Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Lun 1 Déc - 11:47
ethan & ariel
les aveugles voient tout, les voyants ne voient rien
Hier soir, nous avions une visite spécial. En fait Mael avait besoin de calme pour s’occuper des jumeaux qui n’arrêtaient pas de pleurer surtout de l’absence de Joyce c’est pourquoi nous avions réussis à faire venir Ethan en lui laissant penser que c’était volontairement qu’il voulait passer la soirée avec Sebastian et dormir chez Granny. Bien sûr, je ne savais pas trop comment appréhender Ethan tout comme je ne savais pas appréhender la moitié des êtres humains avec un zizi. Mais bon, sans commentaires pour ça tout de même. La nuit avait commencée tôt pour moi comme toujours depuis que je prends ses fichus pilules en attendant le vrai traitement. Je savais d’ailleurs qu’il fallait que je commence à annoncer la vérité car comment mentir quand je devrais habiter quelques semaines dans un hôpital pour suivre les chimio ? Je n’en savais rien, rien du tout. Je ne voulais pas vraiment le savoir à vrai dire, je voulais simplement pouvoir vivre et avancer tout en continuant à être moi-même. Je voulais pouvoir rester cette femme libre et indépendante et loin d’être dans un lit d’hôpital. Ce n’était pas moi, cela ne me ressemblait pas. Comme beaucoup de nuit, un réveil en plein milieu. A 3 heures du matin, mes yeux s’ouvraient doucement pour laisser entrevoir mes petits yeux dans la pénombre de la lampe de chevet encore ouverte. Je me redressais doucement en passant une main dans mes cheveux alors que je laissais mes jambes quitter mes draps pour trouver le sol assez froid. Je me levais, ma nuisette rose bonbon allant particulièrement bien avec mon teint de porcelaine alors que de mes pieds nus, j’ouvrais doucement la porte de ma chambre pour tâter les murs afin d’aller trouver le couloir. Je m’y laissais aller, marchant sagement en direction de l’escalier. Je laissais mes pieds trainer au sol. Les yeux mi-clos en les protégeant un peu plus de la lumière avec mon bras ou mes cheveux pas moment. Je grimaçais alors que je me retrouvais nez à nez avec la lampe allumée du bas de l’escalier et me hâtant pour l’éteindre aussitôt. Mes yeux avaient réellement du mal à être en forme depuis quelques temps et j’ignorais si c’était des symptômes ou pas. J’allais alors grâce à la pénombre de certaines lampes tamisées vers la cuisine. Mes pieds se frottant aux sols alors que mes jambes refusaient de se lever de quelques millimètres pour marcher correctement. Je me frottais les yeux avec mes deux poings en entrant dans la cuisine… c’est là qu’en retirant mes mains… OH ! Je sursautais comme une cinglée. « Ah… », disais-je alors de surprise en voyant que je n’étais pas seule. Peut-être simplement à cause d’une fichue habitude mais surtout par ce que je suis peureuse et ce n’est pas du tout un secret bien que j’en ai beaucoup mais non pas ça. « Désolée… », disais-je aussitôt pour ne pas qu’Ethan pense qu’il est effrayant. « Je pensais être seule… », soufflais-je en arquant aussitôt un sourcil. « Mais attends voir, qu’est-ce que tu fais debout ? », demandais-je alors à cet enfant qui était apparemment bien en forme tout de même. Je le regardais attentivement, le toisant du regard avant d’aller vers le congélateur et sortant alors une boite de glace, c’est trop cool, ma poule. Je me servais un bol et je le remplissais doucement de lait avant de prendre une cuillère et m’installer sur le tabouret libre du buffet. De la glace, rien de mieux pour ma douleur à la gencive. Cela refroidissait toujours, c’était magique.
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 2:39
Les aveugles voient tout, les voyant ne voient rien
Ariel H. Steadworthy feat. Ethan T. Steadworthy
«Tout le monde sait qu'en cas d'insomnie il suffit d'additionner mouton après mouton pour s'endormir. Mais combien de personnes savent que, pour rester éveillé, il suffit de soustraire les moutons ?»
