Vers midi, Soraya s'en rendait compte, qu'elle n'avait pas encore fait le manger. Pourtant, elle avait encore un rendez-vous prévu pour cet après-midi, avec une jeune femme, qui allait peut-être devenir sa nouvelle colocataire. Pourtant, Soraya ne risquait pas de laisser une bonne impression, si son ventre se met à gargouiller, lors de l'entretien. Surtout, que c'est une personne, qu'elle ne connaît pas encore. Pendant un court moment, elle pensait qu'une petite sucrerie allait suffire pour assouvir sa faim. Mais, elle n'en était pas certaine. Ainsi, elle finit par se chauffer une Pizza à la micro-onde. Ce n'était peut-être pas quelque chose de bien pour la santé, mais c'est quelque chose de vite fait.

Quand Soraya fut finie de manger, elle se rendait compte, que l'appartement à besoin d'être nettoyé. Le montrer, dans cet état, à quelqu'un n'était pas une très bonne idée. On ne pouvait pas dire, que c'était sale, mais on remarquait très vite, que Soraya n'avait pas le temps de faire le nettoyage tous les jours. Sans réfléchir longtemps, elle allait s'enfiler quelque chose de vieux et se mettait au travail. Elle fut fini, environ une heure avant l'arrivée de Christeen. En tout cas, elles espéraient avoir le bon nom en tête. Christeen était un nom, que Soraya n'avait pas encore entendu souvent. En tout cas ne pas à Pasadena.

Le nettoyage enfin fini, Soraya prenait encore une douche. Cela n'aurait pas été sympa de saluer quelqu'un, trempé de sueur. La douche n'était pas toujours une affaire très facile, surtout les cheveux. Les cheveux, c'était une histoire pour elle-même. En tout cas pour Soraya. Elle prenait très soin des siennes, même le coiffeur devait faire très attention. Pour appliquer la couleur, elle a une personne de sa confiance qui doit venir le faire. Un simple coiffeur n'a pas le droit de toucher ces cheveux. C'est le seul point, dans lequel Soraya est quelqu'un de très spéciale, mais on peut vivre avec.

Quand Soraya fut finie avec tout, elle se rendait compte, qu'elle avait encore quelques minutes avant l'arrivée de la femme, qu'elle avait eu au téléphone. Elle ne savait pas du tout à quoi s'attendre. La seule chose qu'elle espérait était que ce n'était pas une tueuse en série. Vous voyez cela très souvent à la télévision. Mais bon, Soraya n'avait pas pensé à s'informer un peu plus sur Christeen en avance. Sa propre faute, si elle finit par se faire tuer. Un soupir lui échappa par les lèvres.

Doucement, elle s'avança vers la petite table, qui se trouve au salon. Lorsqu'elle rangeait encore les journaux, qui s'y trouvaient, elle voyait un ticket de loterie, qu'elle avait acheté il y a quelques jours au kiosque de Johnny. Et oui, elle connaissait les noms des personnes, chez qui elle faisait ses achats. Le ticket, il n'a pas encore été gratté. Quelque chose qui est bien étrange pour Soraya, car d'habitude, elle faisait tout de suite. En lançant un regard vers la montre, elle remarquait, qu'elle avait encore cinq minutes, avant que Christeen allât arriver, sauf si elle venait trop tôt. Alors, elle sortait une pièce d'un euro de son portefeuille et se mettait à gratter le ticket de loterie. Peut-être, elle allait gagner quelque chose, on ne peut jamais être sûr. Au début, elle grattait qu'un petit morceau du ticket, pour avancer doucement. Aucune chance, un soupir échappa de ses lèvres, lorsqu'elle jetait le ticket à la poubelle.

Peut après, la sonnette se mettait à sonner. Soraya lançait encore une fois un regard dans toutes les pièces de l'appartement, pour voir si tout était en ordre, avant d'ouvrir la porte. La jeune femme, qui se trouvait devant la porte avait l'air d'être quelqu'un de sympa, mais il fallait mieux se méfier. « Bonjour, vous devez être Christeen. » Soraya salua la jeune femme, en la laissant entrer. « Moi, je suis Soraya. » Soraya se présenta. « Vous pouvez entrer, est-ce que vous voulez boire quelque chose ? » Fallait que Soraya laisse une bonne première impression d'elle.

