cordy&caleb - On my knees, I'll ask Last chance for one last dance
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mot doux de Invité ► un Lun 16 Juin - 19:18
Cordélia & Caleb
On my knees, I'll ask Last chance for one last dance

Il était une fois un crétin. Bien sûr, je ne suis pas comme les princesses avec de longs cheveux blonds et soyeux, encore moins un prince mais je suis un crétin. Bien loin d’être comme un héros de dessin animé ou les animaux idiots que l’on y trouve mais un crétin quand même. Je savais depuis tout petit que le mensonge, c’était mal. 25 ans au savoir et la leçon n’était pas apprise apparemment car j’avais encore faite une erreur. Une grosse et énorme erreur mais je m’en remettais enfin j’essayais de me rattraper. J’avais prévu une de ses soirées qui métaphoriquement parlant pourrait être la montée d’un échelon pour aller vaincre le pardon. J’avais demandée à ma mère pour avoir sa salle de cours de danse pour la soirée, bien sûr, elle avait été d’accord et avait quitté les lieux assez tôt pour me laisser tout préparer. J’avais prévu une chose essentielle : un tabouret et une poêle. Pourquoi ? Le tabouret peut être efficace si elle veut m’en jeter pour que je touche le sol et la poêle si elle veut me frapper. Je pense à tout, je suis attentionné après tout. Je suis un homme battu aussi donc je prévois les armes. D’autres prévoient les ceintures mais moi, les tabourets. Je suis normal. Bien sûr, je plaisante, c’était une soirée comme toute avec des roses pour décorer et même des pétales dans un coin ou j’avais préparé une table. J’avais commandé au traiteur aussi car ma dernière expérience en cuisine avait été assez médiocre. Bon en général, j’étais doué mais j’avais d’autres choses à préparer comme le dessert et non, ce n’était pas moi le dessert bien que j’aimerais bien mais chut. Non, j’avais simplement préparé de la mousse au chocolat. L’idée de la manger sur elle était un peu appâtant mais chut. Roh je suis un homme après tout, désolé mais oui, parfois je pense à ça sinon je serais un alien pas humain puis je n’ai pas fait un bébé par la magie du Saint-Esprit. Je ne suis pas non plus un marsupilami pour autant, je ne dégaine pas ce que j’ai au derrière dès que je suis opérationnel, voyons. Ma journée avait été longue, j’avais dû aller voir un match de foot pour le journal et j’étais un peu épuisé mais un peu, hein. Cette soirée était comme un parachute pour me sortir un peu le boulot de la tête car si seulement je n’avais que ça en tête. J’avais aussi Icare, ce frère que je m’étais découvert (et aussi Joyce mais je mets en parenthèse pour l’instant). En fait, j’apprenais tellement de choses sur mon vrai père qui m’en dégoutait. Heureusement Avia était ma sœur jumelle parfaite qui elle, ne m’annonçait pas des nouvelles aussi grandes car je savais qu’elle était ma sœur, la seule et l’unique mais j’ignorais encore comment faire une place à Joyce et Icare. Je ne savais même pas encore si j’avais une place pour eux alors que moi et ma famille,… c’était parfois compliqué avec ce Truc et il me manquait le muche d’ailleurs mais je ne l’avais pas encore trouvé. Et là, je voulais simplement me reposer un peu. Dans la salle de danse, il y avait une sorte de petite salon sur un coin en hauteur, c’était seulement une pièce à part légèrement surélevée et ouverte. Un renfoncement. Il y avait une grande fenêtre aussi donc les rideaux étaient fermés et 4 canapés assez grande pour les repos. Une table de salon au centre et des étagères avec des millions de bouquins sur la danse et des magazines féminins. Il n’y avait pas de portes, pas de murs. Une fontaine d’eau dans un coin ainsi qu’un micro-onde pour réchauffer les plats pendant les pauses. Je m’installais un peu dans le canapé, il reste une petite heure et tout était prêt. J’avais simplement dis 19 heures. Bon, merdeux que je suis, je m’endormais comme un abruti. C’est fatiguant de regarder des crétins jouer avec des ballons ? Etant dire que je m’endormais en pensant à des verrues. Pourquoi ? J’avais croisée une femme à l’accueil qui en avait une énorme sur le menton, cela m’avait choqué. Je dormais, comme un abruti qui avait préparé sa soirée et pétait son roupillon, tranquille. Ne ronflant pas pour autant et ne bavant pas non plus mais étant tout mignon comme un bébé avec un coussin de décoration dans les bras. Heureusement que j’avais tout laissé ouvert au cas où puis qui pourrait rentrer d’autres qu’elle ? C’était une salle de cours privés au centre. Même pas à l’université. Les cours coûtaient tellement bonbon que les gens n’osaient pas toujours venir voir ce qu’il s’y passait. Et oui, un homme dans un pantalon classe et une chemise noir dormait comme un con dans son canapé.
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cordy&caleb - On my knees, I'll ask Last chance for one last dance Empty
mot doux de Invité ► un Mer 18 Juin - 17:00
Un abruti est une personne dénuée d'intelligence. Ils peuplent le monde entier et ce depuis sa création. À toutes les époques, il en a eu et de partout, c'est une véritable invasion. Tout le monde en croise au minimum une dizaine par an... Et encore... J'étais peut-être un peu optimiste... Bref, il y en a énormément, beaucoup trop sur terre. Par exemple, il y en a qui essayent d'être aussi original que pathétique en modifiant le nom des classes dans un établissement... Choisissant Mozart et Chopin à la place d'a et b. Pour avoir l'air plus ridicule que les autres ? Je n'en savais rien, c'était surtout moche. Il y a aussi un autre genre d'abruti, celui qui va pour l'on ne sait quelle raison partir à la recherche du marsupilami. Là encore on se demandait le pourquoi du comment du pourquoi. C'est la logique de l'abruti, la seule logique incomprise de tous et même pas de l'abruti lui-même. Et après vous avez l'abruti suprême... C'est d'eux qu'il faut se méfier, car ils sont presque intelligents. Ils arrivent à vous faire croire qu'ils le sont et c'est à ce moment-là que l'on tombe dans leurs pièges. Le suprême est celui qui va vous rendre heureuse, puis finira par vous briser en mille morceaux. Caleb était-il un abruti ? Je me le demandais. Vraiment. Il m'avait fait mal comme personne ne l'avait fait avant lui, mais je l'aimais. Malgré tout, j'étais encore prête à mourir pour lui. Par-dessus tout, je voulais qu'il se batte pour moi, qu'il me reconquière. Car s'il ne le faisait pas, je ne savais pas ce que je ferais... Je voulais être avec lui, de nouveau, mais je ne voulais pas retourner dans ses bras aussi vite, aussi facilement. J'avais peur qu'il recommence à me mentir s'il s'imaginait que c'était aussi simple d'être pardonné. Je prenais mon temps, même si je n'avais pas envie de le prendre au fond. En tout cas, il répondait à mes attentes, m'invitant à le rejoindre dans une salle de danse au centre de la ville. Pour le coup, j'avais été assez surprise en lisant son message. Pourquoi à cet endroit ? Cela avait le mérite d'être original, mais ça m'effrayait un peu. Quand on savait ce qui s'était passé la dernière fois que l'on s'était retrouvé dans un lieu similaire à celui-ci... Je songeais à tout cela alors que je profitais de mes derniers instants sous l'eau chaude de ma douche. J'étais bien, mais il fallait impérativement que je sorte de là pour ne pas arriver en retard. Je devais être là-bas à 19 heures... J'allais y arriver. Avec peu de conviction, je sortais de mon paradis de vapeur et commençais à me préparer. J'enfilais une simple robe noire. Sans manche, courte, mais pas trop et assez large, j'étais particulièrement alaise à l'intérieur et je trouvais qu'elle m'allait plutôt bien. En gros, elle était parfaite pour l'occasion. Passant encore quelques minutes dans la salle de bain, je me maquillais rapidement et me coiffais correctement en laissant détachée une cascade de boucles brunes sur mes épaules. Tel un frison... Ouais, non, ou pas... Les