▬ Start the party come on, come on, everyone let's - Red Doors ▬

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Start the party come on, come on, everyone let's
Red Doors et Isobel

Comme presque chaque jour à Pasadena, je me réveillais dans un bain de lumière chaude, réprimant un bâillement, je me tirais difficilement de mes songes. C'était tellement chouette cette chaleur. Vive le printemps ! Ma noche prenait fin doucement. Sensation très agréable dont je ne voulais pas m'extirper. Je n'étais cependant pas du genre à faire la grasse matinée et à voir les huit heures seize qu'affichaient mon réveil, il était temps que je me lève. Non, je ne pouvais pas m'endormir à nouveau. J'enclenchais la radio et la chanson Geronimo par Sheppard emplit la pièce, de quoi me mettre de bonnes humeur. C'est en rythme que je m'emparais de nouveaux vêtements et filais sous la bouche. Je me brossais les dents tout en chantant alors que j'étais encore à moitié dans le coaltar, ce qui n'était évidemment pas beau à voir. Me dandinant le derrière et avançant en pas chassés, je me glissais sous la douche et profitais pendant de longues minutes de l'agréable sensation de l'eau chaude sur ma peau. Rafraîchie, habillée et maquillée, je descendais à la cuisine. Je disposais sur le plan de travail tout ce dont j'avais besoin pour préparer le petit-déjeuner, à savoir des pommes, des fraises, des bananes, des framboises, des oranges, des œufs, de la farine, du lait ainsi que les ustensiles nécessaires. Ce matin, ce sera une succulente salade de fruits et des pancakes à la vanille dignes de ce nom. Miracle, pour une fois, j'allais manger sainement. Je passais ensuite la matinée à nettoyer mon appartement qui semblait déjà avoir été dévasté par un ouragan. Deux bonnes heures plus tard, je regardais le travail accompli, fière de moi le reste de la journée se passait dans le même esprit et je restais chez moi.

Un peu avant dix-neuf heures, je reçus un message d'amis me proposant d'aller prendre l'apéro sur la plage du lac. "Quelle bonne idée !" C'était même une excellente idée, je félicitais celui qui avait eu la bonne idée d'organiser ça ! Un bon plan, c'était ce dont j'avais besoin pour me changer les idées. Je partis me changer, je n'allais tout de même pas y aller en jogging. Arrivée devant mon placard, j'enfilais un bikini bleu roi, un mini-short et un débardeur par-dessus. Je m'emparais aussi d'un gilet assez long. Ok, il faisait beau en ce moment, mais je ne voulais tout de même pas tomber malade. Surtout que les nuits pouvaient être fraîches. Je préparais ensuite un petit panier pour ne pas arriver les mains vides. Je le remplis avec une dizaine de bières, des tomates cerise, un bon saucisson, des olives, du fromage et des chips. Les autres apporteraient surement d'autres choses nécessaires. J'arrivais la première sur la plage et commençais à ramasser des branches. Un petit feu de camp, ça pourrait être chouette non ? Ça pourrait être comique de nous mettre à chanter et autours. Enfin... C'était encore une de mes idées biscornues, mais je la trouvais bonne. Je posais mes affaires dans un coin attendant que les autres arrivent.

electric bird.

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...start the party, come on, come on, everyone let's...

...sunset on the beach - sort of...
ft. Red Doors • avril 2015
East Pasadena • La plage du lac

Faut dire ce qui est, je suis là un peu... par hasard. Je suis pas vraiment le type le plus sociable ni le plus populaire du monde. Je suis pas un paria non plus, mais voilà, je suis pas le mec qui va forcément trop vers les gens. J'ai mes amis, ma famille, mes proches en gros, et je cherche pas vraiment trop le contact des autres. Alors les grandes fêtes organisées, c'est pas vraiment trop mon truc, parce que c'est pas trop mon genre d'aller vers les inconnus. Après je suis pas non plus asocial, si on vient me causer, je m'enfuis pas en courant, juste que je fais pas trop moi-même la démarche.

