kate&lullaby + on va manger un barre de céréales avec spiderman et lui montrer sa truffe
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kate&lullaby + on va manger un barre de céréales avec spiderman et lui montrer sa truffe


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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 16:08
kate & lullaby
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La neige arrive demain matin, voilà ce que me disait la météo de New York alors que j’étais au-dessus d’un garçon dans son lit. C’était une maison chez des amis du lycée. Ils avaient invités les plus cools pour participer à une soirée spécial nouvel an. Plusieurs shoots d’alcool au compteur, j’étais moulée dans mon slim bleu jeans et mon chemisier noirs à sequin. Chauffant ce type depuis plus d’une dizaine de minutes… des caresses passant sous la ceinture d’abord par-dessus le tissus et ensuite en dessous les couches a même la peau nue de cette partie intime masculine. Juste assez de temps pour qu’il en redemande et remontant aux boutons de sa chemise. L’odeur délicieuse de nos alcools mêlés alors que je laissais ma main déboutonner. C’est à ce moment-là que mon portable se mit à vibrer dans la poche arrière de son jeans. On devait se rejoindre à minuit pour fêter dignement à deux la nouvelle année. Je m’en fichais bien d’un coup de ce type cuit à point. Je riais doucement en me levant subitement sans même faire attention à lui et allant vers la porte. « Bon, bye bye… », disais-je dans toute ma classe en riant alors d’un air presque foutage de gueule mais j’étais comme ça. Je ne voulais pas m’attacher à ce garçon qui était un peu à mes yeux comme un jouet. Il n’était pas vraiment du genre à être sous le sapin en un paquet cadeaux sinon j’aimerais bien plus passer noël en présence de ma famille mais surtout remonter loin d’eux avec mon jouet dans ma chambre. Non, les cadeaux cela ne marchait pas réellement comme ça. Dommage. Je me contentais de sourire ne passant entre ces types bourrés alors que je ne marchais pas vraiment droit, titubant à un moment et tombant sur une bouteille de bière qui trônait sur le sol. Bing à plat ventre. Je faisais une moue. « Oh merde… j’ai écrasée mes seins ! », disais-je alors d’un ton presque normal mais en fait, il allait bien. Je n’avais juste pas eue le temps de me rattraper sur mes bras. Je ne contrôlais plus vraiment ma motricité. Je n’étais plus apte à me dire : oh tiens, rattrapes-toi. Je mettais mes mains à plates paumes sur le sol en tentant de pousser un peu mais me prenant alors un fou rire tandis que je ne bougeais pas d’un centimètre. Je lâchais mes mains en restant étalée sur le sol comme un phoque mais sans bouger. Oui bon un phoque mort alors ? Je tentais alors de faire un roulé boulé pour être sur le dos… me roulant comme un sushi sur le sol en riant. « Zioup… et il est prêt le sushi ! », disais-je alors à voix haute. Les autres s’en fichaient, ils faisaient la fête et s’amusaient mais moi, j’avais soudainement envie d’un sushi mais voilà un autre souci. Comment j’allais me lever ? Je me disais que je pourrais simplement attraper le lustre du plafond ? Mais le bémol ? Il était un peu trop haut. C’est un peu comme les santons dans la crèche qui sont de la même taille que le petit Jésus quand le sculpteur a une conception étrange des proportions mais bon. Je ne m’en plains pas, ça faisait de bons cailloux de la même taille à balancer dans les lacs et faire des rebonds. Voui, je suis une rebelle de la forêt. Contemplant ce lustre avec tellement de concentration… « Si je divise la longueur par 3 et que je me multiplie en 3, ça devrait le faire mais maintenant me faut des pouvoirs ultra magique pour y arriver… », je posais alors ma main sur mes lèvres comme si je réfléchissais alors que ce garçon sortant de la chambre ne venant en ma direction. « Hey bah, t’es partie… ? », c’est alors que je le regardais en souriant. « J’ai rendez-vous… avec la femme de ma vie ! », balançais-je alors sous quelques regards en me mettant à crier. « Katttttttttttttteeeee… viens-ici mon petit chat ! », venais-je donc de crier. « MARCCCCCCCCCCCCCCCCCOOOOO ! », rajoutais-je en attendant un polo. Bah oui, je voulais trouver le petit chat blond court sur patte. Je voulais voir ses jolis yeux. « Je suis un sushi échoué… aides-moiiiiii ! », oui ceci est l’appelle de la baleine en danger si vous n’avez pas vraiment compris.