frisons c'est moche. Une fois prête, autant mentalement que physiquement, je quittais mon appartement. Enfin... Notre appartement, à Emrys et à moi, car je venais de déménager... Oui encore, mais le loyer de mon ancien chez moi était beaucoup trop cher pour moi toute seule. Bref, je voulais l'informer que je n'allais peut-être pas rentrer ce soir, mais je ne le trouvais pas. Tant pis, de toute façon ça ne le regardait pas et il s'en fichait. Je me rendis donc à mon rendez-vous en taxi. C'était rare que j'empreinte ce moyen de locomotion, mais les bus étaient en grève...Quand au métro... Je préférais ne pas essayer, étant un peu claustrophobe sur les bords. J'arrivais donc même en avance à l'adresse qu'il m'avait donnée. Je n'étais jamais venue ici... Pourtant, je faisais de la danse, mais j'avais tendance à toujours me rendre dans la salle annexe à la salle de gym... Remarque, je n'osais plus y aller depuis la dernière fois où j'y étais resté deux heures à pleurer comme une madeleine après le départ de Caleb... Mais ça, c'était avant. Là, j'étais à peu près prête à discuter avec lui... Et pas qu'à discuter d'ailleurs... Je secouais la tête en entrant doucement, je ne devais pas penser à ce genre de choses, pas encore du moins. « Il y a quelqu'un ? » Demendais-je. Je n'entendais pas de bruit, l'endroit semblait désert. M'étais-je trompé d'endroit... Non... Je continuais à marcher, explorant les lieux à la recherche de mon brunet préféré. Dans un couloir, je remarquais un diplôme accroché au mur. M'en approchant, je posais tout de suite les yeux sur le nom inscrit dessus. « Madame Hemingway... » Non ? Était-ce possible ? Sa mère ? Je savais qu'elle était danseuse, mais... Je ne m'étais toujours pas faite à l'idée qu'elle habitait elle aussi à Pasadena. Mince ! Le bâtiment devait lui appartenir... Tout s'expliquait maintenant... Je soupirais, continuant d'avancer, je me demandais bien ce qu'il avait préparé qui nécessitait la réquisition de la salle à sa maman. Quand je le trouvais enfin, il était simplement couché sur un canapé dans le coin d'une des pièces. Il n'avait pas de polochon... Le pauvre il dormait sans rien sur son canapé. Il allait se faire mal au cou sans polochon... Et pourquoi je portais tant d'importance à un simple coussin ?... C'était débile. J'étais débile. Ça ne servait à rien... Il était mignon presque innocent endormi comme ça.'Comme sous l'emprise d'une attraction presque irrésistible, je me dirigeais vers lui sans faire de bruit. 'admirais un moment ce qu'il avait fait des lieux, repérant les roses et la table mise pour deux... Waw... Il s'était bien débrouillé ! C'était magnifique. Arrivant à sa hauteur, je le regardais dormir quelques instants... Il était si beau... Dans ses vêtements classes. Je ne me lassais jamais de le regarder. Me penchant vers lui, je murmurais à son oreille. « Debout la belle au bois dormant... » J'essayais de le réveiller en douceur. Non, je n'étais pas de ce genre de personne capable de vous jeter un seau d'eau au visage. Je lui secouais doucement l'épaule. Et quand il ouvrit enfin les yeux, je lui souris en reculant lentement. « Coucou... »
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mot doux de Invité ► un Dim 22 Juin - 9:42
Cordélia & Caleb
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La vie est longue, comme une route mais tellement semée d’embuche. Ma vie était loin d’être simple et sinon cela serait tellement plus simple, soyons comique et jouons sur les mots mais tout était étrange autour de moi, tellement. Cordélia et Reed étaient les seules personnes qui n’étaient pas un long gouffre d’inconnu. Oui, pas l’inconnu de ne pas les connaitre et pas non plus enfin le seul point inconnu était le futur. Oui, certes je n’étais pas certains de récupérer la confiance de Cordélia mais j’étais motivé à l’idée de le découvrir et même si j’avais peur du contraire. Je n’avais tout simplement pas peur de tout. Oui, tout. J’avais peur du ressenti, de la vérité et je voulais profiter de cette soirée pour mettre tout ça derrière moi. Je voulais simplement oublier ce côté de ma vie qui était en chute libre. Je voulais me sentir libre de mes choix, de ma vie et donc inviter la jeune femme pour cette douce soirée. Un bon moment entre Cordélia et moi. J’avais donc tout préparé, oui. Je m’étais même préparée mais j’étais épuisé. Comme un abruti, je m’étais endormi et je ne bavais pas non plus. En fait, j’avais vraiment besoin d’un peu de repos avant de remonter en selle pour la soirée. Bien loin de moi l’idée d’être énergique mais j’avais besoin de piquer un roupillon. Parfois le corps a raison de nous, ses besoins. Et pif, gros dodo. Enfin gros, je n’entendais même pas la porte s’ouvrir et malheureusement elle ne grinçait pas. Je me laissais admirer sans m’en rendre compte, tel un tableau au musée enfin elle ne payait pas l’entrée et je n’étais pas vraiment une œuvre d’art. Pas à mes yeux, j’étais quand même un peu plus modeste que me penser peint par Picasso. Je me contentais de dormir comme un gros bébé gentil et tout doux qui serrait son oreiller de décoration dans ses bras. Quelle tapette. Je dormais toujours à poing fermés, finissant par contre par sentir des chatouilles au creux de mon cou. Oui, des chatouilles mais de quoi ? Des cheveux mais par contre, je n’ouvrais pas les yeux aussitôt, j’émergeais encore alors qu’elle m’appelait la belle au bois dormant. Mais euh, la vilaine ! Je me sentais dépossédé de mes coroners d’un coup. Je vous jure. Je me disais sur le coup : oh tiens, je ferais bien encore dodo, je suis une belle au bois dormant et je n’ai pas eu mon baiser. Et ouais, un peu boudeur au réveil ? Non, jamais mais j’étais juste taquin enfin j’avais envie de la taquiner. Ouvrant les yeux à la secousse sur mon épaule, peut-être un peu trop rapidement, signe que j’étais déjà émergé, le coquin. Je souriais doucement à son sourire, de toute logique alors que je la regardais reculer, dessinant une fine moue et refermant aussitôt les yeux. « Coucou… la belle au bois dormant fait grève ! », disais-je en souriant, faisant mine de retourner dormir alors que ce n’était simplement pas le cas, pas du tout même. Mes yeux refermés, j’haussais une épaule. « La belle au bois dormant ne peut pas se réveiller sans un baiser ! », disais-je donc avec un sourire au coin de la lèvre. Oui, je taquinais car dans le fond, je ne broncherais pas si je n’avais pas mon baiser. Le méritais-je ? Je ne pense pas. C’est sûrement pour ça que j’ouvrais aussitôt les yeux en me redressant et la regardant attentivement comme si elle, elle était un tableau de Picasso sauf qu’elle était plus belle et c’était vraiment une œuvre d’art que j’avais envie encore et encore de contempler. C’était sûrement la seule belle chose que sa mère avait faite. Oui, je ne suis pas trop fan de cosmétique donc son entreprise et puis je n’étais pas trop fan de sa mère aussi, tout simplement. Je n’étais pourtant pas le genre d’abruti qui se plaint de sa belle-mère sauf enfin… peut-être du genre à ronchonner pour ne pas la voir après la première fois que je l’avais rencontré mais chut. Les yeux grands ouverts, je souriais. « Tu es magnifique ! », la complimentais-je alors en penchant la tête, je me relevais aussitôt, m’étirant légèrement car le petit roupillon d’une demi-heure voir un peu plus ? Je n’en savais rien, je n’avais même pas regardé l’heure. Elle aurait pu être en retard, je ne l’aurais même pas remarqué. Idiot. « Ça craint, j’avais prévu une entrée avec… », ah oui, la rose, elle me revenait à l’esprit et je ne l’avais pas sous la main. Je réfléchissais à une autre façon de lui, offrir, regardant un peu autour de moi pour savoir où je l’avais mise. Gros nigaud. D’habitude, je gérais bien mieux les soirées mais là, je me sentais nerveux. Comme si c’était la première soirée alors que non mais c’était la première tous les deux depuis que j’avais tout dis.