Ce soir, je suis venu sur la plage pour profiter du calme de fin de journée, du soleil couchant, du bruit de l'eau. Faut pas s'attendre à me voir torse nu, en maillot de bain, mais j'ai plongé les pieds dans l'eau, mes baskets à la main, ma guitare sur le dos, et marché un moment, les vagues claquant contre mes mollets. Je suis pas un grand fan de la baignade, mais marcher comme ça contre le ressac, j'ai toujours aimé ça. Je suis pas un poisson comme mon frère aîné, mais ça, ça a tendance à m'apaiser, alors je me prive pas. Je pensais seulement me poser un peu plus haut pour éviter l'humidité, et sortir ma guitare pour jouer tout seul quelques temps. Et puis j'ai vu cette blondinette arriver, et je suis resté en retrait. Bikini sous un débardeur moulant, un mini-short, je suis sûr qu'elle fait craquer tous les mecs hétéros et son visage me dit quelque chose. J'arrive pas à remettre, cela dit, et la photo que j'ai dû voir chez Jazz me vient pas à l'esprit à l'instant. Etonnant comme certaines personnes pourtant relativement proches nous restent inconnues. Un panier à la main, elle s'affaire à ramasser du bois. Ok, donc elle s'installe et ça m'étonnerait qu'elle reste seule. Et moi je me demande si je vais vers elle où si je reste à l'écart. Pour l'instant il n'y a qu'elle, mais je ne doute pas qu'elle soit rapidement rejointe par d'autres fêtards, et je me vois pas m'incruster à l'arrache parmi des inconnus. Alors je dis rien, et je reste un peu plus loin, m'installe sur mon pull et sort ma guitare sans rien dire. J'allais me lever, pourtant, me promettant de lui filer un coup de main pour le feu de camp qu'elle s'affairait à préparer, mais elle a été rejointe par d'autres, et je suis resté en retrait.

Je pense qu'elle m'a vu, parce qu'on était pas douze mille sur la plage jusque-là, mais de toutes les façons, si ça n'était pas encore le cas, elle va finir par entendre les cordes pincées de ma guitare. Parce que tant qu'à être isolé de son petit groupe qui va sans doute continuer à se former, je me suis mis à jouer. Faut dire ce qui est, j'ai jamais vraiment été un gros fêtard. Moi je m'éclate plus sur ma musique qu'à boire au milieu d'inconnus et raconter des conneries. Je suis pas non plus le mec qui drague tout ce qui bouge, ou le type qu'a toujours une blague à raconter. Je crois que je serais un mauvais convive dans une soirée typique de la fac, en fait, le mec qui reste sur un fauteuil dans son coin et qu'a l'air de profondément se faire chier. Ce qui est même pas forcément vrai, juste que je dois pas être le type le plus expansif du lot, et que je suis démonstratif quasiment que par le biais de la musique... Et puis ça a fini que je me suis mis à chanter aussi, à voix assez basse, cela dit, vu que bon, au fond, je suis pas sûr d'avoir trop envie de me faire remarquer. A l'origine, j'étais juste venu pour jouer un peu, tout seul à l'écart...

« When the night is cold, and you feel like noone knows what it's like to be the only one buried in this hole... You can make it to the sunrise... Oh... »

Evidemment, malgré tout, c'est pas le plus discret du monde. Il y a qu'elle et son petit groupe, et moi un peu plus loin alors forcément... Mais après tout, la plage est à tout le monde, n'est-ce pas ? Au pire, j'irais me mettre un peu plus loin s'ils viennent me dire que je dérange...

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Star the party come on,
come on, everyone let's

Ft. Red Doors

La vie d'un biker sur le chemin de la rédemption, n'est pas vraiment fun. Lorsque je me lève, je n'ai qu'une chose en tête, faire tourner ce foutu garage et continuer à trouver une solution pour me ranger. L'idée de passer du temps dans un atelier de mécanique n'est pas déplaisante, loin de là, mais vraiment ennyante. En plus cette vilaine plaie à la main m'handicape et me mets les nerfs dés que je n'arrive à rien. Fort heureusement, une amie infirmière a su la retaper. Je bricole sur la moto que je prépare pour Siriam lorsque je reçoit un SMS. Je consulte mon téléphone. Il est pas loin des dix-neuf heures, mais le soleil tape encore sur Pasadena. Et forcèment, les beaux jours revenant à grand pas, annoncent les fêtes sur la plage. J'y suis convié via une connaissance avec qui j'avais déjà bu mon quota de bière : Un apéro ce soir. Of course! Le biker en est. Je réponds que j'y serai, même si je ne connaîtrai pas grand monde là haut, faut bien se montrer à ce genre de rassemblement. Je remonte vers ma maison après avoir vérouillé l'atelier et prends une bonne douche. Un t-shirt avec pour insigne mon ancien club de motards dans le dos. Un shot style militaire, mon porte-feuille avec mon éternelle chaîne qui pendouille, rattaché à l'avant du pantalon, un sweat à capuche, mes lunettes à vitres transparentes, afin de ne pas me prendre tous les moustiques sur les yeux en bécane, j'enfile mes baskets et je suis prêt pour la soirée. Bien sûr, se pointer avec les mains vide le fait moyen. Je sors de la maison, vérouillant cette dernière et me dirige vers ma bécane que j'enfourche. Je la démarre et roule jusqu'à la première station service. Je remplis le reservoir d'essence, et au moment de réglé, je fais le plein de provisions : Une bouteille de whisky, des paquets de clopes et quelques paquets de chips. Je mets le tout dans mon sac à dos, avant de reprendre la route avec ma fidèle amie : Harley Davidson Dyna. Rouler tandis que le soleil entame sa chute de plus en plus rapide dans le ciel, que c'est agréable. Les rues de Pasadena se vident, on ne peut plus cool cette affaire. Je prends la direction de la plage. Je me gare non loin de l'accès, en marche arrière, guidon sur la gauche. Je vois qu'il n'y a pas encore grand monde. Je repère un type et sa guitare, et une nana en bikini, en train de ramasser du petit bois. On dirait que je ne vais pas avoir le choix de me mettre en tenue de "combat". Je retire ma veste et mon t-shirt. Je les mets au fond de mon sac. Je retire mes baskets et mes chaussettes basses. Je mets ces dernière au fond des baskets. Et je m'avance sur le sable encore chaud de la journe.

