▬ La rencontre d'un enfant (Blythe) ▬

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Carrie Reyes & D. Blythe McFarlane
Les retrouvailles d'une fille et de sa mère.

La journée était bien avancée et Carrie se trouvait dans sa chambre, portant encore son pyjama rose et jouait tranquillement avec sa maison de poupée. La jeune fille était très heureuse de se trouver dans cette ville avec son père qui avait accepté de la laisser vivre en fille, même si encore aujourd'hui, ce dernier lui demandait de s'habiller en garçon pour passer une journée entre garçon. Enfin, après quelques minutes à jouer seule, la jeune fille entendit la porte de sa chambre s'ouvrir, alors elle se retourna et sourit en voyant que la personne qui venait d'entrer dans la pièce était son père. En le regardant bien, la jeune fille remarqua qu'il tenait une boite sous son bras gauche, alors la jeune fille se leva et marcha dans sa direction et le père lui tendit la boite et dit. ''C'est ta robe pour le mariage de tante Amélia.'' Carrie sourit toute heureuse et posa la boite sur son lit et ouvrit délicatement la boite et regarda la robe de bouquetière que sa tante lui avait envoyé. ''Tu es certaine que tu ne veux pas y aller en garçon?'' Carrie vit son père s'asseoir sur le lit et elle le regarda et dit. ''Papa, je suis une fille, je vais y aller en robe.'' Le père ne dit rien de plus et pris la robe et l'accrocha dans le garde-robe de sa fille et déposa les souliers que sa tante avait fait livrer, sous la robe dans le même garde-robe. Carrie referma la boite qui était maintenant vide et regarda son père qui fouillait dans les différents tiroirs de la commode de vêtements de sa fille et la jeune fille prit la parole. ''Dit moi papa! Tu fais quoi?'' La jeune fille vit son père tourné la tête et lui sourire. ''Je te prépare des vêtements, nous allons voir quelqu'un chez elle, donc il faut que tu sois prêtre.'' Sur ce, le père reposa son attention sur ce qu'il faisait et Carrie de son côté alla jouer avec ses jouets.

Après quelques secondes, la jeune fille entendit son père lui dire que ses vêtements étaient sur le lit, alors elle le regarda partir et marcha en direction de son lit et regarda ce que lui avait préparé son père, alors elle retira son pyjama et attrapa la paire de collant opaque bleu marin que son père avait sortit et l'enfila en silence, il attrapa finalement la jupe en denim et l'enfila en l'attachant. Pour finir, il attrapa le t-shirt bleu marin et l'enfila. Une fois habillée, la jeune fille marcha vers son miroir et se regarda dans la glace, elle était triste d'avoir encore les cheveux courts, mais elle ne dit rien et sortit de sa chambre et descendit les marches et se rendit au salon où elle pris place sur le canapé et regarda son père arrivé avec une paire de chaussures cirée noire avec un trou sur le dessus et ce dernier les lui enfila aux pieds. ''Bon ma princesse, tu es prête?'' Carrie fit simplement oui de la tête et se leva du canapé en souriant et marcha vers l'entrée et sortit de la villa qu'elle occupait avec son père. À l'extérieur, le père ouvrit la portière arrière à sa fille et la laissa prendre place sur son siège et l'attacha, même s'il la savait capable. Le regardant, elle lui sourit et elle le regarda fermer la porte et aller prendre place derrière le volant et se mis à rouler sur les routes de Pasadena.

Durant le trajet, Carrie resta parfaitement silencieuse et regarda le paysage qui défilait autour de la voiture et finalement, elle remarqua que la voiture perdait de la vitesse et que finalement, elle s'arrêtait devant une maison. Lorsque son père lui ouvrit la porte et qu'il la détacha, la jeune Carrie sortit de la voiture, réajusta sa jupe et marcha avec son père en direction de la porte de la maison devant laquelle la voiture s'était arrêté. Se cachant derrière son père, la jeune fille l'entendit sonner à la porte et attendit. Soudain la porte s'ouvrit et toujours caché derrière son père, elle écouta. ''Salut Blythe!'' Le père regagna le silence.
BY .SOULMATES

