Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Invité ► un Mer 21 Mai - 21:52
si c'est positif, je te poele !
featuring - toby smith
L6 heures du matin, loin d’être tôt. J’étais réveillée dans ce lit king qui me paraissait tellement vide pendant un temps mais ça, c’était avant. Maintenant il ne l’était plus tellement tout en l’étant certains soirs. C’était étrange cette nouvelle routine, des plus déroutants mais tout étant des plus effrayant. Je laissais les choses couler sans pouvoir arriver à mettre un mot sur notre relation. Tout avançait tandis que je naviguais entre le boulot et les études. J’avais quelques travaux à rendre, des peintures, des dessins et aussi un exercice de papier mâché. Une connerie ou on nous demandons d’être créatifs, j’avais l’impression d’être en maternelle et de devoir faire un truc avec des pommes de terre. Enfin soit, j’étais paumée dans mes pensées, je me demandais ce que j’allais faire pour ma toile. Comment allais-je la peintre ? Je n’en savais rien mais elle compterait pour la moitié de mon année. J’étais assez stressée avec tout ça car même si j’étais irresponsable, je n’étais pas une merde en cours et j’aimais bien gérer assez mes notes. Normal quoi, c’était ma passion après tout. Je tournais alors mon regard vers l’alien pas vert mais couleur peau d’humain qui dormait à côté de moi, c’était étrange mais oui, je me sentais à l’aise, bien. Un peu trop ? Je soupirais doucement, penchant la tête alors que je commençais alors à compter sur mes doigts. Oui mais quoi ? C’était étrange mais j’avais un peu de retard. Un peu trop à mon gout même. 4 jours, non mais c’était horrible et je ne m’en rendais compte que maintenant ? J’avais reçu le rappel sur mon portable 5 jours avant et arrêtée la semaine de ma pilule comme toujours pour éviter d’avoir mes douleurs impossibles. Du coup, là, je n’y avais plus pensée. J’avais un peu les idées ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire au nombre de fois où je n’étais plus seule dans mon lit. C’est soudainement que je me levais, attrapant alors mon bas de pyjama, étant en sous-vêtement. J’enfilais donc mon short en satin à petit pois rose. Too much mais tellement mignon et j’aimais bien. On ne se moque pas. Voyons. Je cherchais alors un peu partout pour un haut mais aucuns ne trainaient. Pour une fois. Je n’apercevais que le t-shirt de Toby au pied du lit. L’attrapant aussitôt sans même réfléchir et l’enfilant à souriant au parfum de celui-ci. C’était comment dire ? Presque trop agréable, c’était fou mais là avec le stress. J’avais encore plus peur de moi qu’autre chose. Je mettais alors rapidement mes sexys pantoufles en tête de lapin. C’est un cadeau, je vous rassure. Je prenais alors mon portefeuille, le gardant en main. Je me mettais alors à quitter la chambre, apercevant même que ça s’agitait dans la chambre de Lucy dont la porte était ouverte. J’attrapais alors rapidement mon élastique sur l’îlot de la cuisine, sortant de l’appartement avant de descendre tous les escaliers un à un en courant et un peu trop rapidement. Je perdais même une pantoufle sur la route, la rattrapant pour la renfiler alors que je quittais le bâtiment. La pharmacie était à deux rues et telle une folle. Attachant mes cheveux qui étaient en bataille, je galopais en direction de la pharmacie dans ma tenue tellement chic. Une heure à penser donc il était 8 heures, c’était bon, c’était ouvert. J’inspirais doucement, j’y entrais pour ensuite demander un test de grossesse sous le regard rempli de jugement de la pharmacienne. Je m’attendais à ce qu’elle critique le fait que je sois enceinte mais elle souriant. « Vous avez une tâche de peinture sur la joue ! », disait-elle alors que je tournais mon regard vers la vitre tandis qu’elle allait chercher un test. Rassurée de ne pas devoir m’énerver sur la jeune femme, je soufflais de soulagement en regardant la tâche. Shit, ne jamais être trop proche de son colocataire quand on est peintre sinon on se retrouve rapidement au lit avec une tâche de peinture. Déconcentration activée. Enfin, j’attendais surtout que la pharmacienne me donne mon cadeau ou pas. Quand il fut le moment de payer, je vidais en quelques sortes mon portefeuille de toute ma monnaie, ayant presque trop juste pour payer mais heureusement, il me restait 10 cents pour acheter une sucette en forme de cœur. Oui, c’était pour Lucy ou pour moi ? Je n’en savais rien mais j’étais un grand bébé quand même. Je sortais alors pour rentrer à l’appartement, cachant la boite dans un sujet qu’elle m’avait donnée. Je remontais à nouveau les escaliers une fois arrivée, croisant la vieille dame qui regardait ma tenue assez bizarrement et lui sourire. Le genre de sourire forcé qui ressemble à un smiley et qu’en vrai sonne tellement faux alors que pourtant non. En vrai, on ne sourit pas autant qu’un smiley sauf quand on veut tuer la personne dans nos pensées. Sisi ou sauf quand on fait la pub Colgate mais je pense pour le premier dans mon cas, passant mon chemin pour retrouver l’appartement. Ouvrant la porte pour m’y adosser aussitôt, ravie d’être rentrée. Et là, je me demandais ce que j’allais faire. Buguant quelques minutes et faisant silencieusement deux ou trois pas alors que j’avais pourtant fermée la porte assez fort, je me voulais discrète.
