mason&lullaby - par ce que pincer les fesses d'un ami, c'est normal
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mot doux de Invité ► un Mar 24 Fév - 22:38
Il y a des choses que l’on ne contrôle pas. Le vent, la pluie, la terre et tout ça. On ne peut pas prétendre avoir du contrôle sur la nature comme sur la grossesse par exemple. Les gens me disent tous de faire attention et dans un sens, je me le disais aussi. J’avais faites trop d’erreurs pendant ma première grossesse. Tellement trop. Je ne contrôlais pas vraiment mon quotidien en ce moment. Le départ d’Aiden pour l’armé ne m’était point une partie de plaisir car j’étais en colère contre lui. Oui, je lui en voulais et c’était décuplé avec les hormones. Je rêvais à ce qu’il ait changé d’avis et que mes 4 derniers jours sans lui n’étaient que des cauchemars. L’espoir fait vivre, non ? Oui, tellement. J’inspirais doucement, je ne savais pas vraiment ce que j’allais faire de cette journée au boulot. Sûrement sauver un chaton ? Je regardais en direction de la chaise qu’Aiden occupait souvent et je faisais une moue. J’avais envie de m’énerver contre 4 pieds de fer. Pourquoi ? Je lui en voulais autant qu’à cette chaise. J’avais besoin de m’occuper l’esprit  et encore, c’est peu dire. J’inspirais doucement en détournant le regard. Je ne me sentais pas vraiment à l’aise. C’est alors qu’un collègue arrivait en souriant. « Debout mademoiselle, il faut faire des exercices, tu manges trop de glaces ! », je me levais en le regardant avec un air tueur. Oh, je voulais le tuer. « Je te merde, Taylor ! », lui balançais-je alors. « Qu’est-ce que tu me veux ? », répliquais sans lui donner l’occasion de répondre. Non, je ne lui laissais pas l’occasion d’ouvrir sa grande gueule. Je n’aimais pas trop celui-ci. Cet homme était sûrement le seul de la caserne qui me répugnait et surtout par ce qu’il avait osé me mettre la main aux fesses lors de mon premier jour. Erk. J’inspirais doucement en attendant sa réponse. « Le chef m’a dit de t’envoyer sur les lieux du feu d’hier ! », il me tendait alors le dossier et je fronçais les sourcils. « Ok ! », disais-je en attrapant le dossier rempli par les ambulanciers et même mes collègues mais ce n’était pas plein. Il manquait tellement de détails très important comme la raison du feu mais à cause d’une fuite de gaz… ce n’était pas clair. La police avait besoin d’avoir des réponses à ces questions et nous étions souvent les seuls à vraiment pouvoir déterminer comment le feu s’est propagé et pourquoi. J’étais douée pour ça en général mais je savais pourquoi on envoyait le boulet enceinte sur ces petites routines de rien du tout. Je soupirais doucement sans prendre la peine de mettre ma combinaison. J’y allais seulement avec un pantalon bleu et un t-shirt des pompiers. Je me rendais vers la petite camionnette, un simple fourgon. Je montais dedans en posant le dossier alors que je regardais l’adresse. Je connaissais les lieux, c’était déjà ça. Oui, je les connaissais réellement. Enfin presque. Je souriais doucement en allument la radio. C’était une émission de Sexy McNew, ce pervers. Je le laissais parler en conduisant sagement sur les lieux. Je pensais de plus en plus à mon mari. Je me sentais en colère mais tellement inquiète à la fois. Pourquoi… comment pouvait-il me fait ça ? Je n’en savais rien, j’étais juste triste. Je tentais de retrouver mes esprits non loin des lieux. Il me semblait reconnaitre la voiture de Mason qui était parquée à quelques mètres. Intriguées, je descendais du fourgon en prenant le dossier mais aussi la radio au cas où on m’appelle. Je refermais la porte. Mon ventre de femme enceinte s’exposait de plus en plus et c’était presque insupportable au boulot. Je savais qu’il ne me restait plus qu’une semaine ou deux. Je voulais encore un peu profiter de mon boulot. Je contournais alors l’auto en allant sur le trottoir. J’approchais de cette silhouette de dos et ne lui pinçais alors les fesses. Tout à faire. Je lui pinçais les fesses et voilà. Si vous n’êtes pas d’accord, c’est le même prix pour moi. Je voulais juste lui pincer les fesses. Ce n’est pas coquin, c’est taquin. « Voilà ce qui arrive quand on expose trop notre joli petit cul ! », soufflais-je alors amusée.
