Comment se retenir devant une fille comme elle ? Je n’étais pas en exaltation, mais bordel que mon corps réagissait au quart de tour entre ses mains. En plus, il fallait être complètement fou pour résister à ce genre de fille ! Je souriais, essayant de garder les deux pieds sur terre, alors qu’elle me disait vouloir retirer cette robe. Chose qui pouvait être tout à fait normal et ce n’était certainement pas le réchauffement qui causait cela. Mais je devais bien regarder la vérité en face, elle n’était pas la seule à vouloir qu’elle la retire. On échangeait un baiser avant qu’elle se tourne dos à moi. Mes dents venaient harpé ma lèvre, tandis que je faisais tout mon possible pour garder un self-control. Je repoussais finalement doucement ses cheveux blonds sur son épaule, laissant aller mes pulsions franchir un certain cap. Collant tendrement mes lèvres sur sa nuque, que je déposais mes doigts sur la tirette de sa robe. Elle parlait de douche froide, de chaleur et je sentais en moi un certain feu ardent naissant. « Me dit pas ça… », soupirais-je en appuyant mon front sur son épaule. Certes j’avais envie d’elle, mais soyons franc, je n’allais pas faire ça ainsi… Pas pour notre première fois ! Je désirais un peu plus, pas juste sur un coup de tête. Je laissais filer un rire en entendant sa plaisanterie. En espérant, que ça en soit une ! Puis je me reculais, gardant la tirette entre mes doigts pour la faire glisser le long de sa colonne. Mes lèvres parcourraient sa chair de doux baisé, mais je me résignais à la repousser doucement. « Je crois que j’ai aussi besoin d’une douche froide… », avouais-je alors que je sentais bien s’animer dans mon maillot, ce que j’essayais de retenir. Je ne voulais pas que tout dérape, que tout par dans quelque chose qu’on n’était pas prêt à vivre. Bien sûr, que j’étais prêt pour elle, je me retenais depuis un certain temps déjà. Mais j’osais croire qu’il y avait de meilleur moment. On n’avait pas pris le temps d’en parler, mais devions-nous en parler ou simplement laisser nos corps parler d’eux-mêmes. Je retirais mes mains de sa robe désormais ouverte, faisant un pas de reculons, alors que je sentais très bien ce plaisir montrer en moi. « Voilà. », soufflais-je en la regardant. Je commençais à ne plus me reconnaître moi qui habituellement avait tant de facilité, moi qui n’avait aucune crainte. Pourtant, là j’avais juste peur de crée un désastre… Sachant très bien, que mon orgueil serait dévasté si j’avais un échec. Et si je n’étais pas assez bien ? Si elle avait connu mieux ? Et Si elle me larguait ? En fait, diverses questions naissaient en moi sans que je le désir, détruisant toute mon estime. Pitoyable, mais vrai… Je la regardais, laissant tout de même un sourire traverser sur mes lèvres. Je devais prendre sur moi, ignorer cette forme de souffrance qui voulait absolument me détruire. Je n’avais qu’à ne rien faire et voir comment tout ceci allait arriver, après tout on ne peut pas tout planifier.