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mot doux de Invité ► un Mer 21 Mai - 22:52
Toby trouvait cela aussi bon qu'étrange de se lever presque chaque matin aux côtés de sa colocataire. Plus comme avant, chacun dans sa chambre, mais l'un dans le lit de l'autre, enlacés. Il ne l'aurait jamais imaginé quelques semaines plus tôt, mais c'était bel et bien le cas et il ne cessait de vouloir profiter de ces instants le plus longtemps possible. Tant pis si c'était bien ou mal, il était heureux comme cela, il était juste bien. Bien comme il ne l'avait jamais été auparavant. Billie lui avait appris tant de choses qu'elle ne soupçonnait même pas. Des choses, des émotions et sentiments qui venaient du cœur. Cela lui faisait du bien d'embrasser Billie lorsqu'il sortait bosser ou rentrer, ou le contraire quand elle sortait ou rentrait. Bon, ils se faisaient un peu discret car ce ne serait pas forcément évident avec Lucy. Après tout, la fillette avait déjà eu du mal à s'acclimater au fait que sa grande sœur était en fait sa mère, alors si en plus elle devait accepter un nouvel homme dans sa vie. Certes, Toby et Lucy s'entendaient bien, très bien même, mais ce n'était peut-être pas suffisant. Et n'oublions pas que pour le moment, tout était fouillis dans leur esprit respectif. Il n'était pas question de vie de famille ou d'amour. Enfin, pas de la façon dont des gens normaux pourraient y penser. Tout simplement car le trentenaire ne pouvait pas trouver de mot à ce qu'il ressentait, il ne savait pas comment l'appeler et cela pourrait le rendre fou ! Cependant, il suffisait d'un sourire de la part de Billie pour qu'il se sente mieux. Bref, pas de quoi casser trois pattes à un lapin. Ce matin, il fut réveillé par un mouvement dans la chambre. C'était sa colocataire, elle s'était levée tôt. Mais au lieu de tourner la tête, il s'était rendormi. Oui, depuis qu'il était « libre », il dormait bien plus. A croire que les médicament qu'on lui donnait au centre avait vraiment un sens précis : celui de le stimuler cognitivement. Il se rappelait bien que là-bas, il ne dormait que très peu et il n'en avait pas besoin. Et là, cette vie quotidienne, ces émotions, tout l'épuisait au fur et à mesure. Il finit cependant par se lever lorsqu'il entendit la porte d'entré claquer. Lucy était debout et il vînt déposer un petit baiser sur son front, tandis que la jolie puce se frottait les yeux. Par contre, pas de traces de sa mère, ni de traces du t-shirt du jeune homme qu'il avait laissé traîner la veille sur une chaise de la chambre de Billie. Il se dirigea donc dans sa chambre pour enfiler quelque chose, le temps de préparer un petit-déjeuner. Il était tout de même étonné par le départ rapide de Billie ce matin-là. Elle n'avait pourtant pas cours... Ce fut en fronçant les sourcils et se posant plein de questions qu'il prépara un bol de céréales pour Lucy qui vînt le rejoindre dans la cuisine tout en lui racontant son rêve. Ce n'était pas le déjeuner d'un roi, mais il savait que la petite fille aimait manger ces céréales dans du lait tiède alors il chauffa le bol au micro-ondes. Il sourit simplement en l'écoutant. Ce qu'elle était mignonne cette petite. Il grignota un truc en la regardant manger, toujours inquiet du départ de sa mère. Mais il ne voulait pas paraître envahissant, alors il attendrait un peu avant de la joindre sur son cellulaire... Et si cela se trouvait, elle ne l'avait même pas pris avec elle !
Il sortit de la cuisine en entendant ce qui pouvait bien être le retour de sa chère Billie. Un large sourire aux lèvres, il s'approcha de la demoiselle, qui venait de refermer la porte derrière elle. Il déposa un petit baiser sur sa joue, tout en se rendant compte de son accoutrement pour sortir. Même lui savait qu'on ne sortait pas comme cela... Même lui ! Il ne put s'empêcher de rire quelques secondes, avant de demander, plus sérieusement : « T'étais allée où ? » Elle semblait pas très encline à rire quant à elle. Au contraire, il eut l'impression qu'elle était inquiète !
