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Kennedy + une rencontre peut tout changer ?


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mot doux de Invité ► un Ven 20 Mar - 18:46
Kennedy & Nicola
Une rencontre peut tout changer ?

J'étais seule.   C'était le mois de Mars et mon fils était partie en vacance avec mes parents adoptifs.  J'évitais d'expliquer ma situation familiale qui était bien plus que compliqué. C'était comme expliquer à un enfant qu'une girafe pouvait se lécher les oreilles, enfin cela n'était pas très intéressant à savoir tout comme le déroulement dingue de ma famille.  Il ne fallait pas non plus un prix Nobel pour comprendre cette dernière, mais il fallait s'accrocher à cette situation très assourdissante pour le coup.  J'en avais l'habitude, vu que cette dernière était née de moi, de mon enlèvement et de toutes ces choses dingues m'étant arrivée.  Au final, j'avais toujours été une enfant turbulente ! Respectueuse, intelligente  mais ce besoin d'amener l'adrénaline  dans ma vie si monotone. Je n'aimais en rien les choses facile, simple... alors ma vie était à mon image, je ne m'ennuyais pas même si en ce moment, je devais juste une petite loque , que Malika devait ramasser à la cuillère, vu qu'elle était seule à savoir pour ma situation. C'était ainsi et je n'étais pas prête à changer d'avis pour le coup. Non, je voulais continuer de vivre ma vie, m'accrocher à mon fils et à la vie... quoi que mon discourt était largement contradictoire. J'avais peur de la mort ! Je n'aimais pas ne pas savoir les choses et sur la mort on ne savait rien. Je ne savais rien, j'aurais beau écrire des romans à gogo que je serais toujours aussi paumée.  J'étais loin d'être un canard pour ce sujet ! Non.  Tout au contraire à vrai dire. Enfin, les planètes  n'étaient pas avec moi, même si j'étais loin de croire en tout ça.  

Je n'avais pas mon petit polochon avec moi alors, j'avais décidé de me rendre à la fête foraine profité de cette dernière qui était installée pour une fois bien avant le printemps, malgré les giboulées de ce mois pas toujours clément au niveau du temps. Mais, pour le coup, on n'avait pas à se plaindre.  J'avais envie de m'amuser, surtout que je m'étais retrouvée à pleurer des larmes de crocodile après avoir parlé avec San grâce à Skype. Il me manquait, c'était difficile d'être sans son enfant ! Même si mes jurons pouvaient revenir laissant les saperlipopette loin de moi le temps des vacances de mon fils. Mais, au final ça me faisait un bien fou de retrouver un peu de ma jeunesse, je pouvais être la jeune femme que j'étais et m'amuser comme si je n'avais aucune responsabilité de maman chez moi ! Pas de couche culotte pleine de pipi donnant la nausée à cause de l'odeur nauséabonde, pas obligée de me lever quand le baby phone se mettait en route. J'étais tranquille, même  si je n'étais pas prête à donner cette vie contre la vie d''Audrey Hepburn, j'avais besoin de mon fils qui était mon essentiel, ma vie.  Je me promenais dans les petites allées de cet endroit, laissant mon regard se poser sur les stands de nourriture. Je mangeais mes frites  après m'être enfilé un milkshake à la banane,  je regardais un peu partout tout en laissant mon regard joncher les peluches  qui pourraient devenir le prochain doudou de mon fils. Sa chambre en était pleine, tout comme la mienne quand j'étais enfant.  Enfin, j'avais besoin de faire des singeries, d'avoir un peu de frayeur, pourquoi ne pas croiser un petit clown ça juste histoire de me foutre la frousse ? J’étais une froussarde et c'était bien pour ça que je n'irais pas voir la voyante de ce lieu ! Hors de question. J'aurais bien trop peur des nouvelles nonchalante qu'elle m'annoncerait.  J'évitais de poser mon regard sur les churros, car j'allais encore avoir envie de manger, alors que j'avais encore mes frites. Alors, j'avançais en regardant un petit môme se mettre du rouge à lèvre  sur les lèvres, il voulait être un clown sur patin, les enfants et leurs idées.

J'avais fini par rejoindre l'attraction du  train fantôme,  j'avais eu de la chance en ayant le dernier wagon vide. Bon j'étais seule, mais au moins je n'avais pas à faire la queue, je pensais que j'allais finir réellement seule jusqu'à voir le mec gérant cette attraction me demander si quelqu'un pouvait monter avec moi ? J'espérais que ce serait un gosse, je pourrais avoir peur tout autant que lui. Sauf, que je voyais arriver un jeune à la vingtaine, je n’étais pas douée pour donner un âge approximative, puis on s'en fichait, l'information me serait inutile. Mal à l'aise au tout début, je mordais un peu ma lèvre regardant ailleurs que dans sa direction. Malgré mon second boulot en tant que Caleen, je restais une jeune femme bien trop timide, mais je faisais avec.  Je tournais mon visage en sursautant quand un ballon  éclata.  Voilà, j'avais déjà peur pour rien ... superbe.   Je regardais le jeune homme avant d'éclater de rire... non pas que la situation était drôle, mais juste que mes nerfs étaient  au bout du rouleau apparemment.
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mot doux de Invité ► un Sam 21 Mar - 17:36
J'étais seul.  C'était le mois de Mars et ma vie prenait un tournant que je n'aurais jamais soupçonné. J'étais revenu à Pasadena, pour renouer avec ma femme enfin avec Zeppelin mais surtout pour voir mes enfants nouveau-nés, pour prendre mon rôle de père en main et pour me faire pardonner ou essayer du moins. J'avais fui mes responsabilités mais pas pour toujours, simplement le temps de réfléchir de me remettre à jour dans ma vie, tout allait si vite que finalement j'avais pas de mal à réaliser. Mais c'était humain non? Aucune idée, j'avais sans doute prit une mauvaise décision. Oui sans doute mais ce qui est fait est fait inutile de ressasser le passé.

