l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
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Lenaëlle G. Martins et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE: There's no safer place for youthan here with me
| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Mer 15 Juin - 16:08 | | | Caitlyn & LenaëlleNice to see you again
Il y a quelque temps de cela, pendant une soirée pluvieuse comme rarement on en voyait sur Pasadena, j’avais recueilli une jeune femme sans m’expliquer pourquoi. Peut-être parce que je n’arrivais pas à laisser des gens dans le besoin dans une telle situation, ou bien parce que cette jeune femme, Caitlyn, était venue sous mon porche et que je n’aurais pas su faire autrement, de toute façon. Quoiqu’il en soit, au bout du compte, même si je savais qu’à ce moment, j’avais pris un risque, mais je ne l’avais pas regretté, puisque je m’étais retrouvée à faire connaissance avec une jeune femme qui me semblait sommes toutes sympathique. Malheureuse dans l’immédiat, vu le drame qu’elle venait de vivre, mais quand même doute, et assez généreuse pour m’inviter à la première de son court métrage. Au début, je dus admettre que j’avais été étonnée de l’invitation, si bien que j’avais cru qu’elle ne tiendrait pas. Non pas que je pensais que c’était le genre de Caitlyn, mais je ne pensais pas qu’une personne toute simple comme je l’étais pouvait vraiment assister à ce genre d’évènement, invitation ou non. Finalement, l’invitation avait tenu le coup, si bien que ce soit, je m’étais retrouvée à devoir me préparer, sitôt ma journée terminée, pour cette fameuse soirée. Compte tenu que Jensen travaillait jusqu’à tard ce soir, je me retrouvais à m’y rendre seule, mais je ne m’en faisais pas, parce que je me disais que c’était peut-être mieux ainsi. Non pas que j’avais honte ou quoi que ce soit du genre, mais disons que j’étais trop peu certaine de tout cela et je ne voulais pas entraîner une autre personne si jamais je me gourais ou quelque chose comme cela. Évidemment, cela ne m’avait pas été bien utile pour trouver une tenue appropriée mais au final, j’avais opté pour une robe noire, toute simple, de type passe-partout, si je pouvais le dire ainsi. À l’heure prévue, coiffée, maquillée et habillée convenablement, je m’étais rendue au cinéma de la ville où la première avait eu lieu. Inutile de mentionner que dans un premier temps, sachant très bien que je n’avais pas nécessairement ma place en ces lieux, j’avais fait mon possible pour faire profil bas, me fondant à la masse en tentant quand même de ne pas perdre une miette de ce qui se passait. Pendant ce temps, il m’avait été difficile de parler à qui que ce soit, compte tenu que je ne connaissais personne. Je ne m’en étais pas plainte, parce que j’avais pu prendre place dans la salle pour visionner le film sans problème, à mon grand soulagement d’ailleurs. Puis, c’est en regardant ce film que j’avais compris que j’avais bien fait de venir. Plus que satisfaite, je m’étais ensuite dirigée vers là où on nous conduisit, à savoir une salle pour, visiblement, une petite fête pour après le visionnement. Pour le coup, je ne savais pas combien de temps j’allais rester, combien de temps j’allais supporter que certains me regardent étrangement parce que je me contentais que de boire de l’eau plutôt que de boire du champagne pour tout le monde. Cependant, avant de partir, je voulais, si c’était possible, remercier Caitlyn, celle qui m’avait