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mot doux de Invité ► un Dim 18 Jan - 15:10
#Le monde change en permanence, les gens aussi.
* Je ne pouvais pas éternellement ignorer ma fille, alors j'avais pris mon courage à deux mains et je me rendais jusqu'à chez elle - à l'endroit où j'avais osé fricoter avec son meilleur ami. Je l'avais ignorée depuis trop longtemps et je ne pouvais pas continuer à ce petit jeu là. Mon bébé me manquait et je voulais que TOUT redevienne comme avant. Mais je savais au fond, que plus rien ne sera comme avant. Je l'avais trahie, je lui avais volé son meilleur ami, ou du moins, j'avais brisé ce lien fort qu'elle entretenait avec ce petit jeunot. Sur le moment même, je n'avais pas réfléchi à mes actes et aux conséquences. Désormais ? Je le regrettais... oui sincèrement, je m'en voulais tellement.
J'étais la spécialiste pour commettre des erreurs et il était temps pour moi que j'affronte la réalité et surtout, que je cesse de nuire tout ce que je touche. J'allais devoir changer et je savais que tout cela ne sera pas une tâche facile, mais c'était réalisable. Je voulais être cette mère dont, elle a toujours rêvé avoir, que cela soit aussi bien pour elle que pour ma Lullu. Néanmoins, il n'y avait pas que ce détail-là que je ressentais un profond regret. Depuis que je revoyais discrètement son père, je m'étais rendu compte que je n'aurais jamais dû oublier Wayne. J'aurais pu lui offrir une vraie famille, un père aimant, et une mère heureuse, mais au lieu de ça, j'avais agi comme une sale petite égoïste que j'étais. Je ne pensais qu'à moi, et à mon bien-être à cette époque ... Décidément, je ne faisais qu'accumuler mes bourdes et j'avais peur de la réaction de ma fille quand elle apprendra que j'avais décidée de lui priver tout ça... Un père, une famille.
Bref, je n'étais pas venue ici pour discuter de son père, mais pour m'excuser d'être devenue cette femme. Une sale cochonne, et un cougar à la fois. Je me rendais donc à son loft, hésitante à franchir le pas. D'ailleurs, j'hésitais à ouvrir la porte moi-même étant donné que j'avais les clés de son habitation ou alors, je toquais ? Que faire ? Peut-être qu'elle avait changé les serrures, ou pas . Cependant, j'optais pour la seconde suggestion... Je toquais une fois, puis deux, encore, et encore jusqu'au moment où la porte s'ouvre enfin ...
JOAN _ « Bonjour mon bébé. » Ajoutais-je lui en laissant même pas le temps de répliquer. Je rentrais chez elle, sans attendre son autorisation et j'enchaînais rapidement en disant« Que dirais-tu de passer une journée entre filles ? » Je priais le bon seigneur pour qu'elle ne me foute pas à la porte mais OUI, je préférais jouer la carte de l'ignorance.
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mot doux de Invité ► un Ven 23 Jan - 21:59
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Bip bip bip bip... Mon réveil se fit entendre. Je relevais brusquement la tête bien posée sur mon bureau. Je retirais une feuille qui s'était collée à ma joue. Je fronçais les sourcils. Comment avais-je pu me retrouver là ? Tranquillement, je me souvenais avoir passé la soirée d'hier à revoir certains cours et après une heure ou deux, j'avais fini par m'assoupir. Je me levais pour aller éteindre mon réveil-matin avant de me laisser retomber sur mon lit, qui était nettement plus confortable que mon bureau. Me mettant sur le dos, je fixais le plafond en songeant à ce que j'allais faire de ma journée. Comme je ne travaillais pas aujourd'hui et que je n'avais pas cours non plus, j'allais en profiter pour aller rendre visite à Caleb, pour changer. En pensant à lui, je lançais un regard vers ma main. Putain... Elle était toujours là... La bague. Ce n'était pas une blague... J'étais belle et bien fiancée... Cela faisait bizarre de me dire ça, mais j'étais contente en même temps. Pire que ça, j'avais envie de sauter partout. Non, je n'étais pas hystérique... J'allais me marier avec lui. Pas demain, pas la semaine d'après, ni même le mois, mais un jour. Je fermais les yeux et poussais un long soupir.
Quelques minutes passèrent et je réouvrais les yeux et je regardais l'heure sur mon téléphone portable. Il était presque 10h. Je m'étais rendormie ? Peut-être bien, ouais... J'allais dans la salle de bains, il fallait que je me bouge un peu quand même... Je n'allais pas rester en pyjama toute la matinée... Je pourrais... Mais non. Une bonne longue douche... Voilà ce dont j'avais besoin. Ma facture d'eau allait être lourde, mais je m'en fichais, j'étais tellement bien sous l'eau. C'était tellement relaxant de sentir l'eau chaude sur ma peau. Après, je me rendais dans ma chambre pour me changer, comme tout le monde le fait toujours d'ailleurs. Quelques minutes furent suffisantes pour me préparer. Enfin... Pour enfiler un pantalon noir et un pull. J'allais me maquiller, mais c'est à cet instant que quelqu'un frappa à la porte.
