Devon R. Floydet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Illusionniste dans un cirque ambulant, pickpocket et voyante, rien que ça ! Mais c'est ça la vie de bohème ♥ ❝ cupidon : En couple avec Andrew ♥ ❝ post-it : née à Santa Monica le 31 juillet 1994 ▬ a perdu sa famille à six ans ▬ possède le cœur de sa sœur jumelle ▬ a fuie sa première famille d'accueil ▬ elle n'a jamais été à l'école, elle a tout appris par elle-même en lisant des livres qu'elle volait ou en écoutant des cours sous la fenêtre d'une classe ▬ a grandi dans une famille qui forme un cirque ▬ n'a plus de souvenir de sa vie avant la mort de ses parents et sa sœur ▬ pour se nourrir, elle a apprit à voler et plus encore ▬ rêve de liberté ▬ il y a deux ans, elle a eut un accident de voiture qui a causer la mort de son copain. depuis, elle n'a jamais revue ses amis qui ont survécus ▬ elle a vu plus d'une centaine d'endroit aux états-unis ▬ elle fuit le cirque, en février, avec son frère de coeur ▬ arrivée à pasadena en croyant que c'était un hasard, et pourtant... ▬ adore le shopping dans des bazars ▬ a trouvé un chien, qu'elle a appelé Baloo ▬ raffole des cerises ▬ adore les choses simples ▬ ni connait rien à la technologie
MY ARTISTIC NAME IS COCO ☆
❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : avatar chounette / gif tumblr ❝ avatar : Katerina Graham ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Demandez, je vous dirai ♥ ❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ancien soldat tourmenté par les fantômes de son passé. GRANT ▬ (g.gustin) le geek stéréotypé qui n'aime pas les étiquettes pré-faites. CARTER ▬ (a.kendrick) la nouvelle maman qui profite des plaisirs d'avoir un enfant, mais ignore ce qu'est la vie de parent à deux. ALVIN ▬ (m.bomer) l'homme a la vie rocambolesque et pire qu'un roman policier. JONAS ▬ (r.amell) le jeune adulte prêt à s'amuser, mais qui est aussi tendre qu'un bisounours. JAMIE ▬ (d.gillies) le rationaliste qui ne croit pas à l'imagination, sauf celle de ses propres mensonges. GWEN ▬ (s.johansson) la jeune femme qui n'a pas peur de se briser un ongle et qui est fan des Red Sox.
anciennement :baptist ▬ parti travailler en Afrique ❝ Points : 3189 ❝ Messages : 1497 ❝ depuis : 21/06/2015❝ mes sujets : lenaëlle ▬ jared ▬ jones ▬ julian ▬ andrew ▬ andrew ▬ grace
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mot doux de Devon R. Floyd ► un Dim 28 Juin - 10:13
rainbow & devonDon't worry, I'm not a mirage simply a memory of another life
Trois mois c’était écoulé depuis mon arrivé dans cette ville et jamais je n’aurais cru que mon chemin recroiserait le sien. J’étais là dans le parc à faire mes tours de passe-passe, quand une conversation entre deux hommes interpellait mon attention. Ce n’était pas tant les mots qui attiraient mon attention, mais le journal que tenait l’un d’eux. Je passais ma main dans les boucles blondes du garçon qui se tenait devant moi, tout en lui donnant la pièce que j’avais fait sortir de derrière son oreille. Marchant parmi la foule, je tentais de me rapprocher des deux hommes et avant qu’ils ne tournent le coin pour quitter le chemin de gravier du parc, je réussissais à récupérer le journal. Remontant mes lunettes fumées sur ma tête, je regardais la une du journal. J’avais eu vent des échos concernant la fusillade, mais je n’avais pas assisté à celle-ci, après tout, je n’avais pas de raison d’y être. Seulement sur la photo de cette tragédie, je reconnaissais le visage familier d’une personne que je n’avais pas vu depuis au moins deux années. La qualité de l’image laissait à désirer, mais je pouvais reconnaître cette mâchoire large, ces sourcils hirsutes… On semblait l’embarquer dans une ambulance, je fermais le journal le pliant en deux avant de le déposer sur un banc. Je me trouvais désormais sur le seuil de l’hôpital, mes doigts se tortillant ensemble, alors que je regardais ce long couloir. Je n’avais pas remis les pieds dans un hôpital depuis que Gaspard m’avait forcé à quitter celle de Vegas après l’accident. J’ignorais comment se portais mes amis à ce moment-là. On avait refusé de me parler d’eux quand j’avais ouvert les yeux. La jeune femme a caractère que j’étais avait hélas bien du mal à mettre un pied devant l’autre, harpant ma lèvre je regardais ce couloir où se trouvait un bureau. Si je réussissais à franchir cette porte, c’était à cet endroit qu’on allait pouvoir me renseigner s’il y avait bel et bien un Rainbow dans cet hôpital. Perdue dans mes pensées, je sursautais en sentant le contact d’une personne qui me bousculait. « Bougez de là ! » Je me poussais sur le côté, me décidant à entrer après que la civière soit passée. Je n’avais jamais été du genre à avoir de grande peur, mais sa réaction me tétanisait. J’approchais tout de même de l’accueil avec assurance, cette même assurance dont je faisais toujours preuve. « Bonjour, excusez-moi, mais je cherche une personne dénommé Rainbow. On m’a dit qu’il se trouvait ici. » Mentir. Voilà tout ce que je trouvais à faire. L’infirmière regardait dans son registre avant de m’indiquer la chambre de cet homme qui avait été mon ami, même plus. Je m’arrêtais à la boutique de cadeaux, je n’avais pas le moindre argent sur moi, mais comme toujours je faisais preuve d’imagination. Distrayant la vendeuse, je volais un petit ourson en peluche. C’était totalement ridicule, mais voilà. Je prenais finalement la direction qu’on m’avait indiquée. Arrivant devant la porte de sa chambre, je poussais un soupire. Je ne me reconnaissais pas, mais j’étais encore étonnée de voir qu’il y avait une personne que je connaissais dans cette ville. Enfin, une personne d’avant mon départ précipité de Los Angeles, puisque depuis mon arrivé j’avais tout de même rencontré des gens. Je ne m’attendais pas à le revoir et encore moins découvrir qu’il avait été mêlé dans cet attentat. Je faisais un pas vers l’avant, puis je reculais… J’allais faire la danse de l’indécision si ça continuait, mais et s’il était réveillé ? Je ne voulais pas affronter ce regard, ce regard sûrement plein de reproche, mais il ignorait les raisons de mon départ. Avais-je le courage de lui en parler ? Je ne savais pas trop. Je ne voulais pas paraître faible ou qu’on s’apitoie sur ce qui m’était arrivé, pourtant j’ignorais ce que lui était devenu. Prenant du courage invisible, j’entrais dans la chambre. Je le trouvais allongé dans ce lit, il semblait dormir et j’en étais soulagée. Je m’approchais de son lit, ma main se glissant sur son front replaçant une mèche de ses cheveux. Je fronçais les sourcils, avant de prendre la décision de m’éloigner. Je ne pouvais pas rester là à attendre qu’il se réveille. C’était complètement absurde, je déposais la peluche sur la table de chevet, espérant qu’il comprendrait le message. Mais en même temps il est normal qu’on offre une peluche à un malade ou un blessé, non ? Je ne savais pas trop, je n’étais pas très connaisseuse de ses coutumes. Tournant les talons, j’allais quitter la pièce, me tournant une dernière fois pour le regarder.
