Non non, ne t'en fais pas, je ne viens pas ici pour enlever ma culotte. || PV
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mot doux de Invité ► un Mer 25 Mar - 22:59
Je marchais seule dans les couloirs blancs de l'hôpital - un endroit où je n'appréciais pas trop m'y rendre, mais j'avais rendez-vous avec ma chère et tendre petite Maïwenn E. Wilson. Malgré notre différence d'âge, elle était l'une de mes amies les plus précieuses qu'il soit. Je la connaissais depuis qu'elle était enfant, et depuis, eh bien, on ne sait plus jamais quitter. En réalité, je la considérais plus comme ma petite soeur de coeur, qu'une simple amie de longue date. Même de loin ou de près, j'avais toujours veillé sur elle, et même si, j'avais un sale caractère qui laissait à désirer, je l'avais toujours aidée, et ma porte lui sera toujours grande ouverte.

Bon, me rendre à son cabinet de consultation n'était jamais une partie de plaisir ou de rigolade, car, même si j'étais une femme facile, ou encore comme certains avaient tendance à balancer sur son dos, une cougar, je ressentais quand même une petite intimidation quand je devais enlever ma culotte. Cela dit, rassurez-vous, je n'allais pas toutes les semaines chez ma gynécologue, et heureusement quoique par moment, je devrais vraiment songer à me désinfecter le vagin... Mais aujourd'hui, je n'étais pas là pour une consultation, je voulais uniquement la voir, et ... Discuter ?

Calmement, je me rendais à son étage, et sans même m'arrêter devant l'accueil, j'allais directement dans la salle d'attente. Ainsi, je m'asseyais sans adresser le moindre mot aux personnes qui m'entouraient. Je les regardais un par un, tout en me demandant ce qu'elles pouvaient penser à ce moment précis, ce qu'elles foutaient ici et qu'avaient-elles à caché ? Mon regard s'arrêtait vers une charmante demoiselle enceinte. Une charmante ? C'était un grand mot à vrai dire - je crois que  veille truie aurait été plus approprié. Humm, est-ce une nouvelle tendance que les femmes qui sont supposées être ménopausées deviennent tous enceintes ? À notre âge, nous devrions plutôt nous tracasser à ne pas choper une maladie sexuellement transmissible  qu'un gosse... Pourquoi le monde déraille autant ? Néanmoins, je ne pouvais pas le cacher, mais, être enceinte, c'est ce qu'il y avait de plus merveilleux pour une femme. Porter un enfant, sentir ce corps grandir, bouger au fond de soi, c'était des moments inoubliables. Même si, je n'avais pas l'instinct maternel, porter mes enfants avaient été pour moi, les plus beaux moments de ma vie.

Mais bon, l'idée de retomber enceinte ne m'avait jamais frôlé l'esprit, et sincèrement, avec qui je pourrais bien faire un enfant ? Avec le premier venu ? Hors de question. Je voulais quand même un têtard potable, et parfait et non un raté de la vie. Rooo, de toute manière, j'étais bien trop veille, et mourir en plein accouchement, je n'avais point envie. Je voulais mourir autrement que sur une table d'accouchement.

Alors que j'étais dans mes pensées les plus lointaines, que j'entendis soudain mon joli petit nom raisonner dans cette belle pièce remplie de mauvaise onde, et de baleine prête à être disséquée. Je me levais et d'un large sourire, je suivais la belle petite blonde. À peine rentrée dans le cabinet, je lui disais en souriant :

JOAN _ « Hummm tu sais que tu as un joli cul ? » Je fermais la porte derrière moi, et je me dirigeais vers elle pour lui donner une petite bise sur la joue « Contente de te revoir ma belle » de ce pas, je m'asseyais sur la chaise en face de son bureau, et sans plus tarder, je retirais mon blouson tout en ajoutant une introduction à la made in Joan « Ça doit être pénible de voir des vagins en longueur de journée, non ? » Je croisais mes jambes, et d'un sourire, je poursuivais « Hummm … Je devrais me spécialiser en pénisologue, non ?  ... T'imagines ? » Je rigolais, et j'espère bien qu'elle était consciente que je taquinais. Et de toute manière, je ne pense pas que 'pénisologue' était le terme exact pour ce genre de spécialisation. « Non sérieux, je crois qu'à force d'en voir, je serais tellement dégoutée que je deviendrais nonne et tu me vois finir mes jours un couvent ? » Non, je n'ai pas picolé - d'ailleurs, je n'ai plus touché à une seule goûte d'alcool depuis …. la semaine passée ? Je n'étais pas alcoolique, loin de là, disons que j'aimais boire un verre de temps en temps. Rien de bien méchant.
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mot doux de Invité ► un Jeu 26 Mar - 1:35
Joan & Maïwenn