Hein ? Depuis quand j'attendais quelqu'un ? J'allais ouvrir et... Découvrais ma mère. Je la regardais, levant un sourcil, septique. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien vouloir ? Je ne l'avais pas vue depuis presque deux mois. En fait, je l'évitais. Pourquoi ? Parce qu'elle avait couché avec mon meilleur ami. Enfin... Ex meilleur ami. Mais bref, on s'en fiche. Je ne voulais pas vraiment y penser alors qu'elle était devant moi. J'avais assez fait de cauchemars en les imaginants ensembles. J'avais ma dose. "Salut..." Lâchais-je sans grande conviction. Je levais les yeux au ciel alors qu'elle entrant sans que je ne l'y invite. "Entre, je t'en pris... " Répliquais-je ironiquement. Par réflexe, je passais ma main dans mon dos. Je ne voulais pas lui cacher... Mais je voulais lui dire... Si elle s'en apercevait d'elle-même, j'allais en prendre plein la tronche. Joan me proposait ensuite d'aller passer une journée avec elle. Je ne pouvais pas éternellement lui faire la gueule... Mais je lui en voulais tellement. "Heu... Bah... Si tu veux." Je n'étais pas si emballée que ça, mais je ne pouvais pas lui dire non. Malgré tout ce qu'elle avait fait, elle restait ma mère et elle me manquait... En quelque sorte. "Tu me laisses le temps de finir de me maquiller ? Il y a du café si tu veux." Non, je ne lui demandais pas comment elle allait ni rien. Je voulais bien être gentille, mais il ne fallait pas trop m'en demander non plus. J'allais dans ma salle de bains et m'y enfermais quelques minutes. Si elle ne voulait pas attendre ? Tant pis pour elle. Je terminais de me préparer avant de revenir dans ma cuisine, mes chaussures à la main. M'asseyant sur un tabouret pour les enfiler, je regardais ma mère. "Pourquoi t'es venue, comme ça, sans prévenir ?" Je ne lui reprochais pas. Je voulais juste savoir, pour comprendre un peu ses motivations. Si elle était venue pour s'excuser, elle se mettait le doigt dans l’œil. Je ne pouvais pas lui pardonner. C'était trop... Gros... Enfin dit comme ça, c'était bizarre. Mais en claire, je ne pouvais pas, c'était trop dur pour moi. Cela ne m'empêchait pas de passer la journée avec elle, je lui en voulais juste toujours autant. Et cela se sentait dans ma voix.
electric bird.
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Jan - 13:12
#Le monde change en permanence, les gens aussi.
*
Elle n'avait pas l'air d'être très enchantée de me voir, et pourtant, elle n'aura pas d'autre choix que de me supporter pendant quelques heures. J'avais besoin de retrouver ma fille et passer du temps avec elle. Je savais qu'elle devait m'en vouloir énormément pour ce qu'elle s'était passée avec son meilleur ami, mais ce n'était qu'un malheureux accident. Allait-elle un jour avoir la force de me pardonner ? Je l'espérais, car, mine de rien, j'avais besoin d'elle ... C'était ma princesse, mon repère, et ma force de vivre, et ce, depuis qu'elle a émis son premier cri. Ce n'était pas parce que j'avais retrouvé Lullu, que je devais l'oublier au contraire. Je voulais qu'on soit réuni, et qu'on forme une petite famille aimante. Oui, cette famille que je n'avais jamais su lui offrir.
Que cela puisse paraître étrange, mais Cordi avait toujours été mon premier objectif. J'avais d'ailleurs sacrifié de nombreuses chances d'être heureuse avec un homme, car, j'avais peur à cette époque - quand elle n'était qu'une petite fille - qu'elle pense que je la remplacerais. Ma fille passait toujours avant tout, et si, je devais finir ma vie seule, c'était le prix a payer. Maintenant, elle était devenue celle dont, j'avais toujours rêvée d'être. Une brave fille, aimante, généreuse, douce, amoureuse et fidèle.
Je rentrais chez elle sans son autorisation, et de toute façon, j'étais presque chez moi, non ? Vu que je lui avais offert cet appartement donc, tout ce qu'elle possédait me revenait.
JOAN _ « Sauf si tu as autre chose de prévu, je peux revenir demain, si tu veux ? . » Je ne voulais pas devenir un fardeau qu'elle était obligée de trainer derrière elle alors si, elle préférait que je quitte son appartement, je comprendrais. Je le prenais très mal, certes, mais je l'aurais mérité. J'affichais un sourire quand elle me proposait de prendre un café, car, même si elle m'en voulait pour avoir eu une liaison avec son pote, je ne pouvais pas m'empêcher de rappeler ce qu'elle s'était passée dans cette cuisine. Je me dirigeais vers la cuisine et je me servais mon café tout en criant pour qu'elle m'entende. « Prend ton temps, nous avons toute la journée. » oui, j'avais pris exprès un jour de congé pour elle, alors autant en profiter non ?
Je m'asseyais sur le tabouret, attendant donc ma fille. Qu'elle soit maquillée ou pas, elle restera pour moi, la plus belle des femmes. Elle était magnifique et d'ailleurs, je devrais la pousser à devenir un mannequin dans ma société, mais le fait qu'elle était devenue boulimique durant son adolescence, était trop risquée. Je ne voulais plus qu'elle replonge alors, je préférais l'éloigner de ce monde... Après une bonne dizaine de minutes, elle revenait enfin, les chaussures à la main. Wouah, je m'attendais pas à une telle réaction de sa part, mais que voulez-vous, elle tenait ça de sa mère... Je me levais et je m'avançais vers elle.
