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mot doux de Invité ► un Mar 18 Mar - 0:47
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Lullazé
Encore une journée magnifique qui commençait. Depuis qu’Azélia est revenue en ville il y a à peine une semaine, elle n’a connu que cela. C’est pourquoi en se réveillant une nouvelle fois dans le canapé de chez Lullaby et Rhiannon, elle n’eut qu’une envie, sortir dehors. Il faut dire que lorsqu’elle avait ouvert les rideaux en se levant, elle a été limite aveuglé par les rayons de soleil, signe d’une bonne journée. Ce n’est pas à Denver qu’elle avait un soleil comme celui-ci. Elle a plus eut l’habitude de devoir sortir équipée d’un parapluie alors que là, même en plein de février, elle pouvait sortir avec une petite veste. Tant mieux, elle a acheté une veste pas trop épaisse fushia la dernière fois qu’elle est allée au centre commercial. Azélia voulait donc sortir mais pas toute seule. C’est pourquoi elle débarqua dans la chambre de Lullaby qui était sur son mac à faire elle ne sait quoi ? « Dis-moi ma chérie, tu ne veux pas sortir ? Je ne sais pas où mais le soleil est magnifique. » Lullaby ne mit pas longtemps à accepter et comme convenu elle a mis sa veste fushia. En remontant le zip de sa veste, Az’ était enfin prête à sortir. Quoi que bon, finalement ça ne servait pas à grand-chose, elle allait bientôt la retirer mais tant pis. C’est ainsi que les deux brunettes sortirent toutes les deux. Lullaby étant enceinte, elles ne pouvaient pas faire beaucoup de folies mais marcher un peu, ça n pouvait pas faire de mal. Finalement, c’est dans un tout autre endroit qu’elles décidèrent de se rendre alors qu’elles étaient en train de marcher sans but. Oui, le zoo les attendait. Comment elles en sont arrivées là ? Azélia ne sait pas trop mais ça lui faisait bizarre d’être ici. Oui, voir pleins d’enfants avec leur parent lui faisait un petit pincement au cœur. Elle ne pouvait s’empêcher de repenser à sa propre fille qui était elle ne sait où mais dans cette ville, elle en est presque persuader. Az’ aurait pu en profiter de cette journée ensoleillé pour refaire interruption dans la vie de son ex petit ami Mason pour le voir lui et sa fille mais elle n’était pas encore prête. Enfin si, elle est prête, elle est quand même à Pasadena pour cela mais elle avait tout simplement la trouille. Enfin bref, le bruit des abeilles et l’odeur de la citronnelle venait lui faire sortir de ses pensées. Il fallait qu’elle se vide l’esprit. Elle n’est pas là pour ça. Quoi que bon, dans un sens, c’était tout à fait normal, Azélia espère tellement venir avec elle ici bientôt, aller voir les dauphins ou encore les pingouins. Il faut donc qu’elle se bouge les fesse et qu’elle aille de l’avant et contact Mason, elle ne va pas rester en ville ici et avoir peur de le voir par hasard quand elle sort quand même. Sortant donc de ses esprits, elle se reconcentra sur sa visite du zoo avec Lullaby. « Tu sais quoi ? J’ai toujours rêvé de voir des marsupilamis, l’espoir fait vivre comme on dit ! » Dit-elle en rigolant. Ouais, c’était l’un de ses rêves d’enfant, ça et le fait de changer de vie aussi. Alors qu’elles s’approchèrent de la cage aux tigres, la sonnerie du téléphone portable de Lullaby se mit à retentir et cette dernière s’éloigna donc d’elle pour prendre l’appel. Allant donc voir les tigres sans elle. Azélia les observa un instant avant de se retourner et voir son amie dans un état qu’elle ne connaissait pas d’elle. Lullaby qui est toujours munie d’une joie de vie légendaire était au téléphone, en pleure. S’approchant alors directement vers elle, elle s’inquiéta immédiatement sans même savoir ce qu’il se passait. « Hey ma belle, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu me fais peur ! » Oui, ça c’était clair et net. C’était quelque chose de grave, elle le sentait et ne pas savoir la vérité encore lui faisait encore plus peur.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Mar - 1:45
Il y a trois semaines, flashback
lullaby s. o'brady-jones & azélia l. maccallister
Une journée toute bête, je ne devais pas trop faire d’efforts et rester le plus alitée possible. Je ne devais rien porter, rien… faire de trop énorme pour mon pauvre petit bébé qui lui, s’amusait à tambouriner dans mon ventre. Je ne savais pas si elle se prenait pour un dragon à voler dans mon utérus comme l’on peut voyager dans une forêt mais en tout cas, elle s’éclatait. Prenait-elle-même mes intestins pour des guirlandes ? Je n’en savais rien mais par moment, c’était horrible. Cette fois, ça allait enfin j’avais eu une matinée ou elle s’amusait à faire des petits tours mais là, c’était plus facile. Elle semblait reposée, endormie. C’est alors que j’en profitais pour naviguer sur le web après une petite sieste. Cherchant alors des trucs pour construire ceci et cela. J’avais commencé le lit du bébé mais abandonnée les constructions comme en chantier dans la chambre, c’était bien trop dur. Je vis alors la bouille d’Azélia passer par la porte, je souriais doucement en hochant la