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cordy&caleb - On my knees, I'll ask Last chance for one last dance Empty
mot doux de Invité ► un Mer 25 Juin - 11:15
Je savais ! En réalité Caleb n'était pas un abruti. Ça ne lui allait pas, je l'aimais trop pour ça. Il était plutôt... Un criminel. Oui, un criminel du coeur : un assassin de palpitant, un briseur de bonheur. Ça, ça lui correspondait beaucoup mieux. Selon moi, il était digne de se faire arrêter par la police de l'amour. Par l'unité spéciale du mensonge en fait. Comment ça ? Cela n'existait pas ? Et bien si, j'avais le droit de me faire tous les films que je voulais et je m'en fichais si cela ne plaisait pas aux autres personnes. Dans ma tête, j'avais décidée de le faire emprisonné dans la prison de l'abstinence pour enfin réussir à le bannir de ma vie. Comme ça, il serait incapable de se rattraper et il serait privé à perpétuité de toucher un seul centimètre de mon corps. C'était beau de rêver... Dans la vie réelle, les choses se déroulaient tout autrement. Et c'était même complètement l'opposé. En réalité, je résistais à peine à l'envie que j'avais de retourner dans ses bras en courant. En réalité, j'étais incapable de le priver de quoi que ce soit. En réalité, je ne pouvais pas lui résister. En réalité, je l'aimais encore, tout simplement. Je comprenais petit à petit, que je n'arrêterais jamais de le faire... J'avais ce type dans la peau et je n'y pouvais rien... Il pouvait tout faire et je serais capable de tout lui pardonner, c'était pour dire à quel point j'étais grave. Mais pour le moment, je résistais contre moi-même pour ne pas lui rendre les choses faciles. Je savais pertinemment que j'allais finir par retourner dans ses bras, je voulais juste le faire attendre encore un peu. Il l'avait mérité après tout. J'avais donc accepté de le rejoindre pour la soirée dans une salle de danse. J'étais loin de m'imaginer que l'endroit appartenait à sa mère... J'avais du mal à me faire à l'idée que lui aussi était originaire de Pasadena. Enfin, moi, c'était ma mère qui venait d'ici, pas moi alors que lui si. Le petit Caleb avait vécu dans cette ville et ne me l'avait jamais dit. Oui, car en plus de me cacher l'existence de son fils, il avait omis de me dire que certaine chose... Comme le fait que sa mère et son beau-père habitaient à l'endroit où je venais d'emménager... Si ça se trouve, je les avais même croisés sans le savoir... C'était possible, le monde était si petit... Je secouais la tête, ne préférant pas y penser alors que je continuais ma route dans un couloir. Je me demandais vraiment pourquoi il m'avait fait venir là... Son rendez-vous avait le mérite d'être original, mais... Je ne comprenais vraiment pas. Habituellement, j'étais fan des surprises, mais celle-ci me rendrait presque folle, surtout que je ne le trouvais pas. Je commençais presque à me faire du soucis... Et s'il m'avait posé un lapin ou un truc dans le genre ? Non.. Il n'en était tout de même pas capable, pas avec ce qu'il se passait entre nous en ce moment et pas alors qu'il m'avait fait venir dans le bâtiment de sa mère. Du moins, je l'espérais. Stressant un peu, j'avançais encore et toujours jusqu'à parvenir à une salle assez grande où dans un coin je le vis. Sur un canapé, il dormait. Tout s'expliquait... Je me retenais de rire pour ne pas le réveillé. Il était mignon. Non, d'habitude il n'était pas mignon, il était beau. Là, entrain de dormir, il avait quelque chose d'enfantin qui le rendait tellement attendrissant. Si je ne l'étais pas déjà depuis longtemps je serais tombée sous son charme en le voyant comme ça. Certes, ce n'était pas la première fois que je le voyais dormir, loin de là même, mais la situation actuelle faisait que cela me touchait plus particulièrement. Je serai resté là à le regarder pendant longtemps si j'avais pu, mais non, il fallait que je le sorte de ses beaux rêves. Je l'appelais la belle au bois dormant tout contre son oreille. Mouhaha ! C'était magnifique de pouvoir le taquiner ainsi. Je retirais une grande satisfaction en le comparant à une pauvre petite princesse. Bref, je le réveillais en douceur. Ce à quoi je n'avais pas pensé, c'était à cette histoire de baiser... Je haussais les épaules en le regardant faire mine de se rebeller. Il croyait réussir à me voler un baiser comme ça ? Et bien... Il avait raison en fait. Je me penchais doucement vers lui, lui caressant la joue de ma main droite et l'embrassais. Oui, j'avais sauté sur la première occasion, car j'en avais presque irrésistiblement envie. Plus que lui-même. Bah quoi ? Il me manquait horriblement. « Là ? C'est bon ? Tu es réveillé ? » Dis-je encore contre ses lèvres. Puis, je reculais, le laissant se relever à sa guise. Je lui souris encore et toujours alors qu'il me disait que j'étais magnifique. Il me regardait, vraiment, trop, si bien que j'en profitais pour effectuer un petit tour sur moi-même pour qu'il puisse admirer tout l'ensemble de mon corps. Puérile ? Oui, complètement, mais j'en avais mare de me prendre la tête. J'agissais comme bon me semblait. Et merde ! Je pouvais faire que je voulais. Lui refaisant face quand il fut debout, je l'examinais à mon tour. « Merci ! Tu es pas mal dans ton genre aussi. » Je glissais un petit clin d'oeil. Je le regardais s'étirer, me mordant doucement la lèvre inférieure, comme un tic. « Tu es sublime... Ça va ?» Ensuite, il me parla d'une entrée avec... Quelque chose... Mais quoi ? Tel était le mystère... Manifestement, il cherchait quelque chose. Il avait l'air nerveux, ça ne lui ressemblait pas. Habituellement, il était alaise pendant nos soirées, mais là, non. Je devais bien avouer que je n'étais pas super détendue non plus, mais j'essayais de faire avec. J'attrapais sa main et l'attirais contre moi : « Ce n'est pas grave, calme-toi. » J'étais convaincue que tout allait bien se passer. Du moins, je l'espérais vraiment. Je passais mes mains derrière son cou et commençais à jouer avec ses cheveux courts. « Explique-moi plutôt pourquoi tu m'as fait venir ici. »