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mot doux de Invité ► un Jeu 22 Mai - 13:45
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Les surprises de la vie, oh oui, ça tient, c’était une chose que l’on n’accueillait bien ou mal. C’était une chose qui changeait tout même quand vous vous forcez pour ne rien changer en partant loin, loin enfin pas si loin mais bon. Alors que je tenais ce paquet entre mes mains, dos à cette porte. Je finissais donc par faire des pas silencieux. Oui, je ne voulais réveiller personne mais j’avais surtout besoin de faire ça, seule. Dans le fond, faire pipi sur un engin qui ressemble à un bâton se fait tout seul. Ce n’est pas comme le bâton de la parole. Il ne suffit pas seulement de la garder en main pour avoir la réponse à nos questions et ça serait tellement plus simple. Oui, tellement. Et alors que je me pensais avoir été discrète, boom. Oui, boom. Je n’étais plus seule alors qu’un baiser atterrissait sur mes lèvres. Je souriais très légèrement à cette tendresse, bien trop plongée dans ma quiétude pour arriver à plus qu’un sourire en coin. Je le regardais tandis qu’il riait légèrement en me regardant, sortant alors une petite tête de lion en fronçant le nez pour montrer mon envie de ne pas rire. Oui, je n’étais pas de mauvais poil du tout mais j’étais loin d’avoir cette joie de vivre que j’ai habituellement. Là, je voulais bêtement prendre mes pinceaux et exprimer mes sentiments sur une toile. Oui, juste comme ça, c’était ce qui m’avait toujours tellement détendue. C’était mon exile. Ma bulle mais je ne pouvais pas le faire avant d’avoir réellement terminée ce que j’avais à faire. Je voulais terminer ce que j’avais à faire. J’en avais besoin aussi bien mentalement que physiquement et je ne me sentais pas réellement bien actuellement. Alors qu’il me posait cette question, je grimaçais doucement. Comment dire ça ? Je l’avais fait une seule fois dans ma vie et depuis je m’étais tournée tout ça dans la tête à me dire que j’aurais dû le faire autrement et peut-être que ça se serait mieux passé mais j’en oubliais que tout était différent. Je n’étais plus une lycéenne de 15 ans mais c’était vraiment… enfin j’étais dans ma dernière année en peinture, j’avais ensuite un stage à faire dans une galerie et une année en histoire de l’art encore à attendre. Oui, je ne savais pas trop si je voulais être peintre ou plus experte pour ouvrir une galerie ou peut-être travailler dans une salle de vente. J’avais tellement d’idées depuis l’arrivée de Lucy dans ma vie. Je devais penser à deux et plus à une mais peut-être à trois et même quatre. J’étais perdue, totalement. Je le regardais mais évident doucement ses yeux car je savais que j’étais faible. Ouep à ses yeux bleus. Ce sont des attrapes-Billie. Encore mieux qu’une attrape nigaude, tiens. J’inspirais doucement en secouant doucement la tête. « Rien enfin… oui mais ça va ! Et toi ? », disais-je en mentant légèrement sur le ça va mais me sentant même tellement stupide à la fois de le faire car il suffisait de tout dire mais… non mais ce n’est pas facile. On n’apprend pas à dire : je vais faire un test de grossesse… dans un kinder surprise sinon tout le monde saurait comment faire et le monde serait tellement plus heureux mais là ? J’ignorais comment m’y prendre car j’étais à peu près prise la main dans le sac enfin même si techniquement ma main est encore sur le sac mais chut. On va s’en tenir à la métaphore. Je souriais, me forçant un peu et comme toujours… ça se voyait quand je me forçais. A force de trop sourire, ça « saute aux yeux » mais bon. Je n’y pouvais rien, j’étais ainsi. J’étais… stressée, tellement mais j’allais exploser de stress. Bon pas devenir en colère comme Hulk car je ne suis pas encore verte mais plus en larme comme… il n’y a pas de super héros qui fondent en larmes car je ne suis pas un super héros mais un super zéro. Hop, ça s’est dit. Ahah. « Je reviens, je vais enfin… », je montrais alors la direction de la salle de bain, lui volant tout de même un baiser sur la route par ce que j’avais besoin d’un courage ou même enfin d’une petite motivation et Lucy ne regardait pas donc autant profiter. Je passais devant elle, déposant un baiser sur sa joue et allant vers la salle de bain. J’inspirais une fois dedans, posant le paquet sur le bord du meuble du lavabo, regardant alors autour de moi. Oui, juste par nervosité, comme si je ne connaissais pas le lieu mais en fait ? Je le connaissais. Je passais alors une main avertie dans mes cheveux, retirant donc mon élastique pour les laisser lâcher et me regarder dans la glace. Canon. Oui, pas vraiment. Au lieu de commencer le test, je prenais ma brosse à cheveux. Normale et je me brossais les cheveux. Normal mais comment repousser le moment tant attendu ? Demandez-moi et je vous donnerais tellement de solution. Je baissais mon regard vers le paquet, sortant alors la boite. « Cool, 3 essais à faire ! », me disais-je alors que je voyais qu’il y en avait trois dans la boite.
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Mai - 12:55
Alors là, pour le coup, Toby n'avait rien compris, mais alors RIEN compris. Billie était rentrée avec cette inquiétude sur le visage qui la rendait si.. si fragile ? Oui fragile et en bien des égards. Elle lui affirma pourtant que tout allait bien. Bizarre. Elle sort presque en pyjama et revient avec une crainte grandissante dans le regard. A moins que la crainte dans le regard ne soit d'abord apparue en première et que ce fut la raison de son accoutrement : elle devait très vite se rendre quelque part. Pour empêcher la fin du monde peut-être ? Pour aider un ami ? « Tu es sûre que tout va bien, t'as l'air vraiment effrayée ! » déclara-t-il en lui frôlant le bras. Elle avait beau lui sourire, mais il le sentait que ce n'était pas tout à fait cela. Ce n'était pas ce sourire si doux et tendre qu'elle lui faisait à chaque fois que leur regard se croisait. Non, elle cachait quelque chose derrière cette façade et le pauvre Toby en était certain. Même s'il n'était pas doué en ce qui concernait la lecture sur le visage humain et tous ces trucs-là. Mais il était intelligent, alors … Pas de problème à remarquer que quelque chose clochait. Quand même. Il avait beau être un alien, il s'en rendait compte. Ne serait-ce que par cette intuition, cette petite voix qui le poussait à prendre soin de Billie comme de la prunelle de ses yeux, à la protéger. A cet instant, il se rendit compte de cette chose stupide : il pourrait bien donner sa vie pour elle s'il le fallait un jour. Jamais il n'avait ressenti cela dans le passé. Il fronça les sourcils, prêt à poser mille questions à la jeune femme se tenant en face de lui, mais elle l'en empêcha en déposant un petit baiser sur les lèvres, après avoir indiqué la salle de bains, d'un air gêné. Il était prêt à lui affirmer que si elle était constipée, y avait du charbon dans l'armoire et qu'il était rangé entre l'aspirine et la vitamine C effervescente, mais se tût. Non, elle réagirait pas comme cela pour une simple constipation ou un petit mal au ventre. Quoi que les constipations et les diarrhées, ce n'était franchement pas des cadeaux de la vie, au contraire. « Tu n'es pas malade au moins ? » demanda-t-il finalement inquiet. C'était une option, d'autant que lorsqu'elle venait de passer à côté de Lucy, lui déposant un baiser au passage, il avait pu entrevoir un sac de la pharmacie d'à côté. Il l'avait reconnu car il y était déjà allé, notamment pour s'acheter des bonbons sans sucres, pour tester. Et oui, Toby et la bouffe, l'histoire d'une vie ! Il la vit s'enfermer dans la salle de bains et n'eut aucune réponse à sa question. Mince, encore quelques temps à s'inquiéter. Il s'assit sur le canapé, lançant un petit regard dépité à Lucy. D'ailleurs, il finit par la prendre sur ses genoux pour la rassurer. A son âge, elle était une éponge et pouvait commencer à s'inquiéter si elle lisait l'inquiétude dans le regard du colocataire de sa mère. D'ailleurs, il s'amusa un peu à la chatouiller, pour la taquiner, avant de lui dire qu'elle devait aller terminer son petit-déjeuner. Profitant de cet instant, il se leva pour aller taper plusieurs fois à la porte de la salle de bains. Le temps avait bien passé et Billie n'en était pas sortie. Il n'y avait aucun bruit d'eau qui indiquait qu'elle prenait un bain ou une douche ou même qu'elle se lavait les dents ou se préparer. C'était étrangement silencieux, de quoi renforcer l'inquiétude du trentenaire. « Billie, ça va ? Tu as besoin d'aide ? Qu'est-ce qui se passe ? » finit-il par demander sur un ton assez grave, perdant son sourire.