donnée cette invitation, histoire de lui faire savoir que j’avais grandement apprécié ma soirée. Mais bien sûr, il me fallut du temps, puisque chaque fois que je la voyais, celle-ci semblait occupée. Au bout d’un moment, je la vis finalement seule, alors sans attendre plus longtemps, je m’approchai, puis je dis, plutôt timidement: « Je ne vais pas déranger, je voulais juste dire… Félicitations, c’est un superbe film. » Un petit sourire apparut sur mes lèvres, tandis que j’attendais de voir comment la jeune femme allait réagir, histoire de voir si ce serait là la fin de notre soi-disant discussion ou si cela irait plus loin, l’une ou l’autre des éventualités ne me gênant pas dans le cas présent. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Mer 29 Juin - 17:04 | | | Ce soir était une soirée importante pour moi. Mon court métrage sortait enfin ; L’avant-première était programmée pour 8h00 et je me sentais de plus en plus stressée. Il fallait dire qu’il s’agissait pour moi de l’accomplissement d’un long travail de plusieurs années et également pour moi l’acceptation de l’abandon de mon père. Je refusais toujours de lui parler, d’entendre parler de lui mais j’acceptais l’idée de ne pas me laisser bouffer par son absence et bien au contraire choisir de vivre. Ce déclic, je l’avais finalement eu avec la perte de mon fils. Beaucoup de monde était invité. Il fallait dire que je bénéficiais du carnet d’adresse de mon ancienne école. Ils avaient payés le court métrage à la suite de ma victoire au concours. Vêtue d’une robe rouge et noire longue, j’avais mis mes cheveux dans un chignon aérien. Je devais être à mon avantage. Avec la présence de Patrick, la presse était là en grande pompe pour voir le nouveau travail de l’acteur oscarisé. Cela permettait à mon court métrage un plus grand rayonnement et je n’étais pas contre cela. Il ne fallait pas nier que le piston était non négligeable dans le monde dans lequel je vivais.
Après plusieurs heures à donner des interviews, à passer devant le tapis rouge puis enfin à présenter mon court-métrage avant le visionnage, je reconnaissais que j’étais épuisée. Cela demandait une énergie fou. Je n’étais pas mécontente d’arriver au moment de la soirée privée. Un dîner était proposé puis de la bonne musique. Si je pensais pouvoir me détendre, c’était une erreur puisque j’étais totalement harcelée par mes anciens professeurs, puis des professionnels. Je voulais qu’une seule chose m’échapper de tout cela pour souffler un peu. J’appréciais l’attention mais c’était vraiment angoissant. Attrapant un verre d’eau, je vis une belle blonde s’approcher de moi. Je n’eu aucun de mal à la reconnaître. Il s’agissait de Lenaëlle, la jeune femme si généreuse qui m’était venue en aide plusieurs mois auparavant.
« Merci à toi. » Je me sentis rougir à sa remarque. « Tu viens ? j’ai besoin de prendre l’air, j’en peux plus de me trouver accrocher à tout le monde sans pouvoir respirer. » Je ne connaissais pas beaucoup Lenaëlle mais j’avais une réelle confiance envers la jeune femme. Je ne l’expliquais pas mais c’était ce que je ressentais. Une fois sur la terrasse extérieure, je pu sentir l’air frais sur mon visage. Cela faisait un bien fou. « Je suis contente de pouvoir enfin tourner la page de cette histoire. » J’ignorais si elle savait que c’était autobiographique ou non. « Tu as aimé la soirée ? » lui demandais-je simplement. J’avais le souvenir qu’elle n’était pas une habituée de ce genre de chose.
