Mazélia/flash-back - Pourquoi tu me suis après m'avoir fui ?
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Mazélia/flash-back - Pourquoi tu me suis après m'avoir fui ?


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Mazélia
Mason se réveilla en sursaut, des gouttes de sueur ruisselant sur son front. Sa respiration était rapide et saccadée, comme s'il venait de faire un sprint. Il déglutit rapidement et se leva pour s'asperger d'eau fraîche. En relevant la tête vers le miroir, il ne vit que les cernes qui commençaient à prendre leur place sous ses yeux. Il n'arrivait plus vraiment à dormir depuis quelques temps, comme si ses cauchemars à propos de sa sœur revenait. Mais il n'en était rien, une autre demoiselle avait piqué sa place de diablesse dans ses rêves. Il savait qu'il ne pourrait plus se rendormir à présent. Alors, dans une discrétion instinctive, il glissa dans le couloir et entra dans la chambre de sa fille. Un sourire heureux effaça toutes les rides d'inquiétude de son visage. Qu'est-ce qu'elle était magnifique quand elle dormait. Il n'y avait rien de plus rassurant que de voir sa fille être épanouie, même dans son sommeil le plus profond. Le jeune père vint remonter doucement la couette sur le lit et se baissa pour lui donner un léger baiser sur le front. Il serait bien resté plus longtemps dans la pièce, mais il avait peur de la réveiller elle aussi. Alors, après un dernier regard sur son plus grand bonheur, il ferma délicatement la porte. Il se dirigea sans vraiment de but vers le salon et s'affala dans le canapé. L'idée qu'il mentait à Laura le rendait dingue. Il avait toujours voulu répondre à toutes les questions qu'elle pouvait avoir sur sa mère. Si le sujet ne revenait pour l'instant pas dans les conversations, il savait que ça ne tarderait pas. Seulement, il ne pouvait pas lui dire qu'elle était revenue, il ne pouvait pas lui donner de faux espoirs. Même lui ne savait pas ce que sa présence en ville pouvait bien signifier. Il ne savait plus qui elle était et si elle voulait au moins voir sa fille. Il n'avait pu que raccourcir leur échange en tombant accidentellement sur elle en faisant ses courses. Depuis, il n'avait plus eu de nouvelles et il n'avait pas cherché à en avoir non plus. Il ne voulait pas être déçu, une fois de plus. Le deuil de leur relation avait été bien trop dur pour subir de nouveau… « Papa ! Papa ! » Mason ouvrit difficilement les yeux pour découvrir une Laura surexcitée au pied du canapé. « Oui ma puce ? » Il regarda autour de lui pour chercher l'heure du regard. Le lecteur DVD ne put que le mettre en alerte et le faire se lever en quatrième vitesse : ils étaient en retard pour l'école ! Il attrapa sa princesse et la fit voler jusqu'à la table de la cuisine. Ses mains d'expert préparèrent en deux temps, trois mouvements son petit-déjeuner de champion. En le voyant se dépêcher et courir dans tous les sens, Laura voulu faire de même et avaler un peu trop vite son repas pour courir chercher ses affaires. Il la bloqua d'un bras et la ramena à sa place. « Hop hop hop ! Tu n'as pas fini ton petit-déj. Je te ferais un mot, mais tu n'iras pas à l'école sans rien dans le ventre. » Elle ne pouvait pas forcément comprendre pourquoi c'était aussi important, elle était trop petite. Mason n'avait pas toujours réussi à tout comprendre d'un coup non plus, pourtant il essayait d'être le meilleur père possible. Après quelques minutes de préparation en grande vitesse, il l'attacha précautionneusement à l'arrière de sa voiture. Et c'était parti pour un voyage au rythme des chansons préférés de Laura. Mieux valait que les collègues n'entendent pas ça sinon il risquait de se faire charrier pendant de longs mois. A peine un câlin plus tard et il ne vit plus sa fille parmi tous les enfants dans la cour de récré. Il remonta dans la voiture, pensant retourner chez lui se reposer un peu. Mais ce ne fut pas cette direction qu'il prit finalement. Il avait besoin de réponse à ses problèmes et il pensait savoir qui pouvait lui en donner. Lullaby devait bien être au courant du retour d'Azélia, elle devait bien savoir ce qu'il se passait. Il savait que c'était son amie aussi et qu'elle ne prendrait sans doute pas de parti, mais qu'importe il aurait ses réponses coûte que coûte. Aussitôt pensé, aussitôt fait : il ne fit même pas attention au temps qui se passa et se gara bientôt dans la cour de Lulla. Il sortit avec détermination et alla sonner à la porte. Il attendit en jouant avec les clés. Il espérait qu'elle soit à la maison, il ne voulait pas attendre plus longtemps. Il entendit alors un bruit de pas dans le couloir de l'entrée. Une chance, ceux-ci étaient bien trop légers pour être ceux d'Aiden. A vrai dire, il avait oublié qu'elle vivait avec le cousin d'Azélia. Ça aurait été étrange de le croiser vu le sujet de son enquête. « Lulla ! J'ai besoin de te parler, c'est urge... » Il s'arrêta net, la bouche grande ouverte. On pourrait presque croire que ses yeux allaient sauter de leurs orbites. Il referma vivement la mâchoire et son visage s'assombrit. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Il avait été plus cru qu'il ne l'aurait pensé. Dans un sens, il pouvait très bien lui poser les questions directement vu que son ex se tenait juste en face de lui. Malheureusement, il n'était pas sûr d'être prêt à cette confrontation. Il n'avait pas assez digéré son retour pour se préparer psychologiquement. Il valait peut-être mieux partir sur le champ...
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Dernière édition par Mason P. Hodgkin le Lun 8 Déc - 23:57, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Mer 3 Déc - 4:48

Flash Back, quelques mois en arrière
Mazélia
Rentrée depuis peu, du moins son retour se compte en quelques mois à peine alors qu’elle penserait plutôt être revenue hier, Azélia avait fait le tour de la ville avec un agent immobilier pour trouver le meilleur emplacement pour la pâtisserie qu’elle compte ouvrir prochainement si elle le peut. C’est toute une stratégie pour ouvrir un commerce alors forcément elle préfère prendre son temps quitte à payer plus longtemps l’agent que faire un mauvais choix sur l’emplacement. Du coup, pour une Azélia perfectionniste : rien n’était assez bien pour la pâtisserie. Mais bon elle a entendu qu’une boutique de souvenir a fait faillite donc peut-être vont-ils vendre les locaux. Ça tombe bien c’est en pleins centre-ville et c’est très bien placé. Enfin elle verra bien, ce n’est pas encore fait. Elle a fait deux visites vers sept heures et après plus rien. Enfin elle est censé avancée quelques papiers pour tout mettre en œuvre mais ça elle le fera depuis son ordinateur, chez elle. Enfin « chez elle » puisqu’elle squatte le canapé de chez son amie Lullaby le temps de se trouver un appartement. Autant dire qu’elle en a déjà ras le bol pour le travail alors voir encore des agents immobiliers en plus pour son appartement, c’est à s’en prendre des migraines. De toute façon elle va surement faire une colocation avec une amie qui a justement une chambre de libre depuis peu. Quoi qu’il en soit elle est encore chez Lulla et va bientôt décoller même si elle lui dit qu’elle ne gêne pas pour la simple et bonne raison que Lullaby va bientôt être maman alors elle n’a pas besoin d’une squatteuse sur le canapé qui en prime a peur des bébés. Installée donc sur le canapé du salon, Azélia était occupée à remplir un dossier pour la mairie pour qu’elle ait l’autorisation d’ouvrir un nouveau commerce lorsqu’elle entendit quelqu’un sonner à la porte d’entrée. Se trouvant seule, elle n’avait pas d’autre choix que d’aller ouvrir même si elle n’est pas certaine de connaitre la personne et qu’elle n’est pas chez elle. Azélia ne va tout de même pas faire la morte quand même. Ne prenant même pas la peine de regarder par le judas de la porte pour voir l’identité de la personne, se préparant juste à l’idée de prévenir qu’elle est seule, elle fut comme choquée de voir Mason devant elle. Qu’est-ce qu’il peut bien faire ici ? C’est d’ailleurs cette question qu’il vint juste de lui poser mais la brune est trop surprise pour pouvoir dire quoi que ce soit. Elle l’a déjà vu depuis son retour mais ça ne s’est pas exactement très bien passé, la preuve Azélia n’a pas vu sa fille depuis pourtant ce n’est pas l’envie qui lui manque. Seulement, Mason lui a confié vouloir prendre son temps et elle n’est pas vraiment du genre à brusquer les choses, du moins selon les situations. Baissant le regard légèrement, troublée de la situation, elle releva les yeux vers Mason qui attendait une réponse « Lulla m’héberge le temps que je me trouve un appartement ! » ‘Vas-y Azélia, profites qu’il soit là, vends toi pour qu’il voit que tu es là pour de bons’ Elle essayait de s’auto motiver au lieu de rester plantée bêtement. « Si tu es venue pour voir Lullaby elle n’est pas là, j’suis toute seule ! » ‘Vas-y, enfonces toi en sortant la phrase bateau que tu comptais sortir à de parfaits inconnus. C’est Mason bon sang !’ Essayant de sourire en montrant qu’elle n’était pas mal à l’aise, elle ouvrit grand la porte pour l’inviter à rentrer. Depuis la fois où ils se sont croisés par hasard au magasin, seule fois où ils se sont vus depuis son retour d’ailleurs, elle n’a pas de nouvelle et elle trouvait que c’était mauvais signe d’ailleurs. Peut-être ne veut-il plus la voir c’est officiel, qu’elle n’aurait pas le droit de voir leur fille. Bien sûr, étant sa mère elle peut engager un avocat pour voir sa fille mais elle ne veut pas que ça se passe dans le conflit, elle veut voir ça avec Mason directement et non pas par la force. Après tout c’est lui le parent stable pour Laura et elle la timbrée qui a abandonné la vie qu’une bonne partie de la population aurait enviée compte tenu qu’elle avait tout. Enfin presque tout, la confiance en elle, ça elle ne l’avait pas malheureusement et c’est pour ça qu’elle est partie d’ailleurs. « Tu veux boire ou manger quelque chose peut-être ? » Az a parfois envie de se donner des claques quand elle s’entend parler. Elle aurait pu dire ça à n’importe qui, même des inconnus s’ils sont des proches de son amie et pourtant elle dit cela à Mason qui est l’une des personnes les plus importantes pour la jeune femme. « Désolée je m’attendais pas à te voir ce mat… on est le matin ou l’après-midi ? » Question totalement stupide et inutile pour le coup mais à vrai dire elle l’ignore totalement tellement elle a été absorbée par son dossier. « Bref, je m’attendais pas à te voir… » C’est vrai et c’est pour cette raison qu’elle n’est pas dans son état normal comme il la connaissait autrefois ou mêmes ses proches la connaissent dans la vie de tous les jours. « Mais j’suis heureuse, vraiment ! » Ca ça a le don d’être honnête mais elle n’est pas vraiment sure que ça change quoi que ce soit puisque lui ne semble pas du même avis vu la manière dont il s’est adressé à elle et comment il la regarde. Mais bon, elle est assez heureuse de le voir pour deux après tout.


