▬ Mason + on dit que le chocolat c'est comme un anti dépresseur ▬

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pas besoin de médecin quand on a du chocolat et mason !

Mason & Addon

Quelques fois la vie était monotone on s'en plaignait et d'autres fois il lui arrivait d'être pleine d'adrénaline. Aujourd'hui, c'était une journée folle ! Je n'avais pas besoin d'aller bosser pourtant, j'aurais dû y aller. M'enfin, il me fallait du repos, où plutôt que je me tienne loin des personnes ayant pour envie de frapper ou plutôt battre des gosses ou des femmes! C'était des choses qui avaient le don de m'énerver, de me rendre complétement dingue ! J'en faisais des singeries mes bras partaient dans tous les sens espérant juste que mes poings puissent finir dans la figure d'une de ces personnes. Bref, j'étais dans mon appartement à attendre le message de Mason à qui je venais de lui envoyer un message, j'avais besoin de parler ! Ma vie était un véritable chantier en ce moment et j'avais réellement du mal pour le coup à tout gérer. C'était une multitude de problème, j'aurais voulu balancer un drapeau blanc pour que tout cesse de m'énerver ! C'était assourdissant, j'aurais bien voulu rester dans mon lit, recroquevillé sur moi-même en serrant mon polochon dans mes bras pour espérer qu'un canard vienne me piquer mes soucis. Je mordais ma lèvre en entendant mon téléphone sonner, ce n'était pas Mason, mais bel et bien Nahomé. J'avais tellement pas assez de force pour parler avec elle, que je laissais le message en suspend pour ne pas me prendre la tête sur un nouveau sujet! Je devais voir si mes résultats me permettaient de donner un rein à ma fille, une fille que je n'avais pas connu en couche culotte, ou alors rapidement, j'avais déjà son biberon, mais comme un oncle, enfin c'était compliqué ! Maintenant, j'avais pu leur faire des cadeaux pour noël et pour leur anniversaire auquel j'avais reçu une invitation pour le fêter comme on le devait ! On avait mangé un bon petit gâteau de crème fouetté qui avait été fait par Naho qui était leur tante, mais qui jouait le rôle de leur mère, les petites ne savaient même pas qu’elles étaient morte du coup, ça m'énervait un peu, tout cela me saoulait, car je ne savais pas comment gérer cette situation, plus celle avec Ayanna. Et oui, il y avait un putain de fantôme dans ma vie ! Elle était morte logiquement ? Elle était arrivée au mois de Février comme une giboulée du mois de Mars, comment dire que tout cela nous avait laissé perplexe avec Lika. Je n'avais pas su comment faire avec elle, mais il faudrait que je la revois et avec tout ça, en y pensant je me souvenais que Mason était son meilleur ami. Etait-il au courant de ce retour ? Enfin, nous l'avions pleuré alors qu'elle allait bien ? Elle était heureuse ? Enfin, les questions ne cessaient de polluer mon esprit, j'aurais bien besoin de récupérer un peu de ma jeunesse, de mon insouciance pour être heureux. Je n'avais que rajouté qu'un troisième souci à ma panel pour le coup. Enfin, j'étais un homme et je devais peut être mieux gérer cela ? Pourtant, je n'y parvenais pas. Trouver des réponses, c'était comme aller faire une chasse au trésor en Corée une ville qu'on ne connaissait pas. J'allais dans ma chambre pour m’habiller, je prenais un caleçon rose bonbon qui était blanc à la base, mais merci à l'une des pin-up de Baptist- qui avait décidé de faire le linge, je m'en souviendrais de cette fois où j'étais resté bouche bée devant le séchoir, j'avais été dégoutté, en même temps je n’avais pas beaucoup de caleçon qui était bien pour aller bosser où à un rendez-vous, mais là, ça en faisait un en moins. Je regardais une photo des deux petites qui avait pris la pose avec leur peluche et leur doudou, elles avaient un petit sourire qui me faisait penser à Lika, enfin, il fallait que j'arrête de me traumatiser l'esprit de la sorte. Je n'avais pas eu à les langer, à nettoyer leur pipi et c'était sans doute ça qu'il m'énervait ! Le fait de ne pas avoir eu à les mettre dans leur berceau ou à supporter les odeurs nauséabondes des nourrissons. J'avais mal et mon père adoptif en fin de compte avait raison, pleinement raison. Je mordais un peu ma lèvre. Avant de recevoir un message pour que je rejoigne Mason au Bar à chocolat ! Cet endroit était nouveau et au moins c'était cool, il y avait plein de choix que ce soit à manger ou à boire. Je sortais donc de chez moi après avoir enfilé ma veste, malgré le printemps qui arrivait, il ne faisait pas encore asse chaud. Je regardais la grande roue que j'apercevais de chez moi, ce qui me donnait envie d'inviter une amie à aller passer ma journée à la fête foraine pour manger des churros ou une barbe à papa, j'avais pas eu le temps d'y passer même pas pour prendre un milkshake à la banane, alors ça avait un peu eu le don de me démoraliser et avec ce congé forcé ,j'avais du temps ! Alors autant en profiter. Je marchais assez vite, écoutant les klaxons des personnes pressées d'aller au boulot, ce qui me donnait l'impression d'écouter une berceuse sur fond de symphonie. Je n'avais pas mis longtemps avant d'arriver à l'endroit prévu, je regardais un peu les boissons, puis je pouvais voir qu'il y avait aussi du pop-corn au chocolat j'aimais goûter, mais ça pouvait être bon ! J'entrais et Mason n'était pas encore là, alors je prenais place à l'une des tables, attendant son arrivée. Il y avait un petit radiocassette celle datant des années vintages qui lançait de la musique de grease. Je me rappelais de ma citation préféré de ce film : Les règles ici c’est qu’il n’y en a aucune. Si seulement ça pouvait être la même chose dans la vraie vie ! Tout serait amplement plus facile pour beaucoup de personne pour le coup. Je commandais un chocolat chaud, juste le temps d'attendre mon ami, qui était un peu plus comme un grand frère pour moi qu'autre chose, il avait tendance à comprendre mes résonnements. Enfin, bref. Je regardais pendant que la serveuse s'en aller me préparer ma commande la décoration avec les polaroids de bougie.

