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O'CONNOR, Billie-Leen ▬ quand on fait une erreur, il faut prendre ses responsabilités mais les adultes le savent-ils ?


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Elisa Billie-Leen O’Connor
quand on nous demande d’être responsable, on a oublié de nous apprendre de profiter de la vie avant de se dire qu’on a carrément tout raté.

prénom ✏ Billie-Leen mais j’ai horreur du Leen donc juste Billie pour vous. Chez mes parents, c’est Elisa mais je n’en pouvais plus donc j’ai pris le deuxième prénom que l’on m’a donné à la naissance. Parfois encore l’on me donne ce prénom comme ma sœur enfin c’est ma fille mais chut. nom ✏ O’Connor et j’en suis peux satisfaite. surnom ✏ Billie-Jean assez souvent mais chut. âge ✏ 20 ans. date de naissance ✏ 10 janvier. lieu de naissance ✏ Je suis née à Los Angeles dans une famille assez aisée.  statut matrimonial ✏ célibataire. orientation sexuel ✏ hétérosexuelle mais totalement en fait, j’adore les hommes et j’aime surtout les hommes gentils. budget ✏ je dirais que je survie grâce à une bourse et des petits boulots par ici et par là mais j’ai un enfant à charge depuis peu donc parfois, c’est difficile enfin je m’en sors car je suis aussi étudiante donc. métier ✏ travaille chez starbuck et fait parfois du baby-sitting et d’autres pour renflouer. Je suis aussi étudiante en art. hobby ✏ la peinture, l’art en tout genre et la photographie. qualités ✏ douce, fragile, sentimentale, optimiste, joviale, intriguante, mystérieuse, pleine de vie, amusante, simple, naturelle. En fait Billie est une jeune femme de 20 ans comme les autres, elle commence sa vie d’adultes en prenant son mal en patience car elle aimerait simplement être libre de pouvoir être qui elle veut sans qu’on ne la juge. La jeune femme n’a pas l’habitude d’être méchante avec les gens, elle a ses défauts mais elle a aussi un cœur en or.  défauts ✏ timide, peu confiante, irresponsable, flemmarde par moment, têtue, lunatique, pensive, toujours en retard. La jeune femme a cependant ces défauts, elle ne sait pas du tout ce qu’elle veut pour son avenir et n’est pas réellement responsable. Elle a déjà du mal à s’occuper d’un hamster donc en plus d’une enfant, c’est difficile pour elle. Ses parents ne lui ont jamais appris le sens des responsabilités et maintenant elle n’a pas le choix. Elle manque de confiance en elle et se dit qu’elle ne peut pas y arriver, c’est ce qui bloque entre les deux. Sinon elle peut être colérique, parfois violente quand elle ne va pas bien. Elle peut tout renverser. Elle gère très mal ses émotions négatives. autres ✏ ici.