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mot doux de Invité ► un Lun 8 Déc - 23:57
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Mazélia
Mason ne savait pas quoi faire. Si son énervement et sa rancune lui disait de fuir le plus loin possible, son corps ne voulait plus lui répondre. Azélia ne semblait pas plus à l'aise que lui vu comment elle était bloquée face à lui. Lui faisait-il peur avec son ton énervé ? Ce n'était pas son attention, mais il ne pouvait pas s'en empêché. Il avait cru être passé à autre chose. Il avait pensé avoir réellement fait le deuil de leur relation. Mais comment avait-il pu y croire ? Il ne savait même pas pourquoi elle était partie, pourquoi elle les avait abandonnés ! Elle avait dépensé toutes ses économies pour qu'ils vivent ensemble. Il ne savait pas comment elle avait fait toutes ses années sans rien dans ses comptes. Eh oui, malgré toute la rancune, il s'était inquiété pour elle et continuait encore maintenant. C'était juste bien caché derrière tous les autres sentiments qu'il ressentait en cet instant. « Hum… Oui j'étais venu la voir, mais je repasserai. Je ne veux pas te déranger, tu dois avoir des choses à faire. » A vrai dire, il n'en savait rien. Il ne savait plus rien d'elle depuis le jour où elle lui avait donné sa lettre d'excuse. Il s'était souvent demandé où elle pouvait se trouver. Il aurait pu demandé aux Maccallister, mais ce n'était pas son genre. Il ne pouvait pas se permettre de courir derrière une femme qui ne voulait pas de lui. Encore aujourd'hui, alors même qu'elle était en face de lui, il ne voulait pas tenter le diable. Pour lui, si elle avait vraiment voulu revenir vers eux, elle serait rentrée chez elle, dans sa maison. Il lui fit un petit sourire de courtoisie et commença à tourner sur lui-même pour revenir à sa voiture. Il avait déjà récupéré les clés dans sa poche avec nervosité. Cependant, son ex ne semblait pas en avoir fini avec lui. Essayait-elle de lui dire quelque chose ? « On est le matin… Ton travail te fait perdre la notion du temps ? » Il s'en voulait presque de poser cette question piège, mais il devait être rassuré. Il ne pouvait pas prendre de risques, son rôle de père lui interdisait tout raté. S'il voulait que sa fille rencontre un jour sa mère, ce ne serait pas celle qui l'avait abandonnée à la naissance, mais la Azélia qui était digne de confiance. Pour l'instant, il était loin d'être convaincu par la femme qui lui faisait face. Toute cette hésitation et ce mal-être la changeait totalement et il n'aimait pas cela. Il avait trop longtemps souffert à la voir plus bas que terre. Il ne pensait pas pouvoir recommencer de zéro alors qu'il avait cru avoir réussi auparavant. Mais il ne pouvait pas non plus faire comme si de rien était. Surtout qu'elle était honnête avec lui, il ne pouvait pas le nier. Il regarda quelques instants derrière lui, ses doigts jouant avec les clés, avant de lui faire face à nouveau et soupirer doucement. « Il va bien falloir qu'on parle un jour de toute façon, autant ne pas faire traîner les choses et le faire maintenant, tu ne crois pas ? On doit faire ce qu'il y a de mieux pour Laura, peu importe si ça fait mal ! » Il disait ça plus pour lui-même, comme pour se convaincre qu'il devait relever ce défi sinon il s'en voudrait. La communication devait passer, quoi qu'il arrive. Sans réfléchir d'avantage, il passa près d'elle et franchit le seuil. L'odeur d'Azélia vint rapidement l'entourer et des souvenirs heureux lui rappela ce qu'il avait perdu trois ans auparavant. Il ne fallait pas qu'il y pense maintenant. S'il prenait le temps de lui parler, c'était pour Laura et non pour régler leur compte sur ce couple brisé. « Je veux bien un café si tu as… ? » Peut-être que ça pouvait lui donner le temps de se remettre doucement de cette nouvelle rencontre et de se préparer à ce qui allait suivre. Sa nuit mouvementée n'aidait pas vraiment à mettre son cerveau en marche. Sans même regarder si elle le suivait, Mason se dirigea vers le salon. Il était venu assez souvent pour reconnaître les différentes pièces. Pourtant, celle-ci avait un peu changé et des affaires plus ou moins connues essayaient de se faire discrètes dans les coins. N'osant pas dérangé le lit ou les affaires d'Azélia, il préféra se poser sur l'un des fauteuils à côté. Curieux de nature, il ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil aux papiers traînants et il en fut bouleversé. Était-ce la preuve finale ? Celle qu'il attendait depuis si longtemps ? Et si ce n'était plus le cas ? S'il souhaitait garder sa vie heureuse intacte ? Que faire ? Il releva rapidement la tête en entendant ses pas revenir vers lui et il lui montra les papiers. « C'est quoi ça exactement ? Tu comptes faire quoi avec un local en centre-ville ? Tu ne penses pas que tu aurais pu m'en parler avant de t'approprier ma ville ? » Bon, ben pour le ton calme et la conversation entre adultes raisonnables, c'était déjà loupé. Il avait beau avoir de l'expérience pour gagner de la patience avec son travail, ça disparaissait aussitôt lorsque les proches s'en mêlaient. Il avait presque l'impression d'être trahi à la voir construire sa vie derrière son dos, comme si elle n'en avait que faire de son opinion. Elle avait le droit après tout, ils étaient séparés, mais la douleur le piqua tout de même vivement. Il se remit debout avec fureur et s'avança vers elle. « Tu comptais me prévenir de ta présence quand au juste ? Non parce que si on ne s'était pas croisé au supermarché ou si je n'étais pas venu ici, j'aurais su comment ? Tu crois que tu peux revenir ici comme ça ? Sans problème ? Comment je peux te faire confiance avec ma fille après tout ça ? Comment ? » Mason attendait des réponses, mais quelques que soient les réponses, il était presque sûr que rien ne lui plairait. Il n'y avait pas de bonnes réponses à donner à la souffrance et la cicatrisation pouvait parfois être bien longue à se mettre en place.
