Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Lun 9 Fév - 13:58
«#Le monde change en permanence, les gens aussi. »
*""Combien de temps ?" Je n'en avais strictement aucune idée. J'avais couché avec lui, certes, mais ce n'était pas pour autant que j'étais proche de lui. En réalité, je ne le connaissais pas. Pour moi, c'était juste un homme de passage, parmi tant d'autres. Je n'avais pas pris la peine de le connaitre, de savoir ses sports favoris, son plat, sa couleur ou que sais-je d'autre, car je m'en fichais royalement de tout ça. Ça peut paraître totalement égoïste et inhumain de penser à une telle chose, et ressentir ce sentiment d'ignorance : sa mort ne me faisait ni chaud ni froid. Il était jeune, il avait encore toute sa vie lui, mais sa débilité l'avait rattrapé. L'amour est compliqué, mais accepter la mort l'est tout autant. Qu'y a-t-il à l'au-delà ? Qu'est-il devenu ? Un tas de poussière.
Pour ma part, je n'avais pas peur de mourir, car je savais déjà à l'avance, ce qui me réservait. Chaque membre de la scientologie est d'un être spirituel immortel et ce n'était pas pour rien qu'on signe un contrat d'un milliard d'années. JE suis un être immortel. Je savais éperdument que j'avais vécu avant, et je vivrais encore après ma mort... Je connaîtrais encore ce bonheur, cette joie de vivre : bien sûr, cela dépendra de mon comportement présent, mais je serais toujours cette femme puissante que j'étais actuellement. Pour mourir de manière le plus serein, on doit préparer et accepter sa mort et se purifier en évacuant ses cicatrices psychiques. On appelle ceci, le '' Pont vers la Liberté Totale.'' Non, je ne suis pas endoctriné, je crois en MA religion.
JOAN _ « Je ne sais pas mon coeur, je l'ai apprise quand je me baladais au cimetière. » Oui l'un de mes passe-temps favoris. EN réalité, j'étais venue pour me reposer sur la tombe de mon garçon, et j'étais tombé totalement par hasard sur la tombe d'Alec. Toujours en gardant ma petite fille auprès de moi, je caressais sa belle chevelure « Les gens sont tous pareils, loin des yeux, loin du coeur. Tu penses que ce sont des amis, mais en réalité, ce ne sont que des parasites. » J'affichais un sourire, et avant de la quitter, je déposais un tendre baiser sur son front.
Sans plus attendre, on se trouvait dans l'ascenseur, et je lui avais tendu le numéro de Wayne. Je ne l'avais pas prévenu, et pourtant, j'aurais dû lui demander son avis avant de donner son numéro à ma fille. Mais, ma Cordi avait le droit de connaitre son géniteur, celui qui avait brisé le coeur de sa mère. Je l'avais aimé, et je crois que je retombe à nouveau amoureuse de lui. Je ne devrais pas, étant donné qu'il était marié, et qu'il avait même une famille, mais, malheureusement, l'amour cela ne se contrôle pas. Certes, ce n'était pas en le revoyant en cachette que mes sentiments disparaîtront, mais pour le moment, j'avais envie de connaitre un peu ce bonheur, et de ne penser qu'à moi - comme d'habitude.
JOAN _ « Prend ton temps ma chérie, après 20 ans, cela ne presse plus. »
J'étais soulagée qu'elle ne me pose plus une tonne de questions concernant son père et cela fallait mieux. Je ne voulais pas penser à lui en ce moment, et effectivement, je voulais profitons de notre moment rien qu'à deux. Cela faisait des mois qu'on avait plus passés un moment toutes les deux et cela me moquait royalement.
Doit-elle avoir peur ? J'aimerais tant lui dire oui, mais je risquerais de la voir sauter hors du véhicule et je n'avais pas envie de la ramasser à la petite cuillère. J'avais toujours des drôles d'idée, et mais celui-ci, c'était la cerise sur le gâteau.