Soraya n'était pas certaine, si elle avait fait le bon choix d'offrir au début quelque chose à boire. Peut-être elle aurait fait mieux, de faire d'abord le tour de l'appartement. Mais maintenant, c'était de tout effet trop tard, pour pouvoir, le changer. Lorsque Soraya demandait à Christeen si elle voulait boire quelque chose, celle-ci avait l'air de vouloir dire non, avant de répliquer, qu'elle voulait bien boire un café. Heureusement, Soraya avait acheté encore du café, vu qu'elle-même était une très grande adepte du café. Que Christeen était en train de sourire était bon signe non ? En tout cas, Soraya le pensait, mais elle ne pouvait pas en être certaine. « J'espère que vous avez bien trouvé le chemin, pour accéder ici, car ce n'est pas toujours facile à trouver une place, pour garer sa voiture. » D'après Soraya, c'était mieux d'être franc, que de sortir un Mensonge.

Peu après que Christeen avait accepté la proposition de Soraya, à boire quelque chose, Soraya lui amenait son café. « J'en suis navrée, j'avais oublié de demander si vous prenez du sucre et du lait. » Soraya disait légèrement gêner. Elle se sentait, comme si elle était en train de laisser une mauvaise image d'elle-même. Ce qui ne lui plaisait pas du tout. « Si vous en voulez, je peux vous, en donner. » Soraya ajoutait encore à sa phrase, avant de boire une gorgée de son propre café. « Moi personnellement, je le préfère noir et sans sucre. » Soraya se mettait à raconter un peu trop de sa vie déjà. Il fallait qu'elle s'arrête.

Lorsque qui Christeen demandait à Soraya, si elle vivait ici depuis longtemps, pendant un moment, elle devait réfléchir. À vrai dire, elle avait perdu un peu le fils du temps. « Depuis quelque temps. » Elle répliqua, pour ne pas devoir aller dans les détails. Parfois, elle avait des trous de mémoire incroyables. « Mais, ce que je peux vous dire tout de suite, c'est une partie du village, qui est très calme. » Soraya préférait le dire, car elle se rappelait encore, que sa grand-mère, lui disait toujours, de bien-dire à tout le monde que c'était très beau à vivre ici, vu que c'était très calme.

Quand les deux, jeunes, femmes avaient fini leur café, Soraya plaçait, les tasses vides, encore vite fait, dans le lave-vaisselle, qu'elle venait d'acheter, il n'y avait pas très longtemps. Pendant un petit moment, Soraya se demandait par où, elle devait commencer, pour faire le tour de l'appartement. D'habitude, elle n'aimait pas le faire en commençant par la cuisine, mais vu les deux s'y trouvaient déjà. « Je vais vous faire un petit tour de l'appartement. » Soraya disait à Christeen avant de commencer.

« Donc ici, on a la cuisine, qui vous, avez déjà pu voir. Elle est encore nouvelle, car personnellement, je n'avais pas souvent le temps de l'utiliser. » Lorsque Soraya parlait, elle montrait du doigt, de ce qu'elle était en train de parler. « Puis ici, on a un petit couloir, qui sépare les différentes pièces. Si vous voulez y placer quelque chose, aucun problème. » Soraya disait avec un sourire amical sur les lèvres.

« Le salon, avec la télévision, se trouve ici. » Soraya disait avant de laisser d'abord entrer Christeen, dans la pièce. Le salon était très grand et il laissait assez de place, pour pouvoir encore y placer des meubles. Soraya était une personne, qui n'avait pas besoin de beaucoup de meubles. Sur un armoire, elle avait placé de différentes photos, notamment des, de sa famille. « Et ici aussi, vous avez bien sûr le droit de déposer encore des meubles. » Soraya préférait le dire, car on ne pouvait jamais savoir, si la personne en face de vous, allait oser de vous le demander.