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mot doux de Invité ► un Ven 5 Déc - 17:49
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Ce soir c’était la Saint Sylvestre et pour la première année nos parents nous avaient encore fait la morale sur l’alcool et compagnie. Et ma mère avait donné mille raisons à mon père que ce n’était pas une bonne idée que j’y aille. Encore une fois avec mon diabète et compagnie. Je lui avais gentiment balancé que ça faisait maintenant huit ans que mes mains étaient meurtries par mes piqures sans oublier les bleus que j’avais dans l’abdomen ou à chaque endroit que j’avais mes piqûres d’insuline. Et que je savais très bien gérer moi-même ce genre de choses. Ma maladie était la plus grande frayeur de ma mère dans le sens où elle savait que ça venait de mon père biologique que je ne connaissais pas et qu’en plus j’avais du mal à le vivre. En même temps, aller dire à une ado qu’elle n’a pas le droit de sortir sous prétexte que l’alcool c’est vraiment mauvais pour elle. Non mais attendez, ça l’est pas que pour moi. Je la rassurais sur le fait que dans tous les cas ce n’était pas loin. Environ une demi-heure à pied dans une maison près de la mer, et que nous serons rentrés et totalement propres pour le repas de début d’année. Après cette petite dispute, nous partîmes toutes les deux pour cette fameuse soirée. Bien évidemment, il faisait encore bon. En même temps, nous étions en Californie, la neige n’était pas courant. La première fois que je l’avais vu ça avait mis une toute petite particule et un gros bordel dans toute la ville, il y a deux ou trois ans. Enfin, je ne vous fais pas un dessin. Nous on préfère le soleil et la chaleur en Californie.

La soirée commençait doucement. Enormément de personnes semblaient être là, même si c’était principalement les gens les plus populaires du lycée. Avec Lullaby nous n’avions pas vraiment ce genre de problème. Rapidement, il y eut Tyler qui commençait à se rapprocher de moi. Un verre de bière, puis deux. Puis un peu de vodka eut raison de ma manière de penser pour être honnête. Tyler avait dix-sept ans, je venais d’en avoir seize. J’étais cheerlader, il était capitaine de l’équipe de soccer. J’étais une petite blondinette et il était un grand brun ténébreux. Bref tout le monde nous voyait bien nous mettre ensemble mais c’est moi qui repoussait l’échéance jusqu’au bout. Bref, sur le canapé rapidement nos langues et nos salives vinrent se mélanger. Je suppose que ça voulait dire qu’on était ensemble. En fait je n’étais plus très clair dans ma tête, je pense que les pensées et tout ce que je pensais étaient en train de devenir un joli mix up. Ca faisait d’ailleurs un petit moment que j’avais perdu Lullaby dans tout ce monde. Oh quoique à mon avis, elle était en train de fricoter avec un mec dans un coin. Vu comme ça, vous pouvez croire que je considérai ma sœur comme une trainée. Mais alors pas du tout. Vous vous trompez sur toute la ligne. Lullaby et moi, nous avions un traité de sœurs de sang. On partageait juste le même lieu d’habitation et très souvent le même lit quand ça n’allait pas. L’avantage d’avoir une sœur quasiment jumelle, nous avions les mêmes pensées et les mêmes problèmes en même temps. Pourtant, nous avions que deux frères et une sœur en commun. Nous avions neuf mois seulement de différence. Et autant vous dire que pour nos parents, ils savaient très bien ce que ça implantait. Et pas de bol ils avaient deux jumeaux qui suivaient après nous. D’un coup j’entendis enfin la douce et mélodieuse voix de Lullaby. Le sapin en avait les épines qui tremblaient.