JOAN _ « Hummmmm, un peu... » Disais-je en rigolant. « Justement, ma chérie, si tu me fais confiance alors montre-le-moi. » Je jetais un bref regard pour voir, si, elle l'avait bien attaché, et je continuais ainsi ma longue route. « tu ne triches pas, d'accord ? » À bout d'une bonne demi-heure, on arrivait enfin à destination, à l'aéroport international de LA. « Bien-sur ma puce » Disais-je en sortant de la voiture, et je l'aidais à descendre. Je prenais sa main, et je la guidais jusqu'à mon nouveau petit jouet, un joli Cessna 182 totalement personnalisé . Est-ce un achat impulsif certainement. « deux minutes de vols à 200 km/h cela te dit ? » Je me mettais derrière elle pour défaire ce nœud qu'elle avait si bien serré. « J'espère que tu n'es pas enceinte car nous allons sauter dans le vide»
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Dernière édition par Joan B. O'Brady le Jeu 19 Fév - 16:37, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Mer 18 Fév - 14:56
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Je trouvais ça quand même bizarre. Dans la voiture alors que l'on roulait vers une destination que je ne connaissais pas, je réfléchissais à ce que ma mère m'avait dit dans mon appartement. Elle se baladait dans un cimetière ? Tout le monde fait ça, c'est bien connu. Je pensais qu'en réalité, elle était allée sur la tombe de Luke, mais je ne voulais pas lui en parler, prise de mutisme. Elle faisait ce qu'elle voulait après tout. J'avais déjà assez d'un décès dans la tête pour le moment et je frôlais déjà la migraine. Oui, quand j'avais appris la mort de mon demi-frère, j'avais eu du mal à m'en remettre. À vrai dire, je ne m'en étais toujours pas remise. Mais peut-on se remettre de la perte d'un être cher ? Non, on vivait avec tout simplement. Et là... Alec n'était plus là lui non plus... Et je n'arrivais pas à m'y faire. Je ne réalisais toujours pas que je ne croiserais jamais plus sa tronche d'abruti. Alors vivre avec ? Je n'en étais pas encore là... J'en étais loin même.
En plus de ça, dans ma tête, il y avait aussi mon père. Lui, il était bel et bien vivant. Ce type, je l'avais imaginé mort pendant presque toute ma vie et maintenant, il était de retour. Enfin... Ce n'était pas un retour, puisqu'il n'avait jamais été là, mais plutôt une arrivée au moment où je m'y attendais le moins. Comme si je n'avais que ça à gérer. Je n'étais même pas sûr de vouloir le revoir en plus. Je ne l'avais jamais connu, et il ne m'avait pas manqué. Il n'y avait toujours eut que ma mère et moi. Personne d'autre. Le voir, c'était comme... C'était comme si je devais rencontrer un fantôme. Je n'avais aucune raison d'être contente, je n'allais pas faire la fiesta. J'étais juste... Perplexe. Il n'avait jamais existé pour moi... Et là... Il débarquait et je ne savais pas comment gérer ça. Je ne savais pas ce que devait faire ou dire ou même croire. Je ne... J'en avais marre que ce genre de truc me tombe dessus tout à coup... La faute au karma apparemment. J'avais besoin de temps et comme je l'avais expliqué à me mère, il fallait que je réfléchisse. J'avais tout mon temps. Elle avait raison, un jour de plus ou un jour de moins, on était plus à ça prêt. Je restais silencieuse pendant le reste du trajet.
J'avais donc les yeux bandés et je ne savais pas où ma mère voulait m'emmener et je n'étais pas franchement rassurée. On était parti pour un moment rien que toutes les deux, mais je me méfiais de l'idée qu'elle avait bien pu avoir. J'avais confiance en elle comme je lui disais si bien, mais je me demandais ce qu'elle me cachait. Elle me cachait pleins de choses, je le savais, mais je voulais dire. Qu'est-ce qu'elle nous préparait ? "Non, ne t'inquiète pas." Je ne voyais pas pourquoi je tricherais, j'étais curieuse, mais je savais me tenir. Et puis, j'aimais ce sentiment d'aventure dans lequel elle m'avait mise. Arrivées à destination, je lui demandais de me guider dehors. Déjà que lorsque je voyais bien, j'avais tendance à tomber facilement par terre alors en plus les yeux bandés ? Je risquais de me rétamer dès le premier pas. J'ouvrais la portière alors qu'elle arrivait. Elle attrapait ma main et je la suivais timidement en trébuchant un peu par moment. On s'arrêtait enfin et elle m'enlevait le bandeau. Mes yeux mirent quelques secondes à s'habituer à la lumière. Je me figeais, sous le choc. "Un avion ?" Demandais-je sous le choc. "Et tu sais piloter ce truc ?" On s'arrêtait enfin et elle m'enlevait le bandeau. Je riais. "Non, non !" Je n'étais pas enceinte, enfin, pas que je sache. Je l'espérais. Je me tournais ensuite vers elle. "Où tu as eu cette idée ?" C'était une excellente idée, je ne m'y attendais pas du tout, comme à beaucoup de choses aujourd'hui. J'allais vers l'engin, en faisant le tour. J'étais un peu fascinée, comme une petite fille devant un clown ou devant Winnie l'ourson. J'étais en totale admiration devant cette... Chose. "Comment on monte ?" Je n'avais fait ça de ma vie, j'étais un peu perdue.
