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mot doux de Invité ► un Ven 31 Juil - 19:29
Bon dieu mais qu’avais-je fais ? Je stressais assez depuis hier soir déjà que j’avais mal dormi avec la nuit du bébé mais en plus de savoir qu’à 6 heure du matin, je laissais le relais à Joan. Lenaelle n’était pas là et donc pas possible de faire garder les bébés puis Aiden avait aussi son boulot donc il ne pouvait simplement pas tout faire ce qui était normal après tout. Je devais avouer être assez septique ou peureuse à l’idée de laisser Nora et Dylan à Joan pendant toute une journée dans ma maison. Non pas pour une affaire de confiance. C’était plus difficile que cela à vrai dire. Tellement plus. Je soupirais doucement en regardant l’heure sur l’horloge de la cuisine. Elle allait être à l’heure, j’en étais clairement persuadée. Je voulais même y croire mais pourtant j’en avais tout de même la panique qui se ressentait. Je devais aller à San Diego pour aller chercher des articles chez le fournisseur qui ne pouvait pas livrer exceptionnellement car ils avaient des soucis et des retards mais nous ne pouvions pas nous permettre d’avoir aussi du retard dans nos produits. Non. Nos stocks étaient amoindris par ma faute. Je gérais moins bien ces temps-ci. Je le savais. Je soupirais doucement, regardant cette fois ma montre en tenant le bébé dans mes bras qui venait de prendre son lait maternel tout droit de mon téton. Je suis sûre que Joan adore quand je parle de mes tétons. Enfin bref. C’est quand j’entendais frapper à la porte que j’allais vers l’entrée en attrapant mon sac d’une main et les clés de ma voiture aussitôt. LE bébé encore dans les bras, je m’approchais de ma mère pour déposer furtivement un baiser sur sa joue. « Coucou ! », disais-je alors presque par automatisme. « Je dois filer, je vais être en retard… », disais-je alors qu’ils fermaient tôt le grossiste à ce jour de la semaine et la route pour y aller n’était pas très courte puis le retour et l’ouverture du café ? Je n’étais pas sûre d’avoir le luxe de me maquiller mais j’en avais pourtant eue le temps entre deux tétées. L’horloge frappant alors les 6 heures toute pile. « J’ai laissée du lait maternité dans le frigo, tu sais comment ça marche ! », lui disais-je alors qu’elle avait été maman. Ma maman et puis celle de Luke, Rhiannon et aussi de Cordelia donc je ne doutais pas qu’elle sache comment faire mais je doutais plus vite qu’elle n’ait pas la main ou qu’elle l’ai perdue en fait. J’inspirais doucement et je posais le bébé dans ses bras. « Il vient de se réveiller, il est un peu grognon et Nora dort encore. Elle ne se réveille en général pas avant les 8 heures environ et elle fait encore la sieste à 14 heures tous les jours mais si elle ne veut pas la faire… ne la forces pas ! », disais-je alors que j’allais vers la porte et je laissais échapper un sourire. Ma robe grise près du corps et mes talons frappant sur le sol. J’attrapais rapidement un gilet kimono pour réchauffer mes épaules alors qu’il faisait assez frais comme tous les matins après tout. Il faisait même encore un peu sombre. Je sortais alors de la maison d’un pas énergique. Je me glissais rapidement dans la voiture du café qui était une sorte de camionnette pour aller vers San Diego. Je voulais juste être la patronne parfaite et avoir ma ration pour la semaine. Une fois sur les lieux, je prenais mon temps tout en me hâtant tout de même. D’un beau sourire et d’un regard… on m’aidait à mettre tout dans la camionnette et je pouvais rapidement rentrer vers Pasadena ou je garais la voiture devant le café pour laisser les employés tout sortir et tout ranger dans les frigos et les placards ou même la réserve. Ma journée n’était pas finie pour autant. Je devais faire deux entretiens d’embauche et surtout aller encore chez un autre fournisseur pour le remplacement du volet qui s’était cassé pendant l’explosion enfin non… la fusillade. Être loin de Dylan qui était tellement petit me rendait réellement dingue. Totalement même. J’en paniquais à la sensation de le laisser tout seul aussi petit. Je me souvenais encore avoir été pareille avec Nora pourtant je l’étais encore plus avec Dylan. Peut-être était-ce juste… enfin non, je n’en savais rien. Je les aimais tous les deux autant mais je n’en délaissais aucuns pour autant. C’est seulement vers 17 heures que je pouvais enfin rentrer en direction de la maison. Cette fois avec ma voiture à moi. Je rentrais vers l’ouest et arrivant vers 17h13. Je garais la voiture dans le garage tout simplement et j’allais entrer par la porte qui donnait directement dans la cuisine. « J… », disais-je en voyant alors Nora marcher de ces deux pieds avec son habitude de bébé. Ces pieds trainaient un peu, elle tombait par moment ou se retenait. Je la voyais gambader partout et aller directement dans le placard de la cuisine. Chose qu’elle ne pouvait pas faire bien entendu. C’est volontairement que je raclais ma gorge. Elle tournait son regard vers moi et se laissait aussitôt tomber sur le cul avec son air : je n’ai rien fais. Je voyais sa moue prête à pleurer tandis que mon regard devenait un peu plus sombre pour lui montrer que ce n’était pas bien. Je me rapprochais alors d’elle et mes talons frappant sur le sol. Je déposais mon sac et aussi un paquet de petits plats préparés que j’avais rapportés avec moi que je posais sur le plan de travail. Je me penchais pour attraper ce grand bébé que je portais de mes mains douces. « Petite peste, tu voulais faire quoi encore ? », demandais-je alors que dans ce placard… a part manger les Tupperware, elle n’aurait pas pu faire grand-chose. Je la chatouillais doucement en descendant une marche de la cuisine, une seconde et je regardais le salon. « Maman ? », appelais-je alors sans savoir où elle était. Peut-être que Nora l’avait enfermée dans un Tupperware ? Ça ne m’étonnerait pas.
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mot doux de Invité ► un Lun 3 Aoû - 12:53
Étais-je suicidaire ?  Je n’en savais strictement rien, mais une chose était certaine  c’est que j’avais bel et bien accepté de faire du baby-sitter pour les enfants de ma tendre fille, Lulu. Et cela tombait juste à pic, étant donné que je m’étais octroyé justement une petite journée de repos alors autant profiter de cette belle journée ensoleillée avec mes petits-enfants. Car oui, et malheureusement avec mon boulot qui me demandait énormément de temps et de sacrifice, je ne pourrais pas toujours être présente pour eux,  alors oui, dès que j’aurais l’occasion, je profiterais d’eux. Bon pour l’instant, j’étais souvent là, mais je ne pourrais pas éternellement être dans les parages. Il allait falloir qu’un jour, je reparte à New York, ou encore sur  Paris et autres villes pour des semaines. J’espérais que Lulu me comprendrait que je ne pouvais pas rester à Pasadena toute l’année,  mais bon, je pense qu’elle devait bien se douter que ma société avait besoin de moi, et que l’argent ne tombait pas du ciel. J’avais des boîtes à faire tourner dans le monde, et surtout, à mener des employés à la baguette.

En parlant de petits-enfants, il avait fallu que j’achète une voiture, un peu plus spacieuse et plus familiale car, mettre des petits enfants dans une voiture de sport, je doute que Lullaby accepte ceci, et puis, je n’avais place que pour un passager – sauf si, je mettais un dans le coffre, mais ça, c’est une tout autre histoire et je pense qu’il était plus que préférable que je ne tente pas l’expérience.