tête, mon petit ventre bien rond qui devait être protégé tiendrait bon, non ? Je m’étais donc levée pour l’accompagnée. « Elle flash ta veste ! », avais-je dit rapidement en la direction du zoo. Un choix étrange car je me demandais si c’était voulu ou non de la part de mon ami qui était bien plus enfin c’était compliqué car c’était aussi la cousine de Aiden mais Aiden ? J’étais vague sur l’idée de ce qu’il était pour moi. Compliquée la vie. C’est alors que nous nous retrouvions à nous balader dans le zoo qu’elle me disait rêver de voir un marsupilamis que je riais légèrement. C’était comme voir mon père labourer un champ. C’était impossible en fait mais elle avait raison, l’espoir fait vivre. « Hummmmm… et j’ai toujours rêvée de voir un éléphant en trottinette avec un bouquet de tulipe mais l’espoir fait vraiment vivre ! », disais-je toute sérieuse mais en fait, je me moquais d’elle. S’en rendait-elle compte ? C’est alors que nous approchions des tigres que la sonnerie me fit sursauter dans une cacophonie désagréable. Je soupirais doucement en prenant l’appareil pour décrocher et ainsi répondre. Je m’éloignais légèrement, sentant mes nichons douloureux par la même occasion quand mon coude se serrait contre. C’était chiant d’être enceinte. Je vous jure. Ils étaient tout durs, je ne vous en parle pas. Vive les mamelons. J’espérais qu’ils ne finissent pas par pendouiller après la grossesse d’ailleurs car sinon… C’est alors que j’écoutais que les larmes remplir mes yeux, se laissant alors couler le long de ma joue dans une danse de flot qui était comme quand je laissais Aiden me faire des omelettes. Enfin c’était catastrophique à en pleurer même si là, c’était the big omelette. Je la regardais alors quand elle semblait s’inquiéter. « Ok, mon général ! », disais-je alors d’une petite voix. C’était pire qu’un plat de rillette même et c’est pourtant le truc que je déteste le plus mais cette annonce était comme tomber d’une falaise à mes yeux. Je lâchais le téléphone sur le sol alors que je sentais une douleur dans le bas de mon ventre. Me tenais alors soudainement le ventre. « Il est mort ! », disais-je alors en la regardant dans les yeux et ne me rendant même pas compte que les vannes étaient lâchées alors que la douleur s’amplifiait. C’était atroce, je me pliais en deux tous en la regardant. « Je crois que le travail a commencé… », disais-je entre peur et tristesse. J’étais à deux doigts d’accoucher mais aussi se sombre dans une noirceur que l’on appelle le deuil. J’avais encore du mal à me faire aux deux nouvelles. « Il est trop tôt… pas elle aussi ! », disais-je alors totalement paumée et ne me rendant pas compte que je restais floue dans mes indications. J’inspirias doucement en expirant, respirant alors pour trouver une once de courage. « Les urgences ! », disais-je alors soudainement en me doutant qu’elle aurait dû y penser mais c’était plus fort que moi car la douleur me rappelait que je n’étais pas en sucre mais que j’étais plus fragile que du sucre avec cette grossesse. Je priais simplement pour que ma fille survive, c’était tout ce que je désirais à vrai dire.
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mot doux de Invité ► un Dim 13 Avr - 4:10
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Lullazé
Azélia n’a pas vraiment eu beaucoup l’occasion de venir dans ce genre d’endroit, c’est-à-dire au zoo. C’est pourquoi on aurait dit une véritable gosse et vu les réactions qu’elle était déjà en train de dire, ça se voyait. Au moins, Azélia et Lullaby risquent de rire pour leur sortie entre copine. Bon bien sur Azélia n’est pas une grande fan de savoir les animaux en cage mais bon, elle a tout de même pris la décision de venir ici alors que toutes les deux sont sorti. De toute façon qu’elles viennent ou non ça ne changent rien. Enfin bref, on aurait donc dit une vraie enfant à regarder tous les animaux un à un et alors que les conversations sur leur rêve de gosse était entamé, elle ne mit pas longtemps apercevoir deux pandas qui semblaient se reproduire. Azélia fit une tête bizarre avant de montrer à Lulla d’un signe de tête tout en rigolant. « Ouais bah en tout cas dans mes rêves il y a jamais eu des pandas en train de forniquer ! » Dit-elle en rigolant alors qu’il y avait effectivement des pandas pas loin qui ne semblaient pas s’ennuyer ensemble. Non mais oh, pauvres gosses, s’ils voient cela ils vont carrément être traumatisés à vie. Bah ouais, elle aurait pu l’être si elle les avait surpris quand elle avait l’âge innocent. Sauf que ce n’était pas possible. Quand elle était enfant elle n’allait jamais au zoo, ça n’aurait jamais traversé à l’esprit à l’un de ses parents de l’emmener. De plus, elle n’a pas garde l’âge innocent bien longtemps, elle a du devenir mature plus vite que prévu, afin de se protéger et pour se construire sa carapace. Tout ça pour dire qu’Azélia espérait que les enfants étaient intéressé par les gorilles pas loin et qu’ils ne voyaient pas ce genre de chose. Az n’aurait pas aimé que sa fille Laura de seulement trois ans voir ce genre de chance.