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mot doux de Invité ► un Jeu 19 Fév - 16:34
«#Le monde change en permanence, les gens aussi. »
*"Et tu sais piloter ce truc ?" Elle ne devrait pas me sous-estimer autant que ça. J'avais d'autres compétences et d'autres dons que le sexe dans ma vie. Bon, je n'étais pas encore une excellente pilote, mais je me débrouillais assez bien. Contrairement à mes filles, je n'avais pas de petit ami, et encore moins d'autres enfants, donc, j'avais du temps libre devant moi alors, j'avais opté pour des cours de pilotage et l'acquisition d'un avion totalement personnalité à ma propre sauce.
JOAN _ « Et bien, comme je n''avais pas mal de temps libre ces derniers temps, j'ai suivi des cours de pilotages » disais-je en lui adressant un sourire. En fait, j'avais suivi des stages de toutes sortes. Cela me permettait non seulement d'accepter le fait que ma fille m'avait littéralement ignoré pendant plus de deux mois, mais aussi de réduire mon dépendance pour le sexe. « Donc pour te répondre, oui, je sais piloter ce genre d'engin, et oui, j'ai mon brevet » Où avais-je eu cette idée ? Excellente question. Disons que c'était une folie passagère tout comme, pratiquer le base jump. C'était l'un des sports les plus extrêmes et les plus dangereux, mais, j'adorais ça : jouer avec le feu. En fait, c'était tout simplement une folie que j'avais eue... J'avais évité de justesse de crever dans de nombreux accidents de circulation, alors, franchement, ce n'était pas un accident d'avion qui allait me tuer... « De quoi ? De piloter ou d'acheter un avion ? En fait, c'est une folie que j'ai eue... Mais, je n'aurais pas dû »
Je passais ma main à l'arrière de ma tête, signe de nervosité. J'ignorais moi-même pourquoi j'avais autant dépensé d'argent pour un avion, qui - sincèrement - n'était pas aussi utile que cela. Mais cela dit, je pouvais l'utiliser quand cela m'en chante, et puis, avec ce type d'engin, j'allais pouvoir sauter en parachute quand je voulais, et où je voulais. Bref, petite réflexion à part : j'étais rassuré quand elle m'avouait qu'elle n'était pas enceinte. Cela ne signifiait pas que je ne voulais pas de petit d'enfant, mais elle n'avait que 20 ans, et de plus, elle était encore à l'université, alors, sincèrement, je ne voulais pas qu'elle gâche sa vie pour devenir mère au foyer. Elle ignorait bien tout l'embarras que j'avais eu, quand je devais jongler entre ma boîte, et l'éduquée. C'était une période très délicate mais j'avais quand même réussi.
JOAN _ « En grimpant, tiens. C'est comme si tu montais dans un gros camion » Je me dirigeais vers la porte, et en m'aidant des appuis , je réussissais à ouvrir la porte sans trop de difficulté. « Ta vue, ce n'est pas compliqué » Je lui faisais signe de ramener ses petites fesses à l'intérieur. « Tu devrais le mettre, au cas où, si j'oublie quelques détails en plein vol » Je lui tendais un parachute. J'espérais qu'elle était consciente que je rigolais : je savais piloter - du moins, je crois.
Bref, une fois, tout en marche, et que nous étions convenablement attachées, j'allumais le moteur pour qu'on puisse enfin voler. Le décollage était toujours plus facile que l'atterrissage et surtout, moins stressant mais pas de panique, j'allais m'en sortir comme toujours.
