus. Je l'ai jamais vu .. Comme toi. » Il marqua alors une pause, s'évadant un peu dans ses pensées avant qu'un bruit d'otarie ne le ramène à la réalité. « Je crois que je vais me mettre à la méditation. Tu en penses quoi ? » Demanda-t-il avec une légère pointe d'humour avant d'entrer dans le café, s'installant alors sur une table avant que la serveuse ne vienne prendre leur commande. « Un café je prendrais .. Et toi Jazz ? Tu prends quoi ? » Un café allait certainement faire décompresser le jeune Wilcox qui en avait grand besoin.
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mot doux de Invité ► un Mar 15 Sep - 20:47
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Je lui lançais un clin d’œil à ses dires qui m’avertissait qu’il rigolait. Tout comme moi après tout, mais avais-je réellement besoin de le dire ? Je ne le pensais pas. Abraham était loin d’être bête alors pourquoi j’userais de mon énergie à lui expliquer que moi aussi, alors qu’il devait d’ors et déjà le savoir après tout. Je comprenais absolument, les dires, les doutes de mon ami qui était devenu avec le temps comme mon frère. Sans lui, j’aurais sans doute parfois du mal à remettre mes idées en place, pourtant je pouvais moi aussi malgré mon jeune âge le guider, j’étais douée à ça à vrai dire. Je ne savais juste pas comment il était possible que je sois si posée à mon âge. Grâce à cause de la vie que ma mère nous avait imposé ? Aucune idée. Enfin, je ne pouvais pas non plus m’en plaindre, je savais me démerder seule et c’était une chose qui était parfois très utile, mais avouons que j’avais la sensation d’avoir loupé beaucoup de chose dans ma jeunesse, j’avais la sensation d’être passé à côté de mon enfance et de mon adolescence. Mais, je pouvais toujours en profiter, comparé à ma sœur qui était coincée avec les plus petits de la famille et notre mère malade. Comment dire que ce n’était pas totalement facile à faire pour elle, alors je l’aidais. Je finissais par secouer la tête face au propos du jeune homme, j’avais limite envie de lui faire un câlin, mais il n’avait pas besoin de geste pour le moment, mais de mot qui seront le guider. Juste le guider pour faire son choix lui-même. « C’est juste que tu sais ce que tu as actuellement et pas ce que tu pourrais avoir avec lui. Après qui dit que tu n’aurais pas une vie sympathique avec ton père présent ? Tu ne peux pas le savoir, mais tu sais juste que c’est toi qui es maître dans cette situation. Tu ne peux pas compromettre ta vie, car c’est toi qui l’a au creux de tes mains. » Il avait des choix à faire et il en aura bien d’autre pour le coup, donc autant dire qu’il pouvait amplement s’accrocher pour les choix qu’il avait à faire à présent. Je serais là pour l’aider, comme lui sera présent pour me tenir la main dans les moments difficiles. Ce genre de rencontre avec des personnes comme Abraham, autant dire que cela m’aidait à me dire que je n’étais pas seule avec ma famille dans une vie remplie de difficulté et que le fait de ne pas baisser les armes étaient la meilleure des choses à faire. Se battre et se débattre jusqu’à obtenir ce qu’on veut, que ce soit nos espérances ou des choses biens plus compliqué à gérer comme l’amour. Flemmarder sur le bord de notre vie, n’allait sans doute pas nous aider à rester objectif avec les symptômes de la vie, ces choses nous mettant dans des situations parfois trop injuste à notre goût. Le cadran de la vie n’avait jamais été simple, alors pourquoi cela se passerait ainsi, juste parce que se courber un peu était comme vivre en esclave ? La vie était là pour nous faire transpire elle était sans doute plus douée à nous faire dégonfler ou à maigrir qu’une séance de yoga ou de footing, elle nous faisait jongler avec les aléas de notre vie, à nous en rendre malade à en vomir nos trippes parfois. « Pour ce qui est de ta sœur ? Soit juste honnête avec elle. Ou toi tu voudrais qu’elle vienne te voir, te parler et compagnie ? Enfin, juste mets-toi à sa place et si elle te rejette, dit toi qu’elle ne te mérite pas dans sa vie ! » Je venais prendre doucement Abraham dans mes bras, mon odeur n’était pas très sympathique, mais autant dire qu’il en avait l’habitude bossant avec moi et sachant donc que les animaux n’étaient pas forcément avec une odeur à la rose, tout au contraire, les analyses prouvaient même qu’ils puaient plus que la friture. Enfin, je regardais Braham espérant qu’il allait plutôt bien malgré tout. Je souriais à ses dires, même si je n’étais pas forcément d’accord avec lui. Je savais pourquoi je voulais le