J’étais sortie de l’hôpital depuis deux jours à présent. J’étais censé me reposer, mais le mot censé dans cette phrase était sans doute le plus important. J’avais finalement eu aucune envie de rester enfermé, j’avais envie d’affronter mes souffrances, mes doutes et tous ce qui pouvait causer un peu de douleur à mon bidon quand j’y pensais. Ce n’était pas facile après mon accident durant un vol, mais les coups de feu avaient sans doute déclenché la force d’un Orang outan pour que je sois si vif ces derniers temps. Je le sentais que j’avais un peu changé. Je ne voulais pas amener sur moi des personnes prête à avoir de la compassion ou autre connerie  du style. On me traitait de héro ? Mais, je n’avais rien fait mise à part me jeter sur cette femme pour prendre une balle à sa place, à croire que c’était le coup classique pour se sentir puissant et devenir une personne qui aurait le droit d’utiliser des personnes, comme si l’esclavage était normal ? Enfin, je n’avais pas joué avec les personnes désireuses de m’aider, j’aurais pu animer ma vie grâce à eux, mais j’avais d’autre chats à fouetter et bien d’autre chose à penser. Des bourrasques de remords avaient envahi mon être première pensait sans doute pour mon fils Nate ? Oui, tout autant pour sa mère pour qui j’étais allé porter des roses blanches, j’avais croisé des fanatiques de stèle qui s’amusaient à passer en revue les prénoms et noms des personnes décédés, les petites phrase en souvenirs de leur âme, c’était une chose qui me touchait, j’avais limite envie de pleurer plus d’une fois devant cette pierre tombale, je m’en voulais sans doute de ne pas avoir été là à ses obsèques ? Sans doute, mais rien ne pourrait enlever ma culpabilité, même pas une accolade de mon fils, cela était gravé à tout jamais sur mon cœur qui laissait une douce mélodie en acouphène dans mon esprit.  Ce n’était pas une délivrance de poser des fleurs sur sa tombe, à présent, je tentais de m’en remettre  dans ce wagon de métro, j’avais décidé de me rendre à Los Angeles, j’avais pris le métro de Pasadena malgré les Celsius fallait être fou sans doute, mais je n’étais pas le seul dingue qui voulait éviter de vivre un réchauffement inévitable dans les bouchons en direction de Los Angeles. Je surveillais du coin de l’œil cet enfant avec son costume, il était en mode cosplay, c’était mignon à voir, je finissais par laisser des larmes couler le long de mes joues, entre la transpiration dû  à la chaleur et ça, j’allais finir trempé, sans même me laver, enfin, je ne savais pas ce qui me prenait, mais je pleurais bêtement, autant dire qu’avec tout cela, il faudrait peut-être que je pense à ma glace qui dégoulinait le long de ma main. Je l’avais oublié, mes souvenirs m’avaient joué un vilain tour. L’endroit  n’avait jamais été convivial, mais en faisant couler de la glace sur la personne devant moi, en même temps c’était sûr que j’allais finir par me prendre un torrent de jérémiade. Je n’y pouvais rien, mais pour le coup, je croisais le regard d’une autre personne qui était dans la même situation, j’explosais de rire avant de  passer ma langue là où cette maudite glace ne cessait de fondre avec frénésie, elle avait sans doute envie d’éviter que je sois  avec un gros bidon sur la plage ? La prévention elle était gentille cette glace. J’allais complétement perdre pied avec cette chaleur, je n’étais pas à prendre avec pince en ce moment ce qui avait l’air de plaire  à pas mal de monde à savoir si c’était la cortisone que je prenais qui me faisait ça. J’avais l’impression de marcher jour après jour depuis la prise de ces médicaments sur un arc-en –ciel sans avoir vécu une averse. Je ne m’attendais pas à une telle secousse, mais ce fût radical pour me vautrer au sol. «  Elle est vivante ! »  Lâchais en hurlant surtout à propos de ma glace, le bras légèrement en l’air, je m’étais juste tué et je n’étais pas sûr de pouvoir me relever tous seul, puis autant dire que vu l’état des gens  et l’arrêt de la trame, on allait finir par embaumer de nos odeurs l’endroit ?  On allait mourir asphyxié par les odeurs, pas besoin d’autopsie. Enfin, je regardais comme un chef autour de moi, sourire aux lèvres. «  On pourrait m’aider à me lever ? » J’espérais que je ne me sois pas à nouveau démis l’épaule, sinon je serais bien embêté, quoi que je pourrais demander à ma voisine de ma badigeonner de pommade.