Non non, ne t'en fais pas,
je ne viens pas ici pour enlever ma culotte
La vie et sa grande évolution. On vit, on meut mais surtout ? On fait des erreurs. J’avais manquée de courage. Tellement. Le destin m’avait pris par surprise en me mettant face à lui. Lui ? L’homme que j’avais aimé pendant des années et peut-être même que je l’aime encore ? Je l’avais tellement aimé, tellement. C’était dingue mais cela m’effrayait. Esclave de mes émotions. Il était arrivé devant moi pour me dire qu’il était tant que j’aille affronter mes peurs. Tel un cadeau pour une Quinceañera alors que je n’étais même pas latine. Une rencontre qui n’était pas aussi délicieuse qu’un bon milkshake dans ce café que j’avais récemment visité. C’était apparemment un peu le café de Joan. Une amie. Bien plus. Elle avait été là quand j’en avais besoin mais elle m’avait surtout comprise. Elle m’avait tellement comprise et peut-être un peu trop. Parfois je me disais que j’avais besoin que l’on me gifle et que l’on me force à retourner chez moi au lieu de me motiver à m’éloigner de ma maison mais dans le fond ? Je me disais que je n’aurais même pas écoutée. Seule ma peur était mon moteur. J’étais bien trop têtue pour raisonner. Joan avait raisonnée bien avant moi. Elle avait avancée plus. Son évolution était différente grâce à Cordélia même si elle était née bien avant que Nathanael ne vienne au monde. Mon fils, mon môme. Je ne connaissais rien de lui. Je ne pourrais même pas lui offrir une peluche car j’avais ratée cette époque. J’avais ratée ce moment où il aurait voulu que je lui chante une berceuse pour le rassurer. J’avais ratée les chaises musicales à son anniversaire. Je m’en mordais les doigts. Cette idée me hantait alors que j’étais dans mon cabinet. Mes consultations étaient assez calmes pour la bonne raison que je n’avais pas encore pu remplir assez mon carnet de rendez-vous. Je me sentais comme la nouvelle qui n’avait que les cas un peu… enfin ceux que l’on ne voulait pas réellement ou bien les urgences. Il fallait du temps pour que je puisse me faire un nom et apprendre à connaitre mes clients. New York me manquait tellement. Je sentais cette impression de nostalgie. J’attrapais la boite en carton posée sur mon bureau et je regardais rapidement ces photos qu’elle contenait. J’attrapais la première et un bout de colle à malaxer. Ce sont des pâtes pour fixer des photos ou poster au mur. Cette plaque ressemblant à un tableau blanc accroché sur un pan de mur. J’y mettais alors une à une les photos d’échographies ou bien de nouveau-nés dont j’avais suivi les grossesses du début à la fin. Ils étaient un peu ma fierté. C’était 10 années de travails intensifs pour en arriver là. Je me laissais aller à voyager. Je me souvenais de Maléa, cette belle petite qui maintenant venait encore parfois au cabinet avec sa maman jusque pour voir l’échographie de son petit frère. J’eu un petit rire en me souvenant de sa réaction quand elle avait posé la main sur le ventre de sa maman pour sentir le bébé bouger pour la première fois. Je mettais photos par photo avant d’arriver à celle d’une échographie. Plus jaunie par le temps, plus anciennes. Laquelle étais-ce ? Oui, c’était celle-là. C’était celle que j’avais faite il y a plus de 17 ans. Je caressais le plastique qui rampait sous mon doigt. Je regardais celle-ci. Je savais nettement mieux déchiffrer cette simple image. Je me souvenais encore de ce qu’avec dit le gynécologue à l’époque et dans cette même pièce. « C’est un petit garçon ! », j’avais été effrayée mais ce sentiment était comme futile face à tout ce que j’avais fait. Des mauvais choix. Tellement de mauvais choix. Je prenais une profonde inspiration en fermant les yeux tandis que je tentais de me souvenir de l’odeur de son doudou ou même de l’odeur nauséabondes de ses couches culottes. Je m’en fichais que cela soit un souvenir négatif mais j’avais besoin de ce peu de choses pour m’accrocher à ce présent, à ce passé. Je laissais cette larme de crocodile glisser le long de la joue en laissant une démarque assez visible à cause de mon blush rose bonbon qui me donnait un effet bonne mine en cette période de printemps. Je n’effaçais pas cette larme. Je me tournais alors que mon téléphone sur le bureau sonnait. C’était l’accueil des admissions qui me disait que mon rendez-vous était arrivé. Quel rendez-vous ? Dans le fond, je me sentais un peu perdue. Je ne me rappelais pas avoir vu un rendez-vous sur la feuille pour cette heure de la journée ? Sûrement un oubli ? Je tentais juste de positiver. Je me contentais pourtant juste de sourire en entendre le prénom de la jeune femme. C’était rassurant, l’idée que cela soit elle était sûrement plus une pause popcorn qu’autre chose. Je savais que ce n’était pas une cliente comme les autres car je n’arrivais tout simplement pas à être son gynécologue tout d’abord. Cela me ferait trop bizarre alors qu’elle est comme une marraine pour moi et encore plus. C’était une sœur bien plus âgée mais une sœur. Elle avait fait tellement que je ne savais même pas si je pourrais la remercier un jour. En attrapant mon calepin pour un peu de crédibilité. Je sortais du bureau. Mon tailleur noir avec une jupe et ce chemisier crème, je disais son petit nom en souriant doucement pour laisser mon rouge à lèvres démarquer son sourire et l’embellissant. Je la laissais alors rentrer avant de laisser les autres patients de mes congénères remarquer mon manque de professionnalisme alors que je lâchais un long soupir de soulagement en fermant la porte. Et là, je riais en l’entendant me dire que j’avais un joli petit cul. « Hummmm, merci ! », c’était fascinant son aptitude à complémenter aussi étrangement les gens. Cette femme me fascinait tout simplement. Attention, je ne la prenais pas pour exemple car nous étions tellement différentes mais elle ferait tellement un bon sujet d’étude. Elle était complexe à sa façon. Un mur de merveilles à explorer. Fut une époque où j’avais même cherchée à la réparer mais je savais qu’elle ne pourrait y arriver qu’en affrontant ses démons tout comme moi. Je souriais à sa bise et aussi à savoir qu’elle était contente de me revoir. Cela faisait deux mois que j’étais là et pourtant nous n’avions pas vraiment eu le temps de nous recroiser depuis. Enfin si au début de mon arrivé mais je bossais tellement. J’avais l’impression de vivre dans cet hôpital juste pour y faire mes preuves mais pour éviter de croiser Todd ou même Nathanaël. C’était presque devenu monotone mais je ne pouvais pas continuer ainsi. J’étais juste trop trouillarde. Je n’avais pas de couilles ce qui était normal mais bon. « Moi aussi, d’ailleurs désolée de ne pas pouvoir te consacrer plus de temps ! », soufflais-je alors que je la laissais s’installer et se mettre à l’aise. Je l’écoutais en souriant doucement. Je riais même quand elle disait ce mot… Pénisologue. Cela m’amusait. Je la laissais néanmoins terminer. J’approchais alors de la cafetière tout en tournant mon regard vers elle. « Tu veux un thé ? Un café ? », demandais-je avant de prendre le temps de répondre à ses questions. Pendant ce temps, je me contentais d’ouvrir le mini-frigo que je m’étais procuré et j’attrapais la brique de jus de fruit posée dedans. Je prenais un verre et je me servais ma petite ration de vitamine en souriant doucement. « On dit urologue ! », disais-je en souriant. « Même si une femme peut les consulter pour les problèmes de reins ou sexologues aussi. Tout dépend des maux ! Un homme qui a mal au zizi ou quand c’est la sécheresse du pipi ira chez un urologue et ceux qui ont des pannes ou des éjaculations précoces iront plus vite chez le sexologue ! », lui précisais-je en riant aussitôt. C’était un rire. Un vrai. Bien loin d’être nerveux car avec elle, j’étais toujours à l’aise. J’étais à l’aise avec beaucoup de monde mais elle savait que je paraissais parfois zen mais sans l’être. Je ne le cachais donc jamais. Je n’y arrivais juste pas. J’étais comme un livre ouvert avec Joan ce qui n’était pas désagréable mais très rare. « Il y a bien plus beau dans ce métier que le fait de voir des vagins tous les jours. C’est un inconvénient, certes mais à force c’est comme travailler à la poissonnerie. On en oublie ce que l’on regarde. », lui disais-je en souriant doucement. Parler de ces termes crus ? Joan en était surement le prix Nobel. Pour moi, c’était normal. Ce sont des termes médicaux mais peut-être pas pour tout le monde. « Mais je suis un peu nonne à ma façon. », je riais doucement. « Je crois que cela doit faire 8 mois que je n’ai plus eue un seul rencard… », soufflais-je en arquant un sourcil avant de secouer doucement la tête. « Mais peu important… ma vie sentimentale est passée au séchoir… Saperlipopette ! », disais-je en riant aussitôt. « Trêve de singeries… », soufflais-je aussitôt en lui souriant. « J’ai croisée ta fille… enfin disons que je l’ai eue en consultation. Elle est magnifique, tu ne m’avais pas dit qu’elle était enceinte. Félicitation ! », lui disais-je aussitôt. « Comment tu vas ? A part ça ? », lui demandais-je donc d’une simple curiosité mais surtout par ce que cela m’intéressait.
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mot doux de Invité ► un Jeu 26 Mar - 12:46
« Moi aussi, d'ailleurs désolée de ne pas pouvoir te consacrer plus de temps ! » Si vous voulez tout savoir, j'avais l'habitude désormais que les gens oublient ou ne prennent même pas le temps de me contacter. Comme si deux minutes de leurs temps étaient si précieuses, mais bon, pourquoi s'en faire ? Comme je disais, j'avais l'habitude, et je n'allais pas forcer qui que ce soit à me donner de ses nouvelles sauf quand il s'agissait bien évidemment de ma fille, Cordi. Quoique, son cas était différent, je l'avais énormément déçue et sa réaction était tout à fait compréhensible. Je n'aurai pas dû coucher avec son meilleur ami, décédé depuis peu, mais, que voulez-vous? C'était le hasard et malheureusement, je n'avais pas les moyens de modifier notre destin. Alec était un brave petit homme, parti trop tôt, mais, je me disais quand même que c'était une bonne chose qu'il soit mort, car il n'était qu'un obstacle entre moi et ma fille. Au moins, Cordi n'entendra qu'une seule version, et non celle de jeunot. Je n'avais pas envie qu'elle sache que je l'allais séduit à un point non-retour. Qu'est-ce que voulez ? Je le trouvais craquant et si, jeune que c'était plus fort que moi de coucher avec lui, et puis c'était la première fois que je me suis fait un si jeune garçon.

