chapter one
les souvenirs gravés dans des bleus effacés
N’avez-vous jamais rêvé que votre vie pouvait ne pas être réelle ? Vous assoir et imaginer qu’une personne choisi votre destin ? D’images en images ou de vidéos en vidéos. Tel un tournage d’un film de basse qualité ou d’une série b ? Ma vie, je l’ai toujours plus comparée à une bande dessinée. C’est plus froid, moins chaleureux et surtout par ce qu’il ne me reste que de brèves images de mon passé. Tellement peu de souvenirs. Trop petit. Quand j’étais enfant, je m’imaginais devenir une super héroïne avec des pouvoirs car maman me disait toujours que j’étais sa kryptonite. Comment avions-nous terminées toutes
les deux ? C’est une longue histoire en fait. Comme tous les enfants, j’ai eu un papa. On pourrait presque l’appeler… Loki. Oui, Loki. Un vilain papa mais pas si vilain et pourquoi ? En fait, il était gentil quand il ne buvait pas. Oui, il buvait tout de temps de la limonade enfin maman me disait que c’était ça. Je n’y crois plus vraiment, maintenant et puis ça puait. Il n’y avait que les chats qui semblaient aimer le parfum de cette limonade. Enfin soit. Disons que quand ils en prenaient, ils ne marchaient plus très droit mais tout va bien. Enfin bref, le vrai prénom de papa était Javier. Il était mexicain contrairement à maman qui était totalement américaine. Papa avait toujours cet air insolent, joueur et mesquin d’après maman avant qu’il ne devienne un peu violent. Je ne me souviens que d’une nuit vers mes trois ans. J’avais besoin de faire pipi mais j’apprenais à ne plus faire dodo avec des protections. Je m’étais levée pour voir papa… il frappait maman avec force et des coups pas gentils. C’était la première fois que j’assistais à ça. Je m’étais mise à hurler et pleurer. Oui beh… choquée, je ne comprenais pas et puis je ne comprenais tout simplement rien à la vie et encore moins à la violence. Je n’avais jamais été de ces enfants plus violents sans s’en rendre compte. Je n’avais jamais vraiment eue de tape sur les doigts dans ce genre de moments. J’étais toujours calme et à la recherche d’aventure. Maman était de celles qui m’habillaient en princesse et me faisait tourner sauf qu’elle me disait s’être mordue la lèvre quand je voyais ses bobos. Elle me demandait un bisou magique et c’était tout mais comment savoir qu’elle mentait ? J’arrivais à peine à grimper sur le pot pour faire mon petit besoin et en plus je n’arrivais même pas à chanter correctement pendant que je battais des jambes une fois sur mon trône.
C’est cependant ce soir-là que je reçue mon premier coup. J’avais pu lire la rage et la haine dans les yeux de mon père. S’en voulait-il ? Je n’en savais rien, j’étais juste effrayée au point de me faire pipi dessus et… je me fis frapper. Bon, ce n’était rien de grave. Jusqu’au jour ou oui, ça s’aggravait moins d’une année après. C’est d’une poussée assez violente après un coup dans le dos que je m’étais retrouvée
inconsciente sur le sol. J’allais bien… enfin non mais j’étais toujours vivante mais maman n’a pas attendue plus longtemps avant de s’en aller avec moi. Je ne sais rien de ce qui s’est baissé du moment où je me suis trouvée au sol au moment où j’étais dans une voiture jaune qu’on appelle taxi. Dans le fond, cela ne donne pas envie de lire cette bande dessiné. Elle s’achève trop tôt dans l’action. Bien trop tôt. On se demandait même si je n’aurais pas finie stripteaseuse dans un club. Une ambiance noir et blanc avec, ça donne un côté plus sombre. Et non, ceci est seulement dans votre imagination mais bon illustrons comme dans les comics. Mais non, en fait… partir fut une bénédiction. Pendant 6 années, nous nous sommes cachées, parfois chez ma tante et parfois chez des inconnus. Nous avions vus un peu beaucoup de villes et j’avais eue plusieurs noms. Je faisais énormément de cauchemars mais bon… je me sentais en sécurité.