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mot doux de Invité ► un Mer 20 Aoû - 23:34
Cordélia & Caleb
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Le petit Caleb ? Une expression pleine d’étrangeté quand on est un peu coquin, limite pervers et quand on skype de trop mais ça, c’est un peu hors-sujet, je voulais juste le placer et heureusement que je ne l’entendais pas mais aussi heureusement qu’elle ne parlait pas du petit Caleb. Bon trêve de plaisanterie, je jouais à la belle au bois dormant enfin le beau au bois dormant et étais-je beau ? Je m’étais fait beau en tout cas mais la petite sieste avait un peu offert la déclaration de guerre à mes cheveux. Ils se battaient l’un et l’autre pour se taper dessus en mode : non, je ne ferais pas un épi… par ici, par-là, non par là. La guerre quoi. Pire que des filles en pleins soldes. Mais bon, soit… je profitais d’être une princesse ce qui me rendait super viril et sentant sa main si douce sur ma joue avant qu’elle ne dépose un baiser léger sur mes lèvres, je souriais doucement en étant totalement satisfait et hochant la tête à sa question avant de me relever en mode : chicoré m’a donné le sourire ! Je souriais aussitôt levé et profitant de la vue en riant doucement alors qu’elle tournait. Elle m’amusait et ce geste à mes yeux n’était pas puéril mais mignon. Oui, c’était mignon. Je trouvais ça adorable. J’avais presque envie de l’attraper à la taille pour l’embrasser et si je ne me sentais pas en faute à cause de mes mensonges ? Je l’aurais fait. Je l’aurais kidnappée pour un baiser des plus tendres. Juste par ce que je me disais à ce moment-là… Punaise, j’aime cette fille. Et non, je ne le faisais pas. Je n’avais pas l’impression de le mériter, pas encore. Je ne voulais pas aller trop vite. J’en faisais un peu mais pas trop en fait. Je ne voulais pas la brusquer. Le pardon est une chose qui prend du temps. J’en avais assez voulu à Nikki pour savoir qu’il ne fallait pas brusquer les choses. Bien sûr, je me rendais compte que je n’avais pas dit à Cordélia que Nikki était de retour, la mère de mon fils. Le devais-je ? Je n’en savais rien. Je ne le savais pas encore quand je lui avais annoncé. Je souriais alors qu’elle me disait que je n’étais pas mal et qu’elle me faisait un clin d’œil. J’aurais pu tourner sur moi-même mais par contre mon corps n’obéissait pas encore. Mon réflexe fut plus vite de m’étirer alors qu’elle me disait alors d’un coup que j’étais sublime et je relâchais l’étirement en la regardant, un peu surpris surtout de la question qui arrivait comme un cheveu sur la soupe. Avait-elle un syndrome de la Tourette ou un truc du genre ? Un bon syndrome quand même. Je me mis alors soudainement à chercher ma rose partout. Ouais, partout mais pas derrière elle car c’était là qu’elle était sur un meuble. Et alors que mes yeux naviguaient dans la pièce, elle me happa pour m’attirer vers elle. Je riais en la regardant alors me dire que ce n’était pas grave. Passant alors les bras autour de sa taille pour croiser mes mains dans son dos, je souriais en l’entendant me dire d’expliquer. Je n’avais même pas répondue à sa question quant à savoir comment j’allais. Je suis vraiment un imbécile. Je me contentais de regarder cette jeune femme et lui sourire. Remarquant alors la rose posée sur le meuble pas vraiment loin. Je penchais doucement la tête en souriant. « Hummm… », soufflais-je comme pour réfléchir. « Je ne sais pas, tellement d’idées. », disais-je aussitôt en penchant la tête. « Au départ, je pensais t’offrir une pelle pour que tu puisses m’assommer et m’enterrer vivant mais ensuite je me suis dit qu’une soirée sans espions serait bien et surtout te présenter ses lieux qui seraient sûrement plus intimes qu’une salle de sport… », disais-je en fronçant le nez. « Puis je me disais que mine de rien, je n’ai pas encore eu l’occasion de te montrer mes qualités en tant que danseur… », disais-je en baissant doucement la tête à son oreille, y chuchotant. « Et en ce moment, tu ne dois pas beaucoup voir mes qualités à part mes fesses sublimes ! », disais-je en descendant doucement à son cou, sentant ainsi son parfum tellement délicieux. Il m’avait tant manqué et je m’y laissais naviguer, déposant un baiser au creux de son cou tout en glissant ma main sur la commode pour attraper la robe du bout des doigts et même sur une épine. « Aie ! », disais-je d’un murmure presque inaudible mais comme j’étais tout proche de son oreille… je n’étais pas certain qu’elle ne l’a pas entendu. Je reculais alors doucement sans trop lâcher la proximité et portant la rose devant elle. « Une rose pour une femme sublime ! », disais-je en souriant. Dans ma tête, c’était moins ringard que ça en avait l’air maintenant, beaucoup moins. Je souriais toujours comme un imbécile. « Sinon tu es là car j’ai prévu à diner, je n’ai pas prévu de t’inviter pour seulement me réveiller, je te rassure ! », disais-je en arquant un sourcil. « Ça serait un peu bizarre mais… », je souriais doucement en reculant un peu plus pour attraper sa main qui caressait mes cheveux et la faire tourner sur elle-même. « Je vais bien et toi ? », finissais-je par demander enfin.