Et si vous répondiez à des questions ?
Te considères-tu proche de ta famille ? Ma famille mais quelle est ma famille ? Je pensais en avoir une mais je ne m’y suis jamais sentie bien en fait. J’étais une fille unique avec des parents merveilleux, certes mais ils m’ont mentis toute ma vie. Je ne leur ressemblais pas et je ne me sentais pas bien chez eux. J’étais un peu la fille semi-portoricaine alors qu’ils étaient blonds et roux aux yeux bleus. Je me sentais comme une extra-terrestre. Je ne pensais pas comme eux, je n’étais pas du tout coincée comme eux en fait. Ils étaient tellement bourge à mes yeux. Ils ont pourtant tout faits pour me rendre heureuse mais cela fait longtemps que ma famille n’est plus celle qui devrait être mais c’est un homme, un homme pompier que je croise tous les jours au supermarché et je n’ose pas l’aborder. Veux-tu fonder une famille ? Hummmm… je ne voulais pas et je ne veux toujours pas car je ne suis pas sûre d’assurer. J’en ai une mais par erreur et je ne suis toujours pas sûre d’assurer. Je me dis que c’est bien de fonder une famille mais dans le fond sans être épanouie dans la mienne… qu’est-ce que j’y connais réellement dans la famille ? Pas grand-chose. J’ai peur de ne pas rendre ma fille heureuse et je suis sûre que c’est le cas. Je ne sais rien faire de mes dix doigts ou presque enfin si peintre et j’en passe mais cuisiner ? Je suis accroc aux trucs qu’on réchauffe dans un frigo. Je ne serais pas rendre des gens heureux. Vis-tu toujours chez tes parents ou as-tu ton indépendance ? Je suis partie de chez mes parents depuis mes 18 ans alors que j’entrais à l’université, abandonnant ma petite fille que tout le monde pensait être ma sœur. Je n’y ai jamais remis les pieds depuis, je ne veux pas et je ne le ferais sûrement pas. J’ai horreur d’eux depuis que j’ai appris ne pas être leur fille biologique. Ca tuait qui de me le dire ? As-tu toujours vécu à Pasadena ? Nop, je ne suis là que depuis 2 ans maintenant et je m’y sens bien, j’ai faites des connaissances et je me suis établie. Je suis étudiante à l’université d’art, je m’y sens comme chez moi. Depuis peu, j’ai pris un petit appart pour ne pas déranger ma meilleure amie. Comment définirais-tu le mot "famille" ? Dequé ? C’est quoi ça ? Je ne connaissais même pas ce mot avant que vous ne le disiez. Enfin si, je le connais mais pour moi, c’est la découverte car je veux découvrir ma famille. Je veux savoir si mon père est comme moi, s’il me ressemble. En fait, j’ai tendance à le regarder et chercher à voir si l’on agit pareillement et pleins de choses comme ça. Oui la famille pour moi, c’est une sorte d’archéologie en ce moment sinon c’est aussi un gros foutage de gueule. Pardon du terme.  Qu'aimes-tu en particulier ? J’aime beaucoup de choses en fait, j’aime la cuisine mais je n’aime pas la faire en fait, je ne sais pas cuisiner ou je devrais dire que je n’ai pas vraiment appris à cuisiner. J’aime les légumes et les fruits, je les mange souvent crus et en salade. J’aime la peinture et le romantisme. Liés les deux et je vous épouser mais genre, je suis accroc à ça, je vous jure. J’aime rester des heures dans mon lit à lire un bouquin. J’aime le shopping même si je n’ai pas l’argent pour. J’aime mon petit jogging matinal tout de même. J’aime passer des heures au cinéma à regarder mon film favori du moment. J’aime m’allonger sur l’herbe pour regarder les étoiles. J’aime les fêtes foraines. J’aime photographier tout ce qui me passe par la tête. En fait, je passe ma vie avec un appareil photo dans les mains ou dans mon sac. J’aime laver mes pinceaux à 6 heures du matin pile car je suis un peu dérangée, je dois le faire à 6heures piles sinon ça ne me va pas. J’aime les oiseaux qui chantent le matin. Tout comme cendrillon. J’aime les animaux mais à petite dose car je ne sais pas m’en occuper. J’aime le café mais un peu trop car du coup, je suis une pile électrique. J’aime les voyages mais je n’ai pas les moyens de voyager. J’aime le langage des signes et je le parle couramment ainsi que 3 langues car mes parents étaient stricts. Que détestes-tu en particulier ? Je n’aime pas cuisiner mais ça, c’est dit. Je n’aime pas qu’on me juge mais ça aussi c’est dit. Je n’aime pas les boissons gazeuses mais ça, cela n’était pas dit. Je n’aime pas les souris mais je n’en ai pas peur. J’ai la phobie des araignées mais je vie avec. Je n’aime pas les gens qui se plaignent sans cesse et n’aimes rien. Sérieusement si vous n’aimez rien… tuez-vous enfin je ne sais pas mais voilà quoi. Je n’aime pas les critiques faciles car je trouve ça con. Je n’aime pas la vulgarité, oui même si je viens de dire con et que je suis un brin rebelle. Je pense que l’on peut être rebelle sans être impolie, non ?

Qui se cache derrière l'écran ?
Quand j’étais petite, tout le monde m’appelle Barbie et même maintenant car je portais des vêtements de la marque barbie sans cesse. Que cela soit pour aller à l’école, les anniversaires, chez moi ou même à mon baptême. Je suis une barbie qui n’est plus vraiment une barbie. Je rêvais de devenir Barbie car elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait comme métier et personne ne trouvait ça bizarre. Je la vénérais.
Pseudo ✏ un pseudo ♥. Prénom ✏ un prénom ♥. Pays et ville ✏ J’habite là ou le vent m’emporte. Age ✏ 25 oiseaux. Comment tu es arrivé ? par la force du vent. Fréquence de connexion ✏ tous les jours. Dose d'amour ✏ Je vous aimes. Groupe ✏ Red Doors. Avatar ✏ Vanessa Marano.

