MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive
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sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ?
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bonjour les YFTiens
et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Aiden N. MacCallister
Aiden N. MacCallister
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !
http://www.your-family-tree.net/t3149-not-today-i-m-alive-aiden http://www.your-family-tree.net/t7950-maccallister-aiden-un-bon-chef-de-famille-c-est-celui-qui-se-montre-un-peu-sourd
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❝ Métier : Ambulancier et vétéran des US Marine, sans compter un rôle à temps plein, celui d'être père. Il a aussi reprit ses études en médecine qu'il a longtemps abandonné.
❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥
❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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❝ pseudo : monocle.
❝ crédits : @vava Tik Tok @gif tumblr
❝ avatar : Adam Levine
❝ présence : Présent(e)
❝ préférences : Rp Roses
❝ disponibilité : toujours dispo ♥
❝ autres comptes : GRANT ▬ (g.gustin) le prodige de la musique, mais l’incompétent en relation. CARTER ▬ (a.kendrick) la jeune maladroite qui s'est retrouvée les deux pieds dans le plat à Vegas. ALVIN ▬ (m.bomer) l'agent du FBI accro à la caféine et une certaine chanson ! JONAS ▬ (r.amell) l'étudiant qui aime trop la vie en arc-en-ciel. DEVON ▬ (k.graham) la jeune femme qui rêve de liberté. JAMIE ▬ (d.gillies) le canadien qui cherche à garder son visa. GWEN ▬ (s.johansson) la philanthrope qui pense aux autres avant de penser à elle, jusqu'à aujourd'hui.

anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique
❝ Points : 3186
❝ Messages : 3943
❝ depuis : 22/07/2014
❝ mes sujets : kylianjensenshanalullabylullabyjones
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 22 Juil - 22:39
Aiden N. MacCallister
◃ Do, or do not. There is no "try" ▹

prénom ∞ Mes parents m'ont affublé du prénom Aiden. Un prénom qui semble être plus compliqué à prononcer qu'on semble le croire. En second prénom, j'ai eu droit à Naite. Je me demande s'ils n'aimaient pas les a,i,e,n ? nom ∞ MacCallister, vous verrez nous sommes nombreux dans cette famille. D'origine Irlandaise, nous portons se nom sans vraiment nous plaindre, c'est même une fierté. Pour moi c'est surtout un nom tout aussi compliqué que mon prénom, pourtant j'y tien plus que tout. Pour la simple bon raison que celui-ci me relis avec des personnes que j'aime par dessus tout. surnom ∞ Bunny, pas Rabbit, elle avait l'amabilité de m'appeler ainsi à une certaine époque ou parfois même briquet. Je ne pouvais m'empêcher de riposter en l'appelant allumette ! Mais je me demande si elle m'appel ainsi parce qu'elle croit que je suis un chaud lapin... ? âge ∞ Trente-et-un ans. date de naissance ∞ 18 août 1982. lieu de naissance ∞ Los Angeles. statut matrimonial ∞ Fiancé en attente du mariage. orientation sexuel ∞ 100% hétérosexuel, le seul qui peut me faire dévier de cet orientation c'est mon cousin Aaron. Je vous raconte pas le mec que s'est ! budget ∞ Je reçois ma pension de vétéran des US Marine et mon salaire d'ambulancier. Je dirais donc dans la moyenne des gens. Par chance j'ai de bonne assurance ! métier ∞ Caporal des US Marines déclaré vétéran suite à une blessure de guerre qui m'empêche de tenir une arme solidement. Depuis mon retour j'ai repris mon poste comme ambulancier à la caserne. Et depuis peu, j'ai le dure travail d'être père ! hobby ∞ La musique est une seconde vie pour moi, mais je crois que je l'ai un peu trop laissé de coté ces derniers temps. À part chanter dans la douche, en ce moment je ne touche pas vraiment à ma guitare ni tout autre instrument. On peut considérer le sexe comme un hobby ? Si oui, eh bien ce hobby guide les pas de ma vie. Faudrait me tenir en laisse pour qu'un jour je m'arrête. J'aime bien jouer au poker, les jeudis soirs entre mecs, c'est quelque chose que je ne peux pas laissé passer.  qualités ∞ On dit de moi que je suis quelqu'un de sociable. Il est vrai que je ne discrédite personne quel qu'elle soit. J'aime bien avoir des personnes qui m'entour, la solitude ce n'est pas fait pour moi. Et pourtant c'est dernier temps j'éprouve de la difficulté à me faire approcher, suite à la perte de beaucoup trop d'amis. + La chaleur est humaine et je ne me prive pas pour démontré la mienne. J'ai toujours été quelqu'un de chaleureux et surtout avec les personnes de ma famille et les filles qui partagent ma vie. Eh oui, je suis séducteur, même si depuis que je l'ai rencontré je ne joue de ses talents de séduction que pour avoir des trucs gratuits comme un verre. + Malgré toute les choses horribles qui peut ce passer sur terre, je reste optimiste. La vie doit être prise du bon coté et c'est ce que j'ai appris avec le temps et tout cela même si mon histoire n'a rien de rose. + Une histoire d'amour ce doit d'être vécu et j'aime le souligné par de petite attention pour la femme que j'aime. Néanmoins, je ne suis pas très conventionnel. défauts ∞ Je ne suis pas du genre jaloux, mais j'aime pas qu'on reluque ce qui m'appartient. Si je m'en aperçois je peux perdre facilement le contrôle, ce qui m'a amener à avoir un énorme tableau de bagarre. Je n'aime pas lorsqu'on me fait la remarque d'être quelqu'un de jaloux et de possessif. C'est mon petit coté orgueilleux ! + Je n'ai peur de rien, sauf peut-être des regards mauvais que peux me lancer Lulla parfois. Je n'ai pas de limite et j'arrives à presque tout faire, mais tout cela me cause souvent bien des blessures et on me voit comme un casse-couille. C'est comme si je n'avais jamais vieillit, je suis rester un adolescent en quête de cicatrice. + Une pomme rouge ? Rien a faire, je déteste c'est trucs à la con qu'on appel la santé ! Sans déconner, j'ai rien contre les fruits, mais j'aime bien mangé à n'importe quel heure et cela avec un bon fastfood bien gras ! autres ∞ J'ai longtemps été un toxicomane roulant sur les drogue dure. Je ressens facilement le besoin d'avoir des addictions, un temps ce fût la drogue, un autre l'armée. Depuis mon retour, je me suis remis à la drogue. Un joints une fois de temps en temps. C'est ma manière de rester "normal" auprès de ceux que j'aime sans trop avoir de crise. Je suis allergiques aux cacahuètes, une allergie très grave si je ne fais pas attention. Je suis aussi allergique aux chats, ceux-ci me donne la chair de poule avec leur façon de crier et leur regard qui lit dans votre âme ! J'éternue sans arrêt et c'est peu dire. Je crois qu'eux non plus ne m'aime pas beaucoup.

Et si vous répondiez à des questions ?
Te considères-tu proche de ta famille ? Ma famille ? Les membres qui la compose ont pour moi diverse intérêts, diverse liens et sentiments que j'éprouve à leur égard. Je suis très proche de mon frère Lance et de ma soeur Torrey, comme je me suis retrouver à jouer une sorte de figure parentale, j'ai réussi à développer des liens comme avec personnes d'autres. Je perçois mon cousin comme mon meilleur ami, une personne qui avec moi a fait les quatre cents coup depuis la tendre enfance. Mes cousines ? Un lien existe avec chacune d'elle, différent, mais tout autant unis. Je ne serais rien sans eux, car pour moi ils sont bien plus important que mes géniteurs pour qui je n'ai aucune estime. Veux-tu fonder un famille ? Ces derniers temps, je ne sais plus quoi penser. Suis-je prêt à fonder une famille ? Il y a jusqu'à peu de temps, j'aurais dit « non » sans hésité. Trop de souffrance, de cauchemar, mais aujourd'hui je marche sur le chemin de brique jaune qui me conduit vers cette voie. Après tout, j'ai une fille de quelque mois et j'ai enfin réussi à demander la main de celle que j'aime. C'est un bon début non ? Vis-tu toujours chez tes parents ou as-tu ton indépendance ? Je suis rester chez mon père jusqu'au jour où je suis entré dans l'armée. À ce moment là, j'ai eu mon indépendance, chose que je rêvais depuis longtemps, mais que je ne pouvais me permettre en étant le « chef » de notre famille. Je n'ai jamais refuser ce rôle, mais il a été lourd à porter avec un père alcoolique et une mère absente. As-tu toujours vécu à Pasadena ? Je suis né à Los Angeles, mais je n'y ai pas vécu longtemps. Comme la famille s'agrandissait, mes parents décidèrent de déménager dans une petite maison à Pasadena pour élever leur deux fils et l'enfant à venir. Je ne sais pas si un jour je quitterai cet endroit, mais pour l'instant je veux pleinement m'y installer. Comment définirais-tu le mot "famille" ? Compliqué. Y'a jamais rien de simple avec une famille. Ce qu'on voit dans les films, les jolies petites familles des années 50' ça n'existe pas. Y'a rien d'aussi simple dans la vrai vie. Malgré tout, on aime toujours notre famille quelque soit le niveau de complexité. Cela vaut autant pour les liens du sang que les liens créer avec le temps. Rien n'est jamais facile, y faut apprendre à mettre de l'eau dans son vin. Car même si on ne choisit pas notre famille, parfois on arrive à recréer d'une certaine façon l'idéale familiale. Qu'aimes-tu en particulier ? Vous en avez des ces questions ! Je passe une entrevue pour un boulot ou quoi ? Bon, j'aime bien passer ma tête sous le capot d'une voiture, un moteur ça excite tout mes sens. Farfouillé dans l'huile d'un moteur c'est quelque chose de plutôt plaisant. Marcher sous la pluie me relax, la sensation de l'eau qui coule sur ma nuque est enivrante. Chanter et jouer de la guitare est quelque chose que j'aime faire depuis mon tout jeune âge. J'allais me perdre dans le parc pour chanter entouré de verdure. Me faire tatouer, c'est même devenu une addiction. Et bien d'autre chose encore qu'il vous faudra découvrir. Que détestes-tu en particulier ? Je déteste qu'on me dise que je suis jaloux, je n'arrive pas à l'accepter. Ce n'est pas dure pourtant ! Je n'aime pas les chats, mais ça on le sait déjà ... Que mon frère cadet me fasse la moral, ça ne devrait pas être à moi de lui faire la moral ? Pour le reste vous le saurez bien assez tôt !

Qui se cache derrière l'écran ?
Racontes-moi une blague ou un anecdote sur toi.
Pseudo ∞ monocle. Prénom ∞ Alice. Pays et ville ∞ Des merveilles ? Après tout y'a plein de caribous et d'orignal, selon certain ♥️ Age ∞ 23 ans et dans une semaine je passe le cap des 24 ! Comment tu es arrivé ? J'étais ici à l'ouverture, malheureuse à cause de plusieurs circonstance j'ai été mis au meds, mais me revoilà. Je ne peux pas abandonné mon Aaron Arrow Je t'aime Margaux !!!! Et y'a pas qu'elle, mais bon si je nomme tout le monde je suis encore là pour des heures... Fréquence de connexion ∞ Je vais essayer de venir à tout les jours, mais en ce moment je suis pas mal occupée :/ Dose d'amour ∞ Il n'existe pas de mot ni assez de smiley pour dire à quel point je vous aime !!! Groupe ∞ Apple tree. Avatar ∞ Adam Levine. veux-tu un parrain ∞ La team Holden ♥️

Code:
<l>[color=#ae8597]ADAM LEVINE[/color] ∞</l> aiden n. maccallister


Dernière édition par Aiden N. MacCallister le Mar 29 Juil - 13:47, édité 3 fois
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Aiden N. MacCallister
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❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 22 Juil - 22:39

my story is anchored on our soul
◃ toute les histoires commencent par, il était une fois... ▹

Un jour, un enfant pas plus grand que trois pomme vit la grandeur du monde en un cri qui résonna dans toute la pièce. C'est le 18 août 1983, lors d'une journée de canicule que le premier des MacCallister vit le jour et ce n'était nul autre qu'Aiden, c'est à dire  moi ! Je n'avais pas la moindre idée à cet instant que ma vie serait digne d'une vulgaire télé novela. Je ne voulais que respirer, vivre et pleurer. Eh oui, on m'a souvent dit qu'à ma naissance, je pleurais sans fin jusqu'à ce qu'on me donne à ma mère. C'est ainsi que le sourire naquit et que les pleure s'envola.

une famille unie jusqu'à la déchéance
Étendu dans mon berceau, je me souviens encore de mes bras tendus vers le haut. Devant moi se trouvait un mobile dont les petits soleils et les nuages tournaient accompagnés d'une mélodie, qui à chaque fois me plongeait dans un profond sommeil. Je n'avais pas beaucoup de force, mais aussitôt qu'on me mettait sur le plancher de bois franc je détallais à toute vitesse. Je ne me souviens pas de tout cela, j'étais bien trop jeune pour réellement m'en rappeler. Seulement, en grandissant on m'a souvent décrit le genre d'enfant que j'étais. Tranquille jusqu'à un certain point. Tout me semblait intéressant du plancher jusqu'au jouet en forme de tortue en bois. Chaque son produit réveillait mon envie de connaître tout ce qui m'entourait. Curieux ? Oh oui, ça je l'étais. Aussitôt que mon frère vint en ce monde, il paraît que je me suis tout de suite accrocher à lui. Je ne tenais pas à le laisser et pourtant nous avons tout juste une année qui nous séparait. Je crois qu'en grandissant rien n'a changer. Si on oublis le fait que je ne lui tiens plus la main.

Quelque années plus tard, notre famille grandit d'un membre de plus. Torrey fut la douceur qui, je le croyais, rassemblerait notre famille. J'étais âgé de sept ans et je remarquais déjà que mon père et ma mère n'étais plus aussi heureux. Je crois que Torrey était un peu une erreur de parcours, mais j'ai toujours tenu cela secret. Nous vivions dans une maison un peu glauque. La peinture s'écalait sur les murs et le blanc des armoires de la cuisine tournait vers le jaune ocre. Une odeur de litière persistait dans le couloir, chaque pas que je faisais dans ce lieu me faisait éternuer. Nous n'avions que très peu de moyen et je ne comprenais pas le sens du mot "argent". Lance portait toujours mes vêtements qui était rendu trop petit et moi je me retrouvais avec des vêtements trop grand. Une salopette troué était rendu mon porte bonheur. Je n'étais pas le genre d'enfant qui très jeune prenait beaucoup de place et aimait se faire remarquer. Loin de là, j'étais discret et même timide. Mais même avec le très peu de moyen qu'on possédait, des biens qui ne nous appartenaient pas, nous étions heureux. C'est ce que j'essayais de me faire croire. Chaque nuit, je me levais pour aller au toilette, une vieille habitude qui commençait à devenir routinier. Et toute les nuits je l'entendais pleuré et crié devant mon père qui regardais à chaque soir cette même émission de télévision qui est enregistré devant publique. Les rires parvenaient à cacher les cris qu'elle produisait. Je la voyais battre des mains, son mascara coulait sur ses joues blanches. Et chaque fois un miaulement se faisait entendre à mes pieds. Un éternuement. Pourquoi s'entêtaient-ils à garder ce bestiaux ? Je n'en ai jamais eu la réponse net et précise. Par chance claritin est devenu mon ami ! es cris et ces pleures durèrent un total d'environs six mois. Même si tout ce passait la nuit, au petit matin tout semblait normal. J'ai toujours cru qu'elle faisait attention devant nous pour ne pas montrer un couple détruit, mais plutôt uni, même si ce n'était pas le cas.

