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mot doux de Invité ► un Dim 28 Juin - 23:23
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Plus jeune, on demandait souvent à Summer où était son papa… À vrai dire, elle ne savait jamais quoi répondre. On lui avait dit qu’elle était née par insémination, mais bon à cet âge elle ne connaissait pas vraiment la signification de ce mot, alors elle ne le réalisait pas vraiment. Donc, elle supposait qu’elle n’avait pas de papa. Elle ne l’avait jamais vu, donc logiquement, elle n’en avait pas ? Elle avait deux mamans par contre et pour elle c’était tout-à-fait naturel que d’être élevé par deux mamans et sans figure paternelle nécessairement.  Bon, pour la figure masculine, elle avait Noah et Christian quand même. Bref, elle avait du mal à envisager sa vie avec un père puisqu’elle n’en avait jamais eu. Elle n’était pas sur la même longueur d’onde que ces enfants qui allaient passer les vacances de Noël chez leur père ou encore les enfants qui avaient des pères occupant des postes importants. Shevonne et Piper comblaient tous ces besoins et elle était heureuse auprès d’elles. Certains enfants lui demandaient si son père lui manquait, mais elle répondait non. À cette époque, il ne lui manquait pas. Comment pouvait-on manquer de quelque chose que l’on avait jamais eu ?

En vieillissant, elle avait compris ce qu’était l’insémination artificielle et avait commencé à se poser des questions. Elle savait que son père existait quelque part, mais il était encore abstrait dans son esprit. Elle n’avait pas envie de le retrouver, par contre. Il avait manqué les 19 premières années de sa vie, alors il était trop tard pour rattraper le temps perdu. Heureusement, elle avait eu de la chance d’avoir plusieurs hommes dans sa vie qui avaient su combler le vide que l’absence de paternel avait causé dans son cœur et son quotidien. Malgré le fait qu’elles les aient un peu plus maltraités durant une période de sa vie, ils sont encore là et lui ont pardonné ses erreurs. Elle réalisa que celui qui avait fourni l’ingrédient spécial menant à sa création ne connaissait absolument rien d’elle allant de son nom à son visage et encore moins de sa maladie. Au moins, ça ferait une personne de moins qui s’inquiéterait pour elle.

Parlant des hommes de sa vie, elle devait justement aller rejoindre l’un d’eux au restaurant pour le petit-déjeuner. Celui-ci lui avait envoyé un message on ne peut plus clair lui disant de ramener ses fesses au plus vite, car il voulait absolument lui parler. Cela ressemblait plus à un ordre qu’une demande, alors elle ne s’était pas senti le courage de refuser ou de le contrarier. Elle s’était donc préparée légèrement de façon décontractée et s’apprêtait à aller rejoindre Levi au restaurant. Ce rendez-vous la stressait énormément, car elle se doutait des raisons pourquoi Levi voulait la voir. Elle était nerveuse, car elle avait vraiment négligé son ami dernièrement en ne lui donnant pas de nouvelles ou très peu. En vérité, elle faisait exprès de prendre ses distances, car depuis un moment, elle ressentait des sentiments envers lui qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant et ça l’effrayait. Elle savait que son silence attristait beaucoup le jeune homme surtout qu’ils étaient proches habituellement. Ensuite, elle ne pouvait pas envisager d’avouer ses sentiments au jeune homme au risque de tout gâcher. Elle était dans une situation très ambivalente et désagréable.

Elle arriva au restaurant et aperçut Levi assis à une table isolée au fond du commerce. Habituellement, ce lieu était associé à la joie et aux bons souvenirs, mais après leur discussion il lui laisserait probablement un souvenir amer. Elle s’approche timidement, appréhendant sa réaction. Elle tenta d’avoir une attitude détachée de la situation et de ses émotions. Ne pas montrer son désarroi. Avant même qu’il l’y ait invitée, elle prend place en face de lui. La discussion promettait de durer un moment. Elle ne sait pas par où commencer et alors elle attend qu’il prenne la parole d’abord. Elle en profite pour mettre de l’ordre dans ses idées. Est-ce que ses sentiments sont de l’amour ? Qu’est-ce que l’amour au fond ? Elle ne peut pas affirmer être amoureuse de lui, car elle n’a jamais été en amour. En plus, elle ne veut pas sortir avec quelqu’un pour le moment. Elle ne veut pas prendre le risque de blesser une personne de plus et avec son état de santé, c’est un peu risqué, car on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. Il n’y a pas quelqu’un qui disait un jour que d’être en couple avec un ami faisait beaucoup de tort et venait toujours gâcher ladite amitié ?