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mot doux de Invité ► un Jeu 21 Aoû - 12:53
D'habitude, je ne réveillais pas les gens en douceur. Déjà, c'était rare que j'ai à réveiller quelqu'un, mais lorsque cela m'arrivait, je ne prenais pas de gant. Comme la fois où Alec s'était endormi chez moi après une de nos nombreuses soirées entre amis et que je l'avais tiré du canapé en lui versant un verre d'eau fraîche sur le visage. Voilà, c'était un peu mon côté sadique, mais je n'étais pas bien méchante. Je me soignais en tout cas. Il faut dire qu'avec Joan, j'avais de qui tenir au niveau l'agressivité, mais bon... Tout le monde savait qu'au fond je ne pouvais pas faire de mal à une mouche. À une araignée si, car les araignées c'est méchant, mais une mouche... Non, c'est juste chiant une mouche. Enfin bref, tout ça pour dire que pour changer, je sortais la belle au bois dormant des bras de Morphée en y allant tout doucement. Au début, ce fut simplement quelques mots glissés à son oreille, puis finalement j'allais carrément l'embrasser. Il me l'avait demandé, mais je le voulais aussi. Ses lèvres m'avaient tant manquées. Au départ, j'avais lancé cette histoire de conte sans réfléchir, mais peut-être était-ce un coup de mon subconscient... Peut-être l'avais-je fais exprès pour pouvoir lui donner ce baiser avec une bonne excuse. Oui, car depuis notre espèce de dispute, il me fallait des excuses pour pouvoir l'embrasser. Tout était tellement compliqué... C'était beaucoup plus simple avant... Mais ça c'était avant, quand il me cachait encore toutes ces choses pourtant si importante à mes yeux. Je veux dire... Un fils, ce n'était quand même pas rien. Ok, il était haut comme trois pommes (pas encore mangées par Morgan -out-), mais ce n'était tout de même pas une raison... Enfin, bref, tout ça pour dire que je devais me contrôler maintenant, je n'avais plus le droit de lui sauter dessus à ma guise. En fait si, je pourrais, mais pour qui je passerais ? Pour une femme facile capable de tout pardonner, même ça ? Ce secret qu'il avait gardé pendant autant de temps ? Non, je ne pouvais pas le laisser s'en tirer à si bon compte alors qu'il s'était comporté comme un abruti... Mais le pire, c'est que je me posais toujours cette question. Si j'avais su depuis le début qu'il était papa... Me serais-je intéressée à lui ? C'était assez... Bizarre... Et en réalité, je ne voulais pas tellement y penser, j'avais peur de la réponse, mais je n'osais pas me l'avouer. Enfin bref, j'avais réussi à tirer monsieur du lit, ou plutôt du canapé sans trop de mal et maintenant je le regardais s'étirer. Je lâchais aussi des petits commentaires... Bah quoi ? Il avait un beau corps alors pourquoi ne pas le lui dire ? Surtout que ça tenue lui allait merveilleusement bien, même si elle était un tout petit peu froissée sur les bords. Alors que je l'observais, il semblait chercher quelque chose. Mais quoi ? Je me le demandais bien... Mais apparemment il ne trouvait pas ce machin truc bidule chouette non identifié et cela le rendait un peu mal alaise. C'est ce que l'on voyait de l'extérieur. Et bah moi, je n'aimais pas voir mon Caleb dans cet état. Enfin le mien, c'était peut-être exagéré, il ne m'appartenait pas non plus, ce n'était pas un objet, mais il était tout de même chasse gardée. Du coup, je l'attirais vers moi. C'était presque un reflex, quand je voyais que quelque chose le tracassais, je le prenais dans mes bras pour le réconforter en quelque sorte. Je faisais cela avant et d'un côté c'est que je faisais là aussi, mais en restant plus distante tout de même. Je le rassurais en lui disant que ce n'était pas grave. Après tout, du moment qu'il était là j'étais contente. Je n'en demandais pas plus. Mes mains dans son cou, je jouais avec ses cheveux. Ils étaient incroyablement doux soit disant passant. Ensuite, je lui demandais de m'expliquer pourquoi il m'avait faite venir ici. Bah oui, j'étais curieuse moi... Et pas qu'un peu. Surtout après ce que j'avais découvert en arrivant... Cet endroit appartenait à sa mère... C'était assez surprenant. Je riais en l'entendant parler de pelle. « Oui, cela aurait été une option plutôt... Intéressante ! » répondis-je toujours en riant. Et assez marrante aussi. Mais je n'étais pas comme ça moi, je ne tapais pas sur les gens avec des pelles, ni ne les faisais tomber des tabourets... Oui plutôt, je n'avais jamais eu l'occasion de le faire. J'avais mis quelque temps à comprendre de qui il parlait lorsqu'il avait dit le mot espion... Reed, son fils... Mince! J'avais toujours du mal à m'y faire. C'est vrai qu'il nous avait espionné l'autre jour, lorsque je l'avais rencontré pour la première fois. « En parlant des lieux... Je suis tombée sur un document au nom de madame Hemingway affiché dans le couloir... C'est ta mère? » En fait, il ne devait pas en avoir 36 de dame qui portait ce nom-là, mais bon, je posais la question quand même. Je lui souris, entendant la suite. « Parce que tu sais danser toi ? Je suis curieuse de voir ça. » Bah oui, je ne l'avais jamais vu danser et encore moins avec moi... Ou seulement quelques secondes. Je repartis dans un fou rire alors qu'il me parlait de ses fesses. C'est vrai que ces fesses avaient été l'objet d'une grande conversation... Tout ça parce que j'avais rougi en les regardant ! Je soupirais aussi. Il avait raison, je ne voyais pas grand-chose de lui en ce moment... Et c'était bien dommage. Enfin, d'un côté c'était normal, mais bon... Il me manquait... Mais à un tel point... Il ne pouvait pas s'imaginer. Je frissonnais avec que je sentais son souffle sur mon cou. Hum... Oui ! Il m'avait manqué. Puis il recula. Non ! Continu. Je voulais qu'il reste près de moi... Mais je n'allais pas l'attacher tout de même. Je lui souris. « Une rose ! Mais il ne fallait pas. » Je la prenais ensuite doucement en faisant bien attention aux épines. « Merci. » Je ne trouvais pas ça ringard du tout... Au contraire, c'était mignon. Il était mignon. « Hum ! Un dîner. » J'avais hâte de voir ce qu'il m'avait préparé. Puis il attrapa ma main qui était toujours dans ses cheveux et me fit tourner. Décidément je tournais beaucoup en ce moment avec lui. « Ça va aussi ! » Répondis-je en revenant me mettre contre lui. Je tenais toujours la rose dans mes mains. Et c'était un peu encombrant... Je la posais à tâtons derrière moi sur le premier meuble que je touchais sans trop y prêter attention. Puis je venais placer mes mains sur lui, encore une fois dans son cou. « Alors ? M'accorderiez-vous une danse ? » Je souriais toujours comme une idiote. Mais je n'avais pas pensé à une chose... La musique ! Le quittant des yeux. Je parcourais la salle du regard. Bingo ! Juste là il y avait une espèce de chaîne hi-fi muni d'un truc qui ressemblait à un Ipod avec de grand haut-parleurs. Je lâchais donc mon cher et tendre quelque seconde et me dirigeais vers celle-ci. Appuyant sur plusieurs boutons un peu au hasard, je mis la main sur une playlist assez originale : musique de film. On allait rire. Lançant le premier morceau, je retournais auprès de Caleb. « Surprenez-moi monsieur Hemingway. » Dis-je juste avant que la chanson de Grease ne parvienne à mes oreilles.