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mot doux de Invité ► un Mer 10 Déc - 0:26

Flash Back, quelques mois en arrière
Mazélia
Le voir là juste en face d’elle, encore une fois par pur hasard puisqu’aucun des deux ne semblaient penser croiser l’autre ici-même, lui fait se rappeler de tout ce qu’elle dû quitter trois ans auparavant. En plus d’être son petit ami, le père de son enfant, il était aussi un peu son meilleur ami. Il était quasiment le seul à tout savoir d’elle y compris son passé. Sa famille aussi proche d’elle sait-elle, ne sait pas tout ce qu’elle a vécu durant son enfance, ils ne savent même pas pourquoi elle est venu vivre chez leur grand-mère alors qu’ils ne la connaissaient pas jusqu’à ce moment-là. Lui il savait, elle n’avait pas besoin de mentir et en partant elle l’a perdu, lui, leur fille, même les Maccallister mis à part sa cousine, ne savait pas où elle se trouvait. Elle n’a pas seulement fuit Mason et Laura, elle a fui sa vie, elle s’est en quelque sorte fui elle-même. En revenant ici elle aurait préféré le voir directement, tenter le tout pour le tout et débarquer directement chez eux mais elle n’osait pas faire interruption ainsi. Il méritait mieux et pourtant elle a gâché les retrouvailles en y allant pas par elle-même. « Tu me dérange pas ! » Dit-elle d’une petite voix. Même si elle ne sait pas comment se comporter avec lui, elle ne veut pas le laisser partir alors que c’est une occasion pour parler. Deux coïncidences de suite, ça ne peut être un hasard… « Je n’ai pas regardé l’heure oui ! » Avoua-t-elle parce que c’est la réalité. Elle n’a pas regardé l’heure depuis un moment donc ça lui échappait totalement mais bon elle n’a pas à se justifier sur un point aussi insignifiant après tout. Le regardant dans les yeux, essayant de rester calme et ne pas paniquer de le voir là alors que la situation entre les deux ex n’est pas la meilleure. « Je pense exactement la même chose. On doit parler pour Laura, c’est la meilleure des choses à faire pour elle ! » Pour Laura mais aussi pour Azélia qui n’est pas revenue juste pour le plaisir, elle est revenue pour sa famille et en désignant sa famille elle ne parle pas seulement des Maccallister, elle parle également et surtout de la famille qu’elle comptait avoir avec Mason mais qu’elle a gâché parce qu’elle avait trop peur, peur d’elle-même. « Toujours avec deux sucres et un soupçon de lait ! » Elle a fait un sourire qui disparut à peine quelques secondes plus tard. Dans d’autres circonstances elle aurait pu jouer l’ex qui se souvient de ce genre d’informations mais bon, ils ne sont pas là, ils sont là pour parler avant tout de Laura et personne d’autre. La jeune Maccallister partie donc en direction de la cuisine pour mettre en marche la machine à café. Ce n’est pas certain que le café soit une bonne idée vu son état de stress mais bon, tant pis. Azélia venait tout juste de revenir avec deux mugs de café mais avant même qu’elle puisse lui en tendre un, Mason lui demanda des explications sur les papiers qu’elle aurait dû ranger. Il  y a assez de sujets de discordes, elle ne veut pas rajouter celui-ci en prime. « J’ouvre ma propre pâtisserie, du moins si je peux… Il me manque plus que le local et l’accord de… » Elle cessa de parler, de toute façon il doit ne rien en avoir à faire mais bon… Elle aurait voulu lui en parler, qu’il la pousse à le faire comme il aurait fait autrefois lorsqu’elle était enceinte et qu’elle avait déjà ce rêve particulier mais ils ne sont plus ensembles et elle n’allait tout de même pas sonner dans la maison où ils vivaient ensemble autrefois uniquement pour lui parler de son rêve, pour lui demander du soutien où elle ne sait quoi. « La Ohana Pâtisserie ! » Continua-t-elle finalement. En même temps le nom de l’entreprise est un clin d’œil pour la famille qu’elle compte retrouver, du moins si on peut appeler ça une famille puisqu’ils n’ont pas passé une seule journée à la maison tous les trois. De toutes les choses qu’il peut lui reprocher, elle n’aurait pas imaginé qu’il pourrait lui en vouloir également pour cela. Ok elle aurait dû lui dire avant d’acheter un local ou même aller voir les banque car ce n’est pas un choix à prendre à la légère mais elle aurait pu penser qu’il serait fier d’elle, qu’il serait heureux de constater qu’elle ne compte pas repartir dans seulement deux jours et qu’il pourra compter sur elle mais apparemment non ce n’est point le cas. Et bien soit, qu’il dise ce qu’il veut, elle ne s’excusera pas pour la pâtisserie. Le reste oui, elle s’excusera pour n’importe quoi mais pas de vouloir réaliser son rêve à Pasadena. « Je ne sais pas quoi te dires Mason ! Je l’ignore totalement. Il n’y a pas un seul jour où je ne voulais pas venir te voir, venir vous voir à la maison mais… j’avais sans doute trop peur de ta réaction, que tu me regardes comme tu es en train de le faire ! » Oui elle avait peur de sa réaction mais elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même après tout. Il fallait réfléchir avant d’agir sur un simple coup de tête. « Je suis de retour, définitivement, ce n’est pas pour rien, tu peux me faire confiance… Je ne serais pas revenu si ce n’était pas le cas. » Si elle est partie c’est pour la sécurité de Laura puisqu’elle se sentait trop dangereuse pour sa fille. Mason le savait, elle lui a dit durant sa grossesse mais il avait confiance en elle contrairement à elle qui n’arrivait pas à se faire confiance toute seule. Du coup si elle est de retour ce n’est point pour rien. « Je ne suis pas revenue uniquement pour ouvrir une pâtisserie que j’aurais pu ouvrir partout et tu le sais, ma fille me manque, vous me manquez ! » Oui, il n’y a pas que Laura dans cette histoire même si elle n’ose pas le dire. A tout le monde elle raconte qu’elle est là pour retrouver son rôle de maman, pour se retrouver sa fille qu’elle n’a pas eu la chance de voir grandir à cause de ses choix. La réalité c’est le package complet qu’elle désire, c’est retrouver ce qu’elle a laissé, Mason y compris mais sa fierté est bien trop présente pour qu’elle ne puisse l’avouer. Elle a peur qu’il la repousse, qu’il soit passé à autre chose ou elle ne sait quoi alors elle préfère seulement faire croire à tout le monde qu’elle veut retrouver Laura. Au moins elle ne tombera pas de haut si Mason ne veut plus d’elle. Au moins elle aura sa fille, c’est la plus importante après tout, du moins si Mason accepte qu’elle la voit. « Je suis tellement désolée ! » Dit-elle avec la gorge sèche. Elle pourra répéter encore et encore qu’elle est désolée, elle sait parfaitement que ça ne sera pas aussi simple. Elle le sait mais elle ne peut s’empêcher de s’excuser. Si seulement elle pouvait revenir en arrière, elle le ferait sans la moindre hésitation. Malheureusement, c’est impossible !  


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L'entendre parler de Laura lui faisait mal. Cela lui montrait peut-être qu'elle s'intéressait à elle, mais Mason voyait surtout qu'elle n'avait jamais été là. Cela faisait maintenant trois ans qu'il se débrouillait seul sans en avoir vraiment le choix. Jamais il n'aurait pensé devoir agir comme un père séparé, comme un adulte dans une famille détruite. Il avait certes toujours su qu'Azélia n'était pas rassurée, mais il avait juste pensé que c'était normal et que ça passerait une fois la petite dans leur monde. Lui aussi avait été terrifié pendant des mois, il ne pensait pas être à la hauteur de la tâche. Pourtant, voilà qu'il se retrouvait dans le rôle le plus important de la famille. C'était à lui que revenait les plus grandes décisions. Même maintenant face à la mère, il savait qu'il avait l'avantage et surtout le dernier mot. Il détestait cette sensation de doute, d'hésitation qu'il avait à ses côtés, mais il ne pouvait pas se tromper cette fois-ci. L'avenir de Laura en dépendait et ses reproches avec. Et ce malgré tous les sentiments qu'il ressentait envers Azélia. Comment pourrait-il les changer ? Était-ce seulement possible ? Sa mâchoire se crispa brusquement lorsqu'il l'entendit résumer sa tasse de café préféré. Devait-il être impressionné par sa bonne mémoire sur leur relation ? Si c'était le cas, ce ne fut pas un succès, bien au contraire. Cela le dégoûtait un peu plus de tout ce malheur par lequel elle l'avait fait passé. Et s'il avait changé ses goûts, qu'aurait-elle fait ? « C'est ça... » Le murmure était à peine perceptible et Azélia était déjà partie de son côté. Ceci dit, elle aurait mieux fait de venir avec lui quelques instant avant de disparaître. Elle aurait dû apprendre de ses erreurs et comprendre que ses fuites avaient des conséquences dramatiques. Il en avait encore la preuve alors qu'il découvrait des papiers très significatifs. La sensation de trahison le prit aux tripes et la colère le submergea. Il ne fallut pas longtemps après le retour de la demoiselle pour qu'il explose. Il en avait marre de servir de marionnette et de n'avoir rien à dire sur le sujet. C'était sa vie qu'on bouleversait, sans compter celle de sa fille ! Il avait passé des mois à attendre et encore attendre sans rien voir arriver et au moment où il reprenait sa vie en main, il fallait qu'elle débarque et chamboule tout encore ? Et il devait être d'accord et se la fermer ? Réellement ? Ce n'était pas son opinion et il comptait bien le lui faire comprendre. Il avait pris en charge les problèmes de la famille, ce n'était pas elle qui en déciderait autrement du jour au lendemain ! « Le nom est censé me calmer ou quelque chose