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mot doux de Invité ► un Mar 18 Nov - 7:00
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La frontière entre l’amour et la haine est tellement fine dans le fond. On ne s’en rend jamais compte que l’un va rarement sans l’autre ou ne commence par pour terminer sans l’autre. Que cela soit dans un sens ou dans l’autre. L’amour n’est rien sans haine et la haine n’est rien sans amour. J’avais hochée la tête en l’entendant et souriant doucement. Est-ce qu’un jour j’haïrais Aiden ? Non en fait je le haïssais déjà tellement de me laisser l’aimer au point de me dire que je ne respirais plus sans lui. Oh oui, je le haïssais car je l’aimais trop. Je l’aime tellement plus que je ne le haïssais mais dans le fond, la haine, c’est vivifiant. La couleur que l’on illustre pour la haine n’est-elle pas celle de l’amour. Je ne réalisais même pas qu’elle fantasmait sur mon mari. Après, je ne savais pas qu’elle était réellement obsédée ou cougar. Je savais bien sûr qu’elle avait couchée avec le meilleur ami de Cordélia mais je me disais… enfin, je ne savais pas mais c’était une chose que j’avais du mal à savoir d’elle comme dans le fond, je ne la connaissais que de son absence. Plusieurs années à ne pas la voir. Comment vivait-elle à part pour nous en faire voir de toutes les couleurs. Qui était-elle ? Quel était son film favori en ce moment ? Rasait-elle ou épilait-elle ses aisselles. Bon d’accord, on s’en fiche de ce détail mais quand même. Jane avait-elle aussi à de nombreuses reprises tout comme Kate et même Rhiannon laissée entendre qu’Aiden était sexy. Cela ne me surprenait donc pas du tout dans ce cas. Je me contentais de parler et écouter alors qu’elle tentait de m’assurer que je serais plus forte qu’elle. Un timide sourire se dessinait sur mon visage. « Je n’en suis pas si sûre ! », soufflais-je alors que j’avais longuement été éloignée de ce sentiment qu’était l’amour, je m’étais tellement forcée à ne jamais laisser celui-ci se faire ressentir pour éviter ça, je savais que c’était autodestructeur de tomber amoureuse mais pourquoi l’avais-je fais ? Simplement par ce que l’amour ne se contrôle pas du tout sinon ça se saurait, il nous tombe dessus et nous bouffes pour nous rendre heureux mais nous détruire d’un claquement de doigts… pas les nôtres ou pas toujours mais souvent le claquement de doigt du destin. Je n’étais réellement pas sûre de pouvoir vivre sans lui et pourtant, c’était normal, non ? Avouant alors avoir tout vue, j’haussais doucement les épaules en l’entendant et l’écoutant. Elle semblait tellement surprise mais il faut dire, je ne l’avais jamais réellement avouée sauf récemment à mon père un peu après la mort de Luke mais encore là, c’était aussi surprenant, je l’avais toujours gardée pour moi et dans le fond, c’était ce qui m’avait tellement effrayée de l’amour. Je souriais doucement en l’entendant avec ses mains sur mes joues. « Mais non ! », disais-je alors avec assurances. « Ce n’était pas de ta faute… j’aurais dû être couchée et non dans les escaliers, il était tard… », enfin si, c’était un peu de sa faute mais je n’étais pas censée voir ça ou même le vivre ainsi et je savais que ce n’était pas volontaire. Est-ce que cela faisait d’elle une mauvaise mère ? Je n’en étais pas sûre, on ne peut pas contrôler. Je l’écoutais alors qu’elle se levait et je l’entendais même parler de mon père. Je n’en savais rien, j’étais trop jeune et je n’étais pas dans sa tête. En fait, je n’en savais rien du tout et même si j’aurais aimée avoir les réponses. « Personnellement, je ne lui en accorderais pas de secondes… si j’étais lui mais… je suis un peu… », je riais nerveusement. « … rancunière ? », disais-je afin de me poser à moi-même la question. Le mot était-il suffisant. J’inspirais doucement. « Mais bon… je ne suis pas dans sa tête… il n’a peut-être pas envie de finir seul… », rajoutais-je sans vraiment avoir la bonne réponse à la question. Oui, je l’ignorais. Pourquoi lui avait-il pardonner ? Pourquoi ? J’inspirais doucement en la regardant. « Il faut juste te contenter de penser à ceux qui ont de l’importance et juste à eux ! », disais-je simplement alors que j’allais donc m’occuper de mon assiette et lui posant une question sur ma grossesse. Bien sûr, j’avais entendue qu’elle disait le mot « fils ». Attendais-je un garçon, je l’ignorais mais ça m’amusait. Je l’écoutais alors répondre à mes questions. Des questions que j’avais tellement depuis que je pouvais parler. Celles que Jane ne pouvaient pas prendre en charge. L’écoutant, j’attendais que le micro-onde ne réchauffe mon plat pour le prendre en ayant souri par moment et revenant vers elle. Je m’installais dans le canapé et me sentant même presque chez moi, c’était étrange car je ne m’étais jamais sentie vraiment à l’aise chez des inconnus et ceci depuis presque toujours à mes yeux. Aux siens aussi ? Je l’ignorais. Je riais doucement. « Tu me parlais de zombies pour me calmer ? », disais-je en répétant un peu et riant à nouveau. « Sinon en fait, je retrouve bien Nora dans cet enfer même… si je n’ai pas eue longtemps l’occasion de la sentir bouger ! », disais-je un peu tristement alors que comme elle était née trop tôt, beaucoup trop tôt… je l’avais surtout plus vue dans une couveuse que sentir bouger. Je n’avais pas pue vraiment voir sa main passer sous ma peau et remarquer les petits doigts. En fait dans le fond, là était le moment le plus douloureux de ma vie en plus de la mort de Luke qui était en même temps comme c’était l’annonce qui m’avait déclenchée le travail. Je souriais doucement. « Je connais cette fichue envie de faire pipi… on dirait qu’ils le font exprès pour se pré-venger des punitions ! », soufflais-je alors en souriant alors que je baissais le regard vers mon ventre en mangeant quelques gorgées et fronçant les sourcils avant de relever mon regard vers elle. « Et qui dis que c’est un petit mec, c’est peut-être encore une petite fille qui demandera à son père si elle aussi… quand elle péte, ça fait des paillettes ou alors de lui faire des couettes ! », disais-je en levant les yeux alors que oui, j’avais longuement imaginée le futur d’Aiden et Nora… comme papa en fait, je le voyais comme Holden prêt à m’enfermer dans une tour pour ne pas que je me marie avec Aiden. « J’ai 23 ans à rattraper aussi… dans le fond, j’ai l’impression de ne savoir que ce qu’on me dit ou que ce que je vois… et même ce qui me reste ou ces photos et ces souvenirs… mais il n’y a pas le temps que j’ai passée dans ton ventre qui m’ont toujours intriguées mais qui es-tu… qu’est-ce qu’on a en commun… », disais-je alors en me disant que tant qu’à faire… je voulais tout savoir. Je voulais réellement lui donner une chose et lui montrer que je lui donnais donc autant ne pas faire les choses à moitié.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Nov - 22:49
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 « Ce n'était pas de ta faute... j'aurais dû être couchée et non dans les escaliers, il était tard... »  Pourquoi s'abstient-elle autant à me donner toujours une excuse à chaque connerie que j'avais bien pu commettre ? J'avais 20 ans, quand nous avons eu cette fameuse dispute de rupture, donc j'étais bien plus d'aplomb, de maturité et j'aurais dû faire plus attention à mes enfants. Le fait que cela n'était pas faute, n'était que du vent. Soit, parce qu'elle avait pitié de moi de me voir aussi bourrée que je l'étais, soit, elle jouait avec mes pieds. J'opterais plus pour la deuxième option. Elle voulait tout simplement que je culpabilise moins ?