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Jeu 2 Juil - 9:03
Devon & Rainbow
Don't worry, I'm not a mirage... Simply a memory of another life
Dormir était sans doute la seule chose que j’avais à faire. Pour le moment, il voulait que j’évite de me fatiguer, que je cesse de cogiter sur tout ce qui s’était passé la vielle, les coups de feu, les coups prit, enfin c’était un wagon sans fin et c’était impossible d’empêcher les bourrasques de questions venir ronger mon esprit. J’avais l’impression que des cloches sonnaient dans mon esprit pour me laissait aussi vide qu’un playmobile. Je ne savais pas pourquoi ils me demandaient de réfléchir cela était tout vu comme quoi, j’allais enfin pouvoir marcher, faire ma vie, certes je pourrais mourir plus jeune que prévu, mais après tout ce n’était pas le plus important pour moi. Je ne voulais plus croire à un conte de fée comme quoi marcher à nouveau pour moi serait possible, il en était hors de question, je ne voulais plus de conversation digne des meilleurs controverses ou encore qu’on tente de me voiler la face avec de jolie couleur aussi vive que celle d’un arc-en –ciel. Tout cela était fini. Je voulais souffler et m’offrir au monde à nouveau. Pas sûr que je devienne plus aimable, autant dire que les infirmières prenaient chère. Ma sœur n’était pas encore passée dans ma chambre tout comme je n’étais pas allé la voir dans la sienne, mais cette rencontre n’allait sans doute pas tarder. Je savais que j’aurais du mal à expliquer ma sœur le fait que je marche et qu’en plus je ne voulais pas me faire retirer ce morceau de plomb que j’avais de coincer contre ma colonne, elle me permettait de marcher à nouveau comme si les nerfs étaient réparé grâce à cette journée qui avait dévasté toutes notre ville. J’avais traversé bien des épreuves auparavant, mais nul doute cette dernière fut la plus douloureuse où j’aurais voulu que ma famille ne fasse qu’un bref caméo pour ne pas les voir blessés comme pour Billie ? J’aurais aimé. Mes parents étaient mort et j’avais le cœur brisé, même si c’était compliqué avec mon paternel, je n’aurais s’en doute jamais prié pour sa mort. Avec tout cela j’avais su que Simon était mon père, je ne l’avais jamais croisé ou alors rapidement quand j’étais à l’hôpital. Une mélodie était venue m’endormir avec douceur, alors que j’avais fini par chercher du réconfort dans mes songes. Un farfadet c’était tout sauf quelques choses de réconfortant, même Tom Cruise l’aurait été beaucoup plus. L’acouphène de ma salive étant avalé par mes soins étaient le seul son que je pouvais désormais entendre, je tentais de faire abstraction du reste, ce n’était pas chose facile. Mes yeux s’étaient réellement fermés pour le coup tentant d’oublier le petit troll qui avait trotté dans mon esprit peu de temps avant. Je n’étais généralement pas du style à aimer Casimir, mais c’était sans doute une peluche très rassurante et donnant une réelle admiration à beaucoup de gosse, je savais que des messieurs en nounours se promenaient dans les couloirs pour redonner de l’espoir ? Ou peut être tenté de proclamer qu’il ne fallait pas se prendre plus la tête avec cette histoire de la veille ? Sans doute après tout, je ne voulais pas subir l’esclavage de cette folie qui avait eu lieu dans ma ville. Rien ne servait de se conduire de manière inconsciente en mettant un brin de frénésie dans nos pensées. Je n’étais pas sûr d’avoir bien entendu ce petit bruit dans ma chambre, j’avais pensé à un soignant, mais me caressant le front de suite, je savais que j’avais mal interprété. Je ne m’attendais juste pas entendre ces pas s’éloigner. Qui était la personne ? Une fille ? Micky ? Aucune idée. Je ne savais même pas pourquoi elle serait venue, Alba n’était pas là et avec la folie qu’il y avait eu les aéroports avaient été un peu bloqué histoire de calmer le jeu sans doute. Pas de meilleure amie, rien. Je me retournais croisant le regard de cette personne. Je restais muet, me redressant avec un peu de mal avec les douleurs qui étaient encore mienne, ces dernières m’avaient valu des nuits blanches à faire une grillade avec mes neurones. Je restais sur mon lit et je grimaçais. « Je rêve ? » Ma main glissant dans mes cheveux, j’avais un tas de question en tête, mais je les chassais assez rapidement. Ce n’était pas une personne avec un cosplay de Devon ? Mon esprit me jouant un tour ? Ou simplement elle ? « Sérieux ? » Je ne savais pas quoi dire autant dire que ma réaction aurait pu être plus radical, mais je ne savais pas si je devais être heureux ou tout au contraire vexé et en colère ? Après tout, elle m’avait abandonné sur un lit d’hôpital après la fuite de notre ami et la mort des autres ! Elle s’était vautrée en partant et j’espérais que c’était mon cerveau qui me jouait un spectacle qui pourrait finir par me faire rire nerveusement. « Tu fais quoi ici ? »Endormi, je ne l’étais à présent plus !