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mot doux de Invité ► un Jeu 2 Juil - 3:00
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Summer avait été l’une des premières personnes avec laquelle je m’étais lié d’amitié, à mon arrivée à Pasadena. Il y avait eu cet accrochage direct entre nous, comme si nous nous connaissions déjà d’une vie antérieure. Tout était simple, avec elle, une complicité semblait innée. Si bien que nous étions vite devenus proches, et que malgré la différence d’âge et mon redoublement qui avait fait que désormais elle était à l’université et que je me trouvais toujours sur les bancs du lycée, nous étions toujours amis. Ou du moins, je me plaisais à le croire. Parce que depuis plusieurs temps, ne serait-ce joindre la jeune femme semble constituer un véritable chemin de croix. D’accord, j’étais plutôt habitué aux sauts d’humeur de Summer, et surtout, il y avait eu cette phase où elle se distançait des autres. Ou elle avait eu besoin d’espace. Mais à cette volonté, cette nécessité, j’avais trouvé une raison. Tandis que le silence ou le très peu de contact qu’elle me donnait aujourd’hui demeurait inexplicable dans mon esprit. Avais-je dit ou fait quelque chose de mal ? J’avais beau avoir ressassé tous nos derniers échanges, je ne dénichais pas de faux pas. J’étais conscient être loin de l’homme parfait, mais je ne pensais pas être fou non plus. Alors quoi ? Elle ne voulait plus traîner avec un lycéen ? Elle était étudiante, maintenant, et devait faire partie d’une clique d’universitaires ? La distance avait eu raison de notre amitié jadis si proche ? Elle avait rencontré quelqu’un de mieux ? J’étais passé par tous les sentiments : la colère, la jalousie, l’incompréhension, la tristesse. Et encore aujourd’hui, une émotion trônait, reine de toutes autres : le flou.

Néanmoins, je savais qu’aujourd’hui, la jeune femme devait avoir du temps libre. Et à force de regarder les derniers messages que je lui avais envoyée, subir à nouveau les derniers silences qu’elle m’avait offert, j’avais fini par faire pianoter une demande qu’on se rejoigne à l’un des restaurants que nous fréquentions fréquemment à l’ouest de la ville. J’avais vraiment besoin de tirer ça au clair, son absence, son silence. Son énigmatique comportement me rendait fou. Je filais déjà un mauvais coton avec Isobel et son addiction, si je me devais maintenant perdre Summer, cet été serait vraiment le pire de ma vie. En attendant l’heure de rendez-vous que j’avais fixé dans le SMS, j’avais commis d’innombrables soupirs, fini par faire un jogging pour tenter de redescendre la pression qui montait inévitablement en moi, et avais même tenté de lire un livre – sans succès –. Finalement, j’avais traîné à me préparer à notre rendez-vous pour ensuite me rendre à vélo au petit restaurant et m’installer à une de nos tables habituelles. J’étais quelques minutes en avance, et mon téléphone portable en main, j’espérais férocement que Summer ne me fasse pas faux bond.

Les minutes défilèrent, la serveuse s’impatientait légèrement que je ne commande toujours pas et que mon soi-disant invitée ne pointe pas le bout de son nez. Finalement, la porte s’ouvrit enfin sur la Dawson. Je ne pus m’empêcher de sourire, une vague de soulagement traversant mon être. Elle était venue, c’était déjà bon signe, non ? A moins qu’elle veuille m’annoncer quelque chose de drastique ? Comme le fait qu’elle ne veuille plus me voir ? Mon sourire s’évanouit à cette pensée, et je la fixais presque lorsqu'elle s'installa discrètement en face de ma personne. Durant quelques secondes, nous nous contentâmes de nous observer sans dire un mot, mon téléphone tournant nerveusement entre mes doigts. La serveuse vint prendre notre commande, et une fois qu'elle fut partie, je brisais ce silence pesant : « Salut. » J'appuyais sur le bouton off de mon téléphone et le posais sur la table fraîche, résigné, déterminé. Une fine grimace étira mes lèvres, et nerveusement, je m’entendais confier : « J’avais peur que tu ne viennes pas. » Je baissais les yeux sur mes doigts, puis plongeais mes mains dans les poches de mon sweatshirt, comme pour cacher le stress qui s'invitait en moi. J’inspirais profondément, avant d’articuler, la sensation de me jeter dans la gueule du loup m’envahissant étrangement : « Qu’est-ce qui se passe, Summer ? » J'étais radical. Mon rythme cardiaque s’accélérait. Je redoutais sa réponse. Je craignais qu’elle me rejette, qu’elle me vire de sa vie comme beaucoup d’autres l’avaient fait avant moi, toutes ces familles d’accueil pour lesquelles je n’avais jamais été assez bien. Mon propre frère qui avait préféré être adopté seul plutôt que de rester avec moi. Je n’étais pas quelqu’un qu’on gardait dans sa vie, je n’étais pas quelqu’un qu’on appréciait énormément, manifestement. Mais Summer, vraiment ? Summer aussi, ne voulait plus de moi ? Je m’entendais interroger, une certaine tristesse s'infiltrant dans ma voix « Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Dit quelque chose de mal ? »