chapter two
par ce que le coeur doit se taire pour les neurones
Pasadena, c’est cette ville loin d’être New york, Chicago ou même Gotham City enfin ce n’était pas du tout l’endroit de rêve pour un futur super héroïne en toc mais c’était une ville où l’on se posait. Pourquoi ? Maman me disait que papa était en prison mais bon, je n’y croyais pas vraiment. Pourquoi ? Comment ? Je ne découvrais que plusieurs années le pourquoi du comment. Je profitais simplement d’être libre pour être enfin une enfant. J’avais maman, un studio ou nous vivions et mon doudou. C’était tout ce qui comptait à mes yeux pendant une grosse partie de mon adolescence. J’étais calme, studieuse et toutes ses petites choses qui font que je paraissais pour l’enfant parfaite mais en fait ? C’était surtout par ce que je voulais tout faire pour simplifier la vie de ma mère. Je tentais de rester en place ce qui était dur. J’aimais bien courir partout malgré l’asthme qu’on m’avait diagnostiqué pendant ses années en fuite ou je ne pourrais même pas vous dire le nom que j’avais à l’époque. Avait-elle donnée mon nom à l’hôpital ?
Je n’en sais rien. C’est tellement flou dans mon esprit. Les souvenirs de mon enfance ne sont pas dessinés sur des planches sauf les mauvais. Malheureusement pour moi, non, je n’étais pas une super héroïne. En fait, non, j’avais juste une émission radio un peu rock que j’animais au lycée. C’était un truc banal et qui diffusait de la musique pendant les pauses mais j’aimais ça. J’aimais beaucoup aussi me montrer rebelle et dénonçant des injustes en direct par moment mais chut. Ca ne plaisait pas à tout le monde mais qu’importe. J’étais une fille normale qui avait juste assez de tripes pour ramasser les livres que certains crétins du lycée faisaient tomber. Les crétins ? Ils ne m’attiraient pas toujours mais j’ignorais si lui en était un. Oui, lui. Le lui d’une adolescente. Ce lui dont elle rêve et qu’elle n’arrive pas vraiment à chasser de sa mémoire. Ce lui qu’elle regarde en cours de littérature, rêveuse et amoureuse. Elle ne le lâche pas du regard par peur qu’il ne s’envole. Ce lui qui lui donnait les jambes flagada la première fois qu’elle lui a parlée. Ce lui à qui elle n’avait jamais osée dire qu’il était celui qu’elle voyait dans son esprit à chaque rêve. Érotiques ou non mais celui était dans son esprit. Parfois bien plus que les études ce qu’elle n’arrivait pas vraiment à comprendre à l’époque. Comment arrivait-il tellement à le déconnecter de la réalité ? Cette adolescente que j’étais semblais tellement naïve, tellement amoureuse. Peut-être voyait-elle le prince charmant en lui ? Ou alors un super héros comme capitaine America ? Oh oui, il pouvait être son super héros quand il le voulait. Elle s’en fichait bien de savoir ses défauts. Elle avait tendance à les voir, oui et elle s’en fichait. Elle l’aimait comme il était tout en grandissant et sans jamais rien n’avouer.
Bon et ce lui, je devais l’oublier quand il partait mais aussi quand je partais. Je rêvais de tellement de choses. Je voulais faire de grandes études en journalisme. Oh oui. Je voulais devenir journaliste.
J’étais partie à Yale dans cet espoir. Je voulais terminer mes études. Quand il devenait soldat… un super héros et oui, je vous l’avais dit mais bien plus sexy que Capitaine America, je m’éloignais pour simplement devenir cette femme que je voulais devenir. Une héroïne. Un peu comme Lois Lane mais en plus jolie ! La distance avec ma mère n’était pas facile mais qu’importe. Je terminais assez rapidement mes études et trouvant un job mais pas celui de mes rêves. Non. On m’offrait d’être présentatrice de la radio de New Haven. Une émission toute simple ou je devais juste présenter la météo mais bon. En fait, j’aimais bien ça. Et je m’y consacrais…
chapter tree
et les filles, sachez jouer avec le feu
LLa vie n’était cependant pas si bien à New Haven. J’avais des amis, des copains aussi enfin plusieurs et parfois même en même temps mais pas en même temps dans le lit. Non mais oh. Pas mon genre. Enfin je vivais mais ma mère, ma ville ? C’est un peu avant mes 26 ans que je revenais à Pasadena. Le cœur léger mais lourd à la fois. Je dégotais un boulot à la station radio et je commençais à en vouloir plus et pas seulement juste le contrôle radar. Je reprenais une vie Californienne. Le soleil, les plages et tout ce qui va avec. En fait, j’étais un peu comme Thor de retour à la maison.