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Mason sentait qu'aujourd'hui allait être une étrange journée. Sans comprendre pourquoi, son chef lui avait donné sa matinée. Il n'y avait pourtant aucune raison qu'il lui laisse des heures de repos. Il ne pensait pas avoir fait des heures supplémentaires, surtout pas en ce moment. Il s'ennuyait tellement qu'il comptait les secondes, c'était donc impossible qu'il soit resté plus longtemps que prévu au poste. Cependant, il n'allait pas non plus contredire son patron. On lui avait déjà reproché trop de fois d'être à la limite de l'insubordination, ce serait vraiment dommage qu'il dépasse les bornes. Malgré ce miracle inattendu, le policier ne put pas profiter d'une grasse matinée. Il devait s'occuper de Malia et faire en sorte qu'elle arrive à l'heure à l'école. Il savait que l'entrée dans cette école était difficile à obtenir, alors ce n'était pas dans son intérêt d'être mal vu par les responsables. Malgré leur prix d'inscription assez élevé, Mason voulait que sa fille est la meilleure éducation possible. Il était donc hors-de-question qu'il oublie le réveil, il ne voulait pas être convoqué par la directrice à cause d'un retard. Quoique, la petite arriva dans sa chambre avant même que l'alarme ne se déclenche. Elle avait l'air de vouloir à tout prix retrouver ses amis. Il avait pourtant l'habitude d'aller la rappeler à l'ordre plusieurs fois avant qu'elle veuille bien mettre un pied par terre. Mais plutôt que de se lever avec elle pour aller prendre le petit-déjeuner, il la prit dans ses bras et profita de ces quelques minutes avec elle. Il n'avait vraiment pas hâte à son adolescence, moment où elle ferait tout pour le provoquer et faire semblant de ne pas l'aimer. Leurs câlins allaient lui manquer. Finalement, le réveil vint leur rappeler que ce jour restait normal malgré tout et il la fit retourner dans sa chambre pour qu'elle s'habille. Elle n'avait plus besoin de lui pour choisir ses vêtements. Il se rappelait encore du jour où elle l'avait fait reculé pour ne pas qu'il vienne l'aider. Cela avait marqué une nouvelle étape importante dans leur vie. Par contre, c'était toujours à lui de préparer le petit-déjeuner et il ne comptait pas manquer à son rôle. Son organisation n'était plus à revoir, il savait mettre la table en place en parfait tempo avec la rapidité de sa fille. Son chocolat était toujours idéalement chaud et posé à sa place lorsqu'elle courait dans les escaliers. Bon, pour en arriver là, il avait dû abandonner son propre café. Il n'était pas un super-héro, il ne pouvait pas tout faire à la fois. Alors, il le faisait chauffer pendant que Malia mangeait. Au pire, il en prenait un arrivé au poste, ce n'était pas très grave. « Je veux voir les poissons ! », s'exclama soudain la petite fille. Mason la regarda avec surprise sans comprendre de quoi elle parlait. « Les poissons ? Tu parles de… Et... » Il retint au dernier moment le gros-mot qu'il s'apprêtait à prononcer. Il venait tout juste de se rappeler la sortie à l'aquarium de sa fille. Il était censé préparer des sandwichs pour son repas de midi. Son petit-déjeuner, il allait pouvoir l'oublier. Il se dirigea vers la cuisine et se dépêcha de faire ce qu'il pouvait avec ce qu'il trouvait. Il la fit également se dépêcher de se préparer parce que, du coup, ils devaient arriver en avance devant le portail. Il eut l'impression d'être un mauvais père tout d'un coup. C'était fou comme la moindre erreur pouvait vous miner le moral. Cependant, il parvint tout de même à tout faire à temps et il regarda avec un sourire Malia courir dans le bus, surexcitée. De retour à la maison, il pensait pouvoir enfin se requinquer avec un bon café, mais il vit alors un message d'Addon. Et là, il eut le sentiment d'être un mauvais ami. Peut-être qu'il aurait préféré ne pas avoir de matinée de repos finalement, il aurait fait beaucoup moins de gaffe. Il lui répondit aussitôt et remit sa veste sur le dos. Il hésita quelques instants à prendre sa voiture, mais opta plutôt pour une bonne marche en plein air. Il fallait qu'il laisse le temps à son ami de lire son message et de se préparer. A travers les quelques mots du jeune homme, il avait pu ressentir son besoin de parler, de se confier. Que se passait-il ? Le policier n'en savait rien pour le moment, mais il se doutait que sa vie avait été bousculée. Il n'en était pas totalement sûr, mais si lui avait vu Ayanna, il était quasiment certain qu'Addon aussi. Comment avait-il réagi à cette découverte ? Mason se souvenait bien de l'effondrement de son ami après l'incendie. A cette époque, ils ne se parlaient pas vraiment, ils s'apercevaient juste de temps en temps grâce à Ayanna. Ce ne fut que lorsque le jeune Lewis intégra les pompiers et qu'ils eurent des interventions ensemble qu'un lien se tissa entre eux. Depuis, Mason essayait de tempérer son caractère et d'être là pour lui. Mais il n'était pas sûr de pouvoir être calme lui-même s'ils évoquaient ce sujet sensible. Il avait revu la jeune femme depuis le bal et ça ne s'était pas très bien passé. Il lui en voulait trop pour lui pardonner. Enfin, il verrait bien sur place si c'était le problème du pompier. Il entra dans le bar et regarda les différentes tables. Il repéra alors la carrure de son ami et se dirigea vers lui. Il ne s'arrêta pas pour commander une boisson, ce n'était pas le plus important pour l'instant. Il posa une main sur son épaule pour signaler sa présence et s'installa en face de lui. « Salut ! Comment ça va ? » Il se doutait un peu de la réponse, sinon il ne serait pas là à venir lui parler. Cependant, il voulait l'entendre de ses propres mots. Il ne voulait pas de réponse toute faite, mais juste qu'il lui fasse confiance pour sortir ce qu'il avait sur le cœur. « Tu n'es pas censé être en service aujourd'hui ? » Cela faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas croisé. Il n'avait pas eu le temps de prendre des nouvelles non plus. Ce serait l'occasion de parler de tout ce qu'il s'était passé depuis leur dernière rencontre. « Tu as déjà commandé ? » Et une petite question anodine pour ne pas plomber l'atmosphère tout de suite. C'était pas le tout, mais il n'avait quand même rien avalé depuis la veille, son ventre allait grogner s'il ne le remplissait pas un peu. Addon pourrait bien comprendre ça, non ?

