Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Mar 23 Juin - 15:01
Tentative de réconciliation.
featuring - Lullaby
Jane aurait voulu que tout s'arrange aujourd'hui mais il faut se rendre à l'évidence que non. Lulla a ses raisons et Jane le comprends tout à fait. Elle n'a pas été présente lorsqu'il le fallait. Elle le regrette aujourd'hui mais à ce moment là, elle allait mal. Et ça Lulla ne veut pas le comprendre non plus. Une maman ne doit jamais se plaindre, c'est comme ça. Mais elle n'est pas surhumaine non plus.
_ Dis-lui de m'appeler.
Kennedy est entrain de faire une belle connerie. Elle cherche à le joindre depuis pas mal de temps mais en vain. Alors elle aimerait lui parler. Cela dit, ça la rassure que Lulla soit là pour lui, au moins il ne s'est pas coupé complètement de sa famille.
_ crois ce que tu veux Lulla, tu changeras en vieillissant aussi. Comme tout le monde.
Les épreuves de la vie font grandir. On fait parfois des erreurs, comme tout le monde. Lullaby semble croire qu'elle fera mieux mais quoi qu'elle fasse, elle ne sera pas toujours parfaite. Mais Jane préfère de ne pas argumenter plus à ce sujet. Elles ne peuvent pas être d'accord sur tout après tout.
_ Je demande des nouvelles de Kennedy parce que c'est toi qui m'en a parlé. Tu ne me parles jamais de toi Lulla, avant c'était beaucoup plus simple entre nous. Tu as construit une sorte de barrière qui nous sépare. Je suis consciente que c'est sans doute de ma faute mais si tu ne me laisses pas entrer, je ne peux pas faire grand chose.
Jane ne demande pas mieux que de savoir comment elle va. Seulement avant elle n'avait pas besoin de demander. Elles se parlaient ouvertement toutes les deux. Pas besoin de demander, si ça n'allait pas, elles se confiaient. Aujourd'hui tout semblent d'un compliqué entre elles.
_ J'ai toujours été là pour toi et je le serais toujours. Je pensais que tu le savais. Je suis venue pour régler nos problèmes. Je ne pouvais pas savoir que cette grossesse te torturait autant. Tu ne devrais pas paniquer autant Lulla. Chaque grossesse est différente. Nora est arrivée un peu trop tôt mais elle va bien. Et ce n'est pas parce que tu as fais une fausse couche que ça va se reproduire. Enlèves-toi ça de ta tête et profite à fond de ta grossesse. C'est un moment magique dans une vie chérie, ne te laisse pas envahir par tes angoisses.
Son coté maman poule ressortait. La savoir mal ne lui plaisait pas. La grossesse c'est magnifique et ses angoisses ne sont pas ce qu'il y a de mieux pour le bébé.
_ Je comprends que tu ne pardonnes pas facilement. Je veux juste que tu saches que je suis là pour toi, quoi qu'il arrive tu reste ma fille. Je t'aime et je vais me rattraper. Je te le promets.
Quoi qu'il arrive, elle ne la lâchera pas. Lulla est sa fille, peu importe ce qu'elle peut dire. Elle a toujours été là pour elle et elle ne veut pas que ça change.
Invitéet oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
Invité
mot doux de Invité ► un Jeu 25 Juin - 3:06
jane & lullaby
Tentative de réconciliation
Kennedy devait-il avoir du temps pour lui ? Je n’en savais rien. Je ne disais rien cependant quand elle me disait de lui dire de téléphoner. Je penchais doucement la tête et je me demandais si j’allais le faire. Je ne voulais pas me concentrer sur ça. Je ne voulais pas m’en mêler non plus je me contentais de penser que si Kennedy n’avait pas baisée la poupée Barbie, rien ne serait arrivé. Je n’avais rien contre elle, ni contre leur mariage mais cela avait ruiné leur vie. Le sexe, l’amour… cela a ses bons côtés comme les mauvais. Je voulais irradiée les soucis dans un couple mais cela n’était pas vraiment possible. Atteignant mon degré de sensibilisation, je tentais de rester zen. Je parlais et je venais à me consolider que des années changeaient. « Pas à ce point ! », soufflais-je simplement alors que je le savais. Non. On ne change pas à ce point. Pas à ce point. Ce n’était pas possible et j’avais beau radoter mais je savais que des choses en moi ne changeraient jamais. Les sentiments ne changent pas mais le devoir d’une maman ou même d’une femme. On ne devient pas une autre personne du jour au lendemain. J’en étais persuadée et je savais que je n’allais pas changer. Physiquement, oui et peut-être dans mes gouts. Peut-être que j’allais devenir un fan des bananes écrasés sur un toast alors que pas vraiment. Peut-être. Oui, peut-être même que j’allai cuisiner les brocolis dans toutes les sauces et ne plus jamais préparer de spaghettis. Oui, là, on change. Je prenais juste soin de ne pas en rajouter une couche. La fatigue ? C’était comme écouter Let her go en boucle. Je parle bien sûr de la chanson de passengers qui pour une raison étrange me filait des papillons dans le ventre à chaque fois pour à chaque fois laisser mon cœur s’en aller sous ces sensations. Je l’écoutais parler de ma barrière. J’avais refroidie, c’était un fait. Réellement. Je n’étais pas un cookie que l’on pouvait tremper dans un mug de thé pour le ramollir. Et puis de toute façon, je préférais qu’on me trempe dans des bulles. Mais j’étais plus compliquée que ça. Pas assez que dans les feux de l’amour mais je me protégeais de tout, peut-être parfois de rien. J’étais aussi têtue qu’un citron mais victime des erreurs du passé de mes parents. Je l’écoutais jusqu’au bout toujours sans broncher comme une femme en pleine menstruation qui ruminait en silence. Je le savais. Je n’avais pas mes ragniagnias mais bon. Je baissais le regard, la grossesse était-elle réellement magique ? Je n’en étais pas certaine. Je fermais doucement mes yeux, l’écoutais mais ne disant guère mot. Mes fruits. Je les coupais non sans excitation à l’envie de les manger. J’avais beau déprimer mais j’aurais toujours réussie malgré la nervosité à bouffer des fruits. Je ne savais pas où j’en étais. Je me contentais d’hocher la tête tout simplement comme un automate. « D’accord ! », avais-je soufflée avant de simplement me servir un jus de fruit avant les gazouillements de Nora dans son parc. Trêve des blablas. Il fallait revenir à la réalité. J’étais maman et elle avait besoin de moi. Je me contentais d’essayer de rester moi-même alors que c’était compliqué. Je ne me confiais pas non. J’étais aimable, gentille et tout ce qui fait de moi une Jones. J’avais même partagée un biscuit mais je me forçais pour arriver à « lui ouvrir une porte ». C’était compliqué mais je n’étais pas le genre de femmes à en mettre une autre à la porte. Je continuais naturellement cette journée pour reprendre ma vie sans oublier ma rancœur qui ne faiblissaient pas mais me frappait toujours en plein cœur.