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| | | Lenaëlle G. Martins et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE: There's no safer place for youthan here with me
| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Ven 1 Juil - 3:25 | | | Caitlyn & LenaëlleNice to see you again
J’avais vaguement aperçu Caitlyn à quelques reprises au cours de la soirée, et chaque fois, elle me semblait occupée, mais quand même plutôt à l’aise dans ce qu’elle faisait, à croire qu’elle avait l’habitude, ce qui, évidemment, n’était pas mon cas. Par conséquent, je me disais que mes félicitations n’étaient probablement pour elle que simple formalité, et si ça avait été le cas, je ne m’en serais pas montrée vexée, mais au final, elle me parut particulièrement touchée, limite gênée que je l’aborde pour lui faire ces commentaires. Surprise, mais certainement pas de la mauvaise façon, je lui répondis alors par un sourire un peu plus évident, me disant que pour sûr, notre conversation allait se terminer à cet instant précis parce que pour sûr, je n’étais pas la seule qui voulait lui parler. Enfin, je ne voyais personne en ligne à ce moment précis, mais quand même, ce n’était pas la foule qui manquait, foule incluant des gens certainement plus importants et surtout plus proches de Caitlyn que je ne l’étais. Pourtant, ce fut à moi qu’elle proposa de s’écarter quelque peu de tous ces gens pour prendre l’air. Était-ce parce que j’étais celle qui passait à ce moment précis ? Me disant que c’était probablement l’explication la plus plausible pour le coup, cela ne m’empêcha clairement pas de refuser. Plus encore, je n’hésitai même pas lorsque je répondis: « Oui, avec plaisir ! », finalement contente moi aussi par la même occasion de sortir un peu. Non pas que l’ambiance me déplaisait, mais disons que ce n’était pas les gens qui manquaient et par conséquent, s’en éloigner, ne serait-ce que quelques minutes, n’était certainement pas une mauvaise idée pour le coup. De plus, le fait de me retrouver à l’extérieur, où l’air était plus frais, me fit réaliser que finalement, il faisait chaud et que le tout était étouffant, à l’intérieur, me faisant alors encore plus apprécier cette sortie impromptue. Portant mon attention sur mon interlocutrice pour le coup, ce qui était encore plus facile puisque nous étions maintenant seules, je lui fis un doux sourire au moment où elle me dit être contente de tourner cette page. Ne connaissant pas grand-chose de son passé, outre le fait qu’elle avait vécu un moment qui m’avait paru plus que difficile il y a quelques mois de cela - moment qui avait conduit à notre rencontre au final - je pris pour acquis que c’était de cela dont elle parlait, comme si ce film représentait un accomplissement, un moyen de se remettre en scelle, si je pouvais le dire ainsi. Après, puisque je n’étais certaine de rien, je ne passai aucun commentaire. Par contre, mon mutisme ne dura pas bien longtemps, puisque sitôt qu’elle me demanda si j’appréciais la soirée, avec enthousiasme, je lui répondis: « Oh oui, vraiment ! » Évidemment, nul besoin de mentionner que je m’étais sentie quelque peu perdue dans un premier temps, me disant que non seulement, ce serait limite impoli dans le cas présent mais que de plus, je doutais que cela ait de l’importance, même pour moi, compte tenu que j’avais apprécié le film, je passais une bonne soirée dans l’ensemble. Ce serait juste râler pour rien dans le cas présent. À la place, je me contentai de lui dire, avec sincérité encore une fois: « Merci encore de l’invitation. » en me disant que c’était probablement la chose la plus simple à lui dire en ce moment. En effet, je ne savais pas si c’était une bonne idée de lui demander comment elle allait, compte tenu que je ne l’avais pas revue depuis cette fois où je l'avasi accueillie dans ma demeure, surtout que je ne me voyais pas ramener le sujet - à caractère très délicat - sur la table alors qu’elle voulait certainement profiter de sa soirée plus qu’autre chose, ce que je pouvais comprendre parfaitement. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Dim 17 Juil - 17:39 | | | Maintenant que mon projet était finalisé, le produit terminé présenter à la critique. J’avais la sensation que de cette manière, je pouvais enfin tourner la page et avancer. Est-ce que cela signifiait pour autant que j’allais accepter de parler à mon père ? Clairement pas. J’arrivais encore à être dégoutée par son comportement. J’étais certaine que nous allions découvrir encore des enfants cachés. Cela me désolait d’avoir un père avec un tel comportement mais heureusement qu’il était parti en finalité. Je préférais avoir grandi sans lui. En grandissant, j’avais pris conscience de sa moralité plus que douteuse. Je ne comprenais pas comme Caleb pouvait envisager de pardonner à notre père. Ce dernier avait repris la discussion avec lui. J’avais d’ailleurs formellement interdit à Caleb de faire venir notre père à la promesse.