J'étais donc seul pour le moment, seul dans cette chambre d'hôtel et loin de mon logement où j'aurais aimé être. J'aurais toujours pu me rendre chez mes parents mais je n'avais prévenu personne de mon retour, en dehors de celle pour qui je voulais me faire pardonner et ça c'était mal passé. Allais-je avoir la force de tenir face aux différentes reproches qui risquaient de fuser à mon encontre ? Il le fallait bien mais j'avais horreur de cela. Une chose était sûre, ce n'était pas ce soir que ça allait se passer. J'avais plutôt eu l'idée de me rendre à la fête foraine plus pour me passer le temps que par réel plaisir. J'avais toujours aimé la fête foraine évidemment mais j'avais grandi et maintenant cela ne l'amusait plus autant qu'avant mais en revanche j'adorais autant tout ce qui se mangeait. Gourmandise quand tu nous tient. J'avais décidé de manger la bas à l'un des stand avant de me payer une crêpe.

Voilà, maintenant que j'avais l'estomac plein, j'étais prêt à foncer dans les différentes attractions. Quoi que mon estomac était peut-être trop plein justement alors les sensations fortes, on allait évité car mine de rien, je tenais à garder mon repas, à sa place dans mon ventre. Quelle bonne idée n'est ce pas ? J'avais donc opté pour un compromis assez intéressant, le train fantôme. J'avais assez rapidement rejoint la file sans grande motivation, j'espérais que ce ne soit pas le genre de train dans lequel on s'attend à l'avance de ce qui est censé nous faire peur. Tout avançait vite et les wagons se remplissaient pour un nouveau tour.J'espérais pouvoir participer à celui-ci et pas devoir encore attendre. Par chance, la jeune femme devant moi semblait seul alors le forain lui demanda si cela ne la gênait pas que je m'installe à côté d'elle et visiblement elle était d'accord. Tant mieux, au moins j'aurais la sensation d'avoir un peu de compagnie. C'est cool. Elle semblait avoir environs mon âge mais je ne pouvais pas en dire plus, elle ne faisait pas vraiment attention à moi mais c'était normal, dans un sens on ne se connaissait pas. De plus, je n'étais pas ce genre de personne à parler sans s'arrêter à des inconnus. Seulement lorsqu'un ballon éclata, celle-ci eu un sacré sursaut qui me fit légèrement rire malgrémoi, encore plus lorsqu'elle se mit à éclater de rire.

"Faut pas déjà avoir peur, comment vous allez vous faire lorsqu'on sera dedans ?"

Je souriais avant de m'installer confortablement au fond de mon siège en entendant le clic significatif du départ et j'observais les décors du tunnel sombre. Les décors étaient assez simple voulant nous placer dans une ambiance morbide quand soudainement un squelette apparu droit devant nous. Je parvenais à réprimer un cri seulement je sursautais légèrement par chance, ce fut discret. J'observais alors ma compagne de manège l'air de dire : même pas peur.
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mot doux de Invité ► un Dim 22 Mar - 17:50
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Une rencontre peut tout changer ?

Je déambulais dans les allées de la fête foraine, le sourire aux lèvres. Il était vrai qu'avec le manque de mon fils, j'avais toujours un peu de mal à me sentir bien, oublier que ma petite girafe n'était pas là. Mais dans ce lieu tout allait bien, j’étais entourée de môme jouant avec leur ballon tout en contemplant la grand roue faire son tour sur elle-même. Les lumières déposaient sur cette grande dame, me laissait rêver, j'avais juste envie de faire un vœu pour souhaiter gentiment que ma vie redevienne celle que j'avais toujours voulu. Elle était bien, mais légèrement, non complétement dramatique en ce moment. Je n'étais pas du style à aimer les dramaqueen du style d'Audrey Hepburn dans ses films. C'était comme ça. J'aimais juste quand ma vie bouge et me donne envie de danser au milieu d'une foule de personne avec une peluche dans mes bras. L'adrénaline se faisait ressentir dans cet endroit, les personnes désireuses de frayeur qui ferait battre leur cœur à mille battements par seconde montaient dans les attractions dites à sensation. Pour ma part, avouons que malgré que ma vie ne fût pas du tout monotone j'étais loin d'être une grande fan de ces manèges. Pour cela que j'avais choisi le train fantôme et que mes pas petit à petit me guidaient vers son emplacement.

Je mangeais mes frites durant la queue, tout en observant les personnes devant moi, tout en m'amusant à compter ces dernières comme pouvait le faire un enfant fêtant son anniversaire en calculant le nombre de bougie sur son gâteau à la crème fouettée. Durant ma jeunesse je l'avais toujours fait, au final, c'était plus amusant de tenter d'éteindre la petite flamme en soufflant que de regarder les cadeaux. J'avais donc logiquement une place tout faite dans le petit train des horreurs où j'allais sans doute croiser bons nombre de frayeur. Je pensais la faire seule, jusqu'à ce qu'on me propose d'accepter une personne à mes côtés. Pourquoi pas ? Après tout heureusement que sur le moment, je n'avais pas pensé à certain film où les fous violeurs s'incrustaient ainsi auprès d'une fille sinon j'aurais émis une objection à cette requête. Un petit coup d'œil sur le jeune homme à mes côtés tout allait bien, il n'avait pas l'air bien méchant, au pire, je pourrais toujours le mordre si jamais il tentait quoi que ce soit ! En réalité, à cet instant mon stresse montait tout doucement, je me sentais comme timide, aucune raison de l'être ! Mais, j'avais peur de réagir à chaque chose présente dans ce tunnel qui nous tendait adorablement ou pas les bras.