JOAN _ « Oh ne t'en fais pas pour cela » lui disais-je en lui lançant un regard sincère. Je pourrais mourir dans mon salon, sans que personne ne s'en rendent compte ou encore qui prennent la peine de voir si j'étais toujours en vie. Ouais, à force de se comporter comme une chienne dans le sens, "garce", on finissait souvent seule et c'était le cas. D'ailleurs, je pouvais même compter le nombre d'amies que je possédais sur une seule main, alors c'était pour tout dire ; « Je veux bien un thé, merci. » Je n'allais pas chez le dentiste pour ensuite ingurgiter du café pour jaunir mes dents parfaites et si blanches. Je croisais mes bras, et je l'écoutais intensivement... J'avais oublié à quel point, elle était précise dans ses définitions alors, qu'à la base, j'avais dit ceci pour rire. Amuser, je levais mes sourcils, et je lui répondis : « Je rigolais ma belle » Il était temps qu'elle s'éloigne de son cabinet, et qu'elle se décompresse un peu. « Et puis, crois-moi, si le terme Pénisologue existait vraiment, j'en aurai fait ma vocation » disais-je en rigolant de bon coeur « Mais cela dit, sexologue m'aurait bien tentée comme carrière ... Je crois que j'aurai pu en sauver des hommes » mais bon, durant ma jeunesse, je n'avais pas les moyens de me payer des études de médecine, ou autres études universitaires. J'aurai pu demander de l'argent, mais, à cette époque de ma vie, j'étais déjà en froid avec la famille des Jones et puis, je me voyais mal leur demander de l'argent alors, j'avais commencé ma vie au bas de l'échelle avant de devenir cette femme que j'étais aujourd'hui. Comme quoi, nous ne sommes pas obligés de faire des années d'études pour réussir sa vie. Bien sûr, au début, cela n'avait pas été facile, et c'était pour cela que j'avais accepté d'être la baby-sitter de Maïs. Ses parents m'ont permis de mettre un peu d'argent de côté alors j'en étais plus que reconnaissant vis-à-vis d'eux. « En tout cas, je te remercie pour la définition précise d'un urologue et d'un sexologue » ajoutais-je en souriant. Alors qu'elle me préparait ma tasse de thé, qu'elle m'avouait que c'était le plus beau métier. Alors là, sur ce coup, nous étions en désaccord. « disons que tu es une femme, et hétéro donc je pense que cela aide énormément » Elle me tendit ma tasse de thé, et tout en la prenant, je lui adressais un doux: « merci » Je ne vous cache pas que j'aurai apprécié un verre de vin, mais je doute qu'elle ait ça dans son bureau. Ainsi, je buvais une gorgée de son délicieux thé, que soudain, j'avais cru un moment que tout allait me repasser par la narine. Avais-je halluciné ou venait-elle vraiment de m'avouer que cela faisait huit mois qu'elle n'avait plus eu un seul rencard. Je lui jetais un regard étonné, la bouche entre ouverte. « Tu es sérieuse ? » Je déposais la tasse sur son bureau « Mais dis-moi, tu as quand même eu des rapports sexuels depuis tout ce temps ou plus du tout ? » Je me levais, et je me dirigeais vers elle « Tu sais quoi ? Ce soir, on va sortir, et je m'en contre fiche si tu as déjà un rendez-vous ou non, je veux que ce soir, on aille s'amuser, et te trouver un homme. » Je pouvais la comprendre sur ce coup, moi aussi, ma vie sentimentale était un vrai désastre ... Et en toute franchise, j'avais un peu perdu l'espoir de trouver l'homme de ma vie. Surtout que je l''attendais depuis ma rupture avec Wayne, ce qui date de vingt ans. « Tu sais que la vie offre toujours une seconde chance à l'amour véritable. Elle est appelée Botox. » Je rigolais ... Bon, à son âge, je doute qu'elle ait recours au botox, quoi que, désormais, c'était une mode chez les jeunes de s'injecter cette merde, mais cela dit, je ne cachais pas, mais j'avais recourt à ça et j'en avais pas honte « Pourquoi ? Je trouve notre conversation très intéressante, et je dois t'avouer que ce n'est pas en passant ta vie entre ses quatre murs, que tu vas trouver un amoureux »