Un matin alors que j'avais ma cuillère superman plonger dans mon bol de céréale corn pop's, je la regardais faire la bise sur le front de Torrey. Chacun de ses gestes semblaient calculés, ni trop rapide et très certainement beaucoup trop lent. Elle dit quelque mots à Lance, puis portait son regard sur moi. Je n'avais que dix ans et je n'étais pas encore près à vivre ainsi. Au plus profond de moi je savais que tout allait prendre fin aujourd'hui. Je redoutais ce moment, il me nouait le coeur. Je ne me souviens pas de ce qu'elle me dit à ce moment précis. Tout ce dont je me souviens ce sont mes pas qui résonnaient dans notre maison. Avant qu'elle ne referme la porte, je lui avais demander : « Tu reviendras n'est-ce pas ? » C'est la dernière fois que je l'ai vue. Contrairement à bien des choses, je me souviens parfaitement de cette matinée. Enfin tout ce qui la concerne. Son doux parfum de cerisier qui me faisait oublié la puanteur de cet environnement. Son sourire à la commissure de ses lèvres qui reflétait une certaine tristesse. Les quelques rides qu'elle avait au coin de ses yeux, avant je les apercevais lorsqu'elle nous souriait, cette fois-ci c'était bien différent. Je n'ai jamais oublié ce matin là, moi la regardant dans l'entré de notre maison, alors que valise en main elle partait sans se retourner. Je ne lui ai jamais pardonné de nous avoir abandonnés, sans une explication, sans possibilité de retour ou simplement de la revoir. J'ignore si j'aurais été capable de l'accepté, mais ça aurait été mieux que ce sentiment de rejet.


une responsabilité qui arriva bien trop tôt
Elle était partie, elle nous avait abandonnés ; mon frère, ma soeur, mon père et moi. Âgé d'à peine dix ans, je ne pensais pas avoir un aussi grand rôle à jouer au sein de notre famille. Quand on est jeune on croit dure comme fer que nos parents seront toujours là pour nous. C'est ce que je croyais ou devrais-je dire ce que j'espérais ! Elle avait prit la fuite, pour surement se faire une meilleure vie, tout du moins c'est ce que je tente de me persuader en pensant à elle. Quand notre père comprit qu'elle l'avait quitté, il sombra dans la pire des addictions : L'alcool. Le matin je le trouvais sur le sofa entouré de bouteille vide et une à demi pleine dans la main. Un spectacle affligeant que je nettoyais avant le réveille de la maisonnée. Bouteille après bouteille, l'odeur de l'alcool me prenait à la gorge, jusqu'au jour où plus rien. Quand tout me semblais en meilleur état, je préparais le petit déjeuné acquérant certaine habilité jour après jour, avant d'aller à l'école. Quand tout le monde avait fini de manger, était fin prêt, j'amenais ma soeur à la garderie et accompagnait mon frère à l'école. Le soir quand nous rentions, je le retrouvais là assis dans son sofa à boire sa vingt-quatrième bouteille de bière de la journée, le tout dans un tableau tout aussi grotesque que le matin. L'odeur de l'alcool avait réussi à enterrer celle de la litière, mais elle en restait pas plus agréable. Je tentais de nettoyer celle-ci aussi souvent que je le pouvais, mais rien n'est facile quand vos mouvements sont diminuer par des éternuement sonores. Quelques voisins venaient nous voir, nous demandant si tout allait pour le mieux et à chaque fois je me devais de répondre oui. J'ai toujours su que si je disais la moindre chose à propos de mon père ce serait fini la vie de famille. Elle était peut-être entrain de se détruire, mais je voulais la garder le plus longtemps que possible en vie. Il ne fallait donc pas être une lumière pour comprendre que dans notre situation, les services sociaux auraient tôt fait de nous séparer. Nous ne pourrions rien y faire et les savoir séparer me donnait la force de mentir. Sans grande attente, Lance et moi avons vite renforcé notre lien fraternel. Nous avions coller nos deux lit l'un contre l'autre dans notre chambre et chaque nuit entre nos deux corps endormi se trouvait Torrey blottit contre mon torse à chercher la douce chaleur que je dégageais. Nous n'étions que tout les trois contre le reste du monde. Je n'aurais jamais pensé qu'un enfant pouvait devenir aussi mature en si peu de temps.

Je compris très vite que notre père n'avait que faire de nous et que si je ne le bougeais pas un peu plus on risquerait nos vies. Un matin alors que la télévision tournait sur une chaîne que je ne connaissais pas, mais où les personnages ressemblait à des dessins qui s'animaient, jouait à l'écran. Je pris la bouteille à moitié vide et la vida de son contenu sur la tête de mon donneur de sperme. C'est ainsi que je l'ai appeler pendant longtemps. Ça a eu pour effet de le réveiller en sursaut, effet que j’escomptais. Je me tenais devant lui, les mains tremblantes, ne sachant pas comment il allait réagir à cela. Il me regardait étonné et se leva. Ses gestes trop calme me faisait encore plus peur. J'étais prêt à partir à grande enjamber me cacher dans ma chambre, mais je sais que cela n'allait pas régler le problème. « Il est temps que tu te bouge ! » ma voix tremblait, mais je serrais les poings pour me donner une certaine force. « Tu sens le diable ! Tu n'as pas prit de douche depuis des semaines et on a besoin de toi nous ! » J'avais presque crier ma dernière phrase. Ses lèvres avaient bouger, puis il s'était rassis en me demandant une autre bouteille de bière. C'était peine perdu. Voilà ce qui nous attendait, trois enfants pouvant à peine vivre qui se devaient de le supporter. Si ça n'avait pas été pour le bien de Lance et Torrey, j'aurais fait depuis bien longtemps appel aux services sociaux. Décourager et surtout épuiser, je levais le drapeau blanc. Capitulant, j'offrais ma vie pour la leur. Puis le soir même j'étais revenu à la maison avec un panier de pomme offert par une voisine. Le silence régnait dans notre maison. Une crainte m'envahi, la peur d'un second abandon. Échappant le panier de pomme, je courus jusque dans le salon pour finalement trouvé un homme propre. C'est la première fois que j'ai pleuré le départ de ma mère. Ce soir-là nous avons manger à notre faim, un plein bol de kraft dinner !


on fini tous par changer et prendre sur soi
Ce n'est pas parce que nous n'avions pas un rond que nous devions rester ignorant ! Mon père avait enfin repris sur lui, se retrouvant un job, il veilla à ce qu'on aille à l'école. La majeur partie de ma scolarité, je la passais en jouant le petit garçon timide, voir même complètement réservé. J'avais trop de traqua avec ce qui ce passais à la maison pour vouloir attiré l'attention sur moi. Ce fût au lycée que tout changea, j'ignore pourquoi à ce moment plus qu'un autre, mais voilà ! De garçon timide, je passa au mec populaire en moins de deux, ma bouille d'ange ? Je ne sais pas trop. Tout ce que je sais c'est que j'avais toute l'attention, les garçons me voulaient comme ami et les filles... Oh les filles, elles avaient de ces scénario qui vous tue un homme. Même si j'avais des airs de garçon populaire, il en restait pas moins que mes notes étaient parfaites. Pour ne pas perdre l'esprit, je m'étais fait un horaire stricte. À première vu, je n'avais rien de ce gamin que l'on voit populaire tout en restant travaillant. Le soir lorsque je revenais à la maison, je passais les premier deux heures à aider mon frère dans ses devoirs ainsi que ma soeur. Ça me servait autant de révision. Vers dix-sept heures et demi, notre père arrivait du travaille. Il faisait un effort et c'était apprécier, malgré le fait que durant toute la soirée il ne faisait que boire et ruminé sa peine. Je m'occupais donc de la cuisine, au début nous mangions des repas simple, grill cheese, macaroni blanc sans fromage avec du beurre, kraft dinner, il m'arrivait même de laisser Lance se faire des tartines au beurre d'arachide. À ce moment là, je faisais soit la vaisselle ou bien j'allais sortir les ordures. Lorsque dix-neuf heures approchait, nous allions tout les trois dans notre chambre. Même si les années avaient passer, nous dormions encore tous ensemble. Je racontais des histoires à Torrey pendant que Lance faisait les onomatopées en lien avec ce que je disais. Nous étions les trois mousquetaires, sans D'Artagnan bien entendu ! Notre chambre était notre sanctuaire, personne ne pouvait y mettre les pieds et tout était autoriser. Lorsque Lance et Torrey s'endormaient, je quittais la pièce pour enfin étudier. Une fois mes devoirs fait et mes leçons apprissent, je faisais les lunch pour le lendemain. Je me couchais vers deux heures du matin pour me réveiller dans les alentours de cinq heures et demi. Mon père laissais de moins en moins de bouteilles traîner et dormais de plus en plus dans sa chambre. Pour moi c'était un énorme poids en moins.


il n'y a qu'une première fois
On ne sait jamais comment va se passer notre première fois. Avec qui ? Quand ? Où ça aura lieu ? Enfin on y pense jamais vraiment, même si on espèrent que cela soit digne d'un film érotique tandis que d'autre pense au conte de fée. Moi il était certain que j'en avais pas la moindre idée. J'étais gentil avec toute les filles, mais je ne recherchais rien de sérieux. Pourquoi être avec une seule fille quand on peut en avoir des milliers ? Et puis, je dois admettre que j'ai été attendrit par leur façon de faire. C'est charmant des demoiselles qui veulent à tout prit avoir votre attention. Je n'avais aucune copine que des dossiers. J'en faisais baver plus d'un et pleurer plus d'une. Seulement voilà, c'était ainsi pour moi. Aucun attachement, car même si elles sont attachantes, elles peuvent vous abandonnez en un claquement de doigts. Et pour moi c'était un refus immédiat avec un seul sujet : Tomber amoureux.

Seulement, il n'y a qu'une femme qui me fit passer le premier pas. Celle qui me fit passer à l'état plus loin que les accolades devant un film, les baiser furtifs ou bien les câlins sur la banquette arrière de la voiture qui se trouvait dans le garage de ses parents. C'était un jour de printemps, le soleil brûlait de mille feu. J'étais assis dans la salle de musique, la seule place où je pouvais m'échapper sans redouter le courroux de certaine personne. Dans ma main se tenait une guitare acoustique, je n'en avais jamais tenu une entre mes mains. La sensation du bois vernis sous mes doigts de jouvenceau était particulière. La raideur des cordes et leur apparence métallique rendait le toucher que plus expérimentale. Je venais depuis un moment pour apprendre à jouer, mon oncle m'avait déjà montrer, mais ce n'avait rien de comparable. Chaque note se devait d'être étudier. Et ce soir là, elle fit son apparition. Ses longs cheveux bruns ondulaient autour de son visage angélique. Je reconnu instantanément la professeur d'histoire des État-Unis que j'avais en première heure les mardi matin. Tout les garçons ne pouvait nier l'effet qu'elle leur prodiguait. Moi, je la trouvais pas si mal. Une parmi tant d'autres ! Aucune idée malsaine, je gardais la distance enseignant/élève. Déposant la guitare que j'avais entre les mains, je me levais en vitesse pour me diriger vers la sortie. Je n'avais pas le droit d'être là, pas à cet heure-ci, mais comme Lance et Torrey étaient occupés, je pouvais me permettre un peu de temps juste pour moi. « Pourquoi pars-tu ? », me demanda-t-elle en prenant place sur le bureau. « Je n'ai pas le droit d'être ici, donc... » « C'est dommage moi qui désirait entendre une fois de plus ce musicien secret. » Elle m'adressa un sourire taquin, puis j'appris qu'elle m'avait déjà entendu jouer, il y a une semaine ou deux. Je ne sais pas comment c'est arrivé ou du moins je ne m'en souviens plus très bien, nous nous donnions rendez-vous certain soir. Elle m'écoutait jouer, alors que je développais une nouvelle confiance en moi. Je pourrais me vanter d'avoir vécu le fantasme de bien des personnes, mais j'ai toujours garder ces moments pour moi. Étendu sur le sol de la classe j'eus ma première relation sexuelle. Sa peau coller contre la mienne, la chaleur de notre souffle qui dansait à l'unisson, nos mouvements qui s'harmonisaient. J'ignore si j'ai été mauvais, mais je ne semblais pas me débrouiller aussi atrocement qu'on pourrait le croire. Sûrement que les câlin et les baisers m'ont bien plus aider que je voudrais le laisser sous entendre. Sans être amoureux, je vivais une histoire qui en ferait baver plus d'un. Pendant les pauses on se cachaient dans le placard du concierge. À l'heure du dîner sous les estrades de la cours de sport. À la fin des cours, sur mon bureau. Elle me disait toujours : « Étudie bien et comme ça tu en rendra plus qu'une heureuse. » J'ai retenu ma leçon. Puis sans rien me dire, elle quitta le lycée au début de mon année de Terminal. Je ne l'ai jamais revu, mais toute cette histoire ne m'a pas permis d'être quelqu'un de meilleur en relation amoureuse. Vie amoureuse : Nulle. Vie sexuelle : Très active.


une attitude qui vaut bien des défauts
Laissez moi vous parler de mes dossiers ! J'en suis plutôt fier sachant qu'aujourd'hui, ils sont mis au oubliette. Je ne devrais très certainement pas m'en vanter aussi ouvertement, mais bon je reste un homme et ça fait partie de ma fierté ! Quelque mois après ma première aventure avec ma professeur d'histoire, je commençais déjà à partir à la chasse. Un lycée, c'est un très beau territoire pour chasser. Même s'il y a des garçons, le nombre de fille est tout à fait satisfaisant. Pour moi en tout cas. Je n'ai jamais essayer d'attirer les mecs, on dit qu'à l'adolescent on se cherche, eh bien moi je n'avais pas besoin de cela pour savoir qui j'étais. J'avais une stratégie bien étudiée, aucune fille de la même classe, dans des groupes sociaux totalement différent et si possible d'âge varié. Ça fonctionnait très bien et je n'ai jamais eu de complication. Par chance je ne me serais pas vu devoir expliquer à toute ces filles ma petite manigance. Quel mot aurais-je pu dire ?