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mot doux de Invité ► un Sam 28 Fév - 17:58
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Je n'étais jamais monté dans un avion. Enfin si, pour partir en voyage, mais ce n'était que des grands avions, pour des grands voles. Cela n'avait rien avoir avec le petit engin que j'avais devant les yeux. Oui, j'avais eu peu peur. Surtout que je n'avais jamais été au courant de ce nouveau hobby de ma mère. Je ne lui avais pas beaucoup parlé ces derniers moi, mais quand même ! Elle avait un avion, c'était une grande nouvelle ! Je ne pouvais m'empêcher d'être sous le choc. Et même si j'étais surprise, j'avais envie de monter à l'intérieur de ce truc. Je ne la sous-estimais pas, mais je trouvais ça tellement improbable. Elle au volant de cette chose ? Peu de gens peuvent se venter d'être pilote, mais elle semblait être l'une d'entre elles. Je faisais confiance à ma mère, elle était incapable de risquer nos vies et si elle disait pourvoir piloter cet avion, alors elle le savait vraiment. Ce n'était pas le genre de femmes à s'inventer des qualités qu'elle n'avait pas, elle en avait déjà sufisamment pour ça. Pas besoin d'en rajouter. Et même si le mensonge était monnaies courantes avec elle, elle serait incapable de rigoler avec ça. Je le croyais en tout cas. Je lui adressais en petit sourire en avançant timidement vers ce tas de fer. Je trouvais ça assez classe et pour une fois, je trouvais que son investissement était vraiment bon. "Si ! Tu as bien fait, si tu te fais plaisir avec. Si c'est ta passion. " Ma phrase était peut-être bizarre, mais je me comprenais et il n'y avait rien de pervers là-dedans.
Je lui dis ensuite que je n'étais pas enceinte. À vrai dire, j'avais beau être fiancée, je continuais de prendre ma pilule tous les jours et d'être en zone rouge tous les mois. Je ne voulais pas avoir d'enfant pour le moment, un point c'est tout. Caleb en avait peut-être envie, mais je ne lui avais jamais demandé son avis. Après tout, c'était moi qui allais porter un truc dans le ventre pendant neuf mois, moi qui allais me transformer en hippopotame. Alors si je n'étais pas prête, cela servait à quoi que lui le soit ? Mon résonnement était un peu tiré par les cheveux, mais tout ça pour dire que je n'avais pas de Polichinelle, de parasite, de clown ou de quoi que ce soit dans le tiroir et que ça n'allait pas arriver de si tôt.
Je regardais l'avion en me demandant à quelle vitesse il pouvait aller. C'était très intriguant pour moi qui n'y connaissais rien, j'étais en totale admiration. L'avait-elle appelé Charlie Tango comme un de ces célèbres hélicoptères ? Ou pas. Je ne savais même pas si on donnait des noms à ces engins en vrai. Mais je m'en fichais en réalité, tout ce qui m'importait, c'était de monter à l'intérieur. Sauf que je ne savais pas trop comment m'y prendre ? Il fallait grimper ou des petits escaliers allaient surgir d'un moment à l'autre ? Je demandais à ma mère qui me répondit presque aussitôt. Apparemment, il fallait grimper, je la regardais faire avant de reproduire exactement les mêmes mouvements qu'elle de l'autre côté de l'appareil. Ce n'était pas bien compliqué en fait. Je posais enfin mes fesses sur le doux siège en cuir. "Évite d'oublier quoi que ce soit quand même." Je rigolais doucement. C'était peut-être la faute à l'adrénaline, mais j'étais totalement détendue alors que je passais mon parachute autour de mon corps. Je ne pensais plus ni à Alec, ni à mon père... Mon humeur noire c'était envolée et mon sourire était revenu. Je ne songeais plus qu'à ce vol que nous allions faire et dans ma tête, je chantais "I believe, I can fly..."
Je m'attachais correctement pendant qu'elle s'occupait de je ne savais quelles vérifications. Le moteur s'allumait et l'on décollait en douceur et l'avion quittait la terre avec élégance. Ma mère semblait dans son élément alors qu'elle maniait ce manche pour nous déplacer vers le haut. Je me contentais de regarder le paysage. Le sol se faisait de plus en plus loin... Bientôt, le bâtiment où nous nous trouvions ne devient plus qu'un gros point blanc parmi d'autres. De quoi vous en couper le sifflet. "C'est magnifique." Lâchais-je au bout d'un moment. C'était impressionnant de voir le monde de haut et en vitesse. Contrairement aux grands avions, avec celui-ci, on avait une vue magnifique et surtout plus large bien que plus rapide. Un sourire apparu sur mon visage, pour ne plus disparaître.
