l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Kylian J. Hemsworth et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! P.S: If it is Austin, I still love you ♥
| mot doux de Kylian J. Hemsworth ► un Lun 6 Juin - 16:49 | | | Kylian J. Hemsworth I've seen the seven wonders, but none of them can compare to you featuring jamie dornan, je suis un inventé Prénom ► Kylian Jacoby. Accepter un enfant dans leur vie n'était clairement pas la première chose que mes parents voyaient dans leur futur et pourtant, ils ont décidé de me garder. Cependant, ils ne se sont pas cassés la tête pour mon prénom. Si j'avais été une fille, ça aurait été Kylianne, et un garçon, Kylian. Pour le second prénom, c'est celui de mon grand-père maternel, le "y" en plus. Age ► Trente-deux ans Date de naissance ► 12.10.1983. lieu de naissance ► New York, New York, USA. métier ► Ambulancier. J'ai été médecin urgentiste pendant plusieurs années, mais j'ai décidé de prendre un genre de recul, sans toutefois quitter mon domaine de prédilection, en venant m'installer à Pasadena. origines ► Américain. love ► Fou amoureux et marié depuis le 6 juin 2016 à Gemma, la femme de ma vie. Pourtant, ça n'a pas été tout simple, tout beau. Nous avons été ensemble, puis fiancés, et séparés pendant deux ans, deux années pendant lesquelles j'ai compris que je ne pouvais pas vivre sans elle, sans toutefois savoir si j'avais encore ma place dans sa vie. Je l'ai retrouvée ici et maintenant, je ne la laisserai plus jamais partir. hobby ► Écrire des articles pour la revue scientifique de mon ancienne université, lire à propos des nouvelles recherches, la course automobile (la regarder et en faire quand le temps me le permet), la natation, les Feux de l'Amour. le plus beau souvenir ► Jusqu'à récemment, j'aurais probablement dit le soir où elle a accepté de m'épouser une première fois, mais aujourd'hui, j'hésite entre ce moment où, à la Saint-Valentin, nous avons décidé de ne plus vivre l'un sans l'autre, malgré ce qui nous séparait à ce moment précis. Par contre, je crois qu'il n'y a pas plus beau que le jour de son mariage, et je ne peux que le confirmer. Ce moment sur la plage aux Bahamas a été tout simplement inoubliable, probablement le plus beau jour de ma vie. le souvenir que vous voulez effacer ► Ce jour où, impuissant, j'ai vu mon meilleur ami périr d'une overdose sur cette civière qui l'avait emmené jusqu'aux urgences. Je me suis senti coupable, pendant longtemps, parce que je sentais que j'aurais dû intervenir avant, et pas juste en tant que médecin, en tant qu'ami. Par contre, c'est également ce soir où j'ai compris que quelque chose n'allait pas chez moi et que ça ne pouvait continuer ainsi. Certes, je voudrais effacer le souvenir de son visage livide, du bruit du moniteur cardiaque qui ne cesse de sonner pour signifier que le pouls n'était plus présent, mais je n'effacerais pas le point tournant que ce moment a signifié. qualités ► Patient, minutieux, ambitieux, loyal, honnête, dévoué. défauts ► Colérique, rancunier, solitaire, renfermé, têtu, hypocrite. autres petites choses ► J'ai des cicatrices au niveau des bras et des mains que je n'aime pas nécessairement montrer. Elles datent de l'époque où Gemma est partie, et où je me suis rendu compte que me couper avec une lame de rasoir me permettait d'évacuer un peu à chaque fois la douleur que je pouvais ressentir. Évidemment, je ne me coupe plus depuis un moment maintenant, mais les marques sont toujours présentes. - Je ne l'ai pas fait depuis un moment, mais quand j'étais à New York et que je voulais avoir une attitude pompeuse, je prenais un autre accent et ce, sans m'en rendre compte. - Je ronfle quand je dors. Quand j'étais seul, je ne m'en souciais pas, mais maintenant avec Gemma à mes côtés, je m'oblige à porter un pince-nez pour que ce