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sebastian&ariel - tout le monde dit toujours que le pieu mensonge est positif mais du négatif en ressort toujours !


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mot doux de Invité ► un Jeu 8 Jan - 23:35
sebastian & ariel
tout le monde dit toujours que le pieu mensonge est positif mais du négatif en ressort toujours !
L’hôpital. J’y étais, nous y voilà. Nous étions en plein dedans. Ce moment stressant, cette idée turlupinant que nous n’en sortirons plus avant un petit moment. Je ne voulais pas, je n’étais pas prête de l’assumer même si je devais faire croire que oui. Faible, oui, faible. Je me laissais couler dans le désespoir. Oui, c’était terrible de le faire devant mon fils. Je préférais simplement faire crier mes pneus sur le bitume en reprenant la route. Je voulais m’en aller, m’évader là où personne ne me rappellerait ou je serais malade. Avec lui. Je voulais être loin de cette usine à malade. Oui, je me sentais comme dans une usine ou les chambres sont pareilles et qu’il faut juste traiter des produits. C’était la façon dont je voyais les hôpitaux en général. Ce n’était pas l’hôtel, il avait raison de dire qu’il ne les aimait pas dans le fond mais pourtant je ne les aimais pas du tout d’un coup. Je ne voulais pas vraiment me sentir à l’aise. Je m’étais assise sur le sol tout naturellement enfin oui, c’est normal de pouf s’assoir sur le sol. Tout le monde le fait, voyons. Une fois assise, j’inspirais doucement. Je ne savais pas réellement comment réagir. Quelle était la meilleure chose à faire ou à dire ? Aucunes idées. Je me retrouvais penaude devant lui qui me demandait bêtement si ça allait. Je n’en savais rien c’était bête car je le savais en fait mais une fois la question sortie de ses lèvres ? Je n’en savais rien. Non, rien du tout. Je laissais les larmes parler avant de lui dire d’y aller mais non il restait. C’est à ce genre de moment qu’on se dit simplement que… enfin que voilà, c’était difficile. Tellement difficile et pourtant facile à la fois. Comment expliquer autrement ce qui se passait ? Il n’y avait pas 25 façons de le faire. De par la logique, j’étais malade et voilà. J’inspirais doucement. Il s’installait à côté de moi et je me sentais mal de lui faire vivre ce calvaire. Je culpabilisais tellement. Je le sentais triste, horrible. Je l’étais ? Oh sûrement un peu mais pourtant cela ne me semblait pas si simple. Sa gentillesse alors qu’il me paternait m’amusait. C’était à moi d’être ainsi avec lui. C’était à moi d’être au petit soin et pourtant il voulait être ma béquille ou le mur sur lequel je me tiens si on part de l’idée que je serais un lustre. Un beau lustre, espérons. Je me levais, le laissant m’aider s’il le voulait et surtout pour lui faire plaisir mais c’est à ce moment-là que je prenais mes quelques fortes pour le porter et le poser sur le lit. Autant dire que j’allais les chercher au fond de mes forces mais bon. Je le posais alors sur le lit en le regardant. Je lui souriais doucement. « Non, ça ira… », disais-je alors que ce sourire semblait tellement triste, tellement forcé mais je n’arrivais pas à trouver une dose de bonheur de la situation bien qu’il le fallait. Je me mettais aussitôt sans vraiment savoir pourquoi à le chatouiller. Mes jambes étaient fatiguées, mon corps était fatigué comme souvent en ce moment mais je ne me résignais pas à me reposer. Je voulais paraitre forte car c’était toujours ce que j’avais tenté de faire. Faire semblant, fuir et paraitre forte. Je le chatouillais alors qu’un type entrait dans la pièce. Un t-shirt de winnie l’ourson dessous un costume pyjama de soucis rose à moitié fermé et un petit tambour à la main, il venait chanter en se trémoussant. Je le regardais sans vraiment savoir quoi dire alors qu’il approchait après son petit cirque. « Petit bonhomme ne soit pas triste ! », pensait-il que mon fils était le malade de la pièce ? J’arquais un sourcil alors qu’il le regardait en souriant. C’est à ce moment-là que l‘infirmière