_Salut vous deux, il n'y a pas foule encore!

On dirait que le biker que je suis est un peu rouiller pour ce genre d'ambiance. Quelques whisky, et on en reparle, mais pour le moment, je ne sais pas trop comment m'y prendre. Je dépose le whisky et les chips prés des autres victuailles, et je décide d'aider la demoiselle ramassant des bois de bois. Je scrute le mec jouant de la gratte en me disant qu'il est bien tranquille dans son coin, laissant la jeune femme galérer toute seule. Je m'adresse à la demoiselle.

_Tu veux que je me charge du feu? J'ai une expérience en ce qui concerne de cramer tout ce qui passe sous la main, hors du commun!

Je riais. Bien sûr que j'avais l'habitude de foutre le feu. Les Bikers adorent les barbecues aux flammes démesurées. Ou même encore balancer des cocktails molotov dans un point de ralliement d'un MC rival. Une fois les bras remplis de petites branches, je les entasse dans un cercle de pierre et commence à 'allumer un petit tas de paille, trouvé un peu plus loin sur le sable. Rien de mieux pour démarrer un feu. Je souffle dessus et les brindilles commence à prendre. Si j'avais su, j'aurai ramené des gros morceaux de bois, mais sur la bécane, ça n'aurai pas été évident. Fort heureusement, la mer rejetait régulièrement des troncs ou des bûches tombés bien plus haut dans des rivières. Il n'était pas rare d'en trouver sur la plage. J'en repère quelques uns et m'occupe d'aller les chercher. Un vrai homme des bois, ce biker de l'enfer!

©King M.

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Star the party come on, come on, everyone let's

ft. Red Doors.

Les grasse matinées, qu’est-ce que j’aimais ça ! Encore plus quand c’est le matin d’un jour de congé. Le corps bien au chaud sous mes draps de coton, j’aurais pu y passer toute la journée, si je n’avais pas reçu ce message sur mon smartphone, un peu plus tôt. Habillé seulement d’un short, torse nu, je ne voulais vraiment pas sortir de mon lit, vu comment j’étais bien. Sauf que cette invitation à un feu de camp géant sur la plage me donnait déjà l’eau à la bouche. Les grosses soirées au clair de lune comme ça, c’était véritablement mon dada. Un bon spliff, une guitare, de l’alcool puis des jolies nanas. Voilà ce que j’espérais voir ce soir. Pour passer une bonne soirée, selon moi, c’était les seules choses obligatoires. Bon, en tout cas, moi qui voulais faire le ménage en fin d’après-midi, je ne pouvais plus. Je devais passer à la supérette du coin pour prendre du whisky et de quoi manger pour la plage. Du coup fallait que je le fasse maintenant. Mais j’étais vraiment bien sous ma couette. En tout cas, je retenais Kiera, être de service pile poil le jour de mon congé, ça m’obligeait à nettoyer l’appartement à sa place.

