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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 12:18
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Les yeux visés sur Noel chez les muppets et mon ourson entre les bras, je sentais mes petits yeux se fermer. Bercer par les caresses douces dans mes cheveux, je regardais la télévision de plus en plus s’éloigner. Ce n’était que mes doux petits yeux qui se retrouvaient plus clos sous mes paupières. Gênée par les guirlandes lumineuses du sapin, je laissais mes yeux papillonner par moment. Le sommeil me tentait tellement mais mon émission n’était pas moins attirante. La journée avait tellement été longue. Une déception et une autre. Je n’étais pas vraiment prête à assumer mon réveil. Noel n’avait pas de gouts, pas de saveurs. Mon premier noël ou tout semblait tellement différents. Mon chausson sur la cheminée, un seul était là et vide. Celui du nom de Joan. Je l’avais accroché car je m’en fichais qu’elle ne vienne pas, je gardais encore un peu d’espoir. Si l’on nous dit de croire que les lutins font les cadeaux et les jouets dans une fabrique au pôle nord… et bien crotte. Je voulais y croire autant que je croyais au père noël. J’y croyais fort, fort, tellement fort. Dans ma tête de petite fille, je voulais me répéter ce vœux jusqu’à ce qu’il se réalise même si plus tôt… j’avais perdue espoir. Je m’étais assise devant mon lit après ma douche et j’avais priée comme papa disait que parfois ça marchait mais je ne croyais pas vraiment que parler tout seul allait ramener maman noël à mon papa noël. Prier… une chose tellement étrange à laquelle je ne comprenais pas encore tout. Je n’avais que 6 ans dans le fond. Tout ce que j’avais appris était pour le moment que l’amour faisait souffrir et que parfois les garçons sont fous. Ils pensent que des nounours ça parle et ils se battent à l’épée avec des peluches et puis… voilà, ils sont tordus tout comme ce garçon que j’avais rencontré un peu plus tôt. Pensive, je ne me rendais pas compte que mes yeux se fermaient pour m’endormir sans même penser à mes marionnettes et miss peggy qui chantonnaient. Et pourtant toutes ses pensées étaient importantes à mes yeux. Ne subsistait qu’une question… Luke et Rhiannon ont-ils besoin aussi de maman ? Ont-ils besoins aussi de sa présence. Sont-ils heureux ? Je n’en étais pas sûre puisque je ne l’étais pas totalement moi-même. Dans 19 jours… - et je sais même les compter sur mes doigts – j’allais fêter mon anniversaire, j’allais avoir 6 ans pour de vrai. Sisi, je vous jure pour vrai avec 6 doigts. Et je me rendais un peu trop compte que je n’avais plus qu’une moitié de familles, une moitié de vie. Qu’avais-je fais pour qu’elle change autant ? Je n’en savais rien. Finies les questions sans réponses, je sombrais dans un sommeil. Des questions qu’une enfant ne devrait dans le fond pas se poser. Elle ne devrait pas s’inquiéter pour les plus petits. Pas aussi tôt. Elle ne devrait pas s’inquiéter par ce que parfois papa parle avec une madame bizarre. Elle ne devrait simplement pas avoir peur de toutes ses choses qu’elle ne comprend pas. La vie et ces bizarreries. Les adultes. Je sombrais dans mon sommeil. Me retrouvant comme par magie dans mon lit sans même me souvenir que mon papa aurait simplement pu m’y porter. Je voulais simplement penser que des petits fées ou des elfes étaient venus en masses pour me soulever et me mettre la tête sur l’oreiller avant de me border bien au chaud dans ma chambre de princesse donc des papillons et des guirlandes lumineuses ornés les bureaux métalliques de mon lit baldaquin. Le voile de tissus tombant par-dessus pour filtrer la lumière légère qui m’aidait à ne pas avoir peur du noir. Mon ourson non loin de là, je l’attrapais par réflexe pour le serrer tout contre moi. Comment s’appelait-il ? Planpan… pourquoi ? Je n’en savais rien mais j’avais simplement eue l’idée de l’appeler ainsi et dans le fond cela ne voulait réellement rien dire comme petit nom. Quelques heures de sommeil pourtant s’écoulaient alors qu’un bruit sourd me réveillait. Quelle heure était-il ? Je n’en savais rien car je ne voyais pas mon réveil dans le noir. Je me redressais en frottant mes petits yeux mais le voile tombant sur les barreaux de mon lit ne dévoilaient qu’une simple ombre. Je me redressais, un peu peureux sur le coup. C’est peut-être un méchant monstre ? Non mais vous pouvez dire ce que vous voulez mais je reste une enfant de 6 ans qui a peur du méchant dans le placard et je vous zut. Na’ ! J’inspirais, retenant mon souffle comme on le fait avant de plonger dans la piscine… mais allais-je plonger sous les draps ? Oui, c’était ce que je faisais par réflexe et m’y cachant pour m’y rouler en boule.
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 23:22
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Mes enfants me manquaient, mon ex-époux me manquait, ma vie entière me manquait et pourtant, il était temps que je boucle ce livre pesant derrière moi, que j'efface ce qu'il y a dedans et que je commence à réécrire ma nouvelle vie. Cependant, je ne pourrais jamais tourner ses pages tant que je ne réussirais pas à dire adieu à ma vie d'avant. Je voulais de nouveau ressentir - rien qu'une dernière fois, une toute dernière fois la peau si douce de mes bébés, les revoir, leurs dires combien je tiens à eux et de leurs demander pardon... Pardon de devenir cette mère que je n'ai jamais voulu devenir, et pourtant, c'était ce que je suis devenue ... Une mauvaise mère, une mauvaise épouse, une mauvaise fille. Certaines personnes ne sont pas faites pour être mères et j'étais parmi cette catégorie. Mes enfants méritaient mieux comme mère et Holden méritait mieux comme femme alors, partir ... a été la meilleure solution qui m'était venu à l'esprit et puis, je ne pouvais pas refuser l'offre qu'on m'avait faite.