Mort… Azélia avait la sensation que son cœur allait s’arrêter. Aiden est mort ? Son cousin ? Oui, elle avait la sensation qu’on venait de lui arracher le cœur et qu’on venait de le piétiner. Elle n’a pas vu Aiden mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne sont pas proche, au contraire, c’est comme son frère. Azélia est donc sous le choc mais elle n’eut pas le temps de réagir puisque ce n’était pas tout, Lullaby semblait être sur le point d’accoucher. Enfin il y avait clairement un problème. Bien sûr, elle sait que ce n’est pas le moment, non seulement elle sait quand même la base de ce genre de chose et puis, elle a tout de même accouché il y a trois ans, elle sait comment ça se passe. En tout cas elle se précipita pour se rapprocher encore plus de son amie, totalement paniquée. « Merde, crottin, bouse, je.. viens t’asseoir ! » Dit-elle en apercevant un banc pas loin. Autant dire qu’elle était totalement paniquée. Très rapidement, elle prit son téléphone pour appeler les secours afin qu’ils se dépêchent de venir. L’hôpital n’est pas bien loin, elle aurait pu l’y emmener elle-même mais elle n’a pas sa voiture avec elle et puis même si c’était le cas, elle est bien trop mal pour pouvoir conduire. « Les secours vont arriver ! » Azélia ne savait pas comment faire pour la rassurer puisqu’elle était mal. Elle n’arrivait pas à se remettre de l’annonce de la mort de son cousin même si Lulla ne lui avait pas clairement dit. En même temps, Lulla n’aurait pas pu lui annoncer cela à voix haute pour la simple et bonne raison qu’Aiden n’est pas mort, il s’agit du frère de la brune mais sachant que son cousin est à l’armée, elle a de suite pensé à lui et c’est pourquoi elle était aussi mal. « Ca va aller ma belle, ils vont arriver, respires, calmes toi ! » Le ‘calmes toi’, c’est aussi destiné à elle-même. En tout cas, elle essayait de la calmer. Elle lui aurait bien promis que tout va bien se passer mais elle ne peut pas mentir et puisqu’elle ne sait pas exactement ce qu’il va se passer, elle préfère ne rien promettre sans savoir. Azélia lui prit la main pour la calmer mais ça ne semblait pas fonctionner avant que les secours n’arrivent. Heureusement, ils n’ont pas mis beaucoup de temps, du moins ça aurait pu être pire en tout cas.
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mot doux de Invité ► un Dim 20 Avr - 14:23
Il y a six semaines
featuring - azélia maccallister

Des pandas qui fourniquent ? C’était mieux que des pandas qui font cacas. Avait-elle fumée ma pauvre amie qui n’était pas moins que la cousine de mon ex ? Je n’en savais rien mais dans le fond… les animaux pouvaient aussi faire ce qu’ils veulent et je n’allais pas les juger pour se mettre à faire l’amour dans des endroits publics au nombre de fois où je terminais à fourniquer dans les décors avec Aiden. Dans le fond, nous étions aussi des animaux par moment enfin quand il était toujours à Pasadena et loin du champ de bataille mais soit. La conversation chavirait tout autrement à l’appel d’une personne. Un homme, un général. Oui, il avait mon numéro car je le connaissais pour l’avoir rencontré souvent à l’église et même à la caserne. C’était un ami du chef qui se chargeait de communiquer entre moi et Luke quand nous ne pouvions pas nous joindre. Mais les choses empirèrent au fil de la situation. Des mots, des larmes, de l’eau et les vannes étaient ouvertes. C’était bien loin d’être amusant mais pourtant il y avait un petit truc comique. Nous étions dans un zoo. J’inspirais, j’expirais comme le petit chien, c’était une chose que l’on m’avait enseignée en cours prénatal. Je ne me sentais pas très bien, non pas du tout. Je n’étais pas vraiment envieuse d’un gros câlin en ce moment. Je voulais qu’on s’écarte de moi. J’entendais les gens parler. Cette petite fille qui demandait à sa maman ce qu’avait la madame. Je supposais que c’était moi. Ce cri d’animal que je découperais bien en filet mignon et pas par ce que j’ai faim mais simplement par ce qu’il m’agaçait. Oui, je ne voulais voir personne bizarrement et ces flots de mots étranges que sortie mon ami alors que je voulais faire de la couture avec sa bouche. Bon d’accord, peut-être pas car je tenais à elle et j’avais surtout besoin d’elle. Je n’avais pas besoin de cet homme vêtu en verre qui se prenait pour Peter Pan à distribuer des tracts ou l’autre guguse avec sa barbe digne de Noé. Je me demandais ou il cachait son arche. Sûrement au parking. Mais je n’avais pas envie de rire. Je fondais totalement en larme tout en supportant la douleur méprisante. Elle me disait que les secours allaient arriver mais à peine une douleur finie, une contraction