Lors de ma terminale, il eut un jour où je rencontrais pour la première fois une jeune fille dont j'ignorais que notre destin était lié. On dit que le hasard fait bien les choses. Pour ma part, à ce moment là c'était une fille comme une autre. Quelqu'un à qui j'allais dire des mots doux, un sourire enjoliveur et après se serait sûrement une histoire close. À ce moment là, j'étais avec Gloria Fonseca, une simple aventure qui perdurait difficilement. Mon bras entourait son cou avec fermeté. La sensation de ses doigts qui parcourraient mon torse pendant que son regard m'observait avec envie. Nous rentions de chez moi, dans la petite maison que mon père avait acheter non loin de l'ancienne, lui permettant ainsi de mieux oublier ma mère. C'est peut-être ma seule « petite amie » que j'amenais à la maison. En la faisant venir chez moi, j'assurais à mon père d'avoir au moins une copine, ce qui n'était pas tout à fait vrai. Je ne l'aimais pas, j'aimais tout simplement ce qu'elle me faisait. Inutile de lui montrer le chemin, elle connaissait très bien où se trouvait ma chambre. Lui offrant quelque chose à boire, entrant dans la cuisine, je vis une jeune fille aux boucles brunes. Son visage me semblait familier, mais ni plus ni moins, sûrement une fille croiser à l'école. La voir là seule me fit froncer un instant les sourcils. Me dirigeant vers le frigo, j'en avais sortit une peinte de lait que j'avais bu à même le carton. Une coulisse blanche coulait de mes lèvres et j'allais l'essuyer du revers de la main. « Salut ma belle, t'es une amie de Lance ? » Question que je croyais être évidente. Elle semblait plus de l'âge de Lance que celui de Torrey, à moins que'elle ait été là pour l'aider. Je me souviens encore du regard noir qu'elle me lança. Ce genre de fille je m'en tien loin même encore aujourd'hui. Un sourire avait parut sur mes lèvres et un faible son en était sortit. Prenant deux bières, je quittais la pièce sans ajouter un mot de plus. Je partis rejoindre ma dite copine, laissant mon histoire avec la brunette pour plus tard.


le point qui décidera qui je serai
Même si j'étais toujours entouré de filles et que je prenais un malin plaisir à faire ma vie en dehors de la maison. Je n'ai jamais failli à mon devoir de « faux » parent. Je rentrais toujours à des heures raisonnable, je ne faisais jamais faux bon pour quelque chose d'important. Par chance Lance et moi étions entouré des même amis, alors je vivais par procuration l'amitié qu'il avait avec certaine personne quand je devais prendre soin de Torrey. Je n'allais très certainement pas abandonner ma jeune soeur. Des journées passer au près d'elle à essayer de faire tout mon possible pour diminuer sa fièvre ou être tout aussi malade qu'elle suite à de mauvaise méthode de guérison de ma part. J'ai souvent été à ses cotés, peu importe la situation. J'ai même été jusqu'à la suivre en douce pour être certain qu'elle ne fasse pas de bêtise. Mais à onze ans est-ce qu'on peut vraiment faire des bêtises ? Je me sentais responsable d'elle comme de lui et sachant qu'on serait toujours nous contre le monde entier, je savais que je devrais faire quelque chose de ma vie. Je n'avais pas envie de ressembler à mon père qui se levait tout les après-midis pour aller travailler dans le bar au coin de la rue. Job que je n'aimais pas trop sachant ses penchant, mais quand y faut ramener de l'argent à la maison et bien voilà ! Revenant à des heures impossibles. Chaque fois, il sentait le fond de tonne, c'était écœurant. On avait toujours assez pour payer les factures et même avec les petits boulots que je cumulais on avait de la misère à joindre les deux bouts. Pompiste les soirs de semaine, mascotte homard dans un restaurant le week-end. Ces deux petits travailles me ramenais assez pour satisfaire Torrey et Lance et payer l'hippotech. Pour mieux vivre, je savais donc que je devais prendre un métier qui m'assurerais de faire vivre ma famille. J'ai donc entrepris de faire des étudies en médecine. Un choix qui allais me coûté un bras, toutefois ma grand-mère eu l’amabilité de me payer mes frais de scolarité. Elle me disait souvent qu'elle ne voulait pas me voir devenir comme son fils. Chose que je comprenais et puis j'aurais jamais pu faire médecine sans aide. Après le lycée j'entrais donc dans l'université de Los Angeles, mais je ne dormais pas au campus. Je ne pouvais pas. Donc tout les soir après les cours c'était retour à la maison avec la même routine, aider Torrey à faire ses devoirs, m'assurer que Lance ne ferait pas quelque chose qu'il regretterais, mes devoirs et si j'avais de la chance dormir une ou deux heures. Seulement, après un certain temps mon corps en pouvait plus comme mon esprit. Je devais prendre congé et c'est ainsi que je changeais de branche pour devenir ambulancier. Je sais ce n'est rien de prestigieux, mais parfois on doit faire avec ce qu'on a !


une indépendance qui n'est que désiré
J'eu mon diplôme avec mention excellent. Je ne serai jamais un grand chirurgien ou un avocat prestigieux, mais voilà que je suis ambulancier. Je n'espérais qu'une chose que Lance réussisse où moi je n'avais pas pu aller ! C'était la moindre des choses, un petit sacrifice pour en sauvé deux. Mon premier soir dans l'hôpital ne fut pas de tout repos. J'avais connu des moments peu glorieux lors de mes études, mais pour ce premier soir j'étais quelque peu stressé. On dit que c'est tout de même rare que le premier soir il y ait un terrible accident et bien moi je l'ai vécu. La voix de la jeune femme du centrale résonna dans l'ambulance, je ne me souvenais pas de la signification du code qu'elle nomma, mais comme j'étais coté passager je n'avais qu'à suivre. Nous roulions en silence, mes mains commençait à être humide, une sensation étrange me traversa le corps. À mesure que l'on avançait je voyais les flammes grimper dans le ciel noir. Je déglutissais. Deux voitures étaient rentré en collision et l'une d'elle avait prit en feu. Je dis voiture, mais l'une comme l'autre ressemblait plutôt à un amas de ferraille écraser entouré de verre brisé. Remontant le col de mon blouson, je sortis de la voiture d'un pas pressant. La portière toujours ouverte, je regardais les flammes sentant leur chaleur me brûler la peau. On criait mon nom et je pris un temps pour réagir. Ce n'était pas une bonne chose, mais j'avais été fasciné par les flammes dansantes. Aidant mon co-équipier à sortir la civière, nous courûmes vers l'une des voitures dont quelque cris s'en échappait. La sirène des pompier se faisait entendre au loin. Un crépitement. Une explosion, me protégeant avec mon bras, je regardais les flammes qui prenait de plus en plus d'ampleur. Nous ne pouvions rien faire, il était trop tard. Même si je ne connaissais pas les personnes qui se trouvaient dans les voitures le cris qui s'échappa de l'accident me glaça le sang. Attendant le coronaire, j'avais prit appui sur l'ambulance. Le feu s'était éteint à l'arrivé des pompiers laissant deux carcasses fumantes. Je ne pouvais détaché mon regard de cette image. J'avais vu la main d'une femme se rendre vers moi un peu avant l'explosion. Des images qui venait de me laisser sans voix. À la fin de mon shift, je rentrai chez moi déconfit et je m'autorisai à aller dormir avec Torrey. Je n'avais pas fait cela depuis un moment déjà, mais la simple idée de rester seul dans ma chambre m'empêchais de fermer les yeux. Lors de mon service, je ne vis plus de scène aussi marquant, mais d'autre encore bien plus troublante ne tarderait pas à me hanter.


je ne pensais jamais être libre
Le choc ! Un soir que je préparais le lunch de mon poussin, mon père revint à la maison. Une fois de plus il avait passer ces jours je ne sais où. Il y a bien longtemps que j'avais arrêter de me poser des questions sur l'endroit où il se trouvait. Nos paroles se limitaient à un bonjour et voici le chèque pour les factures. Il ne s'était pas vraiment remis de la rupture avec Juliet, ma mère. Pourtant, il y a quelque temps, il avait recommencer à vivre comme un adolescent tout en oubliant ses propres enfants. Pour moi ça revenait au même, qu'il soit présent ou pas, il ne faisait rien pour m'aider. Donc je ne cachais pas ma surprise en le voyant passer la porte de la maison accompagné d'une femme qui m'était inconnu. Je le regardais d'un air étonner en tenant une feuille de laitue entre mes mains. Une simple question me vint en tête. Que comptait-il faire en l'amenant ici ? Sans un mot je repris le train train de ma vie en mettant la laitue dans le sandwich au baloney, vive la viande des pauvres ! Je restais distant, même froid. Ne disant pas un seul, je mis le sandwich dans un sac et retournais pour les regarder. Elle était là devant moi à me regarder avec un large sourire. Je n'ai jamais eu quelque chose contre elle, mais de voir une femme chez nous me semblait irréel. Elle se présenta à moi comme étant la nouvelle copine de mon père. Idée plutôt saugrenue selon moi. Je restais tout de même de marbre devant ses paroles. Il tenta de me parler, mais je ne lui en laissa pas sa chance. « Désolé, mais j'ai du lavage à finir.. », disais-je en mettant le lunch au frais. Mes paroles semblèrent les attrister, mais mes sentiments à moi dans tout ça ?

Quelque mois plus tard, mon père m'annonça qu'il allait se marier. Je n'acceptais pas vraiment la situation, mais je ne la refusais pas non plus. Pour être franc, elle lui amenait que du bien. Il ne buvait qu'un verre de vin par soir. Et pour une fois, il démontrait un intérêt pour Torrey. Peut-être étais-ce dut au fait qu'elle avait elle-même des enfants. Le jour J, j'étais caché derrière la chapelle une joint à la main. Quelque amis avaient été invité et je me devais de me détendre sachant que j'étais le témoin. C'est peu dire, le dos adossé au mur, je riais des imitations de Jefferson faisait du pasteur. Un homme vêtu de noir arriva devant nous. Le pasteur Jones nous regardait de façon déplorable. Il me prit le joint d'entre mes doigts et l'écrasa au sol avec son mocassin ciré. Et c'est peu dire du regard qu'il lança à Jeff, nous faisant presque éclater de rire à l'unisson. Quoique nous avions plutôt l'air de grappe de tomates plus qu'une bande de jeune adulte un peu trop drogué. Il nous avait observé l'un après les autres avant que nous retournions dans la chapelle mains dans les poche en rigolant. Je l'avais entendu soupiré, mais à cette époque j'en avais que faire de ce qu'il pouvait bien penser de moi ! Pour moi c'était un adulte comme un autre qui me portais jugement sur des faits et gestes sans rien connaître de moi. Plus d'une fois, il était revenu me porter chez moi étant plus jeune. Il me retrouvait à faire les pires conneries dans les alentours de son église.

La cérémonie fut d'un ennui mortel, malgré le fait que mon esprit soit complètement ailleurs. Le je le veux me sembla toujours aussi loin. Regardant d'un esprit vague l'église, je me jura que jamais je ne passerais la bague au doigt à une fille. Une fois la cérémonie terminer, nous nous dirigeâmes vers un jardin pour laisser cours à la réception. Assis à la table des marier, je m'ennuyais à mourir en regardant mes amis s'amuser. Le temps passa et en moins de deux je me retrouvais avec ma cavalière entrain de se rouler une pelle derrière une colonne de la tente. Puis vient le tour des danses, ayant promis à Torrey de danser avec elle. Je me joignis à elle. Une danse, puis deux. Jusqu'au moment où je vis Jack me faire signe. Ce dernier, m'accueillit avec une solide claque dans le dos. A-t-on besoin d'ennemi lorsqu'on a des amis comme lui ? J'ai toujours aimer taquiner ce bougre d'âne. Ce n'est pas pour rien qu'il a été pendant longtemps mon meilleur ami. « Sympa la soirée ! » me dit-il avec un large sourire. « On va s'amuser ? » Je lui rendis son sourire avant de prendre le joint qu'il me tendait. Une pof et le plaisir redémarra. Nous étions jeunes, « irresponsable » et surtout avide de plaisir sans fin. Seulement, sous peu notre vie allait changer. « Aiden tu te joins à nous ? Nous nous embarquons pour l'US army la semaine prochaine et on a besoin de toi pour ne pas se faire tuer ! » Une phrase sans logique quand on y pense bien, mais je souriais toute de même à ma petite bande. Avec le temps, j'étais devenu ami des garçons de toute âge. Jack que j'avais rencontré dans un bar alors qu'on utilisait tout les deux de fausses cartes. Aaron mon cousin avec qui j'ai toujours fait les quatre cents coups depuis notre enfance jusqu'à aujourd'hui. William le bouffon qui passait le plus clair de son temps sur la drogue. Et Jefferson, le cadette de notre groupe nous avait rejoins alors qu'il avait cru que Jack sortais avec sa nana. Une bagarre qui nous lia tous. Cette nuit allait être notre dernière fête ! Volant la limousine nous partîmes faire la fête avec nos copines dans une bar, à un tel point que le lendemain matin nous étions tous K.O. dans mon sous-sol avec une énorme gueule de bois.


mon devoir en tant que citoyen
Une semaine s'était écouler depuis le mariage. Je dormais sur le canapé de Jack depuis ce moment là. Disons que la nouvelle que mon entré dans l'armée n'avait plus à personne. Des reproches ? Aucun n'avait su m'en faire. Seulement, mon père avait trouver les mots pour me mettre dehors. Je retournais néanmoins chez moi pour ramasser quelque effets personnel avant mon grand départ. En entrant chez moi je ne cachais pas le tatouage que je m'étais fait faire pour l'occasion. Je remarquais le regarde désapprobateur de mon père. Pourtant, il ne dis rien et je crois que c'était la meilleure des chose à faire, car après tout qui était-il pour me juger ? Dans un grand sac en coton je mis des vêtements, une photo de Lance et de Torrey que je glissais dans la poche de poitrine de ma chemise. Vingt-deux années de sagesse à faire attention à ceux que j'aime et me voilà qui les quittait pour vivre ma vie en compagnie d'une bande de fifou. Sur le seuil de la porte, je regardais la nouvelle petite famille pendant que Lance essayait de décrocher Torrey de mon torse. Un bruit de klaxon m'avait fait relever la tête. « Je dois y aller mon poussin, mais je reviens bientôt je te le promet. Et puis je t'enverrai des lettres. Toute les semaines. » Elle se mit à crier, je la comprenais, j'étais la seule personne qui avait prit soin d'elle. Même si Lance et moi punissions chaque gamin qui tournait autour d'elle, c'est moi qui la faisait sourire, l'aidait pour ses devoirs, je jouais même à la princesse et l'heure du thé. J'avais émit un soupire en entendant la porte se fermer derrière moi. Sans regarder derrière moi, j'avais marcher droit devant pour sauter dans la Jeep de Jack. C'était un peu comme un voyage, seulement on y risquait bien plus.