ne soit pas trop gênant. groupe ► Red Door. À partir de maintenant, ma famille comporte une seule personne et c’est Gemma, la femme de ma vie. Maintenant que je peux fièrement l’appeler mon épouse et fièrement me considérer son mari, elle est la seule personne qui compte à mes yeux à ce point. Évidemment, je n’oublie pas que j’ai été très proche de ma mère et qu’elle me fut précieuse, et que sa mémoire me l’est encore, mais autrement, je n’ai jamais vraiment eu d’autre famille. Maintenant, j’ai la chance d’avoir une épouse avec qui je vais passer le reste de mes jours, avec qui je voudrais avoir des enfants - si elle le veut, bien évidemment - et c’est cette famille, celle que je suis en train de doucement construire, qui est la plus importante. Et même si ce n’est pas grand-chose, c’est tout ce dont j’ai besoin pour être heureux. Comment passer de longues heures assis dans une ambulance sans trop s’ennuyer ? Discuter avec son partenaire de travail, évidemment, mais quand il n’y a plus rien à dire parce qu’on a passé trop de temps ensemble les jours précédents, Sexy McNews est une solution incroyable. Dans la fatigue, ses blagues salaces sont hilarantes, et il est toujours marrant de tenter de prédire ce qui se passera par la suite. Ridicule ? Oui, peut-être un peu, mais c’est clairement plus distrayant que n’importe quelle autre émission radio qui ne songe pas vraiment à l’existence des travailleurs de soir ou de nuit, qui pensent que leur voix est utile qu’à endormir ceux qui ont un rythme de vie se rapprochant un peu plus de la normale. Si je pouvais donc résumer la situation en quelques mots, je dirais bien « Merci Sexy McNews d’exister », rien de plus compliqué. J’ai déjà entendu Dear Mom à la radio et ce, plus d’une fois. Par contre, je ne m’ose jamais à l’écouter attentivement, raison étant que… sa voix me perturbe, me rend nostalgique, ne me permet pas de rester en paix avec moi-même pendant ce temps. Pourquoi ? Parce que la voix de Dear Mom ressemble étrangement à celle de ma défunte mère. J’ai l’impression que lorsqu’elle donne des conseils aux autres, c’est ma mère qui me dit quoi faire, ne pas quoi faire, qui m’encourage et me soutient comme elle l’a toujours fait. Il est vrai que je pourrais trouver cela réconfortant, en quelques sortes, mais je n’y arrive pas. Orgueil ? Traumatisme quelconque ? Je n’en ai aucune idée. De toute façon, ce n’est pas comme si je dois l’admettre ouvertement parce que bien souvent, lorsqu’il est question de Dear Mom, rares sont mes collègues qui l’écoutent à la radio. Ce que j'aime Sauver le monde ► Ça semble ambitieux comme projet, mais c'est ma source d'adrénaline depuis que je désire devenir médecin, donc ça remonte à très longtemps. L'adrénaline de l'urgence, l'idée de sauver des vies, voilà ce qui m'a tant motivé dans mon boulot et qui me motive encore aujourd'hui à titre d'ambulancier. C'est pour cela que je n'ai pas pu aller très loin de mes racines, parce qu'autrement, je savais que je serais du genre à m'ennuyer et ne rien prendre au sérieux et ça, c'est la dernière chose que je veux faire. La natation ► C'est probablement le seul sport que j'aime vraiment avec la course automobile. Cependant, puisque la course ne permet pas vraiment de brûler des calories, je m'en tiens à la natation pour m'entretenir. Nager, faire de l'aquabiking, du water polo, tout m'intéresse, tant et aussi longtemps que je suis dans l'eau. Les soaps américains ► C'est mon plaisir coupable, je l'admets. Pourquoi j'aime ça ? Sérieusement, je ne saurais pas le dire. Peut-être pour me marrer de l'improbabilité des intrigues, ou bien parce que je finis toujours par être curieux de voir la suite... Enfin, peu importe, j'aime ça, et même si je ne le clame pas très fort, oui, je me pose dans mon salon et je regarde au moins un épisode le