On allait rôtir, il faisait bien trop chaud.  Je me sentais bien à cet instant oubliant presque que mon chéri était au téléphone avec la radio.  La chaleur était complétement folle, c’était inconcevable de ne pas transpirer. Des idées  traversaient mon esprit, le baiser que je partageais avec  Jonas laissait un feu de joie se naître en moi. J’adorais cette sensation ou devrais-je ces sensations ? Je n’avais pas besoin de documentation pour savoir ce qui se passait en moi.  Des envies se créaient dans mon être, mais étais-je prête ? Aucune idée pour le coup. Je n’étais sans doute pas prête à monter dans le wagon du plaisir, pourtant j’avais envie de me laisser aller avec Jonas. Comme si j’avais appuyé sur le bouton de la peur de le perdre, je n’étais pas prête à vivre le deuil de notre relation. Il fallait sans doute que je cesse de parler, mes controverses allaient me mettre dans une bourrasque de frénésie. «  Tu peux toujours la prendre avec moi ? »   À quoi je jouais ? Si je me rappelais le passage de la plage, je savais que lui aurait sans doute envie de faire  l’amour avec moi ? Mais, malgré mon envie, je n’étais pas prête à baisser ma garde pour le moment, je ne me sentais pas prête à tirer un trait sur mon choix.  Je fermais les yeux, la chaleur n’était plus en cause, c’était surtout les gestes de Jonas doux qui me rendaient nerveuse, laissant voler un tas de petit papillon dans mon bas ventre, mes dents venaient harper ma lèvre, alors que j’entendais le bruit de ma fermeture céder sous le coup de main du jeune homme. Je sentais le morceau de tissu glisser légèrement de mes épaules, sans pour autant quitter mon être. Je me retournais pour poser mon regard sur Jonas, je venais l’embrasser glissant ma main contre sa joue. J’avais toujours aussi chaud voir plus, pourtant j’étais prête à rester dans les bras du jeune homme un certain temps. Je glissais mon regard dans le sien, laissant un sourire se joindre à mon visage, j’étais dans une sorte d’esclavage, je n’étais pas sûre de pouvoir quitter ses lèvres.  «  Tu viens ? » Demandais-je m’éloignant un peu de lui en laissant ma robe glisser le long de mes courbes qui laissaient apparaître mes dessous qui était plus du même bleu qu’on avait l’habitude de voir dans les arcs-en ciels.  Je venais prendre sa main avant de le l’embrasser à nouveau et de le laisser par la suite seul dans le salon. J’avais vraiment besoin d’une douche d’eau froide, pour calmer la chaleur avant de me rendre à la fête nationale, mais aussi pour calmer toutes ses envies qui s’étaient créé en moi, en imaginant tellement de chose possible avec Jonas.  J’avais sans doute envie de lui de la seule façon dont je ne m’étais jamais offerte envers un homme, mais j’avais peur de lui en vouloir, car je n’étais pas prête. Je ne voulais pas qu’il prenne le poids  de cette importance qu’avait cette première fois pour moi. Je glissais ma main sur le robinet de la douche italienne, pour laisser l’eau glisser, alors qu’une mélodie douce raisonnait à mon oreille.

Mes narines étaient taquinées par le fumet de son parfum, mais j’essayais de garder ce même contrôle. Pourtant, j’avais l’impression d’être dans un barbecue cévenol. J’allais clairement finir en grillade… Pourtant, c’est moi qui avais la broche ! Je n’avais rien dit, lorsqu’elle avait offert qu’on prenne cette douche ensemble. Qu’aurais-je pu dire ? Je tentais déjà de contenir toutes ces envies s’allumant en moi comme des feux de joies. Et c’était terriblement tentant de me joindre à elle, autant dans l’idée de refroidir mes ardeurs et diminuer la chaleur de mon corps. Ça devait être radical si je voulais me calmer. Je l’embrassais, fermant doucement mes aux au contact de ses lèvres et de la caresse de sa main sur ma joue. J’aurais bien aimé que tout soit plus simple et que comme un enfant on me donne pour mon anniversaire des playmobiles. C’était sans doute ridicule de me dire que je ne voulais pas coucher avec elle. Je savais que je n’allais pas tenir deux secondes si elle m’offrait un spectacle de séduction. Je croisais son regard, laissant une goutte de sueur longer ma colonne vertébrale. Elle laissait sa robe tomber au sol et je savais pertinemment que j’étais foutu. Je l’avais déjà vu si peu vêtu, mais il y avait tellement de choses qui traversaient mon esprit, que je savais tout cela perdu d’avance. Je restais un mec, j’aurais beau me parjurer tôt ou tard, je redeviendrai celui que j’ai toujours été. L’adolescent aimant le plaisir