Nous débarquâmes devant la base militaire, cinq hommes de dix-neuf à vingt-deux ans. Nous étions près à vaincre le monde entier ! Seulement, tout ne s’avéra pas aussi facile qu'on aurait pu le croire. Debout à cinq heures du matin et déjà nous devions être prêt pour l'entraînement. Chaque soir je me couchais lessivé de ma journée. Le tout dura quinze semaines et au bout des cinq premières, j'eus droit de demander à mon supérieur d'avoir droit à la visite de mon frère et de ma soeur. Je ne les vis qu'une seule fois pendant ce temps interminable. Ensuite, nous restâmes quelque mois à la base. Entraînement, mise en situation, travaux d'aide... Enfin plusieurs choses qu'on nous disait de faire. J'étais seul avec Jack, même si nous étions dans la même base militaire, on nous avait diviser par section. Tout deux étions dans le bâtiment pour les recrus des Marines. Poste qui nous avait été offert suite à nos performances. Je me révélait bon tireur et étrangement je n'avais pas froid aux yeux. Je ne me donnais aucune limite. Après ces quatre mois, nous fûmes envoyer dans une mission au Pérou. Je ne pensais pas revenir aussi différent. 


assumer ses choix quel que soit ceux-ci
Rien n'avait été facile et je me trouvais dans un vole direction le Pérou. C'était une petite formation basé en Amérique du Sud, rien de bien palpitant. Assis dans l'avion je regardais Jack faire des noises à Saïd, un jeune soldat comme nous d'origine Marocaine. J'avais un sourire sur les lèvres nous n'étions plus que deux, mais une nouvelle petite bande se formait peu à peu. Certain pleurait leur famille d'autre comme moi n'en avait que faire. Non pas que je n'aimais plus les miens, mais m'apitoyer sur leur distance ne me ferais pas revenir. J'écrivais comme promis chaque semaine. L'avion atterrit sur le sol de notre base. Dès notre arrivé, on nous fit déambuler dans une petite ville. Inspection, disait-on. Ma chemise marron cacher par mon gilet par balle, je n'avais aucune crainte de marcher dans les rues. Nous n'étions là que temporairement, comme un stage, ni plus ni moins. C'était différent de chez nous, la chaleur était loin d'être étouffante, mais le sable et la verdure rendait l'endroit paradisiaque.

Un mois et trois semaine s'étaient écoulé depuis notre arrivé. Jack et moi n'avions que quatre autre mois à faire avant de retrouver nos familles. J'écrivais toujours autant à Torrey, lui faisant parvenir des lettres à la pelle. Nous nous amusions, même si nous devions patrouiller. Il n'y avait pas un moment de fâcheuse ennui. De ma peau laiteuse, je devins noir, mes cheveux raser commençait à devenir châtain sous le soleil. Nous passions nos jours à jouer au football américain, ce ballon ovale qu'on se lançait pour faire avancer le temps. Toutefois, ce magnifique panorama parti en fumer. Une nuit alors que l'on patrouillait, Jack et moi fûmes kidnappés. Je dis cela, mais nous étions plus des otages qu'autre chose. Dans le noir le plus total, assis sur une chaise de métal, poings liés, j'essayais de comprendre ce qui m'arrivait. Une douleur aiguë transperça mon bras, cela ne dura que quelques secondes. Assez pour me dire que c'était bel et bien une aiguille qu'on venait de m'insérer. Tout du moins c'est ce que je souhaitais. On me la retirait au cinq heures, puis au quatre heures pour finalement me la retiré à toute les heures. C'était une vrai torture, j'en voulais toujours plus et je devenais complètement fou. J'étais même rendu agressif, je ne comprenais pas traitre mots de ce qu'ils racontaient, ils ne semblaient pas parler espagnol. J'entendais que leur voix et le souffle que je laissais échapper chaque fois qu'on me redonnait de cette drogue. Je détestais la sensation de ce sac sur ma tête. Je n'avais pas la moindre idée si Jack était toujours à coté de moi, quelque fois il gémissait rien de plus. Cet inconnu me terrifiait, j'aurais beau voulu crier, mais mon corps ne réagissait plus à mes mouvements ni même mes sens. Une perspective différée par une substance tout autant inconnu. Quand le sac fût retiré de nos tête la lumière m'aveugla. Je ne voyais personne. La poussière de la terre vint former un nuage autour de nous avec un crissement de pneu. Nous étions libre, mais en très mauvais état. Ce fût un co-équiper soldat qui nous trouva. J'appris alors que nous étions rester sous leur toit un total de neuf jours. J'avais perdu le décompte après trois. On nous fit passer quelque tests et découvrant que nous étions dans un état déplorable. Ils nous renvoyèrent aux État-Unis, où nous allions subir quelques tests de plus.


une addiction dure à combattre
Enfin de retour, j'avais l'uniforme des marines sur le dos, une casquette décoré posé sur mes cheveux rasés. Notre retour ne s'annonçait pas comme quelque chose de triomphant. Nous n'étions pas des enfants de coeur et notre aventure au Pérou avait éveiller quelques soupçons. Nous étions de retour, seulement nous n'avions plus vraiment de liberté. Si notre bataillon découvrait que nous étions toxicomane, c'était la fin de notre carrière militaire. Nous étions rendu au point, que aussitôt le pied mis sur le sol Américain, nous nous évadions avec l'aide de différence substance. Désormais c'était plus fort que nous, nous en avions besoin pour vivre, respirer et être ceux qui était revenu indemne de notre séjour. Je ne mis même pas les pieds chez moi. J'avais préféré, de loin, me rendre dans un bordel où sexe et drogue étaient mis à l'honneur. Je savais, ou du moins je l'avais su, que ma famille savait pour mon retour. Cependant, sous l'effet de cette drogue que j'ingérais comme des bonbons ma notion du temps et de l'espace n'avait plus aucun sens. Ce n'est que lorsque je reçu un appel de Lance qui me demande où je me trouvais, que je décidais enfin à rentrer à la maison. Jack quant à lui allait découvrir, que sa fille était née durant son absence.

Je rentrais chez moi avec la ferme intention de paraître le plus normal possible. Par chance la pluie qui tombait aidait à réduire les apparences. Six mois c'est énorme quand on y pense et pourtant rien ne semblait avoir changer. J'étais là devant la porte de cette maison blanche. Prenant une grande respiration, je toquais en sachant qu'on allait me répondre. Quelques gouttes d'eau perlaient la dalle de béton devant le porche. Ma casquette sous le bras, je laissais l'eau couler sur moi. Une sorte de douche improviser. Tout ça dans le seul but de paraître normal quand la porte s'ouvrirait. C'était plutôt glauque comme retour, mais je n'ai jamais été mère nature. La porte s'ouvrit sur un visage souriant. Je ne pouvais nier le sourire ravageur de ma soeur. Ouvrant grand les bras je l'attrapais pour la faire tournoyer. L'eau et le vent avaient retiré toute odeur de mes vêtements. Seul mes yeux pouvaient me trahir encore. Lance fit ensuite son apparition sous le porche. Ils nous regardaient avec un air que je n'aurais su lui décrire.Il n'était toujours pas heureux de m'avoir vu partir. « C'est comme ça qu'on accueille son grand frère ! » disais-je en plaquant ma main sur ses cheveux et les ébouriffant amicalement. J'entrais donc en tenant Torrey sous mon aisselle, la voir qui riait me fit sourire. Chose qui avait du être rare ces derniers mois. « L'hôpital m'a dit qu'il cherchait un ambulancier. Je leur ai dit que tu revenais, tu commences la semaine prochaine. » me dit-il en tournant les talons. Je souriais, fier de ce qu'étais entrain de devenir mon frère. Il était loin de me ressembler et c'était assez pour me rendre fier de lui. J'aurais pu rester sans emploi, mais comme j'ignorais combien de temps ça prendrait pour retourner en mission autant aller sur le marcher du travail. J'étais plutôt satisfait de pouvoir retourner à la caserne, sachant que se serait moins dure à cacher qu'à mes supérieurs.


une rencontre qui bouleversa ma vie
À peine revenu de mon séjour mouvementé au Pérou, que je commençais un nouveau travaille. Bien que j'aille déjà travailler dans la caserne en tant qu'ambulancier, on estimait que j'avais besoin d'être en stage. Sans m'obstiner, j'acceptais ce qu'on m'offrait sachant très bien que la seule envie que j'avais c'était d'avoir cette seringue qui caressait mes veines. Pour mon premier jour, j'avais décidé d'arriver un peu plus tôt. Prendre mes aises et surtout voir un peu tout le monde. Malgré que je sois un junky, presque avoué, j'essayais de ne rien laisser paraître. Junky, mais pas idiot. En aucun cas je voulais que mes petits, enfin gros, problème de consommation soit découvert. Cela aurait pour effet de me faire perdre ma place d'ambulancier et surtout mon grade de soldat des marines. Riant et faisant comme je l'avais toujours fait, mes collègues me prirent pour quelqu'un de sympathique et de banal. Dieu soit loué ! Je parlais à Richard, un vieille ambulancier qui m'avait déjà vu du temps où je travaillais ici, lorsque je la vis. Elle était là debout entrain de discuter avec un collègue pompier. Je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant. Ses boucles brunes qui entouraient son visage, ses lèvres pincés et ses pommettes légèrement rosé. J'étais étonné de voir une jeune fille aussi séduisante parmi ces loups. Je l'observais tout en parlant à Rich. « Qui est-ce ? », demandais-je en la pointant du regard. Pour seule réponse, Richard me donna une bonne claque dans le dos me faisant ainsi rire jaune. Il pensait quoi que je n'avais pas toute mes chances ? Il me connaissait mal le pauvre. Je me mis donc à l'observé discrètement, inutile de faire sonner l'alarme. Chacun de ses pas me faisait sourire, sa façon de bouger. Ses mouvements semblait fluides et ce que je percevais de sa voix me semblait féerique. Peut-être était-ce l'effet de la drogue qui me faisait voir les choses aussi invraisemblable ? Seulement, tout en elle me mettait en alerte. Puis un collège vint finalement me voir. « C'est Lullaby O'Brady-Jones, mais oublie cette fille. Elle n'aime pas les hommes à ce qui paraît ! » « Elle n'a rien de ce genre de fille. », rétorquais-je sans la moindre hésitation. J'en étais persuadé ! Plus les jours passèrent et plus elle me semblait féminine. Aucune fille, qui aurait le genre de penchant qu'on me disait sur elle, pourrait changer aussi rapidement. Il ne faut tout de même pas ce leurré.


rien n'est jamais gagner d'avance
Mon quart de travaille venait de prendre fin quand j'entrais dans le vestiaire. Je ne m'attendais néanmoins pas à la trouver là à moitié vêtue. Étrangement, je fus gêner de la situation et je m'empressais de m'excuser. Pourtant, je ne pus m'empêcher d'observer chaque ligne de son corps. La silhouette féminine peut être qualifier de grande beauté. Le creux de leur dos, la croupe de leur fessier, la finesse de leur menton, sans oublier la rondeur de leur seins. Toutes des choses qui savent attiré notre regard. Car on ne peut le nier le corps d'un homme est beaucoup plus dure, voir totalement linéaire. Certaines dise qu'elles perdent de leur beauté en vieillissant, mais malgré les quelque rides au coin de l'oeil, j'ai toujours trouver la beauté naturel plus bel encore. Et avoir un vestiaire mixte, a ces pour et ces contre. « Je peux ? » avais-je demander sans la moindre pensé malsaine. Aussitôt son accord en poche je m'approchais d'elle et doucement glissant mes mains dans sa chevelure soyeuse, je la repoussais sur le coté de son cou. Je sentais sa peau sous mes doigts, elle était douce et cela me donnait encore plus envie de la toucher. Je l'avais observer, en silence, mais observer tout de même. La sensation que j'avais en la voyant parler à d'autre homme me rendais dingue et pourtant nous n'avions jamais échanger le moindre mot. J'attrapais la petite languette de métal et avec précaution j'allais refermer sa robe. J'aurais voulu poser mes lèvres sur son cou, la toucher, la ressentir même. Mais je ne fis rien, reculant d'un pas tout en gardant le souriceau prit au piège. Chacune de ses respirations m'attirait malencontreusement vers elle. Lorsqu'elle m'invita à l'accompagner à sa soirée, je ne pus m'empêcher de sourire. Pourquoi étais-je aussi heureux ? Je n'avais pas ressentit une joie pareil depuis longtemps. « Malheureusement je n’ai pas de costume dans mon casier, mais je n’habite pas loin si tu y tiens ! » J'étais aussi surpris qu'elle, mais je ne pensais qu'à une seule chose : L'accompagner. Découvrir qui elle était et surtout pouvoir enfin discuter avec elle.

Arrivé dans le petit appartement que j'avais loué avec Aaron, je saluais ce dernier avant de me diriger vers ma chambre. Ma garde-robe ne contenait pas vraiment d'habit à proprement dit « propre ». Quelques costards acheter à rabais ou dans des brocantes. Seul un me regardais dans sa housse. Poussant un soupire, j'enfilais mon uniforme militaire. Un choix ? Pas vraiment. C'était presque une obligation de le mettre, ne connaissant pas les raisons de cette soirée je me devais de le porter. Déposant ma casquette sur ma tête, je m'autorisais un regard dans le miroir. Aussitôt que mes yeux croisèrent ces deux billes verdâtres, je détournais le regard. Prenant une grande inspiration, je sortis pour aller la rejoindre. Je n'oublierais jamais cette soirée, elle restera à jamais gravé en moi. Tel un gentleman, je l'avais déposer chez elle sans rien demander en retour, aucun baiser, aucune allusion. Seulement un sourire et un bonne nuit. De retour chez moi, je n'avais pas su fermé l'oeil. Repensant à chaque moment de cette soirée, m'avait au final fait passer une nuit blanche. Retournant à la caserne le lendemain, je compris que mes pulsions seraient désormais incontrôlable. Un baise cacher à la vu de tous dans la douche du vestiaire, un ressentiment de jalousie envers les hommes qu'elle côtoyait. Encore plus de sentiment, qui finir par avoir raison de moi. Nous commencions donc à nous voir en dehors de la zone de travail. J'essayais de lui cacher mon addiction. N'en étant plus très fier, je ne désirais pas qu'elle le sache cette vérité de moi. Elle aurait pu partir et jamais je n'aurais voulu cela. Sans s'en rendre compte elle était devenu ma bouée. Seulement, rien ne reste jamais secret. Alors qu'elle devait me rejoindre dans mon appartement, j'avais perdu pied et surtout manquer de vigilance. Elle me trouva dans ma salle de bain une seringue enfoncée dans mon bras. Le tract, peut-être ! Je sais simplement que j'en avais de besoin et c'était plus fort que moi. Peu à peu ce sentiment de bien être me quitta, il me laissa même de glace. Ne retrouvant pas mobilité, je me sentais partir à petit feu. Le réveil fut brutal sous l'eau glacée. Contrairement à Lance qui n'arrêtais pas de me dire sa désapprobation devant mon addiction, elle réagit d'une façon tout à fait différente, voir même étonnante. je me prit une gifle en plein gueule, suivit d'un câlin pour du loin étouffant. Je passais mes bras autour d'elle, mouillant le haut de sa robe. « Désolée ! Je voulais pas ! » Ces paroles me firent sourire, j'aurais bien voulu rire tellement elle était adorable. Seulement, mon corps n'avait pas encore retrouver ces pleines capacités. « Tu t'excuse pour ça ? Il n'y a pas plus adorable que toi. » lui murmurais-je à l'oreille. Cette nuit là, elle ne retourna pas chez elle.


un moment d'étincelles
Nous étions rester là enlacé, trempé jusqu'aux os. Je l'avais attiré vers moi dans la baignoire, la tenant tout contre moi. Pour la première fois je regrettais mon geste, mais quel idée j'avais eu aussi ? Ma main encore tremblante alla se balader dans son dos glissant jusqu'à sa nuque. Je venais d'éviter un bad trip et maintenant la seule chose que je désirais ce n'était nul autre qu'elle. Je caressais chaque parcelle de sa peau. Du bout des doigts jusqu'à l'instant où mes mains arrêtèrent de trembler comme de vulgaires feuilles. Je me redressais doucement pour aller nous chercher des serviettes quand je remarquais que ses cheveux s'étaient noué autour d'un de mes boutons de chemise. Ma maladresse l'emporta, sans le vouloir j'avais donner un coup un peu avant de réaliser que ses cheveux s'étaient emmêlés. Grimaçant, j'espérais qu'elle n'avait rien. Mes doigts entreprirent alors de dénouer le désastre. Ce n'avait rien de romantique, mais bon. Nous avions l'air de deux adolescents qui tentais leur toute première fois. Une fois le tout démêlé, j'allais finalement chercher deux serviettes pour nous essuyer au risque de tomber enrhumé sinon. Un semblant sec, je laissais tomber la serviette au sol, glissant ma main sur son épaule pour lui retiré la bretelle de sa robe. Je savais que mon regard avait changer, je la voulais et pour la première fois j'allais lui montrer.