Ainsi elle avait vu ma fille ? Je présume qu'elle parlait de Lulu, car, à ma connaissance Cordi n'était pas enceinte, et heureusement. Elle était trop jeune, et je voulais d'abord qu'elle termine ses études universitaires. « Bah si je devais t'annoncer toutes les grossesses, j'en aurai jusqu'à demain. » disais-je en rigolant. Mais cela dit, c'était vrai. Toutes mes connaissances, et amies étaient quasi toutes enceintes ; « À part que je vais être grand-mère pour la deuxième fois, je vais bien - j'ai juste l'impression d'avoir pris vingt ans, et cela m'effraye. » disais-je, en marchant jusqu'à la fenêtre. Wouah, la vue était banale, rien de bien resplendissant. De toute manière, depuis quand les buildings sont censés être beaux? « Tu sais, depuis que Cordi est partie de la maison, la mort de Luke ... je me sens seule. Cette sensation est juste horrible, je ne te dis pas comment et je pensais que j'allais surmonter ça, mais je n'y arrive pas. Je n'aurais jamais cru cela possible, mais ils me manquent, et j'ai beau les remplacer par des hommes, cela ne fonctionne pas. En plus, pour couronner le tout, je suis passé à MILF à une GMILF alors . » je me retournais vers elle, et je poursuivais « Comment veux-tu que j'aille bien ? Je suis contente d'être grand-mère, ce n'est pas ça, mais ... cela signifie que ... » Ha non, je n'arrivais pas à sortir ce mot de ma bouche et pourtant, c'était le cas, je vieillissais et j'arrivais bientôt au cap de la 50taine, ce qui me foutait la trouille à un de ses points. J'avais déjà du mal à trouver un homme alors je n'osais pas imaginer plus tard. « oooh et puis, je ne suis pas venue ici pour culpabiliser sur ma misérable vie, mais bien pour prendre des nouvelles de ma chère amie. Alorrrrrs ? Quoi neuf docteur ? »
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mot doux de Invité ► un Jeu 16 Avr - 0:26
Joan & Maïwenn

