sebastian&ariel - tout le monde dit toujours que le pieu mensonge est positif mais du négatif en ressort toujours !
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mot doux de Invité ► un Ven 12 Déc - 15:38
sebastian & ariel
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J’ignorais tellement qu’elles étaient les bons ou les mauvais côtés de cette histoire. On se dit toujours que la vie est pleine de surprises avec ses défaillances. Noel était un jour tellement agréable pour moi, tellement beau et tellement différent d’une famille à l’autre. Des croyances, des différences plaisantent pour l’une à l’autre. J’inspirais, je n’avais même pas prise la peine de faire les décorations comme chaque année pour le 24 décembre. Hier, j’avais simplement passée une journée normale… ou pas après un exactement. Ils avaient tout de même été pêché dans ma moelle osseuse un liquide. Je n’avais pas vraiment aimée ça surtout que c’était ce matin. Oui, ce matin que le docteur m’avait demandé de me présenter avec des bagages et surtout… pour un long moment. Ce n’était pas encore certains. On le saurait après les analyses mais les diverses consignes des documents qu’il m’avait donné n’était point une bonne lecture avant d’emballer les cadeaux de Sebastian. Je n’avais pas aimée ce noël. Je n’allais pas vous cacher que c’était bizarre pour moi aussi. J’avais toujours cette idée d’être une harpie des fêtes. Je décorais à l’excès et je m’habillais toujours dans le thème de noël. J’arborais toujours un chapeau et je prenais des jours à choisir le bon cadeau. Cette fois, ce n’était pas pareil. Je m’étais seulement hâtée de trouver le bon cadeau pour mon fils car lui, je ne voulais pas l’oublier et je me demandais quel cadeau pourrait compenser cette mauvaise nouvelle. Plusieurs personnes étaient au courant maintenant. J’étais malade. Je leur avais dit bien sûr mais le pire était à venir. Mon fils. Comment ? Je devrais peut-être le faire, non ? C’est couchée dans mes draps que j’avais simplement cette idée tandis que mon regard ne quittait pas du tout le plafond. J’inspirais doucement. Je savais que je devais aller faire mes bagages pour arriver là-bas dans moins de 3 heures. J’avais une douche à prendre, un petit déjeuner aussi et… je soupirais doucement en me levant. Non, je n’étais pas motivée. Pas du tout même. Dire le contraire serait un vrai mensonge. Je regardais alors autour de moi, cette chambre. Elle allait me manquer. Je soupirais doucement en me levant et allant sous le lit pour faire glisser une valise assez grande. Je la portais pour la poser sur le lit avant de l’ouvrir. Bon, il fallait la remplir. Petit à petit, je me mettais à cet ouvrage. Regardant alors le cadeau de Sebastian qui était posé sur ma commode. Je n’avais pas encore pu lui donner. J’étais tellement pressée. Cette nouvelle console, il la désirait tellement et même si je n’étais pas spécialement fan de ces trucs, j’avais tout de même lâchée prise. A côté, une encyclopédie bien trop grosse… qui ne rentrait pas du tout dans la valise. Enfin peut-être pas. Je prenais mon temps, préparant pyjamas autant que pulls, jeans et tout. Les docteurs m’avaient conseillés de me raser le crâne et me procurer une perruque mais bon, je n’avais pas daignée m’y résigner. Non, je n’étais pas encore prête à l’idée de perdre mes cheveux. Non, ça, je ne voulais pas. Je soupirais doucement. Il devait être 7 heures du matin alors que je quittais ma chambre pour laisser la porte ouverte. J’allais aussitôt vers la salle de bain en prenant une housse de toilette. J’y mettais alors un peu tout ce que j’avais entre les shampoings qui ne serviraient peut-être pas vraiment comme les crèmes épilatoires. Non mais je suis bête. Une fois que tout était prêt, je retournais dans ma chambre. La porte cette fois fermée… je ne m’en rendais pas compte. Je me la prenais aussitôt au front et allant alors l’ouvrir. « Aie… », maugréais-je alors que tout me semblait tellement plus douloureux depuis que j’étais malade. Je soupirais doucement en allant poser la pochette dans la valise et mettant donc ensuite mes sous-vêtements. Je pensais aussitôt à Peter lui aussi, je pensais à lui. Je soupirais doucement. Cette idée que les gens me voient autrement maintenant m’effrayait mais dans le fond, je ne pouvais rien y changer. J’inspirais doucement en regardant alors l’horloge. Je mettais trop de temps, les heures passaient tellement. Je n’étais même pas douchée et même pas… enfin je n’avais rien mangée. J’allais aussitôt vers la salle de bain pour cette fameuse douche et j’en sortais une vingtaine de minutes après. Propre en jeans et pas maquillée. Les cheveux attachés d’une queue de cheval et un pull blanc à rayures rouges. Je revenais vers ma chambre en enfilant des ballerines et croisant alors un bonhomme sur la route. Je commençais doucement à me dire que je devrais passer aux aveux.


Dernière édition par Ariel H. Steadworthy le Dim 14 Déc - 7:30, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 0:32

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Sebastian ∞ Ariel


J'aimais vraiment la période des fêtes, Noël, Nouvel an, je trouvais cela tellement joyeux. J'aimais la convivialité même si s'était véritablement la première fois que je passais un réveillon en si grand comité. Ça m'avait fait bizarre mais c'était plaisant finalement... Un repas en famille. Je me sentais de plus en plus à ma place au sein de cette famille. Toutefois, j'avais bien entendu encore hâte de partir pour me retrouver à nouveau seul avec maman, mais c'était devenu bien plus vivable pour moi. Le réveillon s'était donc très bien passé, nous avions plaisanté, nous étions amusés et j'en gardais un bon souvenir. Au moins je n'étais pas le seul enfant dans ce monde d'adultes et j'avais pu discuter avec Ethan et Cinderella et j'avais mangé comme un ogre bien que maman me surveillait par moments en me rappelant mon diabète. Il me pourrissait la vie lui, je m'en serais tellement bien passé. Mais au moins, je n'étais plus seul puisque tante Sasha partageait mon calvaire. Bien entendu, je ne cache pas que la partie la plus importante d'un bon Noël c'est l'ouverture des cadeaux. Malheureusement, il fallait attendre mon réveil le lendemain et c'est impatient que je m'étais endormi... Et encore plus une fois réveillé! C'était la première chose que j'avais faite en me réveillant, j'y avais pensé mais plutôt que de descendre directement sous le sapin, j'avais pris la décision de rejoindre maman dans sa chambre pour le faire avec elle. Je ne savais pas si elle était déjà réveillée, après tout, nous nous étions réveillé en retard mais dans le cas où elle dormirait encore, je me contenterais de m'allonger à ses côtés jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux. J'y tenais un peu au fond, garder nos traditions rien que tous les deux. J'avais du mal à imaginer d'autre personne dans notre quotidien et dans nos habitudes même encore maintenant. J'avais étonné en ne l'y trouvant pas mais je me disais qu'elle devait être à la douche en entendant l'eau coulée. Je ne pense pas que beaucoup d'autres personnes soient déjà levées en dehors des deux lève-tôt nous étions. Je m'avançais alors jusqu'à son lit lorsque je voyais sa valise prête et je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle faisait là. Je me disais alors que nous allions repartir pour un nouveau voyage. Je n'aimais pas particulièrement cela mais je la suivrais de toute façon, quoique j'étais assez étonné puisqu'elle avait ouvert le bella nocce. Je m'étais alors dit que notre emménagement dans cette ville serait définitif... Je l'attendais alors dans sa chambre jusqu'à ce que j'entende la porte de la salle de bain s'ouvrir et que je la rejoigne dans le couloir. "Pourquoi tu m'as pas dit qu'on repartait en voyage, je n'ai pas préparé ma valise..." J'affichais une petite mine triste avant de me rappeler que je ne l'avais pas encore vu, d'aller vers elle et de lui faire un bisou sur la joue. "Bonjour! Bien dormi ? " Je me reculais posant alors mon regard sur elle tout en attendant des réponses.