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❝ Métier : Illusionniste dans un cirque ambulant, pickpocket et voyante, rien que ça ! Mais c'est ça la vie de bohème ♥ ❝ cupidon : En couple avec Andrew ♥ ❝ post-it : née à Santa Monica le 31 juillet 1994 ▬ a perdu sa famille à six ans ▬ possède le cœur de sa sœur jumelle ▬ a fuie sa première famille d'accueil ▬ elle n'a jamais été à l'école, elle a tout appris par elle-même en lisant des livres qu'elle volait ou en écoutant des cours sous la fenêtre d'une classe ▬ a grandi dans une famille qui forme un cirque ▬ n'a plus de souvenir de sa vie avant la mort de ses parents et sa sœur ▬ pour se nourrir, elle a apprit à voler et plus encore ▬ rêve de liberté ▬ il y a deux ans, elle a eut un accident de voiture qui a causer la mort de son copain. depuis, elle n'a jamais revue ses amis qui ont survécus ▬ elle a vu plus d'une centaine d'endroit aux états-unis ▬ elle fuit le cirque, en février, avec son frère de coeur ▬ arrivée à pasadena en croyant que c'était un hasard, et pourtant... ▬ adore le shopping dans des bazars ▬ a trouvé un chien, qu'elle a appelé Baloo ▬ raffole des cerises ▬ adore les choses simples ▬ ni connait rien à la technologie
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❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : avatar chounette / gif tumblr ❝ avatar : Katerina Graham ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Demandez, je vous dirai ♥ ❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ancien soldat tourmenté par les fantômes de son passé. GRANT ▬ (g.gustin) le geek stéréotypé qui n'aime pas les étiquettes pré-faites. CARTER ▬ (a.kendrick) la nouvelle maman qui profite des plaisirs d'avoir un enfant, mais ignore ce qu'est la vie de parent à deux. ALVIN ▬ (m.bomer) l'homme a la vie rocambolesque et pire qu'un roman policier. JONAS ▬ (r.amell) le jeune adulte prêt à s'amuser, mais qui est aussi tendre qu'un bisounours. JAMIE ▬ (d.gillies) le rationaliste qui ne croit pas à l'imagination, sauf celle de ses propres mensonges. GWEN ▬ (s.johansson) la jeune femme qui n'a pas peur de se briser un ongle et qui est fan des Red Sox.
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mot doux de Devon R. Floyd ► un Jeu 2 Juil - 10:25
rainbow & devonDon't worry, I'm not a mirage simply a memory of another life
Autant dire que je ne m’attendais pas du tout à sa réaction, il pourrait en être complètement dévasté. Ce que je ne souhaitais pas, loin de là, mais je n’avais pas de point d’encrage. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il avait pensé en apprenant que j’avais quitté l’hôpital sans rien dire. Je n’avais aucune prévention face à ce passé et ça me glaçait le sang. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser au pire. Pourtant, existait-il quelque chose de pire que ce que j’avais vécu entre les mains de Gaspard ? Je n’avais pas pu utiliser du sucre pour le distraire, tel un farfadet, le laissant ainsi compter minutieusement la pincé de sucre. J’avais alors découvert son véritable visage, laissant naître une controverse dans mes songes. J’avais hésitée à passer le seuil de sa chambre, étais-je prête à affronter ce passer terne. En plus, tout cela n’était que le fruit du hasard, je ne savais même pas qu’il se trouvait à Pasadena. Si j’avais su peut-être que je serais revenu avant vers lui. Non, je l’avais découvert en lisant le journal. La veille j’avais entendu les coups de feu, mais je n’avais pas fait gaffe. Tout du moins, j’avais pris la décision de me tenir à l’écart, loin de tout ce tohu-bohu. C’était sans doute égoïste, mais je ne voulais pas me joindre à tant de tristesse. N’ayant aucune assurance maladie, je tentais du mieux que je pouvais de tomber malade. J’avais poussé un soupir en franchissant la porte, sentant mon cœur s’emballer alors que je n’avais toujours pas vu son visage. Je ne savais toujours pas quoi penser et j’en étais morte de peur, nulle frénésie aurait pu arriver à surpasser ce ressentiment que j’avais au fond de moi poitrine. C’est en voyant son visage assoupi, que j’avais laissé naître un sourire sur mes lèvres. Je repoussais une mèche de ses cheveux avec tendresse. Je ne pouvais faire autrement, j’avais toujours eu une admiration secrète pour lui, voir plus. Seulement, j’étais résignée à le laisser ainsi sans lui dire pour ma venue. Ce n’était pas l’heure de la mélodie de nos retrouvailles, car en voyant ce visage endormi, je savais que j’allais le blesser. Qu'il allait me détester, et je n’étais pas prête à cela. Je voulais rester le chef de mes émotions et non en subir l’esclavage. J’avais hésité un instant à apposer mes lèvres sur son front, mais je n’avais rien fait. Déposant simplement l’ourson sur la table de chevet, j’avais tourné les talons. J’allais partir, quand je posais mon regard une dernière fois sur lui. De mes yeux verdoyants, je l’observais m’apprêtant à m’éloigner quand il ouvrit les yeux. Je me mordais la lèvre inférieure. L’idée de me cacher m’animait tellement que j’en tremblais presque. Je me tournais pour lui faire face, tendant la main pour l’aider avant de me raviser. Je ravalais, alors qu’il demandait s’il ne rêvait pas. Je n’avais pas envie de me jouer de lui, après tout ça n’avait rien d’un jeu de rôle, il n’avait pas un rôle aussi important que Tom Cruise dans Mission Impossible, mais il était important pour moi. Je regrettais ce fameux soir où on m’avait poussé à fuir, j’avais découvert des choses que je ne croyais pas encore. J’avais perdue Aymeric, mes amis étaient dans un état plus grave que moi. J’avais néanmoins autant besoin d’eux qu’eux pouvait avoir besoin de moi. Je ne bronchais pas, le laissant assimiler l’information. Mon cœur sonnait ses cloches se donnant en spectacle dans ma cage thoracique. J’allais abaisser mon regard, mais je savais que ce n’était pas la réaction à avoir, je devais rester forte. Puis, il me demandait ce que je faisais là. Comment explique tout cela sans aborder le sujet d’il y a plus de deux ans. J’ouvrais la bouche pour parler, mais la refermait aussitôt. L’idée d’aller m’asseoir près de lui me semblait impossible. Je restais là piquer comme un poteau devant lui. « J’ai vu ta photo dans le journal. Il disait où les blessés avaient été conduit. Sur un coup de tête, j’ai voulu venir. Voir ce que tu es devenu. » Je sentais la bourrasque de sentiment remonter, mais je devais les faire taire. Personne ne m’avait jamais vu pleurer, sauf peut-être Aymeric et Gaspard. Je ne voulais pas fondre en larme devant lui. Je ne voulais pas être faible devant lui. Je tordais le rebord de mon débardeur représentant le drapeau américain qui s’agençait bien avec mon short. « J’ignorais que tu étais à Pasadena, si j’avais su… » Je me taisais, que tentais-je de dire réellement ? Que je ne serais pas venu ou au contraire ? Je passais ma main dans mes cheveux. Je ne pouvais pas lui dire qu’il semblait aller bien, il avait vécu un drame. « Je suis désolée. », disais-je finalement en relevant mon regard vers le sien. Je croisais ses iris clairs. « Désolée d’être partie, je n’avais pas le choix. » Ce n’était pas radical, je ne me sentais pas mieux, mais au moins j’avais fait un pas vers lui sachant très bien qu’il me fermerait la porte au nez. Mais j’étais prête à l’accepter et un souffle de vent j’allais repartir comme j’étais venue.