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mot doux de Invité ► un Jeu 28 Aoû - 0:19
Cordélia & Caleb
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Les hommes sont des objets. Parfois à utilisations uniques et d’autres fois, on peut les échanger. Ils ont des défauts aussi mais jamais ou rarement un juste milieu. Les hommes sont étranges, je suis étrange mais je l’assume assez. Le souci avec les hommes est surtout qu’une femme en fait rapidement tout ce qu’elle veut. Oui, voilà. Je suis comme un objet enfin pas un sextoy en ce moment mais un objet quand même quoiqu’elle pouvait me faire vibrer si elle voulait, je ne lui en voudrais pas du tout mais soit. Alors que cet idée de l’amener ici pour qu’elle ne me pelle et m’enterre dans un mur de la salle de danse arrivèrent, je souriais alors qu’elle trouvait ça intéressant mais j’avais soudainement quand même légèrement mal pour mes fesses même si elle n’était point dangereuse sinon je serais bien sûr déjà mort depuis un petit moment. Et surement pas depuis que je lui ai appris que je lui mentais, peut-être même avant comme les jours ou j’arrivais en retard ce qui était rare mais pas impossible. Je me contentais de sourire en l’écoutant me demander si c’était le bâtiment de ma mère. Je secouais doucement la tête en riant. « Non, c’est juste le mien, je m’improvise prof de claquette… », disais-je d’un ton moqueur en souriant. « Oui, c’est celui de ma mère ! », rajoutais-je au final en l’entendant me demander si je savais danser et en fait, c’était un peu mon secret. J’avais toujours su danser mais je n’avais jamais vraiment avoué mon secret. Disons que c’était une chose que je gardais assez pour moi. En général, je ne montrais jamais mes prouesses et même Reed ne devait peut-être pas le savoir. Maman m’avait apprise la danse assez jeune et même quand je ne savais qu’à peine marcher. Avec Avia, nous avions même partagés ça pendant un moment et oui entre frère et sœur mais on s’en fichait, non ? Les lieux appartenaient à ma mère depuis un moment et même quand elle était toujours mariée mais elle n’avait pas repris le lieu à son nom étant donné qu’elle avait déjà faite l’identité du bâtiment. J’avais 4 ans quand elle l’avait ouvert, je me souvenais même de son sourire alors qu’elle peignait les murs. C’était magique. Cela avait bien changé depuis l’époque en plus d’être devenu plus classe. J’hochais tout de même la tête en lui souriant. « Je sais danser, oui ! », soufflais-je tout simplement tel un abruti qui dit qu’il sait faire pipi car pour moi, c’était d’une logique. Je n’avais pas appris… à mes yeux, je l’avais fait tout comme on apprend à roter ou à mettre la main devant nos bouches quand on baille. Chose que parfois des personnes oublient. Les choses continuèrent rapidement alors que contre elle en sentant son parfum, je pouvais percevoir le frisson… c’était amusant car je voulais me faire désirer mais surtout lui offrir cette rose et hop, une rose. Je fronçais le nez tandis qu’elle disait qu’il ne fallait pas en me disant que si, il fallait. C’était un geste que tous les hommes ne devaient pas seulement faire une fois la saint-valentin mais c’est toute l’année. Je souriais à ses mains se posant à nouveau à mon cou et le rapprochement à nouveau. Posant mes mains sur sa taille. J’entendais alors la proposition. « Ce n’est pas à la femme de le faire en générale ? », bah oui, c’était à l’homme de demander à une femme d’accorder une danse mais comme quoi, je n’étais pas réellement un homme mais juste un substitut d’hommes. Je n’avais rien dans ma caboche à croire. Je n’étais pas l’homme le plus virile enfin parfois. On dira que c’était quand ça m’arrangeait bien en général. Je la laissais alors aller vers l’ipod en la matant aussi facile soit le mot à dire et ceci sans discrétion, notons. Et mince, elle était jolie dans sa belle robe. Je ne pouvais pas faire autrement que la reluquer. Je la laissais choisir en prenant l’oreiller qui était tombé par terre et le remettant alors dans le canapé. Je la rejoignais aussitôt en écoutant le défi qu’elle me lançait et riant légèrement. « Te surprendre ? », demandais-je alors en attrapant sa main pour la faire tourner bien différemment que précédemment mais plus dans le style d’un pas de tango pour la ramener vers moi avec maintien. Je voulais qu’elle tourne encore et encore car j’adorais la faire tourner en bourrique. « Oh oui, je vais vous surprendre ! », disais-je en commençant alors la danse de Grease ou du moins notre version de la danse car je ne connaissais pas réellement la chorégraphie sur le bout des doigts enfin un peu… mais chut, je voulais y rajouter un peu de mystère. Je ne voulais pas reproduire mais je voulais danser avec elle. Je le faisais donc dans le même style. Une sorte de rock léger. A un moment, je l’attrapais et la faisant même tournoyer dans les airs tout comme on laisse le vent filer sous la robe de Maryline donc avec une facilité ! Une fois qu’elle était à bout de mes mains dans l’air, la chanson arrivait à la fin de son apogée. Je la laissais alors descendre doucement et tout contre moi mais pas de trop pour éviter que sa robe ne remonte. Une fois mon visage à la hauteur de son décolleté pas trop plongeant. Je laissais mes lèvres lui frôler la peau volontairement en la posant au sol et finissant dans son cou donc à son oreille. Je souriais doucement. « Tu en penses quoi ? », murmurais-je alors en me laissant enivrer par le parfum de celle-ci. Je laissais mes lèvres s’y aventurer, y parcourant quelques parcelles de sa peau pour des baisers légers. Glissant mes mains à son dos, je riais légèrement en caressant celui-ci par-dessus sa robe. Je reculais alors légèrement de son cou en posant mes deux mains sur ses joues. Mon regard se plongeant dans le sien, je souriant doucement. Ses grands yeux, je les adorais. « Tu m’as manqué ! », disais-je alors de quelques mots tendres. « Je t’aime ! », finissais-je par lâcher comme un abruti car je me sentais con. Je l’aimais mais pourtant je lui avais menti ? Mais quel idiot !
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mot doux de Invité ► un Ven 29 Aoû - 15:33
Je lui demandais s'il s'agissait du bâtiment de sa mère. Après tout je ne savais pas grand-chose d'elle. Et la dame qui était sur le diplôme dans l'entrée aurait très bien pu être sa tante. Bah ouais ! C'était possible, du coup j'avais demandé. Il m'avait tellement peu parlé de ses parents... J'en avais plus découvert sur eux lors de notre dispute que tout au loin de cette année passée avec lui. C'était quand même triste non ? Mais il me parlait tellement peu ! Je riais doucement en l'entendant. « Seriez-vous en train de vous moquer de moi monsieur ? » Je l'imaginais en train de faire des claquettes et explosais de rire à nouveau. Puis finalement, il m'avoua que c'était bien la salle de sa mère. Je souris, je n'étais donc pas folle. « Il faudra que tu me parles un peu plus d'elle. » Mais pas tout de suite. Pour l'heure, j'avais surtout envie de rire et de m'amuser avec lui. Cela ne m'empêchait pas d'être curieuse au sujet de cette femme. J'étais moi-même danseuse donc c'était assez normal que je sois intéressée. Ensuite la conversation dériva sur les capacités de Caleb à danser. Franchement, je ne l'avais jamais vu esquisser ne serait-ce qu'il petit mouvement de danse alors oui, j'étais surprise lorsque qu'il me disait ça. Surprise, mais aussi contente. Je voulais voir ça ! Vraiment, je l'attendais au tournant. Mais bref. Non continuâmes et bientôt je me retrouvais avec une rose dans les mains. La portant à mon nez, j'en sentais le délicat parfum avant de la reposer sur un meuble. Je n'allais tout de même pas la garder avec moi pendant toute la soirée, ce serait assez inconfortable. Et dangereux aussi, car les épines de rose cela pouvait-être redoutable. Il avait eu une bonne idée en m'offrant cette fleur. Il gagnait des points, c'était tout à son honneur, pour mon plus grand plaisir.  