Jusqu'au moment de l'atterrissage. Là, je fermais les yeux tout en me tenant à mon siège en priant pour que nous arrivions en un seul morceau sur la piste. Je laissais ma mère gérer en retenant mon souffle. Une fois immobilisé, je soufflais. "On est en vie !"
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mot doux de Invité ► un Mer 4 Mar - 11:30
"Si ! Tu as bien fait, si tu te fais plaisir avec. Si c'est ta passion'' J'affichais un large sourire sous cette petite remarque de sous-entendu. Un avion n'est pas un homme, mais un homme possède quand même une manche entre les cuisses. Mais effectivement, c'était ma petite passion du moment, et au moins, je m'occupais. De plus, cela évitait de pourrir la vie à Jane, de draguer son père, et d'écarter les cuisses dès que je croisais un beau mâle en rude. J'avais failli perdre ma fille pour des conneries de ce genre, alors sincèrement, je ferais tout pour elle, quitte à renier totalement les hommes de ma vie.
JOAN _ « Pour l'instant, je m'amuse, mais au bout d'un moment, je sais que je vais vite m'en lasser. »
Je ne pouvais pas garder quelque chose bien longtemps, c'était comme avec les hommes. Coucher plusieurs fois avec le même gars était aussi lassant que pratiquer une passion ... Tout compte fait, Callen avait bien fait de balancer ce secret; car, j'en avais marre de lui, et maintenant, j'avais une bonne raison pour le radier totalement de ma vie. C'était peut-être à cause de cela que je n'avais pas beaucoup d'amis, mais, à quoi bon rester ami avec quelqu'un qui ne te sert à rien ? Callen m'avait aidée à donner des nouvelles de mes enfants quand, j'habitais à New York, et maintenant, que j'avais réussi à récupérer mon dû, je n'avais plus besoin de son aide, et de son amitié alors, bye bye. C'était très garce de ma part, mais que voulez-vous, c'était ma façon d'apercevoir la définition du mot amitié.
Cependant, j'avais d'autres cartes que je ne pourrais jamais m'en séparer. Tel que mon amitié avec Cyril, le fils caché d'Holden. Je le savais depuis longtemps, mais, je préférais préserve ce secret, et attendre le bon moment pour envoyer la bombe. La carrière d'Holden allait prendre un sacré coup, car un pasteur qui faisait des mômes partout, c'était nuisible pour l'église. Et après on s'étonne pourquoi, j'avais tourné le dos à cette religion ? Avec ce qu'il s'était passé avec le pasteur O'Brian, et Holden qui m'avait considérée comme une poule pondeuse pour pondre ses marmots, il avait de quoi les haïrs, eux et cette saleté de religion. A mon arrivée à New York, j'étais anéantie, perdue, et je manquais cruellement de confiance en moi, mais grâce à la scientologie, je me sentais plus forte que jamais. Ils m'ont sorti du gouffre, et même si, la presse ne cessait de ratatiner la scientologie avec leurs rumeurs à la con, j'avais une foi aveugle dans ma religion. C'était d'ailleurs pour cela que j'avais - à son plus jeune âge - embarquée ma fille là-dedans.
JOAN _ « Tu sais que mourir à mes côté serait une très belle mort ma fille »
Bref, on décollait enfin, et nous survolons ainsi la ville de Los Angeles. Ce n'était pas en un jour que j'allais me faire pardonner, mais ce court moment que nous étions en train de partager était un bon pas pour un avenir sûr et en paix. Cordi est toute ma vie, c'était d'ailleurs grâce à elle que j'avais su tenir les deux bouts. Elle m'a donné de l'espoir, et cette force de vaincre la peur qui s’était encrées en moi durant ma jeunesse.
Effectivement, la vue était resplendissante, mais ce n'était pas ça qui me faisait illuminer ma journée ou bien qui rendait mon regard plus lumineux. C'était le fait, de voir ma fille sourire. Cela faisait longtemps que je n'avais plus vu aussi heureuse, aussi épanouie, et aussi contente. Et dire que ma propre fille avait honte de moi ... Qu'est-ce que j'avais bien pu foirer de ma vie pour mériter tout ceci ? En tout cas, j'allais tout faire pour changer et être de nouveau la mère qu'elle avait connue.