Code:
<l>[color=#bf133f]VANESSA MARANO[/color] ✄</l> e. billie-leen o'connor


Dernière édition par E. Billie-Leen O'Connor le Dim 23 Mar - 17:14, édité 2 fois
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mot doux de Invité ► un Dim 23 Mar - 16:00


il était une fois ma vie
dans la vie, on doit apprendre de nos erreurs mais surtout ne pas les reproduire.

On naquit en pleurant, les amis !
J’avais quelques jours, un bébé en parfaite santé. Des pleurs, des cris et de la joie pour mes parents. Je ne connaissais rien du monde et j’ignorais tout simplement comment c’était dehors. Je ne connaissais que le ventre bien chaleureux ou plutôt l’utérus d’une femme qui devait m’être inconnue pendant toute ma vie. Le jour même de ma naissance, je me retrouvais dans une famille. Un homme blond aux yeux bleus. Il était médecin en chirurgie plastique et gentil comme un agneau. Une femme rousse aux yeux verts. Elle était magnifique depuis toujours. Une ancienne pompom girls qui était gynécologue. Je ne me rendais pas compte des différences, je n’avais que deux cheveux sur la tête et je ne voyais qu’en noir et blanc mais pourtant ma vie allait être une aventure tellement longue. Je l’ignorais. Comment le savoir aussi alors que l’on doit surtout s’inquiéter des gens qui nous regardent comme si l’on était une poupée ? Je ne voyais que les formes floues et j’ignorais dans quoi je mettais les pieds. J’aurais peut-être dû rester dans ce monde d’innocence. Je m’appelle Elisa O’Connor et je suis un bébé qui vit à Los Angeles, voilà le début de ma décadence.

Maman pourquoi je ne suis pas comme toi ?
Cet enfant qui était moi, cette petite folle d’une insouciance qui grandissait parmi les poupées par millier était comment dire : heureuse. J’étais gâtée, aimée et comblée. Je voulais juste les bras de ma maman et les bisous de mon papa. Mes journées se résumaient à évoluer, grandir et attendre que l’on vienne me raconter mon histoire avant de dormir. J’avais 6 ans alors que je commençais déjà à vouloir être une femme, mettre les vêtements de maman et ses chaussures. Je voulais tellement ça. Bien sûr, je commençais à me poser des questions quant à ma ressemblance avec ma maman. Il faut dire que j’entendais souvent des choses comme : elle ne vous ressemble pas ou d’autres. Je ne comprenais pas réellement au début et je devais avouer que je m’en fichais enfin pourtant cela m’intriguait. Normal après tout car les idées sont logiquement dans la tête, elles font comme tic et tac. J’avais beau ne pas faire attention tant que j’étais heureuse car je découvrais d’abord la vie, je me découvrais. « Maman, t’es jolie. Pourquoi mes cheveux ne sont pas carottes ? Je n’en mange pas assez ? », Avais-je pourtant osé demander à ma maman pendant que j’étais en train de déguster la salade du midi. Je n’avais que 6 ans et pour moi… c’était bizarre les différentes couleurs de cheveux. Rose bonbon, oui, je vous jure que j’avais vu une fille avec des cheveux roses bonbons. Bien sûr, je pensais qu’elle mangeait sûrement trop de chewing gum car ce n’était clairement pas possiblement autrement, je me trompe ? Ça devait être pour ça, non ? A 6 ans, c’était futile pour moi.  « Je veux avoir aussi des cheveux oranges ! », avais-je dis en lui souriant en toute innocence. Ce grand sourire qui me rendait tellement mignonne, tellement jolie, tellement douce. J’étais une enfant mignonne. J’étais du genre rêveuse à jouer avec mes poupées et à rêver de voyager au pays d’Oz. Je voulais voir un singe volant et mettre les chaussures de Dorothée. J’étais une fée, j’avais même le déguisement mais j’en avais marre de ne pas pouvoir voler. En gros ? J’étais une petite princesse comme les autres mais maman avait juste ris, elle n’avait jamais répondue à mes questions. Devais-je m’inquiéter ? Non pas vraiment mais je mangeais tout plein de carotte pour avoir mes cheveux oranges car manger le soleil pour avoir les cheveux jaunes de papa. Je n’allais pas y arriver. Bah, il était trop haut aussi.