crackle bones
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 7:29
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Une bonne douche, rien de mieux que pour me remettre les idées en place et m’aider à trouver un peu de motivation. Ou la trouver ? Je n’en savais rien. J’étais sortie de la salle de bain une fois prête et je m’étais tout simplement trouvée avec un petit garçon sur ma route. Le croisant alors que j’entrais dans ma chambre, je me figeais un peu sur place à sa question et surtout son visage. Ne serait-il pas plus simple de lui annoncer que nous quittions la ville ? Ou que je la quittais sans lui dire que c’était juste pour aller à l’hôpital ? Le mensonge, non. Je lui mentais déjà bien assez. Je m’en mordais bien assez les doigts. Je me baissais un peu pour ramasser un oreiller tombé sur le sol et le regardant alors. J’inspirais doucement en l’entendant et baissant le regard vers une tâche. Il n’y a rien de plus d’intéressant qu’une tâche sur le sol ? Elle me permettait d’arrêter d’y penser pendant quelques secondes, quelques minutes. Je relevais ce regard en sentant ce baiser sur ma joue, souriant doucement alors que ça me donnait tout de même un peu de courage. Si je n’en avais pas, je ne pourrais pas être capable bien longtemps de recevoir encore ces baisers d’un enfant. Je lui souriais doucement encore à sa hauteur quand il me demandait si j’avais bien dormie. Mon regard se posant sur lui. « Bonjour, petit crabe… », disais-je alors d’une voix douce alors que j’allais prés de ces deux cadeaux qui n’étaient pas sous le sapin. Je n’avais pas eue le temps de les y mettre. J’haussais doucement les épaules. « Bien dormie, et toi ? Je suis sûre que tu attends ça avec impatience ! », disais-je alors que je prenais les cadeaux. J’allais m’assoir sur le lit, lui tendant les paquets en souriant. « On ne part pas, toi, tu restes là mais moi… je dois m’absenter ! », disais-je alors que la nervosité commençait doucement à grimper. Non, cette conversation m’effrayait tellement. Les mains moites, je me demandais si je devais lui laisser déballer ses cadeaux avant. Peut-être ? Mais si je le laissais ainsi plus longtemps dans l’ignorance. Comprendrait-il ? Perdue, je faisais doucement une moue. « Mais si tu veux, tu peux préparer ton sac et venir avec moi cette nuit ! », disais-je alors que je m’approchais de lui, déposant un baiser sur son front. Je posais les mains chaudes sur ses deux joues et le regardant dans les yeux en lui faisant alors un petit jeu de nez taquin et juste pour l’ennuyer car je suis très mais très vilaine tout de même. Je lui souriais avant de reculer. « Mais il va falloir être un grand garçon, un très grand garçon… et surtout fort… », Murmurais-je tandis que je reculais doucement pour le regarder toujours et j’inspirais. Je ne savais toujours pas ce que j’allais faire. J’ignorais vraiment la meilleure chose à dire. J’inspirais doucement, je regardais vers lui en posant une main sur ma valise. Je caressais ce tissus rigide et tellement gênant. Passant le doigt sur la tirette, je penchais doucement la tête en le regardant. Je soupirais lascivement en tentant un nouveau sourire. « Déballes tes cadeaux, allez, allez, vite… Je suis pressée de voir… », M’écriais-je alors que je savais naturellement ce qu’il y avait dedans mais je voulais surtout voir sa réaction avant tout. Je voulais simplement le voir heureux. J’avais tellement peur de la suite. Tellement. Tellement que je sentais cette boule dans mon ventre qui se mêlait à l’excitation de mon regard. Une tristesse et du bonheur en même temps. Un mélange d’émotions. J’avais l’impression d’être réellement ridicule mais je m’en fichais vraiment. Je voulais le voir sourire avant de ne briser ton petit cœur.
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 16:48