Blythe & Carrie

La rencontre d'un enfant

Je recommençais tout juste à découvrir ce que cela signifiait, avoir une journée de congé. En effet, cela faisait plusieurs années que ce ne m’était pas arrivé, jusqu’à tout récemment, où n’ayant plus à me mettre la pression constamment pour tenir boutique à chaque jour, je ne faisais qu’accepter ces journées où je ne travaillais pas et où je pouvais faire autre chose que mon boulot. Pour tout dire, au début, je n’en étais montrée particulièrement déstabilisée, puisque même les jours où le restaurant n’ouvrait pas, précédemment, je passais mes journées libres à trouver de nouvelles recettes, à procéder à des changements au menu, dans la décoration, absolument tout pour garder le restaurant à la page. Maintenant, je pouvais laisser les autres procéder à cette tâche, même si cela signifiait que je me retrouvais avec du temps libre comme pas possible, à un tel point qu’au début, je me demandais ce que je pourrais faire de mes dix doigts. Finalement, je m’étais habituée, si bien qu’aujourd’hui, alors que, justement, c’était mon jour de congé, je m’étais levée sans me frustrer et chercher ce que je ferais de ma journée. Tout d’abord, après avoir pris mon petit-déjeuner et m’être préparée, je m’habillai d’un pantalon noir, un t-shirt très simple, puis en voiture, je me rendis à ce stand de tir où je m’étais inscrite quelques jours après mon arrivée à Pasadena, ne pouvant certainement pas me passer de cette activité que j’aimais, qui m’aidait à passer mes nerfs. Après avoir passé une heure, peut-être plus, à tirer sur des cibles de tailles et formes différentes, je rangeai mon pistolet dans son casier, puis avant de rentrer chez moi, je fis un petit détour au supermarché pour aller y acheter quelques provisions, ou plutôt, ce qui me servirait à préparer le repas du soir, que j’allais prendre un malin plaisir à faire, c’était sûr et certain. J’étais contradictoire comme ça après tout; j’avais congé du restaurant, mais je cuisinais quand même. Je ne pourrais jamais m’en empêcher, clairement, même si je trouvais cela pas mal plus apaisant de cuisiner pour moi-même – et Christian, qui me servait maintenant de colocataire – que dans une cuisine où nombreuses personnes tentaient de se partager les tâches. Oui, je faisais tout, mais je me plaisais à le faire, alors je ne voyais pas en quoi ce soit un problème.

Seule à la maison, je ne gênai pas, dès que je mis la main à la pâte, à mettre de la musique. Inévitablement, je commençai à chanter et danser dès que la musique se fit entendre. Plus encore, je levai le son à un moment donné, si bien que je faillis ne pas entendre la sonnette de la maison qui retentit. Ce fut à un tel point que je sursautai, puis par réflexe, je fermai la musique, en venant rapidement à me demander qui pouvait se pointer chez moi à une heure pareille, alors que je n’attendais personne. Toutefois, puisque j’étais relativement bien élevée, malgré les ratés, je cessai de faire ce qui m’occupait tant, puis je me dirigeai vers la porte pour l’ouvrir. Ce fut seulement une fois que je me fus exécutée que je me rendis compte que j’aurais dû ne pas répondre. En effet, la personne qui était là, et qui me saluait on ne peut plus banalement était nul autre que… mon ex. Pas celui avec qui ma partenaire s’était barrée, mais celui que j’avais laissé avec un fils. Je n’avais pas eu de nouvelles de lui depuis, d’où mon incompréhension de sa présence qui me mena à demander : « Que… Qu’est-ce que tu fiches ici ? » Puis, sans que je puisse me faire violence, je portai mon attention en direction du garçon qui était caché derrière ses jambes, qui devait avoir environ le même âge que notre fils – non, son fils – aurait aujourd’hui… Cependant, le détail qui attira mon regard en premier, c’était le fait que malgré ses traits masculins, il portait une robe. Sitôt, je fronçai les sourcils, regrettant plus que jamais d’avoir ouvert cette fichue porte… Dans quelle galère je venais de me mettre !?

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Carrie Reyes & D. Blythe McFarlane
Les retrouvailles d'une fille et de sa mère.