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Cela pouvait paraitre parfois biscornu de recevoir des amies pour une consultation mais je ne courrais pas après les clientes. Je n’en étais pas pitoyable à ce point. Dans le fond, j’aimais trop la magie d’une amitié pour vouloir la rendre étrange en allant fouiller dans le chaton en plein ronronnement de Joan. Bien trop ronronnant à mon coup. Ce n’était pas une chose qui me faisait vraiment plaisir. L’idée de pouvoir aller dans les terres inconnues d’une personne qui a été comme une grande sœur pour moi. Non, je ne pouvais définitivement pas me faire à cette idée et ça m’allait bien. Alors qu’elle me demandait un thé, je me hâtais aussitôt à lui préparer. Je laissais chauffer l’eau de la bouilloire et j’attendais un peu tandis qu’on parlait de mon métier et de tous ceux qui parlent du sexe enfin les sauvent ou les soignent plus vite. Je ne savais pas si j’avais compris ou non quant à savoir si elle rigolait car défendre mon boulot était devenu comme une habitude au fil des années. Un rite parfois même. Je ne savais pas vraiment pourquoi. Dans le fond, ce n’était pas si important de savoir pourquoi mais on m’avait apprise les différences quand j’étais étudiante. Elles étaient seulement entrées dans ma tête pour s’y incruster. On se fait manipuler à l’université, je vous jure. Comme des renards rusés, ils rentrent dans nos têtes mais ça ne m’empêchera pas de m’endormir ce soir avec ma crème de nuit. Cette machination ne me dérange pas le moins du monde. Je souriais doucement en l’entendant me dire qu’elle aurait sauvée des hommes. Je secouais doucement la tête en souriant. « Crois-moi, tu aurais tellement vue de zizis que tu en aurais marre ! », disais-je alors que je posais le choix de thé sur le bureau avant de servir une tasse de thé avec l’œil bouillante pour cette « jeune » femme. Je lui tendis la tasse en souriant au merci. « Je t’en prie ! », soufflais-je simplement. Je ne servais pas des thés à tous mes clients sinon cela paraitrait étrange et ils voudraient venir tellement souvent que je connaitrais leur tunnel sur le bout des doigts… enfin façon de parler quand même. Le bout du frotti collerait certainement mieux. Bon passons ! Trêve de détails. Je venais tout simplement de dire que je n’avais plus eue de rencard depuis 8 mois. Pour moi, c’était réellement normal ou pas anormal en fait. Je n’avais pas cette libido qu’elle avait. Je pouvais vivre sans sexe mais je m’amusais réellement à draguer parfois mais bon. Je souriais quand elle me demandait si j’étais sérieuse et je me contentais d’hocher la tête. J’haussais les épaules. « Depuis ce temps, je peux vivre sans comparé à d’autres ! », disais-je d’un ton un peu moqueur alors que je l’écoutais et je penchais la tête en secouant celle-ci. « Pas besoin de ça et pas besoin de trouver un homme ! », disais-je alors que je savais lequel je voulais mais je savais aussi que j’en avais besoin pour atteindre le bonheur. Je devais juste me montrer patiente et en apprendre plus sur sa vie. Il avait peut-être changé ? Peut-être que la flamme était éteinte ? Peut-être, oui. « Une semaine de quatre lundi, je sortirais de mon cabinet… », disais-je en souriant doucement quand elle me disait que ce n’était pas en restant entre quatre murs que j’allais rencontrer l’amour. Cela serait un miracle que je prenne congé pour aller à un rencard avec quelqu’un d’autres que Todd… encore quoique, non. Ce n’était pas un rencard. Non. C’était un plan pour apprendre à me connaitre. Ce n’était pas pareil. Je buvais une gorgée de mon succulent jus de fruits tandis que je me demandais si j’en avais à la fraise. Envie subite et bizarrement c’était assez habituelle chez moi. Cela n’avait rien à voir avec les envies d’une femme enceinte. Je parlais alors de sa fille que j’avais comme cliente. Je souriais en l’entendant. M’annoncer toutes les grossesses de ses proches serait tellement long ? Cela l’effrayait et ça me faisait rire. Installée au fond de mon fauteuil, je l’écoutais parler en regardant dehors. Je fronçais les sourcils. J’arquais un sourcil. « Milf ? GMilf ? », demandais-je alors sans vraiment comprendre sur le coup. C’était tellement difficile que je me demandais presque si je n’étais pas dans le coaltar pour ne pas savoir de qui elle parlait mais pourtant je ne faisais aucuns bâillements. Je perdais mon humour enfin mon rire ou le côté amusé au sérieux qu’elle perdait rapidement en disant ne pas être venue pour culpabiliser itout mais je riais quand elle me retournait la question. Je secouais doucement la tête en la regardant. « Ma vie n’est pas intéressante ! », soufflais-je aussitôt avant d’inspirer. « J’ai revu Todd, il va bien enfin… je l’admire. Il a accepté de me laisser entrer dans sa vie petit à petit avant de rencontrer mon fils. Nathanael… Je suis tellement impatiente de pouvoir lui parler. Il veut que j’attende un peu et je le comprends surtout que d’après lui, il ne semble pas vouloir savoir qui je suis… », je riais nerveusement en haussant les épaules. « Mais bon… ça va, je vais bien avec tout ça. Je m’étais faite à l’idée que cela pourrait être compliqué mais bon ! », je souriais aussitôt mais un sourire un peu forcé tout de même tandis que je la regardais avec attention. « Ne tentes pas de changer de sujet… », disais-je aussitôt. « Je veux t’entendre… », je riais en imitant des guillemets pour le premier mot qui suit. « Culpabiliser… », disais-je donc en souriant. « Je suis là pour ça puis… tu es seule, oui, tu n’as pas non plus d’hommes mais tu n’as jamais pensée à arrêter de penser qu’un homme peut être seulement un objet pour ne pas être en manque… et peut-être un… avenir ou alors aussi à faire un bébé toute seule ? », demandais-je alors à celle-ci en souriant. « Tu peux arrêter de culpabiliser en redevenant maman… », rajoutais-je en riant. J’avais du mal à l’imaginer enceinte. Réellement du mal. La Joan du lycée que j’avais connue quand j’étais gosse, oui mais celle que je connaissais actuellement ? Je savais dans tous les cas qu’elle devrait s’organiser et j’ignorais si c’était malin à son âge mais faisable et beaucoup y arrivaient.
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mot doux de Invité ► un Lun 3 Aoû - 12:54
« Crois-moi, tu aurais tellement vue de zizis que tu en aurais marre ! » Euh … j’aimerai tant lui dire qu’elle avait totalement raison, mais …. N’oublions pas qui je suis. Les pénis sont toute ma vie, et je ne pense pas qu’un jour, je m’en lasserais sinon sans cela, j’en aurai déjà eu marre, surtout, depuis le temps que je fricotais avec ces choses-là. Enfin bref, je n’étais pas une femme qui préférait transmettre une fausse image, alors, oui, quitte à gâcher ma belle réputation, je lui avouais tout simplement :