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Sebastian ∞ Ariel


J'avais cherché les diverses raisons pour qu'elle ait pu faire sa valise mais je ne les avais pas trouvé forcément. Plus de question s'installait dans mon esprit que de réponse... Pourquoi elle ne m'avait pas prévenu si nous allions en voyage? Comptait-elle partir sans moi ou me faire une surprise? Si ça se trouve nous retournions en Australie... C'était vraiment le voyage qui m'avait le plus plus. C'était pourtant si peu probable étant donné que sa vie était ici. Elle avait à présent retrouvé sa famille et ses amis sans oublier son restaurant. Un départ serait si soudain que je ne comprenais pas. J'attendais alors qu'elle sorte de sa douche pour la questionner, cela serait plus direct que de me poser trente-millions de questions. À peine l'avais-je croisé que je ne pouvais plus retenir ma question et que je la lui posais tout en affichant une petite moue. Je ne faisais pas réellement la tête pour cette histoire mais je voulais quand même des explications. Je l'avais suivi dans sa chambre en montant sur son lit tandis qu'elle ramassait un oreiller puis j'allais lui faire un bisou sur la joue. Il ne fallait pas en oublier la politesse et les habitudes, une journée ne peut pas bien débuter si je ne le lui fais pas. Je lui demandais alors si elle avait bien dormi, elle n'avait pas vraiment l'air dans son assiette et cela m'inquiétait énormément. Je la connaissais et même si je n'étais sûr de rien je sentais que quelque chose n'allait pas. Je souriais quand je l'entendais me saluer en m'appelant petit crabe, c'était original comme surnom affectueux mais c'était juste en référence à mon prénom qui me venait du petit crabe de la petite sirène. Je la suivais du regard pendant qu'elle se dirigeait vers deux cadeaux qui n'étaient pas placés sous le sapin et que mon oeil expert n'avait pas encore remarqué trop occupé à deviner pourquoi il y avait cette valise prête sur son lit. "Oh oui !" J'étais excité de savoir ce qu'il y avait dedans et je les attrapais avec énergie quand elle me le tendait seulement, mon élan fut soudainement stoppé quand j'entendais sa phrase. "Comment ça moi je reste ? Tu pars sans moi ?" Elle ne comptait tout de même pas me laisser ici. Je m'inquiétais alors et cela se voyait sur mon visage. Je ne voulais pas rester tout seul, j'aimais bien cette maison finalement mais pas sans elle, pas sans ma maman. Ma moue disparaissait quand elle me proposait de faire mon sac et de venir avec elle pour cette nuit. Je voulais lui demander où nous allions, je voulais savoir où elle comptait aller sans moi mais je fus interrompu par un baiser sur mon front suivit de ses deux mains sur mes joues. Je l'observais droit dans les yeux mes sourcils traduisaient ma pensée, j'étais perplexe et pas sur de la suite des évènements, je restais toujours aussi inquiet. Je riais légèrement lorsqu'elle faisait ce qu'on appelle un bisou esquimau, les bisous avec le nez et je reculais un peu. "Pourquoi... Tu vas où ?" Je ne voulais plus vraiment plaisanter mais vraiment savoir où elle allait. Pourquoi je devrais être un grand et fort garçon ? Je ne voulais pas. Enfin si, mais je voulais savoir ce qu'elle me cachait. Mais elle changeait de sujet encore, en me demandant d'ouvrir mes cadeaux... Je les avais presque oubliés. Je commençais alors à arracher le papier cadeau en reprenant un petit sourire. J'étais tout de même pressé de savoir ce qu'ils contenaient. Mais je n'oubliais pas notre conversation pour autant. Un sourire apparut sur mon visage en voyant la boîte sans son emballage de papier. Non sérieusement ... Une Playstation 4! Elle venait de sortir et je l'avais tellement désirée. Mais je ne pensais pas l'obtenir, maman n'était pas particulièrement fan de tous ce qui était jeux vidéo. Mon visage était émerveillé et après avoir posé la boîte assez lourde à coité de moi, je lui faisais un câlin. "Oh merci ! Tes la meilleure !" Je la serrais assez fort puis j l'entrainais en arrière sur le lit en nous poussant un peu la valise puis je la gardais toujours dans mes bras. "Maman... Où tu vas...? "





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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 17:32
sebastian & ariel
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Cette valise, cette journée était comme une porte ouverte à un voyage que je n’étais pas prête à faire. Vraiment pas. Vous n’avez jamais eu la sensation que votre vie pourrait être doublée de chanson ? A chaque moment de votre vie, choisir une chanson. La mienne ? Je n’en avais pas idée. Je me sentais simplement possédée. Comme si je m’étais arrêtée de vivre pour laisser cette femme sans forces, sans vraiment de chances. Cette femme éteinte dès qu’une personne lui souffle une malédiction. La mort de mes parents, mon viol et ensuite l’annonce de ce cancer. Oui, je me sentais comme si… j’étais possédée. Dans ce cas de situation, l’on pourrait simplement me chanter des millions de refrains. Je me sentais étrange tandis que l’excitation de l’ouverture d’un simple cadeau m’habitait. Oui, j’étais excitée. Je voulais voir son visage s’illuminer et le bonheur dans son regard. N’étais-ce pas trop en demander ? Quelques minutes voir secondes de bonheur contre des semaines de malheur ? Cette seconde où je le voyais heureux, le regard illuminé alors qu’il me sautait littéralement dessus en me renversant. Je riais doucement mais ce rire n’était pas tellement complet. Ce rire était éloigné comme si le bonheur se trouvait à des kilomètres de moi. Il se battait pour venir à la surface. J’étais juste heureuse et je refusais de gâcher le moment. Je ne pouvais pas juste rester la meilleure ? Bien sûr, la vérité revient toujours à la surface même si on veut l’oublier. La chute de cette valise au sol le sortait un peu de sa pilule de bonheur. J’en perdis sans surprise le sourire. J’inspirais doucement. S’il venait, il fallait que je réponde à sa question. Et mince, pourquoi je lui avais proposé de venir ? Peut-être par ce que je n’avais pas passée une journée en 12 ans sans l’avoir avec moi ? Je ne me voyais pas être loin de lui. J’avais peur et il était ce bijoux qui m’avait appris à me battre et même seulement dans mon ventre. Ce jour ou j’ai ressentie pour la première fois qu’il était dans mon ventre. Ce premier coup qu’il m’avait donné au moment où j’avais besoin de me rappeler qu’il était un être humain, qu’il allait être aimé et surtout pas abandonné. Il n’était pas le méfait d’un viol, non. Il était un cadeau aussi bizarre soit-il. Il était une preuve qu’on devait se battre pour quelqu’un, quelques choses. Il m’avait apprise tellement de leçons et là… je ne voulais pas lui dire cette chose importante alors que je regardais ses yeux briller. Son regard. Comment en retirer toute lumière ? Je passais une main dans ses cheveux blonds comme j’en avais l’habitude et le regardant attention alors que serré contre moi, j’étais couchée sous lui (ceci n’a rien de pédobear d’abord). J’inspirais doucement en le regardant dans les yeux. Le silence qui empoissonnait la pièce tandis que je le regardais simplement pendant de longues secondes ou peut-être une minute. J’inspirais doucement en détournant rapidement le regard. « A l’hôpital ! », soufflais-je alors avant d’inspirer un bon coup et le regardant à nouveau. Ces trois mots ne veulent pas dire grands choses pour si peu qu’ils soient trois. Une lettre ou une autre apostrophe fait-il réellement un mot ? Dans le fond, cela pourrait ne pas me perturber si je ne tentais simplement pas de m’évader. Je voulais bêtement penser à autre chose. Je voulais me battre, je voulais toujours le ciel et je voulais voler contre le karma. J’en avais marre de rester au sol, j’en avais marre de tomber comme un ange déchu. J’inspirais doucement, les larmes montant aux balcons. Non, je ne voulais pas lui briser le cœur. C’était noël. Mais punaise, oui, c’était noël. Comment je pouvais faire ça ? Je n’y étais pour rien dans le fond, c’était ça ou laisser le cancer se propager. Je ne pouvais plus attendre. Je laissais à nouveau ce long silence enrober la pièce alors que je le faisais rouler sur le côté en lui souriant doucement, un sourire léger, trop léger. Je prenais alors une profonde inspiration en me levant du lit pour reposer correctement la valide un peu renversée. Quelques affaires alors qu’elle n’était pas fermés trainaient sur le sol. Je les y remettais rapidement en le regardant attentivement. Je me penchais alors sur le lit, les mains à paume plate sur ce drap. Je le regardais dans les yeux. « Mais tout ira bien, je te le promets ! », disais-je d’une promesse dont j’ignorais réellement si elle était vrai ou non. Qu’est-ce que je pouvais bien en savoir ? Moi-même, j’étais effrayée mais n’est-ce pas le rôle d’une maman de rassurer même si elle doit mentir ? Dans le fond, je voulais me dire que oui mais une part de moi n’était pas rassurée, pas du tout. Je n’arrivais même pas à lui dire tout. Lui dire… que oui, sa maman est juste gravement malade et qu’elle a une leucémie. Une maladie sûrement très enfantine. Sa maman l’avait. Elle était l’une des rares mais elle l’avait. Comment lui dire ? Je tentais de rester calme mais cette position me fatiguait tellement vite. Je me redressais aussitôt. Je me sentais trop vite fatiguée en ce moment, j’avais des nausées, des migraines, des petites pertes de mémoire par moment sans compter le nombre de fois où je saignais du nez ou que ma gencive me brulait. « Il faut te dépêcher si tu veux m’accompagner ! », disais-je en penchant doucement la tête. « Mais je ne pense pas qu’on puisse prendre une console... », disais-je avec une petite moue. Je faisais une petite moue en inspirant doucement. Je ne pouvais donc pas simplement dire les bonnes choses ? Les bons mots. Je me sentais tellement vague mais comment est-ce qu’on annonce ça à un enfant ? Comment on fait surtout qu’on a été pendant toute sa vie la seule famille qu’il avait ? J’étais effrayée, totalement. J’en tremblais. Cette main tremblante qui se hâtait à fermer la valise avec cette tirette.
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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 20:43