" Je risque d'atterrir rapidement sur vos genoux... je m'excuse d'avance ! " Lançais-je sous le ton de l'humour en croisant le regard de ce dernier ! En même temps, qui n'aurait pas un peu sursauté à l'entente de ce bruit assourdissant qui venait de se faire entendre ? Pas moi en tout cas. J'étais du style à flipper, surtout quand c'était soudain. Mais, j'adorais avoir peur, me faire peur c'était bien pour ça que je pouvais regarder des films tel que ça quand j'en avais l'occasion juste pour trembler un peu ! C'était toujours la nuit qui était compliquée par la suite, car j'avais du mal à ne pas imaginer le vilain se promener dans ma maison ! Durant mon adolescence, j'avais toujours aimé me faire peur ou risquer un peu ma vie, je le faisais encore, mais c’était bien plus difficile en étant une maman d'un petit en couche culotte et atteinte d'une maladie rénale qui me laissait sur les rotules dès qu'elle le pouvait. Avec tout ça, je venais de calmer mon petit fou rire présent par la faute de mes nerfs me lâchant. Le stress, la timidité tout y jouait, à quel point ? Aucune idée.

J’avais repris ma place initial, récupéré mon sang froid, alors que je sentais un mouvement sans moi, c'était ce train qui allait nous emmener dans un monde que j'avais désirée découvrir. Je me tenais droite, déjà quand on rentrait dans cet endroit lugubre où il était difficile de distinguer quoi que ce soit, des morceaux de plastique nous caressaient le visage, mon cœur lui battait assez fort, rien qu'un petit sursaut pourrait lui permettre de s'envoler ailleurs que dans ma poitrine ! Ce qui ne faudrait pas faire. Je cherchais forcément à savoir ce qui allait nous arriver dessus, ma respiration, je tentais de la contrôler, mais ce squelette tout banal arriva sur nous me laissant sortir un cri strident ! Je n'avais pas bronché, du moins mon corps n'avait pas bougé, juste ma main s'était posée quelques part. Où ? Aucune idée à vrai dire. On continuait jusqu'à sentir quelque chose me toucher. " C'est vous qui me touchez là ? " Autant dire que je préférais un oui à cette réponse.


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mot doux de Invité ► un Jeu 26 Mar - 17:01
La fête foraine avait quand même un côté libérateur, elle permettrait de s'évader un peu l'esprit et à nous changer un peu l'esprit. Bon, ce lieu ne faisait pas des miracles non plus, je pensais tout de même à Zeppelin en voyant les couples déambulés ici et là mais cela ne me faisait pas aussi mal que je me l'était imaginé. Bien-sûr passé ces derniers mois moins d'elle m'avait anesthésié à être loin d'elle ou bien tout simplement, je ne réalisais pas. Actuellement, ce qui me manquait le plus, c'était d'être loin de mes enfants... Alors qu'avant, j'en avais peur, je ne pouvais plus m'en passé depuis que je les avais vu. Étrange, car j'avais encore du mal à me mettre dans le rôle de père... Dire que d'ici quelque année, je serais comme tous ces hommes qui accompagnent leur marmots dans les manèges. Heureusement, j'avais le temps avant que Luke et Mike n'atteignent cet âge.

Je profitais avant tout des repas de ma fête foraine plus que des attractions qui m'attiraient tant avant pourtant. Les sensations ne me faisaient pas peur pour autant mais après avoir mangé, je tenais à conserver mon repas, bien à sa place dans mon ventre. J'optais donc pour le train fantôme, histoire de dire que j'ai fait quelque chose et puis je pourrais toujours accompagné un enfant et le rassurer. Je me rappelle encore de mon premier train fantôme plus jeune, j'étais avec Andrew et je m'étais presque fait pipi dessus. Enfin bref, ma virilité était venu après l'enfance car avant. Hm sans commentaire. Finalement, contre tout attente c'est avec une jeune femme qu'on l'installa. Cela me rendait indifférent enfin la personne m'importait peur avant que je ne constate que c'était une froussarde et que j'allais bien rire. En effet, celle-ci avait fait un sacré bond juste pour un ballon qui éclate. Je lui fis alors une remarque taquine quant à son courage qu'elle semblait bien prendre, affirmant qu'elle allait finir sur mes genoux.

"Je ne pardonne que si on se tutoie, j'ai l'impression d'être mon père"

Je la taquinais un peu mais disons que j'aurais très bien pu sursauté moi aussi par surprise mais j'avais une réputation à tenir.. Ou pas. Le manège démarrait alors et moi, je tentais de deviné où allaient être les frayeurs pour ne pas sursaute à tout bout de champs. L'ambiance du tunnel semblait parfaite, sombre et lugubre à souhait. Le soucis avec ce manège c'est qu'à tellement avoir peur d'avoir peur, on a encore plus peur quand on a peur. Oui, je suis le seul à me comprendre. Et c'est là que ce squelette tomba presque sur nousme faisant faire un bond et perdre mes oreilles grâce à ma voisine de manège. Je sentais alors une main se posé sur ma cuisse (mwahaha je pouvais pas résisté à la perche que tu m'as tendue) alors qu'elle me demandait si jela touchait.