Besoin de m'évader, il le fallait, je le voulais. Je n'en pouvais plus de cette ambiance pesante mais surtout bruyante que je subissais chaque jour, chaque nuit à la maison. Quand on me proposa de passer la soirée chez Granny, je ne pus qu'accepter en me disant que je pourrais m'aérer l'esprit avec Sebastian alors que j'étais loin de me douter que ce soit mon père qui l'avait voulue. Je l'aurais sans doute mal pris sinon. Mais j'étais assez content de retrouver le temps d'un soir cette maison dans laquelle j'avais vécu le temps de quelques mois, cette chambre dans laquelle j'avais dormi. J'étais assez content de revoir le reste de ma famille avec qui je m'entendais plus ou moins bien pour la plupart. J'avais donc passé une bonne soirée avec mon cousin que je voyais tout de même assez peu, on était très différent mais je l'aimais bien quand même je m'étais bien amusé et la soirée avait rapidement avancé. Au fil des heures chacun étaient parties se coucher, chacun sauf moi. Je ne ressentais pas vraiment la fatigue, je pensais à plein de choses mais notamment à ma mère, pratiquement six mois qu'elle était morte. La douleur s'était atténué mais régulièrement je pensais à elle, à ce qu'elle aurait pu dire ou faire, elle me manquait. Il y avait de ça et je repensais aussi au départ de Joyce, je l'avais espéré de tout mon être mais je ne pensais pas qu'elle le ferait vraiment, qu'elle laisserait Seth, Taylor et mon père. Je n'irais pas dire qu'elle me manquait car réellement nous ne nous entendions pas mais son absence m'avait quand même fait un vide, je n'avais personne à mépriser ni avec qui me disputé et peut-être bien qu'au fond je l'appréciais un minimum. Non c'était clairement impossible. Les heures avaient continué de défiler et il était à présent trois heures du matin, je me retrouvais sur mon téléphone à surfer sur Facebook sans rien trouver de bien intéressant, la plupart de mes contacts dormaient et je m'ennuyais sans ressentir la fatigue. J'entendais un peu de bruit mais je devais me dire que c'est quelqu'un qui devait aller aux toilettes, avec le nombre d'habitants dans cette maison les waters étaient très sollicités si je peux m'exprimer ainsi. Soudainement je sursautais alors que j'étais resté concentré sur mon écran en entendant la voix de tante Ariel ou Sasha je ne sais pas vraiment, sur le coup de la frayeur j'avais juste sursauté avant de tout de même reconnaitre Ariel. Oui, avec le temps, je parvenais à présent à les discerner l'une de l'autre. Elle s'excusait et je lui souriais simplement alors qu'elle me disait penser être seule. "Désolé" m'excusais-je à mon tour avant qu'elle ne me demande ce que je faisais encore debout. "J'arrive pas à dormir et j'suis pas fatigué" soupirais-je de lassitude tout en posant mon menton sur mes bras que je croisais sur la table. Je la suivais du regard se servir de la glace sans trop poser de questions sur cette fringale tardive . "Et toi tu dors pas ?" disais-je en me redressant alors. Cette question était débile puisqu'elle était devant moi mais je voulais surtout savoir pourquoi. J'étais assez curieux quoique je ne me sentais pas forcément le plus à l'aise avec tante Ariel. Je l'aimais et c'était ma tante, j'appréciais même à aller dans son restaurant par moments mais notre entente avait été troublé par Joyce. Ariel me voyait comme le vilain adolescent qui s'en prend à la pauvre belle-mère car j'étais assez franc et direct alors que Joyce était maligne. Enfin je me demande ce qu'elle en pense maintenant. "Penser avant de dormir c'est maléfique" plaisantais-je alors pour trouver quoi ce dire, on n'allait pas rester comme deux idiots dans cette cuisine sans rien se dire, si ?
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 14:09
ethan & ariel
les aveugles voient tout, les voyants ne voient rien
Dormir. Un verbe qui est tellement simple mais tellement complexe à la fois. Les gens ne se rendent pas compte que le simple fait de fermer les yeux n’aide pas toujours à dormir. Nous fermons les yeux et nous ouvrons soit la portée au sommeil ou alors la porte aux pensés. Les gens ne réfléchissent pas toujours à tous ces petits défauts sans vraiment d’importances. Ils sourient et ils acquiescent. C’est tout ce qu’ils savent faire quand ils ne comprennent pas vraiment mais est-ce que ça les rends crédible ? Bien souvent, on pense que tout le monde peut comprendre tout le monde car nous sommes tous humains néanmoins, il y a des exceptions ou tout un petit détail fait l’unique de notre situation. Il rend la chose différente. Une histoire peut être similaire mais jamais la même. On ne se comprend jamais à quelques détails prés. Il n’y a qu’une seule chose qu’on peut comprend, c’est l’insomnie. Tout le monde peut compatir. Dans le fond, on a beau se battre pour mais quand elle pointe le bout de son nez, elle reste dans nos souliers. D’ailleurs, je n’étais pas seule dans mon malheur alors qu’Ethan était là. Oui, je lui disais penser être seule mais je riais doucement en l’entendant dire qu’il était désolé. C’était marrant mais je me demandais comment être désolé d’être là. C’était un peu étrange mais surtout dévalorisant. Comment on pourrait en vouloir à une personne d’être présente ? Enfin sauf si la personne est détestée mais non, je ne détestais pas mon neveu même si je le connaissais si peu. J’inspirais doucement, je tournais un regard vers la pendule alors qu’il me disait pourquoi il ne dormait pas. Je regardais l’heure, enfin et je riais nerveusement en haussant les épaules tandis que je me servais juste de la glace. 