soir avant d'aller dormir, peu importe l'heure qu'il est. La cigarette électronique ► J'ai pris la mauvaise habitude de fumer quand j'étais étudiant et j'ai voulu arrêter quand j'ai été embauché à l'hôpital, mais ce fut particulièrement difficile. Quand j'ai découvert la cigarette électronique, mes envies se sont estompées d'elle-même, si bien que maintenant, je vapote que pour le plaisir, et je me contente bien souvent de vapeur d'eau, ou bien de vapeur parfumée à la vanille. Bref, rien de bien méchant pour la santé. La course automobile ► C'est le genre de chose que j'aime depuis que je suis tout petit. Enfant, je jouais qu'avec des voitures de courses, puis j'ai commencé à m'intéresser aux courses de Formule 1 quand j'étais adolescent. Puis, un jour, j'ai eu l'occasion d'aller sur une vraie piste, et j'ai eu la piqûre depuis. Je ne dis pas que j'en aurais fait mon métier, mais quand j'ai besoin de me changer les idées, soit je vais voir un course, soit je participe à une course pour amateurs. J'ai même ma propre voiture. Ce n'est pas la grande classe, mais j'en suis quand même fier, et je m'amuse avec celle-ci. En mon sens, c'est ça le plus important. Les sandwichs banane-beurre de cacahuètes ► L'avantage c'est que ça se mange autant au petit-déjeuner qu'au déjeuner et au dîner. Quand je ne sais pas quoi manger, parce que oui, je sais cuisiner, mais je ne suis pas très original dans mes créations, d'autant plus que je n'ai pas souvent le temps d'apprendre de nouveaux trucs, je m'en prépare un. Il se glisse bien dans un sac pour aller au boulot, il se fait bien en rentrant, ou le matin. Bref, c'est le meilleur sandwich du monde, si vous voulez mon avis.
Ce que je n'aime pas Les hot dogs ► Non pas que je trouve cela mauvais, mais j'ai fini par m'en écoeurer complètement. Lorsque je travaillais dans ce stand pendant mes études, un de mes avantages - le seul, en fait - était d'avoir un hot dog gratuit par tranche de quatre heures de boulot. C'est pas grand-chose, mais je ne m'en plaignais pas, parce que j'économisais de l'argent sur la nourriture, donc j'en avais plus pour payer la fac et le loyer. Par contre, quand j'ai quitté ce boulot, j'en ai juste eu marre, et j'en ai très rarement mangé depuis. Je me force quand c'est la seule chose proposée, mais autrement, je ne crois pas que je vais rentrer dans un restaurant en commander un de sitôt, voire jamais. Me raser ► Avant, je jugeais que c'était essentiel, me raser. Cependant, depuis quelque temps, c'est limite comme si je craignais cette habitude pourtant si banale, si quotidienne. Quelque chose à voir avec mes coupures ? Oui, fort probablement. En fait, c'est à un tel point que je me suis convaincu que la barbe me donnait un air plus viril. Du coup, j'ai cessé de me raser et quand ma pilosité devient trop fournie, je vais chez le barbier. J'ai beau avoir les moyens, mais je ne suis pas un homme capricieux. Je me permets deux petits luxes, et le barbier et l'un d'entre eux et encore là, il n'est pas hors de prix. Les nez qui coulent ► J'ai vu des choses horribles dans ma vie. Des gens sortis d'accidents effroyables, bref, de quoi couper l'appétit de quiconque, sauf la mienne. Cependant, un nez rempli de mucus, je ne peux juste pas. Quand j'étais petit, je passais mon temps à essuyer celui de ma mère quand elle était malade - donc constamment - et on dirait que ça a installé un traumatisme chez moi. Voir un nez qui coule m'énerve, et voir la personne au nez coulant renifler, encore plus. Mais bon, ce n'est pas tout le monde qui a le réflexe d'avoir des mouchoirs dans sa poche, donc je ne peux pas y faire grand-chose... La saleté... et le ménage ► J'ai appris à ne pas aimer la saleté, vu mon métier. Pour ça, j'ai toujours voulu garder mon cabinet propre, comme j'ai toujours voulu aussi garder mon véhicule