Papa, il n’aime pas la peinture. Quel nul !
Depuis toujours, j’avais affectionnée mon attirance pour l’art, le dessin par exemple. Je passais mes journées à crayonner par moment. J’étais douée. Je faisais des maisons avec 4 barres et un triangle pour que maman s’extasie comme une imbécile. Apparemment c’était magnifique. Peu à peu au fil de mes années d’enfant, je rajoutais une lucarne, une fenêtre et parfois même une porte enfin parfois car j’avais tendance à oublier qu’on ne sortait jamais par la fenêtre. Comment ça ? Oui en fait, je sortais souvent par la fenêtre de ma chambre quand le marchand de glace passait. Allez savoir, c’était plus rapide que faire le tour de la maison qui était immense. Enfin bref, après le dessin, mamie m’avait offert de la peinture et elle me montrait comment faire avec des patates. Je me rendais compte que j’aimais bien ça. Je cherchais toujours à faire des couleurs que je n’avais pas en les mélangeant et je me rendais compte qu’en fait, c’était trop cool. J’aimais bien mes œuvres à patates. Au fil du temps, les patates devenaient des pinceaux mais papa n’aimait pas ça. Il trouvait que je perdais réellement mon temps mais il n’était pas gentil. C’était la première fois que mon papa me blessait en jetant une des peintures que je lui avais faites en disant que ce n’était pas de l’art mais juste des couleurs,  j’avais 9 ans à l’époque. Maman l’avait engueulée bien sûr même si je savais qu’elle ne pensait pas vraiment comme moi non plus. Elle voulait que je m’ouvre mais elle ne voulait pas que je fasse de la peinture comme avenir. Je le savais pourtant c’était déjà ce que je voulais faire. Je voulais qu’ils aiment ce que je faisais aussi donc au fil, j’avais commencée à ne plus peintre. Papa était heureux donc du coup, il m’achetait tout ce que je voulais dont un appareil photo. Il était cool et pro d’après maman mais j’avais 11 ans donc. Je ne devais pas devenir une artiste avec ça mais ils voulaient que je m’occupe. J’avais donc commencée à me prendre en passion de prendre tout et n’importe quoi en photo. Même les vers de terre dans mon jardin. Ne cherchez pas, c’était mon kiff à moi.

Pourquoi les garçons ne sont pas comme moi ?
Les garçons, une chose que je ne comprenais pas. Je savais que papa était un garçon mais pour moi, ça devait être le seul garçon et on devait toute être des princesse. Les garçons à l’école tout le monde me disait que ça puait puis ils jouaient tous ensembles comme des singes dans un zoo. C’était comme ça que je voyais les hommes avant mes 10 ans. Un lâché de singes dans un zoo. Exactement. J’étais aux anges en fait. Oui car ils étaient gentils parfois avec moi. Ils me montraient comment être un singe et comment grimper. Dans le fond, j’apprenais rapidement qu’ils ne puaient pas mais je les trouvais si con par moment. Maman aurait pu me dire que les garçons, on pouvait retirer la cédille parfois. Bien sûr, j’ai vu mon premier garçon tout nu à 10 ans alors que j’avais été curieuse avec Adam, un gamin qui était dans ma classe. On était allé se mettre tout nu dans les toilettes. Je peux vous dire qu’on avait été clairement puni mais dans le fond, c’était intriguant. Maman m’avait demandée pourquoi j’avais fait ça mais je l’ignorais, je voulais juste savoir et lui aussi pourquoi les bébés quand on les change, ils ne sont pas tous pareils. J’avais demandée à maman et papa s’ils étaient différents aussi, j’étais curieuse mais il fallait avouer que je ne comprenais pas réellement l’anatomie et toutes ses choses sans drôlement de sens. Puis elle m’apprit qu’un zizi c’était pour les messieurs. Ce mot tellement étrange. J’en avais ris.