« Puis là, » Lorsqu'elle pointait du doigt une porte. « ... vous avez la salle de bains. » Les deux jeunes femmes s'avançaient vers la salle de bains. Lorsque Soraya ouvrait la porte, la première chose qu'on voyait était une baignoire, qui était d'une taille normale. À côté, on avait aussi une douce, pour les gens qui n'aiment pas prendre des bains et bien sûr, la toilette. Une petite armoire avec un miroir s'y trouvait aussi. « Dans l'armoire, il y a aussi encore de la place, donc il ne faudrait pas acheter encore un, si vous n'en avez pas. » Soraya disait à Christeen, toujours avec un souris sur les lèvres.

Lorsque les deux, jeunes, femmes sortaient de la salle de bains, ils y restaient encore deux portes. « Là, ... » Soraya pointait à nouveau avec son doigt sur une porte. « ... vous avez ma chambre. Et là, ... » Elle disait lorsqu'elle pointait sur l'autre porte. « ... vous avez la chambre, qui pourrait devenir la vôtre. » Les deux, jeunes, femmes s'avançaient vers la chambre. Soraya ouvrait la porte. « Vous pouvez entrer et y jeter un coup d'œil. » Soraya laissait Christeen entrer. La pièce était assez grande. Sans problèmes, un double lit, une grande armoire et encore un bureau pouvaient y trouver leur place. « On a encore une cava, où vous pouvez aussi encore déposer des choses. Si vous voulez, je peux vous, le montrer. » Soraya proposait à Christeen. Ne pas tout le monde voulait voir la cave, car ce n'était pas le lieu le plus important.

À la fin, le deux, jeunes, femmes allaient s'asseoir sur le canapé, au salon. « Si vous avez des questions n'hésitait pas à me les poser. Je vais essayer de vous pouvoir répondre le mieux possible. » Soraya disait à Christeen.

Les transports en commun ? Quelque chose que Soraya évitait de prendre. La peur de se faire attaquer était trop fort et elle adorait trop sa, petite, voiture. Bien sûr, il se pouvait aussi, que Christeen n'avait pas d'autre moyen pour l'instant. Si c'était le cas, les transports en commun sont compréhensibles. « Cela, fait longtemps, que je n'en ai plus pris. » Soraya avouait à Christeen. Sans que Soraya s'en rendît compte, elle racontait des informations importantes. Ce qu'elle aurait mieux de ne pas faire. SI Christeen allait devenir sa colocataire, c'était, bien sûr, une toute autre histoire.

Du sucre, c'était bien à savoir, en cas où, Christeen, allait prendre la chambre vide. Pendant un moment, elle a dû réfléchir, où le sucre se trouvait, vu qu'elle-même n'en utilisait pas. Mais elle finissait par le trouver et le donnait à Christeen. « S'il vous plaît. Je ne sais pas combien vous en voulez. » Soraya répliquait à Christeen, toujours avec un sourire amical sur les lèvres.

Soraya s'en foutait comment les autres personnes buvaient leur café, tant qu'ils ne la forçaient pas de le boire de la même façon. Sa grand-mère lui avait toujours dit de respecter la façon dont les autres personnes risquaient d'être. Car d'après elle, personne n'était pareille et elle avait entièrement raison. La seule chose dont Soraya se rendait compte, lorsqu'elle servait le café était le fait, qu'elle devait s'occuper d'aller acheter plus de couverts. Car elle en avait que pour deux personnes, mais si une des deux allait avoir de la visite, cela ne risquait pas de suffire. Un point à ajouter, à la liste, de ce qu'elle avait encore besoin de faire.

Lorsque Soraya faisait le tour de l'appartement avec Christeen, elle l'observait attentivement. Peut-être, elle pouvait déjà déduire, grâce à ses réactions, si l'appartement plaisait à Christeen où non. Au début, Soraya ne s'en rendait pas compte, du fait, qu'elle n'avait pas laissé du temps à Christeen pour poser des questions. D'habitude, Soraya était celle, qui ne voulait pas trop parler et elle laissait les autres parler. Elle ignorait la raison, pourquoi cette fois-ci, cela ne fut pas le cas.