Le père de Carrie et ex de Blythe se tenait devant la porte de son ex, avec leur enfant qui se tenait toujours derrière son père sans bouger. L'homme qui était un écrivain reconnu -surtout pour ses nombreux best-seller- regarda la porte attendant de voir si son ex allait venir lui ouvrir et honnêtement, il souhaitait qu'elle le fasse, car il était venu pour une raison bien précise, il voulait que Blythe prenne ses responsabilités et qu'elle s'occupe elle aussi de la petite Carrie. Bien sûr, il y avait une autre raison qui poussait le père de Carrie a venir voir son ex, il voulait qu'elle l'aide à convaincre Carrie de redevenir un garçon. Quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre, l'homme entendit des bruits de pas venant de l'intérieur et il espérait vraiment que c'était son ex qui viendrait lui ouvrir, car il ne pensait pas avoir le courage de revenir un autre jour. Donc lorsque la porte s'ouvrit, l'homme fut heureux de voir le visage de son ex femme et il remarqua que cette dernière semblait surprise de le voir, alors il la salua en lui souriant. Pour toute réponse à la question de la femme et bien le père de Carrie dit simplement en souriant. ''Moi aussi je suis content de te revoir.'' Il regarda finalement où se portait le regard de Blythe et sourit quand il remarqua que Carrie était sortie un peu de sa cachette et que Blythe la regardait, il se demandait franchement si elle se posait des questions sur qui pouvait bien être cette petite fille. L'homme n'allait pas la faire attendre bien longtemps. ''Je suis venu te présenter quelqu'un.'' Il fit sortir Carrie de sa cachette et dit. ''Je te présente ton enfant.'' Le père de Carrie garda sa fille....enfin leur fille devant lui, plaçant ses mains sur les épaules de leur fille et regarda la femme en se demandant ce qu'elle dirait après la révélation qu'il venait de lui faire.

Il savait que pour la femme, cette nouvelle devait être un choc, car c'était quand même elle qui avait mis l'enfant au monde, elle l'avait porté durant neuf mois et cela, même si elle ne l'avouerai surement pas, lui ferait un choc. Il se pencha un peu et il dit dans l'oreille de sa fille. ''Dit bonjour Carrie.'' La petite fille timide ne dit rien sur le coup, elle ne connaissait pas cette femme, mais elle voyait bien que les deux adultes se connaissaient, alors elle décida de briser le silence dans lequel, elle se trouvait depuis leur départ de leur villa. ''Bonjour!'' Elle rougit un peu, puis la petite regarda son père et lui demanda. ''Papa! Pourquoi tu as dit que j'étais son enfant?'' La jeune fille regarda attentivement que son père réponde à sa question et fut surprise de sa réponse. ''Car c'est ta maman, Carrie.'' Le père se releva et regarda son ex, il ignorait comment cette dernière allait réagir à la révélation que venait de lui faire son ancien amant. Finalement, l'homme reporta son attention sur sa fille, puis il reporta finalement son attention sur Blythe et se décida enfin à lui poser la question. ''Tu nous laisses entrer?'' Il la regarda attendant de voir ce que lui dirait la femme qu'il avait aimé par le passé et il serait faux de dire qu'il n'avait plus aucun sentiment, car tous les deux avaient eu un enfant ensemble et il était ici en se disant qu'il était temps, malgré son souhait de ne pas avoir l'enfant, de le connaitre...enfin de la connaitre.