"Hm non, je crois pas contrairement à vous mes mains sont rangées"

Bah quoi, c'est pas méchant c'est juste vrai... Par contre je ne sais pas ce qui la touchait mais ce n'était pas moi. Pitié n'hurle pas et préserve mes tympans. Je savais qu'en général, des gens se balladaient dans le tunnel déguisé en tueur de film d'horreur et la justement, je distinguais un mec déguisé en scream, autant dire qu'elle allait avoir bien peur. Par chance j'étais du bon côté.

"Je dirais que c'est lui"

Je le pointais du doigt alors que nous redémarrions.[/color]
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mot doux de Invité ► un Dim 29 Mar - 21:00
Kennedy & Nicola
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C'était le besoin de m'éloigner de ma vie de tous les jours qui m'avait amené ici. L'envie de me sentir mieux sans vraiment l’être, mais ce moment dans cette fête foraine pourrait me rendre plus heureuse ? Sans doute le temps d’une soirée, c'était comme l'alcool à mon humble avis. C'était le temps de quelques instant voire d'une nuit que nos maux et nos problèmes nous quittaient, mais jamais bien longtemps. En clair, c'était cool sur l'instant, mais par la suite on se reprenait tous cela en pleine figure et cela faisait bien mal. Je ne savais pas réellement où j'allais, mais j'y allais. Je voulais juste profiter des attractions. J'aurais pu aller sur la grande roue, mais c'était bien mieux de ne pas avoir le tournis ou encore le vertige. Surtout que je venais de manger des frites et de la barbe à papa rose bonbon alors autant dire que cela n'aurait pas été appréciable pour la foule qui naviguerait dans les allées de l'endroit. Ça aurait pu être drôle, mais j'aurais pu être pourchassé comme ça dans ses films pour me prendre un tas de reproche.

J'étais sur les nerfs, alors quelle idée m'avait traversé l'esprit ? Quelle idée avais-je eu en entrant dans cette attraction ? Aucune sensation forte, mais l'adrénaline pouvait monter bien rapidement. Surtout quand je pouvais faire un bond de girafe quand un ballon éclatait sans prévenir. J'étais mal pour le coup, mais le train venait tout bonnement de nous coincer ce dernier c'était mis en route, nous n'étions pas encore entré dans l'obscurité, alors je parlais rapidement avec le jeune homme qui s'était incrusté grâce au forain à mes côtés. Je souriais à sa proposition secouant la tête. " D'accord " Je lui lançais un joli petit sourire avant de tendre ma main et de lui balancer mon prénom. " Je suis Nicola ". Au moment, où j'eus dit mon prénom, je venais d'entrée dans ce petit jeu qui allait sans doute me donner quelques sueur froide ! C'était toujours mieux d'affronter les films d'horreur dans son canapé recroquevillé sur soi-même la peluche de son fils dans nos bras comme si c'était ce doudou magique qui nous aurait protégé durant notre jeunesse. Aucune évolution, à ce niveau on pouvait toujours se faire bouffer sans que cette boule de polyester ne nous défende.

Je lançais souvent des invitations quand je voulais frissonner un peu, mais bon ce n'était pas aussi surprenant que d'aller dans un train fantôme, qui souvent ne faisait pas réellement peur aux enfants. Vu que certains trouvez que cela manquait de surprise. Enfin, bref. Je n'allais pas plus me prendre la tête à savoir si j'avais eu raison d'avoir peur, car j'allais pouvoir sursauter à chaque tournant de ce manège. J'avais une voix aigüe, mais alors quand je pouvais crier sans m'y préparer, je pouvais percer les tympans de mes proches, malheureusement pour le jeune homme se tenant à mes côtés. J'avais encore mes frites sur moi et ces dernières avaient volé. Où ? Aucune idée pour le coup. Je venais de demander à haute voix où était les mains de mon partenaire de souffrance, apparemment pas sur moi, comparé aux miennes. Alors, je le vais illico presto mes mains en soufflant un peu. Je rigolais pinçant mes lèvres. " Désolée... " Mes pieds partirent en l'air quand je vus le mec s'approcher de nous avec son masque, mes mains serraient le bras du jeune et je pouvais sentir mes ongles entrer dans sa peau ! J'aurais dû prévenir que je pouvais être pire qu'une lionne quand la peur envahissait mon être ? Sans doute. Je relâchais doucement la pression quittant son bras que j'avais légèrement martyrisé. " Je ne crois pas être prête pour cette pièce ! " J'entendais les wagons avant le nôtre qui était déjà pénétré dedans hurler ! Non, mais je n’allais pas tenir le choc là, mais depuis quand j'étais aussi froussarde ? On s'enfonçait dans ce nouvel endroit où une petite pente me fit décoller l'estomac. Par la suite, aucune idée de ce qui nous attendait, mais j’avais limite envie de fermer les yeux, ce qui n’était pas logique vu qu’on était déjà dans une pénombre plus que lugubre.




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mot doux de Invité ► un Mer 1 Avr - 18:54
Lorsque l'on va à la fête foraine et que l'on observe le visage de toutes les personnes que l'on croise, on y voit généralement la même émotions, de la joie. Qu'elle soit constante, éphémère ou fausse, cet endroit faisait disparaître la tristesse. Du moins en apparence. Était-ce la musique qui provoquait une ambiance festive ou bien tout ces enfants ayant l'air d'être dans un paradis. Quoi qu'il en soir, je parvenais à ma changé les idées, peut-être pas dans les manèges mais dans la nourriture, j'allais facilement prendre dix kilos rien qu'en mangeant ici. Mais après tout, qui regardait le poids que je prenais? On s'en fiche non. Ce n'est qu'un détail insignifiant d'autant plus que le temps d'une soirée, je ne voulais plus pensé à rien de raisonnable et être comme un enfant. Une époque si lointaine où la seule chose à laquelle on pense, c'est ce que notre mère prépare à manger et notre petit monde.