Bon quand il faut y aller… Pensais-je en sortant à regret de sous ma couette. Je m’étirais rapidement les muscles avant d’enfiler un t-shirt. Les minutes suivantes, j’étais en train de grignoter un petit déjeuner, derrière le bar. Je ne prenais pas le temps de m’asseoir à table. Une fois terminée je m’empressais de ranger et nettoyer la cuisine dans son ensemble. Bon comme ça, Kiera sera contente. Je m’emparais aussitôt de l’aspirateur, que je passais ensuite dans toute la maison, ne lésinant pas dessus. Je délaissais aucun coin, aucune pièce, rien. Oui, autant le faire à fond, jusqu’au bout. Faire le ménage qu’à moitié c’est pas très utile au final. En tout cas, au vu de la taille de l’appartement, le ménage dura une petite heure, si on compte les passages d’éponges sur les meubles et le second coup d’aspirateur autour des meubles nettoyés. Au moins c’était une bonne chose de faite. Je pouvais maintenant faire ce que j’avais à faire pour la plage, ce soir.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, je sortais de la salle de bain, habillé d’une chemise en lin blanche, avec un bermuda, chino marron. J’étais vraiment dans le plus pur style décontracté du mec qui va à la plage. Je ne m’étais même pas coiffé pour l’occasion, surtout si je devais finir à la flotte. J’avais même enfilé un short de bain sous mon bermuda. Dans l’entrée j’enfilais des converse marron pour que ça soit raccord avec mon ensemble de fringue. Oui, j’étais certainement narcissique et j’aimais plaire aux gens. Et pour ça, je terminais en déposant sur mon crâne chevelu un chapeau de paille de couleur marron aussi. Je vérifiais que mon smartphone était dans ma poche, ainsi que mes sous dans l’autre poche. Je regardais ma montre. Il indiquait quinze heure trente et surtout l’heure d’aller faire mes petites courses. Pour ça, je me dirigeais sans attendre vers la supérette du coin. En rentrant je saluais de la tête le vendeur, seul derrière sa caisse, avant de foncer directement vers le rayon à alcool.

Quelques heures plus tard, j’étais accoudé à une table à une terrasse du pub où je travaille d’habitude. Je buvais un verre pour me rafraichir. A côté de moi, on pouvait voir la poche de la supérette rempli d’alcool et de bouffe. Je regardais ma montre, je pouvais voir qu’il était dix-neuf heures et quelques. Il était donc temps pour moi de me rendre à la plage. Vu que j’avais eu du temps après mes achats j’étais passé ici pour atteindre l’heure d’y aller. Maintenant c’était le cas. Après avoir fini mon verre, je déposais un billet sur la table et je saluais mes collègues, avant de filer aussitôt. Surtout que la plage n’était pas la porte à côté. Je prenais le bus pour me rendre dans l’est de la ville, lieu où justement se trouvait cette dernière. Le trajet ne dura que quelques minutes heureusement. C’est avec un sourire radieux aux lèvres que je sortais du bus pour prendre le chemin de la plage. J’avais ma guitare dans sa house, autour de mon épaule, une poche rempli de chose intéressante dans mon autre main, donc on peut dire que je ne venais pas les mains vident pour cette petite soirée sympathique.

Je pouvais sentir le sable rentrer dans mes converses quand je mettais enfin les pieds sur la plage. La sensation étant bien trop désagréable, je prenais une pause pour les retirer et me retrouver pieds nus, la chaleur du sable me faisant un peu sursauter sur le coup. Mais je m’y habituais rapidement. Du coup, mes deux mains étaient maintenant occupées, vu que je devais tenir ma paire de chaussure de mon autre main. En levant les yeux je pouvais déjà voir quelques personnes de présent, deux garçons, une fille, qui se révélait être Isobel d’ailleurs. C’était bien ma veine… Mais bon je ferais avec ce n’est pas grave. D’ailleurs je m’approchais d’eux, car elle préparait le bois pour allumer le feu tout à l’heure. « Salut Isobel, content de te voir ici toi aussi. », disais-je avec un léger sourire. Focus, moi ? Pas du tout. Bon ok, je n’en pensais pas un mot, mais elle pouvait quand même être cool dans ses meilleurs moments. Je me tournais ensuite vers le mec, qui semblait être un biker au vu de son physique, son style de fringue aussi. Je tendais ma main vers lui pour le saluer. « Salut, moi c’est Sean, enchanté ! », j’observais un peu les alentour avant de rajouter. « Je peux vous aider ? »

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Heure du crime : 19 h25. L'heure à laquelle mon portable se met à hurler « LIBEREEEE DELIVREEEE » m'indiquant que j'ai un texto. Un simple bip ça ne s'entend jamais, par contre ça. Je me roule sur mon lit en poussant un grognement agacé. J'aime pas être dérangé durant ma sieste, mais j'ai toujours peur de rater un texto ultra urgent ; Carter qui accouche, le fait que Ryan Gosling m'a repéré ou que Sia veuille que je danse dans son prochain clip. Bon la dernière supposition est un peu dur, car je ne sais pas vraiment danser. Tout ce que je retiens, c'est FIESTA au bord de la plage. Rapidement je répond que bien entendu j'en suis.

Il faudrait que je me lève pour voir ce que je peux ramener. Je n'aime pas arriver les mains vides, ça fait la nana qui est trop prêt de ses sous et personne n'aime les gens radins. Il se révèle que mon frigo est... vide. Tout simplement vide. Oups. J'avais oublié que je devais faire les courses. Il en a va de même pour mes placards où il ne traîne plus qu'un paquet d'oreo entamés qui ne va pas faire de longs jours maintenant que je les ais repérés et un énorme paquet de marshmallow. Va pour les marshmallow. Je dois traverser toute la ville, au moins ça ne se pèsera pas lourd. Je peux pas ramener autre chose ? Ca fait peu et je viens de finir les oréos. Bha je verrais si je ne trouve pas quelque chose en passant.