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Mai - 23:03
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Allais-je bien ? Etais-je effrayée ? Ses questions défilaient dans ma tête telle une chanson répétitive stimulée de boum boum agressif. Je ne savais pas réellement comment y répondre, je ne l’avais pas fait. Non, pas du tout. J’avais préféré les ignorer comme si je n’avais qu’une réponse négative à celle-ci mais je ne voulais pas la donner. Dire les choses rend parfois ça plus réel, plus palpable mais je n’avais jamais été fan de ce moment ou tout devient soudainement plus vrai. Sa question me fit rire nerveusement quand il me demandait si j’étais malade alors que j’étais allée en direction de la salle de bain. Etais-je malade ? La grossesse était-elle une maladie ? Quand j’étais une enfant, je le pensais. Bien sûr, je ne le voyais plus de la même façon alors que j’avais bien murie depuis la grossesse de Lucy mais cela n’en étais pas moins difficile pourtant. Je ne me sentais pas faite pour ça. Vraiment pas. « Non ! », avais-je tout de même soufflée sur ma route alors que je me mettais dans cette salle de bain, prenant tellement de temps à faire un bête test et me regardant dans le miroir pour m’occuper de mes cheveux. Comment être plus idiote ? Agir comme moi tout simplement. C’était tout bête. Ce n’était qu’un bâtonnet sur lequel faire pipi mais un bâtonnet qui change la vie. Techniquement 3 bâtonnets mais bon. Je me regardais dans la glace, j’avais toujours des traces rebelles du mascara d’hier. C’était cool. La salle de bain ventilé était aérée. Il faisait bon, ni trop chaud, ni trop froid. J’inspirais doucement, me disant qu’il fallait que je m’y mette, prenant donc cette boite dans les mains et la regardant attentivement avec une légère peur comme si c’était un oursin dont j’ignore toujours tellement l’effet. Cela empoissonnait ? Je n’en savais rien mais je me disais toujours que j’irais me renseigner. En gros, l’inconnu. Tout ça pour dire que cette boite représente l’inconnu. Bah voyons. J’entendis alors les questions de celui-ci, sursautant même, finissant par faire tomber la boite sur le sol. Oui, boom et par taire. Tellement stupide. Je me penchais alors pour la ramasser en me tenant au meuble, frôlant le mauvais trop et entendant le vacarme du panier de produit de beauté qui se flinguait sur le sol. Je grimaçais doucement tout ma maladresse. Et merde. J’étais nerveuse, cela me rendait tellement plus maladroite, tellement à cran. Je me sentais comme un vinyle rayé donc le son fini par devenir un vacarme énervement, nerveux tout simplement. Le disque tremble bien souvent et je tremblais. « Oui, oui, ça va, ne t’en fais pas. Je rangeais un peu ! », disais-je ainsi pour excuser le vacarme, allant alors en direction de la porte encore ouverte pour la fermer aussi rapidement. Il fallait que je me calme, oui, tellement. Il fallait que je me calme et que je fasse baisser ma nervosité. J’inspirais doucement. Je prenais alors la boite sur le sol. Allant vers la douche pour la faire couler ainsi masquer le bruit ou même ce que je faisais enfin, c’était mieux ainsi ? J’ouvris alors la boite, me mettais sur le bord de la baignoire, prenant mon temps, me pinçant les lèvres. Il fallait que je le fasse. Hésitante, tapant du pied. Me levant aussitôt pour tourner en rond dans la salle de bain avant de me décider et donc : passer à l’action. En gros, j’allais sur la toilette qui était en porte communicante avec la salle de bain et je faisais pipi sur le bâtonnet, normal. C’est tellement classe en y pensant. J’inspirais, regardant alors la boite. Ils disaient d’attendre un peu que la petite barre s’affiche. En attendant, je faisais aussitôt les deux autres tests sans vraiment me faire chier à les faire un à un. Hop, c’était fait. J’inspirais, les posant sur le bord. Je ne me sentais pas réellement bien, finissant même par me déshabiller pour aller en direction de la douche enfin autant soit-il en pensant que je ne suis pas habillée. J’allais sous la douche, je me lavais. Je lavai surtout mes cheveux. Devenant rapidement toute propre, sortant même de la douche et de la salle de bain en enroulant une serviette autour de ma taille. Je passais tout naturellement et silencieusement dans le couloir tandis que je mordillais ma lèvre en même temps. Stressant un peu trop. J’inspirais doucement en me regardant rapidement dans la glace de la chambre, attrapant alors rapidement un slim et un débardeur noir. Classique, bon d’accord un peu moulant mais normal, c’était mon truc. J’inspirais doucement, sortant de la chambre une fois habillée et laissant mes cheveux lâchés, ils séchaient rapidement en général. Je retournais alors au meuble et regardant les trois bâtonnets mais sans regarder le résultat, non. Je ne voulais pas, pas maintenant. Je n’étais pas encore prête à voir ce résultat. Sans me dire qu’on pourrait venir voir, je suis irresponsable, maladroite et tête en l’air car l’idée de les cacher n’était pas passée par ma tête. Je sortais donc de la salle de bain en souriant doucement, très légèrement. « Qui veux un verre de jus de fruit ? », demandais-je alors crétinement. Oui, c’était la chose que je demandais après avoir inquiétée tout le monde. Normal.