arrivaient demander son reste. Oui, j’étais apparemment une caisse à douleur. Cela fusait les billets de Aie. J’inspirais doucement en l’entendant me dire de me calmer. Mon impulsion me donnait envie d’avoir un vase dans la main et l’éclater contre un mur pour calmer mes nerfs mais il n’y en avait pas car on était dans un zoo. Je me sentais étouffée et pourtant je ne pouvais pas un colle de chemisier mais un bête débardeur. J’avais l’impression de mourir de chaud. Respirant mal. C’est alors que les secouristes arrivèrent, s’occupant aussitôt de moi tandis qu’ils me faisaient grimper dans l’ambulance. Non mais l’ambulance ? Je pensais aussitôt à Aiden, m’inquiétant encore plus et déclenchant des douleurs plus fortes. Je me sentais mal, je me sentais très mal. C’était vrai donc ? La tête jouait sur la douleur dans toutes les circonstances ? J’avais l’impression que c’était pire que tout ce qu’on m’avait dit. Dans le fond, faire un bébé ce n’était pas une partie de plaisir quand on devait accoucher mais cela n’arrive pas à tout le monde de devoir subir le choc du deuil en même temps. Je me trompe ? J’inspirais, expirais avec les chaudes larmes sur la joue. Je me sentais mal, très mal. Je ne savais pas quoi faire. Je regardais à ma droite et à ma gauche. Oui, après Azélia et gardant la main qu’elle avait mise dans la mienne et lui serrant légèrement mais affectueusement en la regardant. « Est-ce que c’est un cauchemar ? », lui demandais-je alors en reprenant un peu mon souffle. « Dis-moi que je dors, réveilles-moi ! », la suppliais-je alors que les docteurs la regardait à leur tour. Ils semblaient ne pas savoir ce qu’il se passait enfin si mais à ce point ? « L’hôpital n’est pas loin, rassurez-moi. Les docteurs la prendront en charge ! », disaient-ils un peu synchronisé. C’était comme un discours préparés pour eux. « Pourquoi est-il mort ? », oui, je m’en foutais des médecins qui pourtant tâtaient mon ventre mais à la sensation je les regardais aussitôt avec un regard tueur. « Ne touchez pas à mon bébé ! », leur disais-je presque dans un grognement. J’étais paumée, agressive et j’étais en larme. Je me sentais dans un cauchemar. Cela ne pouvait être que ça. Oui, un gros putain de cauchemar. C’était ça. Sans nul doute. Je voulais m’en réveiller au plus vite. J’en avais tellement marre. Je ne voulais plus ressentir ce mal dans ma poitrine ou dans mon ventre.
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mot doux de Invité ► un Jeu 8 Mai - 23:25
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Lullazé
La journée commençait pourtant bien. Lullaby et Azélia sont venus au zoo pour se changer les idées plutôt que de rester à l’appartement. A aucun moment la pâtissière ne pensait qu’un aussi gros nuage viendraient au-dessus d’elles, ou du moins au-dessus de Lullaby surtout. Aiden est mort… du moins c’est ce qu’Az comprit et maintenant c’est Lullaby qui eut un problème, pour son futur enfant qui ne doit pas naitre avant un moment. Autant dire qu’il y avait de l’affolement dans l’air. Heureusement, les secours ne mirent pas longtemps à arriver, encore heureux et Lullaby fut vite pris en charge dans l’ambulance. Naturellement, Azélia monta dans l’ambulance avec elle, direction l’hôpital. Elle ne va tout de même pas la laisser seule. C’est tout bonnement impossible. « Ca va aller Lulla, regardes moi, ça va aller ! » Azélia n’aime pas du tout promettre des choses qu’elle n’est pas sûr de pouvoir. Là, ce n’est pas entre ses mains, elle n’a aucun pouvoir pour arranger quoi que ce soit. Une chose est sure toutefois, il faut qu’elle se calme, c’est le mieux pour elle mais aussi pour son enfant. Plus facile à dire qu’à faire c’est certain. Azélia le sait parfaitement ça. Elle aussi a complètement flippé lors de la naissance de sa fille, elle était vraiment morte de trouille. Pourtant, contrairement à Lullaby, ce n’est pas suite à un décès, l’homme qu’elle aimait était auprès d’elle et malgré le fait qu’elle n’avait pas attend les neuf mois, ce n’était pas aussi prématuré qu’avec Lullaby. La jeune femme ne peut rien faire pour l’aider mis à part être là physiquement. D’ailleurs vu sa main qu’elle ne sentait plus parce que son amie la serrait, elle comprit qu’elle ne pourrait pas faire grand-chose de plus. Alors c’est comme ça qu’on se sent dans ce genre de situation ? Azélia c’est toujours poser la question. Pourquoi ? Elle ne sait pas bien pourquoi mais c’est le cas. Si, elle se souvient, c’est ce qu’elle s’était posé comme question après son accouchement en pensant à ce moment magique malgré son départ, pour essayer de savoir comment Mason a vécu ce moment si magique.