Je garais ma land rover dans l’allée, et de ce pas, avec un large sourire, je me dirigeais vers la belle maison de ma tendre princesse – qui avait l’air visiblement d’être pressée.  Je la regardais avec un regard amusé, et j’ajoutais :

JOAN _ «  aaaaaaaaaaah , ça c’est la joie d’être patronne » disais-je en rigolant. Être patron, PDG ou encore chef d’une équipe était loin d’être une tâche facile. C’était même crevant, et très stressant. À mes débuts, j’étais comme ma petite Lullaby, je courais partout par peur d’arriver en retard à mes rendez-vous, ou d’être tout simplement une mauvaise patronne, mais au fil du temps, tu apprends à mieux gérer  tout ceci sans se soucier de l’image que tu transmets aux employés. « Oui, ne t’en fais pas… C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. » Peu temps après, elle me donnait le petit bout de chou dans mes bras, que je prenais bien sûr avec délicatesse. Il était si mignon, digne de son père. « Aller file, ma chérie, je vais gérer » comme d'habitude. J’ai éduqué ma fille seule sans l’aide de personne, et ce, en jonglant avec mon boulot alors sincèrement, ce que j’allais vivre aujourd’hui, c’était du pain béni.

Seulement, il fallait que j’occupe de ses deux petits monstres pendant presque 12 heures d’affilés donc il allait valoir que je trouve quelque chose à faire même si, le petit Dylan allait passer sa journée à dormir, mais j’avais Nora, et elle était un âge où elle apprend énormément de choses. D’ailleurs, durant la journée, j’essayais de lui apprendre deux, trois petits mots tels que maman, papa, mais surtout mamy …  ou encore, j'essayais de lui apprendre à marcher droit comme une belle petite princesse.  

M’occuper de ses monstres me donnaient encore plus l’envie d’être de nouveau maman, mais est-ce raisonnable ? J’avais 44 ans et les risques étaient bien trop nombreux pour tenter quoi ce soit. Déjà que j’avais connu des complications avec Cordi durant mon accouchement, alors retenter le diable serait une grosse erreur de ma part. Néanmoins, l’envie était omni présent. Je pourrais adopter un enfant, mais, au fond, il ne sera jamais mon enfant, et comment vais-je faire pour l’aimer dans ce cas ? Ce serait tout bonnement impossible.

Bref,  soit Nora aimait ma compagnie, soit elle voulait m’épuiser physiquement, mais dans les deux cas, elle ne voulait pas rejoindre son petit frère dans le monde des bisounourses, alors, je n’avais guère le choix de m’occuper d’elle, en trouvant des petits activités  qui avaient l’air de lui plaire. On avait foutu ainsi les coussins du canapé à terre pour que nos fesses soient bien confortablement installées, et   j’avais mi un dvd tout en jouant avec elle, en dessinant, en imitant les cris d’animaux ...

Alors qu’elle se trouvait dans mes bras, j’entendais le petit Dylan pleurer à chaude larme. Je ne pouvais pas le laisser dans cet état, alors, je poussais doucement et délicatement la petite Nora pour que je puisse me relever.

JOAN _ «  Je vais chercher ton petit, d’accord ? Alors, ne bouge pas, et attend moi » je me penchais vers elle et je lui donnais une bise sur son front. «  Ne fais pas de bêtise, ma puce » sur ce pas, j’allais en vitesse cherche le petit Dylan qui se trouvait à l’étage, et c’est là, que je découvrais l’inconvenant d’être un bébé. L’odeur de merde qui me traversait et me transperçait la narine me donnait limite l’envie de gerber. Combien de temps n’allait-il plus chier, ce bébé ? Je le prenais en faisant bien attention que la merde ne dégouline pas, et je l’emmenais rapidement dans la salle de bain. « Chut, ne pleure plus mon bébé, mamy est là… » Disais-je en le déposant sur la table à langer et sans tarder, je lui enlever son Pampers rempli d’excrément et bien odorisant. Étant donné qu’il était rempli de liquide brunâtre , je n’avais pas eu le choix (après l’avoir essuyé) de le mettre dans sa petite bassine d’eau pour le nettoyer. Malgré que ce moment était loin d’être un moment très galant, j’avais du plaisir de m’occuper de lui et à me consacrer un peu de temps à ce petit bout de chou qui malgré le moment peu intime,  ne cessait de sourire. «  Heureusement que je suis folle de toi, sinon je t’aurais laissé dans ton excrément mon petit. » Disais-je en lui mettant enfin un nouveau Pampers, et je lui mettais un nouveau petit pyjama. Avec tout ça, je devais me dépêcher absolument, car Nora était seule en bas, et je ne pouvais pas me permettre de la laisser trop longtemps sans surveillance. Tenant le bébé dans mes bras, je descendais assez rapidement et là, BOUM… Nora n’était plus dans le salon. «  Nora ? » Je lâchais un soupir, et je regardais  Dylan tout en lui disant : «  Tu vois pourquoi j’ai toujours préféré les garçons ? Quoi que tu dises, les filles n’obéissent jamais » soudain, j’entendis la voix de ma fille qui entrait à peine dans le salon. «  Chérie ? » je la regardais avec un regard embarrasser. Comment lui dire que j’avais abandonné sa fille pour aller torcher le cul de son fils ? «  J’ai dit à Nora de ne pas boucher, le temps que j’aille changer ton fils, mais, visiblement, elle n’est plus là » Comment avais-je pu laisser une gamine sans surveillance?  Mais à vrai dire, sur le coup, je n'avais pas réfléchi « Ta fille m’a épuisée. » Je m’approchais d’elle, et je lui donnais une bise sur sa joue tout en gardant son fils dans mes bras. En fait, je ne voulais pas m'en séparer alors, je le tenais même si, au fond, je savais éperdument que j'allais devoir le rendre à son propriétaire «  je crois que je suis folle amoureuse de ton fils. » disais-je en le regardant. « Si je t’avoue que j’ai envie d’un fils, tu me prendrais pour une folle ? »
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mot doux de Invité ► un Mar 4 Aoû - 0:33
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J’avais confiance ? Peut-être un grand mot mais la journée ne passait pas aussi vite que je le voudrais. Porter des talons aiguilles ? J’avais commencée clairement à le regretter mais je n’y pouvais rien. Réellement rien. Je m’en fichais pourtant. Je ne voulais qu’une chose : rentrer à la maison pour aller voir mes deux bébés. Bon Aiden aussi car il me manquait mais ce n’était pas simple avec la fatigue. Nous nous contentions de l’amour platonique tellement nous étions épuisés. Je le vivais bien mais il me manquait. Là, je pouvais rentrer. Des plats à la main qui étaient maintenant posés sur le plan de travail alors que je récupérer mon petit monstre qui semblait trouver intéressant de jouer avec les boites dans la cuisine. Peut-être par ce qu’elles s’empilent et les couvercles ? C’est marrant. Mais non. Je la prenais en cherchant alors Joan dans le salon. Mes talons m’énervant et pas qu’un peu. Mes pieds étaient épuisés mais mon esprit aussi sauf que mes cernes pourtant moins cachées par mon maquillage témoignait bien plus que mon sourire.  Je n’entendais rien de ce qui se passait à l’étage. La maison était bien trop grande. Fameusement trop grande mais je commençais tout de même à m’inquiéter. Je ne laissais jamais mon bébé seul pendant que je m’occupais du second. Peut-être étais-je trop prévoyante ? Ou je la connaissais surtout. Elle pourrait mettre le feu sans s’en rendre compte juste pour que je l’éteigne et en rire. Oui, c’est ma fille. On ne sait jamais ce qu’un enfant peut faire. A cet âge, ils ne connaissent pas encore les risques et ne tiennent pas encore debout assez. Ils peuvent se prendre des coins de tables. Je me sentais apeurée à l’idée de pourquoi… était-elle seule. Ça devait être grave ? Je sentais la boule dans mon ventre motivée par la fatigue. Elle était là et elle remontait à ma gorge ainsi qu’à mes paupière mais c’est en entendant la voix de Joan que je sortais de cet état. Cela semblait aller bien au ton qu’elle employait ? Sûrement mais pourquoi ? Une part de moi ne comprenait pas pourquoi elle laissait Nora sans surveillance. Il valait mieux la prendre avec elle que la laisser seule. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver. C’est en m’approchant que j’écoutais alors ses excuses et je riais nerveusement. « Ce n’est rien ! », disais-je alors que ce n’était pas rien dans le fond mais je ne voulais pas lui donner l’impression qu’elle avait ratée ou mal faite les choses. C’était grave mais je savais qu’elle s’en voulait sûrement assez toute seule. Je ne voulais pas en rajouter. J’aurais pu faire l’erreur avec la fatigue. J’aurais pu, oui. « Elle est encore trop petite pour ne pas bouger, c’est un bébé, elle est curieuse… », disais-je alors que je soupirais doucement en lui souriant alors qu’elle disait que Nora l’avait épuisée. Je posais alors Nora dans le coin avec les coussins et je m’agenouillais en attrapant son doudou que je lui tendais. Elle l’attrapait avant de gambader à quatre pattes vers ses cubes et formes pour les mettre dans les bons trous. Je me relevais en allant vers Dylan et je déposais un baiser sur son front en laissant une marque de mon rouge à lèvres. J’en souriais doucement avant de faire pareil sur la joue de Joan après son baiser également. « Pauvre bébé, c’est l’heure de la sieste ? », disais-je d’un ton taquin tandis que je retirais mes talons d’un air nonchalant pour les laisser tomber d’un bruit sourds sur la moquette et je passais une main dans mes longs cheveux bruns lâchés sur mes épaules. Je l’écoutais alors parler du fait qu’elle était folle amoureuse de mon fils et qu’elle voudrait un bébé. Je me contentais de rire doucement. Je me laissais alors tomber dans le canapé en fermant les yeux. « Imagines que c’est ainsi depuis 3 mois… la grossesse, l’accouchement et toutes les autres accumulations en plus… je rêverais tant d’un thalasso ou d’un massage simplement. Un sauna… un Hammam… », je laissais échapper un soupire de plaisir sur le coup mais surtout d’aisance. Rien de cochons. « Avec mon mari ! » précisais-je avant que des idées chelous arrivent dans l’esprit de ma maman un peu trop libérée à mon gout. J’ouvrais les yeux à nouveau et je la regardais en fronçant les sourcils. « D’abord, c’est mon fils… je suis la femme de sa vie ! », je tendais alors les bras vers elle pour un appel à l’échange. Je voulais mon bébé contre moi et je savais aussi qu’il allait être l’heure de sa tétée. Il allait vouloir… mon sein. Le manger, le dévorer comme son père aime le faire. « Et c’est quoi cette lubie ? », demandais-je en riant doucement. « T’es jalouse de Jane ? », rajoutais-je alors que je trouvais cette question soudainement assez risible mine de rien. « Crois-moi, c’est beau mais la fatigue est là… Je ne me souvenais pas avoir autant été épuisée pour Nora. », disais-je alors simplement. Oui, épuisée. Peut-être que les circonstances aidaient. Nora était arrivée alors qu’elle avait déjà un sommeil convenable après la couveuse.
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mot doux de Invité ► un Mar 4 Aoû - 12:59
« Elle est encore trop petite pour ne pas bouger, c’est un bébé, elle est curieuse… » Eh bien, la prochaine fois, je l’attacherais avec une laisse pour être sûre qu’elle ne bougera pas ou alors, plus simple, je la mets dans le bac à bébé – ce qui est plus raisonnable. À vrai dire, je n’avais plus cette habitude de m’occuper des enfants, et encore moins, de deux bébés simultanément. Un, ça passait limite, mais deux, c’était de trop. Jamais, je n’aurai cru que je serais aussi incompétente et que tout ceci, était aussi épuisant que ça. Je comprenais mieux pourquoi Lulu était aussi fatiguée, et qu’elle n’arrivait même plus à coucher avec son époux. Mon dieu, si mon souhait d’avoir un bébé s’exauçait réellement, est-ce j'allais devenir comme elle? ? Oh non. J’avais besoin de ça, de ma dose de sexe alors le fait de faire un trait là-dessus, c’était impossible. Quoi que j’avais toujours réussi à trouver du temps pour mes plaisirs sexuels, sinon sans cela, comment aurais-je fait pour pondre aussi vite trois enfants d’un coup sans me laisser le temps de souffler?