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mot doux de Invité ► un Sam 31 Mai - 13:44
Il y avait énormément de bruit derrière la porte de la salle de bains et Toby dût attendre que la voix de Billie le rassure pour pouvoir s'en écarter. Il était toujours complètement étonné par le comportement de la jeune femme ce matin-là, elle agissait sans aucune logique. Elle avait l'air effrayée et attristée à la fois et notre trentenaire se demandait ce qu'il avait pu faire pour que Billie se sente si mal. Oui, il voyait très bien qu'elle se sentait mal, c'était aussi net que le nez au milieu de la figure. Finalement, Toby revînt dans la cuisine, s'asseyant aux côtés de Lucy pour terminer son petit-déjeuner. « Tu vas m'aider à terminer la vaisselle, petite puce ? » demanda-t-il ensuite à l'enfant, qui s'exécuta. « Petite puce », je vous rassure, il n'avait pas trouvé cela tout seul, il l'avait entendu dans la rue et reprenait cela à sa sauce. C'était ce qui semblait être un parfait petit surnom affectif. Enfin, d'après les êtres humains. Car avec le surnom qu'il portait lui-même grâce à sa colocataire et ses lacunes, il commençait à douter de son appartenance à cette espèce. Même si, au fond, niveau ADN et tout le tintouin, tout collait chez lui. Et puis, un jour, Billie lui avait raconté que les aliens n'avaient pas de nombril. Mais lui, il en avait un. La mère de la fillette n'avait pas encore mangé, mais ils avaient tout laissé sur la table pour qu'elle prenne ce qu'elle voulait, avant de se mettre à la vaisselle. Il n'y avait pas grand chose à laver et rincer, mais c'était pour s'occuper et s'aérer l'esprit. Le jeune homme était taraudé, il ne savait que penser, il ne savait que dire, comment agir. Il se posait des milliers de questions sur ce qui se passait pour la demoiselle. Plus le temps défilait et plus il était persuadé qu'elle lui cachait quelque chose de grave, qu'elle était même peut-être malade. Très gravement malade et cela brisait le petit cœur de Toby. Il avait l'impression de ne pas avoir su veiller sur elle comme il l'aurait dû. Enfin, elle apparut et d'une voix presque normale, elle demanda qui voulait du jus de fruits. Il hocha la tête de façon négative, l'observant pour tenter de lire dans son regard ou sur son visage ce qui se passait. Mais rien n'y faisait. Après avoir inquiété son colocataire et « amant », elle souriait et demandait simplement qui voulait boire avec elle un peu de jus. Sa fille lui en demanda, mais Toby, quant à lui, se donna le droit de la tirer hors de la cuisine par le bras, sans violence, même avec douceur. Il l'embrassa délicatement, à l'abri du regard de l'enfant avant d'ancrer ses yeux bleus dans ceux de la demoiselle. « Je ... » Ouais, peut-être qu'il voulait dire je t'aime, il ne savait pas, mais il ne dit rien. « Je tiens énormément à toi, mon cœur. » Oui, encore un surnom qu'il avait entendu quelque part et qu'il donnait à Billie. « Et je veux savoir ce que t'es allé faire dans la salle de bains... pourquoi t'es sortie dans cet accoutrement ? Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il sérieusement, ne la quittant pas du regard. « Je pense que j'ai le droit de savoir si tu vas mal... Je veux juste que tu sois heureuse... Tu sais ? » continua-t-il. Il lui souriait, la regardant... amoureusement. Et bien que les sentiments transpirent à travers ses paroles, il ne pouvait pas dire je t'aime. Trois mots si courts. Non, il n'osait pas car il avait peur de leur portée. Mais ce qu'il venait de dire, c'était tout comme.