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Fév - 15:06
Lullaby & Mason
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Mason ne savait vraiment pas quoi faire de cette information. Il ne pensait pas que Deeklan était sérieux en lui proposant un poste au FBI. Il avait passé toute une soirée à penser à cette idée, mais il s'était tout de suite retenu, persuadé que c'était impossible. Seulement, son meilleur ami venait de refaire une offre, lui précisant qu'une formation était possible dans quelques semaines seulement. Il avait rigolé en l'écoutant jusqu'à ce qu'il comprenne que c'était plus que sérieux. Et maintenant, il se retrouvait face à un dilemme. Vu son caractère rebelle au poste, il ne pouvait pas prétendre que cela ne l'intéressait pas. Mais c'était aussi un grand risque pour lui. Il connaissait tous les dangers vers lesquels il se précipitait s'il tentait le coup. Il ne voulait pas que Malia se retrouve sans père. Elle avait subi toutes ces années sans mère, alors comment pourrait-elle survivre sans lui ? Et il y avait Sharlee aussi, il ne pouvait pas l'abandonner. Et puis, soyons honnête, il ne pouvait pas se permettre de demander un mi-temps ou même une après-midi en moins dans la semaine. Il avait absolument besoin de cet argent pour payer l'école de la petite. Peut-être qu'Azélia pourrait aider maintenant qu'elle était de retour et que sa boutique fonctionnait bien ? Il serait peut-être temps qu'elle s'implique un peu plus dans la vie de sa fille. Mais Mason ne se voyait vraiment pas lui demander de l'aide financière. Il avait toujours réussi à s'en sortir et ça ne s'arrêterait pas avant un bon moment. Pourtant, l'idée de retourner sur le terrain, d'être utile, d'utiliser ses capacités… Comment pouvait-il dire non à cela ? Depuis quatre ans, il n'avait rien fait de particulier au poste. Il était devenu un policier de bureau. C'était loin d'être ce qu'il avait imaginé pour son futur. Il tapa furieusement contre le punching-ball de la salle d'entraînement. Raah qu'est-ce ce qu'il détestait cette situation. Il avait beau essayer de se défouler et de s'épuiser contre ce sac rouge, il n'y avait rien à faire, ça restait bien clairement dans sa tête. Il avait beau retourner le problème dans tous les sens, il ne voyait pas distinctement quelle pouvait être la solution. Il attrapa sa serviette et se dirigea énervé vers les vestiaires. « Eh Mason, dès que tu as fini de te nettoyer, tu peux me rendre un service ? » Il se tourna la tête vers la fin du couloir et vit un de ses anciens partenaires de terrain. « Vas-y, raconte ! » « Je suis censé vérifier les lieux d'un feu, tu peux prendre ma place ? » « Tu rigoles là j'espère ? Bien sûr que je veux bien te remplacer, je n'attends que ça, tu le sais très bien ! » Il lui donna une tape dans le dos en passant devant lui. Cela faisait tellement de bien de voir que ses collègues ne l'avaient pas oublié dans son petit coin discret. Tout le monde avait bien compris qu'il n'aimait pas cette chaise de bureau, son postérieur avait appui un peu trop confortable à son goût. Les planques dans une voiture lui manquaient un peu trop parfois. La café froid, le sandwich qui a attendu toute la journée au soleil, la fatigue qui t'assomme toutes les heures, les sièges trop durs pour le dos, l'attente en continue, le stress de ne pas réussir sa mission, toutes ces petites choses rendaient l'enquête bien plus excitante. C'était pour cela qu'il avait signé, pas pour remplir des dossiers. Mais si on lui proposait de prendre sa voiture pour faire un tour en ville, il n'allait pas refuser pour autant. C'était déjà ça après tout. Alors, il ne prit pas autant de temps que d'habitude pour se doucher. Il n'avait pas besoin de faire reculer l'heure de retour au travail, pas aujourd'hui. En plus, il devait sans doute retrouver un pompier sur les lieux de l'incendie, il ne pouvait pas être en retard. Aussitôt dit, aussitôt fait. Mason ne prit pas la peine d'aller demander une voiture à l'accueil, il avait une radio sur son uniforme et ça suffisait largement. Personne n'irait lui demander de l'aide sur une autre affaire en cours. Par contre, il aurait peut-être dû emprunter un GPS, cela lui aurait éviter de faire le tour du voisinage pendant une demi-heure. Dire que quelques années auparavant, il aurait trouvé la maison en un rien de temps. Sa mémoire commençait à le laisser tomber sans aucun entraînement. Il allait falloir qu'il règle cette situation rapidement s'il ne voulait pas se supprimer des opportunités. Il sortit de la voiture et alla se placer sur le trottoir. Il leva les yeux et regarda le massacre que pouvait provoquer un feu. A chaque fois, il se rappelait du premier bâtiment brûlé qu'il avait aperçu et ça lui bloquait l'estomac. La maison des Lewis, celle d'Ayanna… Cette amie perdue à jamais. Enfin c'était ce qu'il avait cru en tout cas parce que la vie en avait apparemment décidé autrement. « Eh ! » Il avait eu ses pensées totalement court-circuitées par une pinceuse de fesses. Il se tourna avec outrage vers son agresseur et au moment même où il allait le sermonner, il fut couper net par Lullaby. « Un peu plus et tu te retrouvais les menottes aux poignets. Faut pas risquer sa liberté comme ça ! » répondit-il en rigolant. Il se baissa pour lui déposer un baiser sur la joue. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas vu. « Comme si ça te dérangeait de pouvoir admirer mon joli petit cul comme tu dis ! Fais pas ton innocente, je t'ai vu bien trop souvent te retourner mater le postérieur des hommes. » Il se posa contre le bord de sa voiture en croisant les bras. Son regard était clairement accusateur, mais on pouvait y trouver une pointe de malice en plus. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'es pas censée te reposer au chaud ? » Il désigna d'un signe de tête son petit ventre qui commençait à prendre de la place. Il savait que c'était assez compliqué pour elle en ce moment et il ne voulait pas qu'elle subisse plus de mauvaises nouvelles. Son côté protecteur revenait toujours au galop quand il le pouvait, même si ça ne plaisait pas à tout le monde. Et Lullaby était l'une des personnes à qui il souhaitait une vie heureuse, sans plus de soucis.