3 boules dans un bol. Sans vraiment lui demander s’il en voulait, je prenais un second bol et une seconde cuillère que je remplissais. J’allais alors dans le frigo en entendant sa question et j’arquais un sourcil. Je prenais un petit pot dans lequel étaient renfermé des fraises coupées en morceau par moi-même plus tôt dans la soirée et je prenais la crème fouettée. Je me retournais après avoir fermée le frigo et je le regardais en déposant mes trouvailles. « Si, je dors… tu ne le vois donc pas ? », disais-je alors d’un ton taquin suite à cette question tellement idiote mais qui n’en restait pas moins attendrissante. On dirait un gentil pingouin qui apprend encore à ski. Oui, dans ma vision, les pingouins ski au lieu de marcher… Je suis même sûre qu’ils vont à la messe. Je lui souriais doucement tandis qu’il disait que c’était maléfique de penser. Je prenais les fraises et en mettant dans les deux bols avant de rajouter de la crème fraîche mais ignorant sur le coup s’il aimait. « La crème fraîche, tu aimes ? », demandais-je avant tout alors que je le servais en fonction de sa réponse. Je me tournais et glissant le bol devant lui. « D’habitude, on pourrait te dire : boit une bonne gorgée de cidre, un verre de champagne ou un vin chaud puis tout ira mieux… mais t’es trop jeune et puis ce n’est pas toujours vrai. », disais-je en souriant doucement. L’alcool ne guérissait rien et il avait l’âge de le savoir. « L’alcool c’est encore plus maléfique ! », murmurais-je alors comme un secret tandis que je m’installais sur un tabouret à mon tour. Une cuillère à la main et je pique une bonne crevette de glace avec une petite fraise dessus et une tonne de crème fouettée dans le bol avant de le mener à ma bouche. Je savourais cette cuillère comme si elle venait… d’olympe. Le paradis des dieux ou les hommes sont sexy à souhait et muscler à en baver. Je lâchais un soupire de plaisir. « Oh mon dieu, c’est trop bon. C’est mieux que l’alcool ! », disais-je en souriant et avalant avant de reposer mon attention sur lui. « Moi, je suis une adulte, c’est un fait… bon j’ai plus de trucs dans la tête. Des soucis existentiels et tout le blabla ! », oui enfin avoir un cancer… voilà le soucis existentielle mais tellement futile d’une adulte. Je vous jure mais ça me semblait tellement superficiel. Je ne voulais pas y voir le danger. Je m’y refusais en quelques sortes. « Etre un adulte, c’est comme être une citerne… parfois les soucis, ils fuient et ça peut faire boum mais… », je riais nerveusement. « Tu as 12 ans, tu peux avoir quoi comme soucis autre que le fait que papa noël ne puisse pas t’apporter le bon cadeau même si le papa noël, c’est… », enfin, je m’arrêtais en arquant un sourcil. Il y croyait encore ou alors j’avais été à deux doigts de toucher aux branchements de ses croyances. Je n’allais pas lui dire que le papa noël n’était qu’une fichue illusion. Et pire, l’étoile de noël. Elle ne sert fichtrement à rien. Vous croyez vraiment qu’elle réalise les rêves ? Vous êtes stupides. Je souriais, le regardant et mangeant cette glace, elle manquait d’une couleur marron, celle du chocolat. Piochant encore dans les montagnes de glace, je riais doucement. « Ou peut-être par ce qu’en regardant dans le miroir… tu as vu ton bouton ? », disais-je en mode sérieux mais je voulais juste le taquiner en fait. Il n’en avait pas du tout mais tout ce que je savais était sans nul doute que les fraises étaient bien délicieuses. Je reprenais une cuillère de ma glace en lui souriant. « Je te rassure, t’es tout beau ! », disais-je alors toujours sérieusement avec un petit sourire néanmoins pour montrer que je blaguais. J’haussais doucement les épaules. « Alors dis-moi ce qui ne va pas avant que je ne te torture pour le savoir… », disais-je alors sur un ton sérieux. Il n’allait pas y couper et j’étais sûrement la plus têtue de la famille. Je vous jure que je n’allais pas le laisser filer.
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mot doux de Invité ► un Mer 31 Déc - 13:43
Les aveugles voient tout, les voyant ne voient rien
Ariel H. Steadworthy feat. Ethan T. Steadworthy
«Il rêve couché sur un parquet, dans les bras de sa mère dessinée à la craie. Tous les soirs en secret ce dessin il le fait, trait pour trait à partir d'un portrait.»