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mot doux de Invité ► un Dim 1 Juin - 14:33
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Faire comme si de rien n’était pour m’enfermer dans ma bulle ? Etais-ce une sorte de rêve ? Je ne pensais pas y arriver, je n’avais jamais été très douée pour cacher des émotions ou même enfin autant je pouvais cacher mes responsabilités et les ignorer mais mes peines ? J’étais lâchement nulle pour ça. Tellement. L’avenir était-il réellement ça ? Cette incapacité à m’occuper des choses que je crée ? Des trous dans lesquels je m’enfonce ? Je savais pertinemment que je ne serais jamais capable d’avorter si ce test était positif. Je n’avais pas pu le faire la première fois donc pourtant cela changerait cette fois ? Je n’étais pas réellement persuadée que ma vie était stable ou correct pour un enfant mais pourtant ? Tout ce que je me contentais de demander alors que j’avais été incapable de regarder ce résultat tandis que j’étais revenue, semblant normal était qui voulait du jus de fruit ? Je me sentais tellement stupide d’un coup. Pourquoi ? Quelle mouche me piquait d’un coup enfin il devait se poser des questions et au lieu de trouver une raison qui pourrait être disons… crédible, je me lançais dans une connerie de demande. Oui, je passais pour versatile. C’est alors qu’il me disait non que Lucy me disait oui, je lui souriais en allant alors lui servir ce verre de jus de fruit. Je lui tendis aussitôt alors qu’elle l’attrapait pour s’assoir sur un tabouret et le siroter. Je souriais doucement en la regardant et me servant à mon tour un verre de jus de fruits. Je portais celui-ci à mes lèvres avant de sentir une main à mon bras. Je me laissais tirer sans résister et m’adossant au mur, loin de la cuisine, répondant à ce baiser avec une sorte de recul. C’était comme si j’étais présente sans réellement l’être. Mes pensées étaient tellement dévorées par cette histoire, par ce test de grossesse qui attendait bêtement dans la salle de bain que je daigne m’en occuper. Je n’en mourrais pas tellement d’envie. Je me laissais filer à ses lèvres, ses yeux, le regardant en priant pour qu’il ne pose pas de questions. Je l’écoutais alors, ce Je sans réponse, priant pour qu’il ne dise pas ces mots dont je n’étais clairement pas prête de les entendre prononcer tandis que je laissais un fin sourire en coin apparaitre en l’entendant et repartir rapidement. Ce surnom qui me fit rire, tellement sucré mais tellement adorable de ses lèvres. Je me demandais d’où il le pêchait. C’était tellement plus attendrissant que ma nouille dans le fond. Heureusement, il m’avait encore évité ces surnoms dont on se demande la provenance. Des fous sûrement qui ne savaient pas comment nommer les gens. Dans le fond, ce surnom était sûrement trop proche du cœur, cela pourrait faire peur mais ce n’était qu’un surnom, non ? Je n’avais pas peur même si j’avais peur de tellement de mots, tellement de rapprochement sans vraiment me l’avouer. Je l’écoutais alors me parler, me poser ces questions. Je voulais tant détourner le regard mais je n’y arrivais pas. Je ne pus non plus contrôler le léger sourire qu’il fit naitre en disant qu’il voulait juste me rendre heureuse mais cela n’était que passager tandis que mes mains commençaient un peu à trembler. La panique. Je finissais par enfin détourner mon regard, incapable de trouver une réponse à ses questions en le regardant dans les yeux. Non, je ne pouvais pas car il avait ce côté envoutant mais non. J’inspirais doucement. « Ce n’est pas ça, enfin… », disais-je sans trop savoir comment je pouvais me défendre enfin qu’est-ce que je pouvais dire ? Je n’en avais aucunes idées. Aucunes mots ne pourraient réellement expliquer comment je me sentais et pas même les trois mots… qui diraient que je suis enceinte car je n’avais même pas encore eue le courage de chercher la réponse. « Je voulais aller…. », j’inspirais doucement, détournant mon regard pour penser… que dire ? Mentir ? Non, je ne pouvais pas mentir. « A la pharmacie, un truc de filles mais… », j’inspirais doucement, passant une main sur mon front, ne sachant pas comment expliquer à celui-ci ce qui se passait. Je tentais de rester calme, avec un peu de difficultés certes. Je soupirais doucement, me glissant entre lui et le mur pour m’éloigner un peu. Je n’étais pas sûre de vouloir lui dire ou même d’avoir une réponse. « Je n’avais pas envie de m’habiller, à cette heure… personne ne m’aurait vu donc… », je me sentais mal de lui cacher les choses mais dans le fond, je ne mentais pas, je n’avais pas pris le temps de m’apprêter. « Je suis… », non, je n’allais pas dire que j’étais heureuse car je n’en savais rien. J’inspirais à nouveau, secouant doucement la tête et passant une main dans mes cheveux. « Enfin, non rien. », j’inspirais, entendant alors Lucy sortir de la cuisine alors qu’elle avait encore son verre de jus de fruit mais vide, elle me le tentait en souriant. « Je peux aller jouer dans ma chambre ? », demandait-elle alors d’une voix douce tandis que j’hochais la tête, pas vraiment gênée par l’idée car c’était peut-être mieux qu’elle soit loin en ce moment. J’allais dans la cuisine à nouveau en prenant le verre tandis que Lucy se dirigeait tout naturellement vers sa chambre, chantonnant une chanson que je ne connaissais pas du tout. Je posais le verre dans l’évier et me tournant alors vers Toby en levant les bras. « Là, de suite, je ne suis pas comment je me sens. J’ignorais si je vais bien, j’ignore même si je suis heureuse ou malheureuse ou même tout, j’ignore. Je suis dans le floue totale car je suis entre les deux. J’ai cette petite voix dans ma tête qui crie et l’autre qui fait de même… et… j’ai juste envie… », de choper le premier pinceau qui passe pour me défouler sur une toile ou un mur ou même n’importe quoi mais j’avais ce besoin comme à chaque fois que je ressentais mon corps me crier au secours et mon cœur se débattre. « Tu as le droit de le savoir… mais laisses-moi juste… un peu de temps ! », disais-je alors, telle une demande mais je savais que j’ignorais combien de temps dont j’avais besoin. J’ignorais tellement de choses. Le regardant dans les yeux et inspirant doucement comme pour chercher un peu de courage. Je ne voulais pas aller voir ce test et pourtant je n’avais pas trop le choix, non ? Je ne voulais pas franchir ce cap qui allait être difficile.