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Sebastian ∞ Ariel



Cette valise représentait une multitude de question dont je ne parvenais pas à trouver les réponses. Et le peu que j'obtenais de maman ne m'aidaient absolument pas si ce n'est à m'apporter encore plus de nouvelle question. Au final, je voulais juste savoir où elle allait, à quel endroit et pourquoi je ne pourrais venir avec elle qu'une seule nuit. Nous ne nous étions jamais quitté et je n'étais pas prêt à le faire aujourd'hui. Non je ne voulais pas... Mais plutôt que de me donner des réponses, maman me demandait d'ouvrir mon cadeau ce que j'acceptais sans trop de contrainte. Même si mon esprit était soucieux, j'étais tout de même curieux de savoir ce qu'il contenait. Et la surprise était de taille puisque la joie apparut sur mon visage en voyant le contenu de mon cadeau. Cette console je la désirais tellement et cela faisait un moment que je la baratinais pour négocier son achat. Ce qui me surprenait encore plus, c'est qu'elle m'avait jusqu'à présent dit non. Je ne pouvais retenir ma joie et je la prenais dans mes bras en nous renversant sur le lit et en riant presque. La pauvre valise elle avait fini au sol mais je n'y prêtais pas vraiment attention en prolongeant un peu ce câlin. Mais mon inquiétude n'avait pas totalement disparu et même si j'aimais ce moment de tendresse entre elle et moi, je ne pouvais pas retenir ma question, je serais traquasse tant que je ne saurais pas où elle va et lorsqu'il s de quelque chose la concernant, j'étais au moins vu plus têtu qu'elle. Je sentais que la réponse ne me plairait pas quand son expression changea et que sa main passa dans mes cheveux alors que je ne voulais pas m'éloigner d'elle. Et la réponse tomba et résonna dans mon esprit comme si j'avais mal entendu. Pourquoi devrait-elle aller à l'hôpital, elle n'avait pas de problème de santé à ma connaissance et je ne voyais pas pourquoi elle devrait s'y rendre. Ma main posée sur son épaule serrait alors malgré mon vêtement tandis que je tentais de balbutier quelques mots. "Mais... Pourquoi ?" Elle me faisait alors glisser sur le côté tandis qu'un silence pesant s'installait dans la pièce. Je n'étais plus joyeux, je ne pensais plus au moindre cadeau ni même à la magie de Noël. Je voulais savoir pourquoi ma maman devait se rendre à l'hôpital. Je priais que ce ne soit rien de grave, qu'elle puisse rentrer dans les jours à venir mais non, même dans ce cas j'étais extrêmement inquiet. Je sentais les larmes me montaient alors qu'elle me laissait toujours sans réponse, pourquoi ne pouvait elle tout simplement pas me dire. Était-ce si grave ou bien ne le voulait-elle pas. Sa promesse que tout irait bien ne me rassurait pas, au contraire c'est toujours ce qu'on dit mais j'étais bien trop méfiant sur les risques de santé. Elle me disait que je devrais aller faire ma valise si je voulais aller avec elle et je hochais simplement la tête avant de la baisser sans rien dire sur sa petite touche d'humour. "D'accord" Je m'apprêtais à aller quitter la pièce pour aller faire mon sac comme elle me le demandait quand je m'arrêtais à l'entrée de la pièce et que je me retournais pour poser mes yeux bleus exprimant ma peur. Oui j'avais peur, peur pour elle, peur d'un mal inconnu dont je ne savais rien et qui voulait s'en prendre à elle. Je me mis alors à courir vers elle et l'enlacer de mes deux bras en entourant sa taille et en posant mon visage contre elle. Oui je n'étais au fond qu'un simple petit garçon et même si je voulais rester fort devant ma maman, être l'homme de sa vie qui fait tout pour la protéger, j'étais encore jeune... Jeune et trop sensible. Je sentais une larme coulée le long de ma joue, puis une autre et encore une autre. "Je veux pas que tu sois malade... J'ai peur que ce soit trop grave" J'avais du mal à me retenir, mais la vie venait de toucher mon plus grand point faible. Je ne parvenais plus à me retenir alors que je savais que je ne l'aidais pas. Mais je n'y pouvais rien. J'avais encore besoin de ma maman et la simple idée de la perdre était trop dure à gérer. "Je veux pas..."