JOAN _ « arrête ça, arrête ça tout de suite... » ajoutais-je en balançant mes bras. « tu n'étais qu'une petite fille, tu n'avais pas à vivre ça. » Surtout que je connaissais les manies de ma fille et souvent aux alentours de dix heures du soir, elle demandait toujours son verre de lait. Cette nuit-là, je l'ignorais totalement si elle avait reçu ou non ce fameux verre, mais en réalité, cette nuit-là, je cherchais plus à trouver un endroit où loger qu'à la boisons de ma fille.

Pourquoi Holden n'était pas comme sa fille ? J'aurais ouvert le champagne si cette petite sainte nitouche se faisait virer de chez Holden. Je crois que j'en rigolerais pendant des jours, des mois, des années. Même si je la détestais plus que tout au monde, je lui en devais beaucoup à cette dévergondée. Cependant, pour une fois, je donnais entièrement raison à ma fille. Elle était rancunière comme pas deux et ce, depuis très longtemps. Mais bon, nous l'étions toutes les deux, en réalité, car même-moi après 23 ans, j'en voulais encore à Holden de m'avoir abandonnée et bien d'autres choses.

JOAN _ « Il est beau garçon, pourtant, il trouverait quelqu'un d'autre assez rapidement. » Peut-être qu'il restait avec elle parce qu'elle était douée au lit ? Tout est possible et plus rien ne m'étonnait chez les Jones. « Rancunière ? Sans blague. Je suis ici depuis 9 mois  et c'est la première fois que tu es venue me voir. » J'affichais un léger sourire. Il lui avait fallu du temps, certes, mais, pourquoi lui en vouloir ? J'avais attendu 23 ans pour revenir à Pasadena et surtout, pour pouvoir tourner la page sur ce qu'il s'était passé ici. Alors, peu importe le temps qu'elle lui aurait pris pour me pardonner, pour me voir, m'adresser un sourire, un bonjour, un merci, un au revoir, un je t'aime... J'attendrais... Oui, j'attendrais aussi longtemps qu'il faudrait. Mais nous ne voilons pas la face, jamais, nous pourrions rattraper ses 23 dernières années.

« Il faut juste te contenter de penser à ceux qui ont de l'importance et juste à eux ! » Se foutait-elle de moi ? Genre, comme si Cordi ne lui avait pas dit que j'avais "accidentellement" tombé sur le sexe de son meilleur ami dans sa propre cuisine? Alors franchement, je ne savais plus sur qui j'avais de l'importance, désormais.

JOAN _ « Ouais, mais je n'ai plus grand monde, tu sais. J'avais Cordi mais, je l'ai déçue. » je baissais la tête, pensant à elle et à ce redoutable Alec. « Tu dois être au courant, non ? Qui ne le saurait pas avec Callen, ton cher ami, la sale balance... J'ai honte d'avoir fait ça surtout ... Oh mieux vaut que tu ne saches rien à vrai dire » ouais mieux vaut que je me taise avant qu'elle ne soit encore plus dégoûtée de moi. Bref, je ne souhaitais pas trop me débattre là-dessus, mais, une chose est sûre, j'espérais qu'un jour ma fille aurait la force de me pardonner. J'avais complètement déraillé ce jour-là et le pourquoi, du comment, je me suis retrouvée dans cette cuisine en train de me faire sauter par son meilleur ami, je ne pourrais expliquer. Une envie sexuelle passagère ? L'envie du matin ? Je n'en savais strictement rien. Désormais, le mal était fait et je ne pouvais pas non plus effacer cette erreur. Ouais, j'avais l'art, l'astuce de décevoir les gens. J'avais déçu mes parents, mon ex-époux, mes enfants de mon premier mariage et maintenant ma fille. Quelle vie de chiotte avais-je, n'est-ce pas?

JOAN _ « De zombies, d'histoires gores, tout ce qu'un bébé devrait ne pas entendre ajoutais-je en rigolant de bon coeur avec elle. Lulu a toujours été une fille très spéciale et si unique. « Il n''y a pas plus beau que de donner la vie n'est-ce pas ? Nora va bien, c'est une petite digne de sa mère, une battante. Et puis, dis-toi que rien, ni personne, ne peut vaincre facilement une O'brady. Je posais ma main sur son ventre, même si, le bébé n'était encore qu'un embryon qui prenait légèrement la forme d'un petit bébé, elle avait déjà un tout petit ... petit ventre « Tu n'as peut-être pas connu ce petit bonheur longtemps, mais ce petit bonhomme va te compresser ta petite vessie jusqu'à la fin de ta grossesse, tu as ma parole, ma fille. Je ne laisserais personne te faire du mal et tu as intérêt à prendre tes jours de congé» J'étais déjà suffisamment impulsive ainsi, alors, n'imaginez pas si j'apprenais que quelqu'un ose faire du mal à mes petits enfants. Je retirais discrètement ma main de son ventre. Je ne voulais pas paraitre trop collante dès la première fois qu'elle vient me voir et puis, j'ignorais si, cela lui plaisait que quelqu'un lui touche le ventre en étant enceinte.; Personnellement, je haïssais cela quand quelqu'un osait me toucher mon joli ventre rond. « quand elle pète, ça fait des paillettes » ? Étrangement, j’avais cette image en tête, et je me demandais bien, si c’était réellement moi qui avait passé ma journée à picoler ou alors, est-ce ma fille ? Aiden avait-il des petits « spermatozoïdes à la fukushima » ? Avec les radiations de nos jours, on peut tout attraper. « Peut-être que je tiens à avoir un petit fils pour en faire un monstre ? » Ajoutais-je en affichant un large sourire. Je taquinais bien évidemment. Quoique, je pourrais y arriver de faire de ce môme, un petit démon.