Une fois atterrit, on sortait de l'avion, et je profitais de cet instant, pour lui dire :
JOAN _ « Oui heureusement que nous sommes en vie, car j'ai quelque chose à te dire. » Je prenais un grand souffle, et je poursuivais : « Je sais que j'aurai dû t'en parler avant, et te demander ton avis, mais c'est d'arriver ainsi, et en réalité, je n'ai pas excuse. Je me suis associée avec Lullaby pour ouvrir un café, le Fifty Shake ... T'en fais pas, c'est un café tout fait dans les normes, et normal où on sert des milk-shakes, des gâteaux ... Ce genre de choses quoi, rien avoir avec les romances érotiques d'E. L. James. » je lâchais un petit rire nerveux. C'est vrai que le choix de nom de ce café pouvait porter à confusion, mais, ne vous en faites pas, il n'y avait pas une salle spéciale à l'arrière pour des adeptes du bdsm. « J'espère que cela ne te dérange pas ... Enfin ce que je veux te dire, c'est : ne sois pas jalouse. Je veux juste m'approcher de Lullaby et je voulais uniquement exaucer son rêve d'ouvrir ce café. » [/color]
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mot doux de Invité ► un Dim 15 Mar - 17:46
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Comment dire... Ce que je ressentais alors que nous volions au dessus de Las Vegas, c'était un peu comme... Me retrouver au septième ciel. Il n'y avait rien de sexuel là-dedans surtout pas avec ma mère, ce serait dégoûtant. Mais c'était tout de même jouissif. Comme certains le disent familièrement, c'était le pied. Je n'avais pas le vertige, c'était parfait, presque surnaturel. Je souriais sans même pouvoir m'arrêter en continuant de regarder la vue. Comme quoi, quand ma mère voulait se faire pardonner, elle faisait les choses en grand. C'était une sacrée surprise qu'elle m'avait faite. Oui, j'étais vraiment impressionnée, mais si elle s'imaginait que j'allais lui pardonner aussi facilement elle pouvait se mettre le doigt dans l'œil. Ce n'était pas un simple voyage en avion qui allait changer les choses même si j'adorais ce moment que nous passions ensemble. Elle faisait un effort et elle gagnait des points, c'était déjà pas mal. Elle était en pleine évolution, c'était très bien. Elle se rapprochait de plus en plus de la mère qu'elle avait été pendant toute ma jeunesse. Quand on était que toutes les deux contre le monde entier. C'était notre phrase. Je lui lançais un regard en coin, l'observant alors qu'elle était concentrée sur son pilotage. On n'avait pas été proche de cette façon depuis un moment... Et je devais bien avouer que cela m'avait manqué. Si je n'avais pas déjà eu un sourire jusqu'aux oreilles, j'aurais souri de plus belle.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. L'atterrissage arrivait, mais je voulais rester en l'air. On était pourtant bien là-haut dans les nuages, alors pourquoi redescendre sur cette misérable terre ? Le carburant sans doute. Ou peut-être parce qu'il ne fallait tout de même pas abuser de ces si bonnes choses. Je me crispais alors que je voyais le sol se rapprocher. Il était de plus en plus près, on arrivait de plus en plus vite cela me filait un peu le tournis. Et puis pouf, l'instant d'après on s'était arrêté sans vacarme assourdissant, sans la moindre secousse, sans rien du tout. On était encore en vie et je trouvais ça particulièrement génial. L'adrénaline redescendait doucement et mon cœur ralentissait lui aussi. Je ne pouvais m'empêcher de m'exclamer qu'on était encore en vie. C'était la phrase conne du jour, bonjour. Mais il fallait que je dise quelque chose pour combler ce blanc et ce silence qui s'était peu à peu installé entre nous. Je sortais ensuite de l'avion. Enfin, je dus batailler un peu avec l'espèce de porte pour qu'elle daigne s'ouvrir. Au bout du troisième essai, elle cédait finalement. En posant un pied par terre, je chancelais un peu. Il fallait le temps que je me réadapte. C'était peut-être idiot, mais j'avais le sens de l'équilibre fragile.