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Dés fois on a le vertige pour des situations stupides, c'était comme être sur une balançoire lancée à fond et finir par flipper cette dernière une fois arrêtée. Pas très logique à vrai dire. Ma vie n'arrêtait pas de subir des évolutions dont je n'étais pas même au courant. Non, tout arrivait et je faisais avec comme tout homme, je pourrais continuer de faire mes singeries non en vrai j'allais continuer de le faire jusqu'à ce que ma vie s'arrête et devienne monotone d'elle-même, ce qui n'était pas prêt d'arriver. En ce moment, j'avais surtout envie de jouer au bowling avec la tête de monstre comme ça. Après tout, lui aussi traumatisait les mômes pour des raisons futiles ... comme toutes les personnes qui en intervention me donnait envie d'exploser pour les foutre contre un mur, leur faire mal comme il pouvait faire mal à leur famille. Enfin, j'avais tant de problème que prendre une petite pause forcée avec le travail n'était point une mauvaise idée. Même si pour le coup, j'avais besoin de parler, de me confier à un ami de longue date, j'aurais pu le faire avec Baptist, mais je savais qu'il aurait du mal à savoir sur quelle symphonie danser. Je le savais et puis j'avais omis de lui dire que j'avais deux filles qui étaient de retour dans ma vie, il n'était au courant que du fait que ma sœur morte était revenue d'entre les morts ! Un zombie en ville ? Pasadena accueillait d'étrange personne pour le coup. Enfin, non cette dernière n'était pas morte, comment dire que je ne l'avais pas revu depuis qu'elle avait fait son apparition peu de temps avant la fête du petit cupidon. J'avais tenté d'oublier mais c'était compliqué, vu qu'hier pendant une giboulée de Mars j'avais fait le lièvre de mars avec elle pour ne pas me retrouver trempé, mais en voyant qu'elle était aussi sous ce dernier j'avais fini par fuir et m'en aller ailleurs. Je m'étais réfugié dans un local à poubelle, je pouvais dire que les couches culottes pleines de caca ou les rots de ma nièce Bay dégageait une meilleure odeur que les poubelles qui elles laissaient cette odeur nauséabonde venir taquiner mon odorat. Heureusement, elle ne fut pas longue cette petite pluie qui avait laissé place à une multitude de couleur dans le ciel. Une girafe c'était comme ça qu'appelait les arcs en ciel mon filleul Maddox. Enfin, pour le moment, je pensais surtout à rejoindre Mason à qui j'avais donné rendez-vous. Car penser à tout cela avant même d'arriver sur le lieu de rendez-vous était inutile, mise à part à me donner le tournis comme si je venais de monter dans un carrousel allant plus vite que le rock'n'roll. N'empêche, j'aurais dû donner rendez-vous à mon ami sur la grande roue, j’aurais eu l'impression d'être ailleurs pourquoi pas la Corée ? Enfin, sinon une petite partie de ballon au parc pour oublier tout cela, quoi que je serais capable de penser à mes souvenirs avec ma Ayana. tout cela avait été une surprise, un drôle de cadeau, elle aurait dû se décider à revenir quand c'était l'anniversaire de l'un d'entre nous pour se mettre dans un gâteau de crème fouettée et en sortir pour nous remémorer notre jeunesse une enfance totalement détruite par notre père, j'étais le seul à le savoir, quoi que je ne savais pas si Ayana ne le savait pas. Enfin, un jour il faudrait que je cesse de faire la gueule et que j'aille lui parler, j'allais finir par me lancer le défi de lui parler avant l'arrivée du printemps ou de l'heure d'été, enfin c'était bien beau de me chanter une berceuse à moi-même. J'avais eu l'envie subite de fouiller dans mes anciennes affaires avec mes peluches et mes polaroids de ce temps-là, on ne serait pas capable de dire que c'était vintage après tout je ne datais pas de l'antique donc ce n'était pas assez vieux et je n'étais pas née à l'époque de Audrey Hepburn ou Elvis même si je connaissais parfaitement grease. Bref, une véritable chasse au trésor dans mon passé où j'avais trouvé des vinyles et des 33 tours sauvé de l'incendie et que j'avais gardé. Je repensais aux peurs de mes proches, comme les bougies en même temps c'était du feu, alors ça faisait forcément un peu peur. Les planètes ne devaient pas tourner rond pour que j'ai autant de larme de crocodile en repensant à tout ça. Allez, heureusement, j'étais au royaume du chocolat alors tout allait aller à merveille. Je regardais les nouveautés ! Tout me donnait envie surtout le popcorn au chocolat, mais j'éviterais sans doute la barbe à papa, je l'aimais rose bonbon et non couleur caca. Ça donnait moins faim d'un coup. Au lieu de penser à manger, je devrais me concentrer sur le fait que Mason venait d'arriver. " Aussi bien qu'un canard venant de tomber à cause d'un tir à l'arc. " Je grimaçais, finissant par me rendre compte que je devenais mal poli. " Et toi tu vas comment ? " Il me demandait si je ne devais pas être en service. Si, je le devrais, mais je ne l'étais pas... malgré mon statut de lieutenant je pouvais être remis en place par le chef. Enfin, je regardais Mason haussant les épaules en hochant la tête positivement. " Si, mais je le suis pas... j'ai un peu frappé une personne. ." J'allais pas lui raconter un roman cela ne servirait à rien mise à part à nous perdre dans des choses surnaturels. C'était comme parler d'élection évitons pour le coup de le faire. " Oui, juste à boire... j'attendais pour le reste que tu sois là ! " j'avais pris un chocolat chaud, car il n'y avait pas de thé quoi qu'ils seraient capable d'invente un thé au chocolat... à tester comme toutes les choses ici, pour ne pas mourir ignorant. C’était assourdissant de continuer de supporter les nouveautés dans ma vie, j’étais doué pour tout gérer apparemment, même si j’en avais pas réellement l’impression.