Oufti, je n'osais pas imaginer ce qu'on avait bien pu raconter sur moi. Elle avait certainement dû entendre que du mal de moi. Je lâchais un petit soupire, n'osant pas imaginer la belle image qu'elle avait de moi. Avons-nous quelque chose en commun ? Bonne question.

JOAN _ « Qui suis-je ? » ajoutais-je ironiquement. « Ce qu'on raconte et la vérité sont deux choses totalement différentes, qui ne s'accordent pas. Mais si tu veux tant savoir Je déposais mon verre sur la table et je plongeais mon regard dans le vide « J'avais eu l'attention de vous emmener avec moi à New York, mais, ta grand-mère paternelle l'a su, je ne sais comment d'ailleurs, mais elle m'a ouvert les yeux. Elle m'a bien fait comprendre que je ne pourrais jamais assurer ce rôle de mère... Elle n'avait pas tort, tu sais, je n'aurais jamais su m'occuper de trois enfants alors que je n'avais rien devant moi... Ensuite, elle m''a posée un ultimatum, soit, je faisais de vous des enfants malheureux, soit, je vous laissais ici auprès de son fils chéri et elle ferait de moi, une femme importante dans l'industriel cosmétique. J'ai fait mon choix et je vous abandonnés... Je fermais un instant les yeux me rentant compte de la personne ignoble que j'étais. J'aurais dû faire face à cette truie de belle-mère « J'étais tellement perdue à cette époque, Lulu, je n'avais plus rien, j'avais perdu mon mari, mes parents ne voulaient plus entendre parler de moi et .... Je devais partir. Je devais quitter cette ville, parce que j'avais fait un marcher avec un gars alors même si j'avais voulu rester à Pasadena, pour rester auprès de vous je ne pouvais pas... Donc, je ne pense pas que nous avons réellement des points communs parce que je sais, que tu aurais trouvé une solution, et tu n'aurais pas abandonné tes enfants comme je l'ai fait.
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mot doux de Invité ► un Lun 8 Déc - 5:36
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N’avais-je donc pas à vivre ça ? Avait-elle raison ? Mais étais-ce surtout sa faute ? Non en fait, je voulais me dire que non car les disputes ne sont à l’abri d’aucuns couples bien que l’inverse soit plus logique dans un sens. Je pouvais à tout moment me disputer avec mon mari aussi et même que ça nous arrivait. Bon d’accord il faut avouer que nous avions surtout plus de chances de voir nos enfants… vivre autre chose qu’une dispute comme nous trouver sur la table de la cuisine en train de faire des bêtises pas très chastes mais bon. En l’entendais, je détournais doucement le regard. Je ne me rendais pas compte que je lui cherchais tout de même des excuses mais je voulais vraiment me persuader de ce cas au lieu de simplement penser que c’était son erreur. C’était pour autant tout autant l’erreur de l’un que de l’autre. Les parents sont deux et je n’en avais jamais voulu à mon père pour le faire que j’ai vue ça. Dans le fond, il n’a été que tard au courant aussi et puis voilà. Je m’en sortais bien non ? Je souriais doucement. « Ce n’est rien ! », soufflais-je tout de même. « C’est vrai que je m’en sors bien maintenant. J’ai dépassée ça ! », avais-je simplement murmurée avant que la conversion ne continue. Il est un fait que la rancune était une chose de famille. Autant mon père, Joan, Rhiannon, Luke et moi… enfin tout le monde et Jane, je n’en étais pas trop sûre que nous ne partagions dans un sens pas ce genre vu que j’avais les gênes de mes géniteurs. La logique du nom. Pourtant j’ai tellement tendance à penser que ça ne marche pas ainsi. Non, ça ne fonctionne pas comme ça. Sinon Nora avait réellement du souci à se faire mais aussi ce bébé. Je souriais quand elle me disait que mon père était beau et même qu’elle me disait que j’étais rancunière, là enfin je riais même en haussant une épaule. « Désolée… », disais-je même si dans le fond, j’avais mes raisons d’être en colère à ce moment-là. Ces raisons me semblaient toujours tellement logiques comme si j’avais tout simplement faite la bonne chose. Oui, c’était ce que je devais faire. Je n’en doutais pas. La bonne logique, la bonne chose. Je me disais simplement que c’était le temps dont j’avais besoin. Son retour avait fait couler de l’encre. La mort de Luke, ma fille, son altercation avec Jane et même enfin tout ça. Tout était un enchainement qui ne m’avait pas poussée à le faire. Pas du tout même et que du contraire pourtant les choses avaient changées dans une voie tellement plus positive, tellement plus sympathique, tellement plus saine et tellement pleins de choses qui m’avaient menée sur cette route. Etais-je moins rancunières ? L’étais-je encore un peu ? Mon hésitation à venir pendant plusieurs jours montrait réellement que ce n’était pas totalement fini, pas totalement bon. J’inspirais doucement après avoir simplement donnée le conseil de juste penser à ceux qui sont là. Je l’entendais riposter et haussant les épaules en la regardant. Je riais nerveusement. « Et elle a raison ! », effectivement, j’avais vue et entendue la dispute entre ce fameux garçon et Cordélia. « Même si j’en veux aussi à Callen… il n’a pas vraiment la langue dans sa poche, je pense que Cordélia à raison d’être en colère, vraiment. Il faut dire… c’était son meilleur ami et je la comprends cependant, elle reviendra. », disais-je en souriant doucement. « Si je suis là, c’est qu’elle sera là… un jour ! », soufflais-je d’un ton qui se voulait rassurant plus que l’inverse. Bien sûr, on dit souvent « un jour » d’une manière négative presque sans ondes positives qui nous invitent à y croire. Ces ondes qui nous forcent à nous dire… un jour mais très lointain. Je ne pensais pas que cela serait si lointain. Dans le fond, j’étais là. La faute de coucher avec le meilleur ami de Cordélia n’était pas moins pardonnable qu’abandonner ses enfants. Je partais de cette idée. J’étais prête à les aider. Faire en sorte qu’elle se réconcilie. De cette idée positive, je voulais simplement la rassurer. « Et je t’invite à détester Callen bien sûr… je lui ferais payer ! », disais-je en riant doucement car bon… Je n’aimais pas les balances et même si parfois j’avais du mal à garder des secrets aussi mais je n’arrivais tellement pas à comprendre pourquoi mais pourquoi avait-il tout dit à ma petite sœur ? Oui, ma sœur quelle idée. Dans le fond, je la jalousais un peu mais ce n’était pas de sa faute. « Puis tu m’as moi aussi… », disais-je en haussant les épaules, une pointe d’envie d’être aussi dans ce « grand monde » même si je ne voulais pas me l’avouer. J’aurais tellement aimée être Cordélia et pouvoir vivre à New York. C’est peut-être pour ça que je haïssais cette ville qui m’avait volée ma mère ? Quelle idée. Nous parlions alors du passé, sa grossesse mais surtout le fait que je voyais des choses étranges quand je n’étais même pas née. Je riais à mon tour en haussant les épaules. « C’est peut-être pour ça que je suis casse-cou ! », disais-je en souriant. Cette petite fille qui grimpait dans les arbres même si elle allait se faire mal en tombant. Ce léger passage d’une enfant garçon manqué plus que petite fillette même si je n’avais aucun mal à mettre des robes, me tresser les cheveux ou être une petite fille quand il le fallait. J’aimais tout autant les jeux de garçons. Je souriais, l’ambiance devenait tellement idyllique. Je me demandais