Parfois sans qu'on ne puisse se l'expliquer, le sommeil ne vient pas, il nous abandonne seul avec nos pensées qui elles nous retiennent. C'était sans doute ce qu'il venait de se dérouler. Mes pensées avaient eux raison de mon sommeil et je n'étais pas le seul qu'il avait abandonné puisque tante Ariel venait d'entrer dans la cuisine. Je m'excusais alors qu'elle me disait penser être seule. Je ne sais même pas pourquoi je m'excusais, surement car je devrais dormir ou que je ne voulais pas dérangé. C'est étrange comment je perdais mon assurance dans ces moments-là, ceux où je me sens faible. Je connaissais assez peu Ariel quand on y réfléchit, je l'appréciais comme un neveu peu aimé sa tante mais notre relation ne s'était jamais vraiment développé. Je la suivais du regard tandis qu'elle allait se servir de la glace et apparemment m'en servir puisqu'il y avait un second bol. Sauf si elle avait vraiment fin mais dans ce cas autant prendre le pot en entier. Je lui demandais alors bêtement si elle ne dormait pas, c'était idiot mais c'était sorti tout seul. Trop fatigué sans doute, ou bien je devrais simplement tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler. Je continuais de l'observer faire sa préparation qui devenait de plus en plus alléchante tout en souriant à sa réponse. Je lui avouais alors que la principale raison de mon traquas c'était que je pensais trop et qu'avant de dormir ce n'est pas bon. Je hochais ensuite positivement la tête alors qu'elle me demandait si j'aimais la crème. "Euh... Oui." Sa mixture me mettait vraiment l'eau à la bouche et le gourmand que j'étais s'étonnait de ne pas avoir eu lui-même cette idée. Je l'écoutais me parler d'une oreille attentive gardant mes deux yeux verts posés sur elle alors qu'elle me parlait d'alcool et que c'était encore plus maléfique. Surement, ça rend accro et ça tue à petit feu, c'est vrai que c'est pire. Et la voilà qui s'installait mais je ne mangeais pas de suite dans mon bol en préférant jouer avec la cuillère et la crème. Elle me donnait envie et pourtant je ne pensais même pas à la porter à mes lèvres. Je riais ensuite quand elle s'exclamait que c'était trop bon et meilleur que l'alcool et finalement je la prenais à mon tour pour gouter cette magnifique glace. Oh oui, elle était jouissive pour les papilles et je dois bien avouer que c'était réconfortant. Puis mon attention quittait le bol pour revenir sur Ariel qui recommençait à parler en me disant qu'elle avait les soucis d'adulte et que justement, c'est comme des citernes ça retient beaucoup de choses mais quand ça fui, ça fait boum, ça explose. Elle devait avoir raison, être un adulte ça avait l'air d'être compliqué et de craindre. Je riais doucement lorsqu'elle évoquait les soucis mineurs que pouvait ressentir un adolescent comme les cadeaux qu'il peut recevoir à Noël. "Je crois plus au père Noël t'en fait pas" lui indiquais-je en levant les yeux au ciel tout en continuant à faire tourner mécaniquement ma cuillère dans mon bol sans vraiment m'en rendre compte. Je riais à nouveau cette fois si quand elle me taquinait sur un potentiel bouton tout en frottant mon visage contre ma manche en espérant qu'il parte comme par magie s'il était vraiment là. Je lui souriais assez faussement alors qu'elle me rassurait et me complimentait même tout en reprenant une cuillère de glace que je n'allais pas éternellement laisser fondre et se mélanger à la crème. J'avais l'impression d'être un robot à reporter à intervalles presque réguliers mon regard sur elle puis sur ce bol, puis sur elle et sur ce bol, là je cherchais la réponse à sa question dans la crème. Qu'est-ce qui me tracassait. "Rien de bien grave ne t'en fait pas..." Je souriais en quoi tout en m'accoudant et en soupirant d'un air las. "Je repensais à ma mère... C'est idiot non ? Ça fait un moment maintenant, je devrais m'en être remis " Je haussais les épaules sans vraiment soulever son regard je préférais rester la tête dans mon bol. " J'en parle jamais tu sais, même pas à papa car je veux pas qu'on me plaigne mais... Je pense vraiment souvent à elle, en fait il n'y a pas une journée ou je n'y repense pas ne serait-ce que cinq minutes le soir avant de dormir par exemple, comme celui-ci." Je croisais mes bras et posais ma tête dessus en étant vraiment gênée de me confier. Je ne l'avais pas encore fait avec quelqu'un, j'étais trop réservé et méfiant. "Mais elle me manque..."
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mot doux de Invité ► un Ven 9 Jan - 4:38
ethan & ariel
les aveugles voient tout, les voyants ne voient rien