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mot doux de Invité ► un Dim 14 Déc - 21:54
sebastian & ariel
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Non mais c’était atroce, vraiment atroce. J’étais paumée, tellement paumée. Ce n’est pas une chose qu’on fait tous les jours. Enfin peut-être mais pas pour moi. Annoncer que j’étais malade ? Ce n’est pas vraiment le plus agréable et le plus simple. Coucou, je vais mourir, joyeux noël. Non mais sincèrement ? Et puis d’abord… je n’allais pas mourir. Ça ne va vraiment pas dans ma tête. J’étais vraiment ailleurs, perdue, à l’ouest. Je ne savais pas réellement quoi faire. Je ne savais pas du tout quoi faire. Je contemplais cet enfant qui se levait pour aller en direction de sa chambre et je n’avais pas donnée plus d’explication. Je pensais que c’était mieux ainsi dans le fond, il ne verrait pas la gravité ? Je me trompais mais bon. Comme on dit, l’erreur est humaine. J’inspirais doucement en détournant le regard vers cette valise maintenant version et ensuite vers Sebastian qui me parlait. Je sursautais doucement en le regardant. Je ne savais pas quoi faire. Ses bras autour de moi, je restais figée en posant mon regard sur le haut de son crâne. Je ne savais clairement pas quoi faire et j’avais l’impression de ne pas arrêter de me le dire. J’inspirais doucement, je tournais mon regard vers la porte, vers ce cadeau, vers tout en l’entendant. Je sentais mes larmes monter à leur tour. J’inspirais doucement en le laissais me dire qu’il ne voulait pas. Punaise mais je haïssais cette chose qui grandissait en moi. Cette chose qui me bouffait de l’intérieur. Je la détestais tellement fort. Je la haïssais de toutes mes forces. Ses larmes et cette douce rage… montait en moi. J’allais peut-être exploser comme une gousse de vanille humaine mais non, c’était différent. C’était insupportable. C’était comme l’irruption d’un volcan. J’inspirais doucement en fermant les yeux. Je devais me calmer mais je n’étais pas apte à ça. J’étais effrayée et surtout très mal. Je ne voulais pas briser le cœur de mon fils ou l’effrayer. Je ne voulais pas ça. J’avais perdu mes parents, je savais ce que cela faisait mais je n’étais pas seule… lui, il était seul. Je n’avais pas d’autres enfants. Il n’avait pas une petite sœur ou un petit frère. Il n’avait que mes proches. J’inspirais doucement en m’abaissant pour poser mes genoux sur le sol, repliée. Je le regardais alors, le regard cherchant le sien pour le soutenir et mes mains se posant à sa taille tout naturellement. « Tu te souviens de Luna ? Cette petite fille en Italie. Elle avait une maladie et elle n’avait plus de cheveux. Les docteurs lui donnait un médicament qui la rendait faible et la soignait d’une maladie… », disais-je alors pour lui expliquer un peu ce qui se passait. « Elle allait bien après, non ? », lui disais-je en souriant doucement. Un faux sourire, tellement faux. Je n’allais pas aller bien. Je savais que la chimio pouvait réellement être un enfer au début. Je savais que j’allais avoir des soucis d’estomac, de faim, de tellement de choses et même que j’allais sûrement péter un plomb pour devoir m’enfermer dans cette pièce stérile. « Je vais juste aller à l’hôpital et ils vont me donner ce médicament… », disais-je alors que je le regardais dans les yeux, glissant une main à sa joue pour la caresser de mes doigts. Je soutenais ses yeux bleus d’un léger sourire qui sonnait tellement faux mais se voulait tellement tendre. Je penchais doucement la tête, le regardais avec tendresse. Je ne savais pas vraiment comment l’aider, je ne savais pas du tout comment l’aider. C’était un enfant, c’était bien différent qu’un adulte. Je séchais un de ses larmes. Quelle injustice. Pourquoi avais-je mérité ça ? Pourquoi ? Dans le fond, je ne voulais peut-être pas savoir si je le méritais et qui serais-je pour le dire ? Je n’en avais aucuns droits. Il devait bien avoir une divine raison. Oui, divine. Un truc qui me permettre de voir ça autrement. Une raison qui me permette de ne pas haïr le monde entier alors que je regarde ses yeux tristes qui me font couler une douce et légère larme à mon tour. Je l’effaçais aussitôt de ma main qui n’était pas sur sa joue. « On va vaincre ça, comme des ninjas et tout ira bien ! », disais-je en tentant de mettre un peu d’humour même si le cœur n’y était pas. Je ne le quittais pas du regard posant aussitôt ma deuxième main sur ses joues à nouveau. C’était une habitude que j’avais souvent. Cela me permettait de voir le bleu de ses yeux. « Toi et moi, les guerriers de l’espace… », disais-je en souriant. Ce sourire tellement éteint, tellement… Il manquait de lumière. Je levais mon regard vers le réveil qui était sur ma table de nuit et je soupirais doucement. Je déposais alors un baiser sur son front et me sentant mal. Oui, tellement mal. L’heure tournait. On n’avait plus vraiment le temps. Je ne voulais pas le brusquer. Le pauvre. Il venait d’apprendre que sa maman était malade et je devais juste lui dire que j’allais arriver en retard. J’inspirais doucement en penchant la tête. « Je vais aller préparer le petit-déjeuner… et on a plus beaucoup de temps ! », disais-je alors d’un ton plus triste, plus las…
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mot doux de Invité ► un Lun 15 Déc - 4:18

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Je n'arrivais pas à réaliser ce qu'elle m'annonçait, je ne voulais pas y croire et encore moins l'accepté. Cela ne pouvait pas être vrai, c'était impossible, je ne le voulais pas . Pourquoi il fallait qu'elle soit malade, pourquoi fallait-il qu'elle aille à l'hôpital et qu'elle me laisse seul. Pourquoi à Noël? Pourquoi... Pourquoi ?! Encore tant de question sans réponses au fur et à mesure que la conversation avançait. J'avais tellement peur de la perdre, je ne sais pas si je supportais de devoir vivre sans ma mère. J'envisageais déjà le pire mais comment pourrait-il en être autrement. Oui j'avais peur. Oui j'étais inquiet. Oui ... Je m'en voulais ne rien avoir vu. Je savais que le mieux que je pouvais faire, c'était d'aller faire mon sac pour l'accompagner. Je resterais avec elle quoi qu'il arrive et il faudra une armée de médecin pour parvenir à me faire quitter sa chambre. Non je ne la laisserais pas. Je me dirigeais alors vers la sortie de la pièce quand je me stoppais net. Je ne parvenais plus à garder ce ressenti pour moi et je devais lui parler, lui exprimer mes craintes et ... La sentir près de moi. C'est ce que je faisais en allant subitement vers elle et en l'entourant de mes bras. Je savais que pleurer ne l'aidait pas, qu'elle n'y était pour rien mais j'avais besoin de m'exprimer, de tout relâcher. Je sentais les larmes coulées le long de mes joues et je ne parvenais pas à les arrêter, c'était trop dur. Ce que je voulais n'y changerait rien mais je ne savais pas quoi dire d'autre. En ce moment même, je donnerais n'importe quoi pour qu'elle me dise qu'elle était subitement guérie, à l'instant. Mais c'était impossible et c'est la réalité qui est la plus dur. Oui ce n'est pas d'entendre la nouvelle, mais de comprendre que ce que l'on vient de dire est vraie. Je passais une main sur une de mes joues humides pour l'essuyer puis sur l'autre tout en l'observant dans les yeux on regard soutenant faiblement le sien. J'avais plus envie de baisser les yeux mais je devais rester fort pour maman. Elle me parlait de Luna, une fillette que nous avions rencontrée en Italie et qui était malade. Oui je m'en rappelais mais vaguement. Je me souvenais aussi que c'est médicament la rendait bien faible mais la soignait quand même, j'avais joué tous une après-midi assis sur son lit avec elle. Je n'en restais pas convaincu. "J'ai peur pour toi..." C'étais sincère, ses explications étaient peut-être vraies, mais je restais encore et toujours perplexe bien que j'espère que cela soit aussi simple. Mes larmes précédemment essuyées continuaient de couler tandis que je sanglotais tout en observant sa ma main se poser sur ma joue pour les essuyer à nouveau. Je tentais de répondre faiblement à son sourire sans rien dire de plus. Elle aussi pleurait et cela me brisait encore plus mon coeur. C'était bien la pire chose au monde... Voir sa maman pleurer même si elle faisait rapidement disparaitre cette larme, je l'avais vu. Je continuais d'écouter en sentant sa deuxième main se poser sur mon autre joue et je souriais faiblement. D'ordinaire, j'aurais trouvé la comparaison drôle tout en lui précisant que des ninjas et des guerriers de l'espace n'avait rien à voir mais maintenant, je souriais simplement pour sourire et la rassurer, la convaincre que j'allais bien. Ce n'était pas de moi qu'il fallait s'inquiéter après tout mais bien d'elle. Je la laissais me déposer un baiser sur mon front alors que je me reculais de quelques pas. "Je vais... faire mon sac" comme ça nous pourrions manger et y aller. Je serais présent pour elle et à ses côtés, c'était la seule chose qui me rassurait même si je ne changerais pas grand-chose à ce qu'il allait se dérouler. J'attrapais un sac à dos que j'ouvrais en grand avant de me diriger vers mon armoire et de piocher dans mais quelques vêtements avant de les entasser dans le sac. Cela devrait être suffisant et je rejoignais maman dans la cuisine, inspirant un grand coup avant d'entrer dans la pièce. "On déjeune quoi ?" Je ne voulais pas spécialement aggraver son état et je me disais qu'essayer de prendre un petit déjeuner joyeux avant son départ c'était le moins que je pouvais faire. Je m'installais sur l'une des chaises tout en attendant que le tout soit servi. Je tentais de garder mon sourire présent, c'était peut-être faux mais je faisais de mon mieux. On allait bientôt partir et il fallait en profiter au maximum. Mais il se déroula trop vie, bien trop vite et l'heure tournait.