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mot doux de Invité ► un Jeu 2 Juil - 18:52
Devon & Rainbow
Don't worry, I'm not a mirage... Simply a memory of another life
Cela faisait deux ans que ma vie était terne, alba était sans doute l’une des personnes qui avait dû me redonnait les couleurs de l’arc-en-ciel. Je ne savais pas comment j’aurais subi cette vie sans Alba, je ne savais rien, je ne serais peut-être pas capable de me laver sans elle. Autant dire que j’étais étonné de voir face à moi une Devon. Elle n’était plus dans ma vie suite à cet accident qui avait dévasté ma vie bien plus que c’est épreuve, j’aurais dû comprendre la prévention de la vie après tout, à force de mettre des bâtons dans les roues. Enfin ces fameuse roues, je ne les aurais plus, mais cela risquerait de faire sonner les cloches de l’église de Pasadena, de m’enlever l’air de mes poumons, étrangement, j’en avais rien à faire. Ils allaient me passer de la documentation pensant que j’allais suivre le wagon de la sagesse ? Mais, pour le coup, il pouvait annuler le feu de joie, car ce n’était pas prévu dans mes choix. Je voulais marcher, m’amuser, danser et pourquoi ne pas à nouveau jouer au football ou encore au baseball, après tout c’était la période avec la fête nationale qui approchait à grand pas. Je ne savais plus qui pourrait être en admiration devant mon courage, car ils allaient tous penser que j’étais faible de faire ce choix, un vrai petit farfadet qui lâchait à la moindre complication ? Il n’aurait sans doute pas tort après tout. Enfin, j’avais juste entendu des pas, alors que peu de temps avant j’avais eu l’acouphène de ma salive en petite mélodie, je ne savais pas ce que la jolie métisse faisait ici, autant dire que j’étais complétement largué pour le coup. Je pensais déjà à un songe, une espèce de frénésie que je ne parvenais pas à gérer de moi-même ? Je pouvais toujours tenter le parjure envers moi-même, mais je n’y croyais pas. Ce spectacle devant moi était étonnant et assez compliqué à expliquer dans mon esprit. Personne ne pouvait avoir un cosplay aussi parfait pour imiter une autre personne, donc je savais forcément que c’était elle, malgré ces mois et ces jours loin de moi, je parvenais très facilement à la reconnaitre. Je ne savais pas exactement ce qui se tramait pour le coup, mais je sentais que c’était un événement qui pourrait être comme un symbole dans ma vie ? Ou alors, je délirais ? Car après tout elle était déjà en train de s’enfuir, après m’avoir replacé une mèche de cheveu. Donc j’étais paumé. « Oh car il m’arrive quelques choses tu te pointes peut être ? » c’était … comme une bourrasque de vent que je venais de lui envoyer. Après tout, j’étais dans un fauteuil pendant deux années, et là elle décide de se ramener à l’hôpital ? Je ne comprenais pas trop ce qu’elle pensait faire à cet instant, à quel jeu elle pensait avoir le droit de jouer, mais en tout cas, je n’étais pas pour ce dernier. « Tu vas faire quoi fuir à nouveau l’hôpital me laissant comme un vieux char sur le côté pour aller voir ailleurs si c’est mieux ? » Autant dire que Devon tout comme Jordan n’avait même plus le droit de venir me voir après leur coup foireux. « Jordan est avec toi, mais il se cache ? » Tant qu’à faire autant dire que c’était comme ça dans ma tête, je n’imaginais pas une controverse à cette idée qu’ils soient partis ensemble. J’étais loin de la vérité, mais je m’en fichais terriblement pour le coup, comme beaucoup de chose depuis que je me devais de subir des nuits blanches depuis mon accident, puis mes proches devant prendre des pinces avec moi pour pas se prendre des rafales de raillerie. Il fallait me passer la pommade plus qu’autre chose depuis pas mal de temps. J’appuyais sur le bouton pour appeler quelqu’un je sentais une soudaine douleur aigue dans ma jambes, chose dont je n’avais pas l’habitude depuis deux ans. « Si tu avais su, tu aurais fait quoi ? Tu serais partie ? » Pour le coup, j’avais l’impression d’être face à un playmobile qui n’avait pas le choix d’accepter mes dires. Je me sentais pourtant mal de la traiter de la sorte, mais j’avais toujours été assez têtu et rancunier bien plus depuis deux ans. « On a toujours le choix ! » J’étais inerte, aucun sourire ne venait s’imposer sur mon visage tiré par ces derniers événements, alors que quelques fois j’avais encore les sifflements des coups de feu étant tiré dans la foule, durant un triste spectacle qui finissait par tous nous désoler. Je ne savais pas ce qu’elle me voulait dans le fond et je ne comprenais pas cette envie soudaine de me voir ? Mais, j’avais envie de savoir, mais j’avais été dur avec elle, peut-être qu’elle comprendra mon désarroi dans le fond ? Après tout, ils étaient partis et m’avait laissé avec des cadavres à porter ce mal être et le regard des familles qui me voyait moi vivant. Je ne savais pas comment j’avais fait pour traverser tout cela, mais j’avais finalement fini par y parvenir.
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❝ Métier : Illusionniste dans un cirque ambulant, pickpocket et voyante, rien que ça ! Mais c'est ça la vie de bohème ♥ ❝ cupidon : En couple avec Andrew ♥ ❝ post-it : née à Santa Monica le 31 juillet 1994 ▬ a perdu sa famille à six ans ▬ possède le cœur de sa sœur jumelle ▬ a fuie sa première famille d'accueil ▬ elle n'a jamais été à l'école, elle a tout appris par elle-même en lisant des livres qu'elle volait ou en écoutant des cours sous la fenêtre d'une classe ▬ a grandi dans une famille qui forme un cirque ▬ n'a plus de souvenir de sa vie avant la mort de ses parents et sa sœur ▬ pour se nourrir, elle a apprit à voler et plus encore ▬ rêve de liberté ▬ il y a deux ans, elle a eut un accident de voiture qui a causer la mort de son copain. depuis, elle n'a jamais revue ses amis qui ont survécus ▬ elle a vu plus d'une centaine d'endroit aux états-unis ▬ elle fuit le cirque, en février, avec son frère de coeur ▬ arrivée à pasadena en croyant que c'était un hasard, et pourtant... ▬ adore le shopping dans des bazars ▬ a trouvé un chien, qu'elle a appelé Baloo ▬ raffole des cerises ▬ adore les choses simples ▬ ni connait rien à la technologie
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❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : avatar chounette / gif tumblr ❝ avatar : Katerina Graham ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Demandez, je vous dirai ♥ ❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ancien soldat tourmenté par les fantômes de son passé. GRANT ▬ (g.gustin) le geek stéréotypé qui n'aime pas les étiquettes pré-faites. CARTER ▬ (a.kendrick) la nouvelle maman qui profite des plaisirs d'avoir un enfant, mais ignore ce qu'est la vie de parent à deux. ALVIN ▬ (m.bomer) l'homme a la vie rocambolesque et pire qu'un roman policier. JONAS ▬ (r.amell) le jeune adulte prêt à s'amuser, mais qui est aussi tendre qu'un bisounours. JAMIE ▬ (d.gillies) le rationaliste qui ne croit pas à l'imagination, sauf celle de ses propres mensonges. GWEN ▬ (s.johansson) la jeune femme qui n'a pas peur de se briser un ongle et qui est fan des Red Sox.