A ce jour d'hiver, j'étais censé être à New York, mais voilà que je me promenais dans les rues de Pasadena , autrement dit, à l'autre bout du pays. Je profitais tout simplement du vent d'hiver, des chants de Noël que de petites familles chantaient sur le palier des maisons... Les flocons tombaient à flots et rapidement, la ville fut recouverte de neige. La vue était splendide malgré que je haïssais le froid.

Il se faisait tard, il devait être minuit quelque chose comme cela, mais heureusement, j'avais fait mes achats à New York, car, je voulais offrir à mes enfants quelque chose d'unique, quelque chose qu'ils ne trouveront pas par ici. J'aurais pu leurs offrir des jouets et les envoyer par la poste, mais les paquets de cadeaux de couleurs vives soigneusement emballés que je tenais dans mes mains étaient tout l'amour que j'éprouvais pour eux. Je n'avais pas trop les moyens de leurs offrir plus que cela, mais, je voulais surtout c'est qu'ils m'oublient pas et qu'à chaque fois ils regarderont ce cadeau, ils penseront à moi.

Sachant bien qu'il était inutile de sonner, car je savais éperdument qu'holden ne me laisserait jamais plus franchir cette porte. Alors, comme une brave, je jouais à la mère Noël. Cependant, ne comptez pas sur moi pour passer par la cheminée et encore moins envoyer des lutins pour m'ouvrir la porte. J'optais donc pour grimper jusqu'à la fenêtre entre ouverte et je rentrais avec mes sacs sur le dos. Heureusement que j'étais encore jeune et que j'avais enfilé des souliers et non des talons.

Bref, une fois à l'intérieur, je me dirigeais vers l'une des chambres de mes enfants. Je commençais par celle de Rhi. Je faisais donc attention pour ne pas faire le moindre bruit et réveiller toute la crèche, je ne le souhaitais pas trop. Je m'asseyais doucement sur son lit et je l'observais longtemps avant de déposer ses petits cadeaux sur son chevet avant de partir dans la chambre de Luke. Il n'était encore qu'un tout petit bébé et je ne pense pas qu'il se rendra compte que je suis partie. Holden trouvera et je l'espérais vivement, qu'il trouvera de nouveau l'amour et surtout, une mère aimante pour mes bébés. Et pour terminer, je finissais par la chambre de ma tendre Lulu, ma petite pilote. À peine que j'avais ouvert la porte, j'avais aperçu sa peur. D'ailleurs, elle s'était cachée sous sa petite couette. Je m'avançais doucement, tout en lui murmurant.