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mot doux de Invité ► un Mer 11 Mar - 5:40
Mason & Lullaby
Parce que pincer les fesses d'un ami, c'est normal
Je n’étais pas vraiment apte à me trouver sur les lieux d’un feu. Les papiers et toutes ses choses qui me font parfois rire jaune. Bosser me manquait et même si je savais que c’était obligatoire et pour mon bien, j’en avais besoin tandis que la quiétude m’habitait. Entre le café et surtout la maison qui était presque terminée, je ne savais pas trop quoi penser. Je sentais simplement l’envie de m’évader et laisser échapper un brin d’adrénaline. Ma main posée devant les fesses de Mason, je n’avais trouvée nulle autre idée que de lui pincer. Et hop. Les gens pourraient croire que c’est étrange que je pince les fesses de cet homme sans nulle autre forme de procès mais en fait, j’étais juste taquine. Il était canon certes mais pas le genre de canon dont je pourrais tomber amoureuse et tout le monde savait à quel point j’aimais mon stupide de mari. Oui, stupide pour m’avoir abandonné encore une fois. Bon dieu, je fulminais en vrai mais je ne voulais pas vraiment l’assumer par peur d’être trop emmêlée entre mon inquiétude et ma colère sauf que ça pointait de plus en plus le bout de son nez. J’étais irrésistiblement dérangée par tout ça. J’entendais son petit cri de surprise et je sentais l’offuscation dans son regard. Je me contentais juste de lui offrir un doux sourire qui dessinait mes lèvres colorée par un rouge à lèvre de chez Chanel. C’était la couleur Audrey surement pour Audrey Hepburn mais on s’en fout de ce détail. J’aimais beaucoup cette marque et surtout le côté Marilyne Monroe des parfums même si j’étais assez économe dans mon genre. Je souriais doucement en l’entendant me menacer de me menotter mais c’était un sourire assez léger qui ne masquait pas totalement que ce sourire était justement un masque. « Je prends les risques, tu me connais ! », soufflais-je alors qu’il ripostait au fait que ça dérangeait de montrer son popotin. Je penchais doucement la tête. « On a des yeux et c’est pour regarder, non ? », lui répondais-je aussitôt sans vraiment tourner la langue dans ma bouche plusieurs fois car après tout… nos yeux doivent bien servir à quelque chose. Je le regardais se poser contre la voiture et je ne bronchais pas vraiment. Je me contentais de croiser les bras au-dessus de mon ventre. Une position parfaite tant que c’était pour un court moment sinon ça appuyait sur ma vessie. Je le contemplais attentivement et je baissais le regard vers ses pieds. Pourquoi ? Je n’en avais aucunes idées mais c’était un réflexe donc je ne pourrais pas expliquer la provenance mais il n’y en avait sûrement peut-être pas du tout. Je riais nerveusement en l’entendant. Je sentais son regard accusateur sur mon ventre et je fronçais les sourcils. « Macho… tu crois que les femmes doivent rester couchée pendant les 9 mois de gestations ? », lui disais-je au tac en lui tirant la langue. « Ranges ta banane, c’est moi qui pilote mon corps et si j’ai décidée de faire lampe de chevet à la caserne et ne servir que pour les tâches qu’on ne désire pas, c’est mon droit, right ? », lui disais-je avec ce petit côté lionne. J’étais une vraie fauve et il ne fallait pas me contre dire. Parfois l’on disait que j’avais trop de caractère pour être une femme. Trop de couilles mais je m’en fichais réellement. Il valait mieux avoir du caractère que d’être une femme niaise qui n’ose pas aboyer quand on lui souffle dessus. Non mais je vous jure que ces hommes parfois ils sont… J’inspirais doucement en le regardant dans les yeux et j’approchais doucement en regardant mon dossier. Oui, je quittais son regard pour froncer les sourcils en le relevant aussitôt vers lui. « Je peux travailler pour la paperasse et sincèrement… », je soupirais doucement en le regardant. « J’ai besoin de me changer les idées avant tout sinon je risque d’exploser avant mon accouchement ou même… je ne parle même pas de la grosseur de mon ventre mais de mes hormones qui bouillonne… », je lui laissais ce sourire sarcastique sur le regard. « Ne me cherches pas alors, d’accord ? », disais-je en lui grognant doucement dessus. Pourquoi lui grogner dessus ? Je n’en savais rien. C’était un peu plus fort que moi à vrai dire. Je regardais aussitôt mes papiers à nouveau. « On devrait faire ce pourquoi on est là aussi ! », lui disais-je sans vraiment laisser paraitre d’émotion tout comme un automate. « Je suppose que l’on peut écarter l’hypothèse du clown de Ca qui fout le feu… », disais-je en prenant en compte le commentaire d’un de mes collègues qui avait mis un smiley qui sourit à la suite. Non mais sérieusement ? Je ne savais pas ou Taylor avait pêché ça mais quand même. Je soupirais doucement à ces singeries. « Ils sont vraiment stupide, ils ont autant d’intelligence qu’une girafe à un cou… », je soupirais doucement. « Et c’est ironique bien sûr ! », disais-je tandis que je fermais le dossier en me tournant vers le bâtiment. Je tournais un peu le dos à mon ami mais j’avais surtout besoin de voir dans quoi j’allais entrer avant tout. Dans quoi m’étais-je encore fourrée ? Je n’en savais rien mais je voulais réellement le savoir. Je me tournais alors à moitié vers Mason et je lui souriais, un sourire assez fin et léger comme toujours. « On entre ? », lui proposais-je sans vraiment l’attendre avant de poster un premier pied dans le bâtiment et ensuite un second. Je dégageais les barrières en rouleau de plastiques posée par la police sur ma route. J’étais avec un flic donc j’avais le droit ? Peut-être pas mais je m’en fichais. Il n’avait qu’à m’arrêter et peut-être qu’Aiden arriverait pour me sauver de la vilaine prison. Oui, je rêve éveillée. Il était parti comme un voleur. « Comment ça va avec Azélia ? », lui demandais-je alors aussitôt.