JOAN _ « Depuis quand je dois te prévenir ? » elle s'éloignait de plus en plus de moi, d'ailleurs, elle avait même oublié la date de mon anniversaire - ce qui m'avait littéralement brisé les os. Alors qu'elle se penchait pour pouvoir enfiler ses chaussures, que je saisissais son visage entre mes deux mains tout en ajoutant « Regarde-moi, s'il te plait. » Je l'obligeais à me fixer dans les yeux et sans lui laisser le temps d'y répondre, je continuais « Tu es tout ce qu'il y a de plus précieux pour moi, chérie. Je sais que je t'ai déçue en tant que mère et mes mots ne pourront jamais estomper tout le mal que je t'ai fait. » Je ne préférais pas parler de l'aventure que j'avais eue avec Alec surtout que j'avais appris sa mort récemment et remettre le couteau dans la plaie n'était pas une bonne idée. « Je ne pourrais pas vivre sans toi et ce n'est pas parce que, j'ai renoué mes liens avec ta soeur, que toi et moi, c'est terminée. Tu es ma fille et tu le resteras toujours ma fille quoique tu fasses. » Comme épouser son petit ami. Oui, Lullu avait involontairement dans une conversation évoquée des éventuelles fiançailles. « Je ne pourrais jamais te remercier assez pour m'avoir sauvée .... Tu m'as rendue cet espoir de revivre ce bonheur d'aimer et c'est grâce à toi, que je suis devenue cette femme. Oui, cette femme si forte, qui ne recule en rien et riche, tellement riche, que je ne savais même plus comment dépenser mon argent « Maintenant, c'est à mon tour de t'aider. Je veux que tu connaisses ce bonheur. » Je lâchais son visage pour prendre sa main « Ne fais pas les mêmes erreurs que ta mère, d'accord ? Marie-toi, fais des enfants, offre-toi une famille ... Cette famille que je n'ai pas pu t'offrir parce que tu le mérites ma fille ... Tu mérites d'être heureuse» Je lui donnais une bise sur sa joue et je lui murmurais dans son oreille « Je t'aime tellement, si tu savais. »
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mot doux de Invité ► un Dim 25 Jan - 21:12
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Je n'avais pas vu ma mère depuis un long moment, et même si elle m'avait manqué, la revoir ne me faisait ni chaud ni froid. J'étais indifférente. Ou du moins, j'essayais de l'être, car au fond, j'avais envie de lui dire de revenir d'où elle venait et de sortir de mon appartement. Mais je ne pouvais pas lui faire ça. C'était ma maman tout de même et je l'aimais malgré tout ce qu'elle avait fait. Assez pour la supporter alors qu'elle tapait l'incruste dans ma maison et ce même si je lui en voulais terriblement. J'étais passé à autre chose avec Alec, mais nous n'avions aucun lien de sang. Avec Joan, c'était complétement différent, on était liées pour le meilleur et pour le pire. Enfin bref. Je la laissais entrer et lui proposais aussi du café alors que j'allais dans ma salle de bains finir de me préparer. Je ne pouvais décemment pas sortir avec cette tête-là. J'allais faire peur à tout le monde. Je me maquillais donc simplement avant de revenir dans la cuisine pour mettre mes chaussures, mais surtout vérifier qu'elle n'avait pas cassé quelque chose. Elle cassait les relations si facilement alors j'avais un peu peur pour ma vaisselle. Oui ? J'étais mauvaise langue dans ma propre tête et alors ? Personne ne pouvait me le reprocher du moment que ça ne sortait de ma boîte crânienne. Bref. Je lui demandais pourquoi elle avait débarqué comme ça, sans prévenir. Ma question ne semblait pas lui plaire, pourtant ce n'était pas méchant. Je ne voulais pas qu'elle le prenne mal. Je ne lui faisais pas de reproche, pour une fois, j'étais simplement curieuse. Pourquoi aujourd'hui et pas demain ? "Je ne te dis pas de prévenir, je ne m'attendais pas à te voir aujourd'hui. C'est tout." Pourquoi se sentait-elle visée à chaque fois que je parlais ? Bon d'accord, je n'avais pas un ton bien amical, mais quand même... Ce que je disais n'était pas bien méchant. J'allais pour mettre ma bottine droite, je me baissais, mais elle attrapait doucement mon visage de ses mains, me forçant à la regarder dans les yeux. Je captais toute l'intensité de son regard brun et je savais à quel point ce qu'elle me disait la touchait. Je haussais les épaules, ce qu'elle avait fait... Oui, j'étais incapable de lui pardonner. On ne se rattrape pas avec des paroles mais avec des actes. Combien de fois m'avait-elle fait des promesses en l'air qu'elle n'avait jamais tenu ? Même si je restais un peu septique sur les bords, son comportement m'attendrissait. Comme à chaque fois, elle touchait mon petit cœur de ses mains de pierre. Solide comme un roc, cette femme m'avait soutenue dans les pires moments de ma vie et là, c'était elle qui me remerciait ? C'était on ne peut plus inhabituel, mais c'était... Touchant. Je passais mes bras autour d'elle lentement pour lui faire un petit câlin alors qu'elle n'attrape ma main dans la sienne. Oui, je ne la repoussais pas, mais il ne fallait pas se faire d'illusion, je ne lui pardonnais pas pour autant. Elle était... Juste ma maman et je ne pouvais pas la repousser. Car je l'aimais aussi... Je l'aimais tellement qu'un paquet attendait maintenant depuis plus deux semaines dans mon armoire. Non, elle l'ignorait, mais je ne l'avais pas oubliée... Je n'avais juste pas eu le courage d'aller vers elle le dix du mois... Mais j'y avais pensé. Qui est capable d'oublier l'anniversaire de sa mère ? Je n'étais pas une fille indigne tout de même... Mais bref. Ça, je n'allais pas lui dire ou du moins... Pas encore. Je la regardais, méditant ma réponse quelques instants. "Je t'aime beaucoup aussi maman... Tu le sais... Et pourtant oui, tu m'as déçue." Je soupirais." Oui, je t'en veux. Et ce n'est pas grâce tes belles paroles que je vais te pardonner. Il faut..." Je levais les yeux vers elle, espérant qu'elle comprenne. "J'ai besoin de preuve, j'ai besoin que tu me prouves que cette femme que tu es devenue, grâce à moi ou non, vaut le coup. Tu vois ce que je veux dire ? Je veux être à nouveau fière de toi. Comme avant, comme quand je me vantais à l'école d'avoir la meilleure mère du monde entier ? Pas comme maintenant où j'ai honte de toi..." Ma voix était douce, je n'étais pas énervée du tout. Au contraire, j'avais presque les larmes aux yeux... Je voulais juste qu'elle comprenne. " Alors oui, je veux être heureuse. Avec toi. Je veux qu'on s'entende comme avant, mais pour ça..." Je baissais la tête... "Tu ne peux plus agir comme tu l'as fait..." Je parlais d'Alec, là... Elle était capable de recommencer et ça me faisait flipper. Je ne savais pas si je m'expliquais bien, mais voilà... Au moins, je lui avais dit à ma façon qu'il fallait que son comportement change si elle voulait que je lui pardonne quoi que ce soit. "Et puis... En parlant d'engagement..." Je lui tendis ma main sur laquelle la bague de Caleb trônait fièrement.
electric bird.