Je retrouvais ma mère et c'est à ce moment qu'elle se mit à parler. Attentivement, je l'écoutais. Elle allait ouvrir un café avec Lullaby, mais c'était génial ! Pourquoi cela me dérangerait ? Je grimaçais en entendant le nom de ce chère café. Oui, je trouvais ça louche, mais elle m'expliquait et me rassurait en me parlant de milkshakes et de gâteaux. Je la regardais d'abord sans rien dire alors qu'elle me disait de ne pas être jalouse. Je levais les yeux au ciel. N'importe quoi, pourquoi je réagirais comme ça. Je tentais de la rassurer en la regardant. "Ne t'inquiète pas ! T'as bien fait, si ça fait plaisir à Lullaby tant mieux." Je riais doucement. "Puis en plus si je peux venir boire un verre gratuitement, ou même un thé, c'est génial !" Je m'imaginais déjà rendre visite à ma sœur les vendredis soirs. Curieuse, je demandais en plus : "Pourquoi ce nom-là ?" C'était vraiment bizarre en fait, comme le pop-corn. Oui, non, il n'y avait aucun rapport, mais je trouvais le popcorn bizarre alors du coup, j'ai pensé à ça. Bref ! Je n'étais plus du tout logique dans ma tête. "Vous avez décidé ça quand ?" D'ouvrir une affaire ensemble, je parlais. C'était une simple curiosité.
Haussant les épaules, j'avançais de nouveau vers la voiture. "Bon, tu veux faire quoi maintenant ?" C'est à cet instant que mon ventre poussa un petit cri. Enfin, c'était plutôt un gargouillement qui n'avait rien de très sexy. Je soupirais, je commençais à avoir faim. "Restaurant ?" Demandais-je en regardant ma mère avant d'ouvrir la portière de la voiture. Cette fois, j'étais au volant et c'était moi qui allais choisir notre prochaine destination.
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mot doux de Invité ► un Sam 21 Mar - 10:34
J'étais rassurée que ma fille accepte cette nouvelle assez facilement. Elle aurait pu être jalouse surtout que depuis qu'elle était née, je n'avais vie que pour elle. Elle était mon unique amour, celle que je ne cessais de gâtée et pourtant dieu seul le sait, que ce n'était pas en achetant tout et n'importe quoi qu'on achetait l'amour de sa fille. Cela dit, par moment, cela m'avait drôlement aidé. Je n'étais pas souvent à la maison, d'ailleurs, je me trouvais souvent à l'étranger à cause de mon boulot, mais c'était grâce à tout cela, toutes mes sacrifices, que ma fille n'avait jamais manqué quoi ce soit. Et c'est vrai qu'à un moment de ma vie, mon entreprise passait avant ma fille, mais que voulez-vous ? L'argent n'avait pas limite.
JOAN _ « Tu es sûre ? Je ne veux pas que tu sois jalouse en pensant que je préfère Lulu à toi. Tu as toujours été ma prunelle de mes yeux, et tu le seras toujours quoiqu'il arrive. » J'affichais un sourire sincère. « Tu seras la bienvenue, ainsi que ton futur époux. Tu peux passer quand tu veux, tu sais » Bon, je ne serais pas toujours là étant donné que j'avais autre chose à faire que m'occuper de ce café. J'étais juste là pour ouvrir mon portefeuille, et aider financièrement, rien de plus. « Pourquoi ce nom ? Aucune idée, je ne me suis même pas posé la question à vrai dire. » C'était lulu qui avait choisi le nom, le thème, et tout qui s'en suit. Elle avait envie de tout ça, et je lui avais offert. « Euh ... Et bien ... En fait, elle m'avait parlée vaguement de ses souhaits, alors, j'ai décidé de les exaucer pour son anniversaire. » Tant que j'avais la possibilité de lui faire plaisir alors autant en profiter, non ? Je ne serai pas éternellement en ville, et je savais qu'un jour ou l'autre, j'allais partir d'ici alors, oui, je voulais profiter un maximum de mes deux filles.
Alors que ma tendre princesse me demandait ce que j'avais envie de faire, je haussais les sourcils, ne sachant quoi lui répondre. Étrangement, je n'avais pas d'autres plans, j'aurai pu y réfléchir, mais cela m'était venue à l'esprit. Mais le fait qu'elle me proposait un restaurant, je ne pouvais pas décliner l'offre surtout que nous étions toutes les deux affamées. Elle tendit sa main pour que je lui tende les clés de mon bijou. Rooo, ce n'était pas que je n'avais pas confiance en ma fille, mais cette voiture était comme un bébé pour moi. J'y tenais, et si elle avait le malheur de rayer la carrosserie, je risquerais de faire un AVC.