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mot doux de Invité ► un Ven 6 Juin - 18:27
Toby regardait Billie intensément, attendant une réponse de sa part à son questionnement. Elle avait l'air vraiment très mal, comme s'il risquait d'arriver quelque chose de vraiment mal. C'était l'intuition de notre trentenaire qui lui soufflait cela, que malgré tout ce qu'elle pourrait dire, il risquait d'y avoir une mauvaise nouvelle dans la suite. Il ne la quitta pas des yeux et ses lèvres étaient envoûtées, il n'avait qu'une envie, embrasser Billie de nouveau. Mais il ne le fit pas car la brunette semblait fuir. Il avait la sensation qu'elle voulais impérativement qu'il la laisse un peu seule. Et Toby ne savait pas pourquoi, mais cela lui faisait de la peine. Oui, il sentait comme une boule dans son ventre, il se demandait ce qu'il avait fait ou dit de mal pour que la jeune femme ne veuille plus l'embrasser pour le coup et surtout ne plus lui parler... Il trouvait qu'entre eux, il y avait bien assez de liens pour qu'ils se confient. Enfin, partiellement.. Car il est vrai que Toby n'avait encore jamais parlé du centre à Billie. Mais ce n'était pas par manque de confiance, mais plutôt par crainte. La crainte qu'elle le prenne mal, qu'elle ne le croit pas ou qu'elle ait une quelconque réaction bizarre. Il l'écouta raconter qu'elle voulait sortir à la pharmacie... Il plissait les yeux, tenter de comprendre, mais elle ne lui disait franchement rien de censé, juste des bribes de phrases sans trop de matière. « Tu es quoi ? » demanda-t-il d'un coup. Il n'aurait peut-être pas dû surenchérir ainsi, tenter de la pousser, mais il n'avait pu s'en empêcher. Elle ne répondit évidemment pas et Lucy vint les rejoindre, demandant l'autorisation de se rendre jouer dans sa chambre. Sa mère accepta et se dirigea ensuite vers la cuisine. Toby resta un instant les bras croisés dans le salon à regarder sa colocataire s'éloigner avant de finalement pénétrer à son tour dans la cuisine. Et enfin, elle parla de nouveau, mais toujours sans clarifier la situation. Toby fit la moue. Dommage qu'elle ignorait si elle était ou non heureuse, car lui, il était très heureux de la vie qu'il partageait avec elle. Mais cela, il ne le lui avait jamais dit vraiment explicitement, par les trois mots dont il ne savait pas grand chose, mais qui pouvait changer sa destinée. Oui, il l'aimait plus que tout, c'était la raison qui le faisait rester à Pasadena et tenter de trouver sa famille sans plus avoir peur d'être repris par le centre. Délicatement leur regard se croisa de nouveau et Toby offrit un léger sourire à son interlocutrice. Elle recherchait du courage, il lui en donnerait. Il hocha la tête de façon affirmative. « Okay, d'accord un peu de temps... » Il sourit de nouveau tout en quittant la cuisine. « Je vais aux toilettes... » déclara-t-il en déposant au passage un petit baiser sur la joue de sa colocataire, passant une petite main dans ses cheveux pour la rassurer qu'il serait toujours là pour elle. Il se rendit ensuite au petit coin et ce fut alors qu'il se lavait les mains, après avoir effectué sa commission qu'il les remarqua. Trois bandelettes à proximité du lavabo... Et il reconnut ce que c'était. Des tests de grossesse. Il en avait déjà vu lors de ses recherches. Oui, il avait fait des recherches sur de très différents thèmes. Il se regarda dans le miroir, une drôle d’appréhension grandissante en son sein. Okay, il entrevoyait pourquoi Billie était si nerveuse... Il passa un peu d'eau sur son visage et poussa un soupir. Il ne voulait pas voir le résultat, il pensait que c'était à Billie de lui en parler... Et puis si cela se trouvait cela ne le concernait pas. Le fait qu'ils faisaient l'amour très souvent ne voulait pas dire que Billie ne voyait pas d'autres hommes.. Et si cela se trouvait, elle faisait juste une expérimentation. Toby revint donc dans le salon en silence, s'asseyant sur le canapé. Elle pouvait lui parler, à moins qu'elle ait encore besoin de plus de temps... Mais lui ne ferait pas de remarques pour le moment. Pas tant qu'elle ne lui aurait pas expliqué.
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Juin - 2:23
si c'est positif, je te poele !