presque si le Jésus-Christ allait faire son apparition en mode super petit dieu née d’une chaste et de DIEU. Oui, ce dieu qui n’avait pas sauvé mon petit frère. Mais non en fait, c’était une réalité. Bien loin d’une illusion. « Non, il n’y a pas de plus belle chose ! », disais-je en sentant sa main sur mon ventre. Une chose que toute femme vivrait avec sa mère dès la première grossesse, je n’avais pas pue sauf avec Jane mais même si je le voulais à l’époque, ce n’était tellement pas pareil. Je souriais doucement en l’entendant. « J’espère ! », disais-je malgré cette hantise encore présente. Je voulais aller au bout mais j’avais surtout peur de trop aimer ce bébé pour le perdre. Les quelques mois à la maternité à regarder Nora se battre pour vivre ou cette perte plus récentes m’avait bien trop hantée et me hantait encore malgré moi. J’étais presque triste quand elle retirait sa main mais ne le montrant pas vraiment. Je ne savais pas trop ce que je pouvais montrer à part qu’elle semblait être bien mieux. Je riais doucement après avoir dit quelques bêtises et la regardant en arquant les sourcils. « Je crois qu’il pourra se débrouiller tout seul avec ses gênes… d’un peu partout… », je souriais doucement car papa avait beau être un saint, j’étais persuadé qu’il n’en était pas moins turbulent surtout car il peut être un grand enfant et puis si je me souvenais bien… Luke était une vrai tornade et d’après les proches d’Aiden ? J’avais aussi du souci à me faire. Il pouvait finir drogué. Oh non, pas ça, non. Non. Non. Non. Je ne voulais pas que mon fils fasse les mêmes erreurs que son père. Je parlais alors naturellement de l’idée d’en savoir plus sur elle. La personne qu’elle est devenue depuis ces 23 années. Je lui souriais en hochant la tête quand elle disait ironiquement… ce « Qui suis-je ». Je l’écoutais attentivement. « Je m’en fous de ce qu’on me raconte, cela n’a jamais eue d’importance pour moi. Je ne crois que ce que je vois… », disais-je alors qu’elle déposait son verre et qu’elle regardait alors dans le vide. C’était vrai. Je ne croyais pas spécialement ce qu’on me disait sauf la religion mais j’attendais de voir. Vraiment. En croyant ce que les gens disent, on peut rapidement perdre espoir alors qu’en attendant de voir. Grâce à ça, j’avais gardée longuement espoir qu’elle ne revienne tandis qu’en écoutant les autres, j’aurais baissé les bras bien plus tôt. C’est comme croire au père noël. Si on croit les autres, on perd bien plus vite nos croyances. C’est la suite qui me laissait de marbre, un peu. Je l’écoutais me parler de cet ultimatum. Cette grand-mère morte depuis quelques années. Je n’en étais pas spécialement proche avant sa mère. Elle ne s’était occupée de nous que pendant quelques années avant que Jane arrive… c’était terminé. Elle avait vaguée à d’autres occupations avant de s’éteindre. Elle était tellement bourgeoise, tellement. Tiens-toi droite, ne pète pas, souris mais ne montres pas les dents. Tellement de choses strictes qui ne m’avaient jamais aidée à la voir positivement. Je ne savais tellement pas quoi penser, je détournais un peu le regard en sentant des larmes monter mais je ne savais pas pourquoi. Trop d’émotions ? Les hormones n’aident pas. Pleurer devant les gens, j’avais tellement horreur de ça et pourtant ça partait tout seul depuis quelques temps. J’inspirais doucement en tournant mon regard vers elle. « Mais on n’est pas pareil, on est différente dans le sens où j’ai appris à me battre… je n’avais pas le choix. J’étais la grande sœur et ils avaient besoin de moi. J’ai fait tout ce que je pouvais pour eux. J’ai même réussie moi-même à ramener Luke quand j’avais 14 ans alors qu’il était tombé au ski… et tout ça toute seule sans l’aide d’un adulte. J’ai appris très tôt à m’occuper des autres. Je n’avais pas le choix en fait… Et ce n’est de la faute de personne… je le vis bien et je ne serais pas la personne que je suis actuellement si je n’avais pas dû la devenir. J’en suis fière donc oui, je me battrais mais j’ai toujours réussie à me battre. Tu étais jeune et j’ai 28 ans. J’ai un travail… j’ai tout ce qu’il me faut. Dans le fond, tu n’étais encore qu’une enfant… enfin… », je riais nerveusement. « Je ne te cherche pas des excuses mais… je sais faire la part des choses et même si en tant que maman… je ne me verrais jamais abandonner mes enfants... jamais choisir un avenir ailleurs et que je me battrais pour eux… même si je dois mourir pour ça… et bien dans le fond je sais que si c’était plus tôt… si j’étais tombée enceinte à 16 ans… je n’aurais jamais sue comment faire. Je voulais devenir photographe. Je rêvais d’ouvrir une galerie ou un café ou je pourrais exposer mes œuvres. Je rêvais d’y servir des chocolats chauds à noël ou même des laits au miel avec un peu de sucre vanillé comme Luke l’adorait… je rêvais de ça et peut-être même que j’en rêve encore. Ma vie a changée mais bon… Je n’aurais jamais pu finir mes études en photographie et encore moins venir à bout de mon stage si j’étais devenue mère. », je riais nerveusement. « Je peux comprendre même si c’est plus difficile car c’est moi l’un des enfants… longtemps je ne l’ai pas compris, je me sentais juste mal aimée… mais en grandissant, on voit les choses autrement… avec plus de maturité… et même si je crois qu’une part de moi t’en voudra toujours, une autre se fait une raison… t’as pas eue de chances… à ta place, j’ignore le choix que j’aurais fait même si je me dis que je me serais battue mais je ne suis pas à ta place même si je t’en veux, même si je t’ai hais… je me doute que ça devait être pénible… comme choix… et même si j’aurais réellement eue envie que tu nous choisisses mais aussi que tu restes. Je haïrais toujours New-York… et j’envierais toujours Cordélia. », disais-je avec un petit sourire triste. Je ne voulais pas pleurer, oh non mais je ne m’étais pas rendue compte que je l’avais fait. « Je suis désolée pour Grand-mère… si ça te rassure, je la haïssais et je mettais toujours la crotte du chien de Monsieur Cowbell dans sa chaussure… », disais-je en riant aussitôt de bon cœur.
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mot doux de Invité ► un Jeu 11 Déc - 12:14
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E
lle avait désormais vingt-huit ans, alors oui, il était temps de surpasser tout cela, et effectivement, elle s'en sortait bien mieux que je ne le pensais. Lulu avait toujours été débrouillarde et ce, depuis qu'elle était enfant. D'un côté, heureusement, car, grâce à ma petite pilote, je savais que mon petit Luke et Rhiannon étaient entre de bonnes mains et qu'ils avaient une grande soeur formidable. La meilleure des grandes soeurs. Même si, je n'étais pas une grande admiratrice pour sa carrière de sapeur, je restais tout de même fière de ma Lulu. C'était une battante, elle n'avait pas froid aux yeux et elle était bien plus forte que moi à mon âge. Oui, car au fond, je savais qu'elle n'aurait pas fait les choix que j'avais faits. Comme je disais, elle se serait battue et elle n'aurait jamais abandonné ses enfants. Néanmoins, elle avait tort sur un point, j'étais un monstre et elle avait eu raison de se cacher. D'ailleurs, le jour du réveillon en 1991, elle n'aurait jamais dû baiser sa couette, là où, j'avais fait incrustions chez Holden.

