Un diner, un simple diner. Je devais faire en sorte de faire durer cette soirée sans revenir sur mon erreur. Ce mensonge bien idiot. Un mensonge causé par la peur et diverses choses. Un mensonge cousu de fils d’une bonne qualité. Les gens ne comprennent pas toujours pourquoi et peut-être que je ne me comprenais pas spécialement mais comment le comprendre quand nous n’avons pas été un père célibataire dont la mère de l’enfant était parti à bas âge. Oui, bah j’avais tout assumé tout seul, cela n’avait jamais été tout rose. Draguer ou séduire dans ces conditions relevait du défi après avoir dit que nous sommes papas. Ça marche quand ils sont bébés. Les bébés sont adorables et attirent une moitié des filles mais pas toute. Quand l’enfant grandit, c’est plus compliqué. On ne voit que celui qui a réussi à perdre une femme qui lui avait donné un enfant. On cherche le pourquoi… est-il coupable ? C’est sûrement un cas désespéré. Cette image de type qui doit sûrement avoir des soucis est difficile à dépeindre quand on raconte l’histoire vaguement. Bien sûr, je me retrouvais à plaisanter sur le mensonge en disant que je ne lui mentirais que pour les surprises. C’était peut-être une bonne idée d’en trouver des choses plus amusantes ? Eviter de tomber dans un cercle infernal ? C’était ce que je me disais. Je venais même à faire carte sur table en lui annonçant les nouvelles du jour. C’était comme un journal du matin. Les petites choses que l’on voit aussi à 21 heures sur le canal 12. Je souriais doucement en l’écoutant alors venir sur le sujet de Nikki. J’haussais les épaules. Ne pas lui avoir expliqué mais en fait… je n’avais rien vraiment à expliquer. Elle était partie et dans le fond, je ne savais pas vraiment s’il y avait des détails plus importants car moi-même, je n’avais jamais vraiment compris et j’avais eu besoin d’explication malgré une lettre. Ne serais ce que pour Reed. Mais c’était très flou. Je me contentais donc de parler de Joyce. C’était étrange. J’arquais un sourcil à sa question. « Au boulot, c’était bizarre et gênant ! », disais-je naturellement en riant un peu nerveusement. Je n’étais clairement pas à l’aise avec cette idée. C’est alors que cette question arrivait que je fusse surpris. Je ne savais pas quoi dire. Parler de mon père ? Quel père ? C’était tellement flou pour moi. Je ne savais pas comment réagir ou même quoi dire. Je sentais ses mains s’emprisonner autour des miennes alors qu’elle avait tendu ses mains pour que je lui donne. « Me les mange pas, hein ? », disais-je en haussant doucement les épaules. « En fait sur mon père, il n’y a rien à dire… Ma mère a appartement tout fait pour que je l’idéalise pendant… enfin depuis son départ. J’avais 5 ans quand je l’ai vu partir, je voulais m’en aller avec lui, j’avais même préparé ma petite valise… mais non ! », j’inspirais doucement. « J’étais aussi aux que 3 pommes la dernière fois que je l’ai vu… », soufflais-je en souriant doucement. « Ensuite… c’est compliqué… j’étais seul à la maison avec deux filles, ma sœur et ma mère. J’étais bien… enfin avant que mon beau-père n’arrive. Je ne lui ai jamais réellement fais confiance du coup ! », je souriais doucement en profitant que ma chaise soit à roulette pour me rapprocher d’elle en contournant légèrement la table tout en gardant ma main dans les siennes. Je posais l’autre sur sa joue en approchant et lui volant un baiser, restant un peu sur ses lèvres. « Je ne me force pas, ce n’est pas si dur mais c’est flou pour moi ! », je riais nerveusement. « Apparemment, c’était vraiment plus que flou comme mon père était en fait un connard… », disais-je d’un ton un peu plus amer mais surtout par ce que c’était récent, je venais à peine de l’apprendre. Je lui souriais tout aussitôt, tentant de chasser cette idée noire. « Ma famille n’est pas si intéressante. J’ai une sœur jumelle mais je t’en ai déjà parlé et… enfin voilà là ou bosse ma mère ! », disais-je en souriant doucement. Je quittais alors ses mains pour attraper ses jambes et les poser sur les miennes. Je lui souriais doucement en caressant ses jambes. Pourquoi ? Simplement par ce qu’elles étaient douces. Non, je ne remontais pas sous la robe pour voir si elle portait de la dentelle ou du coton. Mais voyons ! Vous êtes osés. Je menais mes mains à ses pieds, retirant ses chaussures en étant sérieux. Mes mains massant alors ses pieds. Oui, elles étaient expertes du massage et puis je savais que pour une danseuse, c’était invivable parfois d’avoir des pieds. J’avais pris l’habitude d’aller lui masser les pieds par moment. « Ils sont tendus, les pauvre. Que pourrais-je faire pour les idées ? », demandais-je en la regardant et souriant à nouveau.