JOAN _ « chuuuut mon coeur n'ait pas peur.... » Je posais le dernier sac à cadeau sur son lit et je posais ma main sur elle « C'est maman .... Je suis là ma petite puce .... Maman est là » Je m'asseyais sur le lit et toujours avec délicatesse, je lui retirais la couette de son visage. Sans plus attendre, je la prenais dans mes bras pour éviter qu'elle ne saute hors du lit ou qu'elle crie, je lui murmurais. « Chut ne fait pas de bruit, d'accord ? » je m'écartais d'elle, me penchant légèrement à l'arrière pour pouvoir prendre mon sac. « Regarde ce que je t'ai apporté ma chérie... » Je sortais en premier des chaussons de son dessin animé préféré, une boite de chocolat qu'elle adorait, une bulle à neige de statut de liberté et un joli bonnet d'aviateur en cuir avec des lunettes pilote. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était tout ce que je pouvais lui offrir, car malheureusement, je ne vivais pas sur l'or pour l'instant. « Ça te plait ma puce ? » Je cassais la corde qui liait les chaussons et je les mettais à ses pieds. « tu n'auras plus froid aux pieds maintenant »
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mot doux de Invité ► un Lun 8 Déc - 9:16
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Un monstre ? Tous les enfants pensent qu’ils existent. Je n’étais pas épargnée tandis que j’avais vu une silhouette à travers les rideaux fluides de mon lit. Je n’étais pas toujours une peureuse, je pouvais tellement être courageuse et monter dans des arbres mais j’avais toujours eue peur des monstres et du noir. Pourquoi ? Je n’en savais rien en général j’aimais même Halloween du coup, je ne comprenais pas vraiment ma logique mais je dirais même que je ne cherchais pas vraiment à la comprendre. Je ne me rendais pas compte que je n’avais aucune raisons d’avoir peur. Alors que mes mains refroidies par l’hiver tandis que j’avais laissé ma fenêtre entrouverte car j’aime bien quand même sinon j’ai trop chaud surtout qu’on est en Californie et si j’avais froid en hiver… je me sentais plus à noël surtout qu’il ne neigeait pas à Pasadena et c’était tellement triste. J’aimais tellement la neige dans les films. Enfin là, j’avais surtout peur de la méchante silhouette. Dans ma tête, je les suppliais de ne pas me manger. Oui me manger avec des dents. Roulée en boulais sous la couette, j’entendais une voix familière mais je ne voulais au début pas y croire. Je devrais rêver. Papa y disait toujours qu’il fallait se pincer pour voir si on rêve. Je me pinçais alors en grimaçant doucement. Je ne rêvais donc pas ? C’était bien elle qui me disait de ne pas avoir peur ? Je sentais presque ne même temps une main sur moi, presque à côté de l’endroit que je venais de pincer, ça soulageait. J’allais avoir un bleu, peut-être ? Je n’en savais rien, je ne l’avais jamais fait. Elle confirmait que c’était bien elle en retirant la couette qui me cachait des monstres. Je tournais mon visage et mes cheveux parsemé par-dessus celui-ci à cause des draps. Je n’avais pas le temps de réagir que je me retrouvais dans ses bras. En fait, j’étais encore bien trop à moitié endormie pour hurler ou même me défendre si ça avait été un monstre donc je me lovais simplement contre elle en m’y blottissant tout de même un peu. Sortant petit à petit de mon sommeil, j’hochais doucement la tête avant qu’elle ne s’écarte et regardant alors celle-ci se pencher. Je lui souriais avec innocence comme si elle était une fée ou un ange. Oui, elle devait être un ange. Non mais elle n’avait pas d’ailes. Avais-je abusée du vin chaud que papa m’avait lancé gouter ? Non, j’avais à peine bue une gorgée puis c’est vrai que je ne rêvais pas. Pour voir des anges, faut rêver, non ? Je n’en savais rien. Je me frottais doucement les yeux. « Ce n’était pas un monstre alors ? », soufflais-je avant qu’elle ne me dise qu’elle m’avait apportée quelque chose. Je murmurais pour ne pas faire du bruit car je ne voulais pas réveiller Luke ou Rhiannon. Ils avaient besoins de faire dodo car ils étaient petits. Je devais éviter d’inviter une chorale et faire la fête avec ma dinette. Je regardais alors les chaussons et souriant en faisant un rictus. Un genre de Wouahhhh… comme si je voyais simplement un trésor… de l’argent par millier mais non ce ne sont que des chaussons. Et je regardais aussi les chocolats en me léchant les babines en souriant alors que je souriais en la voyant sortir la boule de neige. J’avais tellement envie de la prendre et la secouer mais je n’osais pas encore. Je souriais également un peu plus au bonnet d’aviateur tout en la regardant me demander si ça me plaisait. J’hochais doucement la tête en la regardant toujours casser la corde et m’enfiler les chaussons. Je riais doucement, un rire enfantin mais pas trop bruyant. « J’ai toujours froid aux pieds en plus… », disais-je tout naturellement en prenant alors le bonnet d’aviateur dans les tons marrons – et puis c’était encore mieux qu’un bonnet à pompon car c’était maman qui me l’offrait - tandis que je me rapprochais pour passer les bras autour de son cou. Je ne la lâchais pas pendant plusieurs secondes. « C’est papa noël qui t’amènes ? », avais-je demandée alors en me reposant aussitôt que je reculais et je prenais la boule de neige pour la secouer doucement en regardant alors cette fausse neige tomber sur cette statue. Je souriais doucement en la regardant à nouveau. « C’est toi mon cadeau pour noël ? », lui demandais-je en tournant mon regard vers elle. « Sur ses genoux, c’est ce que j’ai demandée… mais je pensais que tu ne viendrais pas ! », disais-je aussitôt avec une moue tristounette tandis que je la regardais un peu plus attentivement. « T’es montée sur le traineau pour venir ? T’as vue Tornade ? Il parait qu’il est rapide… et puis Danseur… Furie aussi… Tonton Logan dit toujours que Furie mange du viagra… Je ne sais pas ou il a chopé ça et c’est quoi le viagra ? », demandais-je annoncèrent. « Fringant, il est joli ? Il a de beaux vêtements ? Puis Comète, je veux voir comète, on va voir comète ? Cupidon aussi, Tonnerre… ECLAIIIIIR ! », disais-je en levant le bras et souriant mais parlant toujours bas surtout par habitude. « Papa a dit qu’on irait au zoo pour voir les rennes un jour. Sûrement après une messe… je devais y aller avec papi mais il a des engelures… je crois que ça se dit comme ça puis il s’est fait mal avec les épines en portant le tronc du sapin… il est bête ! », disais-je en fronçant du nez, totalement bavarde mais comme tous les enfants… j’avais toute une vie passionnante à raconter et je trouvais ça tellement cool car je n’en voyais pas grand-chose. Je connaissais à peine la vie que je découvrais la moitié. Je découvrais des mots que je voulais dire. J’étais fière même de connaitre tous les rennes. « Tu restes, tu pars pas ? Je veux encore qu’on mange la galette des rois ! », disais-je alors que l’épiphanie ce n’était pas vraiment maintenant mais bon.
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mot doux de Invité ► un Lun 15 Déc - 21:46
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* « Ce n'était pas un monstre alors ? » En apparence, non, je n'étais pas un monstre, mais pour ce qu'il ait de l'intérieur, peut-être bien. Il fallait être un monstre pour pouvoir tirer un trait sur ces enfants non ? En voyant ma petite princesse devant moi, je me disais qu'il y avait peut-être une solution que l'abandon - car oui, je les abandonnais. Je devais être la plus mauvaise mère qu'il soit, mais, avais-je le choix ? Si seulement, je pouvais avoir une réponse. Elle n'était encore qu'une petite fille donc, elle ne pouvait pas comprendre ce qu'elle se passait aujourd'hui, mais un jour ou l'autre, elle comprendra et m'en voudra de l'avoir oubliée. J'affichais un sourire et je me penchais vers elle, pour lui donner un bisou.