charnel. Je ne pouvais pas nier, j’aimais les courbes féminines et même si je priais pour m’en priver, je savais que je n’allais pas pouvoir tenir indéfiniment. Mes doigts se glissèrent avec les siens, échangeant un autre baisé. Puis, elle partait. Je la regardais, me mordant la lèvre. Un soupire et je me prenais la tête entre mes mains. J’étais complètement fou de rester là, alors qu’une fille m’invitait à prendre une douche avec elle. Je retirais mon débardeur le laissant lui aussi tomber sur le sol. J’avais complètement oublié la radio, je ne portais même plus d’attention à ce qui se disait. J’allais m’élancé à la course, mais mes pieds rencontraient le canapé et je passais par-dessus lui, me vautrant sur le sol comme un idiot. À trop vouloir, j’allais finir pas me briser quelque chose. Je me relevais, me dirigeant vers la salle de bain. Il ne fallut qu’un temps pour que j’arrive devant la porte ouvert et Jazz penché en train d’ouvrir le robinet de la douche. Devais-je jouer avec prudence ? J’entrais, fermant derrière moi la porte de la pièce. Ça ne semblait pourtant pas si simple. M’avançant, j’allais passer mes mains autour de sa taille, allant déposer mes lèvres sur l’une de ses vertèbres. J’étais complètement fou, car en même temps j’avais cette crainte de la voir partir comme à la plage. Mais ça avait tout de même changé entre nous, on était désormais un couple et elle m’avait invité. Je répondais tout simplement à son invitation.

L’eau venait à peine de commencer à couler avec frénésie, alors que je sentais Jonas venir contre moi pour dérober la peau de ma nuque. Je laissais pencher mon cou d’un côté pour le laisser embrasser ma peau avec plus de facilité. Je souriais un peu plus alors que je penchais par la suite la tête en arrière pour apercevoir le visage presque inquiet et sérieux de Jonas. Je glissais mes mains sur ses hanches, alors que mes lèvres se déposaient avec gourmandise sur sa mâchoire remontant jusqu’à ses lèvres que je finissais par taquiner de mes dents. Je l’embrassais à nouveau laissant ma langue chercher la sienne avec audace, alors que mon corps finissait par se tourner pour me laissait être face à face avec lui. Mon regard ne se dérobait pas du sien, je pouvais sentir à nouveau les mains de Jonas, sur mon corps, pourtant les siennes n’avaient pas bougé, ce n’était que les sensations fantômes de ses caresses qu’il avait pu me faire à la plage. Mon ventre était noué, aucune idée si c’était à cause de ce qui pourrait se passer ou encore ce qui ne pourrait pas se passer. Je jouais avec un jeu de joie qui devait s’être allumé chez Jonas autant que chez moi. Autant dire que ce n’était pas la première fois que je vivrais des préliminaires et que je stop le jeune homme avec qui j’étais. On n’avait pas vraiment parlé de cela avec Jonas, en même temps avant on était que des amis et à présent nous étions bien plus. On avait vécu des tas de choses, il connaissait ma vie moi la sienne et encore certainement qu’on n’avait pas tout dit. Moi, j’avais omis de lui révéler ma virginité, je ne m’étais pas parjuré, mais ce n’était pas mieux de ne rien avoir dit sans doute ? J’allais peut être le perdre, il allait sans doute fuir ? Je n’étais pas prête pour faire un deuil et encore moins de faire une marche funèbre pour ma virginité, il n’était sans doute pas encore l’heure. Pourtant, mes mains caressaient son torse, alors que mes lèvres glissaient dans la peau de son cou, je mordillais avec douceur sa peau, évitant de lui laisser une marque, même si vu que monsieur allait fêter la fête nationale ainsi que son anniversaire, je savais étrangement que je pouvais avoir confiance en lui. J’étais loin d’être la fille de quelques mois avant qui pensait qu’il était aussi facile qu’une fille écartant les cuisses pour avoir du plaisir et disparaître. Il était bien différent. Sans doute m’étais-je bien trompée, car je savais que j’étais vulnérable face à lui ? Sans doute. J’allais finir par tomber au sol entre le réchauffement qu’il y avait lieu entre nous et ces questions pourrissant par bourrasque mon esprit. Je prenais l’une de ses mains, glissant ma seconde main dans sa nuque en venant l’embrasser et enfin entrer sous l’eau qui allait sans doute nous remettre les idées en place. Tant pis pour les sous-vêtements, on fera avec puis on pouvait toujours les faire valser de nos corps. Je n’écoutais plus que la mélodie que mon cœur me jouait, elle était rapide et enivrante, tout comme l’était le jeune homme.