du style ? Non parce que je ne vois que la mère de ma fille qui décide de faire ce qu'elle veut sans penser aux autres ! Enfin, au moins tu réalises tes rêves… Félicitation, je crois. » On ne pouvait pas dire que les congratulations étaient des plus joyeuses. Mason continuait juste son ascension dans son dégoût envers son ex-copine. La voir fière de son projet était très loin de l'aider. Il n'arrivait pas à croire qu'elle essayait de le calmer en lui parlant de ça. Comme si la voir préférer son travail à sa fille allait le rendre plus docile à la conversation. Il n'était pas un de ces chiens stupides à qui on donnait un susucre pour l'adoucir. On le prenait assez pour un idiot au travail, il n'avait pas besoin qu'on en rajoute dans sa vie personnelle, surtout pas par la personne qui lui avait fait le plus de mal. « Tu ne sais pas quoi me dire ? Franchement ? Tu peux me faire tout ce que tu veux, je n'en suis plus à ça près ! Mais que tu agisses de la sorte et restes cacher dans ton petit coin de ville alors que ta fille te demande tous les jours, tu crois que c'est normal ? Je ne pouvais même pas lui dire où tu étais ! Et je dois lui répondre quoi quand elle me demande comment tu es ? A chaque fois que j'essaye de calmer sa curiosité, je me demande si je ne lui dis pas des bêtises… Et si tu n'es plus comme avant ? Si tu n'es plus celle que j'ai connu ? Je ferais quoi si elle est déçue ? Parce que là, je ne vois pas comment il en serait autrement ! Elle ne pourra qu'être déçue en apprenant que sa mère n'est pas venue la voir alors qu'elle n'était qu'à dix minutes de la maison ! » Il se releva en rejetant avec aversion ses papiers sur la table basse. Des éclairs de fureur ressortaient de ses yeux. Si Azélia avait peur de ses réactions de colère, elle ne devait pas l'avoir vu lui dans un tel état. Il avait toujours fait attention à rester patient pour qu'elle-même puisse reprendre le contrôle, mais c'en était fini. Elle devait comprendre qu'elle ne pouvait pas toujours se reposer sur lui, elle devait prendre ses responsabilités. « Crois-moi, tu n'as fait qu'empirer ma réaction en te cachant et en préparant ta petite surprise ! Je me fiche royalement que tu aies une pâtisserie dans le coin ! Tu aurais pu être sans argent, sans travail, sans rien, rien qu'en venant nous voir dès ton retour, tu aurais eu une chance… Mais là… Qui me dit que tu seras sans danger pour Laura ? Tes agissements ne montrent que de l'égoïsme ! Ce serait tellement simple de te faire rentrer dans nos vies de nouveau pour que tu la découvres et finalement l'abandonne de nouveau. Tu ne pouvais pas me faire le coup avant ? Avant qu'elle soit là ? » La souffrance nous fait dire des horreurs, mais Mason ne s'en rendait plus compte. Il déversait toute la détresse qu'il avait pu ressentir. Il n'était peut-être pas juste avec elle, il y allait peut-être fort, seulement il ne disait que ce qu'il ressentait. « Tes 'désolée' ne suffisent pas ! Je ne peux pas les prendre et faire comme si de rien n'était ! Tu crois vraiment que je dois faire avec ton retour comme j'ai fait avec ton départ ? Est-ce que tu sais seulement comment c'était ? Tu sais combien j'ai dû sacrifier pour elle ? Pas que je le regrette, loin de là ! Mais je ne briserai pas tout pour que tu puisses juste la voir ! Ta pâtisserie ne suffit pas non plus ! J'ai besoin de plus, beaucoup plus... » Il ne pouvait pas craquer, pas maintenant. Il se détourna brusquement pour se rapprocher de la fenêtre. Il essaya la technique de la respiration, seulement celle-ci était plus saccadée qu'autre chose. Il n'arrivait vraiment pas à croire qu'elle avait encore l'espoir de retrouver sa vie comme par magie. Elle ne devait pas le connaître ou alors il avait changé… En tout cas, elle allait devoir faire ses preuves, et plus qu'un emploi stable, pour avoir la chance qu'il lui fasse de nouveau confiance. Sa fille était son bonheur et il n'y a rien qui l'arrêterait pour la protéger, même si ça signifiait tenir sa mère éloignée pendant toute sa vie.
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mot doux de Invité ► un Sam 13 Déc - 4:29

Flash Back, quelques mois en arrière
Mazélia
Azélia ferrait tellement de choses pour pouvoir revenir en arrière mais malheureusement c’est impossible. Si elle le pouvait elle reviendrait à la naissance de sa fille, le plus beau jour de sa vie tout en étant le pire tout ça parce que sa faute. Comment elle a pu abandonner les deux personnes les plus importantes de sa vie ? Elle voulait les protéger mais après trois ans te thérapie elle se rend compte que c’était inutile, qu’elle n’aurait pas pu lever la main sur eux. Il a fallu qu’elle revoie son père une dernière fois sur son lit de mort lorsque sa mère qu’elle n’avait pas vue depuis ses quatorze ans l’a appelé, pour qu’elle se rende compte qu’elle ne pourrait jamais être un monstre comme lui et agir de la sorte. Elle aurait tellement voulu s’en rendre compte plus tôt, pas faire l’erreur de les abandonnes, croire en Mason lorsqu’il lui disait qu’ils seraient des parents géniaux lorsqu’elle commençait à avoir peur d’elle-même. Malheureusement elle s’est barrée pendant trois ans où durant tout son temps elle est restée en silence radio avec pratiquement tout le monde. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même de toute façon. Aujourd’hui, elle accumule les mauvais choix il faut croire puisqu’elle n’aurait pas dû attendre pour revoir Mason et voir leur fille. Seulement encore une fois c’est trop tard. Ca fait quelques semaines qu’elle est là et elle n’a même pas été foutu de bouger ses fesses pour retrouver les siens. Laisser faire le temps n’était donc pas la meilleure des solutions et elle aurait dû s’y attendre. Après tout, elle a déjà laissé s’écouler trois ans, c’était trois ans de trop alors elle n’aurait pas dû attendre davantage en mettant un pied à Pasadena. Elle aurait pu arriver à l’improviste avant même de venir se réfugier chez leur amie en commun mais elle avait tellement peur de mal tomber, de voir qu’elle n’était pas la bienvenue, qu’il avait refait sa vie avec une autre qu’une fois encore elle a fait son égoïste. « Je voulais simplement une situation et montrer que je ne partirais pas… » Mais apparemment elle avait tout faux. Elle n’aurait pas dû passer tout ce temps à chercher le lieu parfait, à voir des banquiers tout ça pour ouvrir au plus vite. Toute cette énergie elle aurait dû l’utiliser pour rattraper tout ce qu’elle a loupé et tenter de retrouver sa place. Mais non, elle a été égoïste à cause de sa peur, de son manque de confiance en elle, encore une fois. Baissant le regard en entendant toute la vérité lui tomber dessus. La vérité c’est qu’elle a merdé et encore plus qu’elle ne le pensait en partant. Pour tout dire qu’elle pensait que ça serait mieux pour Mason qu’elle parte, qu’elle laisse tomber toute ses peur et qu’il n’est pas à la gérer en plus de leur fille mais apparemment elle a eu tort. Elle aurait tellement voulu qu’il s’en sorte bien avec leur princesse, mais en partant elle a aussi la possibilité de s’inquiéter pour elle. Elle n’avait pas le droit de le faire après l’avoir quitté comme elle l’a fait. « Tu voulais quoi ? Que j’arrive à l’improviste comme si de rien n’était chez nous du moins chez toi ? Que je tombe sur une femme que je ne connais et une petite fille qui peut-être ne savait rien de moi ? Je ne sais même pas ce que tu as pu dire à Laura. Je ne sais pas comment est ta vie aujourd’hui. J’voulais le savoir, j’voulais te voir ainsi que notre fille mais je ne savais pas comment agir. J’ai déjà gâché ta vie en partant même si c’était pour votre bien, je ne pouvais pas jouer à l’égoïste en gâchant ta vie si t’es avec quelqu’un d’autre que notre fille prend pour sa mère. Je ne sais rien de tout cela… » Dit-elle en baissant les yeux. Bien sûr elle espère avoir tort, qu’elle n’a pas été remplacé mais elle ne peut pas dire qu’elle ne l’aurait pas mérité puisqu’ils méritent tellement mieux. En tout cas elle n’ose plus le regarder en le voyant autant en colère, alors qu’elle a la sensation qu’il a envie de tout casser. Malgré elle, elle se mit à trembler tout en s’efforçant de ne pas le montrer, en l’entendant gueuler. Pourtant elle sait qu’il ne lui fera rien. Même s’il a changé en trois ans il n’aurait pas changé autant et devenir violent envers une femme. C’était plus fort qu’elle. Autrefois c’est dans ce genre de situation sue ses crises la prenaient et la plupart du temps c’est Mason qui la calmait. Tentant de prendre son souffle pour se calmer toute seule tout en restant discrète tout comme sa pst lui avait appris ses trois dernières années, elle le regarda en se calmant tout en l’écoutant. « J’ai mal agis… malheureusement je n’ai aucune excuse qui tiennent la route mis à part la peur de voir du dégout de me revoir comme c’est le cas maintenant ! » C’est vrai, il faut reconnaitre ses torts et c’est inutile d’épiloguer pour tenter de s’en sortir. Elle a fait une connerie en voulant prendre son temps pour aller voir les deux personnes les plus importantes pour elle. Elle a eu tort sur toute la ligne mais malheureusement c’est trop tard pour s’en rendre compte. « Comment tu peux me reprocher de ne pas t’avoir abandonné la naissance de notre fille ? Comment ? Si je suis partie c’est pour elle, pour toi, pour vous. Si jamais je n’avais ne serait-ce que levé un doigt sur elle ça m’aurait détruit et je me serais pas pardonné. Si je n’avais pas revu mon bâtard de père il y a quelques mois, si je n’avais