JOAN _ « Il vient à peine de se réveiller, alors je doute qu’il ait envie de faire la sieste.» disais-je en regardant le petit bout de chou « Je pense surtout qu’il doit être affamé… N’est-ce pas mon petit bébé d’amour. » Du bout de mon doigt, je lui caressais sa petite joue si lisse. Lulu se laissait tomber comme une larve sur le canapé, tout en me racontant ce qu’elle désire tant. Récemment, j’avais participé à un concours et par chance, j’avais gagné deux places pour un séjour dans un spa et étant donné que je savais éperdument que je n’utiliserais pas ces tickets, autant en faire bon usage en offrant ceci à ma fille. D’un sourire, et sans quitter le regard de mon petit-fils. « J’ai gagné un séjour dans un spa de Gower Street pour deux, si cela te tente, tu peux les avoir. Je ne vais quand même pas y aller, alors autant te faire plaisir et au moins, tu peux te décompresser avec ton mari ? Quant aux enfants, je peux m’en charger et au pire, je peux toujours demander de l’aide à ta nounou. » finissais-je en regardant cette fois-ci ma fille. Cela faisait longtemps que je n'avais plus vu cette belle blonde, en fait , depuis l’incendie - ce qui date de très longtemps. D’ailleurs, je devrais une fois songer à la contacter histoire de discuter, de la remercier d’avoir été là, et d’être une excellente nounou pour mes petites enfants. « Tu as besoin de quelques jours de repos ma chérie, alors, accepte et va s’y. »

Oui, c’était son fils, mais c’était aussi mon petit-fils. À contrecœur, je lui rendais son petit Dylan dans ses bras et je m'asseyais à côté d’elle en bougeant un peu les tonnes de jouets qui s’y trouvaient.