Dernière édition par Cordelia S. O'Brady le Sam 31 Jan - 10:20, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Ven 30 Jan - 21:35
#Le monde change en permanence, les gens aussi.
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"Je ne te dis pas de prévenir, je ne m'attendais pas à te voir aujourd'hui. C'est tout." Pourtant, il fallait bien qu'un jour, l'un de nous deux fasses le premier pas. Je ne pouvais pas éternellement être loin de ma fille, et en plus de ça, elle me manquait. J'avais Lulu, certes, mais Cordi restait ma petite fille que j'adorais et je n'étais pas prête à l'abandonner - pas tout de suite du moins. Plus je l'écoutais, plus j'avais cette sensation qu'elle me poignardait un milliard de fois dans le dos. Elle était digne de sa mère. Elle n'était pas du genre à mettre des gants quand elle parle, et sa franchise pouvait faire très mal...
Cependant, elle n'avait pas tort. J'étais devenue une femme détestable, et je ne sais même pas si je serai capable de recoller les pots cassés. Avoir le pardon des Jones, ne sera pas une tâche facile. Surtout qu'ils me détestaient tous et ça, je l'avais bien remarqué lors de la soirée de Noel. C'était effrayant. Jamais, je me suis sentie aussi rejetée, si mal-aimée et d'ailleurs, si Lulu n'avait pas été là, j'aurais pris mes clics et mes claques et je serai partie en courant... en tout cas, une chose est sûre, je ne participerais plus à aucune autre soirée avec les Jones - entendre leurs messes basses, et leurs regards qui en disaient long, je préférais éviter cela. De toute façon, je ne comptais pas devenir amie avec eux, tout ce qui m'apportait en réalité c'était ma petite pilote.
JOAN _ « Tu as honte de moi ? Wouah, ça, c'est une claque en plein visage » ajoutais-je ironiquement. « Mais tu as raison même si, ça ne me fait pas plaisir d'entendre ça. » Je n'avais jamais été la meilleure mère du monde, et ça, je le savais depuis que j'avais pondu la petite lulu. Parfois, les gens ne sont pas faits pour être parents, et j'étais parmi eux. J'aurais dû m'abstenir de faire des gosses, mais bon, ce n'était pas de ma faute si j'ovulais assez rapidement. « Dis-moi ce que je dois faire pour me racheter. Je ne veux pas te perdre, tu le sais ? Et je ferais n'importe quoi pour toi alors dis-moi, ce que je dois faire ? » J'ignorais comment racheter son pardon, et comment m'y prendre pour lui montrer que je n'étais pas aussi mauvaise que je le prétendais l'être. Et là, soudain, elle tendit sa belle petite main avec une jolie bague au doigt... WOUAH. Comment dois-je le prendre ? Bon, j'aimais Caleb, et son petit garçon, était adorable alors, franchement, je n'avais rien à dire, car, elle avait trouvée la perle rare, et elle avait intérêt à le garder quitte à l'attacher.« Contrairement à ce que tu ressens pour moi, je suis fière de toi. Tu es devenue la fille que j'ai toujours voulue devenir, et j'espère que tu seras heureuse avec cet homme » Je n'étais pas douée pour féliciter, mais c'était déjà un bon début, non ? « Vous avez déjà choisi une date de mariage ? » Je lui tournais le dos, et je m'avançais de nouveau derrière le poste de travail. « humm Cordelia Suzie O'brady Hemingway ? Ça fait un peu long, mais ça sonne bien. Que dirais-tu que j'organise un petit restaurant avec ton futur mari ? J'aimerais mieux le connaitre, et surtout, faire bonne impression auprès de lui. Je ne veux pas qu'il pense que je suis une horrible belle mère »
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mot doux de Invité ► un Sam 31 Jan - 11:23
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Parler franchement, c'était monnaie courante chez nous. Oui, chez les O'Brady ou même chez les Jones aussi d'ailleurs. Quand on avait quelque chose à dire, on ne passait pas par quatre-chemins. C'était même peu dire, les langues de bois étaient très rares dans notre famille. Et comme j'étais bien la fille de ma mère, je lui expliquais clairement ce que je ressentais pour elle. Je ne voulais pas prendre de gants, car après tout, elle n'en prenait pas lorsqu'elle faisait ses conneries habituelles. Je lui disais que je l'aimais, mais que j'avais honte d'elle en ce moment. Son comportement... Était... Voilà, c'était indescriptible. Je n'aimais pas comment elle agissait et je lui disais. Mon intention n'était pas de la blesser, bien au contraire. Je voulais juste qu'elle me comprenne. Pour qu'elle change ou du moins qu'elle essaye. Elle ne pouvait tout de même pas continuer comme ça toute sa vie et quelques efforts n'allaient pas la tuer. Elle me demandait de lui pardonner, j'étais d'accord, mais pour cela, elle allait devoir le mériter. J'en avais marre de l'entendre me promettre des choses qu'elle ne faisait jamais. Là, ça passait ou ça cassait, j'espérais juste qu'elle en avait conscience. En tout cas, elle semblait déterminée, comme d'habitude. Si elle avait abandonné aussi vite, je me serais fait du souci. Car ma maman, elle n'abandonne jamais. Je lui souriais doucement. Je sentais que je l'avais blessé en lui disant que j'avais honte d'elle... C'était la vérité, si elle ne voulait pas l'entendre, elle n'avait rien à faire chez moi. Cependant, je culpabilisais un peu, cela n'avait jamais été mon but et je n'aimais pas lui mettre une claque en plein visage comme elle le disait si bien. "Maman... Je... Je ne voulais pas te blesser en disant ça... Mais c'est vrai." Elle admettait que j'avais raison. Et une lueur d'espoir se mit à briller dans mon regard. Si elle avouait enfin qu'elle se conduisant comme une garce et que c'était un problème, elle avait déjà fait un bon bout du chemin ! Même si je n'y avais pas vraiment cru au début, elle pouvait réellement changer... Waw. Je n'en revenais