Dans un geste rapide, je la pris dans mes bras tel une marié que l'on conduit dans la première demeure. Je n'avais seulement pas calculé que nous ne rentions pas aussi aisément dans le cadre de la porte en passant de face. Bang ! Je m'arrêtais net. Grimaçant une fois de plus en réalisant que je venais de lui cogner la tête. Plus maladroit, il n'existe sûrement pas... Je me sentais mal habile et pourtant j'avais fait ce genre de chose plus d'une fois. Je me repris avec un seconde essai, en agissant plus doucement et la posa en vie sur le lit. « Désolé. Tu veux un comprimé ? » demandais-je un peu inquiet pour sa tête. « Non ! Je pourrais feindre la migraine... mais dans 10 ans plus vite ! » Je souriais avant de l'embrasser sur le front. Comme une mère j'essayais de faire partir la douleur. Enfin, je crois qu'une mère ferait ça. C'est peut-être le seul souvenir que j'ai de Juliet. Puis je revins sérieux, ma main glissa sur la bretelle de sa robe la faisant glisser sur son bras. Je la voulais et je l'aurai ! Elle se laissa tomber sur le lit et moi devant elle je la regardais. Elle était belle, devrais-je dire sublime. Je montais au dessus d'elle, mon pied se prit dans les drap et j'allais me cogner la tête à la tête du lit. Me frottant le front je souris. « Je crois qu'on est quitte ! » Je n'avais pas fait exprès, mais j'en étais un peu heureux ! « Tu veux un comprimé ? » Je la regardais avec ce large sourire. Je ne pouvais plus attendre. Le vilain loup que j'étais ne voulais faire qu'une boucher du petit chaperon rouge. Nous passâmes une nuit tout aussi remplit d'inattendu. Au petit matin, je la trouvais étalé de tout son long sur le sol de ma chambre. Elle m'avait volé tout les draps et dormait à point fermé.Souriant j'avais enfilé une paire de boxer avant de me rendre à la cuisine faire des pancakes aux myrtilles. Je versais la farine dans ma recette lorsqu'elle arriva à pas feutré. En un instant je me retrouvais couvert de farine de la tête au pied. Je ne peux pas dire qu'elle a fini en meilleur état. Après une bataille bien arroser, nous éclatâmes de rire. J'avais des oeufs plein le boxer et elle était couverte de farine et de sirop. Assis sur le sol de ma cuisine, je lui prit le menton pour l'embrasser avant d'entendre un petit raclement de gorge. Aaron se tenait là devant nous avec un air quelque peu moqueur. Sans rien attendre de plus, et certainement pas un commentaire de sa part, nous partîmes prendre une douche. Entrelacé, il n'existait que nous en cet instant, même le marteau piqueur ne pouvait nous déranger. J'étais bien entre ses bras et j'espérais que se sois réciproque.


une escapade plutôt aventureuse
Trois mois que nous étions ensemble, trois merveilleux mois. J'avais laisser la drogue de coté, plus rien même pas un petit joint. Rien nada ! J'en était fier. J'avais suivit une thérapie et chaque mardi soir j'allais aux Narcotiques Anonymes. Comme tout les deux nous avions congé ce week-end là, je lui avais fait la surprise de l'amener en balade. J'avais emprunter la voiture de Lance pour nous conduire dans un petit coin calme que ma mère m'avait déjà amener étant plus jeune. J'avais de beau souvenir de cet endroit, même si avec les années, ils s'estompaient peu à peu. La journée s'annonçait belle, le soleil brûlant de L.A. guidait nos pas. Nous avions tout planifier, même le pique-nique. J'avais préparé un dessert frais qui lui mettrait l'eau à la bouche. Assis sur la couverte à carreaux blancs et rouges, je la regardais entrain de siroté son verre. Le repas était simple, mais pour moi ce n'était pas l'important contrairement à ce moment précis. Une goutte tomba sur le bout de mon nez. Étonner, je regardais le ciel au dessus de nos têtes. La météo n'annonçait aucune averse. Et sur cette pensée, l'orage retentit. Le grondement du tonnerre fit crier le ciel. Emballant en vitesse le pique-nique dans le panier nous nous retrouvâmes sous un torrent de pluie. Tremper de la tête au pieds, nous réussîmes à trouver refuge. Une grange se trouvait tout près. Lui prenant la main, je l'avais conduit jusqu'à cet endroit. La porte était couverte de peinture écaillé. Le genre d'endroit un peu glauque par un moment comme celui-ci. Je regardais son visage barbouillé par son maquillage. Essayant de ne pas pouffer de rire, je poussais la porte. L'endroit était sombre, mais une faible lueur nous montrait les lieux. « C'est assez coquin comme endroit. » disais-je avant de l'embrasser et de lui retroussé sa robe de coton. Garder des vêtements aussi trempés allait très certainement nous rendre malade. Déposant la couverte qui nous avait servit à faire le pique-nique sur la paille, par chance elle était toujours sec. J'entrepris de lui retiré sa robe, tout en me retirant mes vêtements par la suite. Je la regardais prendre place sur la couverte et me mordant la lèvre j'allais la rejoindre. Seulement, un couinement se fit entendre et un porcelet sortit des brindilles en courant. Étonner, je poussais un cri de surprise en le sentant courir sur ma jambe. Fichu bestiole ! Je la vis essayer de retenir un rire et m'abaissant vers elle, j'emprisonnais ses lèvres en la mordillant doucement. Un baiser. Puis je laissais échapper ces fatidiques mots « Je t'aime. » J'étais le premier à les dires et j'en restais pas moins étonné. Attendant tout de même une réponse à ces paroles peut-être un peu trop prémédité. Elle me regarda, puis m'embrassa sans rien dire. J'avais peut-être été un peu trop optimiste. Croire que c'était les mots à dire. Il fallait vraiment que je sois le pire des idiots ! J'avais sûrement réussi à lui faire peur et rien de plus. Et enfin, vint c'est trois petits mots. Je ne pouvais être plus heureux. Appuyant mon front contre le sien, je souris avant de l'embrasser tendrement. Cette fois-là aussi je me donnais à elle dans une nouvelle aventure aux brindilles enquiquinantes.


Dernière édition par Aiden N. MacCallister le Jeu 24 Juil - 19:10, édité 16 fois
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Aiden N. MacCallister
Aiden N. MacCallister
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !
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❝ Métier : Ambulancier et vétéran des US Marine, sans compter un rôle à temps plein, celui d'être père. Il a aussi reprit ses études en médecine qu'il a longtemps abandonné.
❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥
❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 22 Juil - 22:39

retour aux patriotes
Un mois s'était écoulé depuis la première fois où je lui avais dit Je t'aime. Ne ne vivions pas ensemble, par choix. Elle a cause de sa famille et moi parce que je ne me sentais pas encore prêt à cela. Même pas une année était passé depuis que l'on avait commencer à sortir ensemble. Alors habiter sous le même toit me semblait un peu trop précipité. Néanmoins, elle passait énormément de temps chez moi. Chaque moment en sa compagnie me faisait vivre dans un cocon. Nous étions en quelque sort seul au monde, même si quelque fois Aaron faisait son apparition. Un appel vint involontairement brisé ce rêve utopique. Jack. J'avais presque oublié mon meilleur, pendant que je vivais dans notre petit monde rien qu'à nous. « Aiden, William est mort hier dans crash d'avion en survolant l'Afghanistan. J'ai appeler nos supérieurs pour leur demander de retourner au front. Je dois passer quelque testes et je veux que tu viennes avec moi. Tout notre bataillon repart Aiden et tu dois être des notre. Le Capitaine Lockwood devrait bientôt prendre contact avec toi. Je voulais te parler avant pour savoir si tu allais m'accompagner. Formons une fois de plus notre équipe de choc. Je t'en pris, Aiden. » Mon regard se posa sur Lullaby assise à la table de ma cuisine. Alors que Jack me disait tout ceci j'étais déchiré entre la femme que j'aime et mon devoir militaire. Mon regard fini par s'attrister, mais je n'avais pas le choix, je ne pouvais dire non. « Oui, nous devons être à la base pour quand exactement ? » « Demain à la première heure. » J'entendais les pleures de sa fille au moment où je raccrochais. Prenant une grande respiration, je me dirigeais vers celle qui m'étais chère. Me postant devant elle, je cherchais les mots pour lui annoncer. « Je dois repartir pour l'armée. Notre bataillon quitte le pays pour une mission. » Je n'avais pas sut affronter la vérité en face et j'avais même été jusqu'à détourner mon regard du sien. Le silence, puis elle me prit les mains et me sourit. J'étais en quelque sort soulagé. Je ne savais pas comment elle allait réagir, mais je ne pouvais pas me résigner à refuser cet appel. William était un de nous cinq qui avaient quitter Pasadena pour offrir sa vie à son pays. J'ignorais cependant le risque de cette mission. Je n'avais pas mis les pieds à la base depuis des mois, j'y allais que pour quelque examens routinier. Étant sortit de ma toxicomanie, on avait fini par lever les soupçons sur moi. Pour me faire pardonner de la quitter aussi rapidement, je décidais de passer la journée dans le lit. Nous avions tout fait dans se lit, jouer au carte, jouer au docteur, cache-cache... Puis vint le soir, j'étais entrain de faire mes valises lorsqu'elle entra dans ma chambre avec cet air inquiet. « Tu n'as pas à t'en faire. Je reviendrai. » Son regard me faisait penser à un chiot que l'on abandonne. Je l'avais entouré de mes bras, appuyant mes lèvres à la racines de ses cheveux. Je voulais qu'elle change ce regard et qu'elle me sourit à nouveau. J'avais de la peine de la laisser, mais c'était mon devoir. Mes gestes étaient doux et je l'entraînais doucement jusque sur notre royaume rien qu'à nous.

Au petit matin, je la regardais encore dormir. Ce moment paisible où elle ressemble à un ange, je n'ai jamais sut m'en passer. Elle finit par ouvrir ses yeux avant que je ne me lève. Je restais assis quelque instant sur le rebord du lit, à la regarder avec un pincement de lèvre. « Attend moi. Je reviendrai vite et je t'écrirai tout les jours. » Un sourire s'élargie sur mon visage. C'était prétentieux de ma part de lui demander cela, mais je n'aurais jamais accepté qu'elle parte avec un autre durant mon absence. J'avais peur pour elle, mais je n'y pouvais rien. Elle resta dans le lit pendant que je mettais mon uniforme de marine. Le silence baignais dans ma chambre. C'était beaucoup plus ardu de la quitter. Somme toute, j'allais l'embrasser sur le front en déposant le double de mes clefs sur la commode à coté d'elle. Je lui laissais ainsi le droit de revenir ici pendant mon absence. Prenant mon sac que je mis sur mon épaule, je quittais la pièce. Arriver devant la porte d'entré, j'entendis des pas de course. « T'en vas pas ! Je ne veux pas. » Je l'accueillis dans mes bras et l'embrassa. « Je sais à quel point c'est difficile autant pour moi que pour toi. Seulement, je n'ai pas le choix, c'est mon devoir de partir avec eux. Tu vas terriblement me manquer. Je t'aime Lullaby ! » La déposant sur le sol, je l'embrassais une nouvelle fois, puis sortis de la maison. Je l'entendis me crier quelque chose, mais les bruits environnant m'empêchèrent de bien l'entendre. C'est ainsi que je la laissais pour la première fois. Fier et anéanti je retournais rejoindre mes compagnons.


le retour au bercail
Une année et demi c'était écoulé depuis mon départ. Je revenais enfin chez moi, j'attendais de la revoir avec empressement. J'avais omis de lui dire la date de mon retour dans mes lettres. Je désirais la surprendre. Jack et moi venions de mettre un pied sur le sol Américain quand je vis sa femme et sa fille nous faire signe. Apple, ma petite filleule que je n'avais pas vraiment connu. J'avais assisté à son baptême et vu une ou deux fois. Présent à un de ses anniversaires, je lui avais offert une peluche à l'effigie d'un lapin qu'elle avait appeler carotte. Elle se laissa tomber dans mes bras même avant de regarder son père, ce qui sembla le choqué. « Un zour zje me marierai avec toi tonton Aide. » J'éclatais de rire. « Si ton père voudrais, il y a longtemps que j'aurais fait ma demande. » « Vilain papa ! » disait-elle en lui tirant la langue. Jack me fusilla du regard ce qui me fit sourire. J'étais un homme beaucoup plus heureux. Prenant Apple dans mes bras, je lui mis ma casquette bien trop grande pour elle sur sa petite tête. Elle gloussa, avant de mettre sa main sur ma joue. Son regard rempli d'une forme d'amour me fit sourire. Je ne serais pas prêt d'avoir d'enfant, peut-être même que j'en aurais aucun, mais elle resterais mon petit trésor.

Pendant le trajet qui allait me ramener jusqu'à ma douce, Apple me parla de toute son année. Je rigolais, mais au plus profond de moi je n'avais qu'une hâte. La revoir. Carolina me laissa devant la demeure des Jones. Je prenais une grande respiration en montant le chemin de pierre qui conduisait à cette porte rouge. La terrible porte rouge où derrière se trouvait la seule et unique qui avait su ravir mon coeur. Je n'avais pas fait la moitié du chemin qu'elle s'ouvrit à la volé laissant voir le visage de Lullaby. Laissant mon sac tomber au sol je l'accueillis dans mes bras. Je la fis tournoyer dans les airs. Un raclement de gorge me fit arrêter ma parade et je la déposais par terre. Levant les yeux, je le vis à l'entré de la porte nous regardant avec un air assez mécontent. Puis il entra dans la maison. « Je crois que ton père ne m'aime pas beaucoup. Et je dois dire qu'il me fou les jetons ! » Son rire me fit grimacer, il voulait tout dire. Retirant ma casquette, je ne lui laissa pas le temps de le dire ce qu'elle avait en tête, que je l'embrassais. J'étais tellement enthousiaste de la revoir que j'en avais oublié ma blessure à l'épaule gauche. Une simple blessure que j'avais en aidant un ami à ne pas tomber d'un toit. Rien de bien alarmant, mais qui me valait tout de même un tour chez le physiothérapeute pour arranger tout mon vieux corps. Je la regardais, elle ne semblait pas avoir changer. « Tu m'as horriblement manqué ! Quand j'ai sut la date de mon retour, je n'ai fais que compter mes nuits avant de te revoir. »


escapade amoureuse
Deux ans s'étaient écoulé depuis mon retour d'Irak. Je vivais la belle vie d'un honnête citoyen. Bon le père de Lullaby me portais toujours pas dans son coeur, mais sa fille n'en avais toujours autant rien à faire. Chaque semaine j'allais faire de la physio, j'allais mieux, mais ce n'était pas encore parfait et ça même après deux ans. J'avais déménager dans un appartement non loin de la porte rouge. Même à 25 ans, il m'arrivait quelque fois d'aller en douce chez elle, passant par la fenêtre de sa chambre. Une fois, la fois de trop, je suis arrivé nez à nez avec son père. La peur que j'ai eu et le désagrément de tomber de deux étages. Étendu dans les buissons, j'essayais tant bien que de mal de me relever en voyant les lumières de la maisonnée s'allumer. C'est à ce moment là que j'ai oublié l'idée d'aller chez elle. Pour mieux accommoder mon coloc, je mettais une chaussette sur la poignée de ma porte. Mais le fait de se retrouver seuls comme cette journée dans la grange nous manquait, je m'arrangeais pour nous organiser un petit voyage. Un long week-end de quatre jours et trois nuit dans le Texas. J'avais louer dans un ranch une chambre pour deux.

