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mot doux de Invité ► un Sam 22 Nov - 5:20
aiden & lullaby
et oui, il est jaloux monsieur vanille
La journée n’avait pu commencer que positivement alors qu’en recevant un appel d’un propriétaire, nous avions reçu un rendez-vous pour visiter une maison sur laquelle nous lorgnions depuis quelques mois. Bien sûr, ce n’était rien de sûr, plusieurs acheteurs étaient sur le coup mais bon. La famille allait s’agrandir. 2 mois, voilà… que j’en étais à deux mois de grossesses. Ce petit ventre ressortant petit à petit sous ma blouse qui ne désirait pas vraiment cacher la rondeur. Au début, je tentais par des hauts plus larges mais maintenant beaucoup moins puis ça donnait un côté bien sexy que j’aimais beaucoup d’assumer enfin ce ventre ce que je n’avais pas fait dans ma dernière grossesse. Ces rondeurs bien développées, je regardais alors la route. Une journée au boulot pour ma part, et oui. Je devais faire attention et l’on me couvait bin trop mais je le faisais aussi. Les quelques jours avaient été difficiles ou du moins cette dernière semaine alors que mes envies et mes hormones étaient bien présentes. Bien sûr, j’allais mieux mais ce n’était pas encore ça. J’avais encore quelques nausées par ici et par là puis cette fatigue. En route vers la maison, je me rendais tout naturellement vers l’ouest. Cette partie était réellement un risque pour moi car je me rapprochais du quartier de mon enfance. Ces lieux bourrés de souvenirs mais aussi de ma maison, celle de mon père ou j’avais grandie mais également près de chez Joan. En gros, je me rapprochais de chez mes proches et cela m’effrayait un peu. Pourquoi ce quartier ? C’est le quartier sûr de la ville mine de rien même s’il était un peu plus riche et les maisons sont aussi plus grandes. Vendre notre petite maison de l’Est était comme grandir à mes yeux par ce que c’était notre premier chez nous à deux. Je me souvenais encore comme si c’était hier le jour où nous avions eus les clés et peints le salon. Un moment qui restait gravé et dont j’en avais encore un souvenir tellement propre. J’inspirais doucement en tapotant sur le volant au rythme de la musique en allant me garer devant cette maison et apparemment encore seule. Bien sûr, je pouvais voir de la lumière donc la femme de l’agence était bien là où un propriétaire ? Je n’en savais rien. Je quittais ma voiture en la garant et allant vers l’entrée de cette maison et je restais alors sur le pas de la porte en m’asseyant sur les escaliers. Mon jeans commençant un peu à me serrer à la taille. Je grimaçais doucement en me relevant et détachant aussitôt le premier bouton. Je soupirais doucement. Je détestais tellement cette impression de me sentir étouffée dans certains de mes vêtements et surtout je me détestais d’avoir à revivre ça. A l’époque, je n’avais pas refaite ma garde-robe et je commençais à me dire que l’idée n’était pas si mauvaise dans le fond. Je n’avais pourtant pas envie de changer aussi vite et ce bébé semblait réellement vouloir prendre plus de place ou alors grignotais-je de trop ? Peut-être un peu des deux et pourtant je vous jure que je reste active au lit malgré quelques petits soucis. J’avais eu une fatigue un peu trop présente en ce moment et m’endormant une ou deux fois pendant l’acte ou les préliminaires. Mais chut, ne faut pas le dire. Je regardais alors mon portable et vérifiant l’heure. 5 minutes d’avance ? Ca va encore mais que faisait-il ? Je n’en savais rien. J’étais la seule à bosser aujourd’hui. Je m’impatientais un peu en me reposant sur l’escalier du perron et regardant les voitures passer en priant pour que la suivante soit la sienne. En fait, tout ce que je voulais était voir son sourire et lui voler un baiser plus vite que de visiter la maison. Une journée sans lui, c’était trop long… dingue ? Oui mais je n’avais pas eue mon petit câlin du matin, mon café qui me donne de l’énergie puisque j’étais partie trop tôt et j’avais un peu les émotions en pagaille comme à chaque journée de boulot. Je soupirais doucement en tapotant nerveusement des mains sur le plancher du perron. C’est alors que enfin, sa voiture se pointait que je souriais, retrouvant tout d’un coup la pêche.
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Aiden N. MacCallister
Aiden N. MacCallister
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❝ Métier : Ambulancier et vétéran des US Marine, sans compter un rôle à temps plein, celui d'être père. Il a aussi reprit ses études en médecine qu'il a longtemps abandonné.
❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥
❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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❝ autres comptes : GRANT ▬ (g.gustin) le prodige de la musique, mais l’incompétent en relation. CARTER ▬ (a.kendrick) la jeune maladroite qui s'est retrouvée les deux pieds dans le plat à Vegas. ALVIN ▬ (m.bomer) l'agent du FBI accro à la caféine et une certaine chanson ! JONAS ▬ (r.amell) l'étudiant qui aime trop la vie en arc-en-ciel. DEVON ▬ (k.graham) la jeune femme qui rêve de liberté. JAMIE ▬ (d.gillies) le canadien qui cherche à garder son visa. GWEN ▬ (s.johansson) la philanthrope qui pense aux autres avant de penser à elle, jusqu'à aujourd'hui.

anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Dim 23 Nov - 5:24
aiden & lullaby
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Assis sur le balcon de l’appartement de Jensen, je sirotais une bière, alors que le soleil surplombait mon visage. On avait beau être en novembre, le soleil tapait fort et la chaleur était intolérable. Je poussais un soupire, profitant de cette journée, je devais rejoindre ma femme pour la visite d’une nouvelle maison. On commençait sérieusement à manquer de place dans notre petit cocon qui n’était fait que pour deux au départ. Trois enfants, une nounou et un bébé en route, dans très peu de temps, j’allais finir par dormir sur le balcon. Je regardais mon frère alors qu’il se contentait de boire une limonade. « Des fois je me demande comment tu fais pour vivre sans alcool ! », disais-je en riant. Je ne n’avais jamais réussi à faire boire de l’alcool à ce dernier, même si je tentais à la moindre occasion de lui en faire boire. Je n’avais même pas réussi à lui faire boire la moindre goutte de champagne à mon mariage. Il poussait un soupire en haussant les épaules. « Si tu buvais un peu moins et que tu gardais un peu plus ce qui t’entourait... », commençait-il en interrompant sa lancée en cachant ses paroles avec une gorgée de son breuvage. Je ne pouvais m’en empêcher de froncer les sourcils, je connaissais mon frère. Il me cachait quelque chose et je comptais bien trouver ce que c’était et cela sans même une onze d’alcool pour lui dénouer la langue. « Que veux-tu dire par-là ? », mon ton était plus sec que je ne le souhaitais. Il déviait son regard pour ne pas croiser le mien. « Inutile de détourner le regard ! Qu’est-ce que tu me cache ? » Je déposais ma bouteille sur la table avec fracas. Une gorgée ressortait sous le choc coulant sur le verre et sur ma main. « Je ne sais pas ce que j’ai vu, mais lors de la réception... J’ai vu Lullaby avec un homme. Ça semblait... disons assez chaud. » Je le regardais cherchant à bien comprendre le sens de ses mots. S’il me disait cela ce n’était pas pour rien, ça le tracassait assez pour se sentir mal à l’aise de me confier cela. « Qu’est-ce que tu veux dire ? », demandais-je avec impatience. J’avais confiance en Lullaby, mais pour qu’il m’en parle ainsi c’est que c’était assez pour le faire douter. « Tu vas parler oui ! » Je venais de perdre mon sang froid comme chaque moment où j’éprouvais de la jalousie. Son demi-frère avait bien expérimenté la chose lors de la réception de mon mariage. Il m’expliquait ce qu’il avait vu ce soir là et je sentais mes mains se crisper sur ma bière. Qui était cet homme mystérieux à l’apparence de beau ténébreux ? Bon je m’imaginais l’homme à la tablette de chocolat qui avait eu l’audace de lui parler en tête à tête lors de cette journée si importante pour nous. Enfin, elle l’avait été pour moi. L’avait-elle été pour elle ? Je me passais ma main sur mon visage. « Je suis sure que ce n’était rien. », me disait-il pour tenter de me rassurer. C’était peine perdu, mon cerveau extrapolait tout ce qui avait pu se passer. J’étais ainsi, depuis que je la connaissais j’avais apprit à être possessif et jaloux. Je poussais un soupire en regardant ma montre. « Je dois y aller... J’ai une visite de maison à faire et elle doit m’attendre. » Je me levais, tapotant l’épaule de mon frère. Ça ne devait être rien, tout du moins c’est ce que j’essayais de me dire, de me convaincre alors que je roulais vers la maison que nous devions visiter. Je n’étais pas particulièrement enclin à visiter cette demeure, mais si je n’y allais pas, elle se douterait de quelque chose. Elle me connaissait, mais en même temps je désirais savoir qui était cet homme à la peau chocolatée. Malgré le fait que la musique jouait dans ma radio, je ne l’écoutais pas, j’étais même distrait brûlant un arrêt ou deux. J’arrivais finalement devant la maison, stationnant ma voiture devant le terrain. Je reconnaissais la voiture de ma femme, je coupais le moteur sortant du véhicule. Glissant mes mains dans mes poches, je me dirigeais vers elle. Un baiser furtif sur sa joue. Je n’arrivais pas à lui mentir, à cacher ce que je ressentais. Elle était mon osmose et c’était tout ce qu’il y avait d’impossible. Je n’étais tout simplement incapable de lui mentir. Plus depuis bien des années, en fait ça devait bien remonter à ce fameux soir où elle m’avait trouvé seringue au bras. Je sonnais à la porte de la maison, je n’avais pas dit un mot. J’en étais tout aussi incapable, sachant que si j’ouvrais la bouche tout ce que je retenais sortirait sans mesure. Je ne voulais pas, mais ma jalousie m’oppressait.
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mot doux de Invité ► un Dim 23 Nov - 6:15
aiden & lullaby
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Dans le fond, nous ne voyons bien souvent que ce que nous voulons voir. Nous interprétons la réalité de telle façon que cela pourrait en rendre notre imagination étrange. L’imagination peut voir ce que nous voulons voir et dessiner une réalité. Bien sûr, je ne voulais pas voir qu’il se passait un truc. Mon air joyeux de le voir. Je souriais à ce baiser furtif mais je ne remarquais pas de suite le problème. Je devrais pourtant le remarquer, non ? Il ne devait pas y avoir de problèmes, je n’en soupçonnais aucuns et cela aidait l’ignorance de cette situation. Le silence frappait son glas et pourtant je n’osais pas vraiment dire un seul mot. Devrais-je peut-être ? Je le regardais attentivement en souriant simplement alors qu’il sonnait à la porte. Mon réflexe était bêtement de mettre une main dans le bas de son dos et lui offrir un sourire en coin. J’attendais alors qu’un homme au teint hâlé ouvrait la porte en nous souriant. Il nous tendait alors la main pour une poignée virile et plus douce avec la mienne et il souriait. « Bonjour Monsieur et Madame MacCallister, je me présente Franky Pépé, je suis l’agent immobilier ! », disait-il alors qu’il nous invitait à entrer d’un geste du bras et tandis qu’il allait à une table pour attraper deux verres de vins. « Enchantée… », et même pas que j’arquais les sourcils à la présentation de cet homme. Ses parents ne devaient pas beaucoup l’aimer et il ne devait pas attirer foule avec cette identité, le pauvre petit Franky. Il nous en tendait un verre chacun. Je souriais en secouant doucement la tête et regardant Aiden. « Tu peux avoir les deux si tu veux ! », disais-je avec un beau sourire alors que je l’invitais clairement à boire pour moi et oui, je n’avais pas peur que l’on finisse la visite avec un Aiden exhibitionniste. Au pire ? Je ne cherchais pas vraiment à me prendre la tête car ce n’était que deux verres de vins dons je risquais simplement qu’il ne retire que le haut ou les chaussures. Je souriais doucement à cet homme. « Désolée, je ne peux juste pas ! », disais-je pour lui rassurer que je n’avais pas peur de finir empoissonnée. Je le sentais un peu me regarder de haut en bas, peut-être me mâtait-il ? Non en fait, je savais tout simplement qu’il regardait si j’étais enceinte ou juste une ancienne alcoolique car c’était possible dans les deux cas. Forte heureusement, j’avais l’argument physique de la première option, il en sourit. « Toutes mes félicitations ! », disait-il. « Nous pouvons donc commencer la visite ! », disait-il tandis qu’il nous guidait au fil des pièces. Il nous charmait en nous présentant la balustrade en nous conseillant d’en tenir loin les enfants car s’ils en tombent cela pourrait être explosif pour nos oreilles grâce aux torrents d’hurlements. Sûrement pas pire que s’ils tombaient d’un tabouret. Je n’avais que regardée cette homme étrangement. Souhaitait-il que mon enfant tombe de la balustrade ? Je n’en savais rien mais il commençait un peu à faire peur… surtout à la fille pleine d’hormones qui était bien réveillée en moi. La maman tigre avait envie de lui montrer ce qu’il allait avoir s’il disait encore que mes enfants pourraient tomber partout pour cause de négligence. PETIT CON. Peu à peu la visite, je me rendais compte tout de même du peu de mots qui pouvaient sortir des lèvres d’Aiden. C’était comme s’il y avait une grille entre nous ce qui était assez frustrant. Peu à peu, je m’en rendais compte. C’est alors que je me retenais de griller le pauvre Franky Pépé que son téléphone se mit à sonner. « Excusez-moi, c’est ma patronne ! », disait-il en prenant son portable et allant répondre tandis que je grognais doucement. « Non mais… Vas-y Franky, c’est bon… dis-moi que je vais laisser mes enfants se faire bobo ! », disais-je avant de tourner mon regard vers Aiden. « Je vais lui faire bouffer de la gasoline ! », disais-je avant de lui prendre la main et me rapprocher. « C’est joli dans ta tête ? T’as l’air ailleurs. », murmurais-je alors en allant lui voler un baiser rapidement.