       
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mot doux de Invité ► un Mar 11 Aoû - 3:50
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Summer savait pourquoi Levi avait demandé à la voir et elle n’avait pas particulièrement envie de s’y rendre, car elle savait qu’elle allait avoir à rendre des comptes à son ami et cela lui faisait peur. Elle savait qu’elle lui avait fait de la peine et elle regrettait beaucoup, mais il était trop tard maintenant. Elle devait trouver une excuse à son comportement merdique. La dernière chose qu’elle souhaitait était que son ami découvre ses sentiments. En même temps, si elle ne lui avouait pas les vraies raisons de son attitude, il aurait encore plus de peine. Elle détestait blesser les gens et passer pour la méchante qui n’a pas de cœur et qui ne fais pas d’effort pour garder ses amis. C’est juste que Levi et elle étaient devenus tellement proches qu’elle avait commencé à développer des sentiments pour lui. Bon, elle n’était pas certaine de la nature réelle de ses sentiments, n’ayant jamais eu d’amoureux ni de béguin auparavant, mais elle était persuadée que c’était plus que de l’amitié. La vie était si facile avec lui, tout coulait entre eux comme un cours d’eau naturel, on aurait dit que la vie l’avait mis sur son chemin pour l’aider à surmonter les épreuves. Nous avions été un an au lycée en même temps, car ensuite j’étais entrée à l’université, mais nous avions gardé contact. Une telle amitié ne se brise pas à cause de la distance. Pourquoi se briserait-elle alors pour quelques sentiments alors ? Le pire qui arriverait serait que Levi trouve sa bizarre et ça créerait probablement un malaise entre les deux, mais elle était certaine qu’il ne la renierait pas. Il était de nature trop gentille. Elle comprenait très bien qu’il ne comprenne pas la situation. C’était normal qu’il se pose des questions et ressente une certaine incompréhension, mais Summer s’engageait à être le plus franche possible pour rétablir le courant entre eux.

Elle y était. À leur restaurant habituel, à leur table habituel, avec les clients habituels et pour finir le plat, leur serveuse habituelle travaillait aujourd’hui. La brunette se croisa les doigts pour ne pas que tout explose entre les deux amis. S’il fallait qu’ils se disputent devant tant de gens qui avaient l’habitude de les voir ici, ça serait vraiment très embarrassant. Elle n’avait pas envie de vouloir disparaître aujourd’hui. Summer prend place devant Levi et attendant qu’il prenne la parole. Un ange passe entre les deux tandis que la serveuse prend leur commande. Summer commande deux œufs brouillés avec extra bacon et un café noir. C’est assez ironique de voir que la jeune femme a adressé la parole à la serveuse avant son bon ami. Levi joue avec son téléphone, il semble nerveux. La Dawson l’est aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Il la salue et lui avoue qu’il avait peur qu’elle ne vienne pas. Elle esquisse un faible sourire. Et avec raison ! Elle aussi avait eu peur de ne pas venir, mais Levi était son ami à la base, alors elle avait envie de le voir. Son cœur l’avait guidée vers lui. Elle le regarde dans les yeux, comme pour se mettre au défi elle-même. « Salut. Et bien je suis là, tu vas pouvoir me parler. » Quand il prend une grande respiration, le stress monte en elle. Elle appréhende la suite des choses. La fameuse question sort du sac. Elle devient de plus en plus nerveuse et se fige. Elle ne sait pas quoi répondre, elle est désemparée. Elle se voit très mal lui dire «  et bien je pense que je suis amoureuse de toi ou encore je m’éloigne de toi pour ne pas nuire à notre amitié ». Impensable. Il faudrait tout de même qu’elle aborde la question un jour ou l’autre. Elle se contenta de répondre par une autre question. « Pourquoi aurais-tu fait quelque chose de mal ? Qu’est-ce qui te fait penser une chose pareille ? » Évidemment, elle connaissait la réponse à cette question, mais jouait la carte de l’innocence. Elle n’était pas prête à dévoiler ses sentiments. Elle ne voulait pas non plus qu’il se fasse d’idées et ne le prenne personnel. Il attendait des explications et les lui devait, mais la seule chose qu’elle fut capable de dire fut : « C’est compliqué... » Cela décrivait parfaitement la situation et ce qui se passait dans sa tête. Elle ne savait plus ce qu’il fallait penser, ce qu’elle devait penser. Son cerveau était dysfonctionnel, son cœur avait pris les commandes désormais…