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mot doux de Invité ► un Mar 16 Déc - 11:18
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Noel enfin le matin de noël n’est-il pas un moment de joie et bonheur ? Je me souviens encore de mes premiers noëls enfin ceux dont on se souvient. Ceux dont on se souvient de ce qu’on a demandé au père noël. Ceux qui nous ont donnés des papillons dans le ventre quand nous déballions nos premiers cadeaux. Le sourire pour découvrir cette poupée que j’ai encore dans mon lit. Je le regardais partir de ma chambre. Mes yeux dérivant vers cette poupée de mon enfance. L’une des rares choses que j’avais encore. Tout avait brulé. Elle avait d’ailleurs une partie de son corps en plastique brulée. J’avais dû couper ses cheveux ou du moins partiellement sur le côté pour ne pas avoir l’image de ce feu qui avalait avalé ma maison. Il ne nous restait que quelques souvenirs abimés du passé mais assez que pour me faire pleurer une fois que j’étais seule. Une larme roulant sur ma joue. Je l’effaçais de ma main libre pour la cacher. Noel ne devrait pas être ainsi. Je portais une tendre affection pour noël. J’étais tellement motivée depuis le plus jeune âge pour rendre les semaines de décembre exceptionnel mais ce décembre si m’avait été tellement différent. J’inspirais doucement en regardant autour de moi. Je n’allais plus voir cette chambre pendant quelques semaines mais je devais aussi trouver une maison à moi pourtant je commençais à me dire que rester ici serait sûrement mieux tant que je suis malade. Non ? Sasha pourrait être là pour moi-même si elle méritait tellement mieux que de tenir sa triplette par la main. J’inspirais doucement en portant la valise pour la descendre au salon. Les bras mous. Ce geste ou ce poids qui ne me semblait pas si lourd en général ou du moins avant la maladie me semblait tellement lourde cette fois. J’inspirais doucement en la posant devant la porte d’entrée. La fine neige qui avait recouvert Pasadena trainait sur le sol froid de Californie. Cette fenêtre de la porte d’entrée m’en laissait un aperçu. Il faisait tellement chaud en général dans cette région que l’on s’attendrait plus vite à voir une panthère arriver mais non, la neige était là en défiant la harpie de noël. Elle me regardait comme si j’étais une psychopathe car oui, la neige me remarque. Elle se moque de moi, tellement. Elle sortirait presque le champagne mais non. Je soupirais doucement en allant dans la cuisine et préparant un petit déjeuner rapidement. Un truc simple et sans chichis. Je lui servais tout simplement un verre de jus de fruit, un verre de lait et des céréales aussi avec des fruits coupés. Couper les fruits, c’était l’un de mes passe-temps favoris. J’adorais les fruits coupés comme les céréales. Le tout en un était devenu une routine pour Sebastian et moi. Une fois tout le déjeuner prêt et quand il arrivait, je lui souriais doucement. Le temps semblait tellement long pour moi, tout semblait long. Je ne voulais pas y aller. Je voulais m’enfermer dans une bulle avec lui. Déjeuner à vie dans cette cuisine sans même aller à l’hôpital. Figeant ce poison qui coule en moi. Je voulais arrêter ça, nous arrêter. Je ne voulais plus voir le futur, juste le présent tout comme j’étais hantée par le passé. J’inspirais doucement. « Des choses très bonnes, trop bonne ! », disais-je en gardant ce sourire qui pourtant sonnait tellement faux. Vraiment. Et les minutes, l’heure tournait tellement vite que ce départ tant imminent arrivait. J’étais restée tellement vague avec lui.