Je vous raconte pas le taudis que c'était. Notre arrivé fut des plus étonnantes. Le sable du chemin qui nous conduisait jusqu'à l'entré, cachait des serpent dans tous les recoins. La sonnet fut le signale d'alarme qui nous fit courir jusqu'à la porte. Je n'aime pas particulièrement l'accent Texan, mais j'étais pas là pour chialé. Seulement, n'importe qui l'aurait fait en voyant l'homme qui nous accueillit. Ses dents jaunis par le tabac qu'il mastiquait, sa moustache blanche noircit par quelque chose que je n'aurais pu décrire. Il prit avec poigne l'une des fesses de Lullaby en riant. Je remarquais alors une dent manquant. Je lui empoignais le popotin en le regardant de travers. « Vous aimez ça qu'un inconnu vous fasse ça ? » J'eus droit à un clin d'oeil qui me glaça le sang. Vieux pervers ! J'entendis un rire et me tournant je remarquais les épaules de Lulla qui tressaillaient. « Notre chambre s'il vous plait ! », demandais-je en essuyant mes mains sur mon jeans. Dégoutter par la situation, moi qui avait tenter de le cloué le taquait et voilà qu'il répondait comme si je lui avait fait des avances. L'homme nous conduisit dans une chambre dont les mures devaient originairement être blanc, mais maintenant ils étaient plutôt d'un jaune brun... Une souris passa devant nous. Un cri strident résonna à coté de mes oreilles, je sentais ses mains m'agripper le bras avec tant de force que j'allais finir par dire adieu à celui-ci ! « Vous n'auriez pas une chambre sans souris ? » L'homme me regarda avec méprit et se pencha avant de me tendre un chat et de partir. La bête entre mes mains me fit éternué. L'animal dut avoir peur, car il me griffa le visage juste avant que Lullaby le prenne dans ses bras. Cette première nuit nous l'avons passer séparément. Elle dans le lit avec le chat et moi par terre avec le balais pour chasser les souris...

Au petit matin, je me réveillais dans un éternuement sonore. Ouvrant les yeux, je vis l'animal au pelage noir qui me regardais souris à la gueule. On aurait dit qu'il me narguait. Il me donna un coup de patte, laissa tomber la pauvre souris devant ma bouche et partit en frottant sa queue sous mon nez. Je déteste ces bestiaux ! Un second éternuement. Mes yeux me piquaient comme jamais, mes vêtements étaient couvert de poils noirs et Lullaby continuait de dormir à point fermé. J'allais sous la douche, faisant couler l'eau quelque coquerelles se mirent à sortir du trou d'évacuation. Poussant un cri, je sortais de la douche en piétinant sur place. Je déteste cet endroit ! Il n'avait rien en commun avec les photos sur internet ! Le chat me griffa le dessous du pied en crachant. Je vais finir par le tuer ! Je m'effondrais nu comme un vers sur le sol. Le diablotin s'approcha de moi et leva sa patte. « Ça mon gars c'est pas touche ! » Je m'habillais avec des vêtements qui n'avait pas été contaminé par l'affreuse peluche. Comment avait-elle fait pour ne pas se réveiller ? La belle endormit le resta jusqu'à mon retour. Le forfait petit déjeuné à la chambre n'était pas comprit, alors j'avais été volé deux croissants dans le buffet en m'étonnant qu'il y avait une famille dans toute la salle. J'aurais penser que nous étions tout seul ! À mon retour dans la chambre, j'allais me poser à coté d'elle et je me mis à faire comme le félin. Caressant son bras de petit coup de mains. Elle me repoussa en me donnant un petit coup sur la main. « Hey ! » Elle se réveilla d'un bon. Je la regardais en lui montrant le croissant. Par chance le reste de la journée se passa sans trop d'encombre.

Lors de la seconde nuit, j'avais fais le choix de mettre le chat à la porte et de dormir avec ma nana ! Chacun de notre coté je m'étais endormi le visage en plein dans l'oreiller. Parfois vaut mieux pas savoir se qui s'y cache ! Je dormais profondément lorsqu'elle m'agrippa par la taille et me tira vers elle. « Viens mon chaton ! » J'ouvris grand les yeux lorsque je sentis sa joue se frotter contre la mienne. Je ne dormis pas cette nuit là, elle me tenait fermement et j'avais tellement chaud. Lorsque je réussi à fermer l'oeil, elle me réveilla en me secouant. J'avais des cernes de deux pieds de long en dessous de mes yeux et elle, elle était fraîche comme une rose. Ce jour là, c'était équitation. Le vieil homme nous montra les deux bêtes. Il aida Lullaby à monter, sous mon regard assassin et lorsque ce fut mon tour j'avais trop d'orgueil pour demander de l'aide. J'avais les deux mains sur la selle lorsque cette peau de vache claqua la fesse de son cheval qui partit au grand galop. Je vis au moins trois verges avant de lâcher prise et d'atterrir dans le sable la tête à deux pouces d'un tas de crottin. J'eus droit par la même occasion à une léchouille du canasson.

À la fin de la journée, je m'écroulais dans le lit au ressort agressant. Je n'avais même pas prit la peine de retiré mes bottes ni même mes vêtements. J'étais lessivé, plus jamais je me retrouverais à dos de cheval ! J'avais mal partout et je le découvris encore plus lorsqu'elle me toucha. Gémissant sous ses caresses, elle abandonna vite l'idée d'avoir une nuit romantique. Au petit matin je n'avais toujours pas bouger. J'étais mort d'épuisement et de douleur musculaire. J'aurais du demander un remboursement, mais j'avais tant d'espérance. Je me levais en remarquant qu'elle était là à faire nos valises. Ma première penser fut qu'enfin j'allais pouvoir prendre une douche en rentrant ! Nous quittâmes assez rapidement les lieux. Et Lullaby fit au vieil homme un cadeau qu'il n'était pas prêt d'oublier !


un joujou rien que pour moi
Commençant véritablement a irrité mon frère par le fait que je lui empruntais toujours sa voiture et cela malgré le fait que je possèdais mon permis depuis bien longtemps déjà. Il me manquait simplement l'audace pour m'acheter une voiture. Comme je n'étais pas si souvent que ça à Pasadena ces dernières années, je ne voyais pas l'utilité d'en acheter une. J'avais toujours ma moto, le seul véhicule que je m'étais autoriser à m'acheter. Seulement peu pratique pour les déplacements en compagnie parfois.  J'avais donc commencer à regarder les voitures dans les petites annonces. M'acheter une voiture neuve, ne me donnait pas vraiment envie. Les intérêts, les taxes... Enfin tout ça me bloquait un certain point. Car malgré tout, l'idée de repartir n'importe quand restait en moi. Un jour de mai, Torrey me demanda de l'accompagné dans un marché au puce. Comment pouvais-je refuser cela à ma soeur ? Sur un terrain gigantesque, des centaines de tables étaient alignées en rang d'oignon. Sur chacune d'elle se trouvait une multitude de chose prête à être vendu. Une odeur de vieille poussière et de renfermer se dégageait des objets. Certain semblait aussi vieux que moi alors que d'autre me rappelait ma jeunesse. Je souris en voyant sur un classeur un autocollant de Krusty the clown. Quelques tasses antiques, des tableaux de tout les genres, des bibelots aussi « kitch » que le cerf en porcelaine muni d'une horloge incruster dans un tronc d'arbre me fit presque éclater de rire. Arriver au bout d'une aller, mon regard se porta sur une vielle Porsche Speedster de modèle vintage partiellement rouillé avec les quatre pneus en moins. Je fis le tour de la voiture une bonne dizaine de fois au moins. L'homme qui la vendait me dit qu'il possédais encore les pneus, mais ne voulant pas les abîmer, il les avait retiré pour les mettre dans le coffre arrière. Je réussis à descendre le prix à deux milles dollars. Prix tout à fait raisonnable sachant le travail qu'il y aurait à faire sur celle-ci. J'allais donc avoir une nouvelle occupation. Payant la voiture, je reviens la chercher avec l'aide de Jack. C'était sans nul doute une idée farfelu, mais jouer le petit ami aimant et l'ambulancier n'était pas assez. L'armée me manquait énormément et j'avais besoin de m'occuper ! Qui aurait pu croire que je manquais d'occupation ?


une demande qui n'est jamais facile
Les années passèrent, ma relation avec Lullaby perdurait. Ce qui n'était pas quelque chose de mal, étant ma plus longue relation à vie. Voir même la seule. Ma vie était rendu plus stable, quelques missions qui ne dépassaient jamais vraiment plus que les six mois. J'avais réussi à monter dans les grades, malgré mon peu d'expérience sur le terrain externe. Lullaby et moi avions même acheter une petite maison tant nous nous sentions plus à l'aise. Rien de bien superficiel, mais assez coquet pour nous deux. C'était notre pas à nous deux pour notre relation. Première fois qu'on allait réellement cohabiter. Depuis notre emménagement, tout semblais aller comme sur des roulettes. Quelque prise de bec, mais jamais rien de mal. Et puis la réconciliation était toujours des plus agréable. Seulement, il y avait quelque chose qui planait dans mon esprit. Une idée. Peut-être bien un rêve. Une simple idéalisation. J'ignore d'où l'idée me venait, mais j'avais bien l'intention de déroger à ma promesse.

Quittant la caserne au petit matin après avoir travaillé de nuit, je marchais dans le centre de la ville quand je m'arrêtais devant une bijouterie. Je regardais chaque bijoux, jusqu'à ce que mon regard soit attiré par une petite bague en or blanc serti d'un petit diamant. Quelque chose de simple, qui n'était pas si voyant contrairement à d'autre tout près d'elle. Je restais un instant, là, devant cette vitrine à me dire que tout ceci n'était qu'une envie banale. Son prix devait être faramineux, par rapport à mon budget. Un compte conjoint ? Pas encore, donc je pouvais faire ce que je voulais de mon argent. Pourtant, je n'entrais pas dans la boutique qui venait à peine d'ouvrir ses portes. Acheter ce genre de chose sur un coup de tête n'est jamais très bon signe. Réfléchissant à mon idée, je pris trois jours avant de mettre les pieds dans cette boutique. Vivian, une très bonne amie que je m'étais fait au travaille, m'accompagna. Le genre de fille un peu trop féminine qui cache bien des secrets d'homme en elle. Il y a longtemps certain mec de la caserne croyait que l'on avait une aventure tout les deux. Trop proche, une familiarité hors du commun et des agissements quelque peu ambiguë. Sa réaction devant le bijou, fit sourire le vendeur. « Aiden, elle est sublime. Bien sure tu pourrais y aller avec plus de carats, mais elle devrait faire l'affaire. » Le vendeur se frotta les mains, alors que je la regardais quelque peu découragé. Elle ne mâchait pas ses mots, mais Lullaby n'avait aucunement les même goûts qu'elle. « Mademoiselle désirerait essayer la bague ? », demanda le vendeur. Elle acquiesça alors que j'allais dire que ce n'était pas pour elle. Je la regardais du coin de l'oeil se mettre la bague au doigt. « La taille est un peu petite, mais nous pourrions... » Je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. « Ce n'est pas pour elle que j'achète cette alliance. Il faudrait la réduire pour qu'elle atteigne une taille 50. », disais-je en lui tendant une bague que j'avais emprunter en douce à Lullaby. Aussi discret qu'un James Bond. Je repassais quelque jours plus tard, prenant la bague avec moi. J'allais lui faire ma demande. Je ne me voyais pas vivre sans elle, non c'était complètement impossible. J'avais besoin d'elle, c'est tout !  Seulement, je redoutais sa réponse ce qui me fit douter sur mon achat...


découverte lors de ce moment fatidique
Chaque jours je regardais dans cette vieille paire de chaussette cette boîte noir. J'attendais le bon moment, ce moment où j'étais sure qu'elle me dirait oui. Car rien n'étais certain. Un faut geste, une parole mal exprimé et tout pourrait prendre fin à l'instant. Je m'étais plus d'un scénario dans ma tête. Un souper dans notre restaurant, demandant violoniste et champagne ou bien quelque chose de plus discret comme dans un jardin. Même des idées plutôt étonnantes m'était venu en tête, mais aucune d'elles me semblait satisfaisante. Je tournais la bague entre mes doigts quand le téléphone sonna. Comme elle était sous la douche, j'enfouis la bague dans ma poche et alla répondre. Une voix grave se fit entendre, je la reconnaissais malgré tout ce temps. « Caporal Aiden MacCallister s'il-vous-plaît. » « C'est bien moi. », ma voix était dure et ferme comme on nous l'avais apprit en service. « Votre bataillon est envoyer en Iraq comme renfort pour une mission secrète. Pouvons-nous compter sur vous et vos hommes ? » « Oui Capitaine ! » Une autre fois sans que je puise dire non. Je raccrochais le téléphone après avoir demander les informations nécessaires à mon départ. Déposant ma main sur ma poche, je sentais la petite alliance tout au fond. Comment allais-je lui apprendre cette nouvelle ? Je crois que la demande en mariage aurait été moins pénible en fait. Ramassant de vieille brochure sur la table basse, j'essayais de penser à un moyen pour lui sans que cela soit mal prit. J'en profitais pour jeter quelque papier oublié dans mes poches. Réalisant, que je venais de jeter la facture de la bague et m'empressant de chercher le papier je découvris un teste de grossesse. Bouche bée, je regardais le bâtonnet blanc avec un +. Observant l'instruction indiqué sur le bâtonnet, je compris que celui m'indiquait qu'il était positif. Je tombais assis sur le sol de la cuisine, tenant toujours le teste entre mes doigts. Au diable le fait qu'elle avait uriné dessus, il y avait des chances que je devienne père. Quelque chose que je n'avais jamais cru possible. Lorsqu'elle sortit de la douche, elle me trouvais toujours assis sur le sol frais. « Tu peux m'expliquer ? », m'empressais-je de lui demander en lui montrant le teste. Elle nia néanmoins que celui-ci était fondé. Une erreur du teste apparemment. Je n'étais pas dupe. Pourtant, je ne dis rien. Tout cela allait changé bien des choses. Nous formerions une véritable famille. C'était un énorme poids à prendre en considération et pourtant j'étais prêt à le prendre. Jetant le teste, je m'approchait d'elle, allant jusqu'à la prendre dans mes bras. C'est en la serrant tout contre moi que ma langue fourcha. « Je repars pour l'Iraq la semaine prochaine. » J'ignore si c'est cela qui déclencha le tout, mais quelque heures plus tard, je la regardais partir après m'avoir annoncer que notre histoire était finie. Je la regardais partir avec la peur au ventre en tenant dans la paume de ma main le bijou qui aurait tout garder lier.