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mot doux de Invité ► un Sam 21 Mar - 17:50
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Les années avaient beau passer, Mason continuait de s'inquiéter un peu plus pour ses proches. Il se rappelait encore de tous ces moments où il surveillait de loin Lullaby alors qu'elle allait à la chasse aux garçons. Il ne pouvait pas faire grand-chose, mais si jamais on lui faisait du mal, il était là pour faire en sorte que ça ne se reproduise plus. Maintenant qu'ils étaient adultes, qu'elle s'était mariée, il ne devrait pas avoir à s'en faire. Son mari était censé être là pour la protéger, pour faire en sorte que tout aille bien pour elle et qu'elle soit heureuse. Seulement, ce n'était pas le cas, il avait repris son service à l'armée, la laissant seule et enceinte en plus. Alors, en la voyant à ses côtés, toujours aussi énergique et le taquinant à tout va, Mason avait l'impression qu'il l'avait abandonné et il voulait changer la donne. Bon, il semblait s'être assez mal pris à arrêtant les moqueries pour lui demander des explications, mais tout était toujours rattrapables. Elle ne pouvait pas se vexer et le bouder pour si peu. Quoique, avec les hormones, mieux valait ne pas penser trop vite. « Quoi ? Moi ? Macho ? Tu te rappelles à qui tu parles là ? Tout le lycée, j'ai été ta marionnette. Tu me manipulais pour obtenir ce que tu voulais avec tes yeux de chiens battus et je ne pouvais pas dire non. » C'était un peu exagéré, mais ça représentait quand même bien l'avantage qu'elle avait sur lui. Il était juste incapable de dire non si ça pouvait lui faire plaisir, à part peut-être si cela devenait trop dangereux pour elle. Il ne préférait même pas se rappeler le nombre de choses ridicules qu'elle avait réussi à lui faire faire. Il était certain qu'elle avait de quoi lui faire du chantage dans son grenier, des photos bien compromettantes de lui. « Et puis, si je n'ai pas réussi à garder Azélia au lit pendant sa grossesse, je ne vois vraiment pas comment je pourrais le faire avec toi ! Le jour où j'aurais une autorité sur vous, les dauphins porteront une salopette. » Prends-ça saleté de fierté masculine. Comme quoi, il était vraiment doué pour se faire manipuler par les femmes. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour continuer à avouer ses faiblesses. Mais il n'en avait que faire, c'était son amie d'enfance qui était avec lui et il n'avait pas peur de se confier sur n'importe quoi. Ils étaient comme ça tous les deux, raconter que des bêtises tout en avouant ce qu'ils avaient sur le cœur. « Si tu veux bien, on va faire un peu plus que de la paperasse parce que moi je n'en peux plus ! Moi je veux bien te le piquer ton congé de maternité, je ne rêve que de ça. Je te prends même les hormones si tu veux ! Et comme ça je pourrais t'embêter, parce que j'aime bien ça moi. » Il s'était souvent demandé ce que pouvait ressentir une femme durant une grossesse alors pour ne pas essayer ? Il faudrait un jour que les hommes puissent essayer de supporter une journée avec des changements d'humeurs interminables et peut-être qu'ils pourraient mieux aider leurs partenaires. Il n'était pas sûr de bien s'y prendre avec elle, mais, si ce n'était pas le cas, elle le lui ferait très vite savoir. Il ne bougea pas de sa place tandis qu'elle continuait de jeter des coups d’œil dans son dossier. Il n'avait même pas pris la peine de regarder le sien. Il pensait avoir le temps sur place, mais c'était plutôt raté. « Dis-toi qu'ils ont plus d'humour que chez nous. C'est déprimant à force de ne voir que les preuves et hypothèses dans les dossiers, chiant à en mourir même ! » Et il ne mentait pas, il n'en pouvait plus de rester devant un bureau. Il se redressa et étira ses bras vers le ciel. Il n'eut même pas le temps de bailler qu'elle avait déjà pris la direction de la maison. Il allait falloir qu'il reprenne le rythme s'il ne voulait pas paraître ridicule à côté d'elle. Il ouvrit rapidement la porte de sa voiture et attrapa son dossier sur le siège auto. Il se dirigea ensuite dans l'allée de l'ancienne maison. Il y avait encore des murs, mais elle n'allait pas habiter une famille avant un bon moment. Par contre, cela ne semblait pas empêcher les chiens de passer dans le jardin. « Et merde ! » C'était le cas de le dire. Il venait de marcher dans une belle crotte juste devant le seuil de la porte. Il se décala alors sur l'herbe pour essuyer sa semelle tout en essayant d'entendre ce que lui demandait Lullaby. Enfin, peut-être aurait-il mieux fait de faire semblant de ne pas avoir entendu. Il ne savait même pas comment lui répondre. « Disons qu'on a réussi à créer un pacte de non-agression, comme en Corée, ce qui est déjà pas mal. Et elle prend Malia de temps en temps donc c'est un peu plus facile pour moi. » Comment tout faire pour ne dire que la surface des choses. Mason n'était pas très honnête dans sa réponse, la vérité était beaucoup plus complexe que ça, mais il ne savait même pas comment il pourrait tout lui expliquer. Il ne savait pas lui-même ce qu'il ressentait pour Azélia, alors comment en parler à la jeune femme ? Il souffla discrètement avant de la rejoindre à l'intérieur de la maison. Enfin, c'était ce qu'il comptait faire, mais ses chaussures glissèrent et il se prit l'un des petits poteaux des policiers. Il s'écroula la tête la première, les mains en