JOAN _ « Comment peux-tu dépasser tout cela ? Depuis mon arriver ici, je ne fais que du mal autour de moi. Je détruis tout sur mon passage, je m'attaque aux personnes que tu aimes. J'ai frappé Jane, je l'ai littéralement tabassé parce que ..... Parce que je lui en voulais, je lui en voulais tellement de m'avoir tout pris... ajoutais-je en regardant le tapis du salon. Je n'osais pas faire face au regard de ma petite princesse, car au fond, elle avait tous les droits de m'en vouloir. « C'est égoïste, je le sais, Lulu, mais je pensais qu'elle aurait été une Bonne Mère pour vous. » Même si, je vivais à l'autre bout du pays, après mon départ en 1990 , cela m'arrivait de venir à Pasadena et veiller au loin mes enfants joués à la plane de jeux, ou encore tout simplement à la sortie d'école ... Et puis, un bon jour, j'avais TOUT arrêté, car j'avais réalisé une chose, c'est que tout ceci ne servait à rien, je souffrais inutilement et tout cela, n'était pas bon remède pour refaire ma vie... Alors, j'avais tout naturellement tracé ma route, sans jamais me retourner, sans jamais jeter un dernier regard derrière moi. J'avais réussi à refaire ma vie. J'avais tourné le dos à mes enfants, à ma vie d'avant et j'avais ré entamer une nouvelle page de ma vie « Je me suis trompée, car, elle a envoyé mon fils mon seul et unique fils se faire tuer. » Je lui faisais signe de se taire et de me laisser poursuivre « J'étais tellement aveuglé par ma propre colère que je ne me suis pas rendu compte que .. que je t'avais encore toi. Et que si, je ne changeais pas, j'allais te perdre également. Je relevais la tête, et mon regard croisait le sien. Je le regrette, je regrette tellement d'avoir causé autant de tort, car au fond, la coupable ce n'était pas Jane, ni même Holden... Je voulais trouver un coupable, pour éviter ... justement  de voir la vérité en face Je lâchais un petit rire narquois C'est idiot, je le sais... Je crois que je suis devenue parano La mort de Luke est la faute de personne, ni même de la mienne. Avec toute la bonté du monde, personne n'aurait pu empêcher sa mort et que j'étais là ou non durant son enfance, cela n'aurait rien changé. C'était sa décision, son choix et je finirais un jour par accepter que mon fils est parti. Mort en héros.... Il me manquait, son sourire, son rire, son regard, ses farces, tout en lui me manquait tellement que jamais, j'aurais cru à un  moment que j'allais autant souffrir de sa disparition ...

« Elle avait raison » Oui, elle avait raison de m’en vouloir. Je n’aurais jamais dû me faire son meilleur ami dans sa propre cuisine. Mais bon, c’était mieux de la faire là, que dans son lit, non ? Sur le moment même, j’avais passé un agréable moment, mais depuis que ma fille est au courant, je le regrettais plus que tout. Ouais, j'en avais des putains de regrets dans ma vie.  Malheureusement, celui-ci aussi, je ne pourrais pas effacer cette erreur, et j’allais devoir me racheter. Comment ? je ne savais pas encore, mais je trouverais bien une solution. De toute manière, ce n’était pas la première fois que je devais me racheter auprès de ma fille. Quant à Calvin, qu’il aille se prendre les couilles à un arbre, lui et moi, c’était totalement fini. Je ne pourrais plus jamais lui refaire confiance.

