Mon sourire faisait-il réellement tout capoter ? Je n’en avais aucunes idées mais j’inspirais doucement à cette idée alors que je secouais aussitôt la tête pour en venait à la suite. Je n’étais pas un enfant ? Je riais à sa réaction. Il croyait ? Je secouais la tête tout simplement mais quand il disait que cela ne m’avait pas fait plaisir, je souriais doucement en levant les yeux. Je pourrais dire : mais si cependant s’il était idiot au point de croire qu’un baiser ne me ferait jamais plaisir qu’importe l’endroit ? Je ne pouvais rien faire de plus pour lui, c’était irrécupérable. Voyons. Non d’un bourriquet mais je lui souriais et j’en venais à la suite. J’en venais simplement à lui faire un dessin en quelques sortes. J’attendais juste simplement sa réponse. Je voulais savoir ce qu’il voulait. Enfin savoir ou qu’il le fasse car il semblait surtout ne pas vouloir bouger de cette pièce ce qui était à moitié rassurant mais aussi frustrant. Il me rendait dingue à faire la girouette entre le lit et la porte. Il préférait sûrement la porte ? Manquerait plus qu’il l’embrasse et lui grimpe dessus comme un singe et je pense que là ? Je ne jurerais plus rien de lui. Ah non mais oui. Mais non. Il lançait le juron. Non mais quel sale gosse. MERDE ? Non mais ça ne se dit pas, voyons. Je vous jure mais il approchait aussi rapidement que Flash. Oui, ce super héros dont j’ai suivi les aventures dans mon bureau et en salle de travail. On fait ce qu’on peut quand on attend que le col de l’utérus soit prêt. Et oui. Avant qu’il n’arrive, je baillais par contre un bon coup pour ensuite qu’il ose gouverner mes lèvres. Non mais je vous jure. Non mais en vrai, j’aimais bien ça car j’y répondais pour le prolonger comme il n’était pas court. J’avais presque envie de l’embarquer dans le lit sans même lui demander son avis mais non. J’étais trop fatiguée. C’est limite comme si je n’avais pas le courage de lever le petit doigt. La soirée avait été éprouvante mine de rien. Alors qu’il reculait. Je souriais doucement comme aux anges en ouvrant les yeux et je le regardais avant de rire doucement. « Tellement déplacé… je vais… porter plainte… », disais-je en baillant à nouveau avec tellement d’élégance. Non mais voyons qu’en diraient les paparazzis de la maternité ? Je vous jure. Je suis sûre qu’à la maternité, on a aussi un magazine people et la gynéco qui se fait embrasser d’un chaste déplacé mais assez tordue pour répondre méritait réellement un double page. On y croit. Je souriais doucement en l’écoutant alors qu’il s’était aussi assis sur le lit. Pendant qu’il parlait, je m’étais simplement allongée. La tête contre l’oreiller alors que je fermais les yeux quelques instants avant de les rouvrir le temps de le regarder. J’attrapais alors la manche du t-shirt pour l’attirer vers le lit. « Fermes-là et viens te coucher ! », disais-je alors comme pour lui dire : arrêtes d’être stupide mais la voix à moitié endormie pouvait réellement amuser la galerie. Je vous jure. Je me laissais sombrer sans même savoir s’il s’était couché ou pas. Je m’endormais tout simplement sans autre forme de procès pour un sommeil ardemment mérité à vrai dire. Mes iris bleus closent pour la soirée semblaient fermée la boutique et ma respiration montrait bien rapidement que j’avais sombré. Pas besoin d’alcool pour être fatiguée et je n’avais même pas prise le temps d’aller sous mes draps. Non. Même pas. Je dormais tout simplement comme un gros bébé. Un ronflement se laissait même entendre mais l’unique. C’était sûrement simplement la longue journée qui parlait d’elle-même d’un petit bruit qui m’avait échappé. C’est seulement à 7 heures du matin que le réveil se mettait à s’exciter. Je ne le coupais jamais comme je ne coupais jamais le rythme de sommeil de la gynécologue. Je n’avais surtout pas pensée à le couper hier… j’aurais pu si la soirée avait été normale mais non. Elle n’avait pas été normale. Pas du tout. Je me réveillais avec ce bruit désagréable. D’habitude, j’avais mes heures de sommeils mais là ? Non. Je grimaçais, je grognais doucement. J’attrapais même le réveil dans ma main et je tentais de tâter à l’aveuglette pour trouver le bouton. Je n’y arrivais pas, je le laissais juste tomber par terre. Je tentais de le ramasser mais en vain. Je soupirais, décidant qu’il était mieux d’aller débrancher la prise ce que je fis à l’aveuglette. Je réussissais et c’est quand je me retournais sur mon flan que j’eus une seconde de panique en me rappelant simplement que je n’étais pas seule. Sur le coup, je ne savais pas comment réagir après ce petit sursaut mais quand on s’endort aussi rapidement, on oublie souvent ce qu’on a dit les dernières secondes avant ou même s’il l’avait fait.