JOAN _ « Les montres n'existent pas, ma puce » J'étais en train de lui mentir, car, les montres existaient réellement et ce, par millier. Je n'avais pas pris la peine de lui faire un emballage pour les cadeaux. Et puis, je n'avais guère le temps de déballer avec ma fille. J'avais trop peur qu'Holden se lève et me foute à la porte. Alors, c'était donc pour cela que j'avais précisé à ma petite fée, d'éviter de faire trop de bruit, mais j'avais oublié combien elle était bavarde. « Je sais, c'est pour cette raison que j'ai pris ses chaussons, j'espère que tu les aimes. » Lulu n'avait jamais été une fille très difficile et il ne lui fallait qu'un petit objet pour la rendre heureuse. Est-ce papa Noël qui m'emmenait ici ? Malheureusement non. Toujours en gardant mon sourire, je rentrais dans son jeu. Je n'allais pas lui gâcher ce plaisir de croire en ce papa. « Tu as été une courageuse, une bave, et  gentille petite fille durant toute l'année, alors le père Noël n'avait pas eu le choix d'exaucer ton souhait » Je la regardais secouer la boule de neige, elle avait l'air d'apprécier ce cadeau minable, mais, pour l'instant, il n'y avait que ça que je pouvais me permettre de lui offrir. Quand elle me parlait des personnages du père Noël, je restais assez perplexe. Je ne savais pas qui était Tornade ou furie, ou autres personnages qu'elle me citait. Néanmoins, quand elle me parlait de son tonton Logan, mon sang se glaçait. Qu'est-ce lui avait pris de parler de viagra à une fille de six ans ? Ce type était juste bon qu'à être cuit comme une dinde ou encore, c'était la représentation typique d'une grosse merde. « Tu demanderas cela à ton père demain matin, d'accord ? Il en sait mieux que moi . »