entrait et lui volait un baiser. « Chéri, je pense que cette femme n’ai pas besoin de ta joie et de ta bonne humeur ! », disait-elle. Il faisait une tête bizarre d’un coup. « Oh désolé… je suis con et débile profond… », disait-il soudainement nerveux. « Je suis navré… », je riais nerveusement en regardant le couple. « Je fais un passage pour noël dans toutes les chambres pour distribuer du bonheur et je croyais que… enfin ! », il riait avec une moue en faisant un pouet-pouet sur le nez de son costume. L’infirmière me souriait et me tendait alors deux petits pots avec des médicaments et un autre flacon. Ceux dans lesquels on fait pipi… Je la regardais, tentant un vague sourire qui partait rapidement. Elle partait et je me tournais aussitôt vers Sebastian. « On fait un pacte ? Tu fais pipi à ma place et soudainement ils penseront que je suis guérie et on s’en va puis on ne le dira à personne ? », proposais-je alors à mon fils en plaisantant mais l’heure n’était peut-être pas à la plaisanterie.
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mot doux de Invité ► un Sam 10 Jan - 18:50
sebastian & ariel
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LJe n'aimais vraiment pas cet endroit. L'hôpital... Une ambiance tellement froide et dénuée de vie y régnait alors qu'ils essayaient justement d'en sauver. Mais je crois que même des murs jaunes fluo n'auraient pas égayé la vie des patients. Peuvent importe les couleurs ou même les odeurs, c'est un endroit triste où des dizaines de vies voient le jour mais aussi ou des dizaines rendent leur dernier soupir. Je n'aimais pas l'idée de savoir ma mère ici, ni même de la savoir malade tout simplement. J'aimerais tellement qu'elle soit en excellente santé et qu'elle respire la forme, je voulais qu'elle soit heureuse et non qu'elle pleure dans une chambre d'hôpital. Elle, se rassurait en comparant cela à des hôtels mais si vraiment c'était pareil, plus jamais je ne voulais mettre les pieds dans un endroit du genre. Ça craint... J'observais maman assise sur le sol sans trop savoir quoi dire ni quoi faire. Je ne m'y attendais pas mais soudainement, elle me paraissait si différente. C'est surtout qu'elle ne pouvait plus me le cacher, ni ce qu'elle ressent ni ce qu'elle vit. De toute façon, je savais que je me montrerais beaucoup plusieurs vigilant à présent. Elle pleurait encore et me proposait d'y aller seule. Hors de question, je préférais resté avec elle et je m'installais à ses côtés car je la soutenais et que je ne voulais pas m'éloigner d'elle. Je voulais être là pour elle, me comporter comme un homme et ne pas l'abandonner. Je l'aidais alors à rejoindre son lit en la soutenant du mieux que je pouvais mais soudainement je sentais ses mains me soulevaient et me poser sur le lit alors que je lui avais proposé d'aller lui chercher quelque chose. Elle me souriait et me disait que ça irait, mais je la sentais triste et ça me faisait mal de me sentir si impuissant. Elle me chatouillait alors un peu me faisait rire et gigoté malgré moi dans tous les sens quand un homme entra. Je ne le connaissais pas mais il devait être du personnel de l'hôpital sans doute pour faire rire les patients. Il venait vers moi en me disant de ne pas être triste alors que j'affichais une petite moue naturelle, il devait penser que c'était moi le malade. Et c'est là qu'une infirmière entra et lui apprit qu'il se trompait avant de l'embrasser ce qui m'arracha une petite moue de dégout. Je n'étais plus écoeuré de l'amour et tout ce blabla mais... Bref. Celui-ci s'excusa, et partit, je lui souriais alors timidement et je reportais finalement mon attention sur l'infirmière qui donnait des médicaments à maman avant de partir. Je l'écoutais parler avant d'afficher une moue. "Non... Tu seras quand même toujours malade et je veux plus que tu le sois..." Je lui tendais les bras. Je me sentais comme un bébé mais j'avais besoin de câlin et surtout je voulais lui en faire pour qu'elle sache que je la soutienne. "J'espère que tu iras vite mieux..."