Maudit réveil mais maudit réveil. Cette chose qui vous réveille sans que vous ne le vouliez. D’habitude, je ne rechigne pas mais là ? Si. Oh oui. Oh oui. Je voulais dormir encore un peu surtout que nous avions été dormir assez tard à mon gout, trop tard. J’inspirais doucement et donc je me retournais pour ouvrir enfin les yeux mais ayant une petite surprise. Oui, je me rappelais enfin de cette soirée. Il était là. Il était dans mon lit. Bon dieu, il y avait un homme dans mon lit ? Non mais mon dieu. Je n’étais même pas sous les couettes mais lui, si. Quel goujat, il aurait pu me couvrir quand même. Non mais oh. Bonjour ? Je restais un peu paniquée sur le coup. J’ignorais ce que je devais dire. Ce n’était pourtant pas la première fois que l’on avait dormi ensemble. Non pas vraiment. Je laissais pourtant ce sourire s’afficher sur mon regard. Paniquée ou pas, je me sentais quand même bien. Vive la contradiction quand même. Je n’eus par contre pas le temps de répondre que ses lèvres se posèrent sur les miennes. Peut-être pas assez longtemps. Avait-il peur que je m’endorme à nouveau ? L’idée était assez amusante que j’en souriais rien qu’en y pensant. « Hey ! Bonjour. », disais-je avant de le voir retirer les couvertures et quitter le lit. J’arquais les sourcils avec une petite moue que je voulais mine de rien discrète. Je ne disais cependant rien. Il se tournait et me disait de ne pas bouger. J’hochais doucement la tête en souriant. « D’accord ! Je ne bouge pas, monsieur ! », bien sûr il y avait pleins d’options sur ce qu'il allait faire. Soit il allait faire pipi pour une urgence vidange ou alors il allait préparer de quoi manger ou alors il allait prendre une douche froide. En vrai, je n’en savais rien mais je ne tardais pourtant pas à refermer les yeux pour sombrer un peu dans la somnolence avant son retour. J’avais juste envie de dormir un tout petit peu. Étais-ce trop en demander à mon réveil ? Lui, il s’en balançait ce bazar maintenant débranché et qu’il aille au diable d’ailleurs. Je pense même que je ne le rallumerais pas avant dimanche soir. J’attendais son retour aux bruits de pas mais aussi du plancher pour ouvrir les yeux me redresser en mode : non, non, je ne les ai pas refermés. Ce n’est pas vrai. Ou pas. Mais néanmoins, cela m’avait été bénéfique car ça faisait un bien fou à vrai dire. Quelques minutes de plus pour mieux se réveiller. Je tassais l’oreiller pour le mettre derrière mon dos en souriant doucement alors qu’il parlait et qu’il posait le petit déjeuner donc sur le lit. Je penchais la tête en l’entendant et fronçant les sourcils quand il disait l’avoir fait avec amour. « Avec amour ? », demandais-je alors en riant doucement. « Rien que ça ? », rajoutais-je avant de regarder ce qu’il avait préparé ce qui en soit n’était pas exceptionnel comme il ne devait pas connaitre ma cuisine sur le bout des doigts mais je n’étais pas sûre de faire mieux tellement j’étais crevée. Cela aurait été parfait avec un smoothie mais il n’y a qu’une reine du blender qui peut les réussir. J’aimais bien déjeuner ainsi. C’était mieux pour moi qu’un café mais pourquoi pas ? J’étais persuadée qu’il n’y ai rien qui provienne des pauvres animaux en ayant moi-même remplie mon frigo. Je lui souriais doucement. « C’est pour te faire pardonner de la pizza que j’ai à moitié pue manger ? », demandais-je alors subitement mais avec humour surtout tandis que j’haussais les épaules en prenant un des toasts et la confiture à la framboise pour en tartiner dessus mais au lieu de le guider à ma bouche, je le guidais à la sienne en riant doucement. « C’est tartiné avec amour ! », lui