propre et ma demeure propre. Le souci que j'ai avec cela, c'est que je n'aime pas nettoyer. J'ai la flemme, ça me dégoûte, bref, j'ai beaucoup de mal. Parfois, je n'ai pas le choix, donc je me plie à la contrainte, mais d'autres fois, je n'ai juste pas envie. Au moins, je me suis permis de ne pas le faire chez moi. Voilà le deuxième luxe que je me paie; avoir une femme de ménage. Comme ça, je ne suis plus obligé de faire quoi que ce soit, simplement m'assurer de garder les lieux présentables pour moi jusqu'à ce qu'elle passe, soit une fois par semaine. Mes pieds ► Ils sont longs, ils sont larges, ils sont plats, ils sont vraiment moches. Je ne suis pas du genre à être complexé par mon corps, mais mes pieds, je n'y arrive juste pas. Voilà pourquoi je porte la plupart du temps des chaussures de travail, limite des baskets. Il est très rare que je mette des sandales, même par temps chaud; les baskets vont toujours gagner. Pire encore, quand j'ai honte d'un truc, je ne regarde pas mes pieds, parce que ça me fait sentir plus honteux. Je regarde ailleurs, mais pas mes pieds, c'est sûr et certain. Pseudo ► Mayiie Prénom ► Marilyne. Age ► Vingt-cinq ans. Pays ► Canada fréquence de connexion ► Tous les jours. comment as-tu trouvé le forum ? ► De la même façon que Lenaëlle & cie. (a) Trois choses à savoir sur toi ► Hakuna Matata ? veux-tu un parrain ? ► Pas nécessaire Une dose d’amour ► - Code:
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▬ <pris>JAMIE DORNAN</pris> → [url=http://www.your-family-tree.net/u1196]kylian j. hemsworth[/url] |
| | | Kylian J. Hemsworth et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! P.S: If it is Austin, I still love you ♥
| mot doux de Kylian J. Hemsworth ► un Lun 6 Juin - 16:51 | | | Parfois, on a besoin que d'une seule personne, une seule chance de montrer qu'on peut le faire pour que notre vie change. « Et qu’est-ce qui te fait penser que tu serais capable de bosser ici ? » « Euh… » Je me fis obligé de me râcler la gorge, parce que je sentais qu’un truc aussi banal que « euh » pourrait sonner faux dans ma voix, non pas parce que je ne le pensais pas et que j’étais sûr de mon coup, mais plutôt parce que j’avais encore la voix qui muait. J’avais eu des ratés pendant l’entretien, pendant tous les entretiens, et chaque fois, ça avait semblé être la goutte qui avait fait débordé le vase pour être refusé. Bon, ce n’était pas la seule raison, mon manque d’expérience y était pour beaucoup, mais à seize ans, que pouvait-on faire, vraiment ? Je cherchais mon premier job, non pas pour accumuler de l’argent de poche dans l’intention de m’acheter une voiture, mais simplement pour être capable de vivre, et dans le meilleur des cas, économiser pour aller à l’université. Malheureusement, personne ne l’avait compris, même si je l’avais mentionné pendant les sept entretiens que j’avais passés. Dans une boutique de t-shirts, comme préposé à l’entretien dans un MacDonalds, portier au Trump Tower, j’avais tout essayé, absolument tout, et je n’avais rien eu. Ce stand de hot dogs représentait ce qui me semblait être ma dernière chance, parce qu’après ça, il ne me restait pas grand-chose, sauf peut-être SpiderMan ou Naked Cowboy… Et encore là, ce n’était pas dit que j’avais l’âge pour cette dernière option. Bref, il était hors de question que je rate mon coup cette fois-ci, et pourtant, il n’avait pas fallu plus que cette hésitation pour que tout semble partir en fumée en quelques phrases, soit: « C’est ce que je pensais… Désolé mon grand, j’ai besoin de quelqu’un avec de l’expérience… » « Non, attendez, s’il vous plait ! » Et merde les ratées de voix. Je n’allais pas laisser passer une chance d’avoir un emploi pour des trucs au travers desquels cet homme avait probablement passé avant moi, bien avant moi. « J’ai vraiment besoin de cet