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mot doux de Invité ► un Ven 6 Fév - 6:40
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En tant que maman, la coutume veut qu’on soit forte et toujours là. La tradition dit qu’on doit toujours prendre soin de nos enfants et être juste des mamans. Je voulais être ainsi. Montrer mes faiblesses à un inconnu, une infirmière ou même un docteur ? Cela me semble tellement simple en général mais rien n’était simple en ce moment. Je me retrouvais face à cet enfant. Je le regardais de ses yeux bleus océan. La destinée, le karma ? Que du blabla à mes yeux. Ce parasite dans mon sang, dans la moelle osseuse. C’était comme une nouille dans un plat de pâte ou un hippopotame dans un festival de Jazz mais encore un danseur de claquette au milieu d’une troupe de troubadour. Rien de plus illogique mais ça m’en rendait malade. C’était comme un feu ardent qui me brulait de l’intérieur et la chimio était le pompier de mon corps. Je penchais doucement la tête en le regardant alors que l’infirmière venait de me tendre des médicaments. La seule chose en moi qui se passait était un tango de tristesse, une danse lascive d’émotions contre mon cœur alors que je voyais la moue sur le visage de cet enfant. Je rêvais tellement qu’un clown débarque à nouveau pour faire des mimes et le faire rire. Je voulais même que Winnie l’ourson arrive pour lui donner le sourire ou même qu’un wagon fonce droit sur mon cancer pour le faire déguerpir mais je me sens chémée de toute force. Il me disait ne plus vouloir que je sois malade. Mon dieu, je priais tellement aussi pour ne plus l’être. J’étais effrayée. Tellement. Je n’osais même pas montrer mes frayeurs. J’étais apeurée à l’idée de perdre toute élégance, toutes féminités. Je ne voulais pas quitter l’apparence anodine d’une princesse. Je voulais pouvoir être apte à trouver un prince alors que je n’étais pas prête de trouver l’amour ou une sorte de passion. Je n’étais pas prête d’ouvrir la porte à un pantomime dans mes draps de satins. Je n’étais pas prête à porter de la lingerie en dentelle. J’étais malade et j’allais devoir vivre avec ça pendant quelques temps. Tout comme la rose de la bête… j’allais perdre des pétales sauf que je me voyais plus comme une rose noir. Une fleur sombre. Je prenais alors cet enfant dans mes bras, laissant ma main passait tendrement dans ses cheveux alors que je relevais timidement mon regard vers l’infirmière avant qu’elle ne quitte la pièce. Un doux mutisme enrobait la pièce. Je ne savais que dire mais j’avais surtout peur de lui mentir. Allais-je aller mieux ? Je le voulais aussi, tellement. Je ne voulais pas l’abandonner. Je voulais que cette musique continue encore sans s’arrêter à ce couplet même si toutes les musiques ont une fin. Je voulais pouvoir voir mes émotions danser des chorégraphies pendant des années encore. Peut-être de la polka mais peut m’importe même la macarena ou un tango. Je voulais de l’énergie et de la vie. Je ne voulais pas une vie en noir et blanc dansée par Charlie Chaplin. Je voulais de la couleur ou du gris. Taciturne, j’entendais les pas de l’infirmière revenir tandis qu’elle me regardait avec aphasie. Son regard semblait tellement éteint. Elle se sentait mal à l’aise, cela se sentait. Elle déposait alors un plateau sur la table à roulette et elle la posait doucement. Je pouvais voir des pralines en escalier. Je restais doucement en admiration devant celle-ci avant de relever le regard vers la jeune femme, je lui souriais avec courtoisie en le laissais partir à nouveau tandis que je reculais doucement pour regarder cette petite tête blonde. Je posais mes mains douces mais frêles sur ses joues en le regardant dans les yeux. Je déposais alors un baiser