luckyred.

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Mason & Addon

Peut-être que le policier aurait mieux fait de se taire et de ne pas poser de question à Addon. Celui-ci semblait encore plus énervé que prévu et il osait même répondre mal à Mason. Pourtant, il savait ce contenir habituellement. Que se passait-il pour qu'il ait cet humeur de chien ? Mason allait sans doute devoir le prendre en douceur s'il ne voulait par créer un scandale dans ce nouveau bar. Ou alors, il allait lui faire une petite leçon pour qu'il se calme vite fait, bien fait. Il n'avait aucun problème à l'écouter se confier, mais il n'allait pas se faire traiter comme un punching-ball. S'il le fallait, il pouvait très bien se débrouiller pour le faire entrer dans la salle d'entraînement du post. Peut-être qu'un combat sur le ring pouvait lui enlever toutes ses idées noires. Il fallait juste qu'il lui laisse le temps de prendre un peu de sucre, sinon il ne pourrait pas faire face. On ne s'en rendait pas compte de loin, mais c'était épuisant d'être un père. Il n'arrivait plus autant à tenir debout qu'avant. C'en était presque déprimant de voir qu'on était dépendant du sommeil et de la nourriture à ce point avec la responsabilité d'être parent. Mais ce n'était pas le sujet du jour, à part si les petites d'Addon avaient un soucis ? Mason n'arrivait pas à lire sur le visage de son protégé. Tout ce qui ressortait était de la fatigue et de l'énervement, mais rien de plus. « T'en fais pas pour moi, il n'y a rien à signaler de grave pour l'instant. » Ce n'était pas l'exacte vérité, mais il ne pouvait pas dévoiler la découverte inimaginable qu'il avait faite au bal. Si Addon n'était pas encore au courant que sa sœur était de retour en ville, bien vivante, ça risquait de l'enfoncer un peu plus dans la noirceur. Or, la policier était venu ici pour faire tout le contraire. Il préférait donc garder le silence, quitte à se faire incendier quelques jours plus tard. Il n'avait pas peur des sautes d'humeur de son ami et il pensait pouvoir le gérer plutôt facilement. « Addon Delgado-Lewis !! Qu'est-ce que je continue à te dire sans arrêt ?! Tu dois m'appeler quand tu sens que tu vas craquer ! Qu'importe où je suis et avec qui je suis, je viendrais t'aider à gérer la situation, peu importe ce qu'il se passe. » Si au fond il savait que le jeune pompier ne pouvait pas s'en empêcher, cela exaspérait Mason au plus haut point. Cependant, c'était plus dû au fait qu'il ne voulait pas qu'il se fasse virer ou, pire, qu'on porte plainte contre lui. Il ne voudrait pas avoir à l'interroger pour violence contre un 'innocent'. C'était hallucinant de découvrir le nombre de pompiers ou de policiers qui avaient voulu donner une leçon à de mauvais parents ou citoyens et qui ont finalement fini en prison. On pouvait trouver ça injuste, mais on ne pouvait pas toujours faire la justice soi-même et Addon devait l'apprendre d'une façon ou d'une autre. « Bon… Attends deux minutes, je vais me chercher un chocolat et des gâteaux. » Il se leva et se dirigea rapidement vers le comptoir. Cela allait lui permettre de retourner dans sa phase calme et écouter avec attention ce que le jeune Lewis avait à dire pour sa défense. Il commanda un chocolat chaud à la cannelle ainsi que différents parfums de muffins, dont un à la banane. Il récupéra également un morceau de chocolat posé à leur disposition. Que voulez-vous, il était gourmand et ne pouvait pas dire non à des échantillons gratuits. Il en cassa un morceau en attendant sa tasse. Il fronça les sourcils en le sentant fondre sur sa langue, il avait un goût bizarre. Il haussa les épaules et prit sa commande comme il put pour rejoindre Addon. Il déposa tous les gâteaux sur la table à sa disposition et posa son regard sur lui. « Alors, vas-y ! Raconte-moi ce qu'il s'est passé ! » Mason n'allait pas attendre que le soleil se couche pour connaître toute l'histoire. Il devait rejoindre son travail dans quelques heures seulement. Il prit un autre bout de chocolat, espérant un meilleur goût en bouche, mais ce fut pire encore. Était-ce seulement possible que cet aliment sucré puisse être mauvais ? Il avait du mal à croire à cette hypothèse. Il le poussa sur le côté et le désigna du menton en s'exclamant, « Évite celui-là, je crois qu'il est périmé… Ce qui est dommage pour un bar à chocolat, mais bon. » Il ferait peut-être mieux de prévenir un serveur ou le patron avant que quelqu'un ne soit malade. Cependant, il avait une affaire plus urgente à régler pour l'instant. Il irait leur dire en sortant, ce serait plus simple. Il prit sa tasse dans sa main et apprécia la chaleur contre sa peau. « Que se passe-t-il Addon ? Qu'est-ce qui te chamboule à ce point ? » Il posa un regard inquiet sur le pompier. Il avait beau donné l'impression qu'il allait l'engueuler pour avoir céder à la violence, il était plus soucieux qu'autre chose. Il ne pouvait plus le voir sombrer comme il avait pu le faire dans son enfance. Il avait déjà trop subi toutes ces années, il ne fallait pas que la vie continue à lui en vouloir. Il se demanda si Ayanna pouvait avoir un rôle dans ce comportement énervé. Ce ne serait pas si étonnant, lui-même avait fini par exploser en la voyant près de lui. Certes, dans un premier temps on est ému de retrouver son ancienne meilleure amie, mais, après, on se rend compte qu'elle s'est moquée de nous pendant des années et des années sans aucun remord. A la limite, elle ne pouvait pas savoir que certains de sa famille avaient survécu, mais était-ce une raison de l'abandonner lui ? A son avis, il ne fallait pas qu'elle s'étonne que tout le monde lui tourne le dos malgré son retour. Elle ne méritait que cela de toute façon… « Une rencontre non voulue peut-être, un peu trop surprise ? »