connaitre, je voulais savoir pourquoi il n’était pas là. J’avais grandi sans père, et mes autres frères et sœur eux les avaient. Sans doute un peu de jalousie pour le coup. « Je ne sais pas aux dires de ma sœur que j’ai rencontré, il n’est pas bon … puis je veux le voir pas pour réellement avoir une relation, voir qui est mon père, mes racines. Je n’ai que l’impression de connaître qu’une partie de mon être de ma personne … c’est peut être bête et insensée de penser de la sorte, mais je n’arrive pas à faire autrement. » J’avais toujours du mal à me dire que j’avais fait changer ma famille de vie, sur une envie irréelle ? Peut-être. J’étais jeune et on ne pouvait sans doute pas m’en vouloir de toute façon ? « Apprend à la connaitre, là tu seras tout ! Parlez de votre père, c’est le mieux à faire, c’est comme ça que tu seras si tu prends la bonne décision. Je suis sûre que tu as peur de dire non pour le voir entrer dans ta vie, mais de le regretter dans le fond, pas vrai ? » Je tentais de tirer tout cela au clair pour tenter de le guider, mais ce n’était pas la chose la plus facile à faire tout au contraire. « Mais tu n’as jamais voulu en savoir plus sur cet homme qui t’avait abandonné ? Oui, c’est une chance de pouvoir le connaitre. Tu ne vas peut être pas apprécié la vérité et compagnie Braham, mais peut être que tu serais surpris, tu ne le sais pas, tu ne pourras le comprendre que quand ce sera le temps de le faire … malheureusement, tu ne sais pas si tu vas en souffrir, en grandir ou apprécier ! Mais sache que je serais là pour t’aider ! » Dans nos travails avec Abraham on avait compris et encadré le fait que les animaux étaient des ressources de bonheur caché, ils nous aidaient, on adorait les admirer jusqu’à se sentir mieux, pas besoin de parler, juste le besoin d’écouter et de les voir, c’était parfait, tout bonnement. « Ouai, c’est ça, ce sont des soutiens pour beaucoup de personne pour ça que les humains leur faisant du mal devrait souffrir fois milles ! » J’étais assez méchante avec ceux étant brutaux avec les animaux pour une raison ou une autre. Ils n’avaient pas le droit de les violenter ou autre, je m’y opposais. « J’ai toujours raison, tu ne sais juste pas l’accepter ! » Je lui faisais un clin d’œil, alors qu’on s’apprêtait à rejoindre le bar/café pour boire un coup. Je le regardais avec sa remarque sur le shopping. « Han, tu ne peux pas dire à un koala d’arrêter de dormir, alors me dire à moi d’arrêter le shopping c’est la même chose ! » Bon ce n’était pas le shopping qui me mettait dans le rouge, mais bel et bien le fait d’aider ma famille à s’en sortir, ce n’était pas une chose simple à faire, c’était même une masse compliqué à faire. « Puis entendre tous les humains se plaindre … je ne pourrais pas, les amis, je peux facilement … puis les animaux sont mes chouchous alors ouai, je serais vite en manque de leur présence. » Arrivait à la cafétéria, je me posais face à lui alors qu’il me parlait, je souriais doucement, avant de glisser ma main dans mes cheveux. « Ouai, on a vraiment un passé similaire, limite ça me fait peur, comme si on nous avait copié la vie de l’autre ! » Quelques fois c’était étrange autant l’avouer. « Tu as fait de la méditation ? Où ça ? » Surtout une question de curiosité et non pas d’envie de le savoir, car cela pourrait m’être utile un jour, non ce n’était pas le cas. « Ça t’a calmé ? Mais tu aies énervé, stressé ou autre actuellement ? » Que je demandais à mon ami, histoire de ne pas le pousser à en refaire, si dans le fond tout allait parfaitement bien. « Un coca s’il vous plait ! » Que je répondais à la serveuse jonchant par la même occasion de mon regard braham. Je le regardais avant de rire un peu en voyant qu’une sauterelle venait de se poser dans ses cheveux, je rigolais, mais à sa place, je me serais mis à hurler horriblement. « Tu aurais pu prévenir que tu avais invité une personne en plus à ma pause ! J’aurais pu dire que je n’étais pas d’accord … ce n’est pas cool de ta part. » Autant dire qu’il allait chercher de quoi je parlais, et qu’il allait me faire mettre une camisole de force si je continuais ainsi. Je rigolais un peu avant de mordre ma lèvre. « Alors tu comptes l’envoyer bouler un jour ? » Que je demandais rapidement en voyant la serveuse revenir rapidement pour nous servir !


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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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Abraham + T'es nul comme singe


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