Qu'est-ce qu'il me prenait de poser autant de question ? Oui... Enfin... C'était assez courant avec moi, j'étais curieuse de nature, mais là... Je questionnais Caleb sur toute sa vie, sur sa famille. Une chose que je n'avais jamais vraiment faite. Ou du moins si quand, j'avais appris à le connaitre avec d'entamer quelque chose avec lui, mais comme il m'avait menti.. Je ne savais pas trop, mais ça me donnait envie de tout recommencer à zéro... Ou je ne savais pas trop... C'était bizarre, mais pour moi, il était le même homme, mais sans l'être vraiment. Je n'étais pas logique ? Oui, mais ça s'était loin d'être nouveau. Ce que je pensais par là, c'est que je l'aimais toujours, il était toujours le Caleb que j'aimais, mais il avait toutes ces choses en plus... Ce côté papa poule ou poulette en vérité, que je ne lui connaissais pas vraiment. Et tout un tat d'autre petite chose que je découvrais encore. Comme ses talents de danseur par exemple. Ou de cuisinier aussi, car ce que l'on venait de manger avait été tellement bon ! Oui, j'avais l'impression de le découvrir à nouveau alors que cela faisait un an que nous étions ensemble... C'était bizarre, oui totalement, mais j'aimais ça. J'aimais ce nouveau lui comme j'aimais l'ancien, peut-être même plus encore. Auprès de lui, je m'excusais d'être si avide d'information et lui expliquais que je ne voulais pas le forcer et que s'il ne voulait pas me parler ce n'était pas grave. J'avais l'impression de trop lui en demander et je ne voulais pas le déranger. J'attrapais aussi ses mains que je prenais en sandwich entre les miennes. C'était un geste que je voulais rassurant, pour lui montrer que... Je ne savais pas trop... Que j'étais là pour lui en gros. Je souriais alors qu'il me disait de ne pas les lui manger. Il avait toujours le mot pour rien... Enfin... Le futur m'apprendra qu'il lui arrive bien d'être très triste... Mais encore une fois, c'est une autre histoire. Finalement, il m'expliquait l'histoire de son père ou plutôt l'absence de celle-ci, je lui lançais un regard compatissant. Je savais de quoi il voulait parler peut-être plus qu'il ne pourrait le penser. Moi non plus je n'avais pas eu de père, mais je ne l'avais jamais connu... Ce qui diffèrait avec Caleb, car lui avait des souvenirs de ce type qu'il disait être un connard. Je l'avais laissé s'approcher de plus en plus avec sa chaise à roulette et je lui rendais même son doux baiser. "Toutes les familles sont intéressantes..." Lâchais-je en souriant telle la philosophe que j'étais très loin d'être. Pourquoi je disais ça ? Tout simplement parce que c'était vrai, ce n'est pas parce qu'un famille est peu nombreuse ou reconstituée ou je ne sais quoi encore qu'elle n'est pas interessant. D'ailleurs qu'est-ce qu'une famille intéressante ? C'était un débat que je devrais lancer. Comme celui entre-ci :entre le moustique et le vampire ou encore le mousique et le moustiche. Oui, je n'étais pas clair, mais nous non plus. Bref... J'en étais où déjà ? À oui ! Il me prit sur ses genoux et la facilité avec laquelle il me soulevait dans ses bras pour venir me poser contre lui était déconcertante. J'avais comme l'impression d'être une petite enfant que l'on allait bercer puis endormir. Mais je ne voulais pas dormir ! Je voulais mon deuxième désert avant d'aller au lit ! Ou le désert dans le lit... Pourquoi pas ? Oui ! Ce serait l'idéal ça. Un Caleb dans un lit ? Miam ! Mais non... On est n'en était pas encore là, on était même un peu loin pour le coup, car il commençait à me masser les pieds. C'était très érotique des pieds ? Ouais, non pas vraiment, mais bon... Je n'allais pas m'en plaindre, car son massage me faisait vraiment du bien. Je soupirais d'aise. J'ignorais tellement cette partie de mon corps que je malmenais si souvent. Et bien, on