JOAN _ «   Non, au contraire, je serai au paradis. » Disais-je en souriant.

Il est clair qu’un jour, et il était largement temps que je songe à me « calmer » dans le sens, où je devrais cesser de voir les hommes comme des pénis sur deux pattes. Je ne pouvais pas éternellement être cette femme que je suis et puis je ne pouvais pas non plus - continuellement - foutre la honte à mes enfants. Je me dois et je me le devais d’agir en tant que mère responsable, mais également en tant que grand-mère. Croyez-le ou non, mais ce nouveau rôle, je l'adorais... J'adorais être une grand-mère et en aucun cas, je n’échangerai cette place.

JOAN « Une semaine de quatre lundi, tu  arrives à sortir de ton cabinet à vagin ? Bien, c’est déjà ça. » Bah, belle qu’elle était, j’avais l’ultime certitude qu’elle allait très vite trouver l’élu de son cœur et puis au pire, si la demoiselle ne trouvait personne, je pourrais m’en charger. Alors qu’elle se trouvait assise au fond de son fauteuil, je m’installais en face d’elle, et je prenais une fourniture  qui était posée sur son bureau. Est-ce un vagin ? En fait, je n’arrivais pas à identifier cet objet que j’avais entre mes mains, mais une chose est sûre, c'est qu'elle était juste ignoble. Jouant avec la fourniture entre mes doigts, je jetais un regard vers Maïs. Ne me dites pas qu’elle ne savait pas ce que voulait dire MILF– GMILF. J’affichais un sourire tout en re-déposant l’objet non identifier sur  son bureau «  Oublie ça »  

chaque personne qui vivait sur terre avait une vie intéressante à raconter sinon sans cela, je leur conseillerais d’aller prendre une corde, et d’aller se pendre avec.  Je ne connaissais pas vraiment Todd, en fait, à part son prénom, et son ’histoire avec mon amie, c’était tout ce que je savais de lui.  J’ignorais même à quoi il ressemblait : était-il beau gosse ? Certainement vu la beauté que Maîs dégageait.

D’un air plus que sérieux, je lui répondais :

JOAN _ «  Je sais que je vais me mêler de  ce qu’il ne me regarde pas, mais Todd n’a rien à dire. Tu es la mère de ce garçon, alors je pense que " les dires" et les "je  pense" de ton ex, ne vaut rien. C’est ton fils, et si tu veux vraiment revenir dans sa vie ne passe pas par Todd.  Cet  homme va te freiner, et te créer des obstacles inutilement. » revenir dans la vie des enfants n’aient pas une t^^ache facile, et en aucun cas, pour ma part, je n'avais demander l'aide à Holden et encore moins avoir sa bénédiction pour revoir mes enfants.   «  Par contre, mets-toi bien ça dans le crâne, ton fils ne te pardonnera pas dès le premier rendez-vous. Cela demandera du temps, énormément de temps crois-moi, mais ne baisse pas les bras pour autant. » me faire pardonner par mes enfants cela  m’avait demandé beaucoup de crises de nerfs, de pleur, de paranoïaque, et surtout de plan plus ou moins tordu, mais j’y suis arrivée malgré tout ça.