avant pour essayer de se protéger du choc. Ses jambes s’emmêlèrent rapidement dans les lignes plastiques jaunes. Il était pris au piège et il avait mal à la tête en plus de ça. Saperlipopette, il était vraiment un boulet quand il s'y mettait. Le jeune homme essaya de se redresser, mais ses pieds suspendus dans les airs bloquaient tous ses mouvements. « Pas la peine de te demander de ne pas rire, je suppose ? Tu crois que je pourrais gagner un prix Nobel pour ma bêtise ? Regarde, j'en aurais bien besoin pour seulement évoquer cette récompense qui salut les scientifiques. Je dois avoir du Milk-shake à la place du cerveau, ce n'est pas possible ! » Il releva la tête en contractant ses abdominaux pour atteindre le plastique, mais un tournis violent l'obligea à se reposer par terre. Il allait devoir prendre un petit moment pour se remettre debout, enfin s'il parvenait à se libérer. « Il ne me manque qu'un polochon pour faire une sieste. Tu n'as pas ça sur toi ? » On ne savait jamais, elle avait peut-être prévu des coussins pour conduire plus confortablement. Il en doutait franchement de sa part, mais rien ne lui interdisait de se renseigner. Il tourna son regard vers elle et eut l'impression d'être face à une géante de son point de vue. « Comment ça va chez toi ? Tu arrives à t'en sortir ? » Question sensible et particulièrement dangereuse quand on parle à une demoiselle enceinte, mais il pensait qu'elle avait peut-être besoin de sortir tout ce qu'elle avait sur le cœur. Et puis, elle pouvait l'agresser comme elle le souhaitait maintenant qu'il était à terre. Il finit par détourner son regard et le poser sur le plafond détruit par le feu. « Est-ce que tu crois que des sentiments peuvent revenir après plusieurs années ? », la questionna-t-il, ses pensées un peu trop perturbées par sa curiosité sur Azélia. Son amie pourrait-elle l'aider à comprendre un peu mieux ses émotions ? Quoi qu'elle ne voudrait peut-être pas s'en mêler vu qu'elle ne l'avait même pas prévenu que son ex était de retour. Il avait dû lui rentrer dedans dans un supermarché pour le découvrir. Au moins, ça empêchait sa vie de rester monotone, mais il n'avait pas trop aimé ce secret de sa part. Il n'avait jamais compris pourquoi elle ne le lui en n'avait jamais parlé. Peut-être était-ce le moment idéal ? Ou plus tard, il valait sans doute mieux.
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Mar - 3:01
Mason & Lullaby
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Il y a une chose que j’adorais dans le fait d’être enceinte, je pouvais dire ou faire ce que je voulais… les hormones avaient bon dos mais me reposer ? Tout le monde voulait que je me repose. Tout le monde m’amoindrissait. Ne fais pas ceci, ne fais pas cela. Et même s’ils avaient raisons car je paniquais moi-même… je ne voulais pas m’arrêter de vivre. Je voulais me persuadée que je pouvais y arriver même si j’en faisais beaucoup trop entre le café, être présente à la caserne même si j’étais une plante décorative et mon rôle de maman. Heureusement Lenaelle était là bien qu’elle soit plus habituée à utiliser les toilettes que de s’occuper de ma fille. Je le taquinais en le disant macho et je levais les yeux en l’entendant. Bon, il avait raison mais j’étais bien trop têtue pour me l’avouer ou lui avouer. Non, non. « Pauvre petit ! », disais-je alors que je laissais un sourire sournois se dessiner. Oui, je lui en avais fait voir de toutes les couleurs et j’avais énormément de dossiers sur lui mais je l’assumais. J’étais de ces filles qui faisaient faire tout et rien aux hommes ou même aux filles car j’avais un pouvoir de persuasion assez bien dessinée. J’étais surtout affreusement énergique, affreusement hyperactive. Il fallait me suivre ou rester derrière quand j’étais au lycée. J’étais une fille sérieuse mais j’étais surtout une fausse sérieuse. Rebelle bien que loin d’être peu populaire même si je n’étais pas pompom girls. J’étais la fille qui de ses yeux pouvait faire tout pour obtenir un câlin ou demander à un garçon de grimper à la mauvaise fenêtre et se retrouver dans la chambre du coach. Et oui, j’étais apte de le faire et en plus ? Je le faisais exprès. Non mais oui. Et là, je riais en l’entendant le sortir cette histoire de dauphins qui portent des salopettes. Je me demandais si je devais appeler les fous pour qu’ils viennent tous les chercher et quand je parle de « tous », je parle bien sûr des fous. Ses amis. Je ne parle pas des blouses blanches car ils ne seraient pas capables de l’appâter. J’arquais un sourcil. « Parfois, tu parles bizarrement ! », lui disais-je en levant les yeux. J’arquais par contre un sourcil quand il disait vouloir faire plus que de la paperasse et même qu’il voulait me piquer mon congé et ma grossesse. Je ne savais pas trop quoi dire sur le coup. Il venait de soudainement devenir encore plus bizarre. Je le regardais attentivement en fronçant les sourcils. Je jetais un coup d’œil dans le dossier en me disant que c’était sûrement mieux ainsi que de relever son pétage de plomb… En fait, il me faisait peur. Je le connaissais depuis tellement longtemps pourtant. Je râlais doucement aux dessins dans le dossier et je relevais mon regard vers lui en riant. « Chiant comme les couches de bébés ? », demandais-je en souriant. « Refais un nourrisson et tu vas préférer lire les dossiers plus vite que de leur changer les couches ! », disais-je en