PS: C'est court, je me rattrape au prochain promis
BY .SOULMATES

Blythe & Carrie

La rencontre d'un enfant

En lui laissant cet enfant que j’avais mis au monde bien que j’étais décidée à ne pas m’en occuper, puisque sa conception était un accident, quelque chose que je n’avais pas souhaité, j’avais pris pour acquis que je ne le verrais jamais, ou du moins, qu’il ne me serait pas présenté sans mon consentement au préalable. À vingt-deux ans, avec un restaurant qui ne ressemblait à rien, qui devait être refait du tout au tout, je n’étais pas prête à accueillir un enfant dans ma vie. Je n’avais jamais eu aucun instinct maternel, ayant toujours été bonne pour taquiner mes sœurs et m’engueuler avec elles plutôt que de les protéger et les materner. Cela ne voulait pas dire que nous n’étions pas proches, malgré les tensions actuelles, mais bon, pour élever un enfant, il fallait de l’amour à donner, et à cette époque, je n’en avais pas, et je me rendais compte que je n’en avais pas non plus à donner aujourd’hui. J’allais passer pour la pire personne du monde en disant cela, mais les quelques secondes pendant lesquelles j’avais fixé ce petit garçon – parce qu’il en était bel et bien un, j’en avais eu la confirmation au moment où cet homme que j’avais aimé il y a sept ans de cela me dit qu’il était accompagné de « mon » enfant, et je me souvenais bien avoir mis au monde un garçon – m’avaient confirmé que non, je ne serais toujours pas prête aujourd’hui, pas ici et maintenant en tout cas. Je le laissai voir quand je le regardai non pas d’un air troublé comme on retrouve une personne qu’on n’a pas vue depuis longtemps et qui nous tenait à cœur, mais avec une certaine rage, surtout dirigée contre moi-même, parce que je n’avais jamais vraiment précisé ce détail comme quoi je voulais être celle qui déciderait si je voulais voir mon fils ou non, et clairement, dans ces circonstances, alors que je ne m’y en attendais pas du tout, non, je n’en avais pas envie. Perturbée, je laissai mes yeux se promener entre mon ex et son « enfant », comme il l’avait dit, laissant alors un profond malaise s’installer pendant quelques secondes, secondes pendant lesquelles je ne savais que faire, que dire. Je n’avais jamais vraiment eu envie de connaître mon fils, et voilà que sa présence m’était jetée en pleine figure comme ça, sans je n’aie demandé quoi que ce soit. Seulement pour cela, j’avais profondément envie de fermer la porte au nez aux deux hommes, et pour tout dire, j’étais sur le point de confirmer mon choix et m’exécuter, mais ce fut à ce moment qu’il décida de me demander s’il pouvait entrer. Immédiatement sur la défensive, je demandai, d’un ton cinglant : « Pourquoi ? Pour m’expliquer pourquoi tu le maltraites en l’affublant d’une robe !? » Cela avait été plus fort que moi, je n’avais pas trouvé d’autres explications. En colère, perturbée, perdue, je m’étais soudainement retrouvée étroite d’esprit, incapable d’entendre ce qui en était réellement. Tout ce que je voulais, C’était simplement refermer la porte, prétendre que rien ne s’était passé et, je l’espérais, oublier ce fragment de mon passé que j’avais tant travaillé à oublier ces dernières années.

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Carrie Reyes & D. Blythe McFarlane
Les retrouvailles d'une fille et de sa mère.

Le père de Carrie savait très bien que son ex ne devait pas être très heureuse de le voir débarquer chez elle ainsi et surtout en ayant apporté l'enfant qu'elle avait mis au monde quelques années plutôt et surtout de voir que cet enfant qu'elle croyait avoir mis au monde en garçon était en réalité un transgenre et que cet enfant voulait vivre sa vie comme il était, en fille. Devant son ex, l'homme la regarda de la tête au pied, il voulait voir si quelque chose avait changé chez elle, mais rien ne semblait avoir changé, il la trouvait toujours aussi belle, mais il ne pensait pas qu'il pourrait reprendre une relation avec elle. L'auteur à succès regarda son ex en silence après lui avait demandé s'ils pouvaient entrer à l'intérieur pour pouvoir discuter et surtout pour qu'elle puisse faire la connaissance de son enfant. L'homme n'avait jamais demandé de pension alimentaire à son ex, car il avait les moyens de s'occuper de Carrie sans rien recevoir de son ex, mais s'il devait se servir de cela pour obtenir ce que Carrie méritait, c’est-à-dire connaitre sa mère et bien il le ferait. Le regard toujours porté sur son ex, l'auteur se demandait ce qui allait se produire si elle acceptait de les laisser rentrer, car il ne se souvenait pas avoir vu la femme très proche des enfants et c'est pourquoi, il avait longtemps hésité à venir voir son ex petite amie.