un choix, une obligeance ... ?
Je ne l'ai revu qu'une seule fois avant mon départ. J'étais aller faire un tour à la caserne pour dire au revoir à mes collègues et amis. En passant la porte, je m'étais tout de suite diriger vers le bureau de mon chef. Expliquant la situation, je lui disais qu'il était inutile de m'attendre je ne savais pas pour combien de temps j'en avais et j'ignorais même si je n'allais pas demander une mutation par la suite. Changer d'endroit après cette rupture était selon moi un choix judicieux. En sortant du bureau j'arrivais face à face avec elle. Celle qui avait longtemps fait partie de ma vie et qui venait tout juste de couper tout les ponts. Elle avait été ma famille, ma meilleure amie, mon amour et qui aurait pu croire que du jour au lendemain tout serait fini. Je n'avais pas envie de lui parler, mais comme cela risquait d'être notre dernière rencontre je me devais de faire un effort. Nous discutâmes et elle fini par me dire qu'à mon retour elle serait là pour moi. Une idée complètement folle, qui serait assez fou pour souhaiter être attendu par une femme qui ne nous aime plus ? J'avais mal, j'étais blesser et pourtant je me devais de garder cela à l'intérieur au risque d'être un danger pour mes compagnons. Alors qu'elle continuait de me parler pendant que je restais silencieux, je pris entre mes doigts mes plaques où j'y avais joins l'alliance. « Inutile de m'attendre, je ne sais pas quand je reviendrai cette fois. Trouve-toi quelqu'un de bien. Tu le mérites réellement. » Ma voix avait été dure, mais je m'autorisais tout de même à lui embrasser le front pour la dernière fois. « Au revoir Lullaby. », disais-je en tournant les talons sans aucun autre baiser. Je l'avais laisser sur ses adieux sans rien demander de plus. C'est vrai que l'armée me manquait, je ne pouvais pas le nier, mais qui sait ce qui pouvait bien se passer et si j'allais réellement revenir cette fois. Quittant la caserne, je pris la direction de mon notaire. Comme à chaque fois, j'allais voir celui-ci pour régler mon testament. Dans ma dernière mise à jour, je léguais ma bague et mes plaques à Lullaby, ainsi que notre maison. Puis quelque jours plus tard, je prenais l'avion pour me rendre à la base militaire situé en Iraq.  


quelque mots que je ne saurais te dire
Cela faisait quelque jours que je me trouvais à la base. Du sable à perte de vue, un soleil fait pour cuir un oeuf sur un capot. Ça me ne changeait pas tellement de Pasadena, si on retirait la mer et les arbres. Ayant du temps pour nous, nous le passions à jouer au football américain, en attendant les ordres de nos supérieurs. Une mission secret qui semblait être un véritable mystère.Au lever du soleil, la plus part des gars se connectaient au ordinateur, allant sur skype pour faire un appel avec leur famille ou plus souvent leur copine. Une image un peu dure à regarder, car je savais très bien que je n'allais pas voir son jolie minois sur l'écran d'un de nos ordinateurs. Quelque chose d'assez dure à accepter, mais elle et moi c'était fini. Je me torturais l'esprit à regarder mes confrères discuter. Bien que je m'étais fait largué en beauté, je continuais à avoir des sentiments pour elle. Je me devais de lui en faire part, mais il m'était impossible de le faire à moins de tordre un bras à Luke. Je me retrouvais donc devant du papier, utilisant la bonne vieille méthode. Faisant tournoyer ma plume entre mes doigts je cherchais les mots à dire.

Chère Lullaby,
J'espère que tu vas bien ?
Je regardais la feuille en me disant que tout ceci ne rimait peut-être à rien. Pourquoi devrais-je écrire ces mots ? En même temps je ne pouvais faire autrement. Je ne sais pas trop si je dois prendre le temps de t'écrire vu tout ce qui s'est passé entre nous avant mon départ. Est-ce que tu pensais vraiment tout tes mots ? Je ne peux pas croire qu'on se soit quitté ainsi après temps d'année. Un simple c'est fini entre nous ! ne peux pas nous éloigner autant. Je m'arrêtais décrire, en sentant la tape dans mon dos. Luke. À chaque fois que je semblais broyer du noir c'était lui ou Jack qui me sortais de mes idées sombres. À croire que leur radar à âme noir était efficace. Et comme à chaque fois je me levais sans rien dire pour aller porter la lettre que j'étais entrain d'écrire dans un barris de feu. Je regardais le papier se consumer, le papier qui se noircissait, s'effritant sous la danse des flammes. J'empoignais le ballon que Jack me tendait, je ne resterais pas là à ruminer mes malheurs. Je crois que Luke essayait surtout de me faire oublié sa soeur. Et peu à peu, je finissais par oublié toute cette histoire, disparaissant alors que celui parlait avec les membres de sa famille. La simple idée de pouvoir son visage sur skype détruisait tout mes espoirs. Entourer des femmes militaires, j'essayais tant bien que de mal de me changer les idées. Quelque chose d'idiot, car malgré tout c'est toujours à elle que je pensais. Je devais me changer les idées, mais c'était plus dure qu'on peu le croire. Le jour où tout changea, j'étais entrain de regarder le papier se consumer. Tu me manques, était les dernier mots de cette nouvelle lettre qui ne se rendrait jamais à destination... Combien je lui en avait écrit depuis mon arrivé ? Je n'en connaissais pas le compte, mais si j'avais su jamais je ne les aurais fait brûler.


ce n'est que le début de la fin
Ayant reçu l'ordre d'aller dans un entrepôt pour chercher des armes dite secrets avant de les ramener au bercail. Nous étions partit au petit matin, allez ce passa sans encombre, récupérant les missiles. Nos cinq voitures roulaient pour revenir à la base alors qu'une explosion retentit devant nous. Un nuage de sable nous entoura. Je pris le walkie-talkie pour communiquer avec nos compagnons. « Véhicule 1 vous allez bien ? » Jack assis à coté de moi appuya sur le frein, arrêtant ainsi la voiture. « Véhicule 1 répondez ! » Une seconde explosion se fit entendre. Cette fois le bruit et l'impact était beaucoup plus fort. La main de Luke derrière moi se mit sur mon épaule avant de me pointer le pare-brise devant nous. Parmi le nuage de poussière on pouvait voir des flammes s'élever dans le ciel. Deux possibilités s'offrait à nous, partir ou bien porter secours à nos frères d'armes. « On a pas le choix Aiden. » Je regardais Jack. « Véhicule 2, que s'est-il passer ? » Aucune réponse. Je frappais d'un coup sec sur le tableau de bord. Je retirais mes lunettes de soleil pour regarder mes compères. D'un comme un accord, nous sortîmes de la voiture. Nous ne pouvions pas laisser nos frères ainsi. Aussitôt que je mis le pied sur le sol une troisième explosion se fit entendre. Seulement, cette fois elle venait de par derrière. La dernière voiture venait de volé en éclat. Je fis signe à Luke et McGyver de se diriger vers la quatrième voiture. Alors que moi et Jack on se dirigeait vers le second véhicule. Longeant la carrosserie, j'ouvrir la porte du coté passager. Le corps du soldat tomba sur le sol inerte. « Aiden on doit foutre le champs d'ici ! » Nous étions tomber dans une embuscade. J'acquiesça d'un mouvement de la tête, retournant à notre véhicule je vis Luke nous faire signe de nous cacher. « Planquez-vous les missiles vont exploser ! » Restant là, je regardais Luke courir vers nous alors qu'un sifflement dans l'air me fit tourner la tête. Une roquet se dirigeais directement sur nous. Je me mis à courir dans la direction opposé suivit de Jack, Luke et deux autres soldats. L'explosion nous propulsa encore plus loin. Le visage contre le sol, je me retins de pousser un cri. Me retournant je me sentis pris de douleur à la jambe et à l'abdomen. Jack tout près de moi, convulsait, crachant du sang. Je rampais jusqu'à lui tout en cherchant du regard les autres. Mon regard se posa sur Luke qui avait toujours les yeux ouvert alors qu'il semblait sans vie. J'essais d'aider Jack comprenant que pour les autres tout était fini. Le nuage qui nous entourait commençait à se dissiper quand je remarquais une silhouette s'y découper. Un homme cagouler s'approcha de moi levant son arme et me tira une balle en pleine poitrine. L'impact me coupa le souffle et me fit ainsi tourner la tête, alors qu'un second coup fut tiré. Dans mes bras Jack arrêta ainsi de bouger. S'en était fini de nous, notre bataillon rendait peu à peu l'âme. On dit qu'à la fin de notre vie on voit celle-ci défiler devant nos yeux. Je n'y croyais pas un mot. Puis son visage m'apparu, elle me souriait. Avant de complètement sombrer dans le néant, je poussais mon dernier souffle. « Lullaby. » Je ne pensais pas que tout se serait fini ainsi. Que notre histoire n'aurait pas de seconde chance et que par malheur j'allais la faire souffrir.


est-il possible de nous accorder une seconde chance ?
Une brise fraîche frappait mon visage à intervalle régulier, j'ouvrais un oeil pour regarder le ventilateur poser sur la table de chevet. C'était la première fois que j'ouvrais les yeux depuis ce moment critique. Je tournais la tête pour regarder tout autour de moi. Des lits, des hommes en blouse blanche, une odeur de médicament... J'avais donc survécu. Mais combien d'entre nous l'avions fait aussi ? Je semblais être le seul coucher dans un lit. Tout du moins c'est ce que mes yeux me montraient, un homme s'approcha de moi. Je fermais les yeux, la douleur qui me prenait à l'estomac me faisait encore mal. « Caporal MacCallister. » Son accent me fit froncé les sourcils. « Vous vous trouver dans un hôpital de l'armée baser en Angleterre. Vous avez été amener ici après qu'un bataillon en hélicoptère vous ai retrouver dans le désert. Est-ce que vous vous souvenez de quelque chose ? » Je le regardais et fit signe que non, alors que dans mon esprit tout ce chamboulait pour me remontrer les événements. Détournant le regard, je portais celui-ci sur le moniteur. « Bien. Vous avez subit une chirurgie réparatrice à votre jambe qui était en piteuse état suite à un éclat d'obus. Nous avons retiré aussi une autre pièce de l'obus qui s'était logé dans votre abdomen. Nous en avons profiter pour aussi vous opérer à l'épaule droite. Vous devriez pouvoir retourner chez vous dans quelque semaines. Pour l'instant reposez-vous, si vous avez besoin de quoi que se soit appuyez sur ce bouton et une infirmière viendra vous voir. Si vous sentez la douleur appuyez sur celui-ci il vous donnera de la morphine. » Je le remercia sans bouger, même pas un sourire. J'avais donc survécu, mais il ne me parla pas des autres. L'idée que peut-être je ne pourrais plus marcher m'importais peu. Je me faisais beaucoup plus de soucis pour eux, ceux qui avaient toujours été près de moi. Les premiers jours, je les passais à appuyer sur le petit bouton de morphine. Au bout de la quatrième journée, un supérieur fit son entré dans l'infirmerie. On m'avait expliquer que c'était ici que certain blesser grave était envoyer par précaution. L'homme prit une chaise et s'assis à mes coté. Je n'avais pas dit un seul mot. « MacCallister, ça me fait plaisir de vous voir vivant. » Je le regardais sans broncher. « Nous n'avons pas pu venir plus tôt. C'était préférable pour vous laissez vous remettre et retrouver des forces pendant que nous disions au revoir à nos compagnons qui n'ont pas survécu. » Je fermais les yeux comme tant de fois je l'avais fait depuis mon arriver. Ma gorge était sec et ma langue noueuse. « Suis-je le seul survivant ? » « Je suis désolé. Lorsque l'équipe qui vous a retrouvé, ils ont tout fait pour retrouver des survivants, mais il n'y avait personne d'autre. Nous avons ramener les corps au famille des défunts. Vous avez eu de la chance ce jour là. Il faut croire que vous avez un ange gardien. » « Vous croyez réellement que j'ai eu de la chance ? » « Pourquoi ? Vous n'en êtes pas certain ? Après tout vous respirez encore contrairement à d'autre. Vous allez pouvoir revoir votre famille et les gens que vous aimez. Il restera sans doute des séquelles, mais vous serez y faire face. » Je le regardais avec étonnement, puis je portais mon regard vers le plafond. « Je n'ai plus rien qui me retiens ici. » L'homme se leva et déposa une main rassurante sur mon épaule gauche. « Vous verrez un jour vous comprendrez votre chance d'avoir survécu lors de cette embuscade. Je reviendrai demain pour que vous me fassiez votre rapport suite au événement de ce jour-là. » Je le regardais s'éloigner tout en pensant qu'à Pasadena, Lullaby et sa famille avaient reçu le corps de Luke. Je n'avais pas pu lui faire mes adieux et mon coeur en était détruit.