Quelle cruauté pour un enfant. Ne plus croire au père noël. Dans le fond, je voulais me dire simplement qu’il n’y avait que moi pour garder encore l’espoir que le grand homme rondouillet existe réellement. J’y croyais. Ouh ouais, j’y croyais tellement au père noël. Je voulais y croire et je voulais me dire qu’il existe et que nous ne faisons pas seulement nos achats de noël tous les ans alors qu’il bronze sous les cocotiers avec un mojito qui secoue bien. Non, je voulais me dire qu’il existait et qu’il sortait ses rennes tous les ans mais qu’il avait une sorte de magie. Je n’en savais rien comment mais je voulais y croire pourtant je ne croyais pas à grand-chose en ce moment, réellement pas et ce garçon n’y croyait plus du tout. C’était triste, réellement et quand je le regardais naviguer entre sa crème glacée et moi-même. Je me demandais ce qui pouvait bien le retenir de fermer ses pupilles pour trouver son doux sommeil. Dans le fond, on s’en fiche. Oui, voilà, on s’en fiche. Je ne m’en fichais pas pour autant mais je m’inquiétais tout de même. Etais-ce si dangereux d’être un enfant ? Refermons-nous tellement de mystère ? Ce gamin était le fils de ma cousine. Fut une époque, nous étions proches. J’étais proche de toute ma famille à une époque… enfin avant mon viol et j’avais pu garder le contact secrètement avec certains mais c’était aléatoire et cela dépendait tellement de mes humeurs mais surtout de mes peurs. J’en avais tellement et cet enfant, je l’appréciais beaucoup même si je n’avais pas la prétention de dire que je le connaissais aussi bien que je ne le voudrais. Avec Sebastian, c’était simple. Je pouvais lire en mon fils tout comme dans mon propre reflet d’un miroir. Avec lui tout semblait couler de source mais c’était mon enfant, c’était logique mais tout était autre avec le petit Nate. Tellement autre. Lui demander ce qui n’allait pas été presque comme un fichu reflexe que je ne pouvais pas vraiment contrôler. Comment il va ? Telle est la question mon champion ce qui semblait ne pas lui ouvrir la porte de la confession. Comment lui en vouloir ? Plus bornée à ne pas ouvrir… que moi ? Cela n’existait pas réellement et la preuve, il s’ouvrait. Il parlait après ce soupire. Il pensait que penser à sa mère était idiot ? Je souriais doucement à cette question tandis que je levais les yeux. Pas du tout mais ça, c’était sans appels. Bien sûr que c’était normal. Je pensais moi-même souvent à mes parents. Je le regardais, il n’osait pas me regarder. Bon dieu, je le comprenais. Je n’avais jamais osée réellement montrer à mes frères et sœurs que j’étais peinée mais je n’avais malheureusement pas eue le choix. Non, je n’avais pas eue le choix. Par moment, nous ne pouvons pas nous contrôler et nous nous mêlons dans des émotions. Si l’un de nous est triste, l’autre le sent et sombre. J’étais des plus lentes à sombrer. M’ouvrir étant difficile mais j’étais surtout de celles qui gardaient tout au fond d’elle-même les plus sombres secrets ne restaient que secrets au prix… qu’ils en restaient sombres. « C’est normal ! », murmurais-je en posant mon bol sur la planche de travail. Je me posais alors à ce tabouret. Mes cuisses refroidies avec un bout de métal, j’eue aussitôt un petit sursaut en grimaçant doucement avant de glisser un bout de mes vêtements entre ma peau et le fer. Je reposais alors mon attention sur lui tandis qu’une main allait à son oreille avec laquelle je jouais rapidement pour le taquiner et surtout attirer son attention. J’étais bien plus intéressante qu’un bol tout de même, non ? « Ce n’est pas idiot, Nate ! », lui répondis-je alors avec un doux sourire. « Tu sais… je n’arrête pas de penser aux miens aussi et pourtant ils sont partis depuis bien plus longtemps donc tu y penseras encore et encore pendant des années mais pourtant elle est là avec toi, tous les jours grâce à cette pensée. Je ne te cache pas que dans des années… tu chercheras à te souvenir de son parfum… tu le chercherais partout et même dans les lessives. Tu voudrais une once de rappel… une chose parfois futile pour combler toutes les autres que tu auras oubliés. Tu en auras besoin et oui, tu en oublierais certaines mais d’autres seront encore là. Tu penseras toujours à elle en entendant des chansons à la radio et même quand tu auras 30 ans mais cela ne fera pas de toi un idiot… ou cela ne sera point idiot… », disais-je en riant doucement. « Sinon punaise, je suis vraiment une idiote ! », lâchais-je aussitôt en me voulant rassurante pourtant je savais qu’il y avait tellement peu de choses rassurantes dans mes mots. Le fait que ce manque vivra encore en nous étais-ce rassurant ? Pas du tout. Ce n’est pas rassurant pourtant on doit faire avec car c’est tout ce qui allait lui rester dans le fond. Tout ce qu’il allait pouvoir emporter avec lui, ses pensées. « Elle te manquera toujours, Nate. Oh oui, tous les jours et tu voudras toujours qu’elle soit la première à qui tu pourrais parler, raconter tes malheurs, tes bonheurs… mais c’est normal c’est ça l’amour… et tant que tu l’aimeras, tu ne seras pas idiot ! », disais-je en souriant. « Tu n’es pas à plaindre, tu es juste normal ! », rajoutais-je en me disant… et si cela ne servait à rien ? J’allais l’enfoncer, non ? Oui, j’avais cette crainte car moi, j’aurais aimée entendre ça mais tellement de personnes auraient préférés… tu vas l’oublier… tu vas voir mais c’est un mensonge. Je ne voulais pas lui mentir.