luckyred.

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Mason & Addon

Je me sentais con. J'avais sans doute mal agis. Je venais de m'énerver contre Mason. Mais, j'enchainais les histoires, c'était quand le jour où je pourrais mettre fin à cette vie qui rimais plus avec fictivement que réaliste ? J'espérais bientôt, car je ne serais pas combien de temps je serais encore capable de tenir face à tout cela. Même la nuit, j'étais obligé de dormir avec un masque de nuit, j'en devenais somnambule avec toutes ces conneries. Il fallait que je trouve de quoi me rendre moins rigide, plus vivant et sourire un peu plus à la vie. Mais, les coups bas m'amenant en bas de la montagne de ma vie ne cessait de me rappeler que j'étais perdu, qu'il me faudrait bien plus qu'un GPS pour m'en sortir. Les réveils chaque matin étaient douloureux, je manquais de tendresse, si je le disais à haute voix on serait capable de me dire de me poser et de ne plus papillonner, mais c'était plus simple de vagabonder de pâquerette à une nouvelle fleur pour pas de prise de tête qui serait plus chiante que des supercheries tendus par les collègues. Puis, avec une bonne nuit torride , m'aidait quelques fois à me reposer plus que d'habitude, j'étais une véritable énigme pour moi-même. " Pour l'instant ? " Il pensait qu'un truc allait se passer bientôt dans sa vie ? Si c'était ça, autant boire un verre de liqueur pour faire passer la capsule. Je commençais à en avoir marre de toute ces choses, à croire qu'on ne pouvait pas être tranquille durant un petit temps ici ? C'était fou ça. " Tu penses qu'il va se passe un truc ? Je veux le savoir ! Hors de question que tu m'écoutes sans même m'en dire plus ! " J'aimais bien donner et recevoir, mais jamais plus dans un sens que dans l'autre. La veilleuse de mon téléphone s'allumait pour me signaler un message, mais je ne faisais que retourner le téléphone pour être tranquille, je voulais plus rien savoir du monde extérieur. Je n’avais pas vu l'heure, mais apparemment c'était celle des remontrances. Je grimaçais tel un enfant à qui on venait de lui voler son œuf en chocolat si durement gagné durant le carême. Je regardais Mason, je me disais que dans le fond ce n'était pas grave de mettre montré violent, je n'avais assassiné personne . Je bouillais toujours quand cela touchait des enfants, je ne doutais pas que même sans les faits et gestes de mon père j'aurais toujours agis ainsi, c'était inscrit en moi, c'était aussi ancré que la bonne conduite chez une Milady. " Ouai, mais bon, je peux gérer .. Je ne pensais pas que cet abruti d'homme finirait par foutre une goutte d'essence sur le feu. " Je glissais ma main sur ma cicatrice, cool de parler de feu et d'essence, mais c'était la meilleure comparaison à mon humble avis pour le coup. Je n'étais pas devenu esclave de mon agressivité. Non, je savais encore tenir la distance, même si je n'étais pas doué comme beaucoup de personnage dans Pretty Little Liars, je savais y faire pour lancer des mensonges, j'avais arnaqué mon chef pour qu'il ne me renvoie pas pendant une semaine. Le lieutenant qui ne faisait rien comme il le fallait. Enfin, bref. C'était ainsi et changer était impossible, comme guérir une entorse en courant un marathon ,c'était peine perdue. Je secouais la tête pour laisser fuir Mason au buffet, je m'étais servi et je profitais de manger tranquillement mes gâteaux commandant ce qu'on ne pouvait pas avoir au buffet. Oui, les boissons fallait les commander , surtout les spéciales. Je voulais un chocolat au nutella, ça devait être bon à s'en faire exploser le ventre. J'avais à peine eu le temps de repenser à ma sœur et toutes ces autres choses qui me faisaient bouillir de l'intérieur, mais au final Mason était déjà de retour. " Ce mec a tabassé sa femme plusieurs fois et là c'était son fils qui a sauté du balcon pour échapper à son père .. T’imagine ! Un gosse de dix ans préférant sauter que de prendre des coups ! " J'aimerais tellement être capable de donner des coups de Kung Fu sans être prit pour pouvoir faire payer le mal que certains hommes pouvaient faire à leur famille. " J'en ai mangé un bout, j'ai cru que j'allais vomir, j'ai oublié de prévenir, excuse mec ! " Disais-je en haussant les épaules. J'étais rigide avec la nourriture, j'évitais de manger tout et n'importe quoi, mais cela était compliqué la plupart du temps. Je n’aimais pas jouer la pipelette, mais avec Mason, il devait être magique ce mec, j'arrivais à m'ouvrir, à conter tous ce qui pouvait me tracasser. Il m'avait attrapé plus jeune et avait su m'apprivoiser après la mort de mon père adoptif. Bref, c'était une longue histoire. Je mordais un peu ma lèvre, avant de repenser à ce désir de tuer cette personne, un jour j'allais finir par rejoindre mon paternel. C'était comme redevenir un chimpanzé et cela me faisait amplement peur. " Ce qui m'épuise ? Tellement de chose " Je ne dirais rien sur Ayana. J'aurais voulu, mais tant pis. Je le savais c'était sa meilleure amie et elle avait joué avec nous à mon avis, même si elle disait que non. Enfin, je lui laisserais le choix de lui dire un jour et de ne plus être égoïste. Je prenais ma tasse qu'on m'avait déposé durant notre discussion goûtant un peu cette merveille. Une chanson d'Aerosmith passait à la radio m'arrachant un petit sourire. " Quoi tu le savais ? " j'étais presque là à agresser Mason du regard, il était au courant pour ma sœur ? " Pourquoi tu n'as rien dit ? " Pour le coup, je ne comprenais pas et je ne risquais pas de le faire. Il aurait pu m'offrir la nouvelle avant qu'elle nous fasse débarquer dans ce parc pour nous dire des choses totalement fausses, pour moi tout cela était faux et je lui en voulais pour le coup. J’avais l'impression d'avoir été arnaqué durant toutes ces années. " Elle t'a dit quoi ? " Mon ton était un peu sec, je me sentais trahi.