featuring - toby smith
Je suis quoi, oui, je suis quoi ? Je n’en avais aucunes idées mais mes idées ? Elles avaient besoin d’un petit temps pour que mon cerveau comprenne ce que je devais être prête à faire. Soit le test était négatif ou alors le test était positif mais le choix n’était pas vraiment vaste. Deux possibilités. Une qui allait sauver ma vie et l’autre qui allait la mettre en état de décomposition et oui, zut. Je ne savais pas où j’en étais, c’était l’horreur. Je soupirais doucement alors qu’il m’accordait du temps enfin je ne savais pas comment faire. Que pouvais-je faire pour qu’il se sente mieux enfin qu’il s’inquiète moins ? Oui, c’était ce que je pensais, réellement alors que dans le fond, il était un peu responsable de mon état, non ? Et merde mais j’étais paumée puis à qui la faute quand même ? Je le laissais donc aller à la toilette, souriant légèrement mais très légèrement au baiser sur ma joue et penchant la tête en regardant vers le calendrier, un peu absorbée et comptant encore les jours comme si cela devenait tout naturellement une obsession. Je ne me rendais même pas compte qu’en allant dans la salle de bain, il pourrait tomber sur le test enfin je n’y pensais pas, c’était mon côté tête en l’air. Je me contentais de simplement aller vers le frigo et l’ouvrant, regardant dedans assez perdue, regardant même les scampis. Je regardais attentivement ces crevettes. Je sentais mon cœur se retourner d’un coup et tout mon ventre crier alerte. Non, c’est une blague ? Cela montait, cette nausée et tandis que je l’entendais sortir des toilettes, je tentais de rester forte. Vraiment, je restais debout, fermant le frigo et passant de colorée à blanche. Je me sentais mal, réellement. Je finissais par craquer, littéralement et je courais alors aussitôt vers les toilettes, chacun son tour. Oui, chacun son tour. Je me sentais mal, tellement mal. J’inspirais doucement, finissant par laisser ces nausées lâchées et allant dans la salle de bain pour aussitôt taire ce qui venait de se passer. Ça craint, oui. Je n’avais même plus besoin de regarder ce test. Et pourtant mon œil finissait par regarder le résultat. Je n’étais point stupide, c’était un oui. Je soupirais. Je me lavais alors les dents, retenant au possible la rage qui grimpait. Oui, cette rage et cette nervosité alors que mon cœur se mettait à battre assez vite. La peur, oui. Une multitude d’émotions aussi confuse et qui ne se ressemblaient pas me parcouraient la tête. J’avais même encore cette envie, cette nausée qui remontait mais je tentais réellement de la faire taire, encore et encore. J’inspirais doucement, je tentais de respirer simplement. « Et merde, non mais non, c’est une blague… Je suis enceinte ? », et shit enfin encore des trucs que je ne devais pas dire qui se laissaient filtrer de mes lèvres. Je levais alors la main, les tests de grossesse dans la paume. Je les balançais alors contre le mur et hurlant pour décompresser avant de tout simplement… tourner de l’œil. Trop d’émotions, et bim. Je m’écroulais sur le sol. Étendue tout simplement. C’était bien ma veine.
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mot doux de Invité ► un Lun 16 Juin - 19:52
Billie passa en éclair devant son colocataire pour aller aux toilettes, vomir. Et là, tout ce qu'il pouvait bien savoir au sujet des grossesses des femmes lui revînt à l'esprit. Mais il ne se hâta pas dans ses pensées. Après tout, ses inquiétudes pourraient aussi être fondées sur le fait qu'elle était malade. Mais lorsqu'elle revînt, elle tenait lest tests de grossesse dans une main, fermement, semblant plus que nerveuse. Il la regarda un instant, simplement, avant de lui sourire pour la calmer, ne s'attendant pas à une réaction si virulente de sa porte. Elle déclara qu'elle était enceinte, sur un ton interrogatif, comme si cette information ne pouvait être vraie et que ce n'était que le fruit d'une imagination fertile. « Enceinte ? » répéta-t-il pour être certain de la question qu'elle venait de se poser à elle-même. Il arrivait, après tout, que l'on entende mal quelque chose, c'était d'ailleurs le principe du téléphone arabe, où l'on déforme des mots à force de les répéter, ou à cause de nos propres pensées qui nous font entendre ce que l'on veut entendre. Pour le coup, Toby ne savait pas trop comment réagir... Et surtout qu'il ne savait pas s'il avait quelque chose à voir avec cela. Certes, il avait des sentiments pour Billie, il leur arrivait souvent de faire l'amour, mais était-il le seul en ce qui la concernait ? Et s'il n'était rien pour elle ? Et si elle ne voulait pas de ce bébé ? Ou si elle le quittait pour le vrai père du bébé, s'il ne l'était pas ? Tant de questions qui chaviraient dans son esprit, mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage que Billie lança les tests contre le mur dans une sorte de rage avant de tout bonnement s'effondrer au sol. Inquiet, le jeune homme s'approcha d'elle, posant une main sur son front, vérifiant si elle n'avait pas de température et si elle respirait. Il vérifia également qu'elle ne s'était pas fait mal en tombant contre le sol. Ce devait être le choc de l'émotion, tout bonnement. Et si elle était effectivement enceinte, c'était dangereux pour la créature grandissante dans son corps. Il la caressa tendrement, avant de la soulever pour l'amener jusqu'à son lit. Il l'y déposa doucement, avant de la caresser tendrement. « Calme-toi, petit cœur, je suis là... » Il eut un léger sourire, même s'il ne savait pas si la demoiselle l'entendait. Heureusement, la petite Lucy n'avait rien entendu et n'avait pas vu sa mère s'effondrer, sans quoi, la pauvre aurait très certainement eu la peur de sa vie. Même si Toby ne comprenait pas trop tout les sentiments d'inquiétude et de bonheur conjoints qu'il avait en lui, il pouvait comprendre ce que les autres pouvaient ressentir. Et cela faisait du bien, c'était si nouveau en ce qui le concernait. Lorsque Billie finit par ouvrir les yeux, Toby ne put s'empêcher de venir déposer un baiser tendre contre ses lèvres. Le trentenaire ne savait pas pourquoi, mais il avait juste envie de l'embrasser et de la câliner. « Tu vas bien ? » demanda-t-il, tout en caressant délicatement la joue de la demoiselle. Il attendait qu'elle reprenne ses esprits avant de relancer la discussion sur le sujet su siècle : sa grossesse.
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