même pas qu'elle ait dit que j'avais raison. "Je ne sais pas ce que tu peux faire... Franchement, j'en sais rien... Je ne peux pas te dire fait-ci ou fait ça et je te pardonnerais. C'est à toi de trouver..." Je haussais les épaules. " Sois juste une bonne mère... C'est tout ce que je te demande. " Elle l'avait été, pendant longtemps, mais cela avait changé. Comment ? Je n'en avais aucune idée. C'était peut-être juste moi qui avais mis un moment à ouvrir les yeux. Puis, je décidais de changer un peu de sujets... Je lui montrais alors la bague que j'avais au doigt. C'était une façon comme une autre de lui dire que j'étais fiancée. Je n'avais naturellement pas besoin de lui dire qui était l'heureux élu. Elle connaissait Caleb depuis bien longtemps. Ce qu'elle me dit alors me touchait. Elle était fière de moi. Pendant combien d'années avais-je cherché la fierté de cette femme ? J'avais toujours essayé de tout faire bien et pour une fois, elle me le disait haut et fort. "Ça me touche beaucoup ce que tu me dis, maman. Merci !" Et je ne mentais pas, j'étais réellement émue. Je riais alors qu'elle me parlait d'une date de mariage. "Oh non ! Ne t'inquiète pas, tu ne me verras pas en robe blanche avant un petit bon bout de temps. Pour le moment, on est fiancés, c'est déjà pas mal." Chaque chose en son temps. Je n'étais pas pressée. Au contraire, je préférais faire les choses bien plutôt que de marier à la vitesse de l'éclair. Doucement papillon. Je me baissais pour enfin terminer de mettre mes chaussures. Oui, car c'était bien beau de parler, mais si elle voulait sortir, il fallait que je me bouge un peu. "Je ne sais pas encore... Peut-être que je garderais qu'un seul des deux noms. Lequel, je ne sais pas, mais on a encore largement le temps de réfléchir." Dis-je alors que je terminais d'enfiler mes bottines. Je me redressais en ajoutant : "Heu... Oui si tu veux ! Mais quand ? " Je soupirais. " Tu n'es pas une horrible mère, il ne faut pas abuser quand même." Je levais les yeux au ciel avant de me lever tout court de ce fichu tabouret. Allant à mon buffet, j'attrapais mon sac avant de me retourner vers Joan. "Tu veux aller où ?" Oui, car elle était tout d'abord venu me proposer une journée entre filles, je ne l'oubliais pas. Je ramassais toutes les affaires dont j'avais besoin avant de me diriger vers la porte... "Et puis... Si je me marie, avec qui je vais descendre l'allée ? " Et bien oui... Je n'avais pas de père après tout.
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mot doux de Invité ► un Sam 31 Jan - 14:18
#Le monde change en permanence, les gens aussi.
* "Maman... Je... Je ne voulais pas te blesser en disant ça... Mais c'est vrai." Venant ma fille, effectivement, c'était blessant et sincèrement, je ne pensais pas que cela me toucherait autant. Mais, maintenant que c'était dit, on ne pouvait pas effacer cela, néanmoins, je le savais désormais, et peut-être que je pourrais faire quelque chose pour y remédier à ce petit désaccord. Bon, je n'allais pas changer du jour en lendemain, c'était une évidence.- cela va prendre du temps pour changer, mais, je ne perdais pas espoir pour autant. J'y arriverais, du moins, je l'espérais. Surtout, que j'en avais marre de décevoir ma fille. Je voulais qu'elle soit de nouveau fière, comme elle l'avait été il y a un p'tit temps d'ici.
Je n'avais déjà pas grand monde qui m'aimait, alors perdre Cordi pour mon comportement déplacer, je ne pourrais pas surmonter cela. J'avais déjà dû mal à faire mon deuil depuis la disparition de mon petit Luke, alors perdre un autre enfant, ce serait le coup fatal. Je n'étais pas cette femme qui s'apitoyait sur son triste sort ou qui demandait de l'aide. Je gérais mon deuil à ma façon, mais visiblement, ce n'était pas le bon chemin que j'avais emprunté, au contraire, je m'étais éloignée de la seule personne qui m'avait soutenue depuis tant d'années, ma fille. Il était peut-être temps que j'avance, et j'accepte la mort de Luke.
JOAN _ « Non chérie, tu as bien fait de me le dire ... » Je baissais la tête, passant l'une de mes mains dans ma chevelure. « Cela m'a ouvert les yeux, et je tiens à m'excuser pour mon comportement plus que déplacé. Je n'aurais jamais dû coucher avec ton meilleur ami, je le sais, mais, mets-toi à ma place. Il avait envie de moi, alors, j'ai donné ce qu'il a voulu. » Autant jeter la faute sur lui, non ? De toute façon, il aura dû mal à me contredire étant donné qu'il était légèrement à la morgue. Oui ce pauvre gars était mort de chez mort « Je n'ai personne dans ma vie, et le fait d'être plus jeune depuis plus longtemps que les autres, m'effraye. Alors quand un homme me montre qu'il envie de moi, cela prouve que je suis encore dans la compétition. » La compétition de trouver l'âme soeur, l'homme qui m'aimera pour ce que je suis, et non pour ce que j'ai. Mais il n'y avait pas que ça qui me forçait à avoir souvent des relations sexuelles ... Cela m'aidait surtout à oublier la mort de mon petit Luke. Je ne parlais pas beaucoup de sa mort, mais je n'arrivais pas et je n'arriverais jamais à faire mon deuil. C'était mon fils, mon enfant, et l'enterrer m'avait littéralement coupé les ailes. Il me manquait un point que je ne pouvais pas expliquer. « Je suis désolée pour tout ça, et je tiens à présenter mes excuses mon coeur. Mais je te promets que je ne ferais plus cette erreur, et dorénavant, je vais me comporter comme une vraie mère, je te le promets. » Si seulement, je connaissais déjà la signification de « bonne mère », la vie serait bien plus simple. J'étais fière de ma fille, et ce, depuis qu'elle était née. Elle avait toujours été ma plus grande fierté, même si, je ne lui disais pas souvent; je le pensais sans cesse.