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mot doux de Invité ► un Mer 12 Aoû - 1:28
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A mesure des secondes qui défilaient, je sentais une boule se former au fond de mon estomac, se faisant de plus en plus pesante. Rencontrer Summer dans ce petit restaurant avait été quelque chose de plus qu’habituel. Ça avait été presque traditionnel entre nous. Tout comme la jeune femme était loin de composer une étrangère à mes yeux. Je la considérais telle une très bonne amie, une amie proche. Quelqu’un que je ne voulais certainement pas perdre dans ma vie, quelqu’un à qui je tenais énormément. J’étais arrivé à Pasadena il y avait un peu plus de quatre ans maintenant, et Summer avait constitué l’une de ces personnes avec lesquelles j’avais su devenir ami. Une personne qui m’avait aidé à m’intégrer à cette nouvelle ville, à cette nouvelle vie. Elle m'avait fait goûté au bonheur, après des précédents houleux. Et tout avait été si simple entre nous, c’est comme si notre relation était déjà toute tracée, toute écrite. Elle me paraissait naturelle, sans prise de tête, se déroulait sans problèmes. Nous pouvions nous permettre d’être qui nous étions totalement devant l’autre, parce que c’est comme ça qu’on se connaissait véritablement. Il n’y avait pas nécessairement de secrets, de gêne, de doutes.

Jusqu’à il y avait quelques temps. Jusqu’à ce que ce soit de plus en plus difficile de joindre la jeune étudiante. Jusqu’à ce que je commence à me poser des questions, à ressasser nos derniers échanges, nos derniers repas ici même, nos dernières rencontres. Franchement, je ne voyais pas ce que j’avais pu faire de mal pour vexer ou blesser Summer. Je ne comprenais pas pourquoi, soudainement, nos rendez-vous se faisaient rares et nos discussions se voyaient évitées. Je n’assimilais pas ce changement de comportement de la part de la Dawson, et à mesure des journées, je commençais à craindre le pire. Je redoutais que l’étudiante ait trouvé beaucoup mieux à l’université pour s’enquiquiner d’un simple lycéen. J’avais peur que comme beaucoup, Summer décide de passer à une nouvelle étape de sa vie à laquelle je ne faisais manifestement pas partie. Je craignais que, comme beaucoup avant elle, elle décide de me laisser tomber, de m’abandonner derrière elle, pour mener sa vie sans moi. Je paraissais peut-être possessif, mais avec le passé que j’avais, avec les départs plus que nombreux que j’avais dû essuyer, je tenais particulièrement à la poignée d’amis que je m’étais fait depuis que je vivais à Pasadena. Je m’accrochais à eux, et les voir me rejeter me ressassait juste mes familles d’accueil précédentes, mes innombrables adieux résidant dans le passé. Ça me rappelait que mon passé n’était pas si révolu, en fin de compte. Que je n’étais pas à l’abri de devoir oublier des gens, bon gré mal gré. Mais pourquoi Summer ? Avec cette relation si spontanée, si évidente, que nous avions eu ? Avait-elle été si naturelle que sa fin se devait si brutale, si froide ?

Et pourtant, elle était venue au rendez-vous que je lui avais fixé. Après quelques minutes de silence pesant, je lui avouais que j'avais craint qu’elle ne soit pas venue. Je l’entendais me déclarer simplement qu’elle était là et que je pouvais lui parler, maintenant. Lui parler. C’était vrai que j’avais voulu que ça pendant longtemps. Mais maintenant que j’avais enfin cette opportunité, les doutes s’immisçaient en moi. Est-ce que je m’attachais trop ? Est-ce que j’étais trop lourd ? Est-ce que je me faisais des idées ? Est-ce que j’étais trop collant ? Étais-je de trop ? Je soupirais, avant de l’interroger si j’avais fait quelque chose de mal, dit quelque chose de mal. Malgré tout, je trouvais cette situation incompréhensible, j’espérais recevoir une réponse rationnelle afin de l’expliquer. J’espérais que tout ceci ne soit pas dans ma tête. J’espérais que je ne sois pas le seul à regretter notre amitié telle qu’elle l’avait été précédemment. Quelques secondes suivant ma question, Summer me demandait qu’est-ce qui me faisait penser que j’avais agi contre elle. Je l’observais quelques instants, incrédule. Au fil de ses réactions, j’avais presque le sentiment d’avoir fait une erreur. Je m’acharnais peut-être pour rien, Summer avait peut-être besoin de passer à autre chose. Elle ne voyait même pas pourquoi je pensais avoir commis un impair envers elle. Parce que peut-être qu'elle s’en fichait ? Ça me déstabilisait quand même, de pouvoir être jeté comme une vieille chaussette si rapidement. Je croisais mes mains, hésitant à lui répondre, si bien que ce fut elle qui brisait le nouveau silence entre nous, m’annonçant que c’était compliqué.