Quand on devient ados, on ne comprend pas la vie !
J’ai grandie, j’ai rencontrée. J’étais une jeune fille qui aimait découvrir enfin je le suis encore mais je rentrais vite dans une sorte de crise d’adolescence. En commençant à apprendre qui j’étais réellement ou même me connaitre, je commençais à ne plus trouver ma place dans ma famille. La différence avec mes parents commençait à me frapper bien plus aux yeux. Je me rendais rapidement compte que j’étais une fille différente d’eux. Je me sentais comme une extra-terrestre entre mes parents tellement stricts. J’étais une étudiante douée, très douée. Je passais toujours tout avec brio et sans même travailler. Papa était fier. Vraiment. Il était heureux que sa petite fille puisse faire possiblement des grandes études mais le voulais-je ? Pas réellement. Je voulais tout sauf ça. Je ne me sentais plus à ma place. Je voulais tout découvrir de la vie, sortir, avoir des amis mais ils préféraient les soirées Monopoly ce qui n’était pas ce dont j’avais besoin. Je voulais peintre, je voulais aller voir des peintures partout et ailleurs. Je voulais tout apprendre mais j’étais forcée de le faire en cachette pour ne pas que l’on me juge. Je me cachais de mes propres parents. On se dit souvent que c’est typique. La vie logique qui fait qu’on ne se sent pas à l’aise à 14 ans mais je n’étais pas bien. Réellement pas bien. Je ne comprenais rien à ce monde qui m’exprimait tellement de couleurs. Comment devais-je vivre parmi tout ce bazar ? Les gens me regardaient bizarrement. Parfois ils pensaient que j’étais adoptée et d’autres fois ? Une femme même était rentrée dans ma vie, elle paraissait folle et droguée. Elle m’avait dit être ma mère mais comment vivre avec cette décadence ? Je ne comprenais rien, j’étais perdue. Je fuguais souvent, j’étais même fêtarde sans pour autant fumer ou boire. Mes points chutaient même. Je n’étais plus vraiment cette adolescente normale. J’allais souvent en retenue, je ne me faisais que des mauvaises fréquentations. Mes parents devenaient fous. Je ne me sentais pas bien dans ma peau.

Il ne suffit que d’une rencontre !
Il était beau, jeune, il devait avoir 22 ans à peu prés. Il venait de terminer ses études et entrait déjà comme professeur de peinture dans notre lycée. Je n’étais que cette fille de 15 ans qui ne comprenait rien à sa vie et qui n’était pas bien dans sa peau. J’étais normale niveau look et un peu rock. Il était le genre d’homme à vous couper le souffle. C’est une fois que j’étais en retenue que nous avions commencés à s’échanger quelques mots alors que je griffonnais sur un papier. « Tu aimes dessiner ? », m’avait-il demandé avec son air enjôleur. J’avais hochée la tête, timide mais tellement souriante. « J’adore ça, je pourrais y passer des heures. », avais-je répondue tout naturellement comme si je disais mon prénom. « Tu peins ? », m’avait-il demandé à son tour. « Oui mais mes parents n’aiment pas ça, ne leur dites rien ! », avais-je répondue en mettant le doigt devant ma bouche. Ces quelques échanges suffirent à changer mon adolescence. Il m’apprit une chose cruciale, la confiance en moi. Je devenais cette femme tellement attachante et il devenait la personne qui me guidait et m’aidait. J’avais souris à cet homme un soir alors qu’il m’apprenait la peinture en cachette de mes parents. Il m’avait souri aussi. Et c’est là que nous échangions un premier baiser. Je me sentais tellement jeune pour lui et pourtant je n’arrivais pas à retenir cette envie que j’avais. Je le désirais et c’était même la première fois que cela m’arrivait. C’était étrange mais je ne découvris pas que la peinture avec lui. Je découvris la couleur de la vie. L’amour. Cela peut être tellement romanesque de s’éprendre ainsi de notre professeur de peinture comme l’on aimerait un petit gervais mais j’en étais amoureuse. Naïvement bien sûr.

