Lenaëlle G. Martins et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais ! Un petit plus MY LIFE TREE: There's no safer place for youthan here with me
| mot doux de Lenaëlle G. Martins ► un Mer 15 Juin - 16:13 | | | Jay & LenaëlleJe te jure, il n'a rien vu !
Si cela semblait faire plaisir au père que je choisisse de les accompagner dans une boutique pour enfants, cela sembla faire doublement plaisir au fils, dont l’expression joyeuse m’arracha même un petit rire. Évidemment, je n’allais pas plus loin pour expliquer l’enthousiasme du petit bonhomme, ne pensant pas que c’était moi à proprement parler qui était la cause de son enthousiasme. Enfin, je ne disais pas que le petit ne m’aimait pas, autrement je me doutais bien qu’il ne se serait pas exclamé de la sorte non seulement quand j’avais accepté, mais aussi quand il m’avait repéré dans cette boutique de lingerie plus tôt, mais j’étais presque persuadée que c’était le sentiment de nouveauté, en quelques sortes, qui le rendait si heureux. Quelque chose de nouveau, aussi banal cela soit-il, égayait toujours les enfants. Après, je n’allais certainement pas me plaindre de son enthousiasme, parce que moi-même, j’étais bien contente que cette journée prenne une telle tournure, que ce soit pour Jay et Trevor ou encore pour moi, compte tenu que j’adorais aller dans les boutiques pour enfants, qu’importe de laquelle il s’agissait. Dans le cas présent, Jay m’en proposa une en particulier, qui me disait quelque chose, à un tel point que je me permis de répondre: « J’y suis allée quelques fois, oui ! » Ce que je venais de dire était tout à fait vrai, dans le sens où il m’était arrivé à quelques reprises de m’y rendre pour y trouver des petites tenues pour les enfants de Lullaby et Aiden, ou même pour le bébé de ma cousine Carter qui avait vu le jour à l’été dernier. Et puis, comment pourrais-je vraiment m’en passer ? Ce qu’ils proposaient était mignon, relativement abordable - comparativement à d’autres boutiques en tout cas - juste parfait pour faire un petit cadeau souvent bien apprécié, de ce que j’avais pu remarquer. Aujourd’hui, ce serait pour carrément trouver une série de vêtements, mais je pensais que c’était un magasin approprié pour cela aussi, faisant en sorte que je ne m’opposai pas à l’idée de m’y rendre, suivant le père et son enfant jusqu’à celle-ci, tenant le petit par la main comme il me l’avait imposé, même si clairement, cela ne me gênait pas, bien au contraire. Quelques instants après, nous entrâmes dans cette boutique qui dégageait cette ambiance innocente et juvénile qui était si adorable et qui m’arrachait un sourire à tout coup. Considérant les lieux dans leur ensemble, je dus toutefois m’arrêter quand je me rendis compte que Trevor tirait sur ma main pour s’éloigner. Il eut droit à ce moment à une consigne bien précise de son père, et pour donner un coup de main à ce dernier, je décidai de garder la main du petit dans la mienne, pour le moment en tout cas. Je me doutais bien que même si le précédent incident avait eu un dénouement heureux au bout du compte, Jay n’avait clairement pas envie que l’histoire se répète encore une fois. Heureusement, Trevor semblait avoir compris sa leçon, puisqu’il sembla se tenir tranquille par la suite… Pour le moment en tout cas. Cela me permit de reporter de nouveau mon attention vers Jay, me pinçant les lèvres tristement par rapport à ses propos. Je me doutais bien que ce n’était pas donné, habiller un enfant. J’en avais eu qu’une vague idée il y a plusieurs années de cela, mais après, je ne savais pas si c’était pareil aujourd’hui, ou du moins, le budget à avoir et tout ce qui venait avec. Bien sûr, si je le pouvais, je donnerais un coup de main à mon ami en lui proposant de lui offrir des vêtements déjà portés par d’autres, sans toutefois que ceux-ci soient abîmés. Malheureusement, les seuls garçons que j’avais dans mon entourage étaient encore des bébés et la seule enfant de l’âge de Trevor… était une fille. Tentant tant bien que mal de me montrer utile, je considérai de nouvelle fois la boutique, me disant qu’il devait certainement y avoir quelque chose de bien quelque part, compte tenu que c’était les soldes de masse… Heureusement pour moi, mon instinct ne m’avait pas trompée, si bien qu’en désignant un coin de la boutique, je pus dire: « Il y a des trucs en solde là-bas, ça te dirait qu’on aille y jeter un oeil ? Peut-être tu y trouveras des trucs bien ? » Et puis, même s’il ne trouvait pas absolument tout à petit prix, épargner quelques dollars, ce n’était jamais de refus, n’est-ce pas ? En tout cas, c’était ce que je me disais, de mon côté, même si je savais bien que les soldes, ce n’était pas toujours parfait. Dans le pire des cas, je n’écartais pas l’éventualité de payer moi-même un truc ou deux pour Trevor, tel un cadeau, même si je me doutais que pour le coup, ce serait plus délicat parce que même si moi, ça me ferait plus que plaisir, je ne voulais quand même pas que mon ami croie que je le prenais en pitié, que je pensais qu’il ne savait pas s’occuper de son enfant ou un truc du genre, parce que c’était loin d’être le cas. |
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