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Mason & Addon

Mason s'en voulait un peu d'avoir réprimander Addon. Il savait que celui-ci avait de sacrés problèmes sur le dos et que les leçons de morales n'aidaient pas toujours. Pourtant, il fallait aussi qu'il le rappelle à l'ordre pour ne pas qu'il continue ses bêtises. S'il avait réussi à n'être qu'exclu que quelques jours, ça pourrait un jour finir en licenciement s'il ne se calmait pas un peu. Le policier savait très bien que ce serait la fin de son ami s'il n'avait plus son travail. C'était pour cela qu'il s'était toujours juré de veiller sur lui et de lui venir en aide quand sa violence refaisait surface. Enfin, violence… On ne pouvait pas forcément l'identifier à un homme violent. C'était plutôt le genre de personne à essayer de sauver les enfants de parents ignobles, mais il ne le faisait pas toujours de la bonne façon. Alors, Mason était là pour veiller à ce qu'il n'aille pas trop loin et qu'il essaye de gérer les situations de la meilleure des manières. Seulement, Addon n'avait pas dû se contrôler comme il le fallait cette fois-ci, d'où sa demande de rencontre pour pouvoir en parler. Pour essayer de ne pas envenimer les choses, Mason avait préféré aller chercher sa boisson. Cela lui permettait de reposer ses esprits et de laisser son ami faire de même. Revenant à leur table, il espérait avoir plus de détails sur l'affaire pour voir s'il devait réagir de nouveau ou non. Seulement, les explications d'Addon étaient plus que suffisantes pour comprendre pourquoi il avait pu céder à la violence ou à l'énervement. S'il était plus posé que son protégé, Mason restait toujours aussi scandalisé sur la façon dont certains parents pouvaient traiter leurs enfants. Depuis qu'il était devenu père, il avait de plus en plus de mal à garder sa patience devant ce genre de monstre, mais il se devait de montrer l'exemple aux autres. Il ne pouvait pas craquer lui aussi, au risque de m'être une mauvaise réputation au poste. « Tu sais ce que j'en pense moi aussi… Ça me dégoûte autant que toi ! Seulement, il ne faut pas que tu oublies la famille derrière. Je sais que tu penses qu'il ne mérite que ça, mais si tu te venges de la même façon, il peut porter plainte contre toi. Et là, la femme et le fils ne pourront pas se plaindre, ils ne seront pas écouter. Le mari arrivera toujours à retourner la situation comme il le veut. » C'était tellement rageant d'entendre ça, mais c'était également vrai. Mason en avait vu passer tellement des personnes agressées qui ne pouvaient pas se défendre sans abandonner à la fin. Il essayait toujours de les accompagner jusqu'au bout, de les encourager, mais ça ne fonctionnait pas à chaque fois. Les victimes étaient souvent facilement manipulées par leurs agresseurs. « Oh t'en fais pas. Je devrais m'en remettre avec les autres gâteaux ! » Mason haussa les épaules devant les excuses d'Addon. Il n'y pouvait rien si le chocolat était périmé, ce n'était pas de sa faute. Le policier en avait vu d'autres avant de toute façon. Entre sa fille, son travail, sa cousine et toutes ses autres préoccupations, il oubliait parfois de regarder la date sur les produits qu'il trouvait dans son réfrigérateur. Pourtant, il n'était jamais tombé malade. Son estomac devait être assez puissant pour digérer un peu tout et n'importe quoi. Par contre, il faisait très attention dès qu'il devait nourrir sa fille. Jamais il ne laisserait un quelconque produit moisi dans ses mains. Il n'était négligent qu'avec lui-même. Mason fronça les sourcils en écoutant la réponse de son ami. Il ne voyait pas trop comment il pourrait l'aider avec un 'tellement de choses'. Il ne pensait pas être capable de rentrer dans sa tête pour lire ses pensées, pas encore en tout cas. Ces pouvoirs magiques arrivaient peut-être après les quarante ans, on ne savait jamais. Seulement, il ne répondit pas tout de suite, préférant voir si sa question suivante provoquait une réaction chez Addon. Si celui-ci avait revu sa sœur, alors il comprendrait son sous-entendu. Sinon, Mason ne dirait pas un mot, ce n'était pas à lui de le lui annoncer. Il avala une gorgée de son chocolat chaud avant de se faire agresser. Il grimaça en entendant son ton plus du tout amical. Bien sûr qu'il allait mal le prendre, comment pourrait-il être autrement ? « Je ne le savais pas vraiment. Disons juste que je l'ai découvert durant le bal muet, tu sais, à la saint-valentin. Je n'arrivais pas à y croire, mais c'était elle, bien vivante devant moi. Et tu voulais que je te l'annonce comment ? 'Salut Addon, j'ai croisé ta sœur morte à une soirée.' Je ne suis pas sûr que tu aurais apprécié. » Est-ce que ça allait passer comment explications, Mason n'y croyait pas vraiment. Cependant, c'était réellement ce qu'il s'était passé. Tout s'était déroulé tellement vite qu'il avait eu du mal à s'en rendre compte. Seulement, il l'avait revu ensuite et il ne pouvait pas le cacher à son ami. « Ce soir-là, elle a essayé de m'expliquer la situation, mais je n'ai pas compris grand-chose, trop ému. Je l'ai recroisée plus tard, à la fête foraine. Encore une fois, je suis tombé sur elle par hasard. Tu me connais, je suis rancunier comme pas possible, alors tu peux deviner que la rencontre ne s'est pas bien passée. Elle m'a sorti tout un discours sur pourquoi elle avait fait ça. Elle vous croyait mort, elle ne pouvait pas le supporter. Elle s'en voulait parce qu'elle avait fugué pour aller à une soirée avec moi. Elle m'a dit qu'elle avait voulu me le dire, mais le temps de s'en rendre compte, elle a eu trop honte pour m'envoyer des nouvelles. Et ainsi de suite... Tu comprends mieux mon 'pour l'instant' de tout à l'heure, hein ? » Son visage s'était renfermé avec ces souvenirs. Il n'aimait pas se rappeler du coup tordu qu'elle lui avait fait. Il n'arrivait toujours pas à croire qu'elle avait fait semblant d'être morte pour lui. Lui qui avait toujours été là pour elle, elle l'avait abandonné à un deuil inutile. « Elle est venue te voir ? Elle a essayé de reprendre contact avec vous ? » Il avait quand même besoin de savoir ça. Il lui avait fait comprendre qu'elle n'aurait aucune nouvelle de son frère par lui, qu'elle devait se débrouiller avec ses histoires. Seulement, il ne lui voulait pas de mal pour autant. « Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit. Je ne savais pas comment… »

luckyred.

Invité

pas besoin de médecin quand on a du chocolat et mason !