argent… » « C’est ce qu’ils me disent tous. Pour acheter une voiture, pour aller à la fac, tu n’as rien de différent… Et si jamais tu es en manque, pourquoi ne vas-tu pas demander à ta mère ? » Par réflexe, je baissai la tête, et je ne dis rien. Je ne le vis donc pas perdre son sourire et son petit air à la fois austère et hautain. Je l’entendis demander: « Ton père ? » Pour toute réponse, j’eus un haussement d’épaules qui fut suffisant pour lui faire dire: « Bah voyons mon gars, il doit bien y avoir quelqu’un qui peut t’aider non ? » « Non… Je suis seul. » C’est là que je trouvai finalement le courage de relever le regard et soutenir le sien, sans broncher, sans une larme au coin de l’oeil. C’était probablement la première fois que ça m’arrivait depuis un an, depuis que maman était décédée. Je n’avais pas pleuré à son enterrement, mais après cela, combien de fois, quand je me retrouvais seul, elle me manquait désespérément ? Je ne les comptais plus et parfois, j’en étais venu à me demander si je serais capable de me relever de tout cela. Aujourd’hui, oui, j’essayais de le faire. Il y a une semaine, j’avais appris qu’elle avait tenté tant bien que mal de faire un compte-épargne pour mes études et ce, dès qu’elle avait su par mes enseignants que je représentais un potentiel exceptionnel pour aller loin. J’avais compris qu’elle avait décidé de me soutenir jusqu’au bout, et que pour elle, le mieux serait d’au moins essayer de pouvoir payer un peu mes études, faire quelque chose de bien dans ma vie, si la vie me le permettait. Le coeur battant la chamade à cette idée, je me mordillai la lèvre en regardant le visage de l’homme se décomposer, comme s’il hésitait. Au final, il poussa un soupir, et dit: « Bon d’accord. Mais tu as une chance, compris ? Tu commences demain midi, et pas une minute de retard. » Presqu’immédiatement, mon regard s’illumina, puis je lui serrai la main en disant: « Merci, merci ! Vous ne serez pas déçu, c’est promis ! » maintenant bien décidé de lui montrer que je pourrais faire quelque chose de bien, et surtout plus reconnaissant que quelqu’un ait finalement accepté de me donner une chance. Jamais je ne pourrais suffisamment le remercier. Tu es mon ancre, tu es mon pilier, mon soleil. Je ne me vois pas passer un autre jour sans toi « Super, merci beaucoup. » furent trois mots qui conclurent la discussion que je venais d’avoir au téléphone qui avait eu pour effet de m’arracher un grand sourire. Tout allait être parfait, j’en étais maintenant sûr et certain. Tout devait être absolument parfait de toute façon, ça ne pouvait pas se passer autrement. J’aimais bien faire les choses à la base, mais là, je ne saurais pas me pardonner si quelque chose n’allait pas comme prévu. Parce que ce soir, c’était ce que j’estimais être probablement la soirée la plus importante de ma vie; celle où j’allais demander à Gemma de m’épouser. Voilà maintenant bientôt quatre ans que nous étions ensemble, deux ans que nous vivions sous le même toit, dans cet appartement convenable que j’avais pu nous procurer, une véritable fierté. J’aimais être à ses côtés, je voulais passer ma vie avec elle, fonder une famille, être heureux avec elle pour les mois, les années à venir, exactement comme je l’étais en ce moment. Je préparais mon coup depuis des semaines maintenant; j’avais prévu un dîner romantique, dans son restaurant préféré, à une table isolée pour que nous ne soyons pas dérangés, avec un service spécial, bref, je n’avais pas lésiné sur quelconque détail, parce que je voulais que cette soirée soit inoubliable, autant pour elle que pour moi. Puis, pour couronner le tout, je lui avais choisi une bague que je jugeais tout simplement parfaite, totalement elle, que je me languissais de voir porter. Enfin, c’était à condition qu’elle dise oui, évidemment, mais