Faire un bébé toute seule ? En voilà une idée de génie. Aaaah mon dieu qu’est-ce que je ferais sans cette blondasse ? J’affichais un large sourire tout en réfléchissant assez rapidement à un plan.

JOAN _ «  Et si les hommes cessaient de me voir comme un porte-feuille mobile,  je pourrais peut-être avoir confiance en eux, mais c’est impossible. Et puis, j’ai le cœur brisé alors, tu m’excuseras si je considère les hommes comme des jouets sexuels. » Ce salopard de Wayne m’avait fait croire à un "nous", mais en réalité, tout ce qu’il avait fait, c’est : me briser le cœur pour la seconde fois, mais aussi, il avait osé me mentir et me manipuler. Il s'était  juste rapproché de moi pour mieux récupérer ma fille, mais ça, voyez-vous, il était hors de question qu’il me la vole. Je me montrais du doigt, tout en ajoutant «  est-ce que tu m’as bien vue. Franchement, comment veux-tu que je tombe enceinte en n’ayant personne dans ma vie, et puis tu sais autant que moi qu’à mon âge, les risques   sont bien trop importants pour porter un enfant  »
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mot doux de Invité ► un Ven 14 Aoû - 21:30
Joan & Maïwenn

Non non, ne t'en fais pas,
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Au paradis ? Je ne pensais pas, je ne pensais pas du tout qu’elle pourrait y être si le zizi devenait son métier et plus une passion, une envie. J’étais persuadée que tout serait différent mais comment le savoir dans une réalité qui n’est pas comme « Et si » ! Et oui. On ne peut pas faire l’avenir avec des suppositions mais juste avancer. Comment cela donnerait une vie de « Et si » en me demandant si je m’étais occuper de mon fils sans l’abandonner ? Ne perdons pas de temps avec le passé. Pensons au présent. Oui, le présent. Lui. Je lui souriais. Mon cabinet du vagin ? Je devais avouer avoir l’habitude à son langage cru mais ne pas en être friande même si je prenais ça avec humour, cela me stressait étrangement. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce que c’est déstabilisant. Tellement et j’ignorais pourquoi car ça ne pouvait pas arriver de ma bouche pourtant parfois je pouvais être crue. Enfin c’était bizarre. Peut-être n’avais-je simplement pas l’habitude qu’une cliente enfin presque parle crument ? Joan n’était pas une cliente. Non. Elle était juste sur mon lieu de travail ce qui était pareil. Alors qu’elle me disait d’oublier, je riais doucement en hochant la tête. Je ne cherchais pas vraiment plus loin. Je connaissais Joan depuis assez d’années que pour savoir… qu’il ne fallait parfois pas chercher à en savoir plus surtout sur des expressions bizarres. C’était sûrement à coup sûr un truc porno à souhait mais ce n’était pas du tout mon domaine. J’étais plus romantique, plus calme aussi. Je n’avais jamais été une femme qui voulait coucher avec tout ce qui bouge. J’arquais par contre un sourcil en l’entendant alors que je le confiais à elle. Je n’étais pas d’accord. Non. Pas vraiment. Je secouais doucement la tête. « Mon fils à 17 ans, les tiens sont majeurs et vaccinés ! », disais-je alors que je n’étais donc pas d’accord et puis je voulais aussi récupérer Todd enfin au moins qu’il me laisse une chance. Ce n’était donc pas une bonne chose à faire. Il connaissait mieux notre fils et il était plus un pére que moi. J’en étais persuadée. « Je n’ai aucuns droits d’empiéter sur sa vie de toute façon, je suis partie, j’ai perdue l’occasion d’être une mère ! », disais-je alors vachement différente sur ces points que mon amie. Non. Je n’étais pas une personne qui se pensait tout permis sur ce point. Je n’avais pas le droit. Je l’avais abandonné mon fils. Je riais par contre pour la suite. « Oui, je ne suis pas stupide. », disais-je un peu contrariée. C’était normal. Je ne pensais pas être une rêveuse non plus. Je le voulais, oui mais je savais que non. Même moi, je n’aurais pas bien réagi si ma mère m’avait abandonnée pour revenir. J’étais déjà trop rebelle pour ça. On venait alors à parler d’elle. Je levais les yeux tout simplement. Elle ne changerait donc jamais. C’était amusant, vivifiant et triste dans un sens. J’adorais l’être humain et ses palettes. Joan était le plus beau patchwork qu’il me fut offert de contempler. Ces défauts et ces qualités en une seule personne mais parfois mon caractère me donnait l’impression d’insupporter certains d’entre eux ce qui la rendait d’autant plus attachante. « Cela ne veut rien dire, des femmes de 40 ans ont des risques, oui mais pourtant autant qu’une adolescente ou une enfant ! », lui disais-je alors en haussant les épaules. « Si tout le monde devait faire attention à tout ça… », je riais doucement en secouant la tête. « Personne n’aurait d’enfants ! », rajoutais-je avant d’inspirer. « Les risques sont partout et constant. Les femmes ne peuvent même plus changer une litière ou laver une salade sans devoir le faire 3 fois alors qu’au moyen-âge, ils s’en fichaient réellement. Les enfants n’étaient pas moins tristes ou en mauvaise santé pourtant certains vivaient dans des villes ayant connues la peste… », j’haussais les épaules après mon explication. « Je dois dire qu’à l’époque où personne ne voyait des risques à tout bout de rues, il était bien plus fréquent pour une femme d’âge mûre de devenir maman et surtout moins jugés. Elles étaient aussi ménopausée moins vites mais toutes ces pilules et les médicaments ou les pollutions mais encore le stresse que nous offres le présent a chamboulé les hormones au fil des décennies. », lâchais-je comme argumentation digne d’un livre d’histoire mais en ressentant une sorte de « motivation » à la bataille contre le présent. Oui, ce fichu présent qui nous renferme dans une ère désagréable. « J’aurais tellement aimée vivre à cette époque ! », lâchais-je en riant doucement. « Je crois surtout que tu as peur de revivre la sensation d’être enceinte en sachant que ça sera la dernière fois ! Tu l’as été trois fois et même si tu es une dure incapable d’aimer au départ… être enceinte sans avoir la sensation d’une vie en nous… un bébé qui bouge, c’est quand même une chose inoubliable ! », disais-je alors que personnellement… j’avais adorée être enceinte. C’est vrai même si j’étais jeune à l’époque. Trop jeune. C’est cependant à ce moment-là qu’entrait mon assistante, elle me souriait. Enfin ma secrétaire mais assistante c’est moins dégradant. « Madame Stanford attend pour son rendez-vous depuis 5 minutes ! », disait-elle pour me prévenir qu’un retard s’accumulait.
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mot doux de Invité ► un Sam 15 Aoû - 11:02
« Mon fils à 17 ans, les tiens sont majeurs et vaccinés ! » Majeur, vaccinée et ? Petite précision qu’elle a oublié d’émettre, douée au lit. (LOL) Sinon sans cela, comment mes filles feraient pour mener un seul homme à la baguette ? Sur ce coup-là, elles ne me ressemblaient pas, et tant mieux. Je n’avais point envie que mes filles aient une ribambelle d’hommes à leurs actives.