disais-je alors que j’avais un peu de confiture sur le doigt qui s’y posait malencontreusement. Je changeais de main pour le mettre en bouche le temps de le nettoyer un peu. Tellement d’élégance dans ce geste mais tellement. Mais je mettais juste le petit bout, roh. Voyons. « Tu es sûre d’avoir assez dormi ? », lui demandais-je tout de même car avec tout ce qu’il avait bu le jour avant. J’avais tout de même la crainte qu’il ne lui manque un peu d’heures de sommeil après tout. Je me tartinais à mon tour un toast enfin une biscotte avec de la confiture d’un juste lent pour prendre mon temps, pas la peine de se presser. Quoique ? Je le regardais alors brièvement. « Nate ne risque pas de s’inquiéter ? », lui demandais-je en sachant que personnellement ? Je me serais inquiétée si je ne l’avais pas vu rentrer. Après tout, je ne voulais pas qu’il ne s’inquiète pour rien. Penser aux deux à vrai dire. Et je mettais un peu de lait dans le café avant de rajouter deux sucres. Je rajoutais par contre du lait aussitôt le sucre ajouté. Une manie que j’avais depuis toujours car j’en mettais trop. Je buvais alors une gorgée.

Je souriais doucement, c’était charmant qu’il me prépare le petit déjeuner et rien que ça pour le par amour. En fait ce qui me donnait cette sensation étrange par ce mot c’était un peu comme…un challenge réussi à vrai dire. Oui, tellement ça. C’était à peu près le cas de le dire. J’en étais épatée même que nous arrivions là alors que nous étions dans un froid glacial quand il avait frappé à la porte de ma maison. Je l’avais remballé et pourtant quoi. Je laissais alors penser que c’était pour se faire pardonner de la pizza. Je me souvenais bien qu’il en avait parlé hier soir. Il se sentait mal pour cette pauvre pizza. Après tout ce n’était rien. Je ne mangeais pas toujours pour 10 et il fallait avouer que les parts étaient assez grandes. Je ne saurais même pas dire combien il en restait et il était vrai également que c’était moins bon le jour après. Bien sûr ça dépende des pizzas après tout. Je penchais doucement la tête en lui souriant. Je la secouais aussitôt tout simplement. Je ne lui en voulais pas du tout et je n’allais pas le mener en bateau pour dire que oui alors que non. Non mais il m’a préparé le petit déjeuner, je ne vais pas l’embêter pour le taquiner un peu plus. Je préparais donc une biscotte pour lui avec de la confiture à la framboise. Je me demandais quand même comment il n’avait pas juste trouvé le pain de mie. Cela serait sûrement plus facile et surtout grillée. Oh oui mais non, ce matin, ce sont des biscottes. Je penchais doucement la tête en le regardant avec attention. « Ah bon, ça suffit alors ! », disais-je alors que je n’en pensais pas moins. Le fait que ce déjeuner ne soit pas parfait l’était simplement par ce qu’il était là. Aussi niais soit l’idée. C’était simple et efficace et puis pas cher mais j’adorais ce qui n’était pas cher. En somme : il rendait tout parfait, ce guguse. Je souriais une fois qu’il goutait à la biscotte et je retrouvais aussi mes mains en penchant la tête alors que je roulais des yeux. « N’en profites pas trop ! », lui disais-je d’un air faussement moqueur. Je finissais aussitôt par lui demander s’il avait assez dormi et je souriais à sa réponse. Apparemment assez mais la tête dans les nuages ? Je devais avouer me demander si c’était mieux que cela soit la gueule de bois ou dans les nuages à cause de notre baiser ou même qu’on ait dormi ensemble. Je souriais en tartinant alors ma biscotte moi aussi. Je tournais mon regard vers lui alors qu’il répondait à ma question enfin mon inquiétude concernant notre