actuellement, je me refusais de penser qu’elle pourrait répondre par la négative. Je ne voulais pas être nerveux, rien ne devait venir entraver mes plans, mon enthousiasme, quoi que ce soit. Cette bague, je l’avais réservée, mais pas encore prise, parce que je ne voulais pas prendre le risque qu’elle la trouve dans l’appartement, parce que je faisais un bien mauvais menteur et mon genre aurait été d’oublier où je l’avais rangée. Maintenant que le jour était venu, je devais aller la chercher, évidemment, et je la garderais dans ma poche jusqu’au moment où je ferais ma demande. De ce fait, quand je sortis de l’hôpital après mon service, je me rendis aussitôt chez Harry Winston, sur la 5e. Vous savez, ce genre de boutique où je ne pensais jamais pouvoir entrer un jour ? Eh bien, je m’y trouvais aujourd’hui, et j’allais y faire un achat, sans même broncher concernant le prix. Non pas parce que je voulais montrer que j’étais plein aux as, mais pour montrer que je ne saurais pas compter quand il était question de Gemma, qui représentait la concrétisation ultime de tout ce que j’avais accompli en quinze ans. À maintenant trente ans, j’avais un poste stable de médecin, une vie amoureuse qui me rendait plus qu’heureux, un logement, une vie que j’adorais. Il manquait plus à franchir cette étape nous séparant de l’idée de fonder une famille, et tout serait parfait. Plus que motivé, je me rendis au comptoir, ravi de trouver la boutique presque déserte même si je ne venais pas pour choisir, mon choix étant déjà arrêté. J’abordai le commis avec un sourire, et je lui dis: « Je viens chercher une commande déjà payée. » « À quel nom, monsieur ? » « Kylian Hemsworth. » Sans attendre plus longtemps, l’homme se rendit à l’arrière-boutique pour trouver le paquet. Pendant mon temps, je portai mon regard, sans vraiment chercher quoi que ce soit, vers les environs. Puis, sur le comptoir, je vis, sur un présentoir magnifique, une bague brillant de mille feux. Sitôt, elle attira mon attention, suffisamment pour que je m’approche, que je la considère, et que j’aie le véritable coup de coeur. Continuant à la fixer, je sortis de ma rêverie quand l’homme revint et me dit, d’un air formel: « Voici votre commande, monsieur. » Cependant, je fixai le bijou une ou deux secondes de trop, puisque cela lui permis de dire: « Jolie pièce, n’est-ce pas ? » C’est à ce moment que je portai mon attention en sa direction pour lui dire: « Oui… Pourtant je ne l’ai pas vue quand je suis venu la dernière fois… » « C’est normal, monsieur, nous l’avons reçue hier. » Acquiesçant, je la regardai une nouvelle fois, pendant plusieurs secondes, puis une évidence me vint; cette bague, elle était parfaite pour Gemma. Oui, celle que j’avais choisie était très bien, mais j’avais mis de longues minutes à la trouver, en me disant que c’était celle qui ferait le mieux, sans avoir le coup de foudre comme avec elle-ci. Mon choix étant maintenant définitif et sans retour, je dis: « J’ai changé d’avis, je vais prendre celle-ci. » « Je serais ravie de vous la laisser, mais sachez qu’elle coûte trois mille dollars de plus. » Sans broncher, je haussai les épaules, pris mon porte-feuille pour en sortir ma carte bancaire, et je dis: « Alors faites-moi payer, et le problème est réglé. » ayant maintenant la véritable certitude que rien ne pourrait mal se passer. J’avais la soirée parfaite, la bague parfaite, la petite-amie parfaite, rien ne pourrait nous déroger de tout cela, j’en étais persuadé. J'ai eu un choc, puis j'ai tout compris. J'ai compris que si je ne me donnais pas une nouvelle chance avec toi, si je ne te disais pas ce que je ressentais, alors j'allais le regretter. Au moins, je ne pourrais plus me reprocher de ne pas avoir essayéMon réveil ne ressembla en rien à ceux que je vivais depuis maintes années maintenant. En