Le lendemain, l'homme revint et je témoignais des événements passer à ce moment-là. On fut étonné de voir que je me souvenais de tout, de la première explosion jusqu'au moment où j'avais tenu Jack entre mes mains. Pourquoi avais-je autant de facilité à me souvenir ? Mes nuits étaient hantés par ces souvenirs. Il m'arrivait que plusieurs fois par nuit je me réveillais en hurlant, criant, puis me débattant contre mes propres cauchemars. Une nuit, on m'avait retrouver cacher dans un coin. Mon soluté retiré de ma main, les jambes recroquevillés vers moi et je tenais un scalpel dans ma main. J'avais attaqué l'infirmière qui avait essayer de m'aider. C'était le vide total dans mon âme. J'étais détruit et l'idée de redevenir Aiden m'était insupportable. On m'autorisa enfin a retourné chez moi. Je n'avais pas trop de difficulté à marcher, bien qu'on m'assurait que j'allais marcher normalement d'ici peu. Seul mon épaule semblait inquiétante. Elle tardait à guérir, saignant un peu plus à chaque jour malgré les points et les bandages. Je retournais donc chez moi sans savoir ce qui m'attendrai en rentant à Pasadena.


un avenir qui ne me semble pas être le mien
Quatre semaines, depuis ce fastidieux jour, s'étaient écoulé avant qu'on ne m'autorise à retourner chez moi. J'étais assis dans l'avion qui me ramenait en Amérique, je ne comptais plus les heures de vols. Tout ce que je savais c'était que mon épaule m'élançait. Elle avait servit d'oreiller à ma voisine durant le vol. Trop gentleman pour dire quoi que se soit, je l'avais laisser dormir sans rien dire. Le signal pour attacher notre ceinture s'alluma.Nous allions atterrir et je ne me sentais pas encore prêt pour affronter mon entourage. Lorsque les pneus crièrent en rentrant en collision avec la piste, je poussais un soupire tout en portant mon regard vers le hublot. Je revenais enfin chez moi ! Lance m'avait laisser un message comme quoi, il ne pouvait pas venir me chercher. Prenant mon sac sur le tapis tournant, je poussais un soupire tout en essayant d'oublier cette douleur à mon épaule. Je me dirigeais donc vers l'endroit où il était possible de prendre un taxi. La file qui s'y trouvait me fit grimacer alors que j'entendais quelqu'un m'appeler. Même si on n'a pas vu quelqu'un depuis un moment, il est dure d'oublier le son de sa voix. Je me retournais pour voir arrivé Alice, la femme de mon frère. J'aurais aimé sourire comme avant, mais c'est plutôt un pincement de lèvres que je lui accordais. Elle s'excusa alors de son retard. « Il n'y a pas de mal j'aurais très bien pu prendre un taxi. » Une fois dans sa voiture, je ne trouvais pas les mots. Préférant de loin garder le silence, jusqu'à ce que je l'entende pousser un cri. Je n'avais même pas réaliser que je m'étais remit à saigner. La douleur et l'odeur nauséabonde du sang, me fit tourner la tête. Je repensais à ce jour tout en gardant en tête que j'allais enfin revoir mon frère. Des retrouvailles des plus inattendus. Alice me conduisit jusqu'au urgence, où malgré moi je perdis connaissance. Quatre heures s'écoulèrent, je passais en urgence en chirurgie pour subir une opération. Je reprenais connaissance, cherchant un petit quelque chose que je n'avais jamais laisser derrière moi. Mes plaques ainsi que cet alliance que j'avais acheter pour elle, pour nous... Pour notre amour. « Aiden ? » J'aurais pu reconnaître cette voix parmi tant d'autre. J'étais paralyser, honteux et surtout anéanti. Une des raisons de mon retour avait été de la revoir, non pas pour revenir avec elle, mais simplement pour lui demander pardon. Pardon de ne pas avoir pu lui ramener Luke en vie. C'était l'une des choses qui continuait de me hanter. Elle s'approche de moi. « Sept mois ! » Immobile, je la regardais s'approcher de moi. Mon coeur voudrait courir au loin comme un cheval sauvage, mais il restais là dans ma poitrine. Je le sentais ralentir se languir d'elle. Trop de temps a passer. Trop de sacrifice ont été donné. Et trop de vie se sont envolé. Mes plaies sur mon visage marque la fin d'une vie et elle tout près de moi me démontrait une chance de survie. Seulement, devais-je compter sur elle pour revivre ? Je répétais ses paroles sans réellement en comprendre le sens. Sept mois. Je savais qu'il y avait sept mois, elle m'avait laisser pour accomplir mon devoir. Pendant ce même nombre de temps je m'avais cru détruit, tandis qu'aujourd'hui je l'étais réellement. Sept mois. Le chiffre sept n'est pas signe de porte bonheur ? Moi je le vois plutôt comme un malheur. Puis les larmes se mettent à couler. « C'est de ma faute s'ils sont morts. J'aurais du les ramener. J'aurais du te ramener Luke en vie. Je te demande pardon. »

Marchant vers la cantine, j'avais arrêter mes pas alors qu'elle m'avouait m'avoir menti. Un mensonge qui me prit du temps à comprendre. « Tu m'as laissé pour mon bien ! Tu pensais quand me laissant tout irait pour le mieux ! Je ne sais combien de fois je t'ai écrit des lettres que je n'ai jamais eu le courage de t'envoyer de peur que tu ne les jette. Luke me voyait tout les jours entrain de t'écrire de regarder ta photo. Je me disais que c'était impossible que tu me quitte ainsi et tout cela parce que tu étais enceinte. Tu n'as jamais penser que j'aurais été plus qu'heureux d'être père ! J'aurais fait mon service par devoir, mais chaque instant possible je l'aurais passer sur skype a te regarder. » Elle ignorait peut-être que j'avais voulu la demander en mariage, mais pendant sept mois on avait omis de me dire qu'elle était enceinte. Le choc me fit paniquer, jusqu'au moment où je réalisais que peut-être il lui était arriver quelque chose. Même si notre amour n'était plus, il existait une preuve de celui-ci. La savoir en couveuse me fit perdre l'esprit. Non pas dans le sens de devenir fou, mais disons que je ne savais plus où donner de la tête. Trop excité d'apprendre la nouvelle, je me mis à courir vers la pouponnière et me prenant dans mon soluté je finis par m'étaler de tout mon long au sol. Sous le regard sombre d'une infirmière, j'essayais de reprendre le contrôle. Je l'écoutais parler alors que mon regard se portait sur la chair de ma chair. Revenir à la maison... Elle me proposait cela comme si rien ne s'était passé. « Je ne sais pas si je devrais revenir, Lance m'as offert de me loger un certain temps. Enfin le temps de me trouver un appartement. Tu m'as manquer, mais je ne veux pas te faire vivre des choses qui risque de te rendre triste. Je ne suis plus le même que lorsque je suis partie. » Je ne voulais pas lui faire vivre mes cauchemars, mes angoisses et tout ce qui faisait de moi un homme différent. Un homme s'approcha de nous, je peux dire sans aucune gêne que son visage m'était insupportable. Je l'écoutais parler, mais fit un pas de reculons en l'entendant me proposer de prendre ma fille qui était toujours dépourvue de prénom. « Je suis désolé Lullaby. Je suis vraiment heureux d'apprendre que j'ai une fille en ce monde, mais... » J'avais marqué une pause dans mes paroles. « Je t'aime Lullaby depuis toujours, mais j'ai trop peur de lui faire du mal, de vous faire du mal. Je ne suis pas partie de la base militaire parce que j'ai eu droit à un congé. Je ne suis plus apte à combattre, mon épaule est complètement détruite, j'ai vu tout mes amis mourir sous mes yeux, même Luke que j'ai essayer des sauvé est mort dans mes bras. J'ai des cauchemars qui me hante nuit et jour. J'ai des crises de colère et de violence qui peuvent éclater à tout moment quand j'entend des bruits qui me rappel ce jour. Et te mettre toute cette souffrance en plus de ce que tu as vécu je ne peux pas me résigner à te la donner. Puis j'ai peur de lui faire mal, elle doit être si petite. Fragile. » Je me refusais à retourner chez nous. Sans compter que le simple fait d'affronter la délicatesse de ma propre fille me clouait sur place. Au final rien ne se passait comme j'aurais sans nul doute voulu que cela se passe.


une vie sans toi ne vaut pas la peine d'être vécu
Tout ne me semblais pas si simple, j'étais revenu et pourtant je n'étais toujours pas le même. Sourire m'étais impossible, enfin quelque pincements de lèvres, mais rien de plus. Mes nuits étaient remplis de cauchemars, je revoyais toujours la même scène et alors que la personne cagouler s'approchait de moi je voyais le visage de Luke. Il me disait sans arrêt la même chose sans que je puisse comprendre un seul mot. Puis le visage de Lullaby apparaissait, ravager par les larmes, elle me criait des mots que je ne comprenais pas. J'étais pour ainsi dire au bord du gouffre. Anéanti par mes souvenirs. Au fil des jours, je commençais une vie auprès d'elle. Celle que j'avais longtemps cru m'être éloigné. Si ça n'avait pas été de mon retour forcé, je crois que jamais je ne serais revenu chez moi. Je n'aurais jamais repris mon boulot d'ambulancier, je ne l'aurais plus revue, mais surtout je n'aurais jamais connu ma fille, Nora. Voilà comment on avait décidé, à deux, de l'appeler. J'avais même fini par la prendre dans mes bras, ma fille. J'avais si peur de la briser, elle qui était si fragile. Je n'avais plus confiance en moi. Mon corps réagissait toujours de façon étrange. Pourtant je pris sur moi, devenant un peu plus fort à chaque jour. J'allais même jusqu'à affronter son père dans un café, c'est pour dire !

Puis vint le jour où Nora devait rentré à la maison. J'avais passé plus d'une nuit à faire la chambre de ma fille. Je l'avais trouver dans un état pitoyable, à peine commencer et surtout très loin d'être achevé. J'en avais donc prit la responsabilité. Travaillant surtout la nuit, j'essayais de rester éveillé le jour. Ainsi je ne subissais plus mes cauchemars et je savais que ça ferai une belle surprise. Notre couple recommençais et sur mon torse, j'avais la possibilité de sellé cette union. J'avais longuement réfléchit, avant mon départ, je n'étais pas certain de sa réponse. Aujourd'hui encore je doutais et pourtant j'avais la force de tenté le coup. Dans le pire des cas elle me dirait non et je savais que d'une certaine façon je pourrais survivre. Et puis, j'avais un facteur de plus à mon équation : Nora. Alors qu'elle rentrait avec notre enfant, je l'attendais dans la chambre curieux de voir sa réaction. La surprise eut sont effet, ce qui me réchauffa le coeur. Mais il existait deux surprises, et l'un d'elle était accroché au mobile. Le romantisme et moi ça fait toujours deux... « Il y a quelque chose dans cette pièce qui n'est pas pour les enfants. Si tu arrives à trouver cette chose elle est à toi. Je te préviens ce n'est pas moi ! » Je la laissais chercher tout en lui indiquant le degré de rapprochement. Inutile, elle ne semblait pas voir le bijou. Je finis par lui donner un indice. « Alors un indice. Si Nora regarde le ciel, elle devrait voir une étoile scintiller. Seulement cette étoile ne brille que si un rayon de soleil la touche. Pense bien pendant que je vais me chercher de quoi grignoter. » Dans la cuisine j'eux une idée saugrenue. En revenant à la chambre, je me mis à genoux gervais en main et lui fit la grande demande. « Lullaby Séraphine O'Brady-Jones voulez-vous m'épouser ? » Les dés étaient lancé et sans le montrer je sentais la panique me prendre à la gorge. Encore une fois, elle me laissa me languir. Une vieille habitude chez elle. Puis m'embrassant, elle accepta ma demande. Quel homme n'aurait-il pas été heureux en ces circonstances ? J'allais enfin épouser la femme que j'aime, que j'ai toujours aimer. Cet union fut marquer par l'alliance que je finis par lui passer au doigt.


existe-t-il un moment de pure bonheur pour nous ?
La belle vie. Un monde où la joie existe et les malheurs se meurent. J'ai le regret de dire que ça n'existe pas ! Même en attendant notre mariage, une vie qu'on pourrait croire riche en amour, nous gardions encore des séquelles de certaine chose. J'étais toujours hanté par mes cauchemar alors qu'elle tenait en vain d'oublié les siens. Notre histoire comme toujours prit un virage des plus inattendu. Alors qu'elle retournait à la caserne, nous fîmes face à un accident qui nous conduisit sur un terrain au feu ardent. J'ignorais ce qui lui prit à cet instant, pourquoi elle ne bravi pas les flammes. En tant que simple ambulancier il m'était impossible de faire quoi que se soit. Pourtant, j'aurai aimé lui porté secours, l'aider dans ce dure cheminement. Je finis néanmoins par prendre sa défense. Le soir arrivé, alors que nous sortions pour aller voir un film. Elle me fit toute une scène sur ma façon d'agir. Que je pourrais perdre mon emploi, que tout cela restait inutile. Furieux je la laissais en plan, partant sous la pluie pour aller chercher notre voiture. La simple idée de la perdre elle me faisait bien plus peur que de perdre ce foutu emploi. Ruminant devant le volant, je roulais à pleine vitesse quand je vis sous la lumière de mes phares avant Lullaby entrain de se faire tabasser. Je perdis alors tout contrôle et sortant de la voiture, que j'avais arrêter au beau milieu de la rue, j'allais tabasser l'homme avec ma batte de Baseball. Mauvaise idée ! Il prit la fuite sous ma colère noir et prenant ma fiancé dans mes bras j'allais la porter dans la voiture. Mon objectif, la conduire à l'hôpital illico presto. N'étant plus sur mes gardes, je me fis poignarder par ce même homme. Perdant toute ma force je m'écroulais sur le sol alors que la pluie offrait un panorama sinistre à tout ceci. Je commence à croire que notre histoire n'est fait que de malheur et de peine. Un jour existera-t-il un chapitre de notre vie où souffrance et infortune ne seront pas de rigueur ?


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et peut-être que je te saluerais !

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Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah  Mad MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 669059976 MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 3423295460 MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 2204221452 MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 3135297918 MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 1409143157 MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 327658377 
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❝ Métier : Ambulancier et vétéran des US Marine, sans compter un rôle à temps plein, celui d'être père. Il a aussi reprit ses études en médecine qu'il a longtemps abandonné.
❝ cupidon : Marié à la fille du pasteur et la trompe avec Aaron ♥
❝ post-it : né à los angeles le 18 août 1982, mais a grandit à Pasadena ◮ a joué le rôle de père et de mère pour son frère et sa soeur durant leur enfance ◮ n'a jamais fini ses études en médecine ◮ c'est engagé dans l'armée avec son cousin et trois autres de leurs amis lorsqu'il avait 22 ans ◮ il faisait partit de l'élite de l'armée américaine, mais il a connu des drames qui l'on marqué à vie ◮ après son retour de sa première mission, au Pérou, il était devenu un junky, suite à une séquestration de plusieurs jours et absorption de drogue ◮ sauvé de sa dépendance par une jolie pompière ◮ a arrêté de courir à droite et puis à gauche pour devenir fidèle ◮ nudiste sous l'effet de l'alcool en trop grosse quantité ◮ octobre 2013, envoyé en Iraq pour une mission secrète ◮ février 2014, survit à une embuscade qui coûte la vie de son ami d'enfance, du frère de Lullaby et de tout son bataillon ◮ il revient au pays médaillé pour son courage, mais avec une épaule amochée, une jambe blessée et un esprit torturé ◮ il a une fille, Nora, née peu avant son retour ◮ octobre 2014, se mari avec Lullaby ◮ parle aux écureuils sous l'effet de la marijuana ◮ 27 juin 2015, naissance de son second enfant, Dylan ◮ Janvier 2016, reprend ses études à l'université en médecine
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 22 Juil - 22:46
Ma Azychou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 327658377 Ton cousin l'emmerdeur est de retour MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 1649812033
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mot doux de Invité ► un Mar 22 Juil - 22:47
vouiiiiiiiii  cheers MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 2883564238 
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 22 Juil - 22:51
Ça me fait plaisir de revenir MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 327658377

Si quelqu'un du staff peut me ressortir ma fiche d'Aiden, se serait apprécié pas envie de tout me retaper le monstre Laughing


Dernière édition par Aiden N. MacCallister le Mar 22 Juil - 23:33, édité 1 fois
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LE BEAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUF MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 3530390436 Re-bienvenue MACCALLISTER, Aiden ▬ not today, i'm alive 1409143157
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mot doux de Aiden N. MacCallister un Mar 22 Juil - 22:59
KATOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU  Shocked 
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mot doux de Invité ► un Mer 23 Juil - 0:01
Re bienvenue poulette Very Happy

Tiens : http://www.your-family-tree.net/t74-aiden-une-vie-dure-et-abrupte-pour-etre-recompenser-de-ton-sourire

De rien ^^ Si tu as besoin on est toujours là
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