fils. Je l’écoutais avec attention en m’inquiétant tout de même enfin. Je riais nerveusement en le regardant. « Du coup, t’as intérêt à ne pas tarder dans mes draps ! », disais-je alors sans me rendre compte que cela pouvait être étrange comme phrase. Enfin disons… tarder, draps… on n’allait y rester longtemps ? Je n’en avais aucunes idées mais c’était pourtant sans arrières pensées. Je précise. C’était totalement sans arrières pensées. Je croquais alors dans ma biscotte avant de m’arrêter et ralentir en entendant sa question. Je ne savais pas pourquoi mais c’était là que je me montrais un peu plus effrayée. Je continuais de croquer dedans. Une bouchée, je la mâchais alors que j’attendais de la mâcher totalement avant de pouvoir parler. Non d’un guguse et les bonnes manières… Voyons, c’était logique de ne pas parler la bouche pleine. Et oui, je suis bien éduquée. J’haussais doucement les épaules mais sans oser réellement répondre à cette question. En fait, je devais y répondre. J’inspirais doucement encore une fois. « Je n’en sais rien ! », disais-je alors avec un peu de confusions dans la voix. Pourquoi ne pas le savoir ? Quelle bonne question aussi. Je tournais mon regard vers lui et je le regardais avec attention. « Après tout, ce n’est qu’un baiser ! Enfin… un baiser, une dispute, un baiser, un dodo et… un petit-déjeuner… », disais-je en ayant comptée levée un petit doigt pour chaque points cités et je tournais mon regard vers lui tout aussitôt. « J’ai oublié un truc ? », rajoutais-je alors en lui souriant mais un sourire un peu fin comme s’il y avait un souci dans tout ça. Oui. Un souci mais lequel. Je détournais mon regard vers le café pour en boire une nouvelle gorgée alors que je devais continuer et répondre au final réellement à cette question. Je le savais rien que je ne devais pas le laisser à moitié sur la touche. « Il ne s’est rien passée… si on se base sur la logique, on s’aime… on manque juste… », je riais nerveusement. « De timing si je puis dire enfin on manquait mais après tout… On a fait que s’embrasser ! », lui disais-je en tournant mon regard vers lui. Je posais mes iris bleu dans ses yeux et j’haussais les épaules. « On ne sait pas où on en est… Je ne dis pas de lui cacher… mais ce n’est qu’un baiser pour l’instant ce n’est pas comme si on… enfin tu vois… », je riais car j’avais l’impression d’être une adolescente qui n’osait réellement pas parler de sexe alors que j’étais à peu près épanouie. Après tout ce domaine était presque mon boulot également, non ? Enfin disons que c’était un peu plus compliqué que ça devant lui. Je savais qu’il n’avait pas vraiment eu de femmes depuis mon départ et moi depuis plusieurs mois et cette idée me perturbait bizarrement car si cela se trouve ? Cela ne marcherait même pas sur ce domaine. On n’aurait peut-être plus la petite flamme ? Cela me paniquait vraiment. « On devrait attendre de voir ou on en est et… enfin pour ne pas lui dire : on est quelques parts mais on ne sait pas où ! », lui disais-je avec sincérité. « Je crois qu’il y a assez de choses dans sa tête que de devoir en plus se demander si on s’amuse ou si on est stable ! », précisais-je simplement. Après tout, je n’avais pas besoin d’être une maman depuis 17 ans pour me douter que c’était une chose qui fallait bien gérer. En fait, j’y avais même pensée plus d’une fois avant de m’éloigner de Todd précédemment. « Tant qu’il ne pense pas que je suis là seulement pour ça… », murmurais-je en inspirant. Ça c’était ce qui me paniquait encore. J’avais beau avoir brisée les murs pour prendre du courage mais je me posais toujours autant de questions.