effet, j’avais pour habitude de me faire réveiller par le réveil-matin, me traîner les pieds dans la cuisine pour boire un café, puis finalement partir pour ne pas être en retard au boulot. Ça, c’est quand je travaillais de jour, lorsque j’avais un service de soir, ce n’était pas pareil, mais en ce moment, cela n’avait plus d’importance, parce qu’il n’y aurait plus de service de jour, ni de service de nuit, ou du moins, pas dans ces circonstances, pas dans cet hôpital dont je connaissais les moindres coins et que je ne voulais plus voir à présent. Cela me faisait étrange de dire cela et pourtant, c’était la réalité, cette réalité que je n’arrivais pas à assimiler encore. Après tout, vu tout son aspect choquant, c’était compréhensif; un jour, je suis un médecin comme les autres, je déambule, fais mon boulot, ne pose plus trop de questions, parce que je n’ai plus envie d’en poser et le lendemain, il suffit qu’Harley soit emmené aux urgences, après avoir fait une overdose et que je n’arrive pas à le sauver. Tout d’abord, j’avais paniqué, et finalement, je m’étais rendu compte que je ne pouvais pas vivre ainsi plus longtemps. Je ne pouvais plus marcher comme un somnambule, travailler machinalement, puis me morfondre une fois le soir venu. Voilà maintenant deux ans que je vivais ainsi, et j’avais compris suite au décès d’Harley que je n’y arriverais plus. J’avais donné ma démission, et j’avais tout fait pour changer de ville, changer d’état, changer complètement d’air. J’avais passé ces derniers jours à chercher un emploi, et finalement, il y en a un qui avait bien accepté de me prendre suite à un entretien via Skype. Dans trois jours, j’allais m’envoler pour Pasadena, en Californie, pour y commencer un nouveau travail d’ambulancier. Ça, c’était maintenant réglé, mais tandis que je me tirais du lit pour prendre une douche histoire de bien me réveiller, je me rendis compte qu’il manquait quelque chose à poser à plat avant de complètement être en paix avec moi-même, quelque chose qui me hantait depuis deux ans; le départ de Gemma. Jamais je n’avais pu éclaircir cette histoire, mais maintenant, j’étais sûr d’une chose, c’était que je l’aimais toujours, et que je ne pourrais pas aimer une autre femme comme elle, je l’avais aimée. Je savais qu’elle voulait autre chose, qu’elle était partie et qu’elle n’avait pas donné signe de vie pendant tout ce temps, mais il me fallait une dernière chance, il fallait que je me donne bonne conscience avant de partir, même si je me prenais un râteau par la suite. De ce fait, sitôt que je fus sorti de la douche et que j’eus pris mon café, je m’installai devant mon ordinateur. J’avais compris que tenter de l’appeler serait inutile; si ça se trouvait, elle avait très bien pu bloquer mon numéro. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais bon. De plus, ce serait plus simple pour moi de tout lui dire par écrit, avec des mots réfléchis, plutôt que de tout déblatérer de vive voix, oublier des choses, m’emporter, des choses comme ça. À présent déterminé, j’ouvris ma messagerie sans regarder mes derniers messages - beaucoup moins nombreux depuis que j’avais remis ma démission de toute façon - et je cliquai sur la commande pour taper un nouveau mail. Sitôt, je trouvai celui de Gemma, que je n’avais pas effacé de mes contacts ou de ma mémoire après ce temps. Comme objet, je ne pris pas de chance et j’écrivis: « S’il te plait, lis ce message. » même si je me doutais bien que c’était brutal, mais si c’était ce qui fallait pour attirer son attention, alors qu’il en soit ainsi. Une fois que ce fut fait, j’entrai dans la section pour taper mon message, et j’écrivis sans réfléchir: Ma chère Gemma, Je considérai les trois mots, puis je grimaçai, me disant que peut-être, après deux ans, c’était un peu trop…familier. J’effaçai le tout, puis je recommençai, cette fois-ci sans m’arrêter. Gemma,