Je levais les yeux vers mon interlocutrice, croisant son regard, les questions naissant dans mon esprit. C’était compliqué ? Donc il y avait bien quelque chose ? Les sourcils légèrement froncés, je lui demandais, d’un ton invitant, doux : « Alors, explique-moi. » Je soutenais mon regard. Je redoutais que ce soit la santé de l’étudiante qui l’incite à se distancer comme ça, mais à ce que j’avais compris, personne d’autre n’avait vraiment eu ce traitement de la part de Summer. Alors ça devait être quelque chose d’autre. Quelque chose entre nous. « Si j’ai rien fait ou dit de mal, explique-moi pourquoi t’es devenue distante. »

       
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mot doux de Invité ► un Jeu 13 Aoû - 1:02
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Jamais de toute ma vie du primaire au lycée, je n’avais eu un aussi bon ami que Levi. Me ressemblant sur plusieurs aspects, nous nous sommes rapidement liés d’amitié. Pas besoin de mots pour se comprendre, un simple regard suffit. Outre ma famille, il est un des plus importants à mes yeux, mais contrairement à eux et par égard pour lui, j’ai préféré lui taire ma maladie. Bon, étant très proche de moi, il en sait un peu, mais seulement l’essentiel. Par le fait même, il est un des seuls avec qui je n’ai pas coupé les ponts dans mes moments plus sombres. Il m’apportait mes cahiers, s’assurait que j’allais bien, mais ne posait jamais de questions. Il savait sans savoir. Après tout ce qu’il a fait pour moi, on se retrouve dans ce restaurant qui me rappelle tant de bons souvenirs et je m’apprête à tout gâcher à cause de stupides sentiments que je commence à développer pour lui. Il m’incite à lui expliquer ce qui se passe. Je ne veux pas, je ne peux pas. J’en suis incapable. Je le regarde, désemparée à la recherche de réponses magiques qui ne feraient de peine à personne. Je ne voulais pas être la méchante qui ferait du mal à celui qui m’avait fait tant de bien auparavant. J’avais l’impression que si je ne lui dit pas ce que je ressens et qui cause mon changement d’attitude, ce sera plus dur à supporter pour lui que de ne rien lui dire. « Si je ne te dis rien, c’est pour ton bien. Pour te protéger, nous protéger. » Encore une fois, je disais des phrases creuses, pas du tout claires, ni profondes qui ne veulent pas dire grand-chose. Je suis incapable d’aller au cœur du problème, je tourne autour du pot et ça m’énerve, mais je ne peux faire autrement. Mes pensées sont floues, mon cerveau tout embrouillé.

Levi, comme toujours, est égal à lui-même. Aucune réaction exagérée ni de geste déplacé. Il est attentionné, à l'écoute et très doux. C’est ce que j’aime chez lui cette espèce de sérénité et de force tranquille qui me rassure à chaque fois. J’aurais dû être à l’aise de lui parler étant donné sa personnalité, mais j’ai peur et j’hésite. « Je ne… » J’ai peur que tout change entre nous pour le mal, car c’est certain que si je lui avoue mes sentiments, plus rien ne sera pareil. Pour la première fois, je laissai mes larmes couler. Des larmes de désespoir et d’impuissance. L’impuissance de ne pas savoir trouver les bons mots, l’impuissance de ne pas être capable d’assumer. Je me sens minable de réagir ainsi et j’ai honte que tout le monde me voit pleurer ainsi, surtout Levi. Ce n’est pas la première fois qu’il me voit pleurer, pourtant, mais jamais auparavant il n’avait été autant concerné. C’est pour ça que j’ai peur. Dans un sanglot, je lève les yeux vers lui et commence enfin à sombrer dans la confidence. « J’ai peur que si je te le dis, ça change quelque chose entre nous. » Premier indice. Un bon début, non ?