Dessous, en dessous, au-dessus, à côté, à droite ou même à gauche ? Oh mais qu’importe dans le fond tant qu’ils étaient douillets. Nous avions tout de même testé les lits à deux et pourquoi pas les draps maintenant ? Je ne pus m’empêcher de lui sourire car oui, c’était un peu pourri mais assez amusant. C’était dû lui, quoi. Je lui souriais doucement et je devenais cependant plus nerveuse à sa question. Je m’occupais les pensées avant de lui répondre. Je ne pouvais pas m’empêcher tout autant de me demander où nous en étions. Certes, c’était loin d’être seulement un baiser mais compte tenu du premier qui avait fait un échec, c’était encore apte à me perdre. Alors qu’il rajoutait avoir chanté une chanson de noël. Je riais nerveusement en fronçant les sourcils. « Oui, aussi ou tu t’es pris pour mon livreur de pizza… », soufflais-je délicatement en fermant les yeux avant de baisser le regard. En fait, il se passait tellement de choses que j’étais réellement perdue. Je laissais pourtant les mots couler. Je lui disais ce que j’avais pensé de cette situation. Comment gérer celle-ci avec notre fils ? J’hochais doucement la tête alors qu’il disait un peu après qu’il était d’accord avec moi. Autant je ne voulais rien cacher à Nathanael par peur qu’il ne m’en veuille mais autant je voulais le préserver. C’était ce que ferait une maman, non ? Je n’en avais aucunes idées car nous n’avions pas encore les relations pour que j’arrive à savoir réellement ce qui était mieux pour elle. Il n’y avait dans le fond qu’elle qui pourrait le savoir ? Oui, voilà. C’était tellement triste de ne pas savoir comment gérer sans le connaitre car je voulais pourtant le connaitre. Je fermais doucement les yeux. Ouvrir l’écran de fumée sur notre relation ? Je souriais doucement en ouvrant à nouveau les yeux. Il prenait ma main en comprenant mes frayeurs et je le laissais faire. Il ne faut pas sous-estimer la main d’un Todd pour nous convaincre. Je l’écoutais alors en penchant la tête. « Tu n’y pourras rien… il est libre de penser comme il le voit ! », lui disais-je alors que je le laissais quitter ma main pour s’occuper de son café. Une part de moi était triste qu’il ne lâche ma main. Une autre avait envie de continuer aussi de parler d’une conversation importante. Alors que j’attendais juste d’en savoir plus. Il me demandait si j’étais au courant pour Nate. Sur le coup, je ne disais rien. Savait-il que je l’avais vu à l’hôpital ? Je n’en savais rien mais je ne touchais plus à mon plateau déjeuné. J’inspirais doucement en haussant les épaules. « Oui… », soufflais-je délicatement. « Après notre dispute, une semaine après et bien je l’ai croisé ! », lui disais-je aussitôt, un peu nerveuse sur le coup. « On a parlé enfin… pas longtemps comme l’on bossait mais au moins, on a parlé… et il me l’a dit… j’ai l’impression un peu que c’est mon retour qui l’y pousse ! », confiais-je alors à Todd mais je secouais aussitôt la tête. « Qu’il travaille à l’hôpital pour être près de moi… et j’ai l’impression de lui interdire son rêve mais pourquoi ne pas lui proposer d’aller à UCLA ou l’université de Pasadena ? Elles ne sont pas si mauvaises. Bon ce n’est pas Harvard, certes mais… », je riais nerveusement aussitôt. Je me sentais comme ma mère et je n’aimais pas ça sur le coup. Il avait le droit de faire ce qu’il voulait mais je repoussais un peu le plateau pour me rapprocher un peu de lui. Je posais simplement ma tête sur son épaule et je lui souriais. « On ne devait pas s’occuper d’un certains écran de fumé ? », lui demandais-je soudainement en tournant mon visage vers le contour du sien. Je laissais un baiser là-bas en me tournant un peu plus pour aller à ses lèvres de simples baisers en leur direction. « On peut parler ou commencer par un peu de pratique ? », murmurais-je en étant pourtant assez nerveuse à ces mots qui n’étaient par contre pas inconnus. Je souriais. Un souvenir dans l’esprit, un vieux mais tellement bon souvenir. Un de ses souvenirs qui vous donnent le sourire. Dans le fond, je ne voulais pas vivre notre futur dans le passé mais nous avions des choses en communs et c’était un fait. Des choses dans notre passé qui nous liait tout comme notre fils… nous liait en quelques sortes. Une part de deux. Mes mots me firent cependant rougir comme une pucelle que je n’étais pas. « Enfin la dernière fois que j’ai dit ça, je suis tombée enceinte donc ne pratiquons pas trop ! », lui disais-je en arquant les sourcils.