Holden n'avait pas l'âge de prendre du viagra, certes, mais, personnellement, je préférais éviter cette conversation. Alors qu'elle me récitait les noms inconnus au bataillon, que je prenais le visage de ma fille entre mes mains tout en disant. « Chuuuut » je déposais mon index  sur ses lèvres. « Ils ne pouvaient pas rester avec moi, car tu sais qu'ilsont beaucoup de boulots ce soir... Beaucoup d'enfants attendent encore leurs souhaits. » Je la lâchais et je me relevais du lit. Je tendis ma main pour qu'elle puisse me suivre. « Suis moi » Je n'avais pas envie de parler de son père, ni même de son grand-père. Et depuis quand, il y avait des rennes dans un zoo ?  Dans mes souvenirs les plus lointains, je n'en avais jamais vu. « Alors, mangeons la galette des Rois, mais pour cela, il faut qu'on sorte d'ici » Pour éviter qu'elle ne fasse trop de bruit, je la prenais dans mes bras et je lui murmurais contre son oreille « On va jouer à un jeu, celle qui fait le moins de bruit, aura droit à deux parts, tu es partantes ?  » Sortir d'ici ne sera pas facile, surtout si le chien venait à se réveiller. Je descendais les marches des escaliers un par un, et ce lentement très lentement pour éviter qu'elle craque. Ensuite, je me rendrais à la porte de sortie, où je déposais doucement Lulu à terre afin que je puisse l'habiller chaudement. Il faisait mauvais, je ne souhaitais pas qu'elle attrape un rhume sous notre escapade nocturne. Une fois habillée chaudement, on quittait enfin la maison. Je priais le bon seigneur pour qu'Holden ne s'en rend pas compte de ce ''kidnapping" et surtout je ne souhaitais pas qu'il n'appelle pas les autorités. Je tenais ma petite lulu par la main et je l'emmenais jusqu'à la voiture. « Petit cadeau de papa Noël » ajoutais-je en souriant. Papa Noël se promenait en traîneau, certes, mais je me voyais mal faire de même alors, autant raconter un mensonge, non ?