me plongeant à nouveau dans le dossier. C’était un peu taquin mais réellement vrai par moment. Nora peut faire des cacas qui sentent tellement bon parfois. Bonjour l’odeur nauséabonde. J’entrais en première, je ne regardais pas de suite devant moi. Enfin si… quand j’entendais le merde. C’était le cas de le dire quand je me retournais. Je riais en penchant la tête. Je fronçais les sourcils en entendant sa réponse alors qu’il parlait de pacte et de Corée. « Il ne reste plus qu’à mettre une contravention à cette crotte qui n’a pas attendue dans le fions avant de traverser ? », demandais-je en grimaçant doucement. « Je traine trop avec toi ! », disais-je aussitôt en me trouvant relativement bizarre mais je n’avais pas le temps de dire ouf… que boum. J’entendais ce bruit silencieux et je tournais à nouveau le regard vers lui. Non mais mon dieu, fallait l’assoir et l’attacher. Je me rapprochais alors de lui en penchant la tête. Il me demandait de ne pas demander de rire enfin à peu prés. C’était un peu tout ce que je comprenais tandis que je riais justement. J’avais l’habitude avec Aiden mais dans le fond, c’était revigorant de voir un autre homme risquer sa vie… en marchant. « Et c’est qui la femme enceinte qui doit faire attention ? Toi qui voulait être enceinte, tu vas finir avec une bosse… c’est déjà ça ! », lui disais-je avant de rire à nouveau. « Tant que tu gardes le milkshake de ton boxer, évacues celui du cerveau… », soufflais-je donc persuadée qu’il allait comprendre ce dont il parlait. Un accident du passé pendant une fête chez des amis à l’époque du lycée. Un moment gravé dans ma mémoire bien que ce n’était pas moi mais j’étais présente planquée sous le lit avec mon rencard de ce soir-là. Et là, il me demandait un polochon ? Je ne répondais même pas à la question tellement il semblait dingue. Je l’entendais aussitôt me poser cette question. « On ne parle pas de chez moi, d’accord ? Sinon je t’assassine avant de penser à cet abruti d’Aiden ! », disais-je en inspirant aussitôt. Je me contentais de regarder autour de moi. Je me penchais en apercevant le tuer du gaz. Il semblait aller bien. Je suivais celui-ci en marchant à moitié penchée. Je me contentais juste de vérifier mais tout allait bien. De toute façon, il ne semblait pas y avoir une explosion ou du moins pas dans cette pièce donc ce n’était pas possible. J’arquais aussitôt les sourcils en entendant sa question. Je posais mon regard sur lui tandis que je m’accroupissais. « Je pense simplement que des sentiments pour autant qu’ils soient sincère et pour autant qu’ils vous brisent ne partent jamais ! », disais-je tandis que je reposais mon attention sur les tuyaux. Je me relevais en allant vers la gazinière tandis que nous étions dans la cuisine et je me tournais en le regardant. « C’est totalement différent pourtant j’étais brisée par ma mère, totalement brisée. Je me disais tellement que je la haïssais… que je ne me rendais pas compte que cette haine était de l’amour… », j’hausais les épaules. « C’est maman pourtant c’est de l’amour aussi. », je souriais doucement. « Entre nous, je n’ai jamais doutée une seule seconde de vos sentiments… l’une pour l’autre. Il n’y a pas besoin d’être aveugle pour savoir que vous allez finir ensemble… amoureux, heureux et Malia ne restera pas toute seule non plus… peut-être que tu arriveras à lui faire 25 petits bébés et ensembles, on ferait une équipe de foot. », je riais doucement en approchant et je lui tendais ma main. « Allez debout, on ne fait pas des bébés en restant à terre. », disais-je en soupirant. « Je ne pense pas que le feu ai commencé ici… », je regardais le plafond en soupirant. « Je pencherais plus pour l’étage mais je doute que tu survivrais plus longtemps… si nous montions. Il doit surement y avoir un ours prêt à te manger… », lui disais-je, moqueuse.
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mot doux de Invité ► un Jeu 30 Avr - 19:35
Mason & Lullaby
Parce que pincer les fesses d'un ami, c'est normal
« Attends, si je lui donne une contravention, ça veut dire que je me tape des semaines de travail sur un dossier administratif inutile. Ce n'est pas comme si elle allait me rembourser pour l'outrage qu'elle vient de me faire. Non, vaut mieux que je laisse ça passer… », lui répondit-il avec amusement. Mason était en forme aujourd'hui, il continuait bêtise sur bêtise et cela ne semblait pas passer inaperçu. « T'adores traîner avec moi ! Et puis, faut pas rester sérieuse sans arrêt, regarde ce que ça fait sinon. » Il suffisait de le voir maintenant avec son attitude bizarre pour comprendre que les dossiers étaient nocifs pour le cerveau. D'ailleurs, ça n'allait pas aller en s'arranger. La preuve, il avait à peine fait un pas dans la maison brûlée qu'il se retrouvait déjà à terre. Au moins, il avait réussi à faire rire son amie et c'était la meilleure conséquence possible. Il allait sans doute en entendre parler pendant longtemps de ce jour, qui n'était pas encore fini, mais si c'était pour la voir s'illuminer, alors tant mieux. Sauf si cela voulait dire qu'elle remontait à la surface des souvenirs pas très plaisants. Son sourire disparu aussitôt lorsqu'il l'entendit parler d'un événement remontant du lycée. Pourquoi fallait-il qu'elle rappelle cet épisode loin d'être avantageux pour lui ? Ils étaient tous d'accord pour dire que c'était un boulet, mais ce n'était pas une raison