Je vivais assez difficilement cette soirée. Il fallait dire que mon stress était à son comble et je ne comptais pas boire d’alcool. Je voulais garder toute maitrise et je me refusais de prendre un quelconque risque en buvant un peu d’alcool. J’avais tendance à bien tenir l’alcool mais lorsque je buvais une goute à une soirée, je finissais rapidement par enfiler les verres. Finir bourrer à ma soirée poste première de mon court métrage ? cela ne me tentait absolument pas, vraiment pas. « Je suis contente que tu sois venue. » Voir la jeune femme me faisait vraiment du bien. Je ne savais pas comment la remercier malgré les mois qui étaient passés, j’étais toujours aussi reconnaissante envers la jeune femme.
« Tu sais, je ne sais pas encore comment te remercier. Tu m’as tendu la main et tu m’as empêché de sombrer. » C’était en effet à ce moment là que j’avais pris la décision de prendre le dessus sur le malheur que je vivais. Cela n’était pas arrivé en un claquement de doigt, c’est normal, mais le déclique avait eu lieu ce jour là quand Lénaëlle avait tendue sa main vers moi. « J’espère pouvoir te retourner l’ascenseur un jour. » Je fis une pause avant de m’approcher de la jeune femme. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, d’ordre financière ou autre, tu sais que tu pourras frapper à ma porte sans inquiétude. » Ma proposition pouvait paraître folle, voir même exagérer mais elle était à la hauteur du geste symbolique qu’elle avait eu pour moi. J’eu un rire en baissant le regard. « Tu dois me prendre pour folle, je me prendrais moi-même pour une folle. »
Je me mordis la lèvre avant de baisser le regard. « Mais ce jour là, quand tu m’as invité chez toi alors que je n’avais plus la force d’avancer, de marcher, j’étais originellement en route pour le gare… mais pas pour prendre un train. » Je ne souhaitais pas dire textuellement les mots, je n’en avais jamais été capable jusqu’à présent de dire clairement ce que j’avais compté faire. « Tu m’as sauvé la vie. » finis-je simplement par dire en la regardant dans les yeux.
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| | | Lenaëlle G. Martins et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE: There's no safer place for youthan here with me
| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Mar 2 Aoû - 0:04 | | | Caitlyn & LenaëlleNice to see you again
Franchement, c’était pour moi plus qu’un privilège que Caitlyn m’ait invitée, c’était limite un honneur. Je savais que normalement, les personnes comme moi n’avaient pas la chance d’être invitées à de telles occasions, alors pour sûr, je profitais du moment présent et je m’en montrais reconnaissante. Pas une seule fois, j’en venais à me dire que c’était une invitation qui me revenait de droit parce que j’étais venue en aide à la jeune femme, à mes propres risques. En vérité, je n’attendais rien du tout de la part de la jeune femme pour lui avoir porté secours, parce que je me disais que non seulement, il m’aurait été impossible de la laisser là et de plus, si j’avais été dans une situation similaire, j’aurais voulu qu’on m’aide, alors il était totalement illogique que je ne le fasse pas, soir de pluie ou pas, potentiel danger ou non. Visiblement, Caitlyn ne voyait pas les choses comme tel, parce que non seulement, elle m’avait invitée à cette soirée mais de plus, elle me dit qu’elle voulait me rendre la pareille, peu importe la façon. Je dus admettre que pour le coup, cela me gêna un tantinet, parce que clairement, je ne me sentais pas confortable à l’idée de lui demander quoi que ce soit, me disant que ça ne se faisait pas. Je ne la voulais pas redevable envers moi, et oui, même si j’appréciais l’intention, pour sûr, dans l’immédiat, je ne me voyais pas vraiment lui demander quoi que ce soit. Histoire de ne pas provoquer un froid par contre, je me contentai de lui dire doucement: « C’est gentil… » Ensuite, je n’ajoutai pas quoi que ce soit d’autre, pas