Lorsque j'arrive sur la plage, première chose que je fais c'est retirer mes baskets. Je déteste avoir du sable dans mes baskets, c'est URGH. Après c'est impossible de l'enlever et ça reste comme un mauvais souvenir de soirée pendant des mois. Je n'aime pas me traîner de mauvais souvenirs, surtout ceux de soirée. Le sable est encore chaud, mais pas brûlant comme cela peut l'être en plein après-midi.

« Saluuuuut tout le monde ! »

Je n'arrive pas à me souvenir de tous les prénoms, mais je suis certaine d'avoir croisée la plupart des visages. Pasadana n'est pas une très grande ville comme L.A. tu as toujours un ami d'un ami d'un ami dans une fête que tu as croisé dans une autre fête, lors d'un repas ou tout simplement pour mon plus grand malheur au country club.

« J'ai apporté des marshmallow, du beurre de cacahuète et pis d'autres trucs à faire griller. »

Je laisse tomber mon sac sur le sol. Je regrette de ne pas avoir emporté ma caméra pour pouvoir filmer tout ça. Mais le matos électronique et le sable cela ne fait pas bon effet. Je glisse mon portable dans ma poche de short. Poing sur les hanches, je jette un regard circulaire. Ils s'affairent à faire un feu de camps, je reste sagement en retrait, vu ma maladresse je serais capable de mettre le feu à toute la plage. Je me met alors à ramasser du bois, ça ce n'est pas trop dangereux et ça me permet d'user d'une ruse de sioux pour m'approcher du type à la guitare qui chante. Ou alors il parle tout seule. Généralement quand on se plante à côté d'eux comme ça, ils arrêtent brusquement de chanter, j'use donc de ma ruse de sioux qui s'appelle : ramassage de bois tout en avançant. Il se révèle que le type chante, il a même une belle voix qui ne sonne pas faux. Au contraire, elle est posée et agréable. Je peux m'empêcher de m'arrêter pour l'écouter.

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get the party started

AVEC RED DOORS

"tu devrais venir !" me lance une jeune femme que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam en me tendant un prospectus. Elle me lance un de ses regard lubrique et je fronce les sourcils. J'ai toujours adoré les femmes culottés, un peu grande gueule et avec beaucoup de caractère. Sans doutes un peu plus discrète parce que son décolleté est un appel au viol. "qu'est ce qu'elle veut ?" me lance Lia, sa main dans la mienne. "C'est rien, une soirée à la plage, mais t'as école demain, alors ce sera pour une autre fois." La gamine hausse les épaules et répond : "ben t'as qu'a appeler Siobhan pour qu'elle me garde." Je me met au niveau de mon enfant, celle qui est entrée dans ma vie trop brusquement quelques mois plus tôt et je comprend que c'est une excuse pour passer du temps avec sa baby sitter. Elle l'adore. Des fois, je me demande même si elle ne la préfère pas à moi. Sans doutes apporte t-elle la touche féminine nécessaire à son existence. Depuis la mort de sa mère, elle n'a plus que moi, un type qu'elle n'a jamais rencontré avant et qui dit être son père. Alors honnêtement, je comprend qu'elle soit déboussolée. Oh et puis merde, elle a raison finalement, une soirée juste pour moi ne me fera absolument aucun mal. On passe à la caisse avec nos courses et on retrouve le chemin de l'appartement sans grande difficulté. Je l'ai prit en plein centre, histoire de pas être emmerdé à prendre la voiture à chaque fois.

J'envoie un petit SMS à Siobhan pour savoir si elle est libre ce soir, c'est vrai que c'est un peu à la dernière minute sur ce coup là, je comprendrais très bien qu'elle ne puisse pas. Elle répond du tac au tac et me signale qu'elle sera là sans fautes à l'heure convenu plus tôt. Je me prépare alors, simple et efficace: une chemise blanche et un jean, pour les pompes, je prend des tongs et je planque une paire de chaussures dans mon coffre au cas où. Je remercie la baby sitter d'un sourire jovial et lui donne les dernières informations avant d'embrasser ma fille. A peine chose faite, je la vois déjà en train de tirer la main de Siobhan pour qu'elles aillent jouer. Elle est bien cette adolescente pour elle, elles ont un bon contact toutes les deux. C'est rassurant, parce que la première fois que je lui ai laissé, j'étais pas très fier. Ceci dit, mes compétences en tant que père de famille ne sont pas exceptionnelles, j'ai beau avoir éduqué six gamins quand j'étais plus jeune, j'ai l'impression d'avoir tout perdu, d'être maladroit avec elle. Dans le fond, je crois que j'ai juste peur qu'elle ne m'aime pas.