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Aiden N. MacCallister
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Jeu 18 Déc - 9:44
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La franchise était et avait toujours été importante pour moi. Je savais que je bouillais à l’intérieur de moi, c’était aussi visible que le nez en plein milieu du visage. Je marmonnais dans ma barbe, même si elle était fraîchement rasée. Les sons et les mots étaient tous inaudibles, mais je les savais présent. Elle passait sa main dans mon dos, mais je ne lui portais aucune attention. Je tentais de garder tout en moi, je savais que ce n’était pas conseillé, mais je n’allais tout de même pas exploser devant la porte de cette maison, si ? J’ignorais la réponse, mais un homme ouvrait la porte. Son teint halé me faisait retrousser la lèvre, je tentais de lui faire ressembler à un sourire, mais je savais que c’était peine perdu. Tout ce qui traversait mon esprit, c’était de savoir s’il était l’homme à la tablette chocolaté. Jensen ne m’avait pas décrit à quel degré ce mec pouvait être chocolaté. Je l’observais donc entrain de faire une poignée de main plus délicate à Lullaby. C’était louche. Je ne disais rien, passant mes mains dans mes poches. Je les suivais dans la maison, ne disant rien je regardais d’un œil distrait ce qui se trouvait devant moi. De toute manière, si elle voulait cette maison, je savais que je ne pouvais pas faire autrement que de lui offrir. Je n’avais pas vraiment mon mot à dire comme la plus part des hommes mariés. Monsieur Pépé nous offrait un verre de vin chacun, c’était différent d’un plateau de cookie, bien que des cookies de noël ça aurait été original. Lullaby n’avait pas le droit de boire, mais moi je n’allais pas m’empêcher pour tout l’or du monde. Je prenais donc les deux coupes. J’en avais que très peu à faire que je me sentais ballonné, que j’avais une douleur perpétuel au niveau de mes pectoraux ou bien que j’avais prit un peu de poids au niveau du ventre. Bon beaucoup de poids quand même. Je calais la première coupe bien avant qu’il commence la visite, je voyais bien son regard qu’il portait sur ma compagne, mais j’en avais que faire. Déposant, le premier verre je m’envoyais le second en plein gosier. Avec ces deux verres de vins ingurgité aussi rapidement et la bouteille de bière prise chez mon frère, j’allais très vite ressentir une chaleur m’envahir en moins de deux. Ça me rendait tout de même plus passif, plus détendu quoi. Lorsque l’homme nous félicitait, je ne trouvais pas mieux qu’un bruit de langue claquant mon palet pour réponse. Désagréable, oui sûrement, mais je ne devais pas être le premier à l’être avec lui. Son broching était horrible, ses dents trop blanches et les sourcils fait ne l’aidait pas d’avantage. Je suivais ma femme et cet homme sortit d’un club med à rabais, j’aurais pu remarquer que Lullaby n’était pas contente, mais je ne lui portais pas vraiment d’intérêt. J’étais trop concentré sur ce que mon frère m’avait dit. Pourquoi s’était-elle éclipsé avec un homme non connu d’Ève ni d’Adam ? Pourquoi ne m’avait-elle jamais parlé de lui ? Voilà  ce qui me tracassait. Pourtant, une vulgaire chute de linge sut attirer mon attention. C’est vraiment pratique ce genre de chose, je n’allais pas le crier sur tout les toits, mais parfois les femmes ont tendances à se laisser traîner un peu partout. Avec ce petit miracle de la construction, elle n’avait plus à jeter ses vêtements partout et tout retombait dans une corbeille au sous-sol pour après faire le lavage. C’était magique en quelque sorte. En fait, cette maison était loin de ressembler à celle qu’on possédait en ce moment, beaucoup plus spacieuse, des pièces bien plus grandes et encore tant d’endroit à visiter. Je me demandais quelle apparence pouvait avoir la salle de bain des maîtres ou bien la chambre. Non, non je n’étais pas d’humeur. Je me passais une main sur le visage, lorsque le portable de l’agent d’immeuble sonnait. Je portais mon regard sur lui, bon je ne portais des complets comme lui, je n’avais pas un teint halé, mon sourire n’était pas digne d’une publicité de dentifrice. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait trouver à un homme comme lui ? Ça commençait sérieusement à me travailler. Surtout, que ces derniers temps, j’avais les hormones dans le tapis. En un claquement de doigts je pouvais me mettre à pleurer en voyant une fleur pousser. Tout comme je pouvais démolir un mur simplement en attendant que les Spicegirl c’était séparé aussi longtemps soit-il ! Mais que voulez-vous ces filles étaient en quelque sorte mon fantasme féminin plus jeune ! Même si ma sœur s’amusait à danser sur leur musique, moi j’avais d’autre passe-temps en pensant à elle. Et puis chacun ses fantasmes ! On ne peut pas juger cela chez les autres, voilà tout. Elle avait un penchant pour les tablettes de chocolat à 70% de cacao, alors pourquoi marier une essence de vanille ? Tant de question sans réponse, mais je ne pouvais m’en empêcher, j’étais fait pour extrapoler. Elle prenait ma main et je portais mon regard sur elle. Dans ma tête, oui sûrement. Elle devait me trouver peu bavard, mais que pouvais-je dire ? Je n’avais pas envie qu’elle joue à un jeu avec