Nous partions à deux en voiture. J’avais au départ tenue à y aller seule. Je voulais y aller seule, un peu en douce. C’était peut-être mieux qu’il m’a pris de court en arrivant ? Il fallait que je lui dise et je le savais. Ne pas le faire aurait été une erreur. Vraiment. Lui aurais-je dis ? Comment aurais-je aussi pu le faire ? Je n’en savais rien. Nous partions pour un voyage en voiture d’environ 15 minutes. Un silence froid alors que les rues étaient tellement calme, tellement vite. Quelques fêtards à pieds et ayant un peu trop bus étaient dans la rue. Ils ne marchaient pas. Pas du tout même. J’inspirais doucement, je ne me sentais pas vraiment bien à l’idée d’y aller. Je m’efforçais de le cacher tout le long du trajet. La musique de cette radio laissant défiler quelques chansons de noël. Des reprises par ici par là avant de laisser Requiem for a dream. J’inspirais doucement, la voiture s’arrêtant enfin pas tout de seul. Je l’arrêtais. Je descendais alors, sentant mes pieds telque des pics de fourchettes que je plantais dans le sol. Je ne voulais pas vraiment faire un pas de plus pour m’en décrocher. Je sentais mes jambes en grève. Elles refusaient de se lever pour marcher. J’inspirais doucement. Je soupirais presque aussitôt. J’essayais, tellement. J’essayais de trouver la force. Je regardais alors les soulards qui sortaient de l’hôpital. L’un avec un plâtre autour du bras et un autre avec l’œil abimé. Un gros coup de poing… un œil tout bleu et un petit pansement au-dessus. La vie semble sûrement tellement facile pour eux. Un petit coup. C’est tout. J’inspirais doucement en tournant alors mon regard vers Sebastian. Je baissais tout doucement mon regard aussitôt en allant vers le coffre. J’ignorais quoi dire pour le rassurer. Je me sentais tellement nulle. On ne fait ça qu’une seule fois dans une vie pourtant. Je me rendais vers le coffre pour l’ouvrir en sortant cette valise. Je la sortais en la posant sur le sol avant de la faire rouler en fermant le coffre après qu’il ait pris son sac. Je lui tendis alors ma main. « Allez, c’est presque comme quand on va au macdo… on a tellement peur du moment où il faudra choisir le menu ! », disais-je alors pour tenter de me détendre un peu. C’était loin d’être aussi stressant d’aller au fastfood mais bon. Encore moins stressant à l’idée de croiser une licorne dans une prairie. J’inspirais un bon coup en approchant de l’hopital avec lui. Pendant 20 longues minutes, il y avait les étapes stressantes à la réception pour s’enregistrer et les instructions pratiques sur quelle chambre. Les papiers à remplir. C’était long, tellement long et surtout stressant. J’inspirais doucement entre deux coups. Je demandais même un lit de plus pour Sebastian ce qui fut accorder pour une chambre double. Je m’en fichais, mon assurance allait tout payer. Nous montions alors à la chambre, accostée par une infirmière. Je posais mon sac à côté du lit sur une commode. Cette chambre semblait tellement différente qu’une chambre normale. Mieux décorée et sans nul doute pour paraitre plus agréable, plus convivial. On n’allait pas rester juste dans une chambre à regarder les mouches voler pendant 2 jours pour soigner un simple bobo. Non, c’était plusieurs semaines désagréables. J’inspirais doucement en me hissant sur le lit et regardant dans le vide pour de longues secondes avant de pencher mon regard vers lui. Je lui souriais doucement. « C’est comme à l’hôtel en fait et on aura même des infirmières pour s’occuper de nous ! », disais-je en souriant. « 5 étoiles ! », je riais nerveusement. Oui, nerveuse. Je l’étais tellement. Vraiment. On devrait être en famille à finir la buche traditionnelle de noël. Faire un bouquet d’Amaryllis… et chanter Vive le vent en cœur mais non. Finir peut-être la dinde à midi et passer en hibernation sous un plaid chaud tout comme un emballage cadeau ou une doudoune pour ne pas avoir froid. Faire le décompte des jours avant le nouvel an. Manger des cookies de noël en ramassant les confettis de sucre qui en tombe. Casser des boules de noël et se faire des bisous sur le ventre pour ennuyer l’autre. Comme des ours, s’enfermer dans une grotte car c’est moins cool qu’une bulle. Mais flute, zut… ce n’était pas un miracle de noël qui nous accompagnait mais tout l’inverse. C’était une malédiction. Un parfum de tristesse se sentait dans cette pièce. Merde. Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ? Avais-je trop jouée de l’harmonica et du piano quand j’étais petite ? Le destin n’avait cas mettre un cache-oreille au lieu de me sortir un cancer de ma hotte. Un élan de colère me traversait alors que je sentais mes yeux s’humidifier d’un coup. J’avais littéralement envie de péter un plomb. Tout balancer dans la pièce et m’écrouler sur le sol. Mais j’étais simplement assise sur un lit à regarder cet enfant qui était le mien alors qu’au fond de moi, je pétais un plomb. Des préparatifs d’explosion dans ma tête. Toute ma vie partait littéralement en paillette. Je commençais à peine à me construire totalement, me poser. Faire un vœux, un souhait en regardant la lune et priant pour que le petit Jésus m’offre une chance… et transforme mon cancer en un rhume était-il possible ? Je savais que je ne pouvais pas rêver. Je me prendrais tellement un vent… un mistral polaire bien froid et même si je prenais la résolution de lui offrir un sanglier en offrande tous les dimanches. Et si seulement c’était aussi simple. Tellement plus simple que d’acheter une montagne de feu d’artifice au rabais juste pour fêter ça. Vraiment plus simple. Cette larme coulant malgré moi sur ma joue alors que l’injustice me donnait envie simplement de tout casser… Je serrais mon poing contre le drap de mon lit pour garder un minimum de calme… de sérénité. Je n’avais même pas pétée les plombs, pas encore malgré ces soirées nocturnes que j’avais depuis quelques jours. J’avais beau les avoir passées à préparer des bouquets de Poinsettia mais non. Cette rage augmentait, elle devenait presque plus grande que les bois d’un cerf. Poussait-elle au-dessus de ma tête ? Non, elle se lisait à mes yeux en se mêlant à la tristesse. Même un âne verrait que j’étais à deux doigts d’exploser. Avais-je une mèche sur la tête ? Du feu dans les cheveux telle une bougie humaine ? Dans le fond, je ne m’inquiétais pas vraiment pour mes cheveux. J’inspirais doucement. Je relevais mon regard triste vers le plafond pour le faire éviter à cet enfant qui n’était surement pas plus serein que moi. Pourquoi… mais pourquoi ? Je soupirais doucement. Le docteur nous avais dit que nous avions une demi-heure devant nous avant qu’il ne vienne. Je savais que cette demi-heure allait être longue. « Tu veux qu’on aille à la librairie ? », lui demandais-je assez soudainement mais j’avais besoin d’éviter de penser, éviter de rester dans cette chambre. Je voulais éviter de le laisser voir sa maman péter un plomb. Tellement. J’inspirais doucement en reposant mon regard vers lui. « Le temps risque d’être long, quelques magazines ne nous ferais sûrement pas de mal ! », lui proposais-je en évitant tellement les sujets qui sont délicats. Il devait avoir tellement de questions. Je savais qu’il faudrait en parler mais je n’osais tellement pas entrer dans le vif du sujet. Je me levais alors, me sentant tellement faible alors que je lui tendais à nouveau ma main pour cette sortie. On venait à peine d’arriver que je me sentais déjà tellement cloitrée entre 4 murs. J’inspirais doucement en finissant pourtant soudainement en me mettre à sa hauteur… m’installant comme une indienne ou une position de yoga sur le sol. Je mendiais, oui. Non en fait, je ne voulais pas sortir. C’était soudain mais je me sentais tellement dépourvue de force mais surtout de courage. J’avais… j’étais… j’inspirais doucement en laissant quelques larmes couler à nouveau. Versatile, lunatique. Je n’étais pas apte à penser… plus apte à penser que je pleurais devant mon fils. D’habitude, c’est l’inverse. Je dois me montrer forte mais là, non. Je me sentais tellement nulle… vraiment. Je fermais les yeux avant de poser mes mains sur ceux-ci pour me cacher. Honteuse un peu de pleurer. Honteuse d’être si triste. « Désolée… Tu peux y aller si tu veux… je te rejoindrais ! », disais-je alors un peu pour l’aider à fuir cette image en me disant que cela serait tellement mieux pour lui.
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mot doux de Invité ► un Sam 20 Déc - 12:31