Une fois arrivé, un pack de bière à la main -oui parce que les marshmallows, c'est bien mais bon...-. Je m'avance, un groupe de personne est déjà présent. Un peu à l'écart, un joueur de guitare nous régale de sa voix suave et envoutante. Je ne vois pas la fameuse fille qui m'a invité ce matin. Dommage, parce que je dois avoué ne pas avoir fait l'amour depuis des mois et je commence à en avoir terriblement envie, je n'aurais pas été contre un petit coup d'un soir. Enfin, ce n'est pas si grave, on va dire que ma vie n'est pas régie par le sexe en même temps. C'est juste que, comme tout à chacun, j'ai des besoins. Je passe une main dans mes cheveux alors que j'arrive au niveau des premiers participants. Je me dis que je suis sans doutes arrivé trop tôt, j'aurais du attendre que la foule se pointe, je me serais immiscé dans la masse l'air de rien. Pas que je sois particulièrement timide mais je ne connais personne alors une période de gêne et d'acclimatation va se faire tranquillement... "Salut !" fis je simplement à l'encontre des autres. J'aurais bien proposé mon aide mais ils semblent avoir la situation bien en main. Il ne faut pas être cinquante pour allumer un feu.

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ft. Red Doors • avril 2015
East Pasadena • La plage du lac

Les gens arrivent, rejoignent la fille les uns après les autres, les bras chargés. Ooookay je suis le seul boulet à être là par hasard et à, donc, avoir les mains vides, n'est-ce pas ? A part ma guitare et genre mon portefeuille, mon téléphone et mes clefs, j'ai rien à proposer, faut bien avouer. Un biker a rejoint la jolie fille, pieds nus, chaussures et courses à la main, et nous salue tous les deux.

« Salut vous deux, il n'y a pas foule encore ! »

Si tu comptes que je suis là par hasard, mec, ça fait encore moins de monde. Cherchant un instant ce que je peux répondre à ça, j'ai fait un petit signe de la main en guise de salut, pas très sûr de la conduite à tenir. Et je vois bien son regard en biais là... Euh... Ca veut dire quoi ça ?

« Tu veux que je me charge du feu ? J'ai une expérience en ce qui concerne de cramer tout ce qui passe sous la main, hors du commun ! »

Ah ouais, le feu... J'ai l'air d'un parfait macho, c'est ça, là ? Sauf que moi, mec, j'ai pas vraiment l'expérience pour cramer tout ce qui me passe par la main, tu vois. Et puis je suis là par hasard, et j'ai pas vraiment eu le temps de réagir que t'as pris les choses en main, pas besoin de moi, n'est-ce pas ? Je suis toujours dans mon coin, un peu plus renfrogné, pour le coup, quand on est rejoints par un autre mec, et si l'allure diffère complètement du motard au regard noir, là, la démarche reste la même. Le brun a ses pompes à la main, et des courses dans l'autre.

« Salut Isobel, content de te voir ici toi aussi. »

Ah ! Comme l'intonation peut changer complètement le sens d'une phrase... Ca a l'air d'être tendu entre la fille et lui. Du coup je suis un peu curieux, mais bon, je vais pas aller leur tirer les vers du nez non plus...

« Salut, moi c’est Sean, enchanté ! Je peux vous aider ? »

Il s'est rapproché de l'autre gars, prêt à filer un coup de main aussi, et moi je suis pas censé être là, hein. Alors j'ai recommencé à chanter, en me disant que d'ici quelques minutes, je finirai peut-être par me barrer, surtout, les laisser à leur petite fête tranquilles...

« You can't take back the cards you've dealt. On this long and lonely road to hell the throne must be such a sad and lonely place... »

Et pendant ce temps-là, une autre jolie fille archi-dynamique, et sac et baskets à la main aussi, rejoint le petit groupe à peine formé.

« Saluuuuut tout le monde ! J'ai apporté des marshmallow, du beurre de cacahuète et pis d'autres trucs à faire griller. »

Et l'air de rien, la fille se met à ramasser plus de bois - ils ont pas déjà allumé le feu ? - en se rapprochant plus ou moins discrètement de moi, ce qui me fait sourire dans mon coin.

« The power keeps you feeling high but how low... Do you sink into your bed at night anchored down with guilt ? Do you toss and turn from all the bridges you’ve burned or are you proud of all, the hatred you’ve earned ? »

En général, quand on tente une technique de sioux pour approcher de quelqu'un, c'est qu'on craint qu'il prenne la fuite. Sauf qu'avoir un public, comment dire... Je crois que t'imagines pas comme ça peut être mon rêve, ma jolie... Un autre type nous a rejoints, à peu près aussi à l'aise que moi jusque-là je crois, gratifiant l'assemblée d'un simple « Salut ! » auquel je réponds par un signe de main, arrêtant un instant de jouer avant de poser mon regard sur l'espionne.