Il va falloir qu’elle appelle les Jones. Heureusement elle est proche de Rhiannon, du coup elle a son numéro enregistré dans son téléphone portable du coup elle ne va pas avoir du mal à les prévenir pour qu’ils soient au courant. Azélia n’a aucune idée que les Jones vivent un autre drame qu’ils viennent justement d’apprendre au téléphone. Azélia fut sortie de ses pensées par Lullaby qui se mit à crier contre les ambulanciers qui touchaient son ventre. Les pauvres, ne sont-ils pas au courant qu’il ne faut pas trop énerver les femmes enceintes ? Ils devraient le savoir pourtant. « Ils font ça pour t’aider, ils sont là pour ton bébé. » Bon Az ne peut rien dire de plus ni trop technique, elle n’y connait rien mais bon, il faut qu’elle se calme car c’est pour elle et pour son bébé qu’ils sont là, non pas pour lui faire du mal. Mais bon, Az sait très bien que c’est plus facile à dire qu’à faire, elle n’est pas dans sa situation là, pourtant elle flippe comme une digne. Azélia n’ose même pas savoir comment Lulla se trouve à cet instant. Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent vers l’hôpital, fort heureusement ce n’est pas bien loin du zoo alors Lulla va pouvoir être prise en charge par des médecins plus spécialistes et pouvoir passer plus de test parce que là dans l’ambulance, c’est assez limité. « Est-ce que vous pouvez appeler le p… » Vu le regard noir qu’Azélia venait de lui lancer pour qu’il arrête de parler. Il ne faut pas qu’il parle d’Aiden même s’il ne prononce pas son prénom, c’est trop tôt. De toute façon même si ce n’était pas le cas, Aiden ne serait quand même pas là. Non seulement il ne savait pas pour son futur rôle de père mais en plus il était au front. Parler de lui au passé lui faisait vraiment mal au cœur et une larme se mit à couler le long de sa joue. Ne voulant pas que Lulla la voit dans cet état et non pas forte comme elle devrait l’être envers son amie, elle essuya vite la larme avec sa main. « J’vais l’accompagner. » Annonça-t-elle au médecin pour que Lulla l’entende. Bon, ça lui faisait encore plus père d’assister à son accouchement, surtout que c’est trop tôt pour cela mais elle ne voulait pas laisser Lulla seule dans cette épreuve. Seulement, c’est quand même à Lullaby de choisir. « Tu veux que je vienne ? » Le médecin à son tour lui lança un regard pour qu’elle cesse de parler. Comme pour lui faire comprendre que peut-être elle n’allait pas pouvoir venir, tout dépend des tests qu’ils vont lui passer avant dû au fait que la naissance est bien trop prématuré. Mais qu’importe les médecins, c’est son amie qui compte en premier.
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mot doux de Invité ► un Mar 3 Juin - 12:59
Il y a six semaines
featuring - azélia maccallister

La naissance, une chose tellement compliquée et la grossesse. Rien n’était simple quand c’était le moment d’avoir des contractions. Et là, c’était la souffrance mais je ne me rendais pas tant compte de la douleur, j’avais ce poids sur le cœur et cette sensation aussi que mon monde s’écroulait mais je devais tout simplement rêver, ce n’était pas possible autrement, je me trompe ? La jeune femme semblait m’aider, elle m’avait même promis que tout allait bien aller mais tout allait déjà mal, elle ne le savait juste pas, je n’avais rien dis, je n’étais pas capable de le dire. J’avais juste été cette fille qui accouchait sur place et boum d’un appel téléphonique de l’armée. Génial. C’était fou, non ? Et alors que je criais légèrement sur les infirmiers enfin les ambulanciers, Azélia tentait de me calmer. Ils étaient là pour mon bébé ? Mais non, personne sauf moi ne pouvait savoir ce dont mon bébé avait besoin sur le coup et apparemment, il voulait sortir mais il ne devait pas, il ne devait pas sortir. Il devait reste à l’intérieur car c’était trop tôt, tellement trop tôt et j’étais effrayée. Oui, vraiment et pessimiste aussi alors imaginez ce qui se passait dans ma tête alors qu’il y a même pas 20 minutes, je regardais des pandas se prendre dans un futur porno ? L’ambulance arrivait rapidement sur les lieux, je ne savais pas trop comment prendre la situation, j’allais voir un bébé naitre trop tôt, mon bébé. Pour moi, c’était de ma faute tout ça, tellement et j’inspirais doucement, j’étais installée dans un lit ou une sorte de lit et je passais des tests. Des gens me regardant comme si j’étais une poupée et comme si c’était simple. Il était loin d’être trop tard pour la péridurale et apparemment c’était même urgent au vue de mon état. Mes mains tremblaient, je n’écoutais personne, j’étais juste une poupée entre leurs