Il y avait énormément de différentes attractions dans cet endroit mais je ne me sentais pas d'être secoué dans tous les sens ou de mettre dix ans à faire trois tours dans une grande roue. Le train fantôme allait être une bonne initiative, j'avais envie d'avoir un peu peur et de me rappeler de nombreuses frayeurs d'enfant. J'étais installé dans le train à côté d'une autre femme, plutôt jolie mais visiblement aussi solitaire que moi. Je déduisais cela car le nombre d'adulte à aller dans un manège seul est maigre, en dehors des solitaire. Au moins ça allait être drôle surtout si elle faisait un bond de quinze mètres au moindre bruit. J'avais hâte de voir ce que cela allait donné alors que nous nous mettions en route après avoir plaisanté sur ses frayeurs. Je lui demandais aussi de me tutoyer car les vous, j'ai l'impression d'être Holden Jones, pasteur de la ville, hors je suis tout le contraire. C'était peut-être salaud de penser cela alors que Zepp' venait de me quitter mais je constatais alors qu'elle me souriait que cette femme était vraiment belle (on va évité de baver ), elle se présentait alors comme Nicola. C'était original mais pas choquant, je serrais alors doucement sa main en me présentant à mon tour. "Moi c'est Kennedy"

La conversation n'allait malheureusement pas pouvoir durer étant donné que nous étions entré dans ce parcours de la peur. Ce maudit parcours dans lequel on parvient aisément à deviné où l'on va avoir peur mais où l'on a de toute façon peur. Je crois que j'allais aussi perdre l'usage de mes pauvres oreilles après que Nicola ait hurlé de toute sa voix. Enfin j'ose espéré que c'est son maximum car elle serait bien capable de briser du verre. J'avais même reçu des projectiles chauds non identifiés enfin... On aurait dit des frites mais je n'avais pas fait attention à la barquette de frite de ma compagne de manège. Je fus surpris qu'elle me demande si c'était bien ma main qui l'a touchait, d'une part car c'était totalement faux et d'une autre car l'hôpital se foutait un peu de la charité étant donné qu'elle, en revanche, avait sa main sur moi ce que je lui dis gentiment remarqué plus en taquinerie qu'autre chose. Elle ne semblait pas mal le prendre au contraire elle en rigola... Enfin avant, que je lui montre d'où pouvait probablement venir cette fameuse main ce qui sembla l'effrayer. Je faisais un peu le malin mais si nos places avaient été inversées j'aurais probablement flippé comme une fillette. Cependant en plus d'avoir peur, celle-ci agrippa assez violemment mon bras en y plantant ses ongles. Je manquais presque de lâcher un cri de douleur mais au contraire je me mordais la lèvre en tentant de me montrer vaillant. Non mais on allait croire qu'une bestiole m'a attaqué c'est obligé, elle m'avait même surement griffé à sang. Elle me relâchait finalement alors qu'elle me prévenait ne pas être prête pour la pièce suivante... En effet, on entendait d'avance les cris des pauvres gens avant nous... Doux Jésus mes oreilles, mon bras.. J'en pleurais intérieurement d'avance. Tu devrais utilisé ta force contre les méchants... Mais t'en fait pas tu risques rien t'as un grand protecteur! Humour bien sûr mais autant le prendre à la rigolade étant donné qu'on allait devoir y passé. L'endroit commençait par une pente qui me surprenait un peu mais je tenais encore le coup. Une série de decors laid et monstrueux apparaissait étant tantôt effrayant tantôt subitement mais ça allait à peu près jusqu'à ce qu'un jet d'eau soit projeté sur mon bras ce qui me fit vraiment sursauté et reculais vers elle par réflexe. Oh putin Je réalisais alors que j'étais collé à elle et que j'avais détruit ma crédibilité. Je riais légèrement en me reculant avant d'ajouter. Décidément Je riais légèrement ..
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mot doux de Invité ► un Mar 7 Avr - 23:32
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Une rencontre peut tout changer ?

Se rendre seul à la fête foraine, n’était point une habitude pour moi. Justement, je n’aimais pas forcément y aller seule ou alors juste avec mon fils. Mais, ce soir, j’avais besoin de me détendre ainsi que de passer une bonne soirée sans pensée à tous mes problèmes que j’avais en ce moment. Les montagnes russes allaient m’aider, quoi que sans monter dedans ça allait être compliqué pour sentir mon estomac papillonner. Ce fût ainsi que je me retrouvais prêt d’un jeune homme. Enfin, c’était lui qui était arrivé en cours de route, aucune idée de comment cette petite balade ‘tranquille’ nous réservait. J’avais eu un petit moment pour parler avec le jeune homme, me présenter et laisser quelques règles de courtoisie s’installer entre nous ! Plus de vous, aucune idée de pourquoi on se vouvoyez, après tout, ce n’était pas comme si, il avait à peu près le même âge que moi ? Si. Enfin, aucune idée, il pouvait avoir beaucoup plus ? Mais, je n’y croyais pas, il avait un visage de bébé qui le rendait assez mignon. Enfin, je n’allais pas épiloguer sur son âge très longtemps, car le petit train de l’horreur n’allait pas tarder à décoller. « Enchantée alors Kennedy ! » Lâchais-je tout doucement alors que mon regard croisa durant un instant le sien. Je pinçais ma lèvre en sentant le train se mettre en route.