Certes, j'avais été déçue dans son choix d'étude, mais, quoiqu'elle fasse ou décide de faire, je serais toujours fière de ma princesse. Je lui donnais une bise sur sa joue, et je la laissais enfin finir de se préparer. « J'espère qu'il s'est ruiné en t'achetant cette bague » ajoutais-je pour taquiner. MA fille vaut bien plus qu'une bête bague, mais ça, Caleb devait certainement le savoir, et je l'espérais bien. Largement le temps de réfléchir ? LE temps passe tellement vite qu'on ne s'en rendait même pas compte. Cela allait faire bientôt un an que Luke est parti, et j'avais encore l'impression que c'était hier... « Quand tu te seras décidée, dis-le moi avant la cérémonie, s'il te plait. Je ne veux plus avoir de mauvaise surprise. » Quand j'avais appris que Lulu avait préféré garder le nom de son époux, mais aussi le nom des Jones, cela m'avait coupé le souffle. Elle aurait pu - par respect - me l'annoncer face à face, et seule surtout, mais non elle avait préférée me l'annoncer lors de la cérémonie, et je dois l'avouer que je l'avais très mal prise. « Quand tu veu ..., quand cela lui arrange, en fait » Je n'avais pas mon agenda en tête, mais pour ma fille, il avait toujours moyen de me libérer. « Bah, j'ai virée la nounou tout de même... Cela n'a pas dû lui faire plaisir, je crois. » J'adorais virée les gens, c'était l'une de mes passes temps favoris, et puis, le petit Reed méritait mieux qu'une pauvre nounou sans style. Ensuite, la belle me demandait où je voulais aller, que je ne pouvais pas m'empêcher d'afficher un large sourire, comme si j'avais un plan diabolique derrière ma tête et c'était le cas. Non, rassurez-vous, je ne comptais pas l'emmener dans un club d'échangiste, ou dans un sex-shop « Est-ce que tu me fais confiance ? » Oui, je préférais garder la surprise jusqu'à la fin, et elle aura beau me torturer, ou me supplier, je ne dirais rien.
"Et puis... Si je me marie, avec qui je vais descendre l'allée ? " Bonne question. En tout cas, je n'allais pas lui proposer de prendre Holden, c'était hors de question... D'ailleurs, j'espérais qu'elle allait inviter personne de cette famille à part bien sûr Lulu. Tout en sortant de l'appartement, je me tournais vers ma fille qui formait la porte à clé, et timidement, je lui avouais tout en mordillant ma lèvre ... « Euh... Je dois d'avouer quelque chose ... Peu avant Noël, j'ai ... accidentellement ... écrasé ton géniteur » ben ouais, je ne pouvais pas appeler ça: un père « Il est encore en vie, hein je ne l'ai pas tué rassure toi ... Je l'ai juste amoché » JE ne pouvais pas lui cacher cela, surtout qu'elle avait le droit de savoir que son géniteur vivait ici, mais cependant, qu'elle ne compte pas sur moi pour lui filer son identité. « Je ne savais pas qu'il vivait ici, je te le jure. C'était une rencontre dans le pur hasard... Je suis vraiment désolée. »
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mot doux de Invité ► un Sam 7 Fév - 23:12
Le monde change en permanence, les gens aussi. Joan & Cordélia
Oui, j'en voulais à ma mère d'avoir couché avec mon meilleur ami. Mais là, alors qu'elle remuait le couteau dans la plaie, je n'avais qu'une envie, c'était de lui mettre une tarte. Le début de notre conversation avait pourtant bien commencé, j'étais bien parti pour passer une bonne journée avec elle. Mais si elle revenait sur le sujet à chaque fois, ça n'allait pas le faire. Je voulais juste ne plus en parler. Je voulais essayer d'oublier ce fichu incident qui m'avait séparé de mon meilleur ami. Enfin, incident, ils s'étaient bien amusés et ils l'avaient bien voulu quand même."Oui, tu n'aurais jamais dû. Mais en fait... Je ne veux pas savoir que tu regrettes, je ne veux pas entendre ce que ça t'a fait ni ce que tu as ressenti ou même lui. Je ne veux plus entendre parler de ça." Je la regardais dans les yeux. "D'accord ? On en parle plus, je t'en supplie ?" Ces remarques me firent penser à Alec dont je n'avais plus eu de nouvelle depuis... Très longtemps. Depuis la fois où je l'avais croisé en faisant les soldes en fait. Depuis, je n'avais plus eu de signe de vie de lui. Je n'osais pas demander des nouvelles de lui à ma mère. Mais j'étais curieuse en fait. "Tu lui as reparlé depuis ?" Je savais qu'ils avaient été ensemble au mariage de Lullaby, mais rien de plus. Par la suite, j'étais contente qu'elle me dise qu'elle allait faire des efforts pour devenir une vraie mère. Ça me faisait plaisir qu'elle admette qu'elle avait besoin de changer. Et surtout qu'elle accepte de le faire. Pour moi. Enfin. Je suppose que ce n'était pas que pour moi, mais cela me touchait tout de même. On allait par la suite sur le sujet de mes fiançailles. Je ne lui avais même pas raconté l'histoire de la demande ratée. Quand j'avais dit non à Caleb au mariage de ma propre soeur. Disons qu'avec tout ce qui s'était passé le jour même de ce mariage, je n'en avais pas trop eu l'occasion. Mais maintenant, c'était trop tard. C'était fini et on était passé à autre chose. Je souriais alors qu'elle parlait du prix de la bague. "Oh oui ! Je pense ! T'as vu comme elle est belle ?" Je lui montrais de plus près, le tendant la main. Oui, j'exhibais un peu ma main à tout bout de champ. Mais j'en étais tellement fière, j'étais tellement contente de l'avoir autour du doigt que je voulais que tout le monde soit au courant. Je continuais