Je me doute que tu ne t’attendais pas à avoir des nouvelles de ma part. Je peux déjà revoir tes yeux écarquillés un peu plus que la normale, ce regard bouche-bée que j’ai toujours trouvé si adorable. Enfin, j’espère que tu l’as, et que tu n’as pas mis ce message à la corbeille dès que tu as vu qu’il venait de moi…
Si tu lis ces lignes, sache que je t’en remercie, pour commencer. Je n’aurais pas pris la peine de t’écrire si je n’en ressentais pas le besoin. Enfin, non pas que je ne l’ai pas ressenti avant aujourd’hui. Maintes fois je l’ai ressenti, puis j’ai repensé à notre dernière discussion, et je me suis dit que ce ne serait pas une bonne idée. Par contre, aujourd’hui, trop de choses ont changé pour que je passe à côté de l’éventualité. Je relis ces premières lignes, et je soupirai, me rendant compte que je sonnais probablement très désespéré. Pourtant, cette fois-ci, parce que me connaissant, je savais que si je continuais à m’arrêter, je n’arriverais jamais au bout, je poursuivis en fixant mon clavier et rien d’autre, histoire de ne pas céder à la tentation de me relire encore une fois. Pourquoi les choses ont tant changé ? Eh bien, parce que pour la première fois depuis deux ans, j’ai compris que tu me manquais terriblement, Gemma, encore plus que je n’aurais pu l’imaginer. Voilà maintenant deux ans, un mois et trois semaines que tu me manques, et deux ans, un mois et une semaine que je me rends compte à quel point, parce qu’avant cela, je refusais de l’admettre, je me disais que je passerais au travers, comme j’ai passé au travers maintes choses avant cela. Je n’y suis pas arrivé, mais pas du tout. Je suis devenue une épave, un zombie qui se lève pour aller travailler et qui rentre le soir, complètement vide. J’avais commencé à m’habituer à cette vie, à prendre tout ce qui m’entourait pour acquis, et je le regrette. Si jamais je n’avais pas pris les choses autant pour acquis, peut-être que je ne serais pas là à t’écrire ce message, certes, mais peut-être que je ne serais pas non plus rempli de regrets qui ne veulent pas me quitter avec lesquels je vais vivre probablement pour le reste de ma vie.
Par contre, j’ai décidé que je ne voulais pas de regrets par rapport à nous deux. Je l’assume maintenant; tu me manques, et je t’aime toujours. C’était avec toi que je voulais passer ma vie, et même si je me doute que ce n’est plus possible, je voulais quand même que tu le saches. Je voudrais aussi qu’on s’explique, qu’on se parle, même si ce n’est qu’une fois. Je ne veux plus continuer à me poser les mêmes questions éternellement; qu’ai-je pu faire de mal ? Y en avait-il un autre que moi ? J’aimerais que ce soit clair, une bonne fois pour toutes. Serais-tu prêt à m’accorder ces explications ?
Sache que je serai toujours disponible pour te parler. Cependant, ne me cherche pas à New York; je pars pour Pasadena et ce, dès après-demain. J’ai décidé de changer d’air, de prendre un nouveau départ. Par contre, peu importe où tu es, je ferai mon possible pour te rejoindre, si tu veux de moi, évidemment.
Avec tout mon amour, Kylian. Sachant que maintenant, j’avais bel et bien terminé, je me relus, sans céder à la tentation de recommencer, et d’une main tremblante, j’appuyai sur la touche « Envoyer ». Sachant que je ne pouvais revenir en arrière, j’expirai un bon coup, et je tentai de passer à autre chose, m’occuper autrement, ne voulant pas aller vérifier mes messages à toutes les cinq minutes. Je savais que je le ferais à un moment ou un autre, mais pas maintenant. Je voulais me donner la chance de réellement entamer ma nouvelle vie avant de regarder derrière et tenter de mettre de l’ordre dans mon passé, une bonne fois pour toutes, je l’espérais. |
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