pas réalisé que je ne pouvais pas être le même genre de monstre qu’il a été, je n’aurais pas pu revenir parce que j’avais peur, j’ai peur Mason ! » Finit-elle par dire, si elle gueulait limite pour se faire entendre, là elle a fini sa phrase d’un ton lasse. Personne ne sait qu’elle a revu son père, les gens ne savent même pas qui il est et pourquoi elle n’a pas grandi avec lui, sauf Mason. Il est le seul à savoir d’où vient ses crises de violences, d’où vient son traumatisme mais elle ne comptait pas le dire à la base parce que ce n’est pas le sujet initial. Pourtant, sans l’avoir revu elle n’aurait peut-être pas réalisé qu’elle n’était pas un danger pour Laura. Azélia profita du fait qu’il soit dos à elle pour limite se lâcher. Elle ne voulait pas paraitre pour une égoïste qui n’assume pas ses choix et qui soit faible devant lui mais là c’était plus fort qu’elle. Elle se rend compte de toutes ses erreurs, de tous les mauvais choix qu’elle aurait pu changer en agissant autrement et elle se rend compte qu’elle a peut-être perdu l’espoir d’être heureuse avec Mason et leur fille. Et ça, ça fait atrocement mal. Essuyant les deux trois larmes qui sont descendues sur ses joues au cas où il se retourne, elle eut pourtant du mal à cacher ses sanglots dans sa voix. « Je ferais tout pour te montrer que je suis de nouveau digne de confiance, que je ne repartirais pas. Dis-moi quoi faire pour te montrer que tu peux me faire confiance, n’importe quoi et je le ferais. Je ferais n’importe quoi pour retrouver ma fille, pour vous retrouver. » Pourtant, elle sait que ça sera compliqué, qu’il risque de lui falloir du temps pour regagner sa confiance mais si c’est ce qu’il faut, elle attendra, elle attendra qu’il voit qu’elle sera toujours là et qu’elle se battra pour retrouver ce qu’elle a perdu. Si elle ne peut regagner le cœur de Mason, s’il n’y a pas la moindre chance qu’elle le puisse alors elle sera au moins là pour Laura.  


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mot doux de Invité ► un Sam 13 Déc - 23:03
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Mazélia
Si Mason n'avait pas besoin de plus que de la voir pour déverser sa colère, elle avait ce don de toujours appuyer sur les points sensibles. Il ne savait pas comment elle faisait et il n'était même pas sûr qu'elle le fasse exprès. Elle était autant sur la défensive que lui. Cependant, il fut presque choqué de l'entendre évoquer une possibilité de non-dit dans sa vie. Comment pouvait-elle croire qu'il aurait fait une chose pareille ? Il pensait avoir toujours été honnête avec elle. Il pensait vraiment lui avoir prouvé qu'il était digne de confiance. D'ailleurs, cela avait dû fonctionner sinon elle ne lui aurait pas laisser leur fille étant donné qu'elle était soi-disant partie pour sa sécurité. Mais de la voir remettre en question ses valeurs, supposant qu'il n'avait pas parlé d'elle à Laura, c'était insupportable. « Bien sûr que si tu connais tous les détails de ma vie ! Ne viens pas me dire qu'après toutes ces semaines dans l'ombre, tu n'as pas appris une seule chose sur moi ! Je ne te croirais pas de toute façon. Tu sais où et à qui poser les questions. Alors, oui cela n'aurait pas été intelligent de venir dès ton arrivée, mais ça n'excuse pas pour autant ton silence pendant des semaines. Tu es là depuis quand ? Un mois ? Deux mois ? Tu sais ce qu'il en est. Et quand bien même il y avait quelqu'un dans ma vie, la seule et unique mère de Laura, c'est toi ! Personne d'autre ! » Cela signifiait absolument tout pour lui. Il était hors de question que quelqu'un prenne sa place dans le cœur de sa fille. Jamais il n'avait jamais imaginé ce genre de situation. Il avait oublié son histoire avec Azélia, mais il n'avait pas pensé à refaire sa vie avec une autre. Il avait sans doute été trop occupé entre Laura et son travail. Il ne prenait plus forcément la peine de sortir, ce n'était pas dans ses loisirs, alors séduire était loin d'être son passe-temps favori. Cela signifiait-il qu'elle avait trouvé un autre homme ? Qu'elle était dans une situation de couple et c'était ce qui rendait sa situation stable ? Une autre famille peut-être ailleurs dans le pays ? Non, elle ne pouvait pas lui avoir fait ça, elle ne pouvait pas continuer à lui cacher de telles vérités. Elle avait bien compris qu'elle ne pouvait pas enchaîner de telles erreurs. Sauf si elle considérait que cela ne le regardait pas et elle aurait bien raison après tout. En trois ans, beaucoup d'événements pouvaient bouleversés une vie. Elle pouvait avoir tourner la page et sa venue à Pasadena n'était que par rapport à Laura. Il le savait, mais cela venait le bousculer qu'en cet instant. « Je ne suis pas dégoûté de te revoir… C'est juste que... » Il s'arrêta là, il ne savait pas comment s'exprimer. Il n'était pas sûr de ses paroles et il ne voulait pas lui mentir. Il ne pouvait pas la regarder en face pour l'instant alors mieux valait ne rien affirmer trop rapidement. A la place, il la laissait continuer dans son engueulade et son essai d'explications. Son dos ne pouvait réagir face à tous ses propos, il restait de marbre. Mason, lui, faillit se retourner pour protester avec violence. Il n'en pouvait plus de l'entendre dire qu'elle pouvait faire du mal à sa puce. C'était faux, faux et archi-faux, il le savait et le soutenait haut et fort. Elle avait peut-être un problème de violence, elle n'aurait pas pu : c'était de sa fille qu'on parlait ! Jamais il ne l'aurait faire de toute façon, alors si elle n'avait pas confiance en elle, elle aurait pu avoir confiance en lui. Cependant, il ne put répéter son discours une nouvelle fois, il fut pris de cours par une information des plus frappantes. Son père ? Que venait-il faire là ? Qu'est-ce qu'elle essayait de lui dire ? Pourquoi ? Était-elle maso au fond ? Non parce que là ça revenait à de la folie pure et dure ! Fallait-il qu'il appelle les urgences tout de suite pour la faire enfermer ? En fait, il avait peut-être bien fait de se taire à son sujet, il n'aurait pas à dire qu'il était responsable de l'enfermement d'Azélia. « Ton père ? Tu as fait quoi avec ton père ? Pourquoi tu parles de l'avoir revu ? » Il se tourna avec hésitation vers elle, sentant une inquiétude grandissante monter en lui. Il ne fit même pas attention à sa supplication. « Qu'est-ce qui t'a pris de retourner le voir ? Tu n'as pas assez subi comme ça ? Tu cherches quoi ? La mort ?! » D'un coup d’œil, il essaya de repérer les conséquences de cette visite. Il ne vit rien au niveau des blessures physiques, mais il avait du mal à croire qu'il n'y avait pas de séquelles. Un tel homme ne pouvait accepter que sa victime parte dans son consentement et revienne sans qu'il ne la punisse. Il s'avança vers elle et prit son visage dans ses mains, essuyant au passage ses joues. « Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Pourquoi tu as fait ça ? Tu n'as pas besoin de le voir pour savoir que tu ne feras de mal à personne, encore moins ta fille ! » Dans son élan, il la prit dans ses bras, comme avant quand il la rassurait. Ce contact le calma d'un coup, toute sa colère se dissipa dans un nuage. Soudain, il se recula avec gêne et bafouilla une phrase dans sa barbe naissante. « Tu as oublié les gâteaux pour aller avec... » Il se dépêcha dans la cuisine, les joues rouges et la respiration tremblante. Il se posa alors sur un mur pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Il n'arrivait pas à croire qu'il était toujours aussi faible quand elle parlait de son passé. Cela ne voulait pas dire qu'il lui pardonnait, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiet pour elle. Il ouvrit un des placards, ne sachant pas vraiment ce qu'il cherchait. Le choc du moment était toujours dans son esprit, mais il devait se reprendre, leurs affaires étaient loin d'être bouclées. Il prit le premier paquet qu'il trouva et retraversa la maison vers le salon. Il les posa sur la table, sans un regard pour Azélia, et se posa de nouveau sur le fauteuil. « Je t'en veux, je crois que tu l'as compris… Tu t'en veux aussi, mais ça ne nous aide pas à nous mettre d'accord. J'aimerai pouvoir te laisser rentrer dans sa vie comme ça, sans rien dire et avec confiance, mais je ne peux pas, c'est juste plus fort que moi. Je ne sais pas qu'est-ce que tu pourrais faire pour changer ce sentiment. » Etait-il enfin posé ? Rien n'était définitif avec lui ces temps-ci alors valait mieux en profiter pour le moment. Il glissa sa main dans sa veste et sortit son portefeuille. Hésitant quelques secondes, il finit par l'ouvrir et récupérer une des nombreuses photos qu'il avait de Laura. Il la posa délicatement à côté des gâteaux, ne la lâchant pas du regard. « Où étais-tu Azélia ? Que faisais-tu pendant toutes ces années, alors qu'elle poussait et faisait ses premiers pas ? Qu'est-ce qui prenait tellement ton attention que tu n'as pas pris la peine de donner des nouvelles ou au moins une adresse pour qu'on t'en donne ? Pourquoi es-tu revenue ? Je veux dire, pourquoi maintenant ? Que s'est-il passé pour provoquer ce retour en arrière ? » La curiosité prenait toujours le dessus avec lui, le défaut de son métier sans doute. En plus, il n'avait plus le choix que de s'intéresser aux dossiers vu comment son temps sur le terrain continuait de diminuer. En connaissant tous les détails, il pouvait essayer de comprendre et donc de pardonner. S'il y avait une chance pour que ça aille dans ce sens, il fallait qu'il la saisisse, tout pour ne pas lever la voix de nouveau.