Mason & Addon

Perdre mon boulot ? Cela me rendrait certainement ronchon. Je ne faisais que défendre ces personnes et peu importe si un jour je perdais mon travail, je serais fier de moi ! Aucune envie de bosser pour des gens qui ne comprendrait pas ça. Oui, j’étais un troll parfois, mais c’était ainsi, je ne voulais pas laisser passer certains comportement ! Je ne pouvais pas l’accepter, sinon cela ferait de moi une sorte de justin bieber en couche culotte, autant dire qu’il en était hors de question. Non, ce n’était pas une question d’être un étalon sauveur, mais réellement du bien et du mal. Mais, cela avait l’air de passer au-dessus de certaine tête. J’étais sans doute esclave de mes interventions parfois, je ne réfléchissais pas sur le coup, mais je n’agissais seulement quand j’étais sûr que ce n’était pas de simple spéculation, autant dire que cela était compliqué et pas un peu. J’avais souvent les idées brumeuses, j’oubliais tout, tout bonnement histoire de n’agir que pour faire du mal à celui ce délectant de faire du mal à ses proches sans raison. J’aurais pu devenir cet homme si je n’avais pas fui tel un pur-sang pourchassé par des hommes pour être capturer. Ma sœur n’avait pas compris, mais au final, elle avait finalement comprit que c’était pour le bien du plus grand nombre, mais surtout pour moi. De temps à autre beaucoup de personne oubliait de penser à elle, sauf qu’au final elle rendait des personnes malheureuses. J’écoutais les dires de Mason, mais autant dire que cela n’entrerait pas dans ma métamorphose et que je n’allais pas changer en peu de temps ! Tel un papillon venant de s’épanouir, cela était impossible, je ne pouvais pas changer si radicalement. J’avais ma manière de faire les choses et personne ne pourrait changer cela, sinon j’aurais l’impression de me faire monter dessus telle une brebis. « Mais non ! Aucun rapport ! Pour le coup je ne suis pas d’accord avec toi ! En quoi la mère et l’enfant ne pourrait pas porter plainte ? Ai-je quelques choses à voir eux ? Non, c’est moi qui ne les frappais pas eux ! Donc ils pourront toujours se défendre... enfin sauf que dans ce cas elle est dans le coma, elle ne le pourra pas. » J’avais pas du tout le même avis que lui. Après tout, ça me dégoutait tout autant une femme battant son homme. Oui tout était possible dans ce monde et forcément un homme se faisant taper, certain trouvait cela ridicule, pourtant ça faisait partie d’une réalité compliqué et gluante, elle existait, il y avait pas plus d’homme battu pas leur femme que d’homme battant leur femme, mais ce n’était pas une raison. Pour moi dans les deux cas c’était horrible. Je me laisserais aussi taper par une femme, juste pour ne pas lever le petit doigt sur elle, mais je partirais, mais à ce qui parait ce n’est pas si facile. Enfin, heureusement le chocolat allait adoucir les mœurs, enfin si ce dernier était bon, ce qui n’était pas le cas pour ce pauvre Mason qui venait de manger du périmé. Rien que l’idée me donnait presque envie de vomir. Enfin, j’avais jamais mangé quoi que ce soit de périmée, même une carotte, je ne testais jamais le diable. « Ouai, en espérant que ce ne soit pas le même chocolat. » Disais-je en souriant un peu. Je mordais ma lèvre avant de glisser mes mains dans