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mot doux de Invité ► un Lun 19 Jan - 20:29
Le père Noël ? Je n'y croyais plus depuis mes neuf ans au moins, maman me l'avait avoué après que j'ai trouvé malgré moi l'endroit où elle cachait ses cadeaux. J'étais trop curieux et j'avais trop de doute à cause de ce que me disaient mes camarades de classe de l'époque et j'avais fouillé la maison de fond en comble jusqu'à découvrir le plus grand mensonge jamais fait sur Terre à bien des enfants. De toute façon, en ce moment même, il n'y avait aucune magie possible, j'avais le moral dans les chaussettes et la tête dans ma crème glacée ou presque. Tante Ariel, enfin Ariel car en réalité elle était ma grande cousine se demandait ce qui pouvait bien me tracasser ainsi mais je ne voulais pas trop en parler ou plutôt la déranger avec ce qui était selon moi mes petits problèmes d'ado. Mais j'avais besoin de parler au fond, j'avais besoin de me confier à un adulte, qui avait connu ma mère en plus, avant que la maladie ne la terrasse. Foutu cancer. Faut croire que cette famille était mal foutue coté génétique et côté chance, entre mon grand-père qui était maintenant aveugle et ma mère qui est décédé d'un cancer, plus si on ajoute le côté d'Ariel et de ses frères et soeur et le décès de leurs parents. Ouai une belle brochette de poisseux et je n'y échappais pas avec mes problèmes de vue mais ceci est une autre histoire, je suivais un traitement qui ralentissait grandement la maladie. Je n'osais plus la regarder dans les yeux, j'étais quelqu'un d'assez secret sur mes peines et je ne me montrais jamais à quelqu'un aussi faible, je me sentais démuni de barrière, de protection et je ne l'assumais pas. La fierté quand tu nous tiens. Elle me disait pourtant que c'était normal avant de venir me chatouiller l'oreille ce qui me fit souri et posé mon regard sur elle avant qu'elle n'ajoute que ce n'était pas idiot. Je ne répondais pas, je me sentais quand même idiot. Je l'écoutais alors avec attention, elle aussi pensait à ses défunts parents... Alors j'y penserais toujours... J'aurais mal pour toujours... Elle me manquera... Toujours. Mais de toute façon, voulais-je l'oublier . Elle a toujours été tout pour moi et je n'acceptais pas qu'on me l'ait enlevé. Je ne répondais pas baissant simplement la tête ne sachant pas quoi répondre avant de lâcher un petit rire en l'entendant dire que sinon, elle était vraiment idiote sans prononcer d'autre mot. Elle avait raison, elle me manquerait chaque jour de ma vie et je l'aimais encore... plus que tout. "Merci..." prononçais-je doucement... "Merci de ne pas être comme tous ces gens qui me disent que ça va aller alors que c'est faux." Je croisais mes bras sur la table et posais ma tête dessus. "Ça va pas aller, ça va pas passer mais pourtant je ne veux plus avoir mal" Je m'étonnais de m'ouvrir ainsi mais elle me comprenait. Je frottais mon oeil pour ne pas pleurer, j'étais un homme, non . Je lui faisais alors un petit sourire avant de lui demander. "Tu crois que le cancer se transmet de mère en fils ? " C'est aussi ce qui me faisait peur, ne sachant pas qu'Ariel en était atteinte, j'avais peur de l'attraper aussi, quoiqu'au moins, je la rejoindrais.
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mot doux de Invité ► un Ven 6 Fév - 6:01
ethan & ariel
les aveugles voient tout, les voyants ne voient rien
Etais-je utile ? Dans ce genre de situation, on n’en est jamais bien sûr. Dans le fond, je ne savais pas vraiment ce que je faisais en lui disait qu’il ne l’oublierait jamais et qu’elle lui manquera toujours. Peut-être étais-je dans le faux ? Je me souviens ce qu’on nous disait alors que nos parents étaient morts. Tous les adultes étaient soit en aphasie et ne savait pas quoi dire ou alors… il nous mentait pour que tout aille mieux. De toute façon, j’avais grandie et je n’y croyais plus. Je ne voulais cependant pas mentir à cet enfant. Je ne voulais pas lui cacher la vérité car la vérité est tellement essentielle. Je n’étai clairement pas sûre d’être utile. Une princesse aurait sûrement tellement plus de classes que moi. Elle aurait les mots justes mais vrais. Je n’en savais rien en fait mais je voulais croire que mes fesses avaient plus de pouvoirs que celle d’une fille digne de Versailles. Au lieu de ça, je me sentais comme un clown qui devait expliquer la vie telle une canailles. Je le regardais sans trop comprendre tandis qu’il me remerciait. Mais pourquoi ? Qu’avais-je réellement dis qui méritait un merci ? J’arquais un sourcil en le regardant. Je ne savais pas quoi penser. Je connaissais l’utilité du mot merci pour l’apprendre à Sebastian afin qu’il soit dans un monde de courtoisie mais quand même. C’était loin d’être comparable aux pieds d’un danseur de polka ou des mains d’un pianiste. Ce n’était