« Hey Miss... »

Un sourire, un petit signe de la main, je sais pas trop comment engager le truc, mais j'y vais au feeling.

« Tu sais que dans le genre infiltration discrète, on a fait mieux déjà ?... »

Un sourire toujours accroché aux lèvres, je désigne du menton le reste de leur groupe.

« Si j'avais su, je serais pas venu les mains vides mais... On doit pas avoir tout à fait le même cercle d'amis... »

Sauf qu'évidemment, je dis ça au moment où je reçois un message de Jazz genre « Tu sais pas quoi, il paraît qu'il y a une fiesta sur la plage !? Mais je peux pas venir ce soir, c'est nul... ». Nan sérieux couz', c'est maintenant que tu me 'préviens' ? Bah figure-toi que je suis au courant là...

« Ou peut-être que si, mais doit y avoir une sorte de décalage horaire... »

Un peu mort de rire, j'ai répondu rapidement que j'étais en fait déjà sur place par hasard à ma cousine et que c'était dommage qu'elle puisse pas être là, et puis j'ai rangé mon téléphone.

« Pardon, c'est pas très poli de pianoter en plein milieu d'une conversation. Je m'appelle Adam, enchanté. »

Et je lui ai tendu la main - pas très à l'aise avec d'autres effusions d'affection en guise de salut - en essayant de pas lui broyer la sienne.

« Vous fêtez un truc en particulier ou c'est juste comme ça, pour faire la fête ? »

Et profiter du soleil couchant, de la plage, des températures qui commencent à redevenir bien douces de la saison par exemple...

J’avais besoin de me changer les idées. J’avais tenté d’avoir un rendez-vous avec Patricks Forwood, un acteur de renom pour mon court métrage mais je m’étais fait jetée par son assistant. Je n’étais cependant pas décidée à abandonner. Il me le fallait pour jouer mon père et j’allais me donner toutes les chances pour réussir. J’avais déjà commencé à envoyer une fois par jour par coursier et par lettre mon script. Je voulais qu’il étudie cela et je me disais qu’il allait peut-être finir par le faire. Je savais qu’il avait dépassé les courts métrages depuis bien longtemps, mais je me disais qu’il pouvait s’intéresser à du travail d’auteur. Enfin bref, je ne comptais pas abandonner, mais le rejet était une chose toujours difficile à encaisser.

Afin de ne pas devenir folle dans mon studio, je pris la décision d’aller me balader sur le bord de plage. J’avais enfilé un jean, un T-Shirt blanc, et un très large et long gilet en laine de couleur beige. Des sandales aux pieds, j’avais laissé mes cheveux libres. Je pris mes clefs de voiture et je roulais jusqu’à la plage que j’adorais avant de me garer. Après plusieurs minutes de marche le long de la plage, bercé par les mouvements de vague, j’entendis de la musique, plus précisément de la guitare. En continuant de m’approcher, je vis aussi un feu de camp. Je n’avais pas spécialement décidé de m’approcher d’eux, mais je continuais simplement ma balade. Arrivant à leur hauteur, je ne pu m’empêcher de m’arrêter quelques instants pour écouter le joueur de guitare.

Il s’agissait d’une musique forte agréable qui arrivait parfaitement à se fondre avec les mouvements calmes de la musique. Il s’agissait d’une petite réunion tranquille. Je ne savais pas si elle venait juste de commencer ou non mais je comptais rester à écouter tant que l’on ne me demande pas de partir. Les bras croiser pour m’emmitoufler correctement dans mon gilet, je ne quittais pas du regard le guitariste. Je sentais les marshmallows commencer à chauffer prêt du feu et cela dégageait une odeur fort alléchante me rappelant malheureusement que je n’avais pas pris le temps de diner à cause de tout le travail que je devais faire pour mon court métrage.

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Start the party come on, come on, everyone let's
Red Doors et Isobel