Durant cette petite promenade, j’allais faire du réveil des morts mon plus gros désir, effectivement, je ne pensais pas hurler comme ça, aussi fort et aigu. Je n’avais pas la voix si aiguë, mais à croire qu’être tétanisée par la peur pouvait la rendre aussi horrible à écouter. Je ne pensais surtout pas être si peureuse, j’étais celle qui réclamait les sensations fortes, mais apparemment à cet instant même ce n’était pas le cas. J’étais un peu sur une énigme pour le coup. Je m’étais agrippée comme un chimpanzé au bras de mon pauvre voisin, il devait être marqué de mes ongles qui avait largement pénétré dans sa peau, je pouvais commençait à penser à une cachette pour ne pas avoir honte de mon comportement, enfin c’était humain d’avoir peur, enfin, j’irais sans doute me cacher dans un petit trou de souris, quoi qu’un terrier de lapin était largement plus douillet pour moi. Puis, fallait bien que j’accuse le jeune homme d’un truc totalement faux, décidément, j’aurais peut-être dire non pour le coup ? Pour éviter de me taper la honte, mais bon, ce n’était pas grand-chose, je ne le connaissais pas et je ne risquerais pas de le revoir ? Enfin, aucune idée. Je mordais ma lèvre à chaque virage que prenait notre wagon. Quelle idée j’avais eu ? Non, mais c’était comme si un mouton allait se jeter de lui-même dans la gueule d’un loup. Ce manquement de logique pour le coup. Je pouvais sentir cette boule dans mon ventre me donnant envie de vomir ou alors c’était les frites, ces frites que j’avais abandonnait au premier sursaut que j’avais eu. Je souriais à ses paroles « Ouai … faut le prouver pour que j’y crois » Répliquais-je pour le taquiner un peu, je pouvais me le permettre, après tout je venais de charcuter son bras.… Quelques secondes plus tard, mêmes pas je rigolais ! La peur était partie ? Oui, il faut dire que se retrouver avec les bras d’un mec collé à moi, car il avait eu peur était assez troublant surtout quand il venait de promettre de me défendre ! Ouai, autant dire que je pratiquais le Kung Fu pour m’en sortir, une milady sait se battre. Bref, j’arquais un sourcil. « Même pas peur ! » Disais-je en me moquant un peu. « On a échangé mon voisin par une personne qui était aussi flippé que moi ? Mais qui va me défendre ! » Je faisais une moue triste, le truc qui ne servait à rien, vu que personne ne pouvait le voir pour le coup. On avançait et je sentais autre chose me toucher et des choses gluantes nous tomber sur le dessus de la tête ! Non, mais c’était quoi ce supplice ? « Maiiis ! Putain. » Soufflais-je en sentant à nouveau un truc me toucher, j’aurais bien aimé que tout cela ne soit que dans mon imagination, mais ce n’était point le cas. Un flash finissait par sortir de nulle part, pas pour qu’on ait peur, ça s’était déjà le cas, juste pour avoir le souvenir de cet endroit de fou ! Bizarrement, je le sentais que ce petit trajet de fou n’était point fini.

Plein de chose, je devais me remettre de mes émotions. Je serrais mes mains entres elles, quand on sortit du tunnel juste histoire de faire croire que j’étais innocente dans cette histoire de griffure sur le bras de ce pauvre Kennedy. Je revoyais enfin la lumière de la fête et souriais un peu avant d’observer le jeune homme en souriant un peu gênée. Je me sentais un peu coupable surtout en déposant mon regard sur son bras. « Je suis désolée.. » Je grimaçais avant d’éclater de rire ! « Pourquoi ils ont l’air si heureux eux ? » C’était des petits de douze ans qui n’avaient pas l’air d’avoir flippé pendant cette attraction.

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mot doux de Invité ► un Jeu 9 Avr - 22:09
Aller dans le train fantôme était vraiment la meilleure idée que j'avais eu de la soirée (quoi que mangé aussi). J'avais besoin de me changer les idées et cette attraction était idéal mais si au départ j'y avais été sans grande conviction. Je n'étais pas non plus en dépression mais j'avais besoin de ne pas resté seul enfermé chez moi sinon j'allais tout simplement péter un plomb. C'est ainsi que je me retrouvais avec une jeune femme dans le wagon du train en me disant que ça allait peut-être être drôle. Nous avions tout de même eux le temps de parler un peu et de nous présenter mutuellement et décidé de se tutoyer. On avait à vue d'oeil approximativement le même âge. À une époque, je l'aurais dragué (enfin essayé) comme un véritable gros lourd et je me serais sans doute prit un râteau magnifique. Mais je n'avais vraiment plus la tête à ça et surtout j'étais devenu mature. Il faut bien un jour non? "Mais enchanté aussi"