pas essentiel. J’en comprenais bien rapidement le sens en souriant alors qu’il me disait qu’il me remerciait de dire la vérité. Cela prenait soudainement tout un sens. Je restais en aphasie et j’haussais doucement les épaules en l’écoutant doucement. C’était triste, tellement mais je pouvais le comprendre. J’étais passée par là. J’avais moi aussi sentie ce trou béant et même les mots de Molières ne pouvaient adoucir mes maux. Aucunes poésies, aucuns serpentins. Il n’y avait rien de festif dans un deuil. On ne mangeait pas des guacamoles en se disant que ça allait passer. On n’allait plus vite découvrir des parades d’émotions et des festivals de larmes. Pas la peine d’en faire une fiesta. « C’est normal d’avoir mal, tu l’aimes et elle te manque… il faut juste te dire qu’elle ne voudrait pas que tu souffres de trop et elle voudrait te voir sourire ! », je souriais doucement en penchant la tête. « Ca… », et c’est là que sa question arrivait pile poil au moment où il ne fallait pas. Mon sourire s’éteignant un peu subitement tandis que je détournais le regard pour contempler cette belle glace à la vanille donc la crème fondait doucement autour de la ferraille de cette cuillère. Je regardais ceux-ci avec admiration, me lançant dans un doux mutisme. Cela pouvait sembler tellement contemporain comme vu. Une photographie de la scène serait tellement kitsch dans une galerie photo. Et mon dieu, c’était pourtant mieux qu’un tableau noir et blanc avec juste une tâche noir sur une toile blanche. Mes yeux se mettant en union avec la couleur passion d’une fraise. J’inspirais doucement. Mes émotions en escaliers tandis que je tournais mon regard à nouveau vers lui. Toujours taciturne. J’haussais les épaules. Quel couplet allais-je sortir ? Je n’en savais rien mais cela devait être aussi doux qu’une petite chanson de Jazz avec une chorégraphie et des claquettes. Cela devait être bien pensé tout comme Charlie Chaplin pensait ses spectacles. Je devais le faire avec l’élégance d’une plume et non d’un hippopotame. Mes pensées dansaient un tango alors que je fronçais doucement le nez en tournant la cuillère dans mon bol. C’était sûrement une connerie comme un karma car je n’avais pas bien bouchée le tube de dentifrice. Je peux être nouille parfois. Des troubadours dans ma tête jouaient les parasites, ils me disaient de dire cela ou cela mais quoi dire ? Je soupirais doucement en fermant doucement les yeux pour détourner le regard. « Cela dépend des cancers ! », disais-je avec ce poids dans l’estomac. Bien plus désagréable que des papillons dans le ventre. Certains vermicelles dans mon bol brunoyaient la crème glacée. Je fronçais doucement le nez. J’avais l’impression de m’abalourdir. Je devais avoir l’air d’un clown. Timidement, je relevais le regard vers lui. Je voulais tellement un grimoire pour trouver la formule magique mais je n’étais pas une sorcière. « Je pense que ta maman et les docteurs se seraient occupés de toi… ils t’auraient faits passer des tests et tu le saurais s’il y avait des risques ! », je tentais un vague sourire mais conversation était comme avoir la sensation d’un char me roulait dessus. Il n’y avait pas mieux pour me couper le sifflet en tout cas. Je plongeais légèrement mon regard dans le sien. Ses yeux pralines, je posais une main sur son avant-bras. « Les gens te diront toujours que tout va bien aller, que ça fera moins mal, un jour… ils te diront ça car ils t’aiment aussi et ils ne veulent pas te voir souffrir, ils veulent te donner l’espoir même si parfois ils ignorent que ça n’ira jamais mieux… tu as la chance d’être entouré par des gens qui savent que ça n’ira pas mieux… mais il ne faut pas m’écouter. Il faut rester positif et se dire que ça ira mieux. Ca n’ira pas mieux mais ça n’ira pas pire. Il faut juste prendre la douleur et l’enfermer dans une petite boite. », je souriais doucement en me levant alors que je poussais le bol qui n’était plus une gâterie à mes yeux. Ca n’était plus qu’une… enfin je n’avais plus faim. Quel gâchis mais la gourmandise n’est bonne que pour le marketing. Je prenais alors la boite à biscuit hermétique en métal juste derrière et je revenais vers lui en souriant. « Toi et moi, on va aller mettre notre douleur dans cette boite et ensuite, on va l’enterrer… », je souriais doucement en penchant la tête. « Dans le jardin un peu plus loin et le jour où tu vivras une journée ou tu auras eu moins mal, on viendra chercher la boite et on y mettra à chaque fois une chose qui te fait penser à ta maman. », disais-je en fronçant doucement le nez. « Ainsi même après une belle journée, tu penseras toujours positivement à elle ! », proposais-je en ouvrant la boite devant lui. J’agissais alors comme un mime en faisant genre de mettre la douleur dans la boite. Un pantomime serait plus doué que moi.