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 3:32

Flash Back, quelques mois en arrière
Mazélia
Il semble évident qu’elle a tenté de se renseigner sur son ex petit ami et sur sa fille, au moins pour savoir s’ils allaient bien ou non mais Azélia a tenté de ne pas trop de poser de question aux proches qu’ils avaient en commun, tel que Lullaby d’ailleurs, pour ne pas mêler les gens à cette histoire mais aussi parce qu’elle n’osait pas. La peur sans doute d’apprendre la bouche de quelqu’un d’autres ce qu’elle ne voulait pas entendre. « C’est vrai, je me suis renseignée un minimum sur vous, pour savoir comment vous alliez, si vous viviez encore à la maison mais le reste je ne voulais pas le savoir d’une autre bouche que la tienne. Je ne voulais pas savoir si t’étais passé à autre chose… » Ça lui aurait fait mal de l’apprendre de Mason ou quelqu’un d’autre de toute manière. « Ca fait quelques semaines pas plus mais il faut croire que je fais mauvais choix sur mauvais choix… Quant au fait que je sois la mère de Laura, après ce que j’ai fait, je n’aurais même pas pu me plaindre que tu me remplace dans sa vie… » Oui, même si ça fait super mal de l’imaginer, elle n’aurait eu ce qu’elle mérite. Seulement, en pensant au fait qu’elle est heureuse qu’il n’y a pas d’autre femme à sa place, elle a la sensation d’être égoïste parce qu’ils méritent d’être heureux même si c’est sans elle. En tout cas la situation est tellement compliqué et ce depuis trois ans pour tout le monde. Si seulement elle avait pu faire d’autre choix, ils auraient pu être heureux tous les trois. Bien sûr il est inutile de penser à ça mis à part peut-être pour remuer le couteau dans la plaie. Comme si elle avait besoin de cela en plus, comme si elle ne s’en voulait pas assez. Baissant le regard alors qu’il admit ne pas être dégouté sans pour autant continuer la phrase. Azélia n’est pas certaine de vouloir savoir la fin de la phrase laissée en suspens. Parfois il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas entendre. Tentant de se justifier, comme si ça allait changer quoi que ce soit sur ses choix passés, elle se livre une fois sur sa peur de faire mal à leur enfant comme si le dire pour la centième fois allait justifier son acte, comme si ça allait tout effacer et dans son explication, elle évoqua le fait d’avoir revu son père. Mason est bien le seul avec qui elle peut parler de sa « rencontre » avec son paternel, seulement elle ne voulait pas en parler, pas maintenant alors qu’ils sont en train de régler un minimum le problème en s’expliquant. Seulement, l’information est sortie toute seule et il fallait qu’il comprenne qu’elle s’est rendu compte avec le temps qu’elle n’était pas un danger. Le revoir lui avait permis de comprendre, non pas son passé mais bel et bien que le coté violent n’était pas dans ses gènes, qu’elle ne serait pas comme son père et qu’elle ne pourrait faire du mal à son propre enfant. Mason sembla s’inquiéter réellement pour elle, il lui faisait face et elle pouvait le lire dans son regard. « Ma mère m’a appelé il y a quelques mois, elle voulait me revoir et m’a promis que je ne verrais pas mon père. Bêtement je l’ai écouté, j’suis allée en Suède et finalement j’ai atterri au chevet de mon père… » Dit-elle pour lui expliquer la situation. Cela n’avait pas été dans son trip de revoir son père qui l’a complétement détruite. D’elle-même elle n’y serait jamais retournée mais elle a bêtement écouté sa mère lui faire de nouvelles promesses. « Apparemment il voulait se rattraper avant de mourir mais je ne l’ai pas laissé parler, je ne pouvais pas. Il a beau essayé de parler je ne l’ai pas laissé parler… C’est un monstre… c’est à cause de lui tout ça… » En dire plus, c’était impossible. C’est trop dur de revivre tout ceci puis il faut avouer que les larmes qui coulent le long de ses joues avant que Mason viennent les essuyer ne l’aide pas à affirmer quoi que ce soit. Sans trop réfléchir, elle se blotti dans ses bras. Il sait à quel point il la rend fragile et si elle n’aime pas reporter la faute sur les autres là elle affirme haut et fort que des tas d’erreurs, elle les a faite par sa faute. Elle aurait eu confiance en elle sans son père, elle serait heureuse avec sa petite famille s’il ne l’avait pas totalement détruite. Revenant à la réalité alors que Mason trouva une excuse pour s’éloigner aller dans une autre pièce, elle se laissa tomber sur le canapé, totalement perdue de ce qu’il venait de se passer : Mason la réconfortant après tout ce qu’elle a pu lui faire par le passé et même dans le présent. Tentant de reprendre ses esprits, Azélia est encore plus perdu que lorsqu’il est rentrée c’est pour dire. Tout ce qu’elle sait c’est qu’elle fera tout pour arranger les choses, pour rattraper ses erreurs qui sont malheureusement nombreuses. Alors que son ex petit ami revint dans la salle, elle n’osa pas le regarder, trop perdue dans la situation dans laquelle elle s’est mis toute seule. « J’en suis consciente… je te promets je trouverais un moyen de me racheter, de te montrer que je ne veux que du bien à notre fille et à toi par la même occasion. Je sais que ça va être compliqué et je ne peux pas t’en vouloir, j’agirais de la même façon si les rôles étaient inversés, pour le bien de notre fille. » Oui, si Mason avait fui la laissant seule avec Laura, elle aurait eu du mal à s’y faire mais aussi du mal à lui pardonner s’il serait revenu. Le bonheur de leur fille passe avant et il faut savoir tout réaliser pour la protéger. Sa façon de la protéger c’était de fuir tandis que pour Mason, c’est de la protéger d’un nouveau chagrin en perdant de nouveau sa maman ou encore le fait qu’il ne pouvait la laisser de redevenir dans leurs vies comme si de rien n’était. Attrapant la photo de leur fille que Mason venait de lui tendre, elle ne put s’empêcher e laisser couler une nouvelle larme alors qu’elle s’était calmée peu avant. « Elle est magnifique… Elle te ressemble, elle a ton sourire… » Commentait-t-elle. Elle ne l’a vu qu’une seule fois et elle venait de naitre autant dire qu’elle a changé. Tout en continuant de l’observer encore et encore, elle avait besoin de ça, besoin de voir sa fille ne serait-ce qu’en photo si elle ne pouvait pas la voir en vrai. Relevant le regard sous l’interrogatoire digne d’un interrogatoire de police, elle le regarda dans les yeux avant de commencer à lui répondre, n’étant pas certaine qu’importe ce qu’elle répondre ça allait suffire. « J’suis partie à Denver, mis à part à penser à elle, à vous je n’ai fait rien d’autre que de survivre loin de la maison et de consulter un psy ! » Oui il ne faut pas l’oublier, elle a réussi à aller mieux grâce à elle après tout. « Je pensais que c’était mieux pour tout le monde si je restais silence radio. Je pensais que ça serait plus simple mais j’avais tort. » Dit-elle en regardant brièvement le sol avant de relever le regard une nouvelle fois « J’ai voulu revenir des tas de fois mais je n’avais pas le droit de revenir alors que je pensais encore être un danger. Je ne voulais pas revenir sans être certaine d’être « guérit »… » Dit-elle en mimant bien les guillemets puisque si pour elle c’est une maladie pour d’autre ce n’est pas le cas « … Ça aurait voulu dire que j’étais parti pour rien… Seulement je me rends compte que c’est le cas, que ça soit maintenant avant ou plus tard, je n’aurais pas dû partir sur un coup de tête… Malheureusement je m’en suis rendu compte bien trop tard. Il a fallu que je n’aie eu ce déclic en revoyant mon père pour que je le réalise. » Oui la thérapie lui a seulement permis de se rendre compte qu’elle n’était pas si dangereuse donc elle ne l’aurait pas été sans même consulter un psy. Azélia aurait pu rajouter qu’ils lui manquaient trop mais pour elle c’est une information tellement évidente qu’elle ne prit même pas la peine de le dire à voix haute.  