mains et alors que j’entendais même un infirmier parler avec la brunette qui était ma colocataire, une amie et bien plus aussi car c’était la cousine de l’homme que j’aimais. Le père de ce bébé. Je n’entendais rien bien entendu si ce n’est que je sentais la péridurale commencer à faire effet, j’avais l’impression d’être dans un autre monde, un rêve. Je me laissais imaginer que je voyais Luke. Oui, aussi fou soit-il. Je voyais mon frère qui venait même près de moi vérifier quelques petites choses dont je censurerais le nom pour éviter de passer pour une cinglée. J’entendais alors la jeune femme dire au docteur qu’elle allait m’accompagner mais je ne voyais que cet infirmier ou même une infirmière mais pour moi, c’était Luke. Il était vivant et là, je semblais rêveuse comme si je voyais Dieu mais ce n’était pas dieu et encore moins Ronald MacDonald mais c’était Luke. Ce n’était pas Dieu mais c’était mon frère, celui que j’avais pensé mort. C’était mon petit frère que j’avais parfois laissée rejoindre mon lit quand il faisait des cauchemars. C’était celui que je protégeais comme une grande sœur et parfois même comme une maman car il était parfois tout pour moi. Il était mon univers et bien plus. Il était après Aiden et mon père, le troisième homme de ma vie avec Kennedy en quatrième et Andrew en cinquième. Bon c’était surtout très mal de marquer des étoiles et les classer mais je me sentais tellement fusionnelle avec Luke, tellement. Il était tout pour moi et il était mort mais là, non, il était devant moi. Ce petit frère, mon univers. Je semblais tellement ailleurs, tellement dans une autre planète, dans un autre univers. « Je t’aime ! », disais-je alors dans le vent à la personne qui recevait de l’amour d’un autre. Oui, il recevait l’amour de ce frère mort en protégeant notre pays, notre patrie. Que serions-nous sans les gens qui se sacrifient pour notre pays ? Je ne réalisais pas les doutes et larmes que j’amorçais chez la belle Azélia, je ne réalisais pas du tout ça. Je me contentais d’hausser les épaules. La jeune femme se tournait vers moi et me demandait si je voulais qu’elle vienne et je souriais comme une idiote finie à la bière. « Oui et Luke aussi. Luke peut venir ? », demandais-je en regardant à nouveau cette personne que je prenais pour mon frère. Je semblais calme, tellement apaisée. Je semblais tout simplement shootée à ce médicament magique. Oui cette chose qui me fait ne pas avoir mal et qui me drogue. J’étais stone. Et un peu trop apparemment. « Nous allons faire passer des tests, cela devrait arriver très rapidement, il nous reste à préparer la couveuse ! », disait alors le médecin alors qu’il regardait Azélia. « Savez-vous ce qui a déclenché le travail ? Je sais que c’est une grossesse à risque mais c’est arrivé au zoo… que peut-il arriver au zoo à part un chameau qui lui tombe dessus ? », demandait-il alors à la jeune femme, tentant un brin d’humour pour la détendre tandis que j’étais totalement éblouie par une infirmière à laquelle j’avais apparemment donnée des couilles dans ma tête. Il finit alors par continuer les tests avant que je ne sois trop en travail, lançant alors le chemin vers la salle d’accouchement tandis que des infirmières avaient données une tenue à Azélia. Je regardais toujours celle qui était Luke, toujours éblouie. Dieu Luke était là. Prions ce dieu. Elle ressemblait à un homme, un vrai, mon frère. Je souriais doucement. « Tu es beau ! », disais-je alors en souriant à celle-ci et regardant Azélia. « Il est vivant, hein ? Je ne rêve pas ? », demandais-je à Azélia et puis au docteur. « Mon bébé, il va bien aller ? », demandais-je sereine alors qu’il fronçait un sourcil. « Elle plane un peu trop ! », il approchait en regardant les doses et baissant un peu celle-ci en inspirant. « On va baisser les doses…. », disait-il en regardant Azélia. On était dans la salle d’accouchement, les contractions ne ressemblaient qu’à un petit pincement et pourtant, elles étaient là. Une machine les annonçait en laissant des petits bruits fins quand elles s’éprenaient de mon corps et le contrôlait pendant un petit temps. Il ne faudrait plus beaucoup de temps avant que l’on ne me demande de faire le petit chien mais je voulais juste regarder Luke, moi et que mon bébé reste encore dans mon ventre. « Je ne veux pas qu’il sorte, Luke ! », disais-je à l’infirmière. « C’est trop tôt, hein Azélia ? Dis-leur que c’est trop tôt ! », disais-je aussitôt.
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mot doux de Invité ► un Mar 22 Juil - 0:59
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux...