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mot doux de Invité ► un Jeu 13 Aoû - 2:10
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Silencieux, j’observais Summer impatiemment. Je tentais soigneusement d’éviter de me faire de nouvelles théories en vue d'expliciter son nouveau comportement vis-à-vis de ma personne. En réalité, je voulais en avoir le cœur net, je voulais qu’elle m’explique pourquoi elle avait choisi d’installer, d’instaurer cette distance entre nous. Son absence dans ma vie que je ne comprenais pas, et qui me manquait, que je regrettais. Alors, à deux reprises, je la priais de m’expliquer ce qui était si compliqué selon ses dires. Je lui demandais de m’éclairer là-dessus, me promettant intérieurement de faire mon possible pour comprendre ses raisons, peu importe la nature de ces dernières. Finalement, l’étudiante prenait enfin la parole, avouant que si elle conservait le silence, si elle ne disait rien, c’était pour conserver notre amitié, nous protéger. Je fronçais les sourcils, à la fois intrigué et effrayé. Je m’étais promis de ne pas faire de remarques, de tenter de comprendre, mais sincèrement, une multitude de questions surgissaient dans mon esprit. Qu’est-ce qui avait pu se dérouler dans la vie de Summer pour qu’elle décide de m’évincer moi, et pas les autres ? Pourquoi son fameux secret irait nuire à notre relation ? De quoi voulait-elle me protéger ? Je ne voyais pas comment la californienne pouvait me faire de mal, vraiment, si ce n’est qu’en agissant comme elle l’avait fait auparavant : en étant distante. J’étais compatissant quand elle était malade et je désirais plus que tout qu’elle aille mieux à chaque fois que quelque chose la minait. Mais elle ne me faisait pas souffrir en soi - ce n'était pas de sa faute, ce n'était pas contre moi. C'était la vie qui était injuste envers elle. Alors de quoi s’agissait-il ? Voyant mon incompréhension, la Dawson prit à nouveau la parole, balbutiant. Je lève les yeux vers elle, croisant son regard désormais brouillé, les larmes perlant au bout de ses yeux pour rouler le long de ses joues pâles. Désormais, j’étais réellement inquiet. Je me redressais, voulant consoler Summer, lui assurer que ça irait, que rien de mal se déroulerait. Mais je ne savais toujours pas ce qui la plaçait dans un tel état. Comment je pouvais l’aider, comment je pouvais combattre ses démons, sans les connaître ? Puis, un sanglot fit vibrer ses prochains mots, dans lequel elle me confiait qu’elle craignait que ses aveux changeraient quelque chose entre nous. L’incompréhension toujours visible sur mes traits, je me levais discrètement de mon siège pour m’installer sur la même banquette que Summer, afin d’être en face d’elle, et non d’avoir une froide table entre nous deux. Je posais ma main contre son dos, amical, consolateur. « Summer, je sais pas ce que tu as en tête, mais ça m’étonnerait que je ne veuille plus être ton ami si tu me le dis. » C’était vrai. J’imaginais mal la jeune femme avoir commis quelque chose d’extrêmement mauvais envers ma personne, si bien que je ne l’apprécierais plus, si bien que je ne voudrais plus d’elle dans ma vie. Que pouvait-elle faire, franchement ? A mes yeux, elle ne pouvait rien faire pour me faire souffrir. Je n’avais pas énormément à Pasadena, une famille d’accueil que je doutais fortement que Summer puisse m’enlever. Des notes moyennes que malheureusement, Summer ne pouvait pas vraiment changer même si elle l’essayait. Dans mes passe-temps non plus, ce n’était pas comme si elle avait pu faire quelque chose contre moi. Alors quoi ? Qu’est-ce qui pouvait la mettre dans un état pareil. « Est-ce que c’est quelque chose que t’as fait ? » interrogeai-je doucement, invitant, tentant d’en découvrir plus tout en voulant cesser les larmes de mon amie. Je n’aimais certainement pas la voir pleurer, un acte qui en soit était rarissime de sa part. Ma question ne semblait toutefois pas l’aider à stopper ses sanglots, ce qui me fit hautement culpabiliser. Je grimaçais, frottant l’étudiante dans le dos, ne trouvant rien de mieux que ça. J’avais envie de la serrer dans mes bras, de lui dire que tout irait bien, mais je n’étais pas sûr que ce soit la meilleure chose à faire dans la situation. « Je me sens comme un salaud, je veux pas que tu pleures. » avouais-je sur un ton d’excuse, sans rompre le moindre contact physique avec elle. J’avais bien envie de lui demander ce que je pouvais faire pour l'aider à ce qu'elle se sente mieux – ce que je voulais absolument – mais manifestement, c’était ce qu’elle voulait me dire qui la mettait dans cet état. Et que pouvais-je bien faire contre ça ? Contre l’inconnu ? Je lui avais déjà dit que je doutais que peu importe ce qui la chagrinait désormais, je doutais fortement que ça m’incite à ne plus la vouloir dans ma vie, ce que je pensais sincèrement. Alors, que pouvais-je dire ou faire de plus ? J’aimerais beaucoup le savoir.