anciennement :baptist ▬ parti travailler en Afrique ❝ Points : 3189 ❝ Messages : 1497 ❝ depuis : 21/06/2015❝ mes sujets : lenaëlle ▬ jared ▬ jones ▬ julian ▬ andrew ▬ andrew ▬ grace
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mot doux de Devon R. Floyd ► un Jeu 2 Juil - 20:44
rainbow & devonDon't worry, I'm not a mirage simply a memory of another life
Le voir là devant moi après autant d’année me semblait irréel. Je n’avais jamais voulu quitté cette chambre d’hôpital, elle était pour moi un sanctuaire. Un endroit où je me sentais libre malgré le fait que j’étais dans un lit et cloitrer entre quatre murs. Mais au moins ainsi, je n’avais pas à obéir à Gaspard. Tout me semblait terne maintenant, je n’avais pas la moindre idée de ce qui lui était arrivé après ce fameux jour. Les obsèques d’Aymeric et Maddox c’étaient bien passé ? Je n’avais même pas pu assister à celle de mon copain, je me sentais minable. Quel au revoir pitoyable ! En repensant à tout ceci, en me retrouvant devant lui, je sentais envahi par la nostalgie de ces mois passés en leur compagnie. Ils étaient devenus bien plus que des amis à mes yeux et les laisser ainsi, partir comme une voleuse m’avait énormément chagrinée. J’avais pourtant l’habitude, ce n’était pas la première fois que je laissais Bow seul, alors que je fuyais. Seulement, tout avait changé, à cette période de ma vie, je ne voulais plus fuir. J’étais heureuse, jusqu’à ce qu’on détruise ce sentiment avec frénésie. J’avais vécue des mois terribles depuis qu’on m’avait forcé à partir. J’avais pourtant l’habitude de la vie de nomade, mais je ne rêvais que d’une chose revenir en Californie. Que ce soit pour Bow ou Jordan ou simplement pour moi et ma liberté. Je n’avais que très peu parler, j’étais une femme de caractère, mais devant lui, lui qui autre fois avait une place si importante dans ma vie, je ne trouvais pas la force d’être dure. J’étais peiné de le voir ainsi, là, coucher une nouvelle fois dans un lit d’hôpital. Je n’avais pas la moindre idée de ce qui lui était arrivé, pourtant j’avais passé des nuits blanches à revoir cette scène et imaginer nos vies d’aujourd’hui si cet accident n’était jamais arrivé. Je fronçais machinalement les sourcils alors qu’il m’envoyait une claque en pleine gueule. J’aurais pu m’emporter lui dire qu’il était dur, mais dans un sens je le méritais et contrairement à bien des gens, je l’assumais. Car, je savais que si ça avait été l’inverse je l’aurais détesté. Je ne lui aurais même pas laissé la chance de rester dans ma chambre. Je voyais autant de souffrance en lui, que je n’en avais ressenti. Nul besoin d’une autopsie pour voir que mon cœur était dévasté par tout ceci. « NON ! », avais-je dit plus fort que je ne l’aurais cru après toutes ces paroles. Je faisais un pas de reculons, plaquant ma main devant ma bouche, alors que je réalisais la tenue de ce non. Je n’avais rien dit, je n’avais parlé à personne de ma vie et pourtant, le voir réagir ainsi commençait petit à petit à me faire bouillir. « Je n’ai pas revu Jordan depuis l’accident. Je ne suis pas partie avec lui. Et je n’ai pas eu le choix de partir. » Je riais nerveusement, j’avais l’impression que je voulais passer pour la victime, mais non. Seulement, je ne désirais pas rester sur un malentendu. Tout au contraire, je voulais être pardonné. Qu’il décide ou non de me reparler, c’était son choix. Je m’approchais de lui, continuant à le regarder, alors que je m’assoyais près de ses pieds. Autant rester à une distance convenable. « Je n’ai jamais voulu partir, on est venu me chercher… » Je détournais le regard, portant celui-ci sur la fenêtre. « Si je suis venue, c’est que je n’ai eu de cesse de penser à vous depuis deux ans. Vous me manquiez, mais j’avais trop… » J’essuyais la larme qui coulait sur ma joue, alors que je faisais tout pour éviter son regard. « Trop peur de ce qu’on pouvait me faire. Je regrette tellement de vous avoir laissé. Je n’ai même pas pu dire à Aymeric au revoir. » Mon regard baignait de larme, mais je me tournais vers lui. Il pouvait me chasser, après tout je le méritais, mais au moins j’avais parlé. « Je comprends que tu m’en veuilles, c’est normal. Mais je n’étais pas prête à affronter ce moment, ce regard que tu poses sur moi. Je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit et je sais ou du moins, je me doute que ça n’a pas dû être simple. Je ne cherche pas être pardonnée… Enfin, peut-être… Je ne sais pas trop. Mais je devais te voir, même si j’aurais préféré passer inaperçue. N’être qu’un songe pour qu’ainsi tu puisses continuer ta vie. » J’essuyais mes larmes, essayant d’afficher un sourire. « C’est égoïste, je sais. Mais tu es important pour moi, tout comme l’était Aymeric, Jordan ou Maddox. Et c’est la seule façon que j’ai de vous protéger, de moi, de lui… De préserver ses moments en votre compagnie, sans qu’ils soient parjurés par ma vie. » Je baissais la tête. « J’aimerais tellement que tout soit comme avant… » Je disais ces mots en sachant très bien que c’était impossible et cela relevait d’un caprice d’enfant.