mon cœur, je savais qu’on avait vécu bon nombre de chose ensemble. Seulement, les mots de Jensen restaient gravés en moi. C’était chaud entre eux. Ça ne me plaisait pas, un ex ? Je ne connaissais pas le nombre exact de ses exs, tout comme elle ignorait le mien. Avant elle j’avais dût en avoir près d’une centaine, peut-être un peu moins ou plus, je n’en tenais pas non plus le compte exacte. Comme je l’avais rencontré, je n’avais plus à me soucier de ces femmes. Ça pouvait être autrement pour elle, elle n’était peut-être pas prête pour ce marier. Elle pouvait avoir accepté simplement parce que son père était vieux jeu. Je lui avais donné un enfant, si cet enfant était bien de moi... Faudrait peut-être que je passe un teste de paternité, juste pour être certain. Après tout, elle m’avait caché sa grossesse, qu’est-ce qu’elle pouvait me cacher d’autre ? Je fronçais mes sourcils avant de me passer la main sur le front. Je savais que si je disais la moindre petite chose, ça allait m’éclater au visage comme une balloon d’eau qu’on éclate avec une aiguille. « Tu vois quelqu’un d’autre ? », disais-je finalement, pendant qu’en arrière fond j’entendais la voix de l’agent qui discutait avec sa supérieur. Y pouvait bien parler de la pluie et du beau temps, que j’en restais de marbre devant ma femme. Je voulais croire en elle, mais si elle ne pouvait pas me dire tout, alors pourquoi rester uni ? Je croisais mes bras sur mon torse, je n’avais pas besoin de la regarder pour savoir qu’elle tête elle devait afficher. Elle ne devait pas comprendre où je voulais en venir, mais peut-être que cela était juste supercherie. Elle était peut-être très bien au courant de tout, mais elle faisait comme si c’était impossible, toutefois je n’allais pas plier. J’aurais tant aimé avoir une visite romantique, ma main dans la poche de son pantalon tout en lui susurrant des cochonneries qu’on pourrait faire pour inaugurer tel ou tel pièce. Même si elle me demandait l’embrasser ou tentait de m’embrasser, je n’avais pas envie de cela. Je désirais simplement savoir la vérité, était-ce trop demandé ? « On m’a dit qu’à notre mariage tu avais vu un homme en cachette. Tu peux m’expliquer ou tu vas me sortir une plaisanterie comme d’habitude. Je n’ai pas envie de rigoler, ni même que tu tentes de dévier le sujet en plaisantant sur ça. » Je la connaissais, ça je ne pouvais pas nier. C’était tout simplement que je ne voyais pas cela opportun dans cette conversation. Je me défaisais de sa main qui tenait la mienne, reculant d’un pas pour lui montrer que cette fois les baisers n’auraient aucun pouvoir. Elle pouvait utiliser cela devant son père ou toute autre personne, mais pas devant moi. Je n’avais pas envie de la voir plaisanter et j’étais près à quitter la maison sur le champ si elle tentait la moindre touche d’humour. Je prendrais mes cliques et mes claques, passant à la maison récupérer quelques effets et j’irais me cacher chez Aaron. Je n’avais rien à faire qu’il soit là ou chez Olivia, tout ce que j’aurais en tête c’est de fuir. J’aurais besoin de réfléchir à elle, à moi, à nous. Déjà que peu de temps avant le grand jour, ce fameux soir qui avait été la conception de petit pois, j’avais hésité. On dit pour le meilleur pour le pire, mais la trahison était-elle le pire ? Je ne savais pas quoi en penser. Je la regardais, poussant un soupire, alors que Chose Pépé revenait dans la pièce. Je posais mon regard sur lui. « Vous n’avez pas un autre appel à faire ! », avais-je dit d’un ton glacial. Le pauvre, il ne méritait sûrement pas cela, mais s’il nous dérangeait je savais que Lullaby pouvait utiliser cela pour fuir ou détourner le sujet. « Alors, c’était qui ? Tu comptais me parler de lui ou tenir cela mort comme le fait qu’on avait perdu un enfant ! », rajoutais-je d’un ton aussi glacial que lorsque je m’étais adressé à l’agent. Je savais que ce n’étais pas les mots à dire, ça avait été dure pour elle, mais j’étais furieux. Dans cet état, je voyais souvent noir et je ne pesais pas mes mots, je ne gardais pas de filtre. À tout moment, je pouvais voir une gifle claquer ma joue pour mes propos, mais j’assumais pleinement. J’étais odieux, mais avec le temps je m’étonnais qu’elle oublie à quel point j’étais jaloux et possessif. Ce n’était pourtant pas sorcier, pour éviter cela il suffisait de ne pas se mettre les deux pieds dans le plat. Je m’étais toujours vu comme un homme indigne d’elle, c’était certain que j’avais la craindre de la perdre. C’était mon bijou, mon trésor. Qu’est-ce que je serais sans elle ? Une épave sans nul doute. Voyait-elle à quel point elle comptait à mes yeux ? C’était à en douter. Je savais tout de même, que si elle en aimait un autre je la laisserais partir préférant la voir heureuse avec un autre plutôt que malheureuse avec moi. Voilà à quel point je l’aimais. Je savais que je pourrais me battre pour elle, mais à quoi bon ? Nous avions peut-être fait notre temps ensemble ! Je sentais les larmes monter, je serrais la mâchoire pour essayer une tentative merdique pour ne pas pleurer comme un crocodile. J’allais même jusqu’à l’implorer du regard pour qu’elle soit franche avec moi, car prendre tout ce poids pour elle et cet enfant je serais anéanti si ça avait été pour rien.