C’est rapidement que je l’avais rejoint, laissant mes lèvres caresser sa peau, non pas provocation, mais simplement par plaisir. J’aimais ce genre d’attention, autant en la prodiguant moi-même ou bien en la ressentant. J’ai toujours été un mec tactile qui aime recevoir des câlins, autant amical que charnel. Je me laissais guider par ses baisers. Bien qu’elle mettait la langue, je restais passible, répondant simplement dans une danse pimenté de frénésie. Si on m’avait dit le jour où elle avait cogné à ma porte qu’aujourd’hui je serais là en train de partager ma salive avec la sienne, j’aurais sûrement rit. Oui, je la trouvais chaude, oui, elle me plaisait et m’excitait, mais elle avait l’air tellement farouche alors qu’à ce moment-là je ne cherchais qu’à jouer. En quelques mois, j’avais bien vite changé d’idée. Fini la vie de gamin qui s’amuse à un rien. J’étais simplement tombé amoureux. C’était presque une première, sachant que j’avais été celui qui avait fait le premier pas. J’avais dit mes sentiments, j’aurais pu m’en prendre plein la gueule, mais non… Aujourd’hui, je lui rendais bien lui abandonnant mon corps, tandis qu’elle me couvrait de ses lèvres. Je la suivais doucement sous l’eau. Au contact de l’eau glacé, je m’arrêtais ouvrant la bouche pour la regarder avec étonnement. « C’est froid ! », disais-je en rentrant mon cou dans mes épaules. Le contrasse entre mon corps bouillant et l’eau gelée s’était tout de suite fait sentir. Pourtant, je sentais mes ardeurs rester les mêmes. Il allait valoir plus que cela pour m’arrêter malheureusement. Je la regardais, déposant mes mains sur ses joues je l’embrassais avec plus de fougue encore. Je sentais l’eau ruisseler sur mon visage, aplatissant mes cheveux, glissant le long de ma colonne. J’aurais tant aimé qu’on puisse m’arrêter, mais non mon corps répondait simplement à la nature humaine. Je laissais mes mains glisser sur ses épaules, entrainant dans leur parcours les bretelles, avant d’aller se loger dans son dos. Doucement, j’entreprenais la chose de dégrafer son soutif. Généralement, je n’avais pas trop de misère, mais disons qu’avec les mains mouiller et sous l’eau ce n’était pas une chose simple. Au bout de quelques secondes, qui me parurent bien trop longues, j’arrivais à le retirer. J’arrêtais mon baiser, m’éloignant pour croiser mon regard avec le sien. Mon cœur s’emballait et je laissais mes mains glisser sur elle, lui retirant ainsi la première barrière. Dans un mouvement délicat, je laissais son soutif tomber à nos pieds. J’avais tellement envie d’elle. J’avais tellement simplement envie de partager la mélodie de mon cœur avec elle. Avec tendresse, j’allais chercher les doigts de sa main, entrelaçant nos mains. Puis, je revenais vers elle, apposant mes lèvres sur son cou, avant de descendre un peu plus bas. Je passais la clavicule, avant de m’arrêter à la naissance de son sein. Je guidais sa main jusqu’à ma nuque, et une fois mes deux mains libres, j’allais poser celles-ci sur ses hanches. Je sentais les vibrations de son cœur et je me mettais subtilement à douter d’aller plus loin.