de l'enfoncer un peu plus, enfin façon de parler. « Tu ne voudrais pas effacer quelques images de ta mémoire par hasard ? Non pas que ça me dérange, mais quand même ! Et puis, j'étais jeune et innocent, pas de ma faute... » Innocent n'était peut-être pas le bon mot vu ce qu'il faisait sur le moment, mais ce n'était pas un détail qu'on était obligé de préciser. Et puis, il pouvait bien faire ce qu'il voulait après tout, il avait bien besoin d'un peu d'expérience avant de partir en études supérieures. La vérité ? Il avait honte de ce moment et encore plus honte de savoir que Lullaby était sous le lit. Comment garder une once de crédibilité après ça ? Ce n'était pas étonnant qu'elle le mène à la baguette maintenant. C'était le parfait instant pour changer totalement de sujet, même s'il risquait de se faire tuer par la même occasion. Ou peut-être pas, elle se contenta de le menacer de mort, c'était plutôt pas mal. Par contre, elle se concentra automatiquement sur ses recherches, ce qui n'était pas forcément une bonne nouvelle. Mason savait que ce n'était pas la joie dans sa famille, mais il ne pensait pas que c'était si grave que ça. Il aurait tellement voulu quelque chose pour l'aider, mais quoi ? Son mari venait de se réengager, il n'y avait rien à dire là-dessus. L'humour ne semblait pas être ce qui lui changeait les idées, parler de son mari était tabou, que lui restait-il pour faire de cette journée un bon souvenir ? Être sincère lui parut être une bonne option et il avait des questions qui le turlupinaient. Il ne savait pas trop quoi penser de sa réponse. Il se contenta de la regarder continuer faire ses observations tandis qu'elle s'expliquait. C'était vrai que sa relation avec sa mère était loin d'être une réussite depuis qu'il la connaissait, mais il ne savait pas s'il pouvait la comparer avec la sienne. Perturbé par son assurance absolue, il se mit à se concentrer sur son piège. Il ne comprenait pas comment les autres pouvaient être persuadés qu'il allait finir avec Azélia alors que lui-même n'arrivait pas à définir ses sentiments. Et si c'était le cas, alors pourquoi se casser la tête à rester éloigné d'elle ? Faisait-il une erreur en prenant ses distances ? Il finit par attraper sa main pour se remettre debout. « Ouais, enfin tu vas pouvoir attendre pour les bébés. C'est loin d'être au programme, crois-moi ! » Il n'arrivait définitivement pas à croire que son histoire avec son ex finirait aussi simplement. Il n'était pas le prince d'un conte de princesse. Il savait que la vie était beaucoup plus compliquée que ça, il l'avait déjà vécu le compliqué. « Je suis heureux pour toi et ta mère. Je me rappelle encore combien ça t'avait fait mal de la perdre. Une mère n'est pas remplaçable, pas vraiment. Même si tu as aussi une relation unique avec Jane, je sais qu'au fond cette relation avec ta mère te tient à cœur. », lui dit-il avec un sourire. « Mais je ne pense pas que ce soit la même chose avec Azélia. Ce n'est pas une relation qui reste figée dans le temps… Je ne sais pas si je peux lui pardonner pour ce qu'elle a fait. Elle ne m'a même pas prévenue qu'elle était revenue, qui peut faire ça ? D'ailleurs, je te retiens toujours pour l'avoir hébergée et gardé le silence. », s'exclama-t-il en lui lançant un regard accusateur. Dommage pour elle, il avait une très bonne mémoire pour ce genre de trahison. Il n'aimait pas trop qu'on se joue de lui. Elle ne pensait sans doute pas à mal, mais ce n'était pas agréable de découvrir qu'elle le savait elle aussi. Il se déplaça jusque l'escalier pour voir les dégâts. Ça avait l'air plutôt sûr, même avec le poids qu'il faisait. « C'est ça, moque toi de moi ! Tu l'auras voulu, je vais reste sérieux jusqu'à la fin de notre travail ici… Tu vas finir par me supplier de faire le con, tu vas voir. » Sur ce, il commença son ascension dans les marches. Peut-être qu'elle avait raison finalement vu les craquements qu'il pouvait entendre sous ses pieds. Pourtant, il finit tout de même par atteindre le premier étage sain et sauf. Il faudrait voir s'il allait pouvoir redescendre par la suite. « Je sais que tu m'as menacé de mort si j'en parlais, mais je ne vois pas comment on peut faire une équipe de foot si je n'ai pas d'enfants et que tu ne parles plus à Aiden ! Je n'ai pas eu le temps de lui parler, tu sais s'il va revenir ? Je sais déjà que ça t'énerve, mais tu ne peux pas tout garder pour toi. Je peux même servir de punching-ball si tu as besoin. Je suis là pour toi quoi... » Il allait peut-être un peu trop loin là. Il risqua un coup d’œil vers elle, mais il n'arrivait pas à distinguer son humeur exacte. Il se dirigea alors vers la pièce la plus noire de l'étage : une chambre d'enfant. « Tu m'expliques comment on peut mettre le feu dans une maison avec des doudous ? Comment les parents ont-ils pu oublier de sécuriser la pièce ? Je te laisse regarder, je ne voudrais pas détruire les preuves. » Mason n'y connaissait vraiment rien dans les incendies. Il n'était pas d'une grande utilité pour comprendre comment le feu avait commencé. Il servait plus de pantin qu'autre chose. « Sinon, les enfants vont bien quand même ? », lui demanda-t-il avec intérêt. Ce n'était pas parce que le sujet du mari était tabou que toute sa vie personnelle devait rester sous silence. Il avait envie d'en savoir plus sur son état d'esprit. La curiosité prenait toujours le dessus de toute façon.