Après la visite de l'appartement, les deux, jeunes femmes, furent leur retour dans le salon. Soraya s'attendait à beaucoup de questions, vu qu'elle n'avait pas laissé de temps, à sa, peut-être, futur colocataire, de lui poser des questions. « Je suis navrée que je, vous n'avez pas laissé le temps de poser des questions, tout à l'heure. » Soraya s'excusa tout de suite auprès de Christeen. Elle ne voulait pas, que la jeune femme, allait penser mal d'elle. À ce moment, Christeen se mettait déjà à parler.

Soraya était très contente d'entendre, que cette maison était la meilleure opportunité, qui lui avait été présentée, en tout cas pour l'instant, ce qui était un point bonus, pour Soraya. Mais, elle continuait d'écouter attentivement, ce que Christeen avait encore à dire. Quelle question, elle pouvait bien vouloir lui demander ? Un air interrogatif s'afficha sur le visage de Soraya, avant que Christeen allât poser sa question. Les photos sur l'armoire ? Peut-être, elle avait déjà croisé le chemin de quelqu'un de la famille de Soraya. Puis, lorsque la question a été posée, qui était la femme sur la photo, le regard de Soraya devenait plus que surpris. Christeen pensait voir qui ? « Votre grand-mère ? » Soraya fut très surprise de cette révélation. « Il se peut que votre grand-mère portât le nom de famille Harper ? » Soraya demandait à Christeen, car elle-même, elle portait le nom de famille, du côté de la famille de son père.

Cela risquait de devenir encore intéressant. Soraya se rappelait, que sa grand-mère lui avait laissé une boîte avec pleins de papier après sa mort. Pourtant, Soraya n'avait pas encore eu le courage de fouiller dans celle-ci. Et elle ne pouvait pas demander à Lenaëlle de lui aider. « Il se peut, que je puisse trouver une réponse à votre question, dans l'héritage, qu'elle m'a laissé. » Soraya ne savait pas, si elle venait de prendre la bonne décision, en lui racontant cela. Si jamais, Christeen s'avait trompé, l'entretien pour la colocation, venait de se terminer. En tout cas, Soraya pensait, que Christeen risquait de prendre la fuite, mais le même risque existait, si elle était vraiment la grand-mère aux deux, jeunes femmes. Tout cela faisait, que Soraya commençait à avoir mal à la tête.

Soraya était soulagée, que Christeen ne lui en voulait pas. Autrement, cela n'aurait aussi pas été bien, si elle allait se fâcher tellement vite. Il arrive de temps en temps que Soraya oubliât de diverses choses, tout comme des événements importants, notamment les anniversaires. C'était déjà bien, qu'elle n'oubliait pas le sien.

Les deux jeunes femmes parlaient de la fameuse photo, qui se trouvait dans le salon. La réaction de Christeen ne fut pas une vraie surprise pour Soraya. Le cerveau de Soraya se mettait à travailler. Peut-être que sa grand-mère lui avait une fois parlé du reste de sa famille. Vu qu'elle n'avait pas vraiment du contact avec ses parents. Parfois, Soraya se posait simplement la question, pourquoi, elle doit porter le nom de famille, de son père. Ainsi, si jamais, son père allait faire quelque chose de mal, tout le monde allait penser, qu'elle était comme lui, ce qui ne fut pas le cas.

Durant un court moment, Soraya pensait à ce qu'elle pourrait bien raconter à sa futur colocataire, si celle-ci allait lui poser des questions sur ses parents. Elle ne pouvait pas lui dire, que son père était un alcoolique, qui adorait faire du mal à sa mère. Mais que les deux, ne pouvaient pas rester séparés l'un de l'autre. Que leur amour étrange, était plus important que leur propre fille.