Ce fût radical. Le contact de l’eau froide avec mon corps, ne m’avait point fait frémir à l’inverse de celui qui faisait jouer une drôle de mélodie à mon cœur. Je rigolais un peu me démontrant un peu moqueuse en venant caresser sa joue. J’avais l’habitude de l’eau froide, je n’étais pas une adepte de l’eau chaude, surtout en cette période très chaude. Je ne craignais pas l’eau froide, alors je n’avais pas eu besoin de me faire à cette température loin d’être celle que mon corps avait vécu avec ce réchauffement et le rapprochement de nos deux corps. Enfin en l’entendant râler un peu contre l’eau qui n’était guère chaude je venais coller mon corps contre le sien avec une certaine douceur, tentant de l’aide à s’habituer à cette eau qui n’était sans doute pas habituelle vu que souvent il y avait de la buée au miroir quand il sortait de la salle de bain. J’aurais pensé que cette eau aurait tout changé, mais au final ce n’était pas du tout le cas. J’avais toujours autant envie de me coller à lui et de l’embrasser. Il venait capturer mes lèvres alors que j’avais l’impression que j’allais m’envoler avec tous ces papillons qui gravitaient dans mon estomac à cause ou grâce à Jonas. Je prolongeais son baiser, laissant mes mains parcourir son être avec sensualité. Un véritable feu de joie aurait pu être allumé grâce à ce baiser qui était tout aussi passionnée que voluptueux. Je souriais contre ses lèvres alors que mon corps ne faisait que chercher le contact avec celui de Jonas. L’eau ruisselet le long de mes courbes, laissant mes cheveux se lisser sous la lourdeur de l’eau, alors que je sentais mon corps entier vibrer sous les petites caresses de Jonas qui laissait tomber les brettelles de mon soutient gorge que je n’avais pas pris la peine de retirer, me doutant qu’il n’allait faire long feu contre ma poitrine. Autant dire que cet anniversaire était animé d’une façon unique entre nous, c’était la première fois qu’on allait aussi loin. On avait souvent dormi ensemble et autant dire que j’avais souvent tenté de calmer le jeu pour ne pas que cela parte dans un wagon que je ne puisse pas contrôler et qui finirait par tout gâcher entre nous. Je le sentais légèrement galérer avec mon attache, mais l’eau plus l’envie n’aidait peut être pas ? Ou alors il n’était guère habitué. Enfin, j’étais occupée à l’embrasser, alors que je ne quittais pas ses lèvres jusqu’à ce qu’il les quitte de lui-même, pour happer mon regard dans le sien. Je n’avais même pas tenté de savoir ce qui était advenu du bout de tissu qui protéger ma poitrine, je pinçais ma lèvre me laissant tout bonnement faire par le jeune homme. Mon envie pour lui me dirait de continuer jusqu’au bout, mais mon esprit et mon cœur se concordaient dans une douce mélodie pour me retenir. Je souriais à ce geste tendre qu’il venait de m’offrir caressant de mon pouce ses mains, alors qu’il les faisait remonter à sa nuque, je laissais tomber ma tête en arrière en sentant ses lèvres sur la naissance de mes seins, je mordais ma lèvre, laissant un petit soupir s’échapper d’entre mes lèvres, alors que je venais coller ma poitrine contre son torse avec douceur pour venir récupérer ses lèvres et finissant par me hisser grâce à sa nuque sur lui, je venais embrasser d’un simple petit baiser son cou venant glisser mon regard dans le sien. « Tu es beau ... » J’avais senti une sensation différente de toutes les autres envahir mon être à mes mots, je me sentais étrangement et j’adorais à la fois cette nouveauté.