JOAN _ « Je te laisse choisir de l'endroit où tu veux manger, mais évite les fast-foods, s'il te plaît. » Et oui, je tenais à ma ligne, et je n'avais point envie de prendre un kilo. Bref, à contrecoeur, je lui donnais la clé de ma voiture tout en ajoutant « tu fais attention d'accord ? J'ai envie de la récupérer entière et toi-même »
J'avais déjà planté une voiture à plus deux cent mille dollars alors, sincèrement, je voulais garder cette Maserati un peu plus longtemps qu'un mois. De ce pas, j'allais m'installer sur le siège passager, et je bouclais ma ceinture de sécurité. Même si j'avais la boule au ventre de voir ma fille au volant de ma voiture, j'étais plus qu' heureuse de partager ce moment avec ma fille - et pourtant, je savais bien que ce n'était pas en un jour, qu'elle allait me pardonner, mais je préférais avancer à petits pas, que reculer à grands pas au risque de la perdre définitivement.
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mot doux de Invité ► un Dim 5 Avr - 20:01
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Après cette petite virée en avion avec ma mère, j'étais étrangement de bonne humeur. Elle avait fait preuve de créativité en m'emmenant ici et j'étais contente d'être à ses côtés aujourd'hui. Oui, j'avais beaucoup de choses dans la tête en ce moment. Entre mes fiançailles avec Caleb, la possible arrivée de mon père dans ma vie et la mort d'Alec, j'avais de quoi faire, mais elle avait su me changer les idées et rien que pour ça, je lui en étais reconnaissante. Alors que nous nous dirigions vers la voiture, elle me parlait de Lullaby. Joan pensait peut-être que j'allais être jalouse, mais ce n'était pas du tout le cas. Bien au contraire, j'étais contente qu'elles fassent un truc toutes les deux. Après tout, elles avaient été si distantes pendant tant d'années que je ne pouvais que me réjouir de ce beau revirement de situation. Je ne voyais pas de raison pour laquelle je me permettrais de râler. J'avais eu ma mère avec moi depuis ma naissance, même si elle était souvent en déplacement, elle avait fait partie intégrante de ma vie alors que ce n'était pas du tout le cas pour Lullaby. Si je puis dire, j'avais été son chouchou pendant longtemps, j'étais largement prête à la partager. Surtout que ma grande sœur le méritait amplement. Elle s'offraient une nouvelle chance toutes les deux et je ne pouvais pas me permettre de les juger ou même de dire quoi que ce soit. Elles faisaient ce qu'elles voulaient. Il n'y avait pas de mensonge là-dedans, je les laissais faire ce qu'elles avaient envie de faire un point c'était tout. Je ne m'éternisais donc pas sur la question, préférant changer de sujet et demander à ma mère ce qu'elle voulait faire après. Mon ventre commençait à manifester fictivement son envie d'être rempli. En gros, j'avais tout simplement faim. Le désir de la bouffe était tellement fort. Une idée me traversa l'esprit. Je décidais donc de prendre les commandes de notre sortie. Décidant d'aller au restaurant, je demandais ses clefs à ma maman chérie. Je savais qu'elle avait un amour fou pour sa Maserati ce qui d'ailleurs était une énigme pour moi qui ne comprenais pas comment elle pouvait s'attacher autant à un objet et je voulais la taquiner un peu. Mettre ses nerfs à rude épreuve était très simple, je n'avais qu'à me mettre au volant, histoire de lui faire un peu peur. Elle avait confiance en moi, mais si je conduisais son bébé, ce n'était plus le même son de cloche. C'était peut-être le fruit de mon imagination, mais je voyais son visage se crisper doucement. Bref, j'attrapais les clefs et montais du côté conducteur. Bouclant ma ceinture de sécurité, je l'écoutais me parler des fast-foods. "Tu m'as vraiment crue capable de t'emmener dans un endroit pareil ?" Je n'étais tout de même pas dingue à ce point. J'avais envie de pâtes... Si bien que je pourrais en manger des montagnes... Ou pas. Je sortais du parking sur lequel nous étions garées puis je pris la direction d'un petit restaurant italien que je connaissais bien. "T'inquiète maman, je ne ferrais pas de mal à ton petit bébé. C'est rp" Lâchais-je simplement en appuyant sur l'accélérateur.
electric bird.
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