       
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Aoû - 1:31
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LEVI&SUMMER
Ça y est ! Je n’avais plus aucune retenue. Toutes les larmes que j’étais difficilement parvenue à contenir coulaient désormais en de gros flots incessants. Que voulez-vous, j’étais trop émotive. Trop d’émotions accumulées, refoulées qui exprimaient mon angoisse et qui devaient sortir pour me libérer de cette douleur. Tout le monde pouvait voir ma vulnérabilité. En fait, c’était plutôt ma sensibilité. Je ne supportais pas de faire de la peine à mon ami. Il se déplace pour venir s’asseoir à mes côtés sur la banquette. Il se met à me flatter le dos pour me consoler et je suis touchée par ce simple geste amical, malgré ce que je lui fais subir. Il me dit que ça l’étonnait qu’il arrête de me parler juste parce que je lui dis ce qui se passe. Il me dis qu’il se sent comme un salaud parce que je pleure. J’ai envie de lui dire de ne pas se culpabiliser, que c’est entièrement de ma faute, mais les larmes m’en empêchent. Le voir si inquiet face à la situation, inquiet de ne pas avoir de réponses à ses questions ni à mon changement d’attitude, c’est trop radical pour avoir une explication logique. Je sens son regard implorant, avide de mots un minimum rassurant ou n’importe quelle réponse, chose que je ne suis pas capable de lui donner, car je suis trop mêlée. Je dois mettre de l’ordre dans mon esprit d’abord. Je prends une grande respiration pour me redonner du courage et je me lance dans des explications plus ou moins claires. «  Si j’ai été plus distante, c’était pour préserver notre amitié. »

Maintenant que j’étais lancée, je ne pouvais plus arrêter. Je devais continuer avant de changer d’idée. Je ne voulais pas qu’il se fasse de scénarios ou qu’il ne pense que c’était de sa faute, car c’était totalement de la mienne. J’irais au fond des choses. Maintenant, il était trop tard pour reculer. Je continue avec mes explications pour éclairer nos lanternes à tous les deux. « Tu sais, parfois il arrive que deux personnes soient tellement proches qu’un des deux finit par développer des sentiments… Et bien, je pense que c’est mon cas, mais je n’en suis pas sûre, car je ne connais pas la nature de ces sentiments. Je ne sais même pas c’est quoi l’amour et je n’ai jamais rien ressenti pour un garçon auparavant. C’est pour ça que j’ai pris peur et que j’ai essayé de prendre mes distances. » J’avais essayé de prendre mes distances, mais ça avait fait plus de tort que de bien. Pas qu’à lui, à moi aussi. Pour moi aussi c’était dur de ne plus voir mon ami aussi souvent et de ne plus pouvoir lui parler à mon goût ni rire avec lui. De me faire rassurer, me sentir importante. J’avais un peu honte parce que j’avais ouvert mon cœur et dévoilé certains secrets. Avec Levi, je savais que je ne devais pas être gênée, car il ne me jugeait jamais  et savait que je n’avais jamais été en couple, mais là c’était de lui qu’il était question. « Tu dois me prendre pour une folle… » La brèche était ouverte et une ouverture créée entre nous. Maintenant, ça passe ou ça casse ! Le destin fera le reste et on verrait bien la réaction de Levi. Réagirait-il bien ? Cela causerait-il la fin d’une amitié ? Tout était entre les mains de Levi désormais.


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mot doux de Invité ► un Mar 18 Aoû - 2:21
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J’observais Summer pleurer à chaudes larmes, un sentiment de culpabilité ainsi qu’une inquiétude grandissant rangeant mes entrailles. Je me sentais à la fois impuissant et responsable de son malheur, bien que j’ignorais totalement la cause de sa tristesse. Je ne comprenais pas le comportement de la jeune femme, pourquoi elle avait décidé d’imposer une certaine distance entre nous deux, pourquoi il m’avait été si difficile de la contacter. Pourquoi encore aujourd’hui même, elle agissait de manière énigmatique. Je me doutais bien que quelque chose la chagrinait, que quelque chose de mal se déroulait dans sa vie, mais je ne parvenais à assimiler la nature de cet élément perturbateur. C’était probablement de ma faute, car j’étais l’unique personne avec laquelle elle avait agi de la sorte, n’est-ce pas ? Mais qu’avais-je bien pu faire ? Ou qu’avait-elle bien pu me faire pour la convaincre que j'étais mieux sans elle ? J’ignorais qui était le fautif comme la victime dans cette histoire. Je nageais dans le flou le plus total, et tout ce qui me paraissait réellement clair était mon désir que Summer arrête de pleurer et que je puisse apaiser ses maux, réparer ce qui la rendait si angoissée.