En venant dans cette ville, le père de Carrie avait voulu que sa fille puisse avoir une vie normale, car bien qu'il trouvait dure de devoir laisser son fils devenir une fille, il ne pouvait ignorer le fait que cela rendait l'enfant heureux ou plutôt heureuse...enfin, il n'y avait pas que l'envie de donner un nouveau départ à son enfant, non, il y avait aussi le fait que Carrie se faisait rire d'elle dans son ancienne école, donc le père avait décidé de venir dans cette ville pour que sa fille puisse vivre une vie heureuse, loin des moqueries et qu'en plus de cela, elle puisse connaitre la femme qui lui avait donné la vie. Finalement, après de longues secondes d'attente, la femme répliqua à la demande que lui avait fait le père de Carrie, alors l'homme ouvrit de grand yeux à sa remarque et il regarda rapidement Carrie qui à la suite de la remarque de la femme versa une larme, alors il prit Carrie dans ses bras et dit. ''Maltraiter mon enfant? Tu plaisantes où quoi?'' Il la regarda outré d'avoir entendu une telle phrase de la bouche de cette femme qu'il avait longtemps aimé et reprit. ''Je t'avais promis de faire tout mon possible pour bien m'occuper de notre enfant, car oui, c'est notre enfant et il est d'ailleurs temps que tu commences à t'en occuper.'' Il la regarda d'un regard qui se voulait très sérieux et dit d'un ton sec. ''Je ne t'ai jamais demandé de pension pour Carrie et je ne t'en demanderais jamais, sauf qu'aujourd'hui, notre enfant à besoin de connaitre sa mère et cette fois, il est hors de questions que tu te sauve, car je pourrais utiliser des moyens beaucoup moins agréables pour que tu t'en occupes.'' Oui, s'il le fallait, le père de Carrie irait voir un avocat et il ferait en sorte que Blythe ai avec lui, la garde partagée de Carrie. ''Tout ce que je demande, c'est que tu apprenne à la connaitre, je ne te demande pas de la garder chez toi une semaine sur deux, non, je veux juste que Carrie connaisse sa mère, c'est trop te demander?'' Il la regarda droit dans les yeux, gardant sa fille dans ses bras. Lorsque Carrie fut enfin réconforté, l'auteur de best-seller la déposa de nouveau sur le sol et il lui prit la main, reportant son attention sur la femme. ''Alors, tu nous laisses entrer?'' Il tentait une seconde fois, car il espérait que ce qu'il venait de dire la forcerait à les laisser entrer.
BY .SOULMATES

Blythe & Carrie

La rencontre d'un enfant

Cette situation, à la base, n’avait absolument rien de normal, et elle devenait encore plus anormale, encore plus fausse au fur et à mesure que cette discussion que je n’avais pas demandée avançait. Premièrement, jamais je n’avais demandé à revoir mon ex-petit ami en ces lieux, et surtout pas avec notre enfant qui m’était présenté dans des conditions que je ne comprenais pas. Franchement, qui mettait une robe à un garçon, sauf pour l’humilier ? Jamais je n’aurais pensé que c’était par choix, ça ne me venait pas à l’esprit, et cela ne viendrait pas pour le moment, puisque rapidement, je me concentrai sur autre chose, soit le fait que soudainement, j’avais soi-disant des devoirs envers notre enfant, alors qu’il y a cinq ans, nous avions mis les choses au clair comme quoi je ne m’en occuperais pas, et que je ne lui devais absolument rien. Scandalisée, je ne sus répondre, laissant l’opportunité au jeune homme de poursuivre son discours en affirmant que c’était notre enfant qui devait connaître sa mère, mentionnant au passage son prénom… Carrie. À ce nom, je grimaçai; pourquoi insistait-il tant pour nier le fait que ce gamin avait un zizi entre les jambes !? Ça faisait de moins en moins de sens… C’était à un tel point que dans ma tête, tout me paraissait de plus en plus abstrait, comme un de ces mauvais rêves que j’avais l’habitude de faire et après lesquels je me réveillais et que je me rendais compte que les détails étaient si absurdes que je ne pouvais pas m’en souvenir. Cependant, lorsque je m’appuyai sur l’embrasure de la porte, le contact de ma main avec le bois me fit comprendre que ce n’était pas un rêve absurde, que c’était la réalité, cette réalité que je pensais avoir été en mesure de fuir à tout jamais. Non pas que j’étais une lâche à l’époque où j’avais confié mon enfant à son père biologique, mais parce que je pensais sincèrement que je n’étais pas prête à être mère à cette époque, et je ne l’étais pas plus aujourd’hui, pour tout dire, ma réaction étant en train de le prouver; j’eus soudainement une opportunité de changer mon fusil d’épaule, de dire que oui, peut-être que je pourrais apprendre à le connaître, mais je ne le fis pas. Bien entêtée, je crachai à mon ex petit-ami : « Oui, c’est trop te demander. Tu sais ce que je pense depuis le début de tout cela, tu l’as accepté, et pourtant, tu débarques, et tu me demandes exactement l’inverse, alors que je ne t’ai rien demandé, moi. T’as voulu de l’enfant, tu l’as. La condition était que tu me fiches la paix, et là, tu es en train de clairement la violer. » Je savais bien que je faisais preuve de très mauvaise volonté, mais non, je n’en avais pas envie, mais pas du tout, et même si j’étais désolée pour le gamin que cette « rencontre » ne se passe clairement pas comme il l’avait probablement imaginé, ma fierté était plus importante que ma compassion dans la situation présente. En conclusion, je finis par simplement dire, à la question réitérée précédemment : « Et non, j’ai mieux à faire. » avant de commencer à refermer la porte, bien décidée à mettre fin à toute cette histoire une bonne fois pour toutes, même si une petite voix me disait déjà que je ne pourrais pas me remettre d’avoir vu ce bambin en robe. Pour le moment, cette vision m’avait profondément traumatisée, mais franchement, je ne savais pas ce que je pourrais faire de plus. Cet enfant n’était pas le mien. Je l’avais mis au monde, mais je n’en avais pas voulu. Et ça, on l’avait mis au clair dès le début, et rien ni personne ne pourrait m’empêcher de l’assumer si je ne le voulais pas, quitte à signer un contrat pour que ce soit officiel, et surtout plus que clair.