alors de me préparer jusqu'à ce qu'elle me propose un repas avec Caleb. Cela me faisait bizarre, je ne nous voyais pas tous réunis autour d'une table. Mais après tout, pourquoi pas ? Je haussais les épaules. "Je verrais avec lui, puis je te tiens au courant." J'espérais juste que cela ne virera pas à la bagarre générale. "Il ne m'en a pas parlé." Je faisais alors allusion à cette histoire de nounou, qu'est-ce qu'elle avait foutu encore ? Je ne comprenais pas, mais je m'en fichais en réalité. Je terminais de ramasser mes affaires en lui demandant où nous allions. "Heu... Tu me fais peur là... Mais ouais !" Je lui faisais confiance, bien sûr, c'était ma mère. Si je n'avais pas confiance en elle, ce serait grave quand même. Ok, elle en avait fait des belles, mais je la laissais complétement choisir où elle voulait nous emmener. J'allais vers la porte et une pensée me frappait tout à coup. C'était une chose à laquelle je n'avais encore jamais pensé. Je ne m'étais encore jamais posé cette stupide question. Il faut dire que je n'avais jamais pensé à me marier alors imaginer avec qui j'allais descendre l'allée, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit. Mais là, j'y songeais d'un coup. Genre : bim ! La claque. Je n'avais jamais eu de père, il ne m'avait donc jamais manqué, mais là sur le coup, je me faisais vraiment du souci. Je sortais de l'appartement, ma mère ne m'avait toujours pas répondu. Elle avait perdu sa langue peut-être ? En temps normal, j'aurais sauté de joie, mais sur le coup, je stressais. Qu'est-ce qu'elle allait encore me sortir. Je verrouillais ma porte en l'écoutant. Il avait renversé mon géniteur... Mais... Non. Ce n'est pas possible. "Il est à Pasadena ?" Je réalisais à peine que je l'avais peut-être déjà croisé dans la rue sans me rendre compte que c'était mon père. Il n'était qu'un inconnu parmi d'autre. "Mais c'est qui ? C'est quoi sont nom... ?" Je la regardais, profondément sous le choc. "Et... Il t'a parlé de quoi ?" Je posais des questions à la con, car je ne savais pas quoi dire. J'étais sous le choc. J'allais vers l'ascenseur et appuyais sur le bouton alors que les portes s'ouvraient. "Raconte-moi tout." Je ne savais même pas si je voulais le voir.
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mot doux de Invité ► un Dim 8 Fév - 16:00
Hummm ma tendre fille n'était pas aussi curieuse de savoir comment son meilleur ami m'avait prise sur ce plan de travail? Étonnant. En fait, il n'y avait rien d'impressionnant, ni même à raconter. En toute franchise, moi aussi, j'avais envie d'oublier ce moment. C'est clair que je n'aurais jamais dû le faire avec un si jeune garçon, et qui de plus, était le meilleur ami de ma fille. J'avais honte, et ce n'était pas avec des bêtes paroles en l'air que j'allais réussir à effacer mes actes ignobles.
JOAN _ « D'accord, je ne parlerais plus de cette affaire. » Disais-je en la regardant dans les yeux. Mes paroles étaient sincèrement, et j'allais tenir parole. Et puis, de toute façon, je comptais plus refaire la même erreur une deuxième fois... Cette folie d'écarter les cuisses dès que j'apercevais un beau mâle : c'était terminé. Il fallait absolument que je grandisse et que j'agisse comme une femme de la quarantaine. C'était totalement fini de me comparer à une jeunette, car je ne l'étais plus et ce depuis, un long moment. Soudain, elle me demandait si, j'avais reparlé à Alec depuis ? Comment ? Je n'avais pas encore ce don et la capacité de parler aux morts ou rejoindre l'au-delà. Tout en la regardant, je comprenais très rapidement qu'elle n'était pas encore au courant de la mort d'Alec. Oh non, je n'étais pas douée pour annoncer ce genre de mauvaises nouvelles surtout pas devant ma fille. Je ne lui avais jamais annoncé quoi ce soit de ce genre et d'ailleurs quand elle était petite, et quand ses horribles bêtes mourraient, je faisais en sorte de les remplacer sans qu'elle n'en s'aperçoive. Vous croyez vraiment qu'un lapin nain vis plus de 12 ans ? Non, mais, elle, elle l'avait cru - du moins, c'est ce que je croyais. « Ma puce... » je m'approchais d'elle, et je posais ses deux mains sur les miennes. « Alec a eu un accident de voiture récemment et il a été grièvement blessé ma puce.... » J'abandonnais l'une de ses mains pour venir la déposer à l'arrière de son crâne, et j'obligeais à venir se coller contre moi. Tout en caressant sa chevelure, j'ajoutais : « Je suis tellement désolée. » Je ne voulais pas gâcher ce moment alors, il fallait que je trouve un moyen pour abaisser cette mauvaise nouvelle... Je lâchais un long soupire, et je poursuivais « Je sais que c'est douloureux de perdre un ami, mais la vie continue ma puce. » Oui bon ok je manquais de pratique, mais je n'avais pas tort, la vie continue malgré ça. Et puis, elle avait autre chose à faire que de chialer. Genre s'occuper des préparatifs de son mariage, penser à elle, à la robe, et tout qui s'en suit.
Après cette révélation tragique, je l'avais quelque peu abandonné pour qu'elle puisse ramasser ses affaires. Elle me montrait ainsi sa belle bague, et effectivement, elle était magnifique. Une bague est toujours splendide, surtout quand cela vient de l'homme qu'on aime. Est-ce que j'avais gardé la bague d'Holden ? Peut-être bien ou non qui sait. Je ne pouvais pas me voiler la face mais, je l'avais quand même aimé ce petit con.