JOAN _ « Exact, c’est ton fils, mais c’est aussi mon petit-fils alors je suis la deuxième femme de sa vie » disais-je en riant. Soudain, tout mon sang se glaça dans mes veines quand celle-ci osait me parler de Jane… Était-elle sérieuse en disant cela ? Étais-je jalouse de Jane ? Ce n’était pas MOI qui allait culpabiliser pour la prise de poids, les vergetures, et j’en passe les meilleurs des inconvenants d’une grossesse. Aussitôt assise, aussitôt debout. Je m’étais levée pour éviter d’éclater en crise de nerfs. J’étais assez impulsive, ce qui était l’un de mes plus gros défauts. Je m’asseyais à côté de ma petite Nora, tout en lui disant : « N’écoute pas ta maman, elle raconte n’importe quoi. » Je me mettais à jouer avec ma petite Nora, ignorant complètement Lulu. Franchement, sur ce coup-là,, c’était vraiment un coup très bas. Je lâchais un soupir, et après quelque minute, je me tournais vers Lulu : « Donc, si je comprends bien, c’est une mauvaise idée ? » J’avais besoin de son avis, limite ? J’avais besoin de son consentement.
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mot doux de Invité ► un Mar 4 Aoû - 16:00
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La situation était cocasse car la maman en moi voulait savoir ses bébés en sécurité mais elle voulait aussi ne pas gâcher l’envie de Joan d’être justement sa maman et leur grand-mère. Oui, c’est étrange mais une part de moi s’efforce encore de tout faire pour ne pas la contrarier ou ne pas perdre son amour. Oui, c’est con mais c’est du Lullaby tout craché. Voila. Du Lullaby. La confiance en moi-même n’était pas toujours au plus haut et surtout avec la fatigue. Je n’y pouvais pas grand-chose. Je suis juste humaine et maman. Je suis juste crevée, épuisée. Tandis qu’elle me disait que le bébé venait tout juste de se réveiller, je souriais. Il avait faim et elle n’avait pas tort. « J’ai tout fait pour arriver à l’heure de la tétée ! », disais-je alors simplement alors qu’elle se laissait aller à la tendresse avec mon bébé d’un mois. Je posais la mienne avant de m’affaler et geindre sur ma fatigue. C’était plus fort que moi. J’étais épuisée. Je me demandais si elle l’était autant à la naissance de Rhiannon pourtant nous avions plusieurs mois de différences par rapport à mes deux bouchons. Je l’entendais me parler d’un weekend qu’elle avait gagné dans un spa. Je restais perplexe en l’écoutant et je secouais doucement la tête. En fait, ce n’était pas le souci qu’elle l’avait gagné ou que je ne veuille pas mais j’avais l’impression qu’elle en avait déjà fait énormément pour nous. Tellement. Puis ma petite sœur n’était pas des meilleures formes non plus. Je parlais de Cordelia bien sûr car Grace allait bien ainsi que Rhiannon. Je pensais qu’elle en avait plus besoin que moi surtout son mari. Oui, ils avaient des soucis plus importants que ma fatigue à mes yeux puis j’avais les miens de m’offrir un spa mais juste pas le temps. « Tu devrais plus vite l’offrir à Cordelia ! », disais-je alors que les nouvelles que j’avais eue d’elle dans la journée n’était pas rassurantes. Je ne savais même pas si Joan était au courant de la grossesse enfin le déni ou même du fait que Caleb ai perdu la mémoire et toutes ces choses qu’elle ne semblait pas vouloir aborder. Je l’avais découvert par les grands moyens d’un ragot de couloirs en allant apporter des chocolats à son mari. « Je me débrouillerais ! », disais-je alors. « Mais merci quand même ! », soufflais-je donc avec sincérité. Je trouvais ça adorable mais j’avais la sensation de ne pas le mériter plus que ma petite sœur. C’était stupide. Oui. Tellement. Je connaissais juste la douleur d’une grossesse que l’on ne désire pas d’un premier abord pour l’avoir au départ vécue avec Nora et ensuite la douleur des soucis de couples. Nous n’avions pas les mêmes problèmes même si ça allait beaucoup mieux avec Aiden mais je me doutais à quel point cela devait être pénible pour elle. J’attrapais alors mon bébé quand elle me le donnait. Il m’avait tellement manqué. Je le serrais tout contre moi en souriant doucement alors qu’elle disait être la deuxième femme de sa vie. Je mettais alors mon petit doigt dans sa bouche et je riais alors qu’il commençait à le téter. C’était signe de famine. Alors que je parlais rapidement à Joan de son envie de bébés avec humour. Je la taquinais. Je ne pensais pas une seule seconde qu’elle était jalouse mais sa réaction était amusante alors qu’elle parlait à Nora pour lui dire de ne pas m’écouter. Dylan râlait. Le doigt ne donnait pas de lait. Je sentais que c’était le signe ultime. Je tendais mon bras vers le plaid qui était sur le bord du canapé pour le passé par-dessus mon épaule afin de rester pudique. Je ne voulais pas montrer mon téton à ma mère bien que j’étais persuadée que cela ne la dérangerait pas tellement. Je laissais mes mains aller détacher mon chemisier de quelques boutons et ensuite l’attache du soutien à gorge spécialement conçu pour l’allaitement. Equipée, la Lullaby. Je pouvais enfin allaiter mon bébé donc oui car pour Nora, je n’avais pas pue. Je mettais le bébé dans une bonne position en enroulant l’autre bout du plaid autour de lui. Il faisait chaud en ce moment, oui mais la clim de la maison était là et parfois un peu trop fraiche dans le salon pour le bébé. Le bébé se mettait alors à boire, je grimaçais dans un premier temps. Les premières tétées étaient souvent difficiles mais ça passait quelques secondes après. Pendant ce temps, ma mère m’avait posée une question et je n’avais pas pu y répondre en ayant le sein à l’air sous le plaid. « Sincèrement ? », disais-je ou demandais-je. Comme vous voulez. « Ce n’est pas à moi de te dire quoi faire ! », disais-je simplement en souriant. « Si on devait s’arrêter à l’avis des autres pour faire une chose réfléchie. Un acte pensé et désiré… ou irait le monde ? », demandais-je telle une philosophe sponsorisée par Confucius. Je souriais aussitôt. « Si tu en a envie c’est que tu as une raison pour en avoir justement envie. Tu es Joan, tu es ma mère. Devenir maman n’est pas une chose que tu voudrais sans réellement le vouloir… Tu ne le veux pas pour rien, tu ne le veux pas pour retenir un homme ou simplement par ce que tu as une envie de poupées ! », disais-je en étant sérieuse bien que je me surprenais de l’être autant sur le coup mais je trouvais son intention louable puis je savais que oui, c’était elle. Le bébé pendant ce temps me tirait le lait comme si j’étais une vache. « Après certes, il y a des facteurs à voir comme l’âge… », disais-je en la regardant attentivement pour voir si elle y avait pensée. C’est par contre quand le bébé râlait que je détournais mon regard pour le remettre correctement. Il avait perdu le téton en plein dans sa tétée. Je souriais doucement en lui massant doucement le ventre une fois qu’il recommençait pour le calmer. C’était un râleur une fois qu’on lui reprenait son téton.
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mot doux de Invité ► un Dim 9 Aoû - 13:40
Devrais-je les offrir à Cordélia ? Ah ben tien, quelle merveilleuse idée. Je pourrais bien leurs offrir ça comme cadeau de nuit de noces, non ? De toute manière, c'est tout ce qu'ils méritaient. Ils m'ont exclue de leur mariage et leurs excuses bidons, je ne voulais pas les attendre et à quoi bon ? Le mal était déjà fait. Cordi est ma fille, ma seule fille qui avait su profiter de moi, de mon don de Bonne Mère, de ma bonne foi et de ma générosité, alors le fait de découvrir par cet abruti de médecin qu'elle était devenue madame Hemingway, j'avais cru que j'allais rejoindre les morts tellement que la nouvelle m’avait littéralement coupé les jambes. Ma relation avec ma fille s'empirait de plus en plus. En fait, cette relation avec ma fille, c’était un peu les montagnes russes.... Tout allait bien un moment avant qu'on rechute aussi vite. Je lâchais, un soupir... Pourquoi ne s'était-elle pas contentée d'un : merci maman ? Cherchait-elle vraiment à me mettre en colère ?

JOAN _ « et j’en fais quoi du second ticket ? Je n’ai malheureusement pas le temps d’aller avec elle. »

Le donner à Caleb ? Il était hors de question que je lui offre quoique ce soit à cet homme. Il avait osé demander la main de ma fille sans m'informer ou encore moins, sans me demander la permission d'épouser ma fille, ma création divine. Je le connaissais à peine ce type et maintenant voilà qu'il était mon beau-fils ? « et bien, ils finiront au bac alors » ou alors je pourrais aller avec Simon ? Mais bon, je crois que je vais éviter de révéler à ma fille que je voyais assez régulièrement son boss même si, et oui, croyez-le ou non, je ne couchais pas avec lui. Je tenais trop à notre belle amitié pour commencer à écarter les cuisses dès que l'occasion se présentait. J'avais d'autres mecs pour ça alors c'était bien mieux ainsi. Vachement mieux.