ne devient pas une bonne danseuse sans en souffrir un minimum. Je souriais. Pour les aider à se détendre ? " J'ai bien une petite idée..." Lâchais-je malicieusement en allant un peu plus contre lui. Oui, c'était possible, même si j'étais déjà au plus près de lui sur ses genoux. Je me penchais pour enfin poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser langoureux. Je passais une de mes mains dans ses cheveux. Je me penchais de plus en plus en avant ce qui... Déséquilibrait un peu la chaise à roulette. On dit souvent qu'il ne faut pas s'amuser avec une chaise comme ça et bah ça marchait aussi quand on s'amuse dessus. Car là, elle glissait sans ménagement et nous tombâmes tous les deux par terre. Je riais alors que je me retrouvais au-dessus de lui. "Oups ! Je crois qu'elle n'a pas supporté nos deux poids." Pauvre chaise alors ! Je l'embrassais encore une fois alors que l'on était dans cette position si... 'Fin voilà quoi... Ce qu'il me prenait ? Il m'avait manqué tout simplement.

Et puis d’abord j’avais juste mis ses jambes sur ses genoux et puis paf, elle était totalement sur mes genoux. Peut-être que mon envie de l’y mettre m’y avait poussé mais ce n’était point pour me déplaire en fait. En fait, je suis Hulk mais comment avais-je fais ? Je devais être verre. Na’. Je souriais doucement et je la regardais avec tendresse avant de lui masser les pieds et lui demandant comment la détendre. En fait, je voulais simplement qu’on passe un bon moment. Là où elle se trompe, c’est que les pieds sont érogène et oui. Un bon massage de pieds peut être autant efficace que tout autre moyen pour les préliminaires mais là n’était point mon but. Enfin je n’étais pas là que pour ça bien sûr, je massais ses pieds sans arrière-pensée mais Cordélia en avait, la coquine. Alors que je m’appliquais à ma tâche, je la sentais vraisemblablement se rapprocher alors qu’on était déjà très proche. Arrêtant le massage pour cause d’impossibilité et répondant à son baiser avec passion. Et c’est alors qu’elle se penchait… que BIM. Aie… mais c’est mon dos qui prenait tout là. Je grimaçais doucement tout de même en riant nerveusement alors qu’elle semblait tellement triste d’être tombée de la chaise. « Je crois, oui ! », soufflais-je avant de répondre au baiser et passant mes bras dans son dos. Je ne me sentais cependant pas bien à l’aise et pour cause… y avait un truc gênant dans mon dos. Mince quoi, j’étais encore tombé sur quoi ? Il n’y avait que moi. Je lâchais un peu ses lèvres à contre cœur et passant une main dans mon dos pour attraper le petit truc bien gênant et bien douloureux en sortant… une roue de la chaise. Je grimaçais doucement en regardant les 4 pieds de celle-ci et retournant mon regard vers Cordélia. « Oups… ça va mal commencer si je dis à ma mère qu’on a cassé le mobilier ! », disais-je d’un ton presque faussement effrayé mais lançant la roue dans la salle en posant mes lèvres sur les siennes à nouveau et laissant une de mes mains se guider à sa nuque tandis que l’autre la serrait contre moi. « Je m’en fous ! », disais-je en l’embrassant avec passion, laissant les semaines éloignés ou même celles où elle m’en voulait se montrer. Oui, ce baiser ne les cachait pas entre envies, désirs et multiples attractions. Je lui souriais doucement, roulant sur le côté pour inverser nos positions et la laissant dessous moi en continuant le baiser. Ma main posée sur sa nuque descendait à son épaule, laissant descendre la bride de sa robe tout naturellement d’un frôlement de mes doigts contre sa peau. Je laissais mes lèvres quitter les siennes pour aller rencontrer sa peau pour des baisers ardant à son cou. Ces baisers descendant au fil des minutes à son décolleté dégagé grâce à la bride. On est malin ou pas du tout. Vous pensiez que je n’avais pas