Cette promenade fut comme je me l'attendait très amusante notamment grâce aux frayeurs de Nicola même si cela me valait la perte de mon audition et des ongles plantés dans le bras. Assez douloureux mais surtout soudain en effet. Mais je ne lui en voulais pas, j'avais simplement l'impression d'être avec l'une de mes soeurs qui avaient en général mes même réflexes. À croire que de mettre à sang le bras de leur compagnon d'infortune allait les sauver, étrange réflexe. Ce passage du manège fut quand même l'un des plus drôles voir le plus drôle. Je tentais alors de la rassurer en plaisantant un peu. Moi un super protecteur? La bonne blague et puis elle ne risquait pas grand chose même si jusque maintenant je tenais le coup. Au moins ça l'avait faite sourire, un bon point pour Kenny. Elle demandait une preuve pour y croire? Mais mademoiselle, le fait que je n'ai pas crié une seule fois n'était pas suffisant? Bon faut dire que je ne tenais pas à l'auto détruire ma virilité à cause d'un manège. Mais à croire que tout était calculé d'avance à peine avais-je fini de jouer les chevaliers protecteur qu'un jet d'eau fut envoyé contre mon bras ce qui me fit totalement bondir. Merde j'avais pas pensé à ça... Bon décrédibilisation réussie! J'étais maintenant gêné à mon tour. Je me reculais alors qu'elle en profitait pour me taquiner un peu. "Mais j'ai pas eu peur ! J'ai fait exprès!" Mauvaise foi activée! Même si ça phrase suivante sur l'échange de voisin me fit assez rire. " C'est ta trouillardise ! C'est contagieux" Je souriais franchement même si avec le peu de lumière présente on ne voyait juste rien... Mais je souriais . La suite fut alors assez étrange puisque des trucs gluants nous tombais dessus c'était étrange mais je ne saurais dire de quoi il s'agissait. Je tentais alors de rester maitre de mes émotions même si soyons franc je sursautais ici et là tous le reste du trajet, c'était un peu le but en même temps et nous fûmes même prit en photo. On devait avoir des têtes abominables dessus.

Mais finalement la fin du tunnel arriva et heureusement nous n'allions pas vers la mort mais vers la liberté. Fini d'avoir peur, nous allions pouvoir reprendre nos vies comme si de rien n'était. Nicola s'excusa alors pour mon bras et en riant légèrement je haussais les épaules. " C'est rien ne t'en fait pas, je vais m'en remettre !" Finalement en voyant les enfants tout joyeux juste devant nous alors que dans notre cas on devait égalé les cachets d'aspirine en terme de blancheur celle-ci me demanda pourquoi ils avaient l'air si joyeux. "Ils doivent être naturellement idiots ? Ou alors ils sont plus courageux que nous?" Je leur jetais un bref regard aussi. " On va juste dire qu'ils sont idiots! Je sortais alors du manège et je marchais jusqu'au bout de la file de sortie puis je lui disais ." Bon.. C'est la fin de la soirée pour moi ! Peut-être qu'on se reverra?" Je l'observais alors plongeant mon regard dans le sien. "Je pourrais avoir ton numéro peut-être? Et une expression d'ange pour la fin, une!
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mot doux de Invité ► un Lun 27 Avr - 11:25
Kennedy & Nicola
Une rencontre peut tout changer ?

Je ne me serais jamais inventé une telle comédie en allant dans ce train fantôme. Je n’aurais pas imaginé que cela aurait pu m’effrayer autant. Je ne pouvais pas encore imaginer que cela m’aurait sans doute donné la chair de poule comme les cauchemars que je pouvais faire quand mon subconscient me jouait des tours. Non, cela était impossible de mémoire de me souvenir si j’avais déjà vu autant de peur envahir mon être. J’étais bien contente d’avoir profité des vacances de San pour m’y rendre seule. Je ne m’étais pas imaginé que le voir quitter le nid deux trois jours me fasse autant de bien. J’avais même peur de voir et d’entendre les mouches voler. Je pensais boire un verre de vin tout en mangeant un fondant à chaque fois qu’il stimulait mes pensées, mais en fin de compte je n’avais pas eu à dormir tôt, j’avais trouvé le courage de sortir et de vivre ma vie de jeune femme ! Pour le coup, j’étais ravie d’avoir fait cette rencontre.

Je ne pouvais pas le regretter ! Malgré que pour le coup on aurait dû me bâillonner pour ne pas que je tue les oreilles de mon voisin du train fantôme. Il n’avait pas dû apprécier cela pour le coup, m’entendre autant râler et surtout se sentir agripper par moi et mes ongles s’enfonçant dans sa peau. Le pauvre, il aurait certainement besoin d’un examen voir si je n’avais pas enfoncé mes ongles trop profondément. Enfin, lui n’avait pas l’air d’avoir très peur comparé à moi, autant dire que c’était largement grillé, que je mourrais de peur, je n’étais pourtant pas une peureuse, mais à en croire ce qui se passait actuellement c’était exactement ça. Je rigolais un peu ! Il ne voulait pas avouer qu’il avait eu peur ? Les mecs. Autant dire que les griffures sur ses bras ne prouvaient pas non plus que j’aie eu peur si je jouais de mauvaise foi comme lui ! Je pouvais bien dire que c’était un félin qui avait fait ça ? Oui. Tant qu’à faire, je pouvais utiliser l’herbe de mon voisin si je le désirais. « Ah oui ? Vous êtes bon comédien ! Autant dire que vous feriez un bon quasimodo » Lâchais-je pour l’embêter un peu ! Je pouvais bien me moquer un peu de lui ? Il avait plein de chose à dire sur ma panique et moi dans ce train ! Alors bon. « Contagieux ? Manquerait plus que ça ! Dis plutôt que tu n’es pas plus courageux que moi ! » Je le regardais, enfin c’était son ombre plutôt, car bon je ne le voyais pas très bien dans le fond. Donc c’était assez compliqué pour le coup de voir correctement son visage, on n’était pas sous les astres donc cela pouvait être complétement impossible de détailler un visage. Enfin, pour le coup, ceux devant nous faisait les pitres, ce n’était que des enfants, autant dire que rien ne pourrait les effrayer ! Nous on avait sans doute été élevé au Disney tel que la petite sirène avec son crabe ou fifi brindacier avec ses tresses. Alors bon. Puis, le moment qu’on redoute tous qui arrive au mauvais moment : la photo ! Autant dire que dessus je ne donnerais pas envie à aucun mec de rêver de moi.