JOAN _ «  Qu’il ait 17 ans, ou 29 ans ? Qu’est-ce que cela change ? Il n’a plus besoin de qui que ce soit pour dicter sa propre vie. Il est assez grand pour faire ses choix, et je ne crois pas que c’est restant ici, à culpabiliser sur ton triste sort, que tu arrives à récoler les morceaux avec ton fils. » J’en avais chié des barres pour réussir à avoir le pardon de mes deux filles et c’est clair, que ce n’était pas en deux jours que je l’avais eu ce fichu pardon. Cela demande énormément de patience  et de boulot.  Seigneur Jésus, Marie, Joseph !! Tenait-elle vraiment que je me fâche, et que je me lève pour lui foutre une bonne raclé ? Si elle continuait à ce rythme-là, c’était ça qu’il  allait lui arriver. Elle avait beau être une bonne amie, mais, là, il y a des limites à ne pas dépasser. «  Si tu étais ma fille, je te foutrais une de ses claques inoubliables. Qu’est-ce que tu cherches à faire là ? A m’énerver ? » Disais-je en lâchant un long soupire. «  Franchement, Maïwenn, comment peux-tu dire une telle chose ? Tu peux essayer de rattraper tes erreurs. Bon okay, je sais que je ne suis pas un bon exemple à suivre, mais, regarde-moi ? J’ai abandonné mes enfants pour refaire ma vie à l’autre bout du pays, soit à 5 h de vol  d’ici et pourtant, aujourd’hui, je suis la maman la plus heureuse, et une grand-mère épanouie… Coirs-moi, il y a une toujours une solution pour réparer nos erreurs. » Disais-je en affichant un léger sourire. Bon, j’avais encore du boulot pour ce qui était : ma relation avec ma dernière fille, car oui, et malheureusement, ma relation avec elle se dégradait de plus en plus, mais, ça, elle n’était pas censé le savoir…   « Mets-toi ça dans le crâne : rien n'est jamais perdu pour celle qui refuse l'échec. »

Je l’écoutais attentivement, et je ne pouvais pas lui donner tort. Mais c’était plus un peu compliqué que ça à vrai dire. Si je pouvais, je pourrais porter cet enfant, surtout quand je vois comment Jane supporte sa grossesse, mais, avec tous les malheurs qui frappaient à ma porte, je n’avais pas envie  de risquer inutilement la vie de mon enfant, ainsi que la mienne. En tout cas, qu’elle n’ait craindre, je n’étais pas une adepte des pilules, ou autres médicaments… D’ailleurs, je préférais éviter d’en prendre sauf si, je n’avais aucune autre solution, mais en général, je refusais certains traitements médicamenteux et je faisais confiance aux bienfaits de la dianétique.

JOAN _ «  Ma dernière grossesse a été très traumatisante émotionnellement et effectivement, revire cette  sensation m’effraie. » Par contre, ce n’était pas trois fois que j’ai été enceinte, mais quatre mais cela dit, je lui pardonne pour cette bourde. Soudain, sa secrétaire venait nous couper en plein élan pour annoncer qu’une autre femme avait rendez-vous dans 5 minutes. Je lâchais, un petit soupire, et je me levais aussitôt. «  je vois que tu as énormément de boulot, alors que je pense qu’on va en rester là… » Je remettais ma veste, et je me dirigeais vers la sortie «  Profites s’en bien de ce minou » disais-je pour la taquiner un peu. Tout en posant la main sur la clinche, je me retournais vers elle «  J’espère que cela s’arrangera entre toi et ton fils. Aller, je file, bisou ma belle» Sur ce, je quittais la pièce.

THE END.
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