Une erreur en engendre une autre !
La vie n’est simple pour personne et pas moins pour moi, c’est le cas de le dire car j’avais 15 ans et le test était positif, j’étais enceinte. Bien sûr, je pourrais vous dire que tout était bien plus facile maintenant comme beaucoup de personnes le diraient car l’on pense pour l’enfant mais punaise, je n’avais que 15 ans. Mes parents ne voulaient pas que j’avorte. Déjà qu’ils ignoraient que le père était un professeur et lui ? Il m’avait quitté en l’apprenant et changeant même simplement de pays enfin je n’en savais rien mais disons que je n’avais plus jamais entendue parler de lui depuis ce jour. Papa m’a mise alors sous cours par correspondance. Il m’autorisait à faire ce que je voulais pendant ce temps, même de la peinture mais je ne voulais plus ça. Je me mettais à la guitare dans mon coin pendant 9 mois de grossesse. C’était tout. A la naissance de ma fille, Lucy, elle fut passée comme petite sœur. Mes parents prenant la responsabilité de mes erreurs mais quelques mois après, toute ma vie tombait en morceau alors que j’entendis cette chose que je ne voulais pas entendre. Je venais donc d’apprendre que je n’étais pas biologiquement leur fille. Apparemment, ils étaient tous les deux incapables de faire un bébé. Mon monde s’écroula d’un coup, je comprenais subitement tellement de choses mais aussi tellement peu. J’apprenais que ma vie n’était pas vraiment une vérité mais bourrée de non-dit. Aurais-je voulue le savoir ? Tellement car je m’étais tant sentie mal dans ma peau. Je n’avais pas été moi-même pendant tellement d’années. Je m’étais sentie soudainement totalement nulle. J’avais envie de péter un plomb et ce bébé qui n’arrêtait pas de pleurer. J’avais repris le lycée mais c’était tellement difficile puis j’avais besoin de lui, tellement. Cet homme qui m’avait rendue heureuse pendant quelques mois de ma vie. Ingrate me disaient mes parents mais bon. Je ne les voyais plus de la même façon en fait. Plus du tout même. Je les voyais comme des ombres du passé. Des fantômes. Et ma fille, cette petite blonde dont je me savais incapable de m’occuper. J’avais quitté la maison alors que je fus diplômée du lycée, obtenant une bourse en art manuel. J’étais heureuse, je pouvais bosser ça et je semblais réellement douée d’après l’université de Pasadena mais ma vie devenait plus simple. J’avais rapidement cherchée ce père qui était le mien et ma mère. Elle était morte apparemment d’une overdose. Etais-ce cette femme que j’avais prise pour une folle ? Peut-être mais je me retrouvais clairement seule avec ma colocataire de chambrée à l’université. Cela fait maintenant deux ans que je tourne autour de mon père, que je n’ai plus vue ou même parlée à mes parents et que ma fille ne m’a jamais plus vue aussi. Je pense souvent à elle, ne pensez pas que je sois ainsi à l’abandonner mais dans le fond… comment être une mère quand je ne sais même plus ce qu’est ce rôle ? Je n’étais qu’une enfant à mes yeux. J’avais tellement de choses à découvrir. Tellement. C’est cependant la fin du monde pour moi, alors que cette petite fille fut déposée devant ma porte avec une lettre de mes parents. Ils veulent que j’assume mes responsabilités sinon ils me renieraient. J’avais mal pris cette lettre mais je n’avais pas le choix. Je devais m’occuper d’elle. Je pris alors un petit appartement en ville. 3 chambres, un truc simple et pas cher. C’était mon premier. Je devais aussi avoir un boulot et devenir une mère. Mais j’avais besoin de mon père. Cet homme qui était pour moi tout à mes yeux. Ohhh et vous avez déjà rencontré un alien ? Moi, si. Je viens d’en adopter un. Il est mignon et il ne connait pas les bonbons. Azy, Toby, t’as vu la rime ?




Dernière édition par E. Billie-Leen O'Connor le Dim 23 Mar - 18:59, édité 3 fois
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Bon courage pour ta fiche Smile
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Merci beau César, je suis célibataire si tu veux O'CONNOR, Billie-Leen ▬ quand on fait une erreur, il faut prendre ses responsabilités mais les adultes le savent-ils ? 2162325870
** O'CONNOR, Billie-Leen ▬ quand on fait une erreur, il faut prendre ses responsabilités mais les adultes le savent-ils ? 3935752982 ma sister Very Happy
Merci Whiskas, t'es content, je l'ai bien écris ? xD
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Welcome jolie brune O'CONNOR, Billie-Leen ▬ quand on fait une erreur, il faut prendre ses responsabilités mais les adultes le savent-ils ? 3530390436
Amuse toi bien parmi nous Very Happy
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Bienvenue Smile
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mot doux de Invité ► un Dim 23 Mar - 16:19
Merci les filles !
Jujuboo, je suis déçue Surprised tu m'as pas reconnue !
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Vanessa O'CONNOR, Billie-Leen ▬ quand on fait une erreur, il faut prendre ses responsabilités mais les adultes le savent-ils ? 3530390436 je l'aime beaucoup **
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