JOAN _ « Oui, elle est magnifique... » Ajoutais-je en souriant. « D'accord, tu me diras quoi, de toute façon, cela ne presse pas. »
Bref, on s'attardait plus, et je l'emmenais donc à ce lieu 'secret'. Bon, j'ignorais si cela allait la rendre heureuse ou non, mais un peu d'adrénaline ne nous fera pas de tort. Parler de Wayne était une mauvaise idée, et je le savais, mais je ne pouvais pas éternellement lui cacher ce secret surtout que je revoyais Wayne depuis. Et en toute franchise, jamais je me suis sentie aussi.. Heureuse... Cet homme me rendait dingue... On entrait dans l'ascenseur, et j'ajoutais
JOAN _ « Et bien, oui, il habite depuis des années, je crois. » Je me doutais bien qu'elle allait me bombarder de questions, et c'est d'ailleurs pour cela que je sortais un bout de papier de mon sac et je lui tendais « Sur ce bout de papier, tu peux trouver son numéro de téléphone. Je ne te force pas la main, tu sais. D'ailleurs, je te laisse le choix, soit tu gardes ce bout de papier, ou alors, tu le jettes. C'est à toi de voir mon cœur, mais quelle que soit ta décision, je l'accepterais »
Et sur ces mots, on se dirigeait donc vers Los Angeles, soit à quelques kilomètres de Pasadena. Cette ville était entourée soit de magnifiques plages, des rivières, de collines et surtout et avant tout, ses belles montagnes. Durant le trajet en voiture, je lui donnais un bandeau tout en lui disant : « Fais-moi plaisir, bandes tes yeux mon cœur »
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mot doux de Invité ► un Dim 8 Fév - 16:56
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Alec. Je regardais ma mère sans comprendre ce qu'elle me racontait. Je venais de lui demander si elle avait des nouvelles de lui depuis le mariage de Lullaby où j'avais appris qu'il y avait eu union entre eux deux. Et elle ce qu'elle me répondait ? Qu'il avait eu un grave accident de voiture et qu'il... Qu'il était mort. Sous le choc, je regardais ma mère sans rien dire. Je ne comprenais pas, mon cerveau ne voulait pas enregistrer cette information... Je... Je ne le supportais pas. Je pensais à la dernière chose que je lui avais dite. Que je le détestais et que je ne voulais plus jamais le voir. Mon vœu était réalisé en quelque sorte, mais je le regrettais tellement... Il était mort et je me retrouvais comme une idiote. La destinée devait vraiment avoir quelque chose contre moi... Elle voulait me faire souffrir à chaque fois que je commençais à être heureuse ou je rêvais ? Il avait été mon meilleur ami pendant tellement de temps que... Mon dieu... On s'était gueulé dessus et maintenant... Il n'était plus là pour qu'on recolle les morceaux. Je me sentais comme une nouille dans un plat de spaghettis. C'était terrible. Je buguais, prise de mutisme, je ne disais rien, j'essayais de me faire à cette idée. Je ne le révérais plus jamais de ma vie. Putain ! Il était mort. Ce con. Ce n'était pas possible. C'était une blague, ce n'était pas possible. Et pourtant, Joan était totalement sérieuse. Mes yeux devinrent humides. Non, il ne fallait pas que je pleure, je devais rester forte. Mais mon dieu... Je me laissais aller contre ma mère, posant ma tête contre elle. Oui, contre les herbages qui lui servaient de seins. Je passais timidement mes bras autour de sa taille, comme quand j'étais petite. "Combien de temps ?" Demandais-je finalement en retrouvant ma voix au bout de plusieurs minutes. Cela faisait combien de temps qu'il était mort et que je n'étais pas au courant. "Pourquoi personne ne m'a rien dit ?" Ça ne se faisait pas. Quelqu'un aurait pu me le dire quand même... L'apprendre de cette façon... Ça me tuait. Mais je finis tout de même par me décoller de ma mère. Au bout de combien de temps ? Je n'en savais rien, mais je n'allais pas rester ainsi pendant une éternité. Il fallait que je me bouge et sortir avec ma mère ne pouvait que me faire du bien.
On sortait ensuite de mon appartement et j'abordais un autre sujet sensible. Mon père. Ou plutôt mon géniteur. Oui, ne pouvait pas appeler cet individu mon père, car il n'avait jamais été présent dans ma vie. Jamais je ne l'avais connu, il n'était qu'un facteur de ma présence sur terre. Il ne représentait rien pour moi. Et là, j'apprenais que Joan l'avait renversé dans les rues de Pasadena. Cela voulait dire que je l'avais peut-être déjà croisé quelque part sans savoir que c'était lui. C'était perturbant. Cela faisait trop pour moi aujourd'hui. Entre mes aveux à ma mère, la mort d'Alec et là l'apparition de ce type dans ma vie. Cela fait beaucoup. Trop. Je n'arrivais pas à tout intégrer et pourtant, il le fallait. J'attrapais la feuille qu'elle me tendait et la fourrais dans la poche de mon pantalon alors qu'on entrait dans l'ascenseur. C'était tellement mieux que de prendre les escaliers. "Je... Je verrais ça plus tard. Pour le moment, profitons de notre moment toutes les deux." Je ne savais pas que ce que je voulais faire. Mais je ne voulais pas non plus prendre une décision sans réfléchir. Si j'allais le contacter ou pas ? Je n'en savais rien. Et pour dire la vérité, je ne voulais vraiment pas y penser maintenant. On arrivait au rez-de-chaussée et j'essayais de garder le sourire. C'était compliqué.
J'étais sur la fauteil passagé, je pensais. Je réfléchissais. Je songeais à Alec, à ce type et je ne parlais presque pas. J'étais trop plongée dans mes réflexions. Je savais qu'on allait vers Los Angeles, car je connaissais la route, mais je ne savais pas quelle était notre destination. Je voulais le demander à ma mère, mais elle me prit de vitesse en me tendant un bandeau. "Je dois avoir peur ?" Je n'étais pas rassurée. Qu'est-ce qu'elle me préparait encore ? "J'espère que ce n'est pas encore un de tes plans foireux. " Je passais les bouts de tissu sur mes yeux et l'attachais d'un noeu solide. "Je te fais confiance." J'attendais ensuite patiemment jusqu'à ce que la voiture s'immobilise. "Alors ? Tu peux venir me guider ? Ne compte pas sur moi pour mettre le pied hors de cette auto sans aide, je ne vais pas arriver à mettre un pied devant l'autre."
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