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mot doux de Invité ► un Jeu 8 Jan - 23:56
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Toute leur conversation avant son retrait dans la cuisine lui donnait le vertige. Leurs réactions avaient été bien trop rapides et il n'arrivait pas à faire le tri dans les informations. Il ne savait plus trop quoi ressentir au sujet de son ex, mais il avait toujours une décision à prendre. Il savait maintenant qu'il avait encore des sentiments très forts pour elle. Il avait suffi qu'elle parle de son père pour que Mason craque complètement et vienne la réconforter. Il n'y pouvait rien, c'était sa façon naturelle de réagir. S'il voyait quelqu'un qui allait mal, il faisait son possible pour le rassurer et c'était d'autant plus vrai avec Azélia. Malgré ces trois années de torture sans elle, de colère, il ne pouvait faire autrement que de se soucier pour elle. Pourtant, il pouvait tout aussi bien être hors de lui en l'écoutant s'expliquer sur son retour non annoncé. Il en avait marre d'être pris pour un idiot. Depuis la naissance de Laura, elle se jouait de lui et ça ne pouvait pas continuer. Il devait poser des règles, des limites qu'elle n'aurait pas le choix de suivre. Mais oui, c'était cela ! Il devait agir avec elle comme avec une enfant qui ne connaissait pas le monde étrange dans lequel on vivait. Si elle voulait réellement rattraper toutes ses erreurs, elle n'avait pas le choix que de l'écouter, non ? Mais quelles règles fallait-il inventer pour une adulte ? Parce que pour sa fille, il avait regardé autour de lui, cherché sur internet, il s'était aidé de tout ce qu'il avait pu trouver pour s'en sortir. Par contre, il n'avait pas entendu parler d'un site qui traitait d'un adulte comme un enfant, c'était plutôt rare comme relation. Peut-être qu'il devait juste prendre exemple sur son travail de père et il trouverait des idées… Ou alors… Il revint soudain à la réalité en sentant la photo glisser de ses doigts. Ses yeux se reconnectèrent à la vision de son ex dans le salon de Lullaby, balayant le brouillard de ses pensées. Il sourit en se remémorant le moment précis de cette photo. « Si elle a mon sourire, elle ne tient pas de moi sa détermination farouche. Elle ne voulait pas partir tant qu'elle n'avait pas réussi à marquer ce panier, il n'y avait rien à faire. » On aurait pu croire que c'était sa façon de faire aussi, mais Mason était plus impulsif qu'autre chose. Par contre, Azélia avait toujours suivi ses projets jusqu'au bout, il ne pouvait pas dire le contraire. Même si elle les avait laissés, c'était dans la suite de ses pensées : elle ne serait pas avec eux tant qu'elle n'était pas sûre d'elle. Enfin, c'était ce qu'elle disait tout fort en tout cas, il n'en avait pas encore la garantie. Il pouvait voir en tout cas qu'elle s'accrochait à cette nouvelle vision de sa fille. Il ne pouvait pas être cruel, pas là-dessus, alors il rangea son portefeuille dans son manteau. Il la lui laisserait pour le moment, c'était mieux ainsi. Les mains libres, il attrapa sa tasse de café poser sur la table. Il espérait qu'il soit encore chaud, il avait besoin d'énergie pour le reste de leur conversation. Cela avait dû raviver son instinct de policier vu la quantité de questions qu'il posait à la suite. Seulement, quand une mauvaise habitude de travail arrivait, une autre suivait de près. Sans s'en rendre compte, il se mit à taper des ongles sur la tasse. C'était le genre de bruit qui déstabilisait facilement les criminels qu'il interrogeait. Cela ne l'empêchait pas de se concentrer, loin de là. Généralement, c'était grâce à ce type de stratagème qu'il arrivait à négocier et à obtenir les informations qu'il avait besoin. Au rythme de ses doigts, il essayait d'analyser les paroles d'Azélia sans énervement, comme au bureau face à un gars pourri. C'était comme s'il cherchait à savoir si son explication tenait la route, si la confiance qu'il pouvait lui accorder ne serait pas un trop gros coût. « Et si tu ne l'avais pas revu, si tu n'avais jamais eu ce déclic ? Tu serais revenue un jour ? Tu aurais essayé de revoir ta fille ? » Il faut réfléchir comme un policier, poser des questions pertinentes, ne pas se perdre dans des détails futiles. Il ne faut pas laisser les émotions personnelles prendre le dessus. « Comment tu aurais fait si elle avait débarqué chez toi en te reprochant ton absence ? Tu lui aurais dit quoi ? Comment tu te serais fait pardonner ? » Une petite bousculade ne pouvait pas lui faire de mal. Elle avait beau dire qu'elle savait qu'elle avait fait une erreur, il avait dû mal à croire qu'elle se rendait compte des conséquences par rapport à sa fille. « Tu penses qu'en revenant maintenant, tu vas être pardonnée tout de suite par Laura ? Oui, bien sûr que oui ! Elle va être ravie de te voir ! Mais... » Il appuya bien sur ce mot pour qu'elle garde toute son attention sur ses paroles. « Dans dix, quinze ans, quand la crise d'adolescence va arriver, tu crois qu'elle va te dire quoi ? Tu penses que ça va être oublié toute cette période ? Tu n'es sur aucune des photos, elle le saura ! Tu feras quoi quand tous ces reproches vont remonter à la surface ? » Sa voix était calme et basse, presque enrouée à cause des cris. Il prit une petite gorgée dans la tasse et ne put que constater avec surprise que le café était parfaitement à son goût. Elle le connaissait toujours aussi bien. Certes, elle avait s'en était souvenue quand il était entré, mais ce n'était pas pareil que de le faire réellement. Il ferma les yeux pour en profiter et s'enfonça un peu plus dans le fauteuil pour être un peu plus confortablement installé. Mais c'était sans compter sur sa maladresse et la gaffe énorme qui lui accorda une immense tâche marron sur son pantalon. Il sortit un juron violent et frotta rapidement le tissu. Il posa rapidement la tasse pour ne pas faire plus de dégâts. Il était dégoûté : c'était l'un de ses meilleurs jeans, il avait fait une bonne affaire avec. Ce n'était pas souvent qu'il avait des remises sur des vêtements loin d'être bas de gamme. Il n'avait plus qu'à retourner au centre commercial, ses économies allaient prendre cher. « C'est ma journée tiens ! Tu n'aurais pas une astuce pour sauver les affaires du café je suppose ? Il est peut-être vieux, mais je l'aime bien ce pantalon. » Rien ne vaut une bourde stupide pour détendre l'atmosphère. Il se leva pour attraper la boîte de mouchoir qu'il avait repéré sur une étagère. Il essaya tant bien que mal de sauver le sofa, mais le liquide s'était déjà bien incrusté dedans. « Et ça éviterait à Lulla de faire une crise de nerfs parce que sa place préférée est souillée... » Il frotta encore un peu, mais c'était inutile. Il laissa le kleenex dessus et se releva en soufflant. « J'abandonne, je suis toujours aussi nul pour ce genre de tâche… t'en veux ? » Il avait ouvert le paquet de gâteau dans sa frustration et le tendait maintenant vers Azélia. Il ne savait plus trop si elle les aimait ceux-là, mais il se sentait stupide debout devant la table basse. Il n'osait pas aller s'installer à ses côtés, mais il ne voyait pas d'autre place. Il avait perdu sa précieuse position de supériorité et le malaise s'installait dans son esprit. Il devait faire quoi maintenant ? Il s'était arrêté où avant l'incident ? « Quand je te ferai confiance pour te la confier, si ça arrive, je dois savoir si tu es prête à tout supporter ! Avoir la responsabilité d'un enfant, son enfant, c'est loin d'être le paradis. Ne me dis pas que tu sais ce que c'est parce que tu as gardé je ne sais quel enfant, même ceux qui habitent ici, ça n'a rien à voir ! Tu ne peux pas te permettre de laisser tomber dès que tu as un doute, c'est un travail à vie. Tu le sais ? » Il ne savait pas ce qu'il attendait comme réponse. Il se doutait déjà que celle-ci serait positive sinon cette rencontre n'aurait pas d'intérêt. Cependant, il était sûr de ne pas y croire. Combien de temps lui faudrait-il ? Est-ce qu'elle aurait la force de s'accrocher ?