Puis, je reviens rapidement contre lui. C'était fou de voir à quel point j'étais avide de son contact. Si je pouvais, je ne le lâcherais jamais. J'étais tellement bien dans ses bras ! Alors pourquoi voudrais-je les quitter ? Justement je ne voulais pas ou du moins je ne voulais plus. La crise était en quelque sorte passée et maintenant ne subsistait encore que quelques soupçons de retenue entre nous. Mais rien qu'une bonne petite conversation ne pourrait faire disparaître. Je l'espérais en tout cas. Je lui proposais ensuite de m'accorder une danse. Bah quoi ? Ok, c'était aux hommes de faire ce genre de propositions d'habitude, mais comme il traînait à le faire et bien je prenais les devants. Je ne tenais plus, il fallait que je le vois danser. Je riais en l'entendant me répondre. « Si, mais tu me fais trop attendre. » Et je ne voulais attendre, je voulais le voir se dandiner. Tôt ou tard, il allait devoir le faire et moi je voulais que ce soit tôt. Du coup, je partais vers l'ipod histoire de lancer un peu de musique. Et quelles musiques ! De film, c'était parfait, je mettais la barre très haut. Mais je savais qu'il allait s'en sortir. Ou pas, j'attendais. S'il me faisait un remake de la danse des canards, j'allais bien rire. Je revenais ensuite vers lui et lui demandais de me surprendre. Oui, car je ne m'attendais pas à de grands exploits de sa part, mais qui sait ? C'était peut-être vrai, il savait danser. Il commença par me faire tourner. J'allais finir par avoir le tournis avec lui s'il continuait. Il me dit qu'il allait me surprendre et cela sonnait comme une promesse dans mes oreilles. Mon dieu, m'étais trompée à ce point ? Personnellement, je connaissais la chorégraphie de Grease par coeur, mais là... Waw, j'étais sous le choc alors que je suivais ses pas qui étaient dans le même genre que l'original. Quand il me fit tourner en l'air, je riais. Là oui, j'étais surprise et pas qu'un peu. Quand finalement la chanson s'arrêtait j'étais à bout de souffle, mais Caleb n'arrêtais pas de me torturer pour autant. Je sentais ses lèvres qui s'attardaient non loin de ma peau et alors qu'il me reposait au sol tout en douceur. Je frissonnais de plaisir. Hummm ! Doucement son visage pris le chemin de mon cou, puis de mon oreille. Je souriais aussi, me mordillant doucement la lèvre inférieure. Ce que j'en pensais . Là tout de suite, rien du tout. J'étais juste perturbée par son contact. Et pas qu'un peu on va dire. « Je ... » Hummm. Non, je laissais tomber, j'étais implacable de prononcer une phrase complète. Sujet, verbe, complément, c'était trop compliqué à penser lorsqu'on avait un homme qui déposait des baisers sur mon corps. Mes mains aussi s'amusaient dans leur coin.Je caressais doucement son dos de long en large. Qui il s'arrêtait enfin et reculais, je ne me retenais de l'engueuler. Je voulais qu'il continu encore, moi. C'était assez déconcentrant, mais tellement agréable en même temps. Je l'entendais alors me dire que je lui avais manqué. « Toi aussi, tu m'as manqué. » Je lui souris à mon tour. Je ne mentais pas. J'avais souvent eu envie de débarquer chez lui pour lui dire que ce n'était pas grave, mais je m'étais retenue, car si ça l'était. Mais les faibles limites que je m'étais fixées commençaient à s'étioler sérieusement sérieusement en entendant sa seconde déclaration. Il me donnait envie de pleurer le con !  Mais je résistais, il le fallait. « Je t'aime. » Répondis-je en retour. Oui, nous étions assez niais sur les bords, mais à cet instant je m'en fichais. Rien d'autre ne comptait à par lui. Je secouais doucement la tête pour qu'il lâche mes joues. Je ne pouvais pas bouger comme ça. Et s'il ne m'avait pas lâché, je n'aurais pas pu faire ça : l'embrasser. Encore. Mais plus profondément cette fois, plus longuement aussi. Puis, je reculais, les yeux humides. « Plus jamais tu me refais un coup comme celui-là. On est bien d'accord ? Je ne le supporterais pas. » Et c'était vrai. Puis de toute façon, comment pouvait-il me cacher autre chose d'aussi énorme qu'un fils? Je retrouvais ensuite mon sourire, préférant aussi changer de sujet. « Je pense que tu m'avais caché ça aussi. Tu danses vraiment bien et tu m'as agréablement surprise. » Et encore, mes mots étaient faibles. C'est alors que je me souvenais du dîner. « Mais vous profitez trop de la situation à mon goût monsieur Hemingway. » Bah oui, il avait fait bien plus que danser avec moi à l'instant. « Et si tu me montrais tes talents de cuisinier maintenant? » Je le lâchais carrément cette fois en reculant un peu plus. Curieuse, je demandais en plus : « C'est ta mère qui t'a donné des cours ? Franchement tu m'as épaté. » Et pourtant cela n'avait durée que quelques minutes.
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mot doux de Invité ► un Lun 27 Oct - 2:42
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Une danse et tout va bien ? Une danse et me donnait des palpitations dans le cœur. Cette danse si simple d’un film que je connaissais presque par cœur en fait. J’adorais ce film mais je ne voulais pas vraiment l’avouer en fait donc chut. Et cela se passait bien avant que je ne devienne un homme qui voulait simplement sentir la peau chaude de cette femme contre ces lèvres. Un pervers en gros mais non. Pas vraiment, juste passionné. Elle était ma passion. Et mes lèvres contre sa peau, je savais que je la désirais en ce moment-même. Je sentais également que c’était réciproque mais pourtant, je reculais aussi niais que possible pour ces 3 mots, c’est 8 lettres ou 9 si on compte l’apostrophe. Bien entendu, ce n’était que des mots pour certains mais pour moi ? Ils étaient francs, pensés et sincère. Savoir que je lui avais aussi manqué me rassurait en quelques sortes. Non pas que j’en doutais mais en fait, si, j’en avais un peu doutée pendant quelques moments mais des secondes ou je me disais que j’étais con et que j’avais laissé filer la fille de mes rêves. Ces moments où l’on se montre simplement idiot et pourri. Oui, bon, je suis con et alors ? Je souriais également en l’entendant me dire qu’elle m’aimait aussi et c’était bon à savoir. Bon d’accord, je suis con d’avoir cru que ça pourrait tuer ses sentiments mais chut. Arrêtons d’être con et soyons totalement là avec cette femme qui n’en demande pas moins que de me dire de ne plus mentir alors les yeux humides. Mais non, elle n’allait pas pleurer ? Non, non. Je faisais une douce moue en secouant doucement la tête. Je ne répondais cependant pas en l’écoutant simplement et c’était peut-être une chose que je faisais bien trop souvent. Laisser les femmes parler et évacuer ce qu’elles avaient à dire. Parfois j’étais comme elles, bavard mais bon, chut. Je souriais doucement en l’entendant me parler de ma danse et encore qu’elle voulait en savoir plus sur ma cuisine. J’agrandissais mon sourire. « Pourquoi pas, j’ai faim… », bon d’accord cette faim pouvait attendre le temps d’un bon câlin mais chut. Je souriais en écoutant la suite tandis que je reculais également pour aller à la table et reculant la chaise avant de l’inviter galamment à s’assoir. Je devais avoir l’air franchement coincé avec ce petit geste de la main qui peut paraitre ridicule à l’anglaise mais je m’en fichais. Je voulais faire dans le stéréotype du diner romantique. « J’avais pensé à un match de foot avec de la bière et des chips puis t’apprendre comment on fait pour faire mine de se gratter les… », Enfin soit, je riais doucement en haussant les épaules. « La romance, voilà ! », disais-je en souriant doucement alors que je la regardais attentivement avec intensité. « C’est ma mère qui m’a appris à danser après, j’ai aussi appris le reste tout seul. Au lycée, je donnais des cours aux plus petits avec elle notamment des cours de claquettes enfin… je faisais mon possible et bizarrement, c’était pratique pour draguer les filles… », je souriais doucement en évitant par contre de penser de trop à Nikki. J’attendais qu’elle ne s’installe sur la chaise qui n’était pas un tabouret avant de présenter les plats et faire le service. Ce n’était rien de géant mais tout ce qui était bon, c’était l’important. Et c’était ainsi l’heure du repas. J’attendais un peu avant de lui sourire. « Je ne te mentirais plus jamais ! », finissais-je par dire une bonne demi-heure après. « Je te le promets ! », susurrais-je en riant alors. « Sauf… je ne promets pas de garder d’autres secrets comme garder secret une soirée comme celle-ci ou une autre ou un cadeau ou… », je souriais doucement car le ou, j’y pensais depuis un moment mais je ne voulais pas en parler. Ce ou que je ne savais pas encore qu’il allait me mener au râteau de ce siècle. Ce ou magique dans mon cœur mais qui allait devenir une vraie horreur. Ce ou qui allait le couper les couilles mais majestueusement mais chut. Ce ou tout simplement qui allait l’aider à me briser le cœur et je me contentais de sourire. Laissant un peu de mystère en la regardant. Je me levais alors en débarrassant la table tandis que le dessert était dans le frigo, j’allais le chercher tout naturellement et me tournant vers elle avec deux verrines et approchant en les déposant sur la table. « Je dois donc t’annoncer que j’ai croisé la mère de Reed et qu’elle va… bien enfin je crois, elle a juste fondue en larme dans un Starbucks en voulant que je lui pardonne d’avoir abandonné son fils mais jusque-là, rien d’anormal. Je te rassure, c’est fini entre elle et moi. », disais-je alors en souriant. Je la regardais en inspirant. « Et je me suis découvert une nouvelle sœur, comme quoi… on découvre toujours des êtres humaines qu’on aurait jamais soupçonné. Je croyais mon père… juste enfin… bien mais non, c’est un connard ! », disais-je en laissant l’amertume s’écouter dans ma voix mais dans le sens, cela m’aidait à la comprendre car je n’apprenais pas qu’elle avait un fils mais j’apprenais que j’avais une sœur. C’était comme tomber d’un vide… ce sol que l’on pensait stable qui s’effrite. Je lui souriais mais un peu plus tristement. Je ne me sentais pas vraiment en forme de dire ces mots. Pas du tout, même.