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Carrie Reyes & D. Blythe McFarlane
Les retrouvailles d'une fille et de sa mère.

Cela faisait plusieurs semaines que Carrie avait demander à son père de lui présenter sa mère. Au départ, le père avait hésité, car il avait promit à Blythe de ne jamais lui reparler de l'enfant, mais la mère du père de Carrie avait fait savoir que le mieux pour l'enfant était qu'elle puisse faire la connaissance de sa mère et c'est pour cette raison que Carrie se trouvait devant sa mère avec son père qui tentait de la convaincre d'accepter de rencontrer sa fille, car Carrie avait certes été mis au monde en garçon, mais avec le temps, elle s'était affirmé comme étant une fille. C'est donc vêtue d'une robe et de collant noir qu'elle avait décidé de rencontrer sa mère pour la première fois et elle ne pouvait pas dire que la rencontre qu'elle s'était imaginé ce passait comme elle l'aurait voulu, d'ailleurs, elle se disait un peu qu'elle aurait du écouter son père et laisser tomber, sa mère ne voulait clairement rien savoir d'elle et cela la blessait. Elle baissa la tête quand sa mère répondit à son père, toujours en refusant de les laisser entrer, alors Carrie prit lentement la main de son père et avait vraiment envie de partir, elle voulait voir sa mère, mais cette dernière était parfaitement décidé à ne pas faire l'effort d'essayer de la connaitre. Carrie voulait simplement lui parler, apprendre à la connaitre, après si elle ne voulait toujours pas la voir, elle n'aurait rien fait, même si cela l'aurait blesser et d'ailleurs cela la blessait déjà. ''Sache que c'est Carrie qui m'a supplié de venir te voir, au départ je n'étais pas d'accord, j'aurais préféré rencontrer quelqu'un qui aurait jouer le rôle de mère pour elle, mais elle voulait te connaitre, savoir qui était sa mère. Maintenant tu me montre clairement que j'avais tord, que j'aurais dû continuer à refuser sa demande.'' Carrie n'avait jamais vue son père aussi en colère et elle n'aimait pas cela, alors elle se remit derrière ce dernier et elle ne souhaitait qu'une seule chose, partir. Lorsque la jeune femme commença à fermer la porte, Carrie écouta ce que dit la femme qui se trouvait être sa mère, puis par la suite, elle regarda son père. ''Papa!? Ont peut partir?'' La jeune fille avait de la peine et elle ne pouvait pas rester, elle voulait partir, elle avait le cœur en morceau, celle qui avait été sa mère l'avait énormément blesser, elle avait toujours vue sa mère comme une princesse, une gentille princesse, mais aujourd'hui, elle avait l'impression de s'être toujours tromper. ''Oui, ma chérie, nous partons.'' Carrie regarda sa père et s'éloigna un peu et regarda une dernière fois la femme et entendit son père prendre la parole. ''Félicitation Blythe, je te pensais devenu plus mature que part le passé. Je te prévient, c'est ta dernière chance, si tu change d'idée, fait le avant que je monte dans la voiture, car quand je serais dans la voiture, je vais déposer Carrie à la maison et je vais voir un avocat, tu n'auras plus le droit de t'approcher de Carrie, n'y de réclamer le droit de la voir.'' Carrie regarda sa père et elle resta sur place sans bouger, elle ne savait pas pourquoi, mais elle restait sur place en espérant que sa mère finirait par ouvrir les yeux et accepter de la voir au moins une fois dans sa vie.
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Blythe & Carrie