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et peut-être que je te saluerais !

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mot doux de Invité ► un Jeu 15 Jan - 0:23

Flash Back, quelques mois en arrière
Mazélia
Azélia a tellement merdé et elle le sait totalement seulement quand c’est après coup qu’on se rend compte de nos mauvaises décisions il est compliqué de se faire pardonner. En même temps c’est compréhensible, si les rôles avaient été inversés et que Mason l’avait laissé juste après la naissance de Laura pour revenir comme une fleur trois années plus tard, elle n’est pas certaine qu’elle lui aurait pardonné et lui aurait permis de revenir dans la vie de leur fille. Mais bon, elle espère bien que sa rancune finisse par s’en aller un jour ou l’autre parce que vivre comme ça, sans pardon et surtout sans Laura lui est insupportable. Tout ce qu’elle a fait c’était pour eux, du moins dans la tête de la jeune femme en tout cas, donc elle espère bien qu’on ne lui reproche pas son geste toute sa vie. En tout cas, n’ayant pas vu la bouille de Laura depuis le jour de sa naissance, autant dire que la voir, même par une simple photo la rend toute émue. Elle voit tellement de traits de Mason, pas tellement d’elle mais c’est plus difficile de trouver des points communs avec soi-même. En tout cas ça lui fait tellement du bien d’entendre de la bouche de Mason le fait que leur fille lui ressemble. Si certaines personne les connaissant ont pu lui dire la même chose, comme Lullaby par exemple, ce n’est définitivement pas la même chose. Souriant alors bêtement, toujours son regard planté sur la photo où l’on pouvait voir leur fille en train de lancer un ballon de basket. Elle était resplendissante, pleine de joie, heureuse. C’est tout ce qu’elle avait voulu en partant, qu’elle ait une vie heureuse et non une enfance comme elle-même avait pu avoir. « J’ai l’impression d’être à un interrogatoire ! » Dit-elle en riant nerveusement. Elle n’est pas vraiment sure que ce soit une excellente idée de plaisanter la dessus mais de cette manière ça lui donne des secondes non pas pour réfléchir mais pour prendre sa respirations avant de partir sur ses réponses. Elle aurait pu se douter qu’elle ne passerait pas après un interrogatoire tel que lui. Après tout c’est ça d’être sortir avec un policier. Seulement en sortant avec lui elle ne pensait pas devenir la personne interrogée de la sorte. Mais qu’importe, elle doit faire avec après tout. « Je ne vais pas te mentir pour m’en sortir, dire que oui j’aurais tout fait pour que ce soit le cas etc. La vérité c’est que je l’ignore. Je voulais être sure de ne pas être partie pour rien et de revenir uniquement quand elle serait en sécurité et c’est pourquoi j’ai été en thérapie pendant trois ans. Il n’y a pas un moment où je n’ai pas pensé à elle, à toi… » Dit-elle sans même oser le regarder dans les yeux. C’est tellement facile de dire cela même en le pensant mais tellement plus compliqué que de racheter. Elle-même s’en veut tellement et n’arrive pas à se pardonner alors comment pourrait-elle faire en sorte que quelqu’un d’autre lui pardonne ? C’est dur mais comme Mason l’a sous-entendu lui-même, elle est déterminée alors autant dire qu’elle ne va pas baisser les bras, ni aujourd’hui, ni demain ni  dans les mois à venir. C’est de sa fille dont on parle après tout, son sang, la chair de sa chair et vivre loin d’elle est tellement compliquée, surtout maintenant qu’elle est de retour à Pasadena et qu’elle croise des endroits où sa fille a dû se rendre un milliard de fois, le parc par exemple ou bien quand elle passa devant l’école maternelle en voiture et qu’elle imagine sa fille à l’intérieur. Autant dire qu’elle hante ses pensées. « Je lui aurais dit que je l’aime et que moi-même je ne me pardonne pas ce que j’ai fait ! » Elle a tellement mal au cœur à cet instant. Elle a la sensation qu’on lui a attrapé le cœur et qu’on l’a serré à son maximum. Le simple fait d’imaginer qu’elle a perdu la possibilité de voir sa fille grandir, que cette vie qu’elle a fui trois ans auparavant ne veut définitivement plus d’elle. « Je… Mason écoute… Je ne veux pas être pardonné, enfin si mais ce que j’ai fait est impardonnable et je le sais amplement… Je ne veux pas qu’on tente d’essayer de comprendre ce que j’ai fait, tout ce que je veux c’est que ça fasse parti du passé et être là à partir de maintenant pour le présent mais aussi pour le futur. Je sais que c’est difficile à comprendre mais… Je veux juste trouver le rôle de maman que j’ai fuie, je veux juste me racheter au fur et à mesure et être la super maman que j’espère être… » Oui, qu’on comprenne ses agissements, elle sait parfaitement que ça risque d’être compliqué mais se faire pardonner par sa présence et le fait qu’elle ne parte plus sur le moindre coup de tête ou à la première difficulté ça lui donne espoir, espoir de pouvoir revenir dans la vie qu’elle voulait tant avoir mais dont elle avait une peur bleue de tout gâcher, tout ça par la faute de son paternel. En tout cas elle était prête à recevoir une nouvelle question, qu’importe il s’attend à en recevoir des tonnes encore mais celle-ci ne tomba pas, plutôt un juron et pour cause, Mason vient de se renverse le café dessus. « Ca va tu ne t’es pas brulé ? » S’inquiéta-t-elle tout en se levant même si elle ne bougea pas d’un millimètre. Alors qu’elle la vit essayer de retirer la tache tout en lui demandant si elle a un conseil elle se contenta de dire non de la tête avec un air désolé. La seule chose qu’elle aurait pu faire c’est lui conseiller de l’enlever pour le mettre rapidement à la machine pour éviter que la tâche ne reste trop longtemps et mette plus de temps à s’en aller mais bon, vu la situation ça serait mal venu de lui proposer de se mettre en caleçon le temps que la machine tourne. Déjà qu’ils sont mal à l’aise tous les deux alors autant dire que ça rajouterait de la gêne. Piochant finalement dans le paquet de biscuit pour finalement en tremper un dans son café, elle le vit finalement changer de place et ils se retrouvèrent donc l’un assis à côté de l’autre et Azélia se tourna légèrement afin de lui faire face alors que l’interrogatoire repris de plus belle même si cette fois, la question est assez importante puisqu’il s’agit de savoir si elle est capable de d’occuper de ce boulot à vie, celui d’être maman. Quoi dire quoi faire pour s’en tirer le mieux, elle l’ignore totalement. Tout ce qu’elle sait c’est qu’elle doit uniquement parler avec son cœur. « Si je suis ici ce n’est pas pour rien. Je me sens prête à avoir ce rôle que j’ai toujours voulu. Oui Laura je l’ai toujours voulu même si mon départ peut faire penser l’inverse. J’ai toujours voulu construire une famille avec toi, être maman, je me sentais prête et je le sens encore aujourd’hui. A chaque fois que je vois un enfant avec ses parents je pense à elle, à nous et ça me fend le cœur de ne pas être à ma place alors oui, je le suis. De toute façon tu me connais, même après tout ce temps, tu sais que je ne prendrais pas le risque de mal faire les choses une nouvelle fois ! » Cette fois elle le regarde dans les yeux, après tout ça montre encore plus qu’elle pense réellement ce qu’elle dit non ? En tout cas elle est honnête, plus qu’elle ne l’a été ses derniers mois et même années. Peut-être est-ce parce qu’elle se trouve avec Mason pour qui elle n’avait pas le moindre secret. Elle est mal à l’aise ou c’est vrai parce que la situation n’est pas facile mais au moins elle est vraiment elle et on ne peut lui reprocher de ne pas être la vraie Azélia, celle qu’il a toujours connu et qui malheureusement lui a bisé le cœur mais bien la Azélia qui veut être présente aujourd’hui, surtout pour Laura. En tout cas, c’est à son tour de poser les questions ou du moins une, une pour qu’il se mette à sa place et puisse la comprendre. « Mets-toi à ma place juste deux minutes, comprends moi… Les rôles auraient été inversé, il y aurait eu des chances pour que tu lèves la main sur ta propre fille… Qu’est-ce que tu aurais fait ? Tu serais resté malgré le risque où tu aurais préféré t’éloigner un temps pour être sûr que rien lui arrive par ta faute ? » Si elle lui a très bien fait comprendre qu’elle n’était pas là pour qu’on la comprenne, là c’est plus fort qu’elle. Il faut dire que Mason n’est pas n’importe qui, il est celui qui la connait le mieux, celui à qui elle osait se confier ou encore le seul qui connait tout d’elle, son passé, ses peurs et le fait qu’elle a toujours voulu se battre pour s’en sortir. Elle veut lui montrer une nouvelle fois que ce n’est pas Laura et Mason qu’elle a fui, c’est elle-même.


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