Mon corps agissait par habitude, oui mes mains avaient fait tellement de fois ces gestes. Mes lèvres avaient caressé tant de peau. Et pourtant, la sensation que je ressentais dans mon bas ventre n’était pas comparable avec ce que j’avais déjà vécu. Je me laissais animer par le désir, laissant mes lèvres jouer de leur caresse sur sa peau. Tout me semblait facile, mais malgré ça j’avais l’impression de marcher dans quelque chose d’inconnu. Je ne pouvais pas mettre le doigt sur ce sentiment, mais il me travaillait tout comme elle. Jazz avait réussi à faire plus que m’allumer avec ses baisers et ses cajoleries. J’avais néanmoins cru qu’elle aurait arrêté mes gestes, mais elle me laissait faire un pas avant d’en faire un à son tour auquel je m’autorisais de répondre. Ça n’avait rien d’un jeu de rôle, c’était simplement la nature de nos corps qui tentaient de ne faire qu’un. Quelque chose qui pouvait être si agréable à ressentir, mais entre ses bras, j’avais la perception de le vivre pour une première fois. Elle collait son corps contre le mien, laissant sa poitrine s’aplatir contre mon torse. Je sentais l’eau s’accumuler entre nous, alors qu’on partageait un autre baiser. Jeu de langue ou pas, je savourais ceux-ci avec délice, tandis que mes mains remontaient progressivement dans son dos. Mes doigts effleuraient sa chair avec envie. Elle me susurrait trois petits mots qui eurent tôt fait de me faire sourire. Reportant mon regard sur elle, je laissais mes lèvres s’étirer en un sourire tendre, amuser et désirant. Oui, j’étais à un point où je la désirais réellement. Je pouvais être en admiration devant ma retenue, mais cette fois elle était bel et bien partie. C’était la première fois depuis la plage qu’on allait aussi loin et ça m’avait déclenché une frénésie de sensation qui avait dévasté en une seule bourrasque toute ma raison. En fait, je réalisais que je l’aimais à un point que les mots ne me suffisait plus pour exprimer ce désir, cette passion, cet amour. Avec délicatesse, je la reculais contre un mur près de nous. Je sentais ma poitrine se soulever avec lenteur dans un rythme que je ne pouvais plus contrôler. Je la regardais une fois de plus, ignorant si mon regard trahissait mes envies. Je ne savais pas comment lui en faire part, seulement mon cœur s’emballait dans une mélodie qui allait faire sonner des cloches. J’en oubliais très vite mon anniversaire et la fête nationale. Portant toute mon attention sur elle, je me mordais la lèvre. Délicatement, j’allais glisser mes doigts sous le tissu de sa culotte, le laissant descendre durement sur ses jambes. Fichu eau qui me mettait des bâtons dans les roues. Mais je parvenais tout de même à mes fins et tout cela sans avoir quitter son regard océanique. Ma langue venait caresser ma lèvre inférieure, alors que je reprenais de plus belle un nouveau baiser. D’un bras je m’appuyais contre la céramique et de mon autre main, j’allais caresser les courbes de son ventre plat, descendant vers ce petit paradis.

Il me faisait fondre comme un glaçon fondrait au contact d’un feu de joie. Je mordais ma lèvre, il était beau et je ne pouvais pas ne pas lui dire pour le coup. Je caressais sa joue, alors que je sentais l’eau couler entre nous et stagner par la même occasion. Je pouvais proclamer que Jonas me donnait chaud, m’était tout mon être en émoi que je ne serais maitriser ce feu ardent nait grâce à la frénésie de mes sentiments pour lui. Je ne savais plus si j’étais en train de me parjurer moi-même, que jamais il ne se passera quelques choses aussi tôt dans une relation. Pourtant, j’avais comme une lanterne qui éclairait ce chemin à suivre. Je le connaissais depuis presque un an à présent et autant dire que sans doute que malgré mes doutes, mes railleries, j’avais toujours eu cette envie d’être à lui ? Peut-être qui m’avait eu depuis bien longtemps, mais que je n’avais pas voulu rentrer dans cette fête. Sans les bourrasques de questions que j’avais en tête, je serais sans doute en train de succomber concrètement à cette danse sensuelle qu’on laissait naitre entres nos êtres et nos langues qui valsaient avec talent, pour le coup, il n’y avait pas besoin d’une quelconque épice ou d’une petite pilule bleu pour que le réchauffement entre nous ait lieu. J’étais comme une petite rose blanche qui s’éveillait au contact de ce prince qu’était Jonas et qu’il me transformait en une petite princesse enivré de sa personne. Je ne pouvais plus le nier, mon regard se déposant sur lui me donnait rapidement