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mot doux de Invité ► un Mar 26 Mai - 16:10
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L’amitié… c’est quoi si ce n’est un lien fort mais qui ne soit pas obligé par le sang ou ces millions de choses qui font qu’on ne peut pas toujours choisir sa famille sauf quand on épouse un homme. Aiden était devenu ma famille même si j’avais deux familles mais mes amis ? C’était aussi une famille à mes yeux comme la caserne. Punaise, j’en ai des membres de familles autour de moi. Cela m’en amusait par moment. Là, il était encore une preuve que l’amitié pouvait être utile. De ses maladresses, il me montrait que je pouvais retrouver le sourire alors que mon mari était reparti sur le front. J’en oubliais mes frayeurs ou bien la sensation de trahison. Nous plaisantions et j’avais ris quand il disait qu’une contravention à un animal était inutile. L’avantage dans l’amitié était que c’était gratuit en général. On n’attendait peut-être un truc en retour mais ce n’était pas un contrat. Un nom sur un arbre généalogique qui nous oblige à loyauté ou sur un contrat de mariage. Je n’étais pas vraiment de bon poil enfin je n’étais pas du tout un chaton qu’on pouvait caresser ces jours-ci. J’étais dévastée. Je prenais une moue en l’entendant me demander d’effacer les images et je secouais la tête. « Jamais de la vie… », Pourquoi la moue ? Les hormones tout simplement mais je ne me voyais pas me séparer de bons souvenirs. Non, vraiment pas. C’est en me concentrant sur mon boulot que je répondais à ses questions. Je préférais rentrer dans ma bulle plus vite que de m’ouvrir. Je savais qu’il fallait que je m’ouvre. Il fallait que je parle mais j’étais perdue dans ce besoin de ne pas ennuyer les autres qui ont aussi des soucis. Je voulais me focaliser sur les autres. C’est peut-être une chose que je tiens du pasteur ? Sûrement mais il était courageux mon paternel. Il était à terre et je lui tendais ma main alors que nous parlions de lui enfin de son couple ou son possible coupable. Je me montrais rêveuse. Je voulais croire qu’il y avait encore de l’espoir dans l’amour. De l’espoir pour lui et pour beaucoup de personnes. Je voulais m’en persuader. Vraiment. Et je lui souriais alors qu’il me disait qu’un bébé n’était pas au programme. Je le laissais parler alors que j’allais un peu plus à la recherche de la cause. C’est quand il me rappelait qu’il n’oubliait pas que je ne lui avais rien dit que je riais en tournant mon regard vers lui. Son air accusateur me faisait sourire du coup et je secouais la tête légèrement avant de regarder encore quelques tuyaux. Je le regardais se déplacer en me penchant. Je prenais alors cet ourson en peluche à moitié brulé et je faisais une moue en levant mon visage. Je remarquais les plafonds cramés. Je me demandais s’il y avait la chambre d’un enfant. Je souriais alors qu’il me disait qu’il allait rester sérieux. « Ah bon ? C’est possible ? », commentais-je simplement alors que j’haussais les épaules. Il atteignait le premier étage et je le suivais aussitôt avec des pas craintifs alors qu’il me parlait d’Aiden. Je laissais un sourire sarcastique se dessiner sur mes lèvres. Oui, je voulais le tuer. Je voulais le tuer de tout mon cœur. Je soupirais aussitôt à sa question et je le regardais alors que j’étais à l’étage. Je soupirais à nouveau. « Crois-moi, tu ne veux pas être le punching ball d’une femme enceinte ! », lui disais-je aussitôt en le regardant dans les yeux. Je me rapprochais alors de la pièce dans laquelle il était. Je sentais mon cœur se retourner et se tordre à ses mots. Doudous, enfants. Je serrais un peu plus cette peluche et je le suivais. Je riais nerveusement en le regardant. « Un bagarre entre l’ourson et le lapin d’à côté… une allumette et voila ! », disais-je en soupirant aussitôt. Sa seconde question était plutôt facile. J’en souriais. « Ça va bien… enfin j’ai cette adolescente, Catlyn. Je me pose tellement de questions sur ses parents puis… je m’inquiète pour elle. Elle semble ne pas avoir eue d’amour, c’est assez. », je faisais une petite moue. « Et Nora va bien, ainsi qu’Apple ! », disais-je en le regardant. « Tout roule de mon côté et comment va la petite ? », lui demandais-je tout naturellement alors que je me penchais. Le sol était tellement fragile. Je sentais des craquements alors que je posais les pieds mais j’osais. « Aiden ? Je ne sais pas quand il reviendra et pour Azélia ? Je pense sincèrement qu’il faudrait que vous pensiez moins rancunes… passés et toutes ses choses qui ne font pas avancer pour penser à votre fille… », je riais doucement. « Elle doit être perdue ! », disais-je aussitôt d’un ton calme car c’était un conseil après tout. Je me disais qu’une enfant perdue dans toute cette histoire doit se demander pourquoi ses parents ne sont plus amoureux comme les parents de ses amis. Je lui souriais doucement. « Et je suis désolée, je n’avais pas en m’en mêler… je devais être neutre… et… cela n’aurait rien arrangé entre vous que tu le saches par moi plutôt que par elle ! », lui disais-je en le regardant. « Pas vrai ? », lui demandais-je aussitôt. Personnellement je n’aimais pas apprendre une chose par une autre personne. C’est à ce moment-là que le centre de la pièce s’écroulait sous mon poids. Cette panique soudaine qui s’emparait de moi. Oui, soudaine. Je sentais à ce moment-là que je devrais peut-être mettre en pause le métier de pompier le temps de ma grossesse. Oh oui, je le sentais car j’avais le cœur battant. Je me rattrapais dans ma chute à une poutre en soupirant. « C’est bien ma veine… », disais-je sans vraiment cacher la panique dans ma voix alors que mes mots tentaient de faire bonne figure. « Tu m’aides ? », lui demandais-je en le regardant. Les jambes dans le vide. Je m’accrochais assez bien et je n’avais pas peur de tomber. Mon petit ventre bien sorti. Je me sentais assez bien même si j’étais effrayée de tomber.
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