JOAN _ « Ouais je sais, mais, que veux-tu, j'étais en manque » ajoutais-je en éclatant de rire. L'alcool me faisait dérailler et de plus, elle ne m'aidait pas pour éviter de détourner la vérité. Je parlais sans réfléchir et tout sortait. Je posais ma main sur ma bouche et d'un air 'choqué ', je disais « « Désolée, je .... C'est parti tout seul... » Sur cette phrase, j''avais bien sûr cessé de rire, d'ailleurs, j'évitais de nouveau le regard de ma Lulu « Les hommes ne font que défiler de ma vie et je me demande bien pourquoi. » Réponse complètement hors sujet, mais j'étais désespérée à force de ne voir que des hommes passer sous mes yeux. Quant à Callen, mieux vaut éviter d'en parler. N'oublions pas, j'étais bourrée et si cela tenait qu'à moi, je prendrais bien mon 9mm qui se trouvait dans mon tiroir, et j'irais bien lui exploser la citronnelle de boulet. Et elle n'avait pas besoin de m'inviter à le détester, étant donné que je le détestais déjà bien plus que Jane désormais. Il pourrait bien s'évanouir devant moi, que je l'enjamberais pour passer par-dessus. « Tu lui feras payer ? Pourquoi ? C'est ton ami, tu devrais le soutenir d'être un gros connard, non? » Haaaaaa la délicatesse de mes mots, j'avais un don pour cela.

Tu m’as moi Est-ce que cela signifiait qu’elle me pardonnait, ou du moins, est-ce que j’avais retrouvé mon petit bébé ? Je ne pouvais pas espérer mieux comme cadeau de fin d’année. J’avais  eu ce que je voulais – après tant d’années, j’avais enfin récupéré mon tendre enfant. Délicatement, je me décalais pour pouvoir me mettre à côté d’elle, posant ma main sur sa joue. Elle était si douce, si fraîche, si belle. J’affichais un sourire, et tendrement, je caressais sa joue si lisse avec mon pouce.

JOAN _ « Sur ce point de vue là, on se ressemble, ma chérie. » J’étais tout autant qu’elle  casse-cou. Bref, j’avais retiré ma main d’elle, ne voulant pas éternellement la caresser comme une petite chatte. D’ailleurs, en parlant de cette bête, voilà que ma chatte poilue me bondissait dessus. J’’étais rassuré de savoir que j’avais fait une fille avec du plomb dans la tête. Au moins, elle ne gobait pas tout ce qu’on lui racontait, et d’un côté, tant mieux. Je ne pourrais pas supporter l’idée que ma fille me considère comme une petite trainée, qui saute sur tout ce qu’il bouge. Certes, je suis une femme facile, mais je n’avais aucune attache. Et les hommes avec qui, je me sentais bien disparaissaient aussitôt. Ensuite, il y avait ma Cordi. Même si j’avais été une mauvaise mère pour les trois premiers, avec cordi c’était différent. Bon, je m’auto proclamais pas meilleure mère, mais, ma fille passait toujours en premier, même après les hommes. D’ailleurs, quand elle n’était qu’une petite fille, mes relations amoureuses se limitaient juste à « chacun de son côté ». Je ramenais très rarement un homme à la maison  sauf à l’exception Douglas, mon ex mais, elle avait l’âge d’être  au courant que sa chère mère aime jouer avec du bon massepain noir. Tout en caressant ma chatte, je disais : « Aie, ouais donc, je suis quand même mal barrée » j’éclatais rire. Depuis que je suis à Pasadena, je créais la terreur, alors je doutais fort qu'elle ait une bonne apprécions de moi.

Je l'écoutais sans l'interrompre un seul moment. J'affichais un léger sourire quand elle me parlait de Luke et de ce fameux mésaventure. Luke m'avait déjà raconté cette histoire et bien d'autres encore. Je savais déjà quel genre de fille, j'avais affaire devant moi. Loin d'être une couillonne et loin d'être une pisseuse. Luke avait eu raison, Lulu est exceptionnelle et elle possédait un énorme coeur et une générosité, que je n''aurais jamais. Malgré qu'elle essayait de camoufler avec ses petits rires, j'avais remarqué les petites larmes qui coulaient sur sa joue. Que faire ? Dois-je la prendre dans mes bras ? Ou dois-je lui laisser de l'espace ? Au fond, je ne savais pas trop sa réaction. Était-elle du genre à avoir besoin de réconfort, ou du genre, fiche-moi la paix.

En réalité, si je n'avais pas vécu toutes ses merdes durant mon enfance, je crois que je serais devenue une autre personne. La petite fille gentille, douce, serviable, souriante que j'étais à cette époque, serait toujours là au fond de moi. La vie m'avait tellement dégoutté à cet âge que je m'étais forgé une carapace et un coeur de pierre. Toutefois, cette carapace commençait à se briser doucement. Effectivement, je commençais à refaire confiance, à rouvrir mon coeur, à aimer et à rêver.

Doit-on mettre en cause le fait que j'étais qu'une enfant quand j'ai eu Lulu ? En réalité, j'étais enceinte à 14 ans, mais six jours après mon 15e anniversaire, j'avais accouché de ma princesse alors oui, j'étais qu'une petite fille. Ce moment de ma vie, c'était tellement difficile, pas uniquement la grossesse, mais, tout... Mes amies m'avaient tourné le dos, étant donné que les parents pensaient que j'étais une mauvaise fréquentation et puis, il y avait aussi les miens. Ils m'avaient reniée, jeter à la rue comme si, j'étais qu'un déchet.