La rencontre d'un enfant

Apprendre que la demande de me connaître venait de l’enfant directement aurait certainement pu changer mon opinion sur la situation, mais cela fit en sorte que j’en voulus encore plus au père de celui-ci, puisque jamais, au grand jamais, il n’aurait dû savoir que j’existais. Nous avions même convenu qu’il lui dirait que j’étais partie très loin, ou pire encore, que j’étais décédée. C’était cruel pour un enfant, mais j’avais toujours été d’avis que c’était mieux ainsi, à savoir qu’il ne sache pas pourquoi je n’avais pas voulu m’occuper de lui. De plus, cela m’avait toujours protégée, puisque jamais je n’avais été confrontée au fait d’être mère, cette idée m’ayant toujours profondément terrifiée. Je n’étais pas faite pour cela, je le savais, et pour tout dire, avoir un enfant serait limite un supplice pour lui plutôt qu’une bénédiction. Cependant, je ne pouvais plus me cacher derrière ce bouclier, plus pour le moment en tout cas, puisque mon ex avait décidé de tout gâché. En fait, de ce que je voyais, il était en train de faire un véritable foutoir; non seulement, il était en train de confondre complètement son fils avec une fille, ou je ne sais trop quoi, il lui promettait de connaître sa mère alors que cela n’arriverait pas, et maintenant, il était en train de me faire du chantage en me disant que si je n’acceptais pas de lui parler maintenant, alors plus jamais je ne pourrais le revoir. N’importe quelle mère normale aurait probablement craqué à ce moment, mais je n’étais pas normale, et surtout, je n’étais pas une mère. Bien sûr, j’avais ressenti un petit quelque chose au moment où le gamin demanda à son père de partir, comme s’il en avait eu assez, un petit pincement au cœur, ce ne fut pas assez pour me faire changer d’avis. Cela faisait cinq ans que j’avais le même avis, cela ne changerait pas maintenant, et surtout des raisons pour que je ne comprenais pas et que je ne voulais pas comprendre. Après un dernier regard vers le gamin, Carrie, puis le paternel, je dis : « Salut. » en tentant de paraître la plus indifférente possible, puis lentement, je les regardai partir, et dès que je sus qu’ils n’allaient pas regarder derrière, je fermai la porte, et je m’appuyai contre celle-ci, les yeux fermés, haletante. Après quelques secondes dans cette position, je repoussai mes cheveux vers l’arrière, comptant surtout sur le contact de mes doigts sur ma peau pour me ramener à la réalité, pour me faire redescendre sur Terre et surtout, me faire oublier ce qui venait tout juste de se passer, puisqu’autrement, je savais que je serais susceptible de craquer et de le regretter, mais c’était là la dernière chose que je voulais. Jamais je ne m’étais sentie ainsi avant aujourd’hui, et je ne voulais certainement pas que cela commence. Je ne pouvais pas me le permettre, et je n’allais pas le faire. C’était hors de question. J’avais maintenant la liberté de reprendre ma vie comme elle était précédemment, et maintenant, la seule chose à faire, était d’oublier cet épisode comme si rien ne s’était passé.

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