C’était la fin. On avait survécu .Autant dire que cela aurait été étrange de ne pas survivre à une telle sournoiserie à laquelle nous avait livré cette attraction. Du coup, je pouvais enfin observer les griffures et marques que j’avais laissées sur le jeune homme. Je mordais un peu ma lèvre, assez gênée pour le coup. Je glissais ma main dans mes cheveux après avoir murmurais simplement des excuses. « Sûr ? Je promets je n’ai pas la rage ! » Disais-je presque amusée avant de pincer mes lèvres entres elles et de laisser mon regard dans le sien, le temps de quelques secondes. « Ouai, comme on l’était avant ! » Après tout avant, j’avais même volé un kart pour faire du karting en plein centre-ville de Monaco et je n’avais pas réellement eu peur ! Donc, c’était la vieillesse qui faisait cela ? Sans doute. Aucune idée en vrai, mais autant se dire que c’était la bonne réponse. « Peut-être, moi je vais aller traîner encore un peu ! » autant dire que j’allais manger un peu de chose contenant du sucre et éviter les choses attractions à sensation ! Je n’allais pas faire subir à nouveau à quelqu’un ce que j’avais fait subir à ce pauvre Kennedy. Je restais un peu étonnée par sa requête. « Oui, euh passe-moi ton téléphone, je te note ça ! » Disais-je en tendant la main pour avoir son téléphone.

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mot doux de Invité ► un Sam 16 Mai - 16:56
Ce train fantôme était vraiment surprenant et jamais en y allant je ne me serais imaginé une telle scène, dans mon esprit cela allait être un simple tour de manège sans rien de spécial. Et non, j'avais eu la chance de tomber avec une femme assez amusante et surprenante. Mais surtout je ne me souvenais pas que ce train était aussi effrayant mais surtout plein de surprise. Il me semblait à l'époque n'avoir eu peur que d'un ou deux monstre même s'il fallait avouer que Nicola agrémentais le manège avec ses cris dignes d'un film d'horreur. Au moins j'avais oublié quelques temps mes problèmes et cela me faisait du bien. Je me sentais alors différent, je redevenais l'espace d'un instant le Kennedy d'autrefois taquin, amical et joyeux. J'espérais bien sur le redevenir pour de bon un jour mais récemment j'étais trop préoccupé pour cela. Pour le coup, cette rencontre me faisait du bien, elle me rendait comme autrefois.

Le tour de manège était tellement drôle, même si d'ici la fin je serais surement dépourvu de tympans tant elle criait fort mais surtout dans des fréquences aigus. En revanche mon bras, je le sentais car il devenait douloureux étant donné qu'elle venait de me l'agripper assez violemment avec ses ongles de tigresse. Mais j'étais un bonhomme j'allais survivre et protéger cette jolie demoiselle en détresse. En théorie du moins d'une part car elle ne risquait pas vraiment quelque chose dans ce manège et d'une autre car je venais de détruire ma virilité en m'effrayant pour rien et en me réfugiant presque dans ses bras. Je tentais alors de me justifier du mieux que je le pouvais, je refusais d'admettre que j'avais flippé pour si peu. Je lui sortais alors bêtement que je l'avais fait exprès mais inutile de dire qu'elle ne me croyait pas, en me disant que je devais très bien joué la comédie. " Je sais on me le dit souv-... Hé!" prétextais-je alors que je comprenais l'allusion à Quasimodo. Je trouvais alors un autre prétexte disant que sa trouillardise était contagieuse. En tout cas sa réponse me fit sourire, elle avait de la répartie. "Jamais je ne dirais ça, je suis très courageux moi!" J'avais beau tenté de la voir, je ne distinguais rien et pourtant j'arrivais parfaitement à voir son visage à l'aide de mes souvenirs que j'avais eu l'occasion d'observer avant d'entrer dans cette attraction. Mon attention se portait ensuite sur les rires des enfants dans le wagon avant le notre, tellement insouciants et pitre ces jeunes.

Finalement le manège fut fini, et oui les bonnes choses ont une fin. Je pouvais enfin revoir le visage effrayé de ma partenaire et mon bras presque griffé à sang. Elle était vraiment violente quand même même si je n'avais pas trop mal. Enfin si mais c'était surmontable. Celle-ci s'excusait alors visiblement gênée de son geste mais je ne lui en voulais pas. Vraiment elle n'avait pas à s'en faire. Je riais lorsqu'elle me précisait ne pas avoir la rage. "Je m'en doutais, c'était inutile de précisé." Je souriais lorsque mon regard croisé le sien avant de parler des mômes. "Non moi je ne l'ai jamais été!" Je ne disais pas cela seulement parce que j'étais surdoué mais clairement car plus jeune je manquais incroyablement de confiance en moi et donc que je sortais peu ne faisant rien d'extraordinaire ou de dangereux. Je lui disais alors que j'allais rentrer chez moi donc c'était en quelque sorte un au revoir mais pour une raison que j'ignore, je décidais de lui demander son numéro de téléphone. Peut-être avais-je envie de la revoir? En tout cas un sourire apparut sur mon visage lorsqu'elle acceptait puis je lui donnais mon téléphone pour qu'elle enregistre mon numéro. " Je t'écrirai alors! disais-je avant de lui dire une dernière fois au revoir et de nous séparer.
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