sur son front et je lui souriais. « Il y a deux tasses, je présume que c’est du cacao chaud au parfum ! », je relevais doucement mon regard vers le lait brunoyé par le chocolat tandis que je prenais une des cuillères pour tourner doucement dans une des tasses. « Il sent très bon, je suis sûre que tu adorerais ! », lui susurais-je tandis que je posais ce regard plus sérieux sur lui. « Ne t’en fais pas, je te promets que tout iras bien ! », disais-je en lui souriant doucement mais étais-ce un mensonge ? Je n’en savais rien. Je ne voulais pas lui mentir et pourtant ? Une part de moi avait peur que cela soit un mensonge mais il était la seule couleur dans ma vie. Il était mon rio, mon serpentin, ma parade, mon soleil. Il était ma sauce guacamole, mon cuba et ma fiesta. Je ne voulais néanmoins pas montrer cette mauvaise impression que j’avais de cette promesse. Je ne voulais pas savoir qu’un jour si je ne la tenais pas, il allait m’en vouloir. J’en avais ce pincement au cœur mais je voulais sentir plus vite des papillons dans mon ventre. Je voulais avoir la sensation d’être heureuse mais c’était trop en demander. Je me contentais de regarder ce petit bout en laissant cette petite migraine pointer le bout de son nez. Je prenais une praline sur le plateau et la déballant. « A ton avis, elle est fourrée avec quoi ? », demandais-je alors d’une futilité assez facile. Etre normale et sembler heureuse étaient plus réaliste avec lui qu’avec n’importe qui. C’est comme la période de zone rouge, je ne suis jamais désagréable avec mon fils mais je mords tous les autres hommes et même les femmes. Je coupais alors la gaterie en deux  avec l’aide de mes doigts. Ce n’était pas très équilibré mais je m’en fichais. Je lui tendais la plus grosse des moitiés en affichant un sourire de canaille. « Si c’est praline, je gagne ! », lui disais-je alors en fronçant doucement le nez. Il fallait avouer que maintenant couper en deux, on voyait rapidement ce dont était fourré le chocolat mais chut. Je portais la moitié à mon sifflet pour la croquer.
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Mar - 0:32
sebastian & ariel
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Voir maman dans cet hôpital était dur mais c'est surtout de l'imaginer malade qui me faisait mal... L'imaginer souffrante depuis je ne sais combien de temps tandis que moi, je ne voyais rien. Je pensais la connaitre pourtant, mais j'avais été incapable de voir à travers ses faux sourires et de distinguer cette souffrance due à la maladie. Je le voyais maintenant et j'allais tout faire pour lui remonter le moral même si le mien était à zéro. Tout, tout, tout. J'observais alors l'infirmière lui donner ses médicaments et tristement je réalisais encore une fois que je n'ai rien vu. Un traitement, elle a sans doute dû en avoir un à prendre à la maison, décidément je devais bien être aveugle. Je ne savais pas combien de temps elle allait être ici mais je savais une chose, elle aurait tout mon soutien. Je passerais ici dès que j'en aurais l'occasion, non je ne l'abandonnerais pas et elle pourrait compter sur moi plus que sur n'importe qui. Je devais bien ça à la personne la plus importante pour moi au monde. Je la laissais me prendre dans ses bras tandis que je posais ma tête contre elle et qu'elle me caresse les cheveux. Ces moments de tendresse allaient me manquer mais je savais qu'elle viendrait à bout de cette maladie, du moins je l'espérais plus que tout. Oui maman ! Tu vas guérir... Le silence régnait alors dans la pièce sans qu'aucun des deux ne dit le moindre. Je ne me redressais seulement que lorsque l'infirmière vint déposée un plateau avec deux tasses et des chocolats, je crois... Puis celle-ci repartit. La seulement, maman