Lullazé
Si Azélia n’a jamais imaginé se trouver dans un moment en particulier c’est bien celui-là. En même temps, elle a beau être amie avec Lullaby depuis des années, vivre avec elle le temps qu’elle se trouve un appartement, il y a certaines étapes dans la vie qu’on ne pense pas partager avec certaines personnes. Là par exemple, Lullaby est sur le point d’accoucher en urgence, en effet c’est beaucoup trop prématurément et Azélia compte bien accompagner son amie tant qu’elle a besoin d’elle, quitte à même se rendre en salle d’accouchement si les médecins le lui autorisent. Etre là à ses côtés lui refit penser à son cousin. Il aurait sans doute aimé être à sa place s’il l’avait su, Azé le pense en tout cas. Depuis son retour, elle a tenté de persuader Lullaby d’en parler à Aiden, qu’il soit au courant pour son futur rôle de père mais non, elle n’a pas non plus trop insisté. En même temps ayant abandonnée son enfant, elle n’est pas le meilleur exemple à suivre. Tout ce qu’elle a pu lui dire c’est la vérité sur le fait que ça fait du mal de savoir son enfant grandir sans nous et qu’Aiden allait forcément le ressentir. Alors, savoir qu’il est mort sans même le savoir, sans même s’être fait à l’idée que son propre enfant existe bel et bien, c’est dramatique. Azélia était vraiment dans ses pensées lorsqu’on l’a sorti de celles-ci. « Excusez-moi mais, qui est Luke ? » La pauvre femme ne semblait rien comprendre et semblait avoir besoin d’Azélia pour oui apporter des réponses. Seulement, ce n’est sans doute pas la brune qui peut lui apporter ce genre de réponse. Elle ne connait pas réellement Luke, elle le connait surtout de nom puisqu’elle est amie avec ses sœurs mais elle ne comprend vraiment pas pourquoi Lulla le pense ici en regardant un inconnu. A moins que… C’est à cet instant précis que la jolie brune de vingt-neuf ans compris que ce n’est pas Aiden l’homme qui est décédé aujourd’hui mais le frère de son amie, Luke. En tout cas, malgré qu’elle a compris cela, elle était incapable de le dire à la bonne femme, en même temps elle ne se voit pas le dire alors que Lulla est juste à côté. C’est peut-être égoïste, elle peut peut-être passer pour un monstre mais l’un des pincements qu’elle avait au cœur a disparu. Bien sûr, Az se sent mal pour son frère, c’est un fait mais elle est tout de même contente même si elle ne veut pas le montrer que son cousin soit en vie et qu’elle se soit trompée. Mais bon, ce n’est pas vraiment le cadet de ses soucis là. Bien sûr c’est important, c’est dramatique même mais là, Lulla est sur le point de donner la vie, ce n’est pas facile pour elle qui est effrayée à la fois pour la mort de son frère mais aussi pour le fait qu’elle soit sur le point de mettre au monde son bébé alors qu’elle ne devrait pas puisque c’est beaucoup trop tôt. Alors Azélia l’aidera, elle sera là pour elle aussi longtemps qu’elle en aura besoin. En même temps Lulla est son amie, elle fait même comme partie de la famille. Suivant donc le mouvement, sans savoir ou aller, elle enfila une blouse et finalement la rejoindre. Alors que Lulla lui demanda s’il était bien vivant, elle se risqua à comprendre qu’il parlait de Luke mais elle fut incapable de dire quoi que ce soit. « Lulla regardes moi, tout va bien aller ok ? » Elle ne peut faire que ça, elle ne peut rien promettre mais c’est l’une des fois où la jeune femme se sent le plus impuissante. Tout comme cet endroit en fait, elle ne pensait pas venir dans ce genre de moment, durant un accouchement sans que ce soit le sien, comme ça a été le cas trois ans plus tôt. De toute façon, on lui confirma ce qu’elle pensait déjà, c’est-à-dire que Lulla plane à cause des doses qu’on lui a donné. Lui serrant la main, comme pour lui montrer qu’elle était présente, elle se baissa légèrement afin de se retrouver à la hauteur de sa tête tandis que l’autre brune se trouvait allongé sur la table d’opération présente à cet effet, ne regardant pas à côté d’elle les médecins, se concentrant uniquement sur Lulla qui souffrait  non pas physiquement mais psychologiquement comme elle pouvait le lire dans ses yeux. « Ton bébé va bien aller. Les médecins sont très compétents, ils vont tout faire pour le sauver et que tout aille bien pour vous deux. Très bientôt tu pourras le prendre dans tes bras et tu verras que c’est le plus beau jour de ta vie » Malgré la perte de son frère, ce jour restera à tout jamais ancrés dans sa mémoire, elle est très bien placée pour le savoir puisqu’elle a la sensation de revoir son bébé qu’elle a lâchement abandonné à chaque fois qu’elle ferme les yeux. « Quoi qu’il arrive tu peux compter sur moi ok ? Je serais là, tout va bien se passer ! » Elle répéta ceci mais dans un sens c’est plutôt elle qu’elle essaye de convaincre, de toute façon elle n’est même pas certaine que son amie l’entende mais être à auprès d’elle alors qu’elle flippe totalement, être impuissante et tout cela avec un sourire pour ne pas l’inquiéter, ce n’est pas simple.

Très vite elle vit Lulla fermer les yeux, surement à cause des calmants mais ce n’est pas pour autant qu’Azélia lâcha sa main. Tant que les médecins ne lui disent pas se partir, elle reste, c’est ainsi. En tout cas, la jeune femme de vingt-neuf ans s’efforça de ne pas regarder autre part que le visage de Lullaby afin de ne pas risquer de tourner de l’œil. A un moment, Az n’a pas conscience du temps écoulé, une infirmière vint la rassurer. « Tout s’est bien passé, c’est une magnifique petite fille » Az retrouva le sourire qui avait disparu lorsqu’elle a vu que Lulla ne la voyait pas et donc qu’elle n’avait pas besoin de faire semblant. Tournant la tête pour la voir, c’était trop tard, la petite était prise en charge et emmenait loin. « Super… » Souffla-t-elle, il faut dire qu’elle a vraiment eu peur durant tout ce temps. On lui dit finalement que Lullaby allait être emmené en salle de réveil. Les suivant, Azélia fini finalement par aller téléphoner à Rhiannon pour qu’elle prévienne toute la famille puis revint dans la chambre pour ne pas la laisser seule au moment où Lulla va se réveiller.