chaud, il n’avait pas à faire grand-chose pour m’allumer, mon être s’animait assez souvent à un simple baiser. Ma main glissait le long de son torse marquant une pause au niveau de son cœur, j’imaginais cette mélodie que ce dernier jouait, je croquais ma lèvre alors que je venais jouer avec l’élastique de son short de bain. J’aurais pu lui retirer, mais dans le fond, j’avais peur que cela dérape. Je me retrouvais contre le mur froid de la douche, laissant un léger soupir m’être volé. J’étais dans une controverse dingue, je ne savais pas comment gérer, mais il était peut-être temps de tirer la ficelle des cloches pour que ça sonne ? La fête nationale et le feu d’artifice allait se jouer par ici ? Ça serait sans doute une bonne façon de célébrer les vingt-deux ans de Jonas ? Mais je n’étais pas prête, il fallait que je me rappelle de ça. Je le laissais faire, mon regard ancré dans le sien ne cherchant point à s’envoler ailleurs, je joignais mes deux mains ensemble sur sa nuque, alors que ma culotte quittait sa place habituelle je remuais un peu pour la faire glisser jusqu’à mes pieds pour ensuite retirer mes pieds des trous de cette dernière. Je venais rattraper sa main la laissant glisser le long de mon cœur pour la remonter à ma poitrine. J’avais l’impression de lui mentir, mais pourtant, je ne voulais pas dévoiler mon secret qui dans le fond ne l’était pas. Je venais l’embrasser venant coller mon bassin au sien, sentant que son envie était assez concrète, j’en avais presque des remords. Je restais inerte quelques secondes, mon regard quittant le sien, me sentant mal à l’aise d’un coup.

Joindre nos deux corps pour ne former qu’un était quelque chose qui me faisait de plus en plus envie. Je la guidais vers le mur, l’emprisonnant entre la céramique et moi. Je ne pensais plus à cette eau glaciale qui coulait encore sur nos corps effervescents, répondant à la moindre parcelle de plaisir. Bien que je me posais mille-et-une question, je me sentais près à franchir ce cap. Pousser notre relation plus loin, même si avec notre génération c’était quelque chose de normal. J’avais toujours vu cela comme un pas de plus. Bien entendu c’était bien loin de la demande en mariage ou des enfants, mais c’était tout de même un pas à franchir. Ça faisait peut-être vieux jeu comme pensé, mais on n’avait pas agi comme beaucoup de couple le fond généralement. Un premier rendez-vous, rien. Un second, le premier baiser et au troisième toi et moi dans une chambre. On y avait été en douceur, y allant à notre rythme, même si j’avais longtemps cru que je ne lui plaisais pas. Je n’étais finalement peut-être pas si confiant que cela. Mais je ne voulais pas passer ce cap simplement pour lui prouver quelque chose. Je savais que j’allais m’en mordre les doigts, après tout elle devait avoir connue de meilleur coup que moi ? Je ne savais pas et je préférais ne pas y penser. Je finirais complexé si je pensais trop à ces détails. Je laissais ma main glisser sur son ventre me dirigeant vers son intimité. Elle ne me laissait pas le temps de me rendre, ramenant ma main jusqu’à sa poitrine. Je me laissais faire sans rien dire, prenant l’un de ses seins dans ma main large. Gardant le peu de contrôle en sentant son corps se coller contre mien alors que je sentais près bien la frénésie qui se créait dans mon maillot. Aussi coller, je savais aussi qu’elle devait le sentir et il n’y avait pas moyen de le cacher. En même temps, je ne désirais pas cacher mon excitation. C’était humain après tout et c’était aussi une preuve qu’elle me plaisait. Que j’avais envie d’elle, en fait mon corps proclamait simplement mon attraction pour elle. Je relevais le regard vers elle, je voulais voir ses réactions. M’imprégner de ce visage angélique, seulement elle avait détournée le regard. Je fronçais mes sourcils, m’arrêtant dans mes gestes. Un mouvement de recul. « Quelque chose ne va pas ? », demandais-je inquiet. « Si tu veux pas aller plus loin, tu peux le dire. Je suis pas un monstre. » Je me passais ma langue sur ma lèvre, glissant mes doigts sous son menton pour tourner son visage vers le mien. « Parle-moi, si tu me dis rien, je peux pas savoir et je veux pas faire quelque chose dont tu n’as pas envie. Je te forcerai jamais. », continuais-je approchant mes lèvres pour embrasser son front. J’avais certaines craintes, mais tout ce que je disais je le pensais vraiment. Pour moi c’était naturel, mais pour elle ? Il pouvait y avoir tant de raison au fait qu’elle tournait ainsi la tête.