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Invité
mot doux de Invité ► un Ven 6 Mar - 11:37
J'avais vraiment l'impression de plomber l'ambiance mais au fond, elle l'était déjà avant que cette conversation n'ait lieu. Je déprimais seul dans la cuisine tandis qu'Ariel devait dormir ou bien encore réfléchir à je ne sais quoi dans sa chambre ou bien... Je ne sais pas et ça la regarde en fait. Mais finalement, je m'étais confié et sa réponse bien qu'assez négative m'apportait plus de réconfort que tous ses mensonges provenant de personnes qui n'en savent rien. Ma mère me manquait plus que tout et malgré le temps, rien ne comblait le vide qu'elle avait laissé dans mon coeur. Mais au fond de moi, voulais-je que ce soit le cas? Bien sur que non, je ne voulais pas la remplacer d'une quelconque façon. Au final, je n'étais qu'un petit garçon qui avait besoin de l'amour de ses parents et qui se retrouvaient seuls et orphelins. La vie me semblait si injuste et pourtant je continuais à vivre, je ne devais pas me laisser abattre et je faisais en sorte que cela n'arrive pas. Mais cette soirée était différente. Tellement. Je n'avais pas l'habitude de m'ouvrir autant à quelqu'un, je n'aimais pas particulièrement cela et à seulement douze ans, je m'étais déjà bien bâti une carapace solide. Mais ma grande cousine que je considérais plus comme une tante avait su malgré elle tomber au bon moment et finalement libérer un peu ce poids que j'ai sur le coeur me faisait du bien. Elle savait trouver les mots justes, par forcément qui rassurent mais honnête et qui m'offraient une meilleure perspective d'avenir que celle de tous ses idiots qui disent que j'oublierais ma mère. C'est pourquoi je la remerciais de son honnêteté, tout le monde n'aurait pas réagi pareil. C'est vrai ce qu'elle me disait. C'est normal d'avoir mal mais j'imagine encore ma mère me dire que tout irait bien et qu'elle voulait que je reste joyeux et souriant, que j'avais le plus beau des sourires. Sa voix résonnait encore dans mes oreilles et pourtant, à présent, elle n'était plus là. Seulement ma question suivante qui pour moi était anodine sembla faire l'effet d'une bombe. Elle n'en montrait rien mais je ressentais pourtant une gêne que je ne pouvais expliquer provenir d'elle. J'aurais sans doute mieux fait de me taire mais je voulais juste me rassurer, je ne voulais pas avoir cette maladie mais au fond, on ne décide pas. Elle me répondait finalement après quelques instants que cela dépendait du cancer avant d'ajouter que les médecins auraient surement fait des tests s'il y avait eu le moindre doute. C'est vrai. J'étais en quelque sorte rasure. Je plongeais alors mes grands yeux malades dans les siens en l'écoutant parler. Je comprenais ce qu'elle me disait et dans un sens elle n'avait pas tort. Je devais rester positif. Un sourire amusé apparut sur mon visage lorsqu'elle parle de petite boîte. Et alliant les gestes à la parole, celle-ci alla chercher une boîte à biscuit en disant qu'on allait mettre notre douleur dedans avant d'aller l'enterrer dans le jardin. L'idée semblait être bonne et assez amusante. "Bonne idée" Je pensais alors à ma douleur en imaginant qu'une extraction avait alors lieu et qu'elle quittait mon coeur et qu'elle rejoignait la boîte. "Voilà" J'étais maintenant prêt à aller rejoindre le jardin pour enterrer cette douleur. "Espérons que ce remède fonctionnera" au moins, mon sourire amusé de tout revint sur mon visage, on avait un bon début.
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Mar - 22:33
ethan & ariel
les aveugles voient tout, les voyants ne voient rien
Une simple boite vintage rose bonbon. Il y avait une pin up dessus. Je ne savais pas depuis quand elle était là mais je savais qu’elle ne servait tout simplement à rien sauf à être là. C’était le genre de boite qu’on n’utilisait pas mais qu’on gardait car… et bien on ne savait pas quoi en faire avec l’espoir de savoir quoi en faire un jour. Cette idée était assez loufoque dans un sens mais je voulais tenter de le faire avancer. Une boite ou il pourrait aller ajouter toutes des petites choses qui l’aideront à aller mieux et se souvenir toujours de sa maman à chaque fois. Je ne savais pas du tout si c’était le remède miracle mais il n’y en a pas. Soyons francs… si l’on savait réellement faire un deuil de nos parents, on saura tous comment marche le monde et ses magies mais l’on ignore encore comment ça marche. Cette chose impossible à contrôler qui s’appelle le cœur. Il se brise mais on a beau le récupérer, on aura encore des débris qui feront qu’on ait mal. Je lui souriais et je le laissais faire en sorte de mettre sa douleur dans une boite. Je penchais doucement la tête avant d’aller vers mon sac à main dans l’entrée. Je piochais alors le bracelet de mon entrée en hôpital le soir ou nous avons appris la nouvelle avec Sasha. Je prenais alors une seconde boite mais cette fois avec des dessins de vinyles. Je savais que Granny s’en ficherait et surtout si c’était pour une bonne raison puis j’irais lui en acheter. Ces boites se trouvaient partout et pas seulement dans boutiques de bidules antiques. Je souriais doucement. « J’ai aussi de la douleur à enterrer… », je sortais alors de la cuisine pour aller vers le jardin. J’allais faire les outillages pour jardiner qui étaient dans un box en bois tout au fond du jardin. Je prenais deux pelles en riant doucement. « Il va falloir qu’on aille se changer ou même se doucher après ! », disais-je en lui tendant alors une petite pelle et je prenais la mienne. Je cherchais alors un coin propre ou nous pourrions ente ou deux sans risquer qu’un abruti de chiens arrive pour les déterrer. Je creusais alors mon trou et je le laissais creuser tout simplement le sien. Une fois les deux trous creusés, je posais ma boite et je laissais faire cet enfant également. Nous rebouchions alors tout simplement les trous. Etais-ce libérateur ? Je n’en savais rien mais on le saurait tôt ou tard mine de rien. Nous retournions simplement nous coucher car demain est un autre jour autant pour lui que pour moi et bien sûr après avoir fait notre toilette.
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