JOAN _ « Il n'est jamais trop tard pour réaliser ses rêves, Lulu. Tu vas être maman pour la seconde fois, alors est-ce une bonne idée de risquer sa vie dans les flemmes, au risque de laisser tes enfants derrière toi ? » Je voulais qu'elle abandonne sa carrière, qu'elle pense à elle, qu'elle agisse comme moi, comme une pure égoïste. Je ne désirais pas qu'un jour : on vienne sonner à ma porte en annonçant que ma fille est devenue un rôti carbonisé. J'avais déjà vécu cela et j' en avais assez donné. « Hey regarde-moi ma puce » je m'approche d'elle, prenant son doux visage entre mes deux mains. Elle n'avait jamais été une mal-aimée, loin de là. L'abandonner n'avait pas été une décision à la légère, d'ailleurs, j'avais longuement réfléchi « Même si je me trouvais à l'autre bout du pays, pas un jour, je n'ai pas pensé à vous. Je vous aime de tout mon coeur et je vous aimerais toujours même si vous me haïssez. » Je frottais ses petites larmes qui avaient coulé entre-temps. « Si j'avais eu le choix, je vous aurais pris avec moi et Cordi. Et on aurait formé une belle petite famille, loin de Pasadena, on aurait été heureux, mais le destin a décidé autrement. » Tout en me relevant, je lui donnais une bise sur son front « Je ne sais pas si c'est réellement l'âge qui a fait de moi une mauvaise maman ... Peut-être ou peut-être pas, je ne sais pas te dire, mais dans tous les cas, je ne suis pas faite pour être une mère. Cordi n'a pas eu une enfance heureuse, j'ai été souvent absente et je ne sais pas si c'est à cause de moi ou non, mais ma petite est devenue boulimique. Je l'avais pas remarqué tout de suite, je préférais fermer les yeux et lui donner tout ce qu'elle voulait, mais au fond, tout ce qu'elle demandait, c'était une mère... J'ai tout foiré dans ma vie, mes parents m'ont reniée, mes enfants sont malheureux et n'en parlons même pas des hommes, c'est encore pire... Ma vie est un désastre donc ma petite, n'envie pas Cordi ou ne regrette pas les moments que tu n'as pas passés avec moi, car c'était mieux ainsi. » je lâchais un soupire, passant mes mains dans mes cheveux « ouais ben ce n'était pas la crotte du chien qu'il fallait lui mettre, mais, des épines bien pointues ou alors une grenade tiens, cela lui aurait fait plus de dégât»
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Jan - 1:31
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La haine, une décharge d’amour. La haine est une frontière tellement fine à côté de l’amour. Oui, cette frontière tellement fine que l’on peut sauter à pieds joints d’un côté à l’autre. Dans le fond, la haine n’est rien sans amour. Non, elle n’est rien. L’un comme l’autre ne peut pas exister tout comme l’on ne peut pas exister sans l’homme et la femme… on ne peut pas exister sans le bien et le mal qui nous donnes un parfait mélanger pour nous allier au bonheur. Ce n’est point compliqué tout comme l’Amour et la mort. Bien sûr, c’est peut-être pour ça qu’haine et amour avait toujours eu un effet révulsif sur moi. Me retrouver face à la personne qui m’avait conduit à de triste enfance était étonnant mais je voulais rattraper le temps perdu avec elle. Je voulais l’écouter, je voulais l’aimer. Je voulais juste être ici, présente. Ce bébé en moi était peut-être un signe d’une ère nouvelle ? Ne rêvons pas trop. Alors qu’elle me demandait comment je pouvais dépasser tout ça, j’avais simplement haussée les épaules. « Tu as fait du bien aussi ! », disais-je alors sincère. Elle avait fait du bien. « Tu as sauvé ma fille ! », disais-je en la regardant alors dans les yeux car elle avait faite de bonnes choses mais c’est sûr que l’être humain était programmé pour ne voir que le mal chez tout le monde. « Elle est une bonne maman, elle a faite des erreurs dernièrement… mais elle est une bonne mère ! Je ne la reconnais simplement plus ! », disais-je d’une simple confession. Je l’écoutais alors accuser Jane de la présence de Luke à l’armée pour ensuite se détraquer ce qui me fit sourire. Dans le fond, c’était vrai. Certes une chose, un évènement peut changer une vie mais Jane n’était pas du tout coupable. Peut-être que mon présent aurait été différent si Joan était restée. Peut-être aurais-je même été mariée plus tôt et maman plus tôt car je n’aurais pas eue peur de l’amour mais peut-être n’aurais-je pas trouvée l’amour avec un grand A. Un grand A comme Aiden. En fait, ce n’était pas la faute d’une personne mais tout une décision peut changer un avenir. C’est ce qu’on appelle le destin et les routes qu’on emprunte. Etant une enfant, on ne contrôle pas les routes que nos parents prennent. On ne prend encore pas totalement nos décisions. Ils dessinent notre avenir tout comme nous on dessine notre famille avec des feutres. Nous parlions alors de Cordélia et Alec mais même si j’étais triste pour elle, je me sentais égoïste d’avoir ce genre de bonheur car j’avais l’impression d’être celle sur qui Joan pouvait compter, sa fille. Une brève seconde, je me voyais unique à ses yeux. Présente pour elle… Je me sentais être la seule mais je n’étais pas la seule et la seconde d’après, je regrettais mon égoïste mais je me contentais simplement d’être la Lulla que je suis, adorable, généreuse bien que rancunière ce qui me rend peste mais je n’en voulais pas à Joan pour l’instant, je n’en voulais pas non plus à Cordélia. De quoi ? J’en voulais simplement à Jane qui elle aussi avait fait une erreur. Je riais doucement quand elle me parlait du fait que c’était un ami, Callen et même enfin ça m’amusait totalement. « Car ça ne le regardait pas ? », disais-je simplement parce que c’était vrai. Je me contentais aussitôt de dire que j’étais là et qu’elle m’avait. Je continuais de parler et nous continuons de parler, elle m’appelait chérie et je préférais ça à Lulu. Oh oui, tellement. Elle caressait son chat et je souriais en penchant la tête. « Oui et puis si tu montres la boule de poile à Aiden… t’auras des points en plus ! », disais-je en souriant mais un sourire sadique. « Il en a peur ! », ajoutais-je aussitôt. Oui, j’aimais faire souffrir mon mari en se moquant de sa peur des chats. Je lui parlais alors et racontant des souvenirs de mon passé en parlant aussi de mon métier. Je parlais de mes rêves et je souriais doucement alors qu’elle me disait qu’il n’était jamais trop tard mais non… ? Je voulais être pompier et maman à la fois. Je ne savais pas trop. « Les flemmes peut-être pas mais les flammes surement ? », disais-je en riant doucement et me demandant si l’alcool ne la faisait pas bifurquer sur les mots ce qui avait un attrait amusant. Elle prenait alors mon visage, je ne savais pas du tout comment réagir sur la surprise mais je la regardais simplement dans les yeux en lui souriant et l’écoutant. Ma puce ? Chérie ? J’étais vraiment gâtée et je ne regrettais pas d’être venue même si Aiden me disait être tout nu enfin… peut-être s’il a de la glace sur le torse et du chocolat fondu. Je l’écoutais de ses beaux mots aussi doux que du miel. Une petite voix en moi me disait de faire attention à ne trop vite espérer, ne pas être cet enfant et ne pas regretter d’ouvrir mon cœur et l’autre me disait que c’était un vrai rêve. Je souriais doucement en l’entendant et l’écoutant plus triste quand elle parlait de Cordélia. J’haussais les épaules en la regardant. Je ne connaissais pas tellement que ça le passé de ma petite sœur. Dans le fond, je ne la connaissais que tellement peu et pourtant j’aimais bien en apprendre plus même si c’était plutôt triste. J’inspirais doucement en la regardant. « Beaucoup de parents ne remarquent pas ces problèmes directement… c’est facile de ne montrer que ce qu’on veut montrer. Je ne sais pas si c’est à cause de toi… mais elle t’aime et elle t’a suivie à Pasadena. Ça, je le sais. Si elle ne voulait pas vivre avec toi, elle serait à New-York. Tu n’es peut-être pas une si mauvaise mère car elle s’en sort bien. Elle semble épanouie et amoureuse. Je sais même que son copain l’a demandée en mariage… », disais-je alors en sachant qu’elle avait refusée. « Elle a dit non et j’ignore pourquoi mais je ne pense pas que ça soit à cause de toi ! », soufflais-je aussitôt en souriant. Je penchais la tête en la regardant attentivement. « Elle a eue de la chance, je pense plus que des malheurs… et elle t’aime… sinon elle ne t’en voudrait pas autant d’avoir fait une erreur… », disais-je en haussant les épaules. Je me levais alors en souriant doucement. « Bien que si elle te sente, l’odeur de bouc que tu portes… elle craint donc hop à la douche ! », je me levais en prenant les assiettes pour aller les poser sur la table. « Je vais ranger tout ça… on dirait que tu as invitée 5 sdf et leurs amies pour une partie alcool ! », lui disais-je en souriant doucement, un sourire tendre tandis que j’allais commencer à tout ranger dans le salon et m’occuper d’elle comme d’une petite fille. Même que je vais la coucher au lit.
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mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 11:50
« Tu as fait du bien aussi ! », ? Ouais, ce que je voulais surtout : c'était de sauver ma peau. C'est vrai que j'aurai pu attendre les pompiers et rester dehors à ne rien faire, mais, en réalité, j'adorais jouer avec le feu autrement dit, jouer avec ma vie. Au moment où je suis rentrée dans cet immeuble en feu, j'ignorais totalement si j'allais sortir d'ici en vie, ou carboniser. Je ne réfléchissais jamais au choix que je prenais, en fait, je fonçais toujours tête baisser et tant pis des conséquences. Cela devait être ça mon plus gros défaut, mais bon, ce n'était plus à mon âge que j'allais changer de caractère.