Etais-je censée détruire ce moment parfait, dont j’avais envie tout en ayant des réticences ? Je me sentais comme une femme saoule qui n’avait pas du tout ses moyens pour elle et qui allait finir par décorer un tableau de chasse déjà bien rempli. Je ne pouvais sans doute pas faire une croix de la sorte sur cette envie que j’avais de ne pas croiser pour le moment la jambelette d’un homme ? Enfin, j’en avais déjà croisé, je n’étais pas du tout une fille qui n’avait rien connu au sexe, je n’avais juste pas laissait un souffle de plaisir s’extirper de mes lèvres quand un homme avait laissé son bananasplit prendre place dans ma fente pour venir s’y réfugier. Je ne pouvais cependant pas dire stop. J’aimais les baisers, les caresses, mais je voulais sans doute dans le fond le prévenir avant de le décevoir ? Je pouvais sentir qu’il était très excité et pour le coup, je ne savais pas trop comment gérer pour le coup. J’avais une houle de question et des bourrasques de doute pour le coup. Mon petit bidon voyant en lui naître des papillons de plaisir, d’amour, mais aussi de mal être quand ma main était venu à la rencontre de celle de Jonas, pour le stopper et remonter sa main sur mes douces clémentines qui ne demandait qu’à être allumée. Pourtant, je n’avais pas l’impression avec Jonas de devoir me déguiser, prétendre d’être quelqu’un d’autre, mais j’étais perdue et d’un coup presque effrayé par sa réaction. Je ne voulais pas penser à faire un quelconque deuil que ce soit pour ma virginité ou encore pour notre relation. Je l’écoutais me parler alors que mon regard s’était terrassé sur le sol du carrelage alors que je sentais encore mon corps coller au froid de ce dernier. Cela avait sans doute fait baisser les Celsius de mon corps. Ces mots étaient presque une délivrance pour moi tout autant qu’une souffrance, après tout, l’idée que je le considère comme un monstre avait l’air de lui avoir traversé l’esprit, alors que ce n’était pas du tout le cas. « Non, désolée.. » Tout allait bien, sauf que j’étais une abrutie, le coup classique, et encore, car Jonas était sans doute le seul mec sans qui ne le sache qui ait tenté de patienter et qui ait su me mettre des doutes sur mon choix, mais ce n’était que des doutes et non une renonciation. Je mordais un peu ma lèvre avant de sentir une boule se préparer dans mon estomac. Mon regard croisa le sien, mes lèvres frémissaient en sentant les larmes prêtes à arriver. Je pouvais déverser des torrents après tout cela ne se verrait pas sous l’eau froide de la douche ? Non. Je n’avais plus qu’à prier qu’il le prenne bien. « Ce n’est pas ça. » C’était juste que je n’étais jamais allée plus loin que des préliminaires. Je mordais ma lèvre, venant gouter à nouveau ses lèvres, comme si la peur de les perdre à tout jamais était ancrée à mon être et qu’il fallait que j’en garde un souvenir. « Je ne suis jamais allée aussi loin … » Mon regard croisa le sien, je le soutenais avec beaucoup de mal. « Je suis vierge ... »