Je l'attachais à l'arrière de cette vieille Ford et nous partons - pas loin de la maison - mais suffisamment pour qu'on vive ce moment inoubliable. J'avais préparé avec l'aide d'un ami, les préparatifs de Noël, au-dessus d'une petite montagne, ou plutôt une petite colline. Ce n'était pas énorme, uniquement une petite table, avec des bougies, deux assiettes, des confettis éparpillés sur la table et des garnitures de Noël tout autour.

JOAN _ « Joyeux Noël, mon bébé » Je la regardais, lui adressant un sourire. Je l'aidais à l'installer sur la chaise et j'asseyais en face d'elle. Je claquais des doigts et un petit Elf de Noël débarquait. Il était vêtu de vert, avec des bas rouges et blanc et un bonnet vert, où au bout il avait une clochette. « Le père Noël m'a laissée un petit Elf, rien que pour toi. » C'était mon ami le nain qui était en réalité déguisé, mais on s'en fichait bien non ? En plus, cela lui allait à merveille. Un vrai nain ça ne courait pas dans toutes les rues, alors oui, j'avais de la chance de l'avoir comme ami, surtout que pour le moment, il m'était d'une grande aide. Personnellement, si j'étais atteint d'Achondroplasie, je crois que je ne pourrais pas supporter cette maladie. Le petit Elf nous emmenait donc notre plat. Bon, il était tard pour manger, c'est vrai, mais je n'avais pas d'autre moment pour partager ce festin avec ma fille. Il déposait notre assiette, avec une tranche de dinde et des frites. Je savais que des frites cela passait mieux pour une petite fille que des patates ou autre accompagnant. « Bon appétit ma chérie. »
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mot doux de Invité ► un Sam 24 Jan - 4:47
joan & lullaby
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Comment faire plaisir à une enfant ? C’était une question que je ne me posais pas réellement étant une enfant qui pouvait s’émerveiller avec n’importe quoi. Un rien pouvait me rendre heureuse et parfois simplement un chocolat chaud ou un lait de poule. Un rien. Je n’étais pas vraiment une enfant pourrie gâtée enfin si peut-être que j’avais tout ce que je voulais mais je ne voulais pas grand-chose. Je voulais juste les gens que j’aime et pourtant beaucoup d’enfant veulent des cadeaux et moi, je voulais une personne. C’est con mais dans les films, ils montrent toujours que des enfants veulent aussi des gens ou le bonheur des gens mais pour voir mes camarades à l’école ou au bac à sable, je savais que c’était plus rare qu’on ne veut le faire croire. Lucy voulait la nouvelle Barbie et Kyle action man alors que leurs parents étaient tous les deux divorcer mais ça les amusaient car ils avaient deux fois plus de cadeaux mais moi, non. Je n’en voulais pas, je ne voulais pas deux fois plus de cadeaux mais je voulais que mes parents soient juste simplement heureux. Je voulais voir ma maman et mon papa. Suis-je égoïste ? Je n’en savais rien mais je voulais aussi que mon petit frère et ma petite sœur aient maman et papa heureux. Je souriais doucement quand elle disait que j’étais une bave fille et je secouais doucement la tête en riant. « Mais non maman, je ne suis pas de la bave ! », avais-je dis en fronçant doucement mon petit nez. Non mais elle est folle maman. Je ne suis pas la bave et puis c’est Luke qui ne bave tout le temps pas moi. Je souriais doucement en me concentrant sur la secousse de la boule de noël. Je parlais du viagra et souriant quand elle me demandait de demander à papa. J’hochais doucement la tête. Oui, j’allais le faire. Et puis j’étais curieuse, je posais des questions assez facilement en général car je voulais tout apprendre de la vie. Je voulais être adulte. Je penchais doucement la tête en souriant légèrement. Elle me faisait alors chut en prenant ma tête entre ses mains. J’ignorais que j’allais attendre mon mariage pour qu’elle repose mes mains sur mon visage. Je souriais doucement en la regardant. « Oui, beaucoup, ils en ont besoin aussi de bonheur ! », disais-je en souriant doucement alors que je me levais tout en allant chercher sa main. Mes pieds avec les chaussons sur le sol. Je portais ma main à l’une des mèches de mes cheveux. Je faisais tourner mon doigt autour de l’une d’elle