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mot doux de Invité ► un Jeu 18 Déc - 16:24
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Il y a des choses qu’on voit, d’autres qu’on ne voit pas réellement. Certaines sont bien dissimulés et d’autres sont mal dissimuler. Connaitre les gens ? Ce n’est pas vraiment compliqué. Pas du tout même. Savoir lire dans un regard ou bien dans un sourire. C’était un peu une chose qu’on apprenait au fil des jours, au fil des semaines, au fil des mois et des années. J’apprenais tellement de choses de tout et de tout le monde. Ma vie n’était pas vraiment difficile, que du contraire. En ce moment, elle paraissait tellement plus facile. Je retrouvais ma mère, j’étais mariée, maman et même future maman. Ce sont des nouveautés et bien que je n’étais point fan des nouveautés, j’en connaissais les valeurs. Les nouveautés étaient plus reposantes. La seule ombre sur le tableau était le retour de Kyle dans ma vie enfin Cameron et je devais avouer préférer ne pas y penser. Tout semblait tellement plus simple, tellement plus normal sans cette ombre. Je ne devais pas y penser et je ne voulais pas y penser. J’inspirais doucement. Cet homme qui était mon mari depuis peu, je le connaissais réellement. Je le connaissais presque par cœur mais il me réservait tellement de surprises. Tant qu’il ne m’annonce pas être mort puis vivant, ça m’allait bien. Vraiment bien. Non en fait, je le sentais étrange, ailleurs… quand je lui demandais, je le sentais toujours ailleurs avant qu’il ne me demande si je voyais quelqu’un, j’arquais un sourcil. J’étais à la fois vexée par cette question mais un peu trop même. En fait, ça me blessait qui me la pose et surtout, pourquoi. Je n’étais pas vraiment bête, je comprenais aussitôt le fond de cette question. Pourquoi me demander si je vois une autre personne en toute bonne amitié ? Cette question était bête donc non, ce n’était pas ça. C’était autre chose. C’était de la jalousie mais pourquoi ? Pour qui ? J’inspirais doucement en le regardant tandis qu’il venait aux explications. Je l’écoutais attentivement en arquant un sourcil. Et alors ? Oui enfin je savais que je ne lui avais rien dis tout simplement parce que c’était encore trop récent pour moi, encore trop gros. Je ne m’y faisais pas réellement. Pas du tout même. J’inspirais à nouveau ne hochant la tête, un peu… exaspérée. Je baissais le regard, tout doucement vexée. Non mais quand même. Voir un mec en cachette ? Mais ou est-ce qu’il allait chercher ça. Je soupirais doucement. Je savais de qui il parlait mais il se trompait. Tellement. Je n’avais même pas envie de plaisanter, non. Il croyait vraiment que j’étais capable de faire ça ? Le ton sérieux et coléreux me le montrait. Non mais en fait, je connaissais cet Aiden. L’Aiden jaloux et possessif mais on n’était pas marié à ces moment-là. Maintenant, on l’était. Et je le laissais continuer sans mots. Non en fait, j’étais trop choquée. Tellement. J’en avais perdue l’usage de la parole tandis que Pépé revenait et qu’il se faisait presque mordre par Aiden. Je le regardais attentivement, lui, mon mari. J’avais envie de lui écraser les boules pour lui faire payer son manque de confiance. Non mais vraiment. Le crétin qui lui a dit ça allait en prendre réellement pour son grade. Je le regardais attentivement en penchant la tête et c’est là qu’il tirait sa balle métaphorique. Ce coup de pistolet… bing. Ça fait mal. En plein dans le cœur. En plus dans… tout. En plus dans mes dents. Je laissais son regard vers moi. Je laissais mes larmes monter petit à petit… toujours sans mots. J’avais juste envie de le tuer de réveiller ça en moi. Les hormones me travaillant de plus en plus… ces temps-ci, je perdais rapidement pieds mais là ? C’était pire. Ce n’était pas les hormones qui en étaient la cause. Ces larmes montaient à cause de lui, à cause d’un mauvais souvenir et à cause de cette façon de la faire remonter au balcon. Je baissais le regard alors qu’il m’implorait. Non en fait, il me donnait tellement envie de pleurer. Une larme coulait le long de ma joue. Je voulais le tuer pour ça, je voulais le tuer d’être idiot et dans mon silence fracassant, je ne savais pas quoi faire. Comment osait-il utiliser ce souvenir à sa cause ? Je sentais la rage grimper peu à peu, elle se mélangeait naturellement à la tristesse. Je relevais mon regard vers lui. Je sentais cette pulsion augmenter en regardant dans ses yeux. Ma main se levant pour une gifle dans toutes les règles de l’art. Non. C’était tellement peu. Dans mon esprit, je voulais un piano pour le laisser tomber sur lui ou même une semi-remorque. J’étais blessée par son attaque bien plus que par un manque de confiance en moi car ça, je savais que c’était malgré lui. Je savais qu’il m’aimait juste de trop comme je l’aimais de trop. Je savais que j’étais comme lui et que je pourrais faire un crime passionnel si je le voyais me tromper. Ça, je le savais mais… utiliser cette erreur… sachant que je m’en voudrais toujours… d’avoir perdu cet enfant. Mon poing se serrant avant que je ne baisse mon bras. Je détournais doucement le regard à nouveau avant de relever mon regard vers lui presque aussitôt. « T’es vraiment… con, oui, con… », disais-je alors en haussant le ton et le regardant. Il voulait de la franchise donc voilà en un mot, il l’avait oui. Con. Oui, c’était comme ça que je le voyais. Je regardais alors celui-ci, son verre, lui, son visage. J’attrapais un des verres de sa main avant de balancer le contenu sur sa tête. C’était plus fort que moi. J’étais impulsive et si vous vouliez mon avis, je pourrais même lui balancer le verre mais je ne voulais pas le blesser… pas physiquement autant que psychiquement. « T’utilises ça… t’utilises une erreur que je regretterais toujours, une erreur qui était… ce n’est pas… t’es ignoble… », je soupirais doucement en le regardant. « Et même si tes doutes étaient fondés, ça resterait ignoble… », disais-je en le regardant, les larmes aux yeux. Je m’en fichais de Pépé ou de n’importe qui. Non, il avait ouvert une fichue blessure avec ça. Je soupirais doucement. « Tu veux tout savoir ? Non, ce n’était pas en cachette, ce type me regardait pendant tout le mariage… il me rappelait quelqu’un… il me rappelait une personne morte et oui, je l’ai suivi et j’ai été lui parler… et oui, je n’ai rien dis car putain, cet homme avait 10 ans la dernière fois que je l’ai vu… je le pensais mort. Oui, j’ai parlée à un mort… alors désolée d’avoir eue besoin de temps pour l’accepter mais surtout d’avoir gardée son secret… il est censé être mort… alors oui, j’étais triste et en colère avec lui le jour de notre mariage… je l’ai hais, je l’ai hais et pourtant depuis que je suis petite, je priais pour qu’il revienne car c’était mon meilleur ami. Je le croyais mort. Désolée… d’avoir eue envie de penser que c’était un rêve… ou un cauchemar… Ce n’est pas mon amant… », disais-je en soutenant son regard. « Pas mon amant… non ! », expliquais-je alors qu’en fait, il ne méritait même pas d’explication à mes yeux. Je le regardais dans les siens et soupirant doucement. « Je ne vois personne d’autres à part… toi qui agit comme un abruti ! », m’écriais-je en reculant alors et passant une main dans mes cheveux. Il le méritait ? Je n’en étais pas sûre mais il avait osé… il avait osé. Retourner ça contre moi. « T’es content maintenant ? », lui demandais-je. Cette question avait tellement de sens. Vraiment. Était-il content de m’avoir blessé pour rien ? Juste pour une jalousie maladive et des dits de personnes qui ne savaient rien. Oui, cette personne je voulais la tuer. Ce n’était pas la semi-remorque que je lui souhaitais mais carrément le jet privé ou un tank. Je soupirais doucement.