Je suis peut-être une perverse, ou un avide du sexe, j'évitais de regarder lulu, le temps qu'elle finisse ce qu'elle devait faire pour nourrir ce petit monstre. Je me voyais mal baver sur les seins de ma propre fille et puis les femmes ce n'étaient pas trop mon trip. Les bonnes grosses saucisses, ils n'y avaient rien de meilleur pour me combler... Ainsi, je jouais avec la petite Nora, l'aidant à mettre les cubes, les ronds, les triangles, ainsi de suite dans les emplacements adéquats.

Néanmoins, je ne pouvais pas éternellement ignorer ma fille surtout que nous étions en train d'aborder un sujet assez délicat.

Je la regardais et j'ajoutais :

JOAN _ « je me fous de l'avis des autres, ce que je veux uniquement, c'est l'avis de ma fille, c'est-à-dire TOI. » disais-je avec autant de sincérité qu'elle. Je la regardais, fixant bien son visage et non ses ... Ses tétons ... (Mon dieu des beaux gros tétons bien durcir... Miam) « Quand j'ai vu ta réaction avec Jane, cela m'a refroidie à tel point que j'ai préféré renoncer à cette idée, mais je me dis que plus je traine, plus les mois passent moins de chance, j’aurai ce bébé. » Alors que je regardais ma fille, la petite Nora posait sa main sur ma joue pour m'obliger ainsi avoir toute mon intention sur elle. « Oui, ma chérie, viens... » je la prenais dans mes bras, tout en lui donnant une bise sur la joue pour ensuite m'adresser de nouveau à lulu. « je sais que je n'aurai jamais le prix Nobel de la meilleure mère surtout après tout ce que j'ai pu faire et c'est justement pour ça que j'aimerai avoir une dernière chance. Je veux redevenir cette femme que j'étais. Cette mère que tu as connue et su profiter pendant 5 ans » Cette Joan me manquait horriblement, mais au fond, je savais bien que je ne pourrais plus être cette gentille Joan aimante et si douce. Si lulu savait les trois-quarts de ce que je fais en dehors le fifty shake, je doute qu'elle m'apprécierait encore autant « tu sais quand j'ai su que j'étais enceinte de cordi, j'étais à doigt d'aller avorter, surtout que son père m'avait larguée peu de temps avant, alors je te dis comment j'avais le cœur brisé et puis je ne voulais pas d'un fardeau en plus sur le dos » autant dire la vérité non ? Bien sûr, ce passage, je n'avais jamais avoué à mon autre fille surtout que ma relation avec celle-ci était assez tendue alors évitons d'en remettre une couche.  « mais au final, j’ai décidé de la garder, et d’assumer pleinement mon rôle. » Je sentais que la petite Nora s'endormait doucement dans mes bras et qu’elle n’allait pas tarder à rejoindre les petites fées. Tout en continuant à caresser la chevelure de ma petite princesse, je poursuivais « Un rôle dont je n'en suis pas fière parce que, en toute honnêteté, j’ai appris aimé Cordi. Quelle mère apprend à aimer son propre enfant ? Comment une femme, une mère peut-elle être aussi ignoble ? … » Je lâchais un soupir de découragement. Bon maintenant, j'aimais follement ma fille, et rien au monde, je l'échangerais.    « Si j’ai réussi à me racheter auprès de toi, je pense qu’il est possible pour moi, de me pardonner d’être cette Joan ignoble. Tu m’as donné l’espoir d’être la femme que j’ai toujours voulu être. Tu m’as offert la chance d’être grand-mère, d’être de nouveau ta maman, et par-dessus tout, tu m’as donné la chance d’avoir de nouveau une famille et ça, je ne pourrais jamais être autant reconnaissant pour tout ce que tu fais pour moi. C’est grâce à toi que je commence enfin à revivre, à prendre mes propres responsabilités en tant que mère, en tant que femme, et en tant qu’amie et surtout, de ne plus voir le mal autour de moi. Toutes les personnes ne sont pas là, forcément pour me nuire, et désormais,  il est temps pour moi d’accepter que les gens rentrent dans ma vie. » J’affichais un léger un sourire. Oui, il était temps de cesser d'être cette Joan qui dévastait tout sur son passage parce que tout n’allait pas comme elle le voulait. J’avais eu l’idée de pourrir la vie des Hemingway, mais sincèrement, est-ce que cela en valait vraiment la peine ? Non. Plus maintenant. « Je sais que je n’ai plus l’âge de faire un enfant, et que cette idée est tellement absurde, mais cet enfant m’aidera à reprendre le bon chemin, et c'est en ayant cet espoir qui vit en moi que je pourrais changer mon destin…  » Doucement, je me relevais tout en gardant la petite dans mes bras pour que je puisse la déposer délicatement sur le canapé à coté de sa mère. Consciencieusement, je déposais une petite couverture sur elle pour éviter qu'elle attrape froid.  « je compte faire appel à une mère porteuse, je pense que c'est la meilleure chose à faire»
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mot doux de Invité ► un Dim 16 Aoû - 16:22
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Quand elle me demandant quoi faire de son second ticket, je rêvais d’avoir un truc en main qui ne soit pas mon fils pour lui lancer dessus. Cela m’amusait tant les affaires de familles. Les disputes en tout genre. Je tentais d’avancer sans m’en mêler car je savais que j’allais encore m’en mettre à mal pour eux mais dans le fond, j’aimais bien Caleb et Cordélia avait besoin d’une pause aussi. Alors qu’elle me disait qu’ils finiront au bas, j’arquais les sourcils en roulant des yeux sans rien dire. Je ne voulais donc pas du tout m’en mêler et j’avais raisons. La discussion par contre allait dans un tout autre sujet à cette idée qu’elle allait. Elle s’en foutait des autres sauf de mon avis ce qui m’amusait dans un sens car je m’en fichais tant qu’elle le voulait réellement pour de bonnes raisons après tout, j’avais déjà une mère enceinte donc une seconde n’était pas vraiment une chose ingérable. Autant dire que ce n’était jamais deux sans trois. Papa allait sûrement tomber enceinte ou la maman d’Aiden ? C’était sûrement assez amusant comme idée. Quand elle me parlait de cette réaction que j’avais eue avec Jane, j’haussais les épaules. « C’est différent ! », soufflais-je simplement. Quand elle me donnait ses raisons, je laissais échapper un sourire. « Tu avais Cordélia ! », lui disais-je tout naturellement alors que la pauvre me semblait oubliée dans ce tableau car dans le peu de choses que je savais, elle avait été une bonne maman avec elle. Bien meilleure qu’avec nous sans même l’abandonner. Donc je me disais qu’elle avait déjà pu avoir cette chance pourtant je sentais réellement qu’elle désirait une autre chance en plus. Je la laissais me raconter tout sur la grossesse de Cordélia et même sur son cœur brisé. Je soupirais doucement car ça me rappelait ma réaction en apprenant ma grossesse pour Nora. Je ne voulais pas en parler mais j’avais tardé à me rendre compte que c’était la bonne chose ou même à le réaliser. J’avais été effrayée de faire comme elle car l’amour pour moi était encore difficile. J’étais effrayée par ce sentiment pourtant tellement apaisant mais j’avais surtout été seule au début. Seule comme je ne le disais à personne avant l’acceptant qui avait failli couter la vie du bébé. Bien sûr, c’était loin derrière moi. C’est avec émotion alors que je jouais la vache du fermier, Dylan que je l’écoutais me dire tellement de belles choses mais tout autant bizarrement difficile à accepter car j’avais l’impression d’avoir tout le poids sur mes épaules. Et si tout échouait et qu’elle redevenait comme avant ? Je ne voulais pas y penser. Non. « Je ne pense pas que ça vienne uniquement de moi ! », lui disais-je alors qu’elle se levait pour déplacer Nora. J’avais eu le temps entre temps de finir de donner le sein. Le bébé somnolait dans mes bras et lâchait petit à petit les tétons. Je prenais alors la serviette posée sur mon épaule pour l’essuyer et remettre l’attache du soutien à gorge en place. Je me redressais en le prenant délicatement contre moi et je me levais en faisant attention à ne pas réveiller Nora alors que j’allais mettre Dylan dans son parc qui servait de lit pour le moment. Il était en hauteur et parfois. Je remettais sa sucette dans sa bouche et son doudou à côté. « On devrait aller dans la cuisine pour éviter de les réveiller ! », soufflais-je alors que je ramassais mes talons hauts fâcheusement posés sur le sol pour les mettre dans un coin et éviter qu’on ne se trébuche sur eux. Je montais la petite marche qui nous séparait du chemin vers la cuisine et j’ouvrais aussitôt le frigo pour attraper une brique de jus de fruits. Je la sortais et je refermais celui-ci avant de poser la brique sur le plan de travail. J’allais chercher un verre et… « Tu en veux ? », lui demandais-je en prenant un second verre si elle en voulait et servant alors la boisson tout simplement pour porter le verre à mes lèvres. « Plus sérieusement, je pense que tu as changé par ce qu’au fond de toi, tu le voulais. », disais-je en haussant les épaules. « Ce n’est pas grâce à moi, ça aurait pu être grâce à Rhiannon aussi ! », disais-je en souriant. « Tu as simplement réussie à te pardonner et prendre confiance en toi, c’est tout ou même apprendre à prendre confiance aux autres. Je ne mérite pas cette médaille ! », rajoutais-je en riant doucement. « Mais je ne peux pas te jeter la pierre d’avoir pensée à avorter de Cordélia, j’y ai pensée aussi pour Nora au début. Je n’étais pas bien… et j’avais peur d’être… », je soupirais doucement. « … comme toi ! », disais-je d’un murmure léger entre mes dents comme si ça me tuait de le dire. « J’étais effrayée, seule et j’ai réellement pris conscience de la situation quand j’étais à deux doigts de la perdre. Quand je l’ai senti bouger pendant cet accident de travail. Je crois que je m’en voudrais toujours car je sais que si j’avais fait plus attention et assumée ma grossesse, rien ne serait arrivé et même pas l’accouchement prématuré ! », avouais-je alors que ce n’était pas spécialement un secret dans le fond, je ne lui en avais juste peut-être pas encore parlée. « J’avais peur de m’engager autant dans une relation amoureuse avec Aiden. J’avais peur d’avoir des enfants avec lui et de l’épouser car j’avais peur de faire souffrir plus de deux cœurs donc les nôtres tout comme ça m’était arrivé et dans le fond… La sentir bouger à tout bousculer… c’est grâce à elle que Dylan est né, c’est grâce à elle que je me suis mariée et peut-être grâce à elle aussi que j’ai appris à te pardonner… mais je pense que le plus grand des changements que tu as fait est tout simplement de te pardonner à toi-même tes erreurs ! », lui annonçais-je sans l’ombre d’un doute. C’était ma façon de le voir. Et je buvais une gorgée en allant vers les paquets du café qui étaient emballé. « Tu manges avec nous ? », lui demandais-je alors que je les déballais. « Mais oui, je suis d’accord et quant à savoir si une mère porteuse est la meilleure des options, je n’en sais rien. Jane n’en a pas eue besoin ! », lui disais-je d’un ton neutre en haussant les épaules.
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mot doux de Invité ► un Mar 25 Aoû - 10:47
« Je ne pense pas que ça vienne uniquement de moi ! »  Peut-être. Je devrais aussi me lancer des fleurs, car, ce n’était pas facile pour moi, d’accepter ce changement, d’être cette mère et grand-mère que je suis devenue aujourd’hui, et de pouvoir aimer d’autre personne que moi, et ma fille. Cependant, cela n’a pas été facile tous les jours, et très souvent, je pensais repartir à New York, en essayant de retrouver cette Joan démoniaque, celle qui dévastait tout sur son passage, mais maintenant, regardez ce que je suis devenue ?  Néanmoins, ce changement m’avait parmi de retrouver mon amour, mes amours. Pouvoir partager ces moments intimes avec ma fille, rien, ni même tout l’or du monde, je changerais ce moment. C’est étrange venant moi, mais … nom de dieu, qu’est-ce que j’adorais ça. J’avais enfin eu après tant d’années d’espérance, eu ce que j’ai temps voulu avoir depuis ma tendre naissance, une famille unie et aimante. Tout compte fait, l’ancienne Joan ne me manquera pas et puis au fond, nous savions tous, que les gens ne changent pas réellement, elles cachent juste leur vraie personnalité.