Dernière édition par Devon R. Floyd le Jeu 13 Aoû - 21:49, édité 1 fois
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Invité
mot doux de Invité ► un Ven 31 Juil - 14:48
Devon & Rainbow
Don't worry, I'm not a mirage... Simply a memory of another life
J’étais dévasté, malheureusement, pas pour le fait de mettre fait tiré dessus et compagnie. Non, c’était le fait de voir ces fantômes face à moi qui avait fini par remuer mes souvenirs. Mon regard était plié en deux entre le désir de la regarder alors que l’acouphène de mon cœur quémandait de déposer mes yeux ailleurs. Après tout, elle pensait pouvoir venir vers moi après cette catastrophe ? Je ne comprenais pas réellement ce choix de se pointer après tant d’année ? Bon j’abusais un peu, ça faisait pas tant d’année, mais tout de même. J’avais besoin de ventiler la pièce et je ne savais pas réellement comment agir pour le coup, je tentais de comprendre, mais ce n’était pas facile pour le coup de le faire. Me voilà reparti dans les méandres d’autrefois. Je me sentais mal et je tentais de faire avec, mais c’était compliqué, car je me retrouvais face à un fantôme. Elle n’était pas morte, mais c’était presque pareil pour ma personne. Elle était ici, comme si un orchestre allait se pointer dans la seconde pour nous faire trémousser et nous lancer une douce mélodie qui apaiserait tout le monde faisant sortir le drapeau blanc à ce pauvre type qui avait souffert de son abandon. Je ne savais pas si elle avait été en sureté ou si on l’avait traité en étant brutal, j’avais bravé plus d’une fois mon envie de ne plus penser à mon amie, mais c’était compliqué, ce n’était pas facile, c’était peut-être une chose aussi compliqué que le choix de don d’organe, que je venais de signer. Enfin, j’avais pleuré Aymeric et Maddox plus d’une fois faisant comme si le fait que les deux autres soit partie ne soient pas glauque, mais ça l’était. « Alors, que fais-tu là ? » après tout, pourquoi elle était venue ? Je ne demandais à personne d’être là que ce soit Billie ou alba puis, je voulais être seul à observer les costumes des infirmières, voyant bien que les plus jeunes portaient le leur plus courts, comme si elles étaient déguisées. « ON A TOUJOURS LE CHOIX ! » Les personnes qui se plaignaient de ne pas avoir le choix, m’énervait. Moi je n’avais jamais eu le choix entre le fauteuil roulant et le droit d’utiliser mes jambes. Mais, apparemment, elle avait envie de rire, vu qu’elle laissait quelques éclats de rire qui sonnaient plutôt faussement retentir. En tout cas, je pouvais sans doute la remercier d’animer ma journée, mais je m’en serais sans doute passée pour le coup, carrément même. Je glissais ma main dans mes cheveux, alors que je ne cessais d’éviter son regard, rien n’était convivial dans cette pièce, une chambre froide avec deux personnes en froid, ça ne pouvait que créer un orage, pas besoin d’essayer d’allumer un feu car en souffle on l’éteindrait par notre fraicheur. Les Celsius ne pourraient rien y faire .Enfin, je l’écoutais, mais c’était comme si je regardais un farfadet sur un arc-en-ciel en moins sympa dans le fond. « Oh les aliens t’ont enlevé ? Ou c’est casimir le responsable ! » Jamais Devon n’avait eu à me voir aussi méchant, j’avais toujours été gentil, aussi doux qu’un morceau de satin, mais la rage avait pourrit durant deux années mon être et j’étais devenu une autre personne, je n’étais toujours pas du style à me pavaner, mais j’étais parfois le roi des connards, il ne manquait que ma couronne, Isobel me la donnerait forcément, je n’en doutais pas du tout. Je n’étais donc pas d’humeur à célébrer son retour qui n’avait aucun sens pour moi, je ne comprenais pas ce qu’elle pouvait attendre de ma personne. « Ahha ! Merci de me faire rire ! » Je lui offrais un clin d’œil. Je m’en fichais un peu du fait qu’on lui manquait, c’était ridicule et ses mots ne faisaient que sonner faux à mon ouïe. Je n’allais pas me contorsionner pour sa personne, elle m’avait déçue et la croire avait l’air d’être compliqué pour moi. Elle allait pleurer, peut-être qu’elle tentant de m’amadouer ? Mais, du coup cette pensait me saoulait. Car j’avais l’impression d’être le méchant dans l’histoire, j’étais le seul à ne pas être ivre de larme dans cette pièce. On allait croire que je l’avais traumatisé ou autre connerie du style. Je n’étais pas le genre de mec à faire pleurer les filles, je n’étais pas ainsi et je n’avais pas besoin de ça pour prouver ma virilité. « Tu fais quoi ici ? Arrête tes déclarations qui n’ont ni queue, ni tête. Je veux savoir ce qui t’a poussé à venir voir le monstre en fauteuil roulant que tu as abandonné dans un camion de pompier, à l’hôpital quand il a dû affronter le fait de ne plus jamais pouvoir marcher. Qu’il n’allait plus pouvoir vivre de cette passion qu’était la danse. Vas-y parle-moi, mais ne tourne pas autour d’un putain de pot, je veux des réponses et non pas des demi-mots, ça serait trop te demander après deux ans ? » J’aurais pu hurler, m’époumoner, mais cela ne servait à rien après tout, pourquoi je ferais ça ? Aucune idée. Je n’avais pas reçu de message subliminal ou autre merde du style, j’étais comme dans la fosse au lion, coincé et le seul moyen de m’en sortir était de me battre ou de finir sur une table d’autopsie. Elle me parlait de parjure et compagnie, elle me paumait avec ses grands discours. « Rien ne sera comme avant, jamais ! Car ils sont MORT et que tu es partie comme une lâche ! » J’allais finir par péter une durite, j’allais me montrer passionné à nouveau, mais pas de la bonne façon, j’allais devenir un phénomène à force d m’énerver intérieurement et sans doute finir par plonger dans les méandres obscure où c’était bien noir. « Ne me raconte pas de sornette n’oublie pas ce que tu as fait et surtout qui je suis ! Puis, après tout tu aurais dû continuer ta vie au lieu de revenir ainsi, c’était grotesque. »
LUCKYRED
Devon R. Floydet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
❝ Métier : Illusionniste dans un cirque ambulant, pickpocket et voyante, rien que ça ! Mais c'est ça la vie de bohème ♥ ❝ cupidon : En couple avec Andrew ♥ ❝ post-it : née à Santa Monica le 31 juillet 1994 ▬ a perdu sa famille à six ans ▬ possède le cœur de sa sœur jumelle ▬ a fuie sa première famille d'accueil ▬ elle n'a jamais été à l'école, elle a tout appris par elle-même en lisant des livres qu'elle volait ou en écoutant des cours sous la fenêtre d'une classe ▬ a grandi dans une famille qui forme un cirque ▬ n'a plus de souvenir de sa vie avant la mort de ses parents et sa sœur ▬ pour se nourrir, elle a apprit à voler et plus encore ▬ rêve de liberté ▬ il y a deux ans, elle a eut un accident de voiture qui a causer la mort de son copain. depuis, elle n'a jamais revue ses amis qui ont survécus ▬ elle a vu plus d'une centaine d'endroit aux états-unis ▬ elle fuit le cirque, en février, avec son frère de coeur ▬ arrivée à pasadena en croyant que c'était un hasard, et pourtant... ▬ adore le shopping dans des bazars ▬ a trouvé un chien, qu'elle a appelé Baloo ▬ raffole des cerises ▬ adore les choses simples ▬ ni connait rien à la technologie
MY ARTISTIC NAME IS COCO ☆
❝ pseudo : monocle. ❝ crédits : avatar chounette / gif tumblr ❝ avatar : Katerina Graham ❝ présence : Présent(e) ❝ préférences : Rp Roses ❝ disponibilité : Demandez, je vous dirai ♥ ❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ancien soldat tourmenté par les fantômes de son passé. GRANT ▬ (g.gustin) le geek stéréotypé qui n'aime pas les étiquettes pré-faites. CARTER ▬ (a.kendrick) la nouvelle maman qui profite des plaisirs d'avoir un enfant, mais ignore ce qu'est la vie de parent à deux. ALVIN ▬ (m.bomer) l'homme a la vie rocambolesque et pire qu'un roman policier. JONAS ▬ (r.amell) le jeune adulte prêt à s'amuser, mais qui est aussi tendre qu'un bisounours. JAMIE ▬ (d.gillies) le rationaliste qui ne croit pas à l'imagination, sauf celle de ses propres mensonges. GWEN ▬ (s.johansson) la jeune femme qui n'a pas peur de se briser un ongle et qui est fan des Red Sox.