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Aiden N. MacCallister
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mer 29 Avr - 7:08
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Parfois, il arrive que les enfants reproduisent les erreurs de leur parent. Moi, j’ignorais ce qui avait conduit ma mère à partir de la maison lorsque j’étais jeune. Je ne pouvais donc pas reproduire leur erreur, mais je pouvais être aussi con que mon père. Ça je le savais. Je ne le disais pas pour autant, mais c’est malgré moi que ces paroles étaient sorties. Je n’avais aucun souvenir de mensonge ou bien de cachoterie que j’avais faite à son égard. Il y avait eu mon addiction aux drogues dures, mais je ne lui avais pas dit simplement parce que je tentais de bien paraitre devant elle. Dans toutes ces filles que j’avais connu, c’était la seule avec qui je me sentais moi-même. Que je n’avais pas peur de passer pour l’homme que j’étais réellement. Aussi peu soit recommandé ma personne. Dire que j’étais une bonne personne serait une contrevérité. Je le prouvais une fois de plus en lui parlant ainsi, mais surtout en remettant sur le tapis quelque chose que je n’aurais pas dû. Je m’en voulais terriblement d’avoir dit cela, mais j’avais toujours cette sensation qu’elle me cachait des choses. Le fait qu’elle soit enceinte de Nora, sa fausse couche, qu’elle ait vu un homme à notre mariage. Dans tout cela, j’avais simplement l’impression qu’elle ne pouvait compter sur moi. Ça me blessait plus que ce que je laissais voir. Je désirais simplement être son confident, son épaule, son mari tout comme son amant. Ce n’était seulement pas quelque chose de facile et chaque fois que je découvrais un nouveau secret, ça commençait à me mettre hors de moi. Je la regardais, elle pouvait bien me traiter de tous noms, je ne bronchais pas. Même si elle me sortait toute la bassecour, je resterais là devant elle, les yeux luisants de larmes. Elle s’était retenue pour ne pas me gifler, mais je m’y étais préparer. J’assumais le poids de mes paroles, un peu trop tard pour les retenir, mais désormais, je devais leur faire face. Au lieu de la gifle, je me prenais le restant de mon verre de vin. Je soutenais son regard la laissant parler. Je n’avais que faire de ce qui nous entourait. Je voyais les larmes qui perlaient ses yeux, mais je ne cherchais pas à les cueillir comme je l’aurais fait en d’autre circonstance. On dit que c’est avec des disputes que les couples sont plus fort, je commençais presque en douter. Mon cerveau ne cessait de me dire que j’avais sûrement fait le mauvais choix en l’épousant. Notre vie semblait tellement moins compliqué avant ce foutu « Oui, je le veux. ». On avait encore des moments de pur bonheur, mais aucun ne me venait à l’esprit en cet instant. Je fronçais mes sombres sourcils en la regardant. « Non, je ne suis pas content. », disais-je d’un souffle court. « Je réussi encore à te faire pleurer, mais ce que tu ne sembles pas comprendre… », continuais-je en haussant les épaules. « C’est que tu n’es pas seule. J’ai toujours l’impression que tu n’as que faire de moi. Tu ne me dis jamais rien de ce qui te tracasse, tes soucis ou autres, tu gardes tout pour toi et moi je dois jongler avec tout cela. Comment veux-tu que je comprenne, si tu ne me dis rien. » Je secouais la tête, me passant la langue sur ma lèvre inférieure avant de la capturer avec mes dents. « Je pensais que j’étais ton confident, mais dans le fond je suis rien. » Je finissais par rire nerveusement, laissant une larme couler sur ma joue. Je l’essuyais aussitôt. « Pour moi tu n’es pas seulement ma femme, tu es ma meilleure amie, ma confidente et mon amante. Mais je ne crois pas que je pourrai continuer à m’inquiéter ainsi. J’ai confiance en toi, mais tu sembles tellement me cacher de chose ces derniers temps, que je finis par douter. Tout le monde me prend pour le mec ingrat, mais personne sait que je suis toujours le dernier mit au courant en ce qui te concerne. » Je détournais le regard, me passant la main sur la nuque. « On m’a toujours dit qu’il y a toujours l’un qui aime plus que l’autre, je crois que j’ai finalement ma réponse. » Me laissant envahir par les émotions, je me mettais à rire. Un rire nerveux, qui se transformait aussitôt en pleure. Je cachais mon visage avec ma main. Je n’avais jamais pleuré ainsi, enfin si une fois, quand on m’avait annoncé que tout mon bataillon était décédé. J’avais pleuré sous les draps de l’infirmerie, alors que tout le monde dormait. J’entendais les pas de Pépé derrière moi, mais je l’arrêtais de la main. Prenant une grande respiration, je relevais mon visage baigné de larmes et regardant Lullaby, je me décidais à sortir sur le balcon. J’avais besoin de prendre de l’air, changer ce mal de place. J’en avais besoin.