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mot doux de Invité ► un Jeu 30 Oct - 19:46
Danser était une chose de naturelle pour moi, mais j'étais loin de m'imaginer qu'elle était aussi pour lui, pour Caleb. Il m'avait agréablement surprise et j'avais adoré ça. Je n'arrêtais pas de sourire et c"était en partie dû à ce qu'il m'avait fait après la danse... Il m'avait perturbée dans le bon sens du terme et je ne savais pas ce que j'allais faire de lui ? J'étais censé lui en vouloir, mais j'étais incapable de lui résister. Alors oui, j'abandonnais. Totalement, je rendais les armes en lui disant qu'il m'avait manqué et que je l'aimais. Que pouvais-je dire de plus ? Il y avait là tout l'essentiel et je ne savais plus qu'ajouter. On pouvait dire qu'en quelque sorte l'incident était clôt, qu'on tournait la page. Seulement cette page suivante comptait une personne de plus dans notre histoire, son fils. Je ne m'en plaignais plus à présent, je faisais avec pour le meilleur et pour le pire. On dirait que je présentais mes voeux là ? Pensées prémonitoires ? Pourquoi pas... Enfin, nous n'y étions pas encore. Je ne me contentais de lui faire une petite morale en lui demandant de ne plus jamais me mentir comme ça et puis nous étions repartis. Je commentais sa performance et je savais de quoi je parlais. Il était bon, très bon même et c'était génial ! J'adorais ça et je savais que je pourrais profiter de ce nouveau talent en temps voulu... Hum oui ! Il n'allait pas s'en sortir aussi facilement, pas avec une petite-amie danseuse. Mais je retournais la conversation, car après tout nous étions là pour manger, pas pour nous éclater sur la piste de danse. Même si je ne m'en plaignais pas je commençais sérieusement à avoir faim. Mon ventre n'allait pas tarder à manifester son mécontentement et je préférais éviter. Les bruits intestinaux n'étaient tellement pas... Beaux. Oui, un bruit peut être qualifié de moche. J'allais m'asseoir sur la chaise qu'il me tirait. « Merci ! » C'était galant de sa part et je trouvais ça trop mignon. La plupart des hommes ne le font pas, ou pire, ni pense même pas. Suivez mon regard... Enfin bref, je voulais savoir si mon homme était aussi bon cuisinier que bon danseur. Si c'était le cas, j'étais une femme chanceuse. Il avait tout pour être parfait... Et il était à moi ! C'était génial. J'attendais de voir ce qu'il nous avait préparé, mais je le questionnais un peu sur sa mère. Je n'avais jamais rencontré cette dernière et je me demandais bien pourquoi d'ailleurs... Il avait bien sûr déjà vu Joan... Comment la rater celle-là ? Ouais... Tout ç pour dire que je voulais en apprendre plus sur sa famille. Oui, car il m'avait aussi caché qu'il était originaire de Pasadena. Il donnait des cours aux plus petits quand il était au lycée ? Waw... C'était mignon, mais cela avait surtout été gentil de sa part. Je ne cachais pas la surprise sur mon visage. « Ouais ! Les filles adorent les garçons qui savent bien danser. C'est une superbe qualité ! » Qu'il m'avait caché aussi... Mais là je ne lui en voulais pas, avec l'effet de surprise c'était tellement mieux. J'aurais fait pareil à sa place. Puis, il arrivait avec les plats en parfait petit serveur. « Miam ! » J'avais l'eau à la bouche rien qu'en sentant tout ce qu'il apportait... Oui, il était vraiment parfait... Que ferais-je sans lui ? Rien. Je ne serai rien ou du moins pas grand-chose. Une loque peut-être ? Oui, surement... Là, alors que j'avalais une bouchée de son délicieux repas, un bon moment après, il lâchait qu'il ne me mentirait plus jamais. « Merci... » Oui, ça me faisait plaisir ce qu'il me disait là et puis... Il me faisait rire aussi. « Oui ! Pour ce genre de choses tu as le droit... Enfin, tu m'as comprise quoi... » Je lui souriais sans même imaginer que je n'aurais pas dû lui dire une chose pareille, qu'il allait me faire dans le futur une surprise mémorable, mais qui serait loin d'être bien reçu... Mais ça, c'était dans un autre chapitre de notre histoire... Il allait dans le frigo et nous ramenait ensuite deux desserts. Non... Moi c'était lui que je voulais en dessert... Mais une vérine c'était bien aussi... Je finirais par manger du Caleb tôt ou tard donc... Il fallait juste que j'attende encore un peu... Ouais... Un tout petit peu alors. Je l'entendais ensuite me parler de la mère de Reed... Celle qui les avait abandonnés... Franchement, je ne comprenais pas cette femme, elle avait eu les deux hommes les plus géniaux de la terre pour elle toute seule et elle avait fait quoi ? Elle les avait laissés derrière elle comme une paire de chaussette sale. Je ne comptais pas faire la même erreur, ça, c'était certain. « Je comprends que c'est fini entre vous... Mais ça ne t'a pas fait bizarre de la revoir après tout ce temps... Tu ne m'as pas vraiment expliqué pourquoi elle était partie d'ailleurs... » Oui, car je devais bien avouer que je ne comprenais pas du tout cette femme. Oui, enfin je n'essayais même pas de me mettre une seule seconde dans sa tête, mais c'était quand même bizarre de partir comme ça du jour au lendemain. Il continuait ensuite sur sa lancé et parlait de sa soeur. « Une soeur ? Tu l'as rencontrée comment ? » Je veux dire par là que l'on ne croisait pas tous les jours un nouveau membre de sa famille... « Parle moi de ton père... » Ouais j'étais curieuse... Mais là ce n'était pas vraiment ça... Je me disais que ça lui ferait peut-être du bien de parler un peu, de me parler à moi, il s'ouvrait rarement -comme certain (sbaff)- et je trouvais ça dommage. « Enfin… Tu n’es pas obligé, mais tu ne me parle presque jamais de ta famille alors… Mais si c’est trop dur ou quoi que ce soit dit le moi… Je ne voudrais pas te forcer… » Je voulais juste en apprendre plus sur l’homme que j’aimais, celui qui venait de cette ville. Je tendis les mains et attrapais une des siennes que je plaçais en sandwich entre mes paumes.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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