Oui, voila, c’est exactement ça. Je me sentais comme un petit poisson dans l’eau même si ce n’était pas vraiment l’eau dans laquelle j’étais née. C’était l’eau dans laquelle je me sentais chez moi. D’ailleurs j’aime beaucoup le pasteur qui ressemble à Iron Man. Je le trouve super sexy et j’avais souvent envie de devenir fan des pasteurs rien que pour lui. Je commençais à aller à l’église tous les dimanches pour mater le dernier film mais en fait, c’était juste de la religion. Je m’en fichais et je m’imaginais avec du pop corn devant un super héros. Trêve de blabla, un soir… je revoyais ce LUI ! Oui, le lui avec lequel je vous cassais les couilles tout à l’heure. Oui, ce LUI. Dans un bar alors que j’étais avec des amis et un ami même un peu trop collant. Il voulait trop être mon toutou mais je n’étais pas intéressée. Et… je lui parlais. Non mais oui, je sais parler, voyons. Bien plus confiante qu’avant. Plus d’assurances avec lui. Et bing bang boom… la conversation n’en restait pas moins étrange après les années mais en étant tellement naturelle, tellement facile. Depuis ? Ma vie avait changée. D’abord, fini les copains en même temps… enfin les sexfriends en même temps. Et c’était donc le moment de se poser. Comment se poser en amour alors que tout ce qu’on voyait c’était l’avenir dans notre job ? C’était assez difficile.
Parfois ça chauffait… parfois même qu’il était tout feu tout flamme comme une torche humaine. Je vous jure que ça chauffait le popotin. Parfois je me faisais même invisible pour éviter les disputes et je me concentrais sur mon job. Parfois je voulais bien être toute flamme à sa place et me transformer en Hulk. En gros, si l’amour était simple et sans disputes, ça serait trop facile mais ça me donnait tellement envie de m’arracher les cheveux par moment. Et pourtant je suis amoureux, cinglée car l’amour c’est compliqué et sûrement un peu maso mais amoureuse. Les gens sont dingues, stupides, fous, dingues, stupides, impulsifs et ils agissent parfois sans neurones mais c’est cool d’être un être humain amoureux, non ? Fichu cupidon, ramènes ton cul que je t’y enfonce une flèche. Bon bien sûr, y avait ma mère, mes amis et tous ceux de la radio. C’est un peu ma famille là-bas tout comme Kate ma patronne qui me fait peur. Oui, elle me fait peur.
La vie semblait facile… il partait par moment pour son devoir de citoyen et je l’attendais en m’enfermant dans mon job car bah il n’y avait aussi que ça pour aider quand il était loin. Donc bon, à force mon job devenait une vraie drogue. Une drogue qu’il était déjà dans le fond et peut-être qu’il le sera toujours ? Et là, il y a une année… une première lettre arrivait dans mon courrier des fans. Une lettre d’un pénitencier… Incertaine, je l’avais ouverte pour en découvrir l’auteur. Je n’en ai parlée à personne. Non, je ne parlais pas de mon père. J’en parlais brièvement pour dire une fois qu’il était en prison mais en fait en général… je n’en parlais pas du tout. Non mais à quoi bon ? Il avait reconnu mon identité à la radio à cause de mon nom. Non mais ouais mais quand même. Ca me faisait peur tout de même. Je ne savais pas quoi faire. Je ne répondais pas à cette lettre sauf qu’elles s’entassaient car il n’y en avait as qu’une seule… Non encore beaucoup. Mais le plus effrayant dans tout ça est qu’il allait être libéré dans plus d’une année et qu’il savait ou je bossais.
chapter four
ah bah oui, compliquons ma vie
J’aurais pu simplement avoir peur que mon père ne revienne mais si c’était si simple, la bande dessinée ne serait pas drôle. Wolverine n’a pas peur que d’une chose et oui, il a peur mais il a plein de peurs mais surtout pleins de méchants. Il a peur de perdre aussi sa sexy docteur dont j’ai oublié le nom. Comment elle s’appelle encore ? Enfin elle kiff les hommes qui n’ont pas d’yeux comme Scott. L’avantage, c’est qu’elle ne voit pas s’il regarde sa poitrine alors que Wolverine, il doit avoir peur de ça.