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mot doux de Invité ► un Mar 26 Mai - 16:03
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Je me sentais mal. Tellement mal. Dites que les hormones étaient coupables. Je vous croirais mais il me blessait avec son orgueil d’homme. Je m’en prenais la gueule pour avoir juste été brisée os par os par un homme violent. Je m’en prenais des choses qui peut-être étaient vrai mais… Je prenais une profonde inspiration à nouveau je finissais de parler et j’en avais les larmes qui coulaient le long de ma joue. Quel idiot. Quel idiot. Voilà, oui. Je soupirais doucement en détournant le regard avant qu’il ne prenne la parole. Je soupirais doucement en l’écoutant. Il était sérieux. Je ne comprenais pas ? Je n’en savais rien dans le fond. Je soupirais doucement en l’écoutant et cela me blessait tellement tout ce qu’il disait. Oh oui. Cela me blessait tellement. Il ne devait même pas savoir à quel point. Non. Sûrement pas. Je riais nerveusement au fil de ses mots. Je le laissais terminer dans ses mots blessant. Je détournais le regard alors qu’il laissait penser que je l’aimais moins qu’il ne m’aimait. Je me raclais la gorge en laissant les quelques larmes couler. Il m’accusait de choses sans sens à mes yeux. Quel fou. Quel fou. J’aurais pu le rejoindre mais je n’en avais pas envie. Je me sentais tellement. Je riais nerveusement en attrapant le verre que j’avais en main et je le lançais sur le pas de la porte qui menait au balcon. Je laissais le verre éclater alors que je regardais sa silhouette. Oui, je regardais sa silhouette me tournant le dos. « Comment tu peux ne serait-ce qu’une seule seconde penser que je t’aime moins que tu m’aimes… Je suis restée pendant 6 mois à prier pour que tu ne meurs pas, enceinte de toi… j’étais pétrifiée, mortifiée… je t’ai menti pour que tu sois heureux, comblés… pour que tu sois toi-même… », disais-je en riant nerveusement. « J’étais pétrifiée… à l’idée de cette grossesse… j’étais pétrifiée de tout… et je le fais justement par ce que je t’aime… C’est ma force. », rajoutais-je aussitôt. « Alors oui… on a perdu un bébé mais je l’ai senti mourir petit à petit… tu n’es pas le dernier à le savoir, oh non. Tu as juste précédé à Jane… qui ne méritait pas de le savoir. Non. Tu es le second… mais tu ne peux pas savoir ce que j’ai ressenti ce soir-là… Oui, je ne t’ai rien dis mais tu étais blessé, poignardé, je n’avais que faire de te le dire, j’avais peur de te perdre car tu es tellement… tout... alors j’étais là. », disais-je en fronçant les sourcils. Je riais nerveusement. « Je suis comme ça de toute façon, je garde tout pour moi pour éviter que l’on souffre à deux… et j’en assume les responsabilités et quant à lui… et bien désolée… désolée de ne pas vouloir voir la vérité en face mais j’en ai marre aussi de tous ses mensonges autour de moi et toutes les déceptions qui me courent autour… je voulais juste profiter de ma vie avec toi, notre mariage. Je voulais oublier tout le reste car tu es tout ce qui me reste. Tu es tout ce qui ne m’a jamais déçu… », je riais nerveusement en détournant le regard. « Enfin… tu m’as prouvé le contraire ! », disais-je avant de laisser échapper un rire nerveux tandis que je tournais le regard vers la maison. J’avais juste besoin de quitter cette pièce. Je ne me sentais pas bien. Tellement pas bien. « Enfin bref… tu sais quoi, t’as raison… je suis une femme pitoyable… je suis égoïste, je ne t’aime pas, je ne veux rien te dire… », je riais doucement en levant les yeux. « Journée de merde ! », lâchais-je sous l’impulsivité alors que tout avait tellement bien commencé mais c’était sorti tout seul. Je me sentais… tellement. Je ne saurais même pas expliquer comment je me sentais. Je regardais le sol et les verres. Je voyais cette ramassette un peu plus loin. Je me rendais vers celle-ci que je prenais de mes mains froides. Je retournais vers les morceaux de verres que je ramassais un à un. Jusqu’au dernier. Il ne suffisait que de ça pour qu’un des verres ne blesse mon doigt. « Aie… », disais-je alors discrètement tandis que je lâchais le morceau de verre dans la ramassette sans vraiment réfléchir. Une petite larme de sang échappait de mon doigt sur le carrelage. Je me rendais aussitôt vers la cuisine ou je mettais mon doigt sous l’eau. Je m’en fichais bien d’aller le récupérer. Oh oui. Je craignais plus les maladies possibles avec ces doigts blessés. Un rien ne pouvait faire du tort au bébé et je changeais tellement d’émotions pour sombrer dans la panique.
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Aiden N. MacCallister
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 23 Juin - 5:18
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Mes mots avaient été durs, mais je me devais de vider mon sac. Continuer ainsi, je ne le pouvais tout simplement plus. Une fois mes paroles dite, j’avais pris la sortie la plus proche me menant au balcon. Je n’avais pas pensé créer une scène de ménage en visitant une maison, mais voilà. J’avais tellement de chose que j’avais prise à la légère et qui finalement m’éclatait en pleine gueule que je n’avais pas pu faire autrement. C’était un véritable désastre. Des larmes prenaient place sur mon visage, alors que je posais mes mains sur la balustrade regardant au loin. Je ne bronchais pas en entendant le verre venir se briser sur le seuil du balcon. Ruminais-je ? Non. J’écoutais ses mots sans bouger, sans rien dire, sans trouver la force de retenir les prochains qui s’affalaient dans ma gorge. J’avais tant à dire, tant de chose que je gardais au fond de moi. En fait, j’avais tellement caché tous ces sentiments que j’avais depuis mon retour qu’à ce moment précis, ils ne désiraient qu’une chose sortir de mon être pour que je puisse enfin ressentir cette sensation de liberté. Je me devais de parler, de dire ces mots, peut-être causerais-je plus de mal ! Mais au moins, je savais qu’ainsi je gardais un contrôle sur ma vie. Car je pouvais me l’avouer si je ne faisais rien, j’allais sans doute retomber dans la dépendance de la drogue. Je n’y avais plus retouché depuis mon badtrip ce fameux soir avec elle. Seulement, je n’avais jamais oublié ce ressentiment que je pouvais ressentir une fois que je m’étais en allé dans ce monde d’illusion. Aphasique, je continuais de regarder devant moi, bien qu’elle ait fini de parler. Puis, je me retournais frappant ma main contre la vitre de la porte. Je me considérais comme un homme violent, j’étais un monstre, un monstre que la guerre avait forgé à son image. Jamais je n’aurais levé la main sur elle, pourtant je me savais très bien capable de le faire. « Il ne t’es jamais venu en tête que j’aurais pu être heureux de savoir que j’avais un enfant qui m’attendait ! Non, t’as préféré le garder pour toi, tout le monde c’est bien raviser de me faire part de ce détail et je parlais à bon nombre de personne de notre entourage. Tout ce que j’avais en tête c’était que je n’avais plus rien ! Ma copine m’avait largué juste avant mon départ ! J’ai voulu mourir en Iraq ! J’ai tellement souhaité être comme mes frères et être mort ! Il n’y avait plus