Bref, rapidement et pour éviter de réveiller les monstres, on se rendait dans la cuisine. Une fois à l’abri des monstres, celle-ci me proposait un jus de fruits, et je dois l’admettre que … cela faisait longtemps que j’en avais bu… En fait, depuis quand je n’avais plus bu un jus qui n’était pas alcoolisé ? Non, je n’étais pas alcoolique disons que j’aimais boire un verre ou deux … Et puis, j’avais lu un article récemment comme quoi le vin était bon pour la santé, donc pourquoi m’en priver dans ce cas ?

JOAN _ «  Non merci, il y a plus de sucre que de fruits, là-dedans, je ne sais pas si tu le sais. » Ouais, j’étais dans cette fichue catégorie de gens qui faisaient sans cesse attention à leur ligne. Dans mon boulot, je n’avais pas le choix de faire de nombreux sacrifices, et me contenter parfois de suivre une alimentation qu’on se demande parfois si c’est réellement sain pour la santé. Et après on s’étonne pourquoi ma fille avait eu des crises de boulimie, quand elle n’était qu’une belle adolescente. Est-ce de ma faute ?  En réalité, je ne me suis jamais posé cette question. C’est peut-être le cas ou pas, je n’en sais rien. De toute manière,  elle était guérie donc pour quoi repenser à ceci ?  « Rhiannon est partie avant  même que je m’installe officiellement à Pasadena, je te signale. Et je ne pense pas qu’elle aurait agi de la même manière que toi. » Rhiannon avait toujours préféré son père à moi, et je pouvais la comprendre. D’un côté, je n’ai jamais été réellement sa mère, et elle ma fille. « Les gens en qui je faisais confiance, on tous finis par me tourner le dos même ma propre mère alors non, je dois te l’avouer que ce coup-là, tu as tort. Je n’arriverais jamais à redonner confiance en qui ce soit, à part, toi et cordi bien évidemment … Et j’ai toujours eu confiance en moi, et mon instinct »  Même Gemma, j’avais du mal par moment de lui accorder ma confiance, mais cependant, avec elle, c’était une tout autre histoire. Je tenais en laisse contraire à mes filles.

Elle avait peur d’être comme moi ? Pourtant, j’étais une perle rare, et beaucoup de jeunes filles rêveraient de me ressembler, avoir mes biens et ma richesse.