JOAN _ « Si ce n'était pas moi qui l'aurais sauvée, cela aurait été ta chère et belle séduisante nounou » D'ailleurs, en parlant de cette nounou, elle devrait faire attention. Une nounou sexy, un mari sexy, et une chambre - on pouvait en faire des choses très peu catholiques. De toute manière, le jour où ce petit Aiden ose tromper ou même oser poser le moindre regard sur les fesses d'une autre fille, je lui arracherais ses beaux petits testicules. Je ne voulais plus que ma fille souffre, j'avais réellement envie qu'elle soit heureuse, et épanouie dans sa vie. « Je sais que c'est une bonne mère et crois-moi, c'est difficile de dire ça, mais elle a fait de vous, des enfants formidables et je n'aurai pas su faire mieux . Donc .... » je levais la tête au ciel, tout en écartant mes bras et je criais « MERCI JANE » Bien sûr, et jamais, je lui dirais ceci en face. Alors que je caressais ma petite chatte poilue sous les révélations de ma petite Lulu, que je ne pouvais pas m'empêcher d'en rire. En fait, j'étais tellement à l'ouest, que je rigolais pour un rien. « Il a peur des minous ? » Ma phrase avant un double sens, mais bon, je parlais bien de la boule de poil, et non, du minou, minou, et minou... le vrai, le véritable et l'unique minou.

Beaucoup de parents ne remarquent pas les problèmes des enfants ? Et pourtant, ils devraient. Je m'en suis tellement voulu de n'avoir vu que du feu dans la maladie de ma fille. Est-ce de ma faute si, elle était devenue boulimique ? Est-ce un moyen d'attirer l'attention ? Peut-être/ J'étais souvent absence durant son adolescence et, je me suis rendu compte que ce n'était pas en lui offrant tout, que cela l'avait rendue heureuse au contraire.

JOAN _ « Elle m'a suivie ? Je ne pense pas non. Son copain vit ici, alors je crois que c'est plutôt lui qui l'a attirée dans cette ville » je lâchais, un soupir. New York me manquait horriblement, mais je ne pouvais pas encore fuir, en laissant mes enfants derrière moi - quoique, Rhiannonn vivait à Wasghiton, et ce n'était pas si loin de New York, mais je venais à peine de retrouver lulu alors, chaque chose à son temps. « en parlant de son homme, il a une de ses belles paires de fesses à crooooquer. Ne lui répète pas ça sinon, elle va croire que je mate son homme après, elle va encore m'en vouloir, et franchement, je ne veux pas réveiller le démon en elle ... Tu me comprends, dis ? » J'étais bourrée, et je parlais trop vite, mais, que voulez-vous, c'était la magie de l'alcool. « ooooh de toute manière, elle est encore trop jeune pour se marier. Qui dit que c'est le bon ? Regarde-moi, j'ai cru qu'Holden était mon âme soeur, qu'il sera toujours là pour moi, mais visiblement, tout ce que j'ai eu en retour, c'est ..... » je me grattais l'arrière de mes cheveux, et je jetais un regard vers mon p'tit Lu' « euuuh qu'est-ce que je disais, en fait ? » Ma fille m'aime ? J'espère bien, car c'était quand même la seule personne qui avait réussi à me supporter plus de vingt ans.

Bref, je n'avais plus la force de continuer à avoir une conversation, en fait, tout ce que je désirais en ce moment, c'était mon lit. Mais, j'avais oublié à quel point, et ce, depuis qu'elle était enfant, la tendresse, et la patience qu'elle avait pour s'occuper d'une personne. Elle m'avait gentiment préparé un bon bain, et bien sûr, même bourrée, il était hors de question qu'elle me voit nue. Alors une fois le bain prêt, je la foutais hors de la salle de bain, et je rentrais dans le bain. Oh purée, qu'est-ce que cela faisait un bien fou.

Après une bonne demi-heure, je sortais enfin de l'eau et après de nombreuse tentative, je m'essuyais. J'ai cru que j'allais jamais réussir à sortir d'ici, mais, étonnement, j'avais non seulement réussi à m'essuyer seule, mais aussi à mettre ma nuisette. J'ouvrais la porte qui menait à ma chambre à coucher, et j'apercevais ma petite princesse qui m'avait chaleureusement préparé mon lit.

JOAN _ « T'es mignon, tu le sais ? » Je m'avançais vers elle, et je prenais dans mes bras. Oui, cette fois-ci, elle n'avait plus le droit de dire que je sentais mauvais. « Merci ma puce » Je lui donnais une bise sur la joue, avant de me laisser tomber sur le lit. « Haaaaa mon lit, qu'est-ce que je l'aime celui-là » Il ne m'avait pas fallu à peine  deux minutes pour rejoindre le monde merveilleux des bisounourses.
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