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Cette année l'une de mes surprises n'était pas vraiment celle que j'avais espérée. J'aurais vraiment préféré ne rien avoir plutôt que d'apprendre cela. Un cancer... Non mais sérieusement on ne fait pas pire comme Noël mais je savais que ma mère n'y pouvait rien seulement... J'aurais aimé l'apprendre en d'autre circonstances où ne rien apprendre du tout car elle n'avait rien. Oui j'aimerais tant qu'elle n'ait rien se serait parfait. Des milliers de souvenirs me revenaient en tête, ceux de mon enfance en passant par mes premiers jours d'école, la première fois que j'ai sue lire convenablement un texte et que je l'avais montré à ma mère, le Noël de mes six ans lorsque j'ai reçu ma Nintendo DS et que je lui ai sauté dans les bras un peu comme avant. Chaque moment à ses côtés, je ne m'en souvenais pas forcément mais je savais que je les avais aimé. J'avais aimé voyager avec à travers le monde mais ce voyage-là, ne me plaisait vraiment pas. Je finissais de mettre ce qui pourrait m'être utile dans ce sac sans trop savoir quoi prendre pour être dans un hôpital. Une fois que j'eux finis, je me redressais tout en jetant un coup d'oeil las à la fenêtre. Il avait neigé cette nuit, c'était d'après ce que l'on dit une première à Pasadena. J'aurais pu en profiter mais je n'avais pas la tête à sortir dehors pour faire un bonhomme de neige, je préférais prendre mon sac et la rejoindre dans la cuisine. C'est d'ailleurs ce que je faisais, je ne voulais pas perdre du temps. J'avais peut-être tort de m'imaginer ainsi le pire mais... C'est toujours cette crainte que l'on ressent lorsqu'un proche intègre l'hôpital surtout pour une maladie si grave. Oui sa maladie n'était pas bénigne et je le savais. Je lui demandais alors ce qu'on allait manger en faisant comme si de rien était. Je me mettais à sa place, je n'aimerais pas voir les gens s'inquiéter pour moi dans ce genre de situation, on doit suffisamment l'être nous-mêmes pour devoir rassurer les autres. Mais c'était légitime d'avoir peur pour elle, cela prouvait bien que je l'aimais, non . Je souriais lorsqu'elle me répondait que nous déjeunerions de très bonnes choses, j'en étais sûr. C'était le déjeuner type, mais que j'aimais tellement, surtout lorsque j'étais avec elle. Cet instant était vraiment magique mais il passait trop vite, bien trop vite, tellement vite.


Nous étions maintenant déjà dans le véhicule qui allait la transporter dans cet endroit que dorénavant je détesterais tant qu'il ne l'aurait pas soigné. Elle y avait vu le jour et je ne voulais pas qu'elle y passe ses derniers instants, ce serait trop triste, non je devais être positive, maman est une battante, elle s'en sortira. Quinze minutes seulement, le trajet ne dura que ce maigre petit quart d'heure et nous y étions, j'avalais ma salive alors que quelque personne sans doute ivre sortait de l'hôpital. En temps normal, je me serais demandé ce qu'il pouvait bien y avoir de drôle à finir dans cet état mais actuellement, je n'y songeais même pas alors que maman allait vers le coffre. Je ne devais pas montrer mes faiblesses, je devais rester fort et la soutenir, je devais être un grand garçon, un homme! Je serrais les poings alors que mon regard restait rivé sur le sol, je ne le relevais que lorsqu'elle me tendait sa main en comparant cet horrible endroit au Mc do. Je crois que je ne pourrais plus jamais allez au Mc do, c'est sur. "Hm..." J'attrapais alors sa main, oui je devenais un enfant de sept ans qui voulait tenir la main de sa maman tout le trajet mais je m'en fichais, j'en avais besoin. Je voulais sentir la paume de sa main contre la mienne et rien d'autre. Je ne pouvais m'empêcher d'observer chaque parcelle de décoration que ce soit à l'accueil pour la paperasse ou alors celle des couloirs et même celle de la chambre.

Elle semblait mieux décorée que le cliché qu'on se faisait des chambres blanches mais elle ne l'était pas suffisamment à mon gout, ce n'était pas assez bien pour elle et je craignais qu'elle ne soit pas heureuse ici. Elle ne le serait jamais mais si au moins nous pouvions améliorer son séjour ici. Je posais mon sac sur l'un des lits sans pour autant m'installer en préférant inspecter la chambre avant de venir vers elle. "Je n'aime pas les hôtels alors..." Je baissais à nouveau le regard. Des hôtels j'en avais connu, parfois même certain ressemblait à des palaces pour moi mais ici... Disons que j'aurais de loin préféré un hôtel miteux. Mes yeux finirent tout de même par se reposer dans les siens quand je la vis versée une larme et je sentais mon coeur se serrer dans ma poitrine. Pourquoi elle ...? Elle ne méritait pas cela... Mais qui le méritait alors ? Les méchantes personnes qui tuaient ou faisaient du mal aux autres. Ce père que je n'avais pas connu, le méritait-il lui ? Surement pas mais je ne le connaissais pas, cela me ferait moins mal. Mes pensées devenaient sombres et je ne devais pas. Je posais ma main en guise de soutien sur son genou ne sachant quoi dire ou quoi faire pour la réconforter. Elle me proposait alors assez soudainement d'aller à la librairie en ajoutant que quelque magazine ne nous ferait pas de mal. "Euh oui, si tu veux" J'aimais beaucoup la librairie, j'aimais lire mais je ne me croyais pas capable de me plonger dans un bouquin quoi que lire les idioties d'un magazine, c'est beaucoup plus simple. J'allais alors à nouveau attraper sa main qu'elle me tendait. Ce contact entre nous me faisait me sentir plus proche d'elle, oui j'en avais besoin mais je la voyais s'asseoir alors en tailleur sur le sol et je me demandais ce qui lui prenait. "Euh maman... Ça va pas ?" Je m'inquiétais surtout, cela ne lui ressemblait pas forcément de faire ce genre de chose. Elle se mettait alors à verser quelque larme avant de me dire d'y aller seul. "Non... Je préfère rester avec toi" Et je m'installais à coté d'elle en posant ma tête contre son bras. Je ne voulais plus la quitter. "Tu devrais aller sur ton lit non ." Je relevais alors ma tête en me mettant en avant pour savoir sa réponse, s'il le fallait, je serais là pour l'aider car elle le méritait bien. "Tu veux que j'aille te chercher quelque chose au distributeur?" Peut-être avait-elle faim ou soif...







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