Non d’une pipe. Moi ? Lui en parler ? Moi me mêler de ses décisions et de sa scolarité ? Il ne fallait pas pousser. Je sentais que je n’en avais pas le droit. Maman ou pas. Non simplement pas le droit. Je me voyais déjà en train de me faire engueuler pour savoir de quoi je me mêle. Non. J’avais cette pointe de nervosité en l’entendant et je ne disais rien. Je ne voulais pas dire ce qui me passait par la tête. Pas cette fois car justement : c’était dans ma tête. C’était une frayeur assez intime. Je ne suis pas vraiment une femme très équilibré par moment enfin à cause de mes peurs que je ne contrôle pas vraiment. Mon objectif était d’abord de me faire accepter par mon fils et non de chercher à contrôler sa vie comme pourrait le faire une maman. J’en avais perdu les droits, non ? C’était mieux que de perdre des kilos ? Pas vraiment mais je devais assumer d’avoir diminué le nombre de calories dans ma relation avec mon fils en partant depuis 17 ans. Voilà les dettes maintenant quand même. Je me laissais aller à penser à toutes ces choses que l’on venait de vivre mais aussi celles que l’on pourrait vivre. Ces lèvres ? C’était tout ce que je voulais pour l’instant. Je ne voulais bizarrement pas aller trop vite comme une jeune pucelle pourtant j’en avais envie, oui mais non. C’était dangereux car si ça ne marchait pas ? Je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais juste ressentir encore ces papillons dans mon ventre mais j’avais encore la crainte des premiers pas depuis qu’il m’avait repoussé ! Ça peut paraitre stupide mais c’était en moi. Je souriais doucement alors qu’il me disait être rouillé. Il avait précédemment eu sa voix de séduction et j’avais juste souris. Il semblait tellement ridicule avec cette voix que ça le rendait séduisant. Je suis cinglée quand même. « Pauvre Todd ! », disais-je alors avant qu’il ne passe à la pratique. Je fronçais les sourcils en l’entendant me demander s’il n’avait pas perdu la main. Je me rapprochais en déposant une main sur sa joue. Je secouais la tête mais trop tard. Il répondait au téléphone et je faisais une moue en l’entendant ne pas dire qu’il était avec moi. Réflexe. C’était une chose normale non d’être presque déçue ? Je devais faire avec. Je me redressais doucement en posant le plateau sur la table de nuit alors que je le laissais terminer son appel avant de faire un demi-sourire. « Ce n’est rien ! », disais-je alors que je me faisais allonger dans ce lit, ses baisers caressant mes lèvres et réveillant des envies que je ne devais pas ressentir, pas maintenant. Je me laissais aller sous ses lèvres et je ne voulais clairement pas arrêter ce moment pourtant il le fallait. Je stoppais en mordillant ses lèvres doucement. « Je crois que tu devrais y aller… », disais-je alors en plongeant mes yeux dans les siens et je lui souriais doucement en déposant un baiser sur ses lèvres à nouveau avant de jouer avec ses lèvres pour réveiller maybe des envies en lui ? Oui, sûrement et pour le laisser sur sa faim. Voilà tout. « Avant que cela ne tourne au vinaigre et que tu arrives en retard… », lui disais-je alors que je grimpais à califourchon sur lui. J’attrapais ses mains pour les relever par-dessus sa tête en souriant. Je déposais un baiser sur ses lèvres en souriant. Je laissais ce baiser devenir plus langoureux avant de me redresser subitement. « Aller… hop… on verra la pratique un autre jour, je pense… on a tout notre temps ! », je savais que j’allais avoir du mal à arrêter si je n’arrêtais pas maintenant. Je me retirais de cette position et je sautais hors du lit en fronçant les sourcils. Je me retournais vers lui en souriant. « Je te rapporterais tes fringues d’hier… ils ne doivent pas être secs… », lui annonçais-je en fronçant les sourcils. « Tu peux rentrer comme ça ? », lui disais-je en regardant la tenue de Yann qu’il portait encore.