J'arrivais donc sur la plage et il n'y avait personne. J'étais la première arrivée et ça ne me dérangeait pas le moins du monde, profité du sable chaud contre mes pieds et du doux bruit des vagues en paix ça ne me posait pas de problème. Bien au contraire, j'étais très bien et je profitais de paysage. J'avais posé mes affaires dans un coin de sable avant de me mettre en mouvement. Je commençais même à ramasser un peu de bois pour faire un feu en attendant les autres. Je remarquais bien évidemment ce jeune homme dans son coin qui grattait sur sa guitare, mais je décidais de ne pas aller l'embêter tout de suite. Après tout s'il avait envie d'être tranquille, qui étais-je pour aller le troubler ? Je me promis donc d'aller lui parler une fois ma tâche accomplie et mon feu bien allumé seulement je n'en eu pas l'occasion, car un premier type arrivait. Je ne le connaissais pas, mais rien qu'à son allure, je devinais qu'il avait la moto dans l'âme. Un biker, c'était assez original de le voir débarquer dans le sable. Je lui souriais doucement. "Salut ! Moi s'est Isobel." Me présentais-je doucement en terminant de remplir mes bras de branches en tous genre ramasser ici et là autour du lac. Il me proposait de se charger du feu et je m'empressais de hocher la tête. Je n'avais pas vraiment envie de jouer avec les allumettes finalement. Ayant peur de me brûler, je préférais le laisser faire à sa guise, surtout qu'il semblait motivé. "Vas-y, je t'en pris, si ça peut te faire plaisir." Je l'observais donc alors qu'il faisait son petit cercle avec des pierres, l'aidant simplement en remettant un petit peu plus de bois pour que le feu puisse bien prendre. Ce type avait au moins le mérite de s'appliquer. Mon regard glissait de nouveau vers l'homme avec sa guitare, j'entendais sa voix de là où j'étais. Mélodieuse, il avait visiblement du talent. Je fis un pas dans sa direction, mais c'est ce moment que choisit Sean pour débarquer. Je levais les yeux au ciel. Qui était l'abruti qui avait bien pu avoir l'idée de l'inviter ? Que quelqu'un me dise son prénom, que je puisse lui arracher la tête. "Salut Sean ! Absolument pas contente de te voir moi aussi." Lâchais-je amèrement sans même le regarder. Non, je ne le détestais pas... C'était simplement que je ne le portais pas dans mon cœur, même si dieu seul savait ce que j'avais fait avec son corps... Bref ! Ce n'était pas le moment de penser à cette terrible erreur que j'avais faite. J'allais vers mon grand sac en sortant une bière. "Si vous en voulez, elles sont là !" Lâchais-je en désignant la bouteille que j'avais dans les mains. Je décapsulais le tout et portais la boisson à mes lèvres. Même si elle n'était qu'à température ambiante, cela me rafraîchissait d'une façon très agréable. Bientôt, une jeune femme arrivait et je la saluais d'un simple sourire. Hallelujah, je n'allais pas être la seule personne dépourvue de service trois pièces de l'assemblée. Je m'en réjouissais. Ensuite un jeune homme fort séduisant arrivait et je lui souriais. "Salut !" Son visage me disait vaguement quelque chose, j'étais cependant très loin de faire le rapport entre lui et Jazz. Je buvais une gorgée de ma bière sans rien dire de plus, me contentant d'observer les autres en silence. La jeune femme était en train de discuter avec le type à la guitare. Mince... J'aurais dû y aller avant elle, car il me semblait sympathique, mais trop tard. Je m'étais fait prendre la place. Il s'appelait Adam en plus... Je haussais les épaules, tant pis. M'empparant d'un marshmallow, je le piquais ensuite au bout d'un bout de bois, je le fis fondre doucement. Je repérais ensuite une blondinette qui marchait le long de la plage, elle semblait toute seule. Visiblement, elle n'était pas au courant pour notre petit rassemblement. Sans hésiter, je levais mes fesses du tas de sable où je m'étais posée et aller à sa rencontre. Je lui tendis ma branche et sa délicieuse friandise au bout. "Salut ! Tenez si vous voulez. " Je lui souris doucement. "Rassurez-vous il n'y a aucun danger. C'est juste qu'on a un stock un peu trop rempli et pas assez de bouches pour tout manger alors j'en fait profiter tout le monde. " J'espérais simplement qu'elle n'allait pas me prendre pour une folle. "Vous voulez vous joindre à nous ?" Après tout, je ne connaissais qu'une seule personne ici et il s'agissait de mon demi-frère par alliance, alors une inconnue de plus ou de moins ça n'allait tuer personne. Je retournais ensuite au coin du feu. "Sean ramène ton petit cul par ici et prête-moi ta guitare, s'il te plaît." Je ne jouais pas aussi bien que lui, mais je ne me débrouillais pas trop mal. Mon père m'avait fait prendre quelques leçons, mais c'était, il y avait un bon moment déjà. "Ou du moins fais en bon usage et joues nous un petit truc." Moi autoritaire ? Pas du tout. Après tout, nous n'avions plus de musique depuis que celui qui s'appelait Adam s'était arrêter de chanter pour se mettre à discuter.

electric bird.

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» declan&melody → Please, lets forget the past, The future looks bright ahead, Don't be cruel to a heart that's true.
» theme seven - zoophilie party

▬ Start the party come on, come on, everyone let's - Red Doors ▬

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