Quand Christeen lui confirmait, que c'était son nom de famille et en même temps, lui disait le prénom de sa grand-mère, Soraya faillit rigoler pendant un instant. La seule bonne mémoire, dont elle se rappelait lui venait en tête. Sa mère lui avait confié une fois, que ses parents, auraient bien aimé lui donner le prénom Georgia. Ce qui la faisait bien rire pendant un instant. « Mes parents ont toujours voulu me donner ce prénom. » Soraya confiait à Christeen. Ce n'était pas mal, qu'elle était contente d'apprendre quelque chose de nouveau. Durant ce moment, elle se rappelait encore une fois de la fameuse boîte. Et non, ce n'était pas la même boîte, dont elle discutait toujours avec Lenaëllle.

Lorsque Christeen lui disait, qu'elle avait peut-être encore une autre idée, pour trouver une réponse, Soraya était, en effet, contente. Comme elle venait à peine de faire la connaissance de Christeen. Soraya attendait avec impatience, l'idée que Christeen allait lui proposer. Quand celle-ci sortait son portable, le regard, de Soraya devenait interrogatif.

Soraya observait, ce que Christeen était en train de faire. Apparemment, elle était en train de regarder quelques photos. La jeune blonde se demandait ce qui pourrait bien être la raison, pour cela. Elle ne s'attendait pas, que peut-être, une photo existait, où elle pourrait voir des personnes de sa famille, qu'elle ne connaissait pas encore. Peut-être, il y aura même des gens, qui ont déjà croisé son chemin et elle ne savait pas du tout, que c'était de la famille. L'inquiétude de Soraya montait de plus en plus. Peut-être, c'était aussi de la peur ? Peut-être Soraya avait simplement peur, qu'elle avait eu l'espoir d'avoir trouvé quelqu'un de sa famille, qui était encore vivant et ne risquait pas de se foutre de sa gueule, et qu'à la fin, allait sortir, que ce n'était pas le cas. Et que tout était une simple coïncidence. Malgré que Soraya ne croyait pas à cela.

Quand Christeen montrait une photo de groupe à Soraya, celle-ci prenait le portable entre ses mains et observait les différents visages. Quelques personnes sur les photos, la rappelaient sa mère. Pendant un moment, le cœur de Soraya se serrait. Peu après, elle faillit laisser tomber le portable de Christeen. Elle voyait sa grand-mère sur la photo. Et elle y était encore bien vivante. Pourquoi sa grand-mère ne lui avait rien dit ? Qu'est-ce qu'elle lui avait encore caché ? Et pourquoi elle avait fait tout cela ? Tant de questions, Soraya, se posait dans sa petite tête de blonde. « Ma grand-mère. » Fût tout, ce que Soraya arrivait à sortir durant un premier moment. « Je ne comprends pas. » Sa grand-mère savait pourtant, que Soraya était seule et qu'elle avait des problèmes à se faire des amies et encore plus de faire confiance à quelqu'un. « Pourquoi, elle ne m'a jamais dit, que j'ai une cousine, mieux dit, que j'ai une famille quelque part ? » Elle savait très bien, que Christeen ne pouvait peut-être pas lui donner une réponse. Surtout ne pas une, qui risquait de la satisfaire. Soraya avait du mal à retenir ses larmes. Elle ignorait si c'était des larmes de rages, de tristesse, où bien de déception.

Depuis bien longtemps, Soraya n'avait plus allumé de cigarettes, mais là, elle avait le sentiment, qu'elle en avait besoin. Heureusement, elle en avait encore caché dans l'appartement. Doucement, elle se levait du canapé et s'avançait vers l'armoire, pour les sortir. « T'en veux aussi une ? » La jeune femme proposait à Christeen, sans savoir, si celle-ci fumait. « Enfaîte, je ne voulais plus en toucher, mais je crois que là, j'en ai vraiment besoin d'une. » Pourtant, Soraya n'était pas certaine, si elle devait vraiment le faire. « Ma grand-mère, je veux dire notre grand-mère, allait se tourner dans sa tombe. » Soraya disait avec un léger sourire sur les lèvres. « Si jamais, elle saurait que je fume encore de temps en temps. Elle m'avait fait lui promettre, que j'allais arrêter. » Soraya se rappelait encore très bien de ce moment. C'était une des dernières choses, qu'elle lui disait, avant de fermer ses yeux pour toujours. Ce moment, était un des moments, les plus durs dans la vie de Soraya. Elle venait de perdre l'unique personne, en qui elle pouvait avoir confiance et qui ne la jugeait pas.