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mot doux de Invité ► un Dim 3 Aoû - 7:36
Il y a six semaines
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On me fait souvent dire au boulot que tout va bien aller, il faut faire confiance aux docteurs et à l’hôpital. Il faut faire confiance. C’est ça, oui mais on fait tellement confiance en la médecine sauf que les miracles n’existent pas. Tout à une faille. C’était un fait. La faille était où ? Je n’en savais rien mais j’étais tellement paumée. Vraiment. J’étais terrifiée. Je pensais tellement de choses que je savais que tous les bons discours qu’on nous chante ne changeront jamais ce que je pourrais ressentir en ce moment. Jamais. Quels sont les mots magiques ? Des choses que l’on nous apprend pour notre formation ? Non. Les mots magiques n’existent pas dans mon cas mais pas seulement. Sous la péridural et d’autres substances car je suis sûre qu’ils m’ont drogués, je ne savais pas trop comment faire. Elle me disait de la regarder, tout allait bien mais je voulais seulement regarder Luke pour ma part, je voulais mon petit frère. J’étais sûre qu’il n’était pas mort. Ses mots flottaient dans ma tête mais je n’arrivais qu’à écouter mon âme en pleur, mon âme en deuil. Même si j’étais sous effet de l’antidouleur, je savais qu’il n’était pas là. C’était inconscient mais j’en étais sûre. Je restais perplexe en l’écoutant. Les médecins compétents, oui et ils allaient tout faire mais pouvaient-ils le faire ? Pourquoi n’avaient-ils pas sauvé Luke aussi ? Tellement de questions et pas vraiment l’esprit d’être positive. En général j’étais positive, toujours. Je passais mon temps à l’être. « Non, ce n’est pas le plus beau jour ! », soufflais-je aussitôt avant même d’avoir le temps de penser à ces mots qu’elle me disait. JE ne pensais pas qu’il pourrait y avoir pire jour. Le jour où mon père a appris que ma mère l’avait trompé était même disons… vaincu. Ce n’était pas le pire, c’était maintenant le deuxième pire. Apprendre que mon frère était mort le jour de mon accouchement ? Non, pas possible qu’il soit beau. Il était horrible et Aiden ? Allait-il bien ? Car aux dernières nouvelles de Luke, ils étaient ensembles. Tellement d’angoisses. La suite de ses mots me touchait, elle était là mais cela suffirait ? Je n’en étais pas sûre. Je lâchais et fermais mes yeux pendant un instant, quelques instants seulement. La fatigue. Les choses allaient très vite. Certains médecins me disaient de pousser. Je le faisais. Il n’en fallait pas autrement mais pourtant je ne voulais pas. Non, je ne voulais pas pousser car je n’étais pas stupide, c’était trop tôt et pousser allait le prouver d’autant plus mais cela venait tout naturellement à chaque contractions que je ne ressentais que de mouvements de mon corps. La douleur masquée par la péridural. Merci mon dieu. Aussitôt les efforts donnés, c’est là que je sombrais dans le sommeil. Pourquoi ? C’était épuisant et je n’étais pas apte à rester éveillée après. Je n’avais même pas pue réclamer à voir mon bébé. La dernière fois où j’avais poussée fut la dernière fois ou je me souvenais avoir poussée et entendue une sorte de mouvement des docteurs. Etais-ce bon ? Je n’en savais rien. J’avais sombrée. Était-elle vivante ? Je n’en savais rien non plus.

C’est une bonne heure après que mes paupières commençaient à bouger. Elles ne s’ouvraient pas mais mes yeux remuaient, je commençais à me réveiller, lentement mais sûrement. Un orteil bougeait de sous le drap. Apparemment, j’étais nettoyée et vêtue d’une blouse neuve. Je ne savais pas vraiment comment ça s’était passé mais je ne cherchais pas non plus à le savoir. Qui était allé sous le drap. C’était étrange comme pensée. Je ne voulais pas m’y attarder. Avant même que mes yeux ne s’ouvrent, une larme s’échappa du coin. Horrible sensation de tristesse accumulée. De quoi avais-je rêvée ? Je n’en savais rien. Je n’arrivais pas vraiment à m’en souvenir en général enfin… je ne voulais peut-être pas m’en souvenir. Je finissais par rouvrir mes yeux, lentement. Je regardais cette lumières assombrit de la salle de réveil. Qu’est-ce que je faisais là ? Je n’en savais rien. Je m’étais endormie ? Je ne m’en souvenais plus. Sans mot, je regardais juste autour de moi. J’aurais pu m’exciter pour qu’on me dise ou se trouve ma fille ou même mon frère mais je me contentais de rester calme ou du moins, j’essayais. J’inspirais doucement, croisant alors la vue d’Azélia et me redressant avec tout de même encore un peu de facilité. La péridural avait encore un peu d’effet mais surtout la morphine qui coulait entre mes veines. « Ou est-elle ? », demandais-je en excluant toute idée de demander : est-elle vivante. Je ne voulais pas le demander car je savais que le risque était vivant. La possibilité était là. J’inspirais doucement, attrapant son bras. « Dis-moi qu’elle va bien ? », demandais-je alors à la jeune femme. C’est le 29 février que naquit ce bébé mais comment allait-il ?
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