Tout ça pour dire. J’ai peur aussi d’une autre chose. Depuis 8 mois et des poussières… je suis enceinte. C’est arrivé un weekend ou il était de retour, oui, le lui enfin il s’appelle Aaron et il est beau comme Capitaine America. Vous le savez déjà, ça. Faut le rappeler, on ne sait jamais que vous l’auriez oublié. Et comme quoi mon jeans moulant et ma poitrine remontée avait bien sûr fait effet quand je l’avais joyeusement retiré. Faut savoir plaire aux hommes… que voulez-vous que je vous dise ? Mais il faut aussi savoir le faire en finesse. Mais je ne savais pas que ça allait arriver et voilà. Positif. J’ai tenté en vain de le cacher à tout le monde. Cela fonctionnait sauf avec ma mère et quelques employés de la radio mais aussi mon père. Comment ça ? Je suis allée le voir au pénitencier… je n’en pouvais plus et je voulais simplement qu’il me foute la paix. Je voulais qu’il reste loin de moi et les hormones m’ont guidé jusque-là. Lui dire qu’il n’avait pas de filles semblait simple mais son regard qui semblait si doux m’avait un peu perturbée mais non.
J’avais peur de lui, il voulait m’amadouer, c’était clair dans ma tête. J’étais rentrée à Pasadena pour une fois de plus avoir Aaron en webcam et ne rien montrer de ce ventre caché sous une couverture. Non. Il ne fallait rien montrer sauf ce sourire. Je ne sais pas pourquoi j’agis si lâchement en cachant ça. J’ai simplement peur de le perdre après nos nombreuses disputes, celle-ci serait peut-être de trop ? Lui annoncer qu’il va être papa ? Non, quelle chose stupide… je ne pouvais pas faire ça. Je le savais. Il était hors de questions de lui annoncer que j’étais enceinte. Et je sais pourtant qu’il le faudra un jour quand il reviendra. Il faudra que je le regarde et en fait, le ventre dirait tout. Il dirait tout, oui. Il lui dirait tout simplement que je lui ai caché ça mais surtout que sa vie change… et je me dis qu’il ne le veut pas. C’est atroce pour moi de vivre avec cette idée en repoussant le jour ou la vérité éclaterait. Je le cache à sa famille et m’en tient éloignée même si je n’ai jamais été super sociable. Puis je n’ai pas envie de devoir encore porter Aiden. Il sait se porter tout seul quand même, non mais voilà. En attendant en tant que bonne femme de soldat, je m’occupe avec un canard vibrant en me disant que je suis en sécurité, non, il ne va pas faire des bêtises. Je n’en fais pas encore. Non mais et puis quoi encore ? Il ferait mieux d’attendre que j’ai accouchée pour m’en parler… que les hormones s’en aillent sinon je pourrais devenir Lokette. Ou pas, voyons. Je laisse ça pour Iron Man.
Mise à jour du 30.09.2015Après l'annonce de la grossesse à Aaron, tout s'enchainait naturellement même si c'était difficile à accepter pour lui mais ma vie changeait en même temps. Je devenais une femme, une mère et surtout je devenais un peu plus libre. Petit à petit, j'apprenais à libérer du temps pour mon fils. L'accouchement fut difficile mine de rien. J'étais stressée et aussi très nerveuse. Une vraie lionne également. Les jours qui ont suivies furent simple sauf ? Quand Jonas, mon demi-frère débarquait dans ma vie. Mon père va sortir de prison, je le sais. J'ai peur. Je suis effrayée. Mon émission télévisée est à l'antenne depuis juin et ça semble assez bien fonctionner.