Soraya avait même après quelques minutes, encore du mal à réaliser, ce qui venait de se passer. Qu'elle venait de trouver une partie, encore inconnue de sa propre famille. C'était un de ces moments, ou on se demandait, ou la caméra cachée, a été cachée. Pendant un court moment, Soraya pensait que c'était une mauvaise blague, mais cette pensée fut vite disparue. Et à dire que toute cette discussion venait d'une simple photo, que Soraya avait placée dans son appartement. Peut-être, cette rencontre était prévue par quelque chose qui existait dehors quelque part ? Souvent, quand Soraya fut surprise par quelque chose, elle pensait ainsi.

Lorsque Soraya posait la question, de la raison, pour là quelle, sa grand-mère lui avait cachée tout cela, elle voyait tout de suite sur le visage de Christeen, qu'elle se trouvait dans le même bateau. Elle ne savait pas plus, que Soraya. La question, que la, jeune, blonde se posait tout le temps était celle du pourquoi. Pourquoi lui avoir caché tout cela. Surtout, lors du divorce de ses parents. Sa grand-mère savait, qu'elle se sentait seule et qu'elle aurait eu besoin de quelqu'un de plus jeune dans sa vie. À sa grand-mère, elle ne pouvait jamais parles, de ces histoires d'amour, des autres problèmes, que les jeunes femmes pouvaient avoir. Elle ne s'aurait pas senti alèse. Et maintenant, elle venait d'apprendre, que cette personne existait.

La réponse de Christeen ne la surprenait pas. Elle s'en doutait, qu'elle devait penser un peu près la même chose en ce moment. Soraya s'avançait vers la fenêtre, qu'elle avait ouvert avant l'arrivée de Christeen, pour allumer sa cigarette et le fumer. D'habitude, elle sortait devant la porte, mais elle ne voulait pas laisser attendre Christeen. Surtout, qu'elles avaient encore beaucoup de choses, à discuter. « J'espère que cela ne te dérange pas. D'habitude, je ne fume pas dedans, ne même pas chez la fenêtre. » Soraya expliquait à Christeen. On dirait bien, qu'elle se sentait un peu gênée, de montrer à la nouvelle, cousine, une de ces faiblesses. « Peut-être, je devrais aussi plutôt me consoler avec des sucreries. » Soraya disait en souriant. En tout cas, cela serait peut-être un peu mieux pour, son propre, santé et celle de son entourage. Et cela allait aussi aider à économiser de l'argent. Quelque chose, que Soraya faisait depuis, qu'elle avait vécu chez sa grand-mère.

Lorsque Soraya avait fini sa cigarette, elle allait vite se laver les mains et prendre un chewing-gum. « T'en veux aussi un ? » Sa grand-mère lui avait appris, qu'il fallait toujours en proposer aussi à ses visiteurs. « Hm... . Je pense, qu'elle est déjà en train de le faire. » Fut sa réponse, lorsque Christeen disait, que leur grand-mère, pourrait bien se retourner une ou deux fois dans sa tombe. « Dit, tu avais vu grand-mère souvent ? » Une question, que Soraya avait déjà depuis tout à l'heure en tête, comme tant d'autres. « Et puis, ta ... . Je veux dire notre famille, est grande ? » Soraya avait toujours rêvé d'avoir une grande famille. Où en tout cas, d'avoir des cousines et cousins. « Lors de mon enfance et encore maintenant, je rêvais et je rêve d'en avoir une. » Soraya confiait à sa cousine. La confiance, quelque chose qu'elle avait rarement envers quelqu'un d'inconnu. Mais Christeen était de sa famille.