JOAN _ «  Tu ne seras jamais comme moi, et je l’interdis d’ailleurs. » Disais-je en affichant un léger sourire. Ce genre de remarque devrait me blesser, mais ce n’était pas le cas, car j’approuvais ce qu’elle disait. «  Toi et moi, nous sommes comme le jour et la nuit. Et je remercie ton père pour ce qu’il a réussi à faire de toi et d'avoir été un bon père pour mes enfants. » Elle était l’ange, et moi le démon. J’étais loin d’être comme elle, une bonne personne serviable et qui aidait les autres. J’étais loin d’être comme ça, et je ne le serai jamais. «  Nora est notre cadeau du ciel, celle qui nous a parmi de tous nous réunir. En réalité, c’est notre petit miracle à tout les deux. » J’affichais un large sourire, et j’ouvrais le frigo pour y prendre une petite bouteille d’eau plate. « J’ignore le nombre de fois que je te l’ai déjà dit, mais je m’excuse pour tout ça, et de t’avoir fait autant de mal, mais ce n’était pas mon but. » Je me retournais vers elle, tout en ouvrant la bouteille «  quoi que je dise, ou quoi que je fasse, cela n’effacera jamais mes erreurs, et ton ressentis face à tout ça, mais, nous pouvons simplement nous contenter d’avancer, et de profiter de la vie qui nous réserve. » Je buvais une petite gorgée avant de la déposer sur table de travail et j’avançais vers ma fille pour lui donner une petite bise sur la joue «  Je t’aime, et merci de m’avoir accordé d’être de nouveau ta maman, et je te promets que je ne te décevrais plus… » Je la prenais dans mes bras, tout en lui murmurant «  Je suis tellement fière de toi, ma puce. Et j’espère que ton époux a conscience de la chance qu’il a de t’avoir. » Je n’allais pas éternellement lui faire un câlin, alors je m’éloignais, pour qu’elle puisse déballer le sachet de café et je rajoutais aussitôt «  Ce serait un plaisir de partager le repas avec ma famille. » Ma famille ? Oui, après tant année, j’avais enfin une belle et grande famille. Alors oui, à ce jour, je ne pouvais pas être aussi heureuse que je le suis actuellement. «  Lulu, je ne peux pas porter d’enfant. Cela mettrait trop en péril ma carrière, et puis ma dernière grossesse a été tellement éprouvante  et traumatisante que rien ça, à l’idée de revivre ça, me fout les chairs de poule. »
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mot doux de Invité ► un Lun 31 Aoû - 18:35
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Je levais les yeux en l’entendant alors me dire qu’il y avait plus de sucre que de fruits dans un jus de fruits et je laissais la boisson couler dans le verre. C’était vrai pour certaines briques mais pas pour toutes. C’est vrai pour celles qui sont moins concentrées aussi car au final, il y a un peu de parfum et de colorants mais peu de fruits mais pas pour du jus de fruits frais et biologiques qui sont souvent à boire très rapidement pour éviter qu’ils ne périment et ne tiennent pas longtemps comme il y a peu de conservateurs justement.  Je secouais doucement la tête et ne souriais. « Pas celui-là, je ne donne pas des cochonneries à Nora et Apple ou encore moins Surie ou à moi-même ! », lui disais-je alors simplement pour lui montrer ma bonne foi car j’avais pour habitude de regarder les ingrédients sur les étiquettes justement pour éviter de donner des bêtises. Par exemple pour des œufs diverses qui contenait parfois même des composants bien moins bon pour la santé que devrait l’être le produit à l’origine. Je penchais la tête en souriant et je secouais doucement la tête. Je n’étais pas persuadée que Rhiannon aurait réagie de la même façon pour savoir qu’elle ne semblait pas très enthousiaste pour la grossesse de Jane sans savoir qu’elle avait trompé notre père. Mais elle était pourtant partie un peu après mon agression malgré tout donc après que je ne le découvre. Elle ne savait juste rien. Je m’étais gardée de lui dire mais cela ne voulait pas dire qu’elle n’existait plus après tout. Elle était toujours là. « Nous sommes différentes mais elle est partie après ! », lui disais-je alors en sachant que Rhiannon n’était déjà pas très à l’aise avec les enfants et n’en voulait pas mais aussi bien plus rancunière que je pourrais l’être. Nous étions différentes. Je l’écoutais me dire que tout le monde lui avait tourné le dos et j’haussais les épaules alors que sa mère ne méritait pourtant pas vraiment qu’on veuille qu’elle se retourne. Je ne connaissais pas tant cette grand-mère mais du peu que j’en savais, je ne voulais pas la connaitre. « T’y arriveras ! », murmurais-je alors persuadée qu’elle le pouvait. « Moi j’ai bien réussie à te redonner la mienne… », lui soufflais-je simplement. Je lui disais alors mes peurs, je souriais alors qu’elle m’interdisait d’être comme elle mais dans le fond, j’avais rapidement compris que je n’allais jamais l’être. J’étais différente et justement grâce à elle dans un sens… si on peut dire. A cause plus vite ? Je l’écoutais me dire que nous étions comme le jour et la nuit mais qu’elle remerciait aussi mon père. J’en souriais doucement à nouveau en levant les yeux. Je n’allais pas lui dire que j’étais son jour et elle ma nuit car justement elle n’avait pas été là pour moi. Non. Alors qu’elle disait que Nora était un cadeau du ciel, je laissais un sourire triste s’afficher alors que je me disais que c’était aussi grâce ou à cause de la mort de Luke qu’elle était là. C’était aussi un cadeau bien qu’empoissonné mais je n’allais pas le dire. Je ne voulais pas le dire. Je la laissais se servir et je l’écoutais doucement. Elle s’excusait et j’haussais les épaules en souriant à nouveau comme un automate. J’avais l’impression d’être un smiley sur deux jambes. Elle avait raison, rien n’allait effacer tout ça car c’était en moi mais je ne voulais pourtant pas totalement en parler, je restais taciturne en le laissant toujours terminer. Elle déposait une bise sur ma joue en me disant des mots que j’avais longuement rêvée entendre et plus je les entendais et plus cela apaisait le passé aussi étrange cela puisse paraitre. « Je le sais ! », disais-je alors qu’elle disait me promettre de ne pas me décevoir mais je savais que personne n’était infaillible. Je le pensais et puis Jane l’a été… je ne l’ai plus pensée après. Elle serrait ses bras autour de moi, elle était fière. Qu’est-ce qu’elle était mignon quand on se dit que c’est Joan qui fait ça, c’est d’autant plus mignon. Je souriais doucement à nouveau. « Il l’a sinon… je lui ferais comprendre qu’il doit l’avoir ! », disais-je en laissant sous-entendre que l’on ne se joue pas de moi mais ça, tout le monde le savait après tout. Je lui demandais donc si elle voulait diner avec nous. Je la laissais s’occuper du café bien que j’évitais d’en boire depuis mon accouchement et surtout pendant l’allaitement. Je buvais mon jus de fruits sagement dans mon coin. Je prenais les paquets du repas et je les mettais alors tous dans des marmites pour les réchauffer. J’augmentais un peu le feu. Il y avait assez pour Nora, elle et moi comme les autres étaient absents pour le moment et ne rentraient pas avant un moment cependant… j’avais des pizzas assez pour leurs ventres de morfales. Je l’écoutais alors me dire qu’elle ne pouvait pas porter encore un enfant et j’haussais les épaules quand elle disait que c’était éprouvant. « Ma grossesse pour Nora et même l’après était éprouvant… pourtant j’ai tenue bon quand j’ai appris que j’attendais Dylan… », disais-je alors qu’elle était là le jour où j’ai sombré par ce que je venais de l’apprendre quelques heures avant mon mariage. Elle m’avait soutenue et elle m’avait donnée un peu plus confiance en moi. « Et ça ne mettrait pas ta carrière autant en péril que celle d’une pompier ! », lui disais-je en riant aussitôt alors que c’était vrai. Punaise, une carrière de pompier, c’était un risque. Un vrai risque. J’inspirais doucement en regardant alors vers elle. « J’ai eue peur et je l’ai fait, tu es plus forte que moi-même si on est le jour et la nuit, tu es forte… », je fronçais les sourcils en souriant. « Je crois en toi, personnellement ! », disais-je comme une confidence mais c’était vrai. Je mettais les légumes dans les poêlons et la sauce avec. Je m’occupais de réchauffer un peu les tagliatelles sur la fin pour qu’elle se dore aussi comme celles que l’on trouve dans les restaurants asiatiques. J’y mettais un œuf et je tournais dedans. « Qu’est ce qui se passe entre toi et Cordélia ? », demandais-je alors que j’avais bien sentie les tensions. « Tu sais au moins qu’il s’est réveillé et ne se souvient de rien ou même… enfin ça se voit surtout mais qu’elle est aussi enceinte ? », lui demandais-je tout simplement en priant pour ne rien lui apprendre mais je me doutais. Même moi, elle n’avait pas eue besoin de me dire qu’elle était enceinte. Je l’avais vu. Ce n’est pas du tout une chose facile à cacher et surtout à une femme. On reconnait la rondeur. « Caleb est un homme bien, il veut son bien et il l’aime surtout… il a tenu bon alors qu’elle l’a repoussé en refusant sa demande et il est resté avec elle. », disais-je aussitôt en haussant les épaules. « Personnellement, je pense que tu devrais plus lui faire confiance pour la rendre heureuse. Elle n’aurait pas mieux trouvée ! », lui disais-je en souriant. J’aimais bien Caleb.  
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mot doux de Invité ► un Dim 6 Sep - 20:01
« Pas celui-là, je ne donne pas des cochonneries à Nora et Apple ou encore moins Surie ou à moi-même ! » Apple ? Seigneur, la mère qui a dû choisir un prénom pareil devait être la première des arriérés ou bien tout simplement, une grosse droguée. Enfin bref, malgré ce nom un peu gênant, je l’appréciais énormément cette petite même si, d’un côté, elle n’appartiendra jamais à notre famille. D’ailleurs, sur ce coup, j’avais énormément dû mal à comprendre le pourquoi ma fille désirait tant adopter des gosses alors qu’elle avait la chance et la possibilité d’en faire. C’est là qu’on apercevait la différence entre elle et moi, car, jamais, ô combien, jamais, je n’aurais pensé à subvenir au besoin d’un enfant en détresse… J’aurai pu, mais au fond, j’en aurai fait un enfant malheureux plus qu’il ne l’était déjà alors, peut-être que cela valait mieux pour lui, que cette idée ne m’était jamais venue l’esprit.