anciennement :baptist ▬ parti travailler en Afrique ❝ Points : 3189 ❝ Messages : 1497 ❝ depuis : 21/06/2015❝ mes sujets : lenaëlle ▬ jared ▬ jones ▬ julian ▬ andrew ▬ andrew ▬ grace
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mot doux de Devon R. Floyd ► un Lun 31 Aoû - 6:20
rainbow & devonDon't worry, I'm not a mirage simply a memory of another life
C’est sans le vouloir que je m’étais laissé emporter par le courant de mes paroles, de mes pensées, de ce que j’avais sur le cœur depuis deux ans. Je ne pouvais pas les raconter à n’importe qui, seul Austin savait pour mes escapades près de ces garçons qui avaient su me subjuguer à un moment. Je les protégeais sans pour autant trouver les mots pour expliquer cela, tout comme je ne désirais pas en dire trop. Je ne savais pas ce qui pouvait m’attendre en disant tout ce qui m’avait retenue pendant tout ce temps. Assise près de lui, j’avais laissé les valves s’écouler sans retenu sur mes joues. Je me sentais mal, j’avais mal, mais se sont ses mots qui brisait en un clin d’œil toute mes espérances. Je l’écoutais me parler avec froideur, sentant le rythme de mon cœur s’emballer. Non pas de joie, d’excitation, mais de peur. J’étais terrassé par ce qu’il me révélait. Quand on était venu me chercher, personne ne savait ce qui allait advenir de lui, je n’avais donc pas eu vent de sa prison de roue. Je me sentais mal, étouffé dans mes pensées. Timidement, je tentais de cacher d’un hoquet d’un unième sanglot. J’essuyais banalement mes joues et mes paupières, déviant le regard. Je ne savais plus où me mettre et l’idée d’être venu ici me semblait de plus en plus saugrenue. Je n’aurais jamais dut venir, le revoir, chercher cette vie d’avant qui avait continué sans moi, sans ses jambes… Finalement, tout était différent, lui, moi, nous. Je me levais, sentant sur mes épaules le poids de toute ma désolation. Peut-être devrais-je un fois de plus quitter sa vie ? Cherchez ailleurs ce que j’avais trouvé à leur côté ? Je ne savais plus quoi faire, je me sentais encore plus perdu qu’en entrant dans cette pièce avec l’idée folle de le revoir. « Je ne savais pas. » avouais-je alors qu’il avait fini de parler. Je me prenais la tête, cherchant à assembler les pièces du puzzle. « Je suis navré pour tes jambes… Je… Non ce n’est pas vraiment ce que je voulais dire… Enfin si… » Je sursautais en entendant un bruit derrière moi, tournant la tête pour voir une femme qui entrait. J’essuyais rapidement mes larmes. « Je devrais peut-être partir, vous laisser. » Elle me souriait et je me sentais encore plus mal en dedans de moi. « Faites comme si je n’étais pas là. », disait la jeune femme à la peau claire. Je répondais d’un faible sourire, détournant mon regard du jeune homme étendu dans son lit. Elle ne resta que quelques secondes et repartie en nous souhaitant une bonne journée. Silencieuse, je me mettais à faire les cents pas, rongeant la cuticule de mon pouce. Je ne savais pas quoi dire ou du moins comment le dire. De toute manière, comment pouvais-je lui expliquer la vérité, alors qu’il ne connaissait rien de moi. « Même si je te disais la vérité… Tu ne me croirais jamais. » avouais-je doucement sans pour autant le regarder. « Je ne suis pas revenue pour toi, je ne savais même pas que tu étais à Pasadena. J’ai seulement fui ma propre prison. Nous ne vivons pas la même souffre depuis ce jour, mais on a tous les deux mal et ça personne pourrait changer cela. » Je laissais un sourire nostalgique parcourir mes lèvres. « Tu peux croire tout ce que tu veux sur moi. Me détester. Ne plus rien savoir de moi. Je ne pourrais sans doute rien y changer. Comme tu le dis, c’est grotesque. » Je passais mes mains sur mes bras comme si la chaleur des lieux avait drastiquement changé. « J’ai été heureuse de te voir, même si je n’aurais pas dut. J’espère qu’on se croisera en de meilleures circonstances. » Je me tournais pour partir, ne me sentant pas plus légère, mais bon. Je n’avais néanmoins pas pensé que vivre autant d’émotion me ferait tourner de l’œil. Je sentais mes genoux fléchir sous mon poids, peut-être que ce n’était pas les émotions que j’avais ressenti, mais simplement le fait que je n’avais pas mangé de la journée, que j’étais mal hydraté, sans oublier la chaleur de ce mois de juin.