fait exprès de la faire descendre ? Quelle idée. Je suis un homme et tout est réfléchit. Je me laissais éterniser à son décolleté chastement tout de même pour ne pas aller trop vite mais ça suffisait sincèrement à me réveiller. J’en voulais plus mais je suis un homme. Que voulez-vous que je vous dise ? C’est dans mon instinct. Sa peau m’avait manquée. Je remontais à son cou, toujours les lèvres contre sa peau, la frôlant en allant à son oreille. « Je suis sûr que tu as fait exprès de mettre ce parfum pour m’attirer dans ton lit, c’est vraiment vraiment mais vraiment pas cool, tu sais ? », disais-je alors faussement triste mais en fait, non pas du tout. Je retournais alors à ses lèvres pour reprendre ce baiser là où je l’avais laissé avant d’aller m’attarder longuement à sa peau. Et oui, mon autre main était bien en train de descendre à sa cuisse et lui caresser en remontant mais chut. Je vais me faire tuer… Vilain mais très vilain Caleb enfin ça va, je ne suis pas si vilain pour l’instant, roh tout de suite. Si j’étais vilain… ma main ne remonterait pas à son ventre sous la robe mais autre part…

Sur les genoux de Caleb, j'étais tellement bien que j'allais dessus alors qu'il ne voulait que mes jambes à la base. Il me faisait un massage aux pieds et je soupirais. Ça faisait du bien, j'étais comblée. Enfin pas totalement... J'en voulais plus... Beaucoup plus. Alors quand il me demandait comment les détendre encore plus je répliquais malicieusement que j'avais une petite idée... Il devait surement voir où je voulais en venir. Il n'était pas idiot... Je le croyais du moins. Puis, j'allais contre lui encore plus. À présent, c'était difficile d'être plus proche l'un de l'autre dans ce genre de position. J'étais bien ? Oui, car j'étais contre son torse chaud. Je l'embrassais tout un passant ma main dans les cheveux. Je pressais son visage contre le mien. Je ne voulais plus le lâcher, je ne voulais pas qu'il me lâche non plus. Je dus me pencher un peu trop, car la chaise roulante bascula et... Pouf ! On se retrouvait par terre. Il amortit ma chute et je me retrouvais au-dessus de lui. Je n'avais presque rien senti, mais lui, je le voyais grimacer. Il avait tout pris dans le dos le pauvre. "Ça va ?" Demandais-je quand même. On sait jamais que la chute ait cassé mon amoureux ? Je fis la moue avant de l'embrasser à nouveau. Ses bras se passaient dans mon dos et ses lèvres capturèrent les miennes à son tour. Avant qu'il ne recule. Mais heu ! Pourquoi ? Je l'observais alors qu'il sortait une des roues de la chaise de sous son dos. Outch ! Ça devait faire mal. Je grimaçais. "Tu n'es pas obligé de lui dire. Si ?" Je l'imaginais bien aller voir sa mère et lui dire que nous avions cassé une chaise. La tête que sa mère ferait en se demandant comment on s'y était pris... Puis, il passait sa main dans ma nuque pour venir me coller contre ses lèvres. Oui, on s'en fichait. Totalement. Nous roulâmes sur le côté et je me retrouvais cette fois sous lui. Je mordais ma lèvre inférieure de façon provocante lorsqu'il arrêtait de m'embrasser. Je sentais aussi sa main descendre pour défaire le haut de ma robe. Puis, il allait au niveau de mon décolleté et je frémissais sous sa main. Il restait chaste ! Mais je ne voulais pas qu'il le soit. J'avais envie de criquer ma frustration. Je me retenais, car il ne fallait pas aller trop vite comme on dit. Il parlait alors de mon parfum. Je riais. Ce n'était pas cool ? Et ce qu'il me faisait là ça l'était peut-être ? "Je n'ai pas besoin de ça pour t'attirer dans mon lit." Murmurais-je à son oreille. Et oui... Avec ou sans parfum ça marchait toujours. Je souriais avant de reprendre un nouveau baiser passionné. Je ne vous fais pas un dessin sur ce qui se passait après tout ça. C'était, on ne peut plus, clair. So... End !