Finalement, l’étudiante prit la parole, avouant que si elle avait invoqué cette distance entre nous, c’était pour préserver notre amitié. Encore une fois, ses paroles ne causaient pas énormément de sens dans mon esprit. En quoi ne plus parler à quelqu’un sauve une amitié ? En quoi ignorer une personne aide à garder de bons contacts avec celle-ci ? L’air interrogateur, je continuais d’observer mon amie en silence, attendant impatiemment la suite, tout en ayant toujours ma main sur son dos, comme pour lui assurer que j’étais là, que je n’allais pas partir. Que tout en ignorant ce qui se tramait dans la vie, dans la tête de Summer, je ne pensais pas me mettre si en colère contre elle ou autre pour ne plus la vouloir dans mon existence. Elle était mon amie, je ne voulais certainement pas la perdre. Elle prit une inspiration, avant de se lancer dans des explications cette fois-ci plus charnues. Elle m’annonçait que parfois, lorsqu’on devient très proche de quelqu’un, nos sentiments changent vis-à-vis de l’autre personne. Elle confiait penser que ses sentiments envers moi avait pu changer, bien qu’elle n’en était pas sûre, et qu’elle ignorait la nature de ces nouveaux sentiments. Était-ce de l’amour ? Une amitié plus forte ? Elle me rappelait qu’elle n’avait jamais sorti avec un garçon auparavant, qu’elle ne savait pas ce que c’était, l’amour. Et dans ce domaine-là, je ne pouvais pas l’aider, car j’étais tout aussi novice qu’elle en la matière. Sur ce territoire, je n’avais fait qu’échanger un baiser avec une fille lorsque j’avais treize ans. Et ce baiser m’avait valu une famille d’accueil. Certes, cette dernière était abusive et j’avais été bien mieux sans, mais pour une première entrée dans le domaine des actions d’amoureux, ça n’avait pas été très doux. J’observais silencieusement Summer, ignorant vraiment quoi lui répondre. J’aurais bien voulu l’aider, mais je me sentais prodigieusement impuissant. Je n’avais pas de recette magique pour l’aider à déterminer ce qu’elle ressentait à mon égard. Je ne connaissais pas de belles instructions, de mode d’emploi. J’étais une page aussi vierge qu’elle, un incompétent royal dans ce domaine, toutefois, lorsqu’elle souffla que je devais la prendre pour une folle, je hochais la tête en signe de dénégation aussitôt. « Non, non Summer. » Je levais mon regard vers elle, tentant de croiser ses yeux clairs. « Je te prends pas pour une folle. » J’ôtais ma main de son dos, incertain. Il y avait eu beaucoup de conditionnel dans les aveux de Summer, et autant je ne la jugeais pas pour ces derniers agissements à son égard, autant je lui étais extrêmement reconnaissant d’être venue et de m’avoir dit tout ça courageusement, je ne savais pas comment réagir, quoi dire. Comment l’aider, qu'est-ce qu’elle attendait de moi ? J’étais paumé, un peu sur le choc. Summer était-elle possiblement amoureuse de moi ? Je n’avais jamais vraiment conçu une telle chose, je n’avais jamais vraiment pensé que quelqu’un pouvait développer ce genre de sentiments à mon égard. Mais comme elle l’avait dit, elle n’en était pas sûre. Mais alors, pourquoi se distancer si elle pensait que ça pouvait ruiner notre amitié ? Quoi de mieux qu’un amour à sens unique pour briser deux amis ? Je grimaçais. « Je… Je sais pas vraiment quoi te dire. » soupirais-je. Je payerais cher pour détenir les mots parfaits à lui dire, pour avoir une solution à cette situation. Mais je me sentais vide, incompétent, stupide. « Moi non plus, j’ai jamais eu de copine, d’histoire d’amour. » Je souris faiblement. Puéril ou pas, même le dire à voix haute, ça me semblait vraiment bizarre. Comme si à mon âge, ce n’était pas possible d’être amoureux. Comme si je n’étais pas fait pour être en amour avec quelqu’un. Pourtant, nombreux de mes amis étaient en couple. Wyatt avait même un enfant avec sa petite copine. J’avais grandi dans de drôles d’environnements, mais mes deux lieux les plus stables avaient été composés d’adultes s’aimant sincèrement. Et pourtant, ça m’avait jamais traversé l’esprit, qu’un jour proche, je puisse tomber amoureux, que je puisse avoir une copine. J’avais espéré que dans plusieurs années j’en ai une, que j’épouse quelqu’un et tout le tralala, mais maintenant, ça me semblait étrange. Je posais ma main sur celle de mon interlocutrice toutefois, avouant : « Dans tous les cas, je sais que je veux pas te perdre. » Était-ce vraiment raisonnable de lui avouer ça ? Je me demandais si c’était pas cruel, de lui dire qu’amie ou amoureuse, je voulais toujours l’avoir dans ma vie, moi-même étant inconscient de partager ses sentiments. Mais je voulais vraiment pas la perdre, pas pour ça. Je ne voulais pas qu’elle souffre, je ne voulais pas qu’elle pleure, je ne voulais pas qu’elle angoisse à cause de ces sentiments, et je voulais la garder auprès de moi. C’était à peu près tout ce dont j’étais certain, à l’heure actuelle. « Je veux pas qu’on ne se parle plus et je veux pas que tu sois malheureuse non plus. » C’était peut-être un peu trop souhaiter. Son bonheur, sa présence dans ma vie.

       
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