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Invité
mot doux de Invité ► un Mer 2 Sep - 21:09
Devon & Rainbow
Don't worry, I'm not a mirage... Simply a memory of another life
J e la regardais avec l’envie de péter un câble, j’allais finir par le faire, par succomber à l’envie m’énerver, chose que j’avais malgré tout fait. Ce qui était compréhensif, non ? Oui, enfin pour ma part j’aurais compris un gars dans ma situation agissant comme moi. Non, mais Devon abusait largement pour le coup, je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle attendait de ma personne. « Arrête, mes jambes ne te regarde pas, toute ma vie ne te concerne même plus ! Tu n’as pas besoin d’être désolée ou autre pour ma personne ! Continue de vivre paisiblement ta vie Devon ! Tu as mieux à faire que m’avoir dans cette dernière, je l’avais déjà saisi, ne t’en fait pas ! » J’étais méchant ? Oui, surtout mauvais, mais j’avais du mal à lui pardonner cet abandon dont j’avais été victime par sa faute. Trop de chose me meurtrissait, j’allais finir par péter un câble et ce n’était pas la meilleure chose qu’il pouvait se produire pour le coup. Je n’arrivais plus à remettre mes idées en place avec toutes ces choses qui s’étaient produite dernièrement. Autant dire qu’apprendre que j’avais été adopté, que j’avais des frères et des sœurs en liberté dans le monde puis que Billie connaissait ma mère et mon père. Là de suite je commençais à croire qu’on m’en voulait, que c’était la période qui allait finir par me pousser à l’envie de succomber à la mort. Après tout en me jetant entre ces balles et la personne que j’avais sauvé, c’était exactement ce que j’attendais pour le coup, mais cela ne fonctionnait pas. Je ne m’attendais pas à ce qu’une infirmière pénètre dans ma chambre pour me faire des soins, alors que Devon était là en train de pleurer ! La soignante avait le choix entre penser qu’elle pleurait pour mon état ou alors parce que j’étais un connard. Autant qu’elle sache la vérité, j’étais un connard, mais Devon était pour le moment une belle garce. Elle avait tiré un trait sur notre amitié et toutes ces choses qui nous réunissaient en partant, mais que voulez –vous que je fasse à part pardonner ? Je ne pouvais pas encore le faire, je ne me sentais pas capable de le faire, cela était impossible pour le coup. La jeune femme avait fini par penser qu’elle était de trop dans la chambre, j’aurais limite eut envie de dire qu’elle avait raison, mais l’infirmière avait parlé avant nous disant de faire comme si elle n’était pas là. Une petite curieuse qui pourra écouter nos dires ? Non merci. Je n’aimais pas cela. Aucune de nous deux avions dit quoi que ce soit avec cette femme qui fût dans les parages, en même temps je n’avais pas envie qu’on conte mon histoire dans les locaux et je ne devais pas être le seul. Je pestais intérieurement et je soufflais par la suite, sérieusement. Devon voulait-elle s’enfoncer elle-même ? Non, car elle le faisait, me poussant à ne pas la croire, enfin je ne comprenais pas trop l’intérêt de me dire que je n’allais pas la croire, je m’en fichais complétement pour le coup. « Tu vois tu ne dis rien … tu prends la fuite : encore. » Avais-je lâché amèrement et presque triste qu’elle me fasse un discourt si banal et affolant à la fois. Elle me faisait miroiter des réponses et au final je n’avais rien eu du tout, je ne comprenais plus cette fille qui était face à moi. « Tu me dis que je te croirais pas, me parle d’une prison et compagnie ! Mais rien pas d’explication ! » Dans ce cas-là autant se taire si ce n’est pour rien dire non ? Enfin cela me paraissait à moi très logique. « Je ne veux pas te croiser, si tu ne me dis rien … ce qui ne veut pas dire que je te pardonnerais quoi que ce soit ! Mais je te trouve culotée de me dire que tu n’es pas à Pasadena pour moi, c’est bien, alors pourquoi tu es venue aujourd’hui Devon ? » Je la regardais tentant de me redresser avec beaucoup de mal, grimaçant de douleur, je fermais les yeux serrant les dents pour tenter de contrôler la douleur que je réveillais en bougeant, pourtant j’y allais doucement. « Tu sais répondre à cette question ? Pourquoi es-tu venu ? » Rajoutais-je pour qu’elle me réponde. « Je veux des réponses et bizarrement ça me paraît normal d’en vouloir ! »
LUCKYRED
Devon R. Floydet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
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mot doux de Devon R. Floyd ► un Mer 16 Sep - 5:34
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Tout ceci, tout ce que j’étais en train de faire en me tenant face à lui me semblait pour le moment vide de sens. Je ne savais pas utiliser les mots adéquats pour lui parler, je m’embrumais dans mes pensées et mes désirs. Je n’avais pas mangé depuis au moins vingt-quatre heures, et c’était en m’en allant que j’avais senti cette faiblesse. J’avais senti mon poids s’écrouler, alors que je me sentais si faible, mais je n’en laissais rien paraître. J’avais l’habitude de donner une bonne image de moi, même si mon corps présentait des marques de cette mauvaise alimentation. Je pouvais dire que je survivais comme beaucoup d’autre. J’entendais sa voix résonner derrière moi, mais je n’en avais que faire. Je me sentais déjà assez mal pour savoir que tout ceci n’allait qu’empirer les choses. Je trouvais tout de même la force de me retourner, croisant son regard. « Parce que tu étais en vie ! » avais-je pratiquement hurlé. « Je suis venue parce que tu es en vie. » J’avais reprit plus doucement, affrontant son regard, avant de me laisser tomber sur le sol comme une gamine. « Si j’avais su que tu te trouvais dans cette ville, je serais venue vers toi bien plus tôt. Car pour moi, même si tout à changer tu feras toujours partie de moi. Tu pourras me détester, dire que je suis la pire des hypocrites ou ce que tu voudras, tu garderas une place dans mon cœur. » Je souriais tristement, me relevant avec difficulté pour finalement me tenir droite devant lui. « Ça ne répond sans doute pas à tes questions, mais je ne peux pas faire plus. Car l’impulsion n’est pas quelque chose qui s’explique. Ça m’a s’en doute fait prendre la pire des décisions, car même si je tente d’être forte depuis bien longtemps. Tu fais partie de mes points faibles. Je ne fais plus partie de ta vie, bien. Mais tu ne t’effaceras jamais de la mienne même si tu es aigri, froid et méchant. » Je laissais planer la désolation sur mon visage, portant mon regard sur l’ourson en peluche que j’avais déposé sur sa table de chevet. Ce souvenir de lui et moi à la fête foraine le jour de notre première rencontre me fit sourire. « Adieu. » disais-je en abaissant mes lunettes de soleil sur mon regard. Bien qu’on soit à l’intérieur, j’avais besoin de ce voile pour cacher mes yeux bouffis en sortant. Ne lui adressant plus le moindre regard, je tournais les talons. Mettant fin à notre conversation, je n’avais pas répondu à ses questions, mais ainsi je me protégeais tout comme je le protégeais. Je sortais de la chambre, passant devant deux infirmières qui parlaient avec désolation. Attirant mon attention, alors que je tentais de ne pas écouter leur conversation, je percevais des brides qui me firent pincer les lèvres. Je ne devais pas me mêler de tout cela, de cette histoire et de ses choix et pourtant je ne pouvais faire abstraction de cette sensation que j’avais dans le bas ventre. Notre histoire venait-elle réellement de prendre fin ?
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