JOAN _ « Excuse-moi, je ne voulais pas t’offenser. »

Rhi était peut-être partie après, mais, au fond, qu’elle soit partie avant ou après, cela n’avait rien changé. Je n’avais pas eu le temps comme je l’avais eu avec Lulu, de lui demander pardon. Néanmoins, même si maintenant, officieusement, j’étais domiciliée à Pasadena, je ne manquais pas une occasion de me rendre à Washington pour essayer justement de recoller les morceaux, et espérer qu’un jour, j’aurai cette chance de pouvoir partager un repas en famille, avec mes trois filles, mes beaux-fils, et mes petits enfants.

JOAN _ « Pourtant, je ne le méritais pas ton pardon. Pas après tout ce que j’ai fait subir à Jane, Holden, ou encore à Kate. J’ai été immonde avec eux, et je m’en excuse sincèrement. »

A mon arrivée, j’étais totalement perdue, j’avais perdu mon fils, mon seul et unique fils alors oui, il y avait de quoi perdre un câble, et de dérailler complétèrent en jetant la faute sur ceux qui ne méritaient pas tant de souffrance.

De toute manière, aucune grossesse n’est facile à gérer – du moins, pour ma part, je n’avais jamais connu une grossesse magnifique où tout, c’était bien passer. Faut dire aussi que mon premier accouchement, je n’avais que 15 ans, et à ce moment-là, je n’étais encore qu’une gamine…

JOAN _ « Tu n’avais pas le choix non plus » disais-je avec un léger sourire. Je doute que Lulu était pour l’avortement donc, ouais, elle n’avait guère le choix d’accepter cette grossesse imprévue. « Chérie, tu devrais savoir que je ne reste jamais fixe, bien longtemps. Je voyage énormément pour mon boulot, et avoir un bébé, cela m’épuiserait physiquement, mais aussi mentalement. » délicatement, je prenais sa main « Ta carrière et la mienne ne sont pas comparable, d’ailleurs, je te demanderais, de bien vouloir démissionné pour ta mère. Je ne veux plus que tu rentres dans un bâtiment en feu pour risquer d’y rester et laisser ta vie. J’ai déjà perdu un fils, alors ne m’oblige pas s’il te plait, d’enterrer un deuxième enfant, parce que là, je ne pense pas que je pourrais tenir le coup. » J’étais sincère, et j’espérais vraiment qu’elle allait m’écouter. Elle avait désormais quatre merveilleux enfants, alors, il était temps pour elle de prendre la bonne décision. « Fais ça pour moi, s’il te plait, le fifty shake pourrait devenir ta première activité professionnelle et puis, tu sais très bien que je suis là et je peux d’aider si tu as besoin d’aide. » Je l’avais lâché pour qu’elle puisse enfin préparer à manger, tandis que moi, je m’asseyais sur l’un des tabourets. Sorry, je n’avais pas l’habitude de cuisiner, alors, non, l’idée de lui venir en aide ne m’avait pas traversé l’esprit. « Tu es bien la seule à croire en moi » disais-je en me penchant pour voler en vitesse, un raisin dans la corbeille à fruit qui se trouvait au milieu de la table à travail. « ce qui se passe entre Moi et Cordélia ? » Je lâchais un long soupire, et tout en la regardant, j’ajoutais : « J’ai fait quelque chose dont j’en suis pas fière, et qu’une mère normale, n’aurait jamais commis ça à sa fille et pourtant, je l’ai fait. » Je re-volais un autre morceau de raison « . Enfin bref, elle m’en a voulu, alors, j’ai essayé de me faire pardonner et justement, je pensais qu’elle m’avait pardonné pour ça, et que cette affaire était terminée, mais, visiblement, je me suis trompée. Elle s’est mariée comme une petite ivrogne et ça, vois-tu, cela m’a coupé le souffle. Depuis qu’elle est enfant, je rêve d’un mariage parfait, le mariage que je n’aurai jamais et elle ? Elle a préféré épouser cet homme qui n’est pas digne d’être l’époux de ma fille. » Je ne connaissais pas trop Caleb, mais je pense qu’en apprenant qu’il avait épousé ma fille à Las Vegas, c’était amplement suffisamment pour me faire une opinion de la personne. Bordel, mais quel idiot, pourquoi n’était-il pas parti quand ma fille avait eu l’intelligence de lui dire non ? Pourquoi Dieu m’en voulait-il tant ? P-o-u-q-u-o-i ? « Il a beau être l’homme le plus gentil, je m’en contre fiche. Ce qui me dérange, c’est de un, qu’il ne soit même pas scientologue, et de deux, c’est le beau-fils de mon ex, autrement dit, le père de Cordi. C’est une situation très gênante, c’est comme si j’allais annoncer à ma sœur, que non seulement son fils bosse pour moi, mais aussi que je fricote avec lui de temps à autre.. C’est très délicat et puis, je me vois mal, partagé un dîner avec cette famille, tu me comprends ? Alors oui, j’ai tous mes droits de ne pas l’aimer. » Pourtant Lulu n’était pas scientologue malgré que j’aurai apprécié qu’elle le devienne, elle et mes petites enfants, mais je doute qu’elle accepte de changer de religion aussi facilement. « Mais je crois que je vais devoir vivre avec, et me contenter de lui comme beau-fils » disais-je en soupirant. « Cordi est mon bébé, c’est ma princesse, et le fait qu’il me l’a prise sans même me demander la permission, ca m’a mise en colère contre lui, et je sais que si, je ne mets pas mes sentiments de côté, je risquerais de la perdre… Peut-être que tu as raison, je devrais faire plus confiance, et accorder une chance à cet homme surtout qu’il a mis ma fille enceinte. Mais par contre, je n’irais jamais manger chez les hemingway,, il ne faut pas non plus trop m’en demander.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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