ma petite crinière d’homme féroce. J’espérais que tu le reste était comestible, sinon, j’allais sans doute me plaindre et ce n’était pas le moment pour me rendre ronchon. Cela risquait de faire mal, le chocolat allait finir comme nouvelle décoration au lieu de ces photos de route. Plus rien à voir pour le coup. Je mordais ma lèvre avant de sourire, voilà, lui aussi avait vu ma sœur. Superbe, la journée de détente allait finir en véritable corvée pour le coup. Je n’avais pas envie de parler d’elle, elle aurait pu être devenue une baleine ou encore une nymphe que je m’en contrefichais. Cela me faisait chier, clairement. Je n’aimais pas ce retour après tant d’année, je ne comprenais pas ce choix de ne pas être venu nous rejoindre. Oui, on était mort pour elle, mais cette truie n’avait même pas tenté de venir sur notre tombe ? Nous étions rien pour elle ? Et là elle revenait comme une fée ? Pour moi cela ne marchait pas du tout je n’accrochais pas avec cela et ça ne risquait pas d’arriver. Je glissais un popcorn au chocolat dans ma bouche avant de regardait les hommes taillant les branches avec une scie par la fenêtre. Je souriais finissant par me dire qu’il fallait aborder le sujet avec Mason pour ma cher sœur Ayana. Une framboise au chocolat, ce n’était pas du déjà-vu, mais je préférais les fraises pour le coup. Enfin, chacun ses goûts. « Du coup tu le savais après nous … elle nous avait envoyé une lettre pour qu’on vienne au parc avec Lika … Je sais je l’aurais sans doute mal prit ! Tout autant que je le prends mal. Je ne comprends pas trop son choix et je ne la crois pas … je ne sais pas trop sur quel pied danser avec elle. » Je n’avais même pas envie de la revoir depuis quelques temps, autant dire que cela était compliqué. Je pinçais mes lèvres en l’écoutant, autant dire que le red bull que j’avais pris en partant ce matin sur le chemin était une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Cela allait m’énerver un peu plus. « Ouai, je le comprend mieux. » Je le regardais. « Façon, je ne la comprend pas ! Je serais allé à l’enterrement... enfin, je ne la comprends pas … j’ai même du mal à croire que ce soit elle pour le coup. » Je grimaçais un peu avant de souffler et de passer ma main dans mes cheveux. Après tout, pourquoi je ferais confiance ? Elle était un peu comme judas pour le coup, et je ne changerais pas avant un moment ma façon de penser. « Ne t’en fait pas ... » après tout, j’allais pas lui en vouloir à lui ? Ma rancune n’était dirigée qu’en sa direction et cela n’allait pas changer ! Il en était hors de question. « Tu comptes la revoir quand ? »

luckyred.

» il faut que tu voles comme un papillon mais que tu piques comme une abeille, tu vois ? - feat malvin
» gemma&gwen → faudrait que tu arrête de manger autant de chocolat, mais pas aujourd'hui
» cordélia&lullaby ► dans la vie, il y a un v comme pour voler, un i comme pour 'imagination et un e pour l'esprit ! Laisser s'envoler l'esprit de l'imagination !
» Abraham + T'es nul comme singe
» Lidwyn & Rebecca - la vie c'est comme une boîte de chocolats...

▬ Mason + on dit que le chocolat c'est comme un anti dépresseur ▬

▬ Mason + on dit que le chocolat c'est comme un anti dépresseur ▬

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