même quand elle ajouta que je devais la prendre pour une folle. À cela, je ne fis que la regarder en secouant la tête, signe de négation pour le coup. Et là, je ne faisais pas cela pour être polie, simplement parce que je le pensais. En effet, pour moi, elle n’était pas folle, juste incroyablement généreuse pour le coup, tellement généreuse que d’accepter tenait de l’inconfort pour le coup, d’où le fait que je ne m’éternisais pas. Et puis, sa générosité devint encore plus justifiée au moment où elle termina son discours d’une façon qui me laissa, pour le coup, carrément sous le choc. Alors que de mon côté, je ne m’osais pas vraiment parler de ce qui s’était passé pendant cette soirée qui était supposément une chose heureuse pour la demoiselle, ce fut elle qui, au final, me fit une confession plus grosse que tout ce que j’aurais pu penser. Je savais bien qu’à ce moment, elle était perdue, probablement au plus bas de sa vie - ou du moins dans un moment bas de sa vie, ça c’était sûr - mais à ce point ? C’était impensable, si bien que je ne sus même pas comment réagir outre qu’en disant: « Oh… » Puis, sans réfléchir, sans penser qu’entre-temps, quelqu’un aurait pu venir nous rejoindre ou quelque chose du genre, je décidai de faire ce que mon coeur disait de faire, c’est-à-dire de m’approcher et prendre la jeune femme dans mes bras pour une accolade amicale, qui se voulait aussi réconfortante. Pour elle ou pour moi ? Dans l’immédiat, je ne saurais pas dire, disons que j’étais quelque peu bouleversée par cet aveu et il me faudrait peut-être quelques secondes pour remettre le tout au clair dans ma tête. |
| | | Caitlyn A. Hemingway et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! happy girls are the prettiest
| mot doux de Caitlyn A. Hemingway ► un Dim 14 Aoû - 17:22 | | | Parler à haute voix de ce que je m’apprêtais à faire n’avait pas été une chose facile. Mais j’avais ressentis ce besoin de l’exprimer à haute voix. Et je ne voyais personne d’autre que la belle blonde en face de moi pour recevoir cette information. Cependant, pauvre d’elle qui se trouvait à nouveau dans une situation qui pouvait être à l’origine d’un malaise. Je pourrais me sentir particulièrement vulnérable après avoir fait cette annonce à Lenaëlle et pourtant, je me sentais que plus fort. Le dire à haute n’était qu’une preuve pour moi que j’étais maintenant très loin de cela.
Lenaëlle ne su pas quoi répondre si bien qu’elle me prit dans ses bras. Je répondis à son étreinte sans la moindre hésitation. Sa présence m’avait réconforté et m’avait aidé à me sentir plus forte. Elle m’avait permis de débuter mon chemin vers le deuil et cesser de me laisser absorber vers le fond. Même si je ne la connaissais en réalité que très peu, je me sentais uni d’un lien fort avec elle qui ne pouvait pas s’expliquer. Il y avait certaines choses qui ne pouvait pas trouver de description et qui pourtant pouvait être réelle. C’était exactement le cas dans la situation actuelle. Jamais je n’aurais cru cela et pourtant.
Rompant finalement l’étreinte, je lui fis un sourire que je voulais le plus réconfortant. Après tout, il ne s’agissait à présent que du passé. La page était tournée. Enfin tournée, n’était pas le meilleur des mots. Disons que j’étais arrivée au stade de l’acceptation dans mon deuil et je savais que je pouvais vivre sans avoir de rancune, en pardonnant. En me pardonnant. Est-ce que je serais un jour capable d’envisager un autre enfant ? Je n’en savais rien mais il n’y avait dans cette question rien d’actuelle, bien tout le contraire. « Tu comprends un peu plus l’importance de notre conversation. » J’eu un rire sobre avant de reprendre. « Notre conversation, ton aide a réellement été un point de départ pour commencer en deuil. J’en étais tellement incapable au départ. Mais aujourd’hui, je crois en l’avenir. » Je terminais cette phrase par un large sourire.
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