enfin non, oups c’était l’inverse ? En fait, je ne sais pas, je suis trop petite. Il ne faut pas trop m’en demander. Je me laissais alors glisser dans ses bras et plongeant ma tête dans son cou en souriant doucement. Je n’avais pas vraiment faim mais ça m’ouvrait l’appétit par simple gourmandise tandis que j’hochais doucement la tête en souriant. « Oui ! », murmurais-je alors en riant doucement. « Faut pas réveiller le bébé ! », disais-je aussitôt. Je me laissais alors habiller par ma maman et j’étais docile. Je l’aidais même en mettant mon écharpe. Je souriais doucement en allant vers la voiture. Je la laissais conduire sagement tout en somnolant un peu sur la route. Une fois arrivée, je la suivais sagement et je m’installais sur une chaise. Elle me disait joyeux noël et je souriais. « Merci ! Joyeux noël maman ! », disais-je en retour alors que je balançais des jambes sur la chaise trop haute pour moi mais j’adorais ça. J’étais une enfant assez nerveuse, assez casse-cou. J’aimais aller sur les branches des arbres même si j’étais encore trop petite. J’essayais les arbustes déjà… mais je rêvais de monter sur l’arbre du jardin. Je penchais doucement alors que paf, un elfe apparaissait, je sursautais doucement sur la surprise et j’arquais un sourcil. « Mais il est… c’est de vrais oreilles ? », disais-je en arquant un sourcil. « Bonjour ! », disais-je assez nerveuse… Oui, bah il était effrayant à sa façon car je n’en avais jamais vue sauf dans les films. L’elfe nous servait alors et je souriais. « Merci ! », disais-je alors tout de même un peu peureuse de parler à un elfe inconnu car papa me disait de ne pas parler aux inconnus. Je souriais en reportant mon attention sur maman quand elle me souhaitait un bon appétit. « Merci ! Toi aussi ! », disais-je en regardant les frites avec attention avant d’en prendre une. Sur la route, mon appétit avant un peu augmenté et forte heureusement. Stressée d’un détail, je me tournais à nouveau vers le nain. « Je peux ? », demandais-je avant de porter ma main à son oreille. Je tâtais un peu et c’était bizarre, c’était vide. Enfin oui mais j’arquais un sourcil. « Monsieur l’elfe ! », disais-je alors choquée en tournant mon regard vers maman et ensuite vers l’elfe. « Votre oreille, elle est vide ! », j’étais choquée. Oui totalement. « Maman, il faut l’amener chez le docteur ! », disais-je en faisant une moue. « Il a l’air malade, je crois ! », j’étais triste en fait. Tellement triste et j’avais peur pour lui. C’était mon côté attentionné avec les autres. Je m’inquiétais réellement pour l’elfe aux oreilles creuses !
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mot doux de Invité ► un Jeu 19 Mar - 11:07
« Merci ! Joyeux noël maman ! » Oui. Joyeux Noël jusqu'au moment où elle se rendra compte de la véritable personne que j'étais... Lâche et égoïste. Je devrais me battre pour mes enfants, mais je n'avais pas la force pour tout ça. J'aime mes enfants, plus que tout au monde, mais, je savais éperdument, que je ne ferais pas une bonne mère. Oh j'aurai beau donner l'excuse bidon comme quoi, j'ai eu des enfants tôt, mais en réalité, l'âge a peu d'importance. J'ai perdu mes points de repère, et quoi que je fasse, je commençais doucement à toucher le fond du gouffre. En fait, j'y étais déjà. J'ai perdu Holden, l'homme que je pensais aimer, mes parents n'en parlons même pas, et quant à mes amis, je n'en avais pas vraiment - à part bien sûr mon meilleur ami, mais, pour l'instant, j'avais besoin de l'éviter surtout après ce qu'il s'était passé. Je ne lui jetais pas la faute, loin de là, car, j'aurai pu être honnête envers mon époux, mais je ne pensais pas qu'il aurait eu une telle réaction aussi impulsive. Je pensais qu'il m'aurait donnée une seconde chance ou du moins, me laisser du temps pour lui expliquer. J'avais cru que notre mariage était plus soudé que ça, qu'on allait vaincre tous les obstacles qu'on rencontrera dans notre vie, mais, visiblement, ce qu'on s'était partagé durant la cérémonie, n'était que de la pure foutaise ; pour le pire et le meilleur ? Oui, tu parles ... Comment pourrais-je de nouveau me remarier après ça ? Un mari était censé protéger sa femme, non ?