déposa un baiser sur ma joue avant de commencer à parler du cacao qui semblait bon. Je n'en avais pas forcément envie, j'avais plus l'impression d'avoir l'estomac noué d'un sacré noeud. Puis elle me promit que tout irait bien, j'y croyais au fond de moi mais mon inquiétude ne me quittait pas... Elle ne me quitterait véritablement que si elle venait à sortir d'ici. Puis elle commençait à me parler de chocolat et de praline, en tentant de deviner à quoi il était fourré. "Tu tricherais pas un peu ?" ajoutais-je avec un semblant d'amusement avant de lui piquer son second morceau et de l'avaler avant de lui tirer la langue. J'aimais ma maman



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mot doux de Invité ► un Mer 11 Mar - 0:11
sebastian & ariel
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Tricher ? Moi ? Mais non. Jamais je n’oserais tout simplement tricher et encore moins avec Sebastian. Je souriais doucement en fronçant le nez. Je ne savais pas vraiment si c’était aromatisé ou non. Je voyais bien sûr que c’était praliné mais quelle praline n’est pas pralinée ? Je souriais doucement en le regardant et faussement offusquée, je secouais vivement la tête ce qui me déclenchait un joli vertige. Merci la maladie qui me fait réellement vivre un enfer. Je lui souriais doucement en penchant la tête. « Non, je ne triche pas… je suis logique… », soufflais-je avec un grand esprit qui se veut intelligent. Ou pas, on presque. « Une praline sera toujours praline ! », disais-je avec pragmatisme. Autant dire que je ne cherchais pas vraiment loin pour me défendre mais je mangeais ma moitié de chocolat tout simplement amusée par mon comportement léger. Je rêvais tellement de pouvoir rire sans me dire que je suis malade et que tous les mois qui allaient suivre seraient assez difficiles. Je ne savais pas trop comment me comporter avec lui. Je ne voulais pas lui montrer mais je ne voulais pas non plus le préserver de trop car je le faisais déjà bien assez depuis sa naissance. Je mangeais alors ce chocolat en souriant et j’allais déposer un baiser chocolaté sur sa joue. Etre légère me plaisait toujours tellement. Je voulais l’être encore. L’idée même de ne pas être chez moi pour la nouvelle année ou pour notre anniversaire me rendait malade. Oui, voilà, malade. Je savais que je ne pourrais pas laisser nos habitudes s’actionner. Je ne pourrais pas le réveiller avec un chapeau en carton sur la tête ou même crier surprise alors qu’il aurait son cadeau tant attendu. Je ne pourrais pas lui préparer un bon gâteau comme il les aime mais surtout qui correspond à son régime habituel. Je m’allongeais alors en le serrant tout contre moi. Je ne voulais pas vraiment que le monde continu de tourner. Je voulais faire une pause sur le temps et bêtement arrêter de vivre. Une fois la pause faite, je fermais les yeux. Je savais que le traitement ne commencerait pas maintenant mais plus vite en soirée quand je serais seule avec les infirmières. Je déposais alors un baiser sur sa tempe. « On va tricher aussi et on va vaincre cette fichue maladie, je te le promets ! », lui disais-je alors que je n’étais en général pas fan des promesses mais je voulais lui dire. Je voulais le rassurer mais en le serrant tout contre moi, je voulais surtout me battre et gagner contre la maladie aussi difficile soit cette bataille. Ce n’était pas voué à l’échec. Je ne voulais pas y croire. Je me pinçais doucement les lèvres tout simplement avant de sombrer malgré moi dans une sieste car j’étais épuisée, fatiguée. J’étais à bout de force autant psychique que mentale. Je me sentais simplement dans le besoin de dormir toute la journée mais j’en avais besoin. Je me sentais reposée.
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