rien d’assez fort pour me garder en vie, tout ce que je savais c’était que j’étais seul ! Seul ! Et encore seul ! Tu n’as pas idée de ce qui me grugeait de l’intérieur, j’étais hanté par le visage de mon meilleur ami qui était mort dans mes bras. J’ai aussi vu Luke mourir ce jour-là, j’étais seul Lullaby, et dans ce lit d’hôpital tout ce que je pouvais me dire c’est que personne ne m’attendait chez moi. Car j’avais honte de revenir, je ne suis pas un héro ! Je suis rien, rien du tout. » C’était la première fois que je parlais de ces sentiments que j’avais éprouvé il y a quelque mois. Je m’étais senti abandonné, en plus j’avais honte de revoir son visage, alors que l’homme qu’elle n’aimait plus avait survécu au lieu de son frère. Je n’avais jamais dit ce que je ressentais, et je me ravisais bien de le faire. Il y avait des choses que je n’étais pas prêt à dire, qui pesait encore trop en moi. Le temps, c’est tout ce dont j’avais besoin. Du temps. Seulement, tout semblait me tomber dessus tel un éboulement. J’aurais pu continuer de débité tout un discours sur mes émotions, mais mon regard se posait sur elle près du l’évier. J’entrais à nouveau dans la maison, me dirigeant vers elle. Prenant sa main qui reposait sous l’eau. Je poussais un soupire regardant son doigt, avant de retourner vers le vendeur à la con. « Vous auriez pas une trousse de premier soin ? » Je reportais mon regard sur celle qui était ma femme. « Avant mon départ, je voulais te demander ta main. J’avais assez confiance en moi pour faire cette demande à la farouche Lullaby O’Brady-Jones. Mais tu ne m’en as jamais laissé le temps. La bague que je t’ai offert à mon retour, c’est celle que j’avais achetée avant mon départ. Elle ne m’a jamais quitté, même si ça me faisait mal de la voir chaque jour près de mes plaques. » Pépé revenait avec une trousse, j’en sortais le désinfectant et de la ouate pour nettoyer comme il se devait cette petite coupure. Je me passais la langue sur la lèvre. « Je me sens blessé quand tu ne me dis pas tout. Je sais que tu ne veux pas faire de mal à personne, mais je ne suis pas n’importe qui. Et puis, je souffre bien plus si tu ne me dit rien. Parler ne veut pas dire qu’on va souffrir ensemble, mais que tu ne seras plus seule pour t’en sortir. » Je déposais un baiser sur son front. Puis, je mettais un pansement sur sa plaie bénin, croisant son regard. « Je suis désolé pour tout ce que j’ai dit, mais on en avait besoin pour nous rendre plus fort. » Je l’attirais à moi, passant mes bras autour d’elle, appuyant mon menton sur le sommet de son crâne. « Quoi qu’il arrive je me battrai toujours pour revenir. »
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et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Mer 24 Juin - 4:01
aiden & lullaby
et oui, il est jaloux monsieur vanille
Parfois l’on garde des choses au fond de nous. Avons-nous peur ? Je n’en savais rien. On les garde car c’est une forme de sécurité. Notre jardin secret peut-être ? Savoir simplement que certaines choses resteront à leur place sans pour autant vagabonder. Pas la peine de trop penser, par moment, elles doivent sortir cependant. C’est comme ça la vie, il faut la prendre ainsi. Les choses sortaient, je me laissais émouvoir avec l’impression que sa fourchette s’enfonçait pour chipoter dans des plaies peut-être un peu trop ouverte. L’entendre dire qu’il n’était rien, qu’il avait voulu mourir n’était pas facile. Tellement pas. Je ne disais mot. J’avais mal, cette douleur ainsi que la craindre d’avoir des infections, des microbes ou des millions de poisons dans mon sang qui pourraient nuire au bébé. Cela m’effrayait tellement. Peut-être pas au point d’ignorer ce qu’il disait. Non. Ce n’était pas passé par l’oreille d’un sourd. Je l’écoutais toujours, sans mots. Oui, sans mots. Je soupirais doucement alors que le vendeur arrivait et donnait la trousse de secours. Dans le fond, une part en moi savait qu’il allait faire la demande avant. Une part en moi savait aussi que cette Lullaby aurait refusée. Celle qui avait peur d’avancer. Celle qui l’aimait mais était pourtant effrayée par l’engagement. Mon dieu, elle avait changée et j’en étais heureuse. Tellement. Devenir maman m’avait tellement changée. Ce moment où je m’étais sentie maman avant la naissance de Nora. Ce moment où j’avais eue peur de la perdre. Je restais toujours sans mots. Il avait raison, on en avait besoin. « Mais c’est dur ! », disais-je tout simplement. « J’ai tellement été seule… à tout garder pour moi-même entourée par une famille aimante qui était là pour moi et quand je regarde cette famille… cet implosion. Elle… Elles… Je n'ai pas vraiment de bons exemples... », je soupirais doucement en détournant le regard. Je parlais bien de mes mères qui dans le fond… n’étaient pas en rien sur mes soucis en amour. Même Jane avait présentement une implication. Oui. Avoir la sensation d’être repoussée… m’avait bloquée. Elle était la première à le savoir. La première à avoir eue cette confidence sur ce bébé et la première à ne pas m’avoir soutenue. J’avais été… stupide. Tellement stupide. Je reculais légèrement de l’étreinte sans poser le regard sur Pépé qui regardait tout sans broncher. « Je suis pathétique, j’en suis consciente ! », disais-je en riant de bon cœur alors que des larmes coulaient sur ma joue. Je les effaçais de ma main libre. Je ne voulais retourner aucuns couteaux. Je choisissais délibérément de ne rien relever et pourtant je l’avais écouté mais j’avais l’impression qu’il ne fallait pas tout remuer. Pas maintenant alors que tellement de choses avaient été dites mais aussi alors que les esprits souffraient encore. Une part de moi était encore blessée. Tellement. L’impression qu’il m’aurait pensé capable de le tromper, celle-ci était une sensation que je n’arrivais pas à oublier. Je n’étais pas sûre que j’en aie besoin. Penser qu’il ne me faisait pas confiance alors que j’étais fidèle, tellement fidèle. Comment ne pas l’être avec ces femmes qui me montrent tellement que l’infidélité est la chose… la plus cruelle à faire. Je ne voulais pourtant plus en parler. Je ne décollais pas mon regard su sien pendant quelques secondes. « Moi aussi… », disais-je alors que je me battrais également toujours pour lui. Je tournais alors mon regard vers le vendeur. J’avais tellement besoin de me changer les idées. Tellement. J’en ressentais le besoin bien que futile de me relaxer pour que ces idées disparaissent. Toutes ses choses dites, toutes ses choses pensées. Je soupirais doucement. « On va rentrer, on vous recontactera ! », lui disais-je alors que je retournais à l’entrée, pas seule. J’allais tout naturellement vers la porte et nous rentrions. Une soirée maybe à ruminer sans vraiment le laisser voir. Me morfondre à imaginer, penser.  Une soirée à rudoyer contre moi-même. Peut-être que ça n’ira pas mieux dans 24 heures ou peut-être pas. Je ne voulais pas me poser la question. Vraiment pas. Je profitais juste de la soirée mais des millions de choses défilaient dans ma tête pour se dissoudre au fil des jours et la vie continuerait.
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