Je devais partir ... seule. Je pourrais emmener mes enfants avec moi, mais, là aussi, ce serait agir égoïstement. Holden EST un bon père, alors lui enlever les enfants seraient la pire des punitions qu'on puisse l'infliger. Je pourrais le faire, mais je n'étais pas cette personne que je serais dans 20 ans. Que cela puisse paraître étrange, mais à cette époque de ma vie, je n'aurai jamais osé faire du mal à une seule mouche, mais un coeur brisé, une âme totalement détruite, et de faux espoirs font changer radicalement une personne.

JOAN _ « Joyeux Noël ma petite pilote »

Disais-je en affichant un large sourire. Elle allait me manquer horriblement, et il allait me falloir énormément de temps pour que je puisse l'oublier, mais c'était mieux ainsi et puis, je n'avais pas trop le choix de fuir cette ville. Alors que le petit elfe nain traumatisait ma fille, qu'elle demandait si, c'était de vraies oreilles. J'avais oublié à quel point un enfant c'était naïf, et bête.

Manger des frites à cette heure-ci n'était pas une bonne idée surtout pour l'indigestion, mais une fois de temps en temps, cela n'allait pas nous tuer. La petite Lulu était tellement fascinée par les oreilles de cet affreux nain, qu'elle n'y touchait même pas à son assiette. D'ailleurs, elle se contentait simplement de palper l'oreille de mon ami.

JOAN _ « Chérie, c'est normal que son oreille soit vide ... un elfe c'est sourd donc son oreille sert juste de décoration .... » Wow, excusez-moi, mais c'était de l'improvisation pure et simplement, et sincèrement, je ne savais pas quoi d'autre donner comme justification. Et puis franchement, que dire à une enfant de cinq ans ? « Mange princesse, sinon ça va être froid, et nous n'avons pas toute la nuit. » j'avais légèrement la trouille que des abrutis de fics débarquer ici pour « m'accuser » d'enlèvement d'enfant. Bon j'étais sa mère, mais, j'aurai pu prévenir son père que j'allais prendre sa fille en pleine nuit - chose que je n'ai faite.

Une fois le plat consistant terminé, on entamait le dessert. Je connaissais les goûts de ma petite princesse alors, j'avais commandé une belle tarte aux fraises pour la demoiselle. Je ne pourrais jamais oublier ce moment si intime que je partageais en ce moment même et j'en profitais un maximum, car je savais au fond qu'elle allait m'en vouloir voir même me haïr et que ce moment si intime que nous étions en train de vivre : je n'aurais plus cette chance de la revivre. Cependant, je ne perds pas espoir qu'un jour, elle et moi, on repartage ce moment entre mères et fille. Quand ? Je ne sais pas, mais je battrais pour regagner sa confiance ...

Au bout d'une bonne grosse heure, on retournait à la maison. Durant l'aller du retour, la petite s'était endormie dans ma voiture pourrie alors, je l'avais prise dans mes bras pour l'emmener dans sa belle petite chambre de princesse. Je lui enlevais les chaussons, et je l'installais convenablement dans son lit, mettant la couette au-dessus d'elle. Tout en me penchant vers elle, je lui murmurais :

JOAN _ « Je t'aimerais toujours, Lulu. » je lui donnais une petite bise sur son front, et tout en caressant sa douce joue si lisse « Tu seras toujours dans mon coeur et j'espère qu'un jour, tu auras la force de me pardonner. » Je me redressais légèrement, et je plaçais son petit doudou à côté d'elle, et je me tournais vers mes deux autres enfants, car eux, aussi, ils me manqueront, mais c'était le seul moyen que j'avais trouvé, et je sais, qu'ils seront plus heureux sans moi.

Les adieux faits, je disparaissais pour de nouvelles aventures.



THE END
TATAAAA
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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