« Lullaby !! » Je l’entendais enfin. Je me levais en un bond, manquant de faire renverser mon verre de vodka orange. Sur le coup, je le bus d’une traite. Nous n’allions pas batailler cent sept ans non plus sur le pourquoi du commun. « POOLOOOOOOOOOOOOOOO » dis-je en allant retrouver la femme de ma vie. Oui parce qu’en plus d’être ma sœur, c’était mon amante et ma meilleure amie. Tant qu’à faire, tous les rôles les plus importants d’une vie, dans une même personne. Nous gagnons beaucoup de temps. « Un sushi échoué ? Mais t’es pas un sushi t’es un chat ! Alors t’es coincé dans l’arbre ! » Vous me croyez maintenant quand je vous dis que Kate était officiellement ronde comme une queue de pelle ? Je l’attrapais avec ses mains. Ma robe rouge de la même couleur que mes lèvres et mes petites ballerines je ressemblais à un jouet que l’on offrait. Comme à une poupée que l’on avait offerte à Grace.
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mot doux de Invité ► un Lun 8 Déc - 9:46
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Mon cri pourrait en réveiller les anges alors que mes appels se voulaient puissants. Les regards se retournaient rapidement mais s’attardaient aussitôt à leurs occupations initiales alors que je n’étais qu’une folle couchée par terre qui appelait une fille de cette façon si familière. Marco… Polo… bien sûr j’entendais mon prénom avant ce qui était un signe qu’il était le moment d’allumer mon phare et donc juste de l’appeler de ce Marco. Je le faisais donc aussitôt en la sentant arriver. Couchée par terre sur le ventre, je ne voulais tellement pas me lever. Oh non, réellement pas. J’étais vraiment bien là même si j’avais un peu envie de… faire pipi. Bah oui mais oh. Je ne voulais pas. Je relevais alors ma tête en l’entendant sa voix me dire ce « un », je souriais doucement comme une bien heureuse en l’écoutant. « Oh un roi mage… », disais-je en levant la tête pour tenter d’attraper une chose inconnue qui volait devant moi. Non ? Ils n’avaient pas osés me faire prendre un gâteau amélioré aussi ? Cela ne m’étonnerait pas de Rhiannon avant que je ne sois partie pour aller à cette fête. Elle était trop jeune mais pas trop jeune pour améliorer les gâteaux à mes dépends. J’étais toujours la cible de ses recettes. J’arquais un sourcil tout de même en l’entendant et fronçant le nez. « Je ne suis pas dans un arbre ! », disais-je alors totalement persuadée et penchant la tête pour la regarder attentivement. Mon sourire s’agrandissant légèrement. Je tournais alors mon regard vers ce garçon qui était encore là. « Eh alors moi ? », disait-il alors que je riais doucement en l’entendant. Je le regardais attentivement en tournant à nouveau mon attention vers Kate puis à nouveau vers lui puis à nouveau vers Kate et ensuite vers la fille qui arrivait à côté de lui et lui mettait un coup de béquilles dans les couilles. En fait, je savais qu’elle existait car il m’avait raconté que depuis sa chute en ski, ils ne faisaient plus rien et j’avais voulue être gentille avec lui, tout simplement. C’est noël, soyons généreux. « Non mais oh, du con, c’est moi ta copine ! », lâchait-elle en me regardant aussitôt, elle ne semblait pas vraiment contente et son air menaçant ne me disait pas qui vaille. J’inspirais doucement en regardant à nouveau Kate avec une moue. « Tu peux m’aider à me relever ? », lui demandais-je alors que je tentais un peu de me redresser par moi-même. C’était réellement difficile, oh oui, tellement. C’est alors que la jeune femme qui semblait deux ou trois ans plus âgées me regardait attentivement en arquant un sourcil. « Quelle garce et ça se dit fille de pasteur ? La honte pour Jésus-Christ… Tu mériterais du charbon ma grande et pas des cadeaux… », disait-elle en me regardant. Bizarrement, je me relevais presque toute seule par magie. Eh oh, je n’aimais pas du tout qu’on m’insulte ainsi. Et puis quoi encore ? Je la regardais alors attentivement. « Ton copain a des engelures sur le pieds, il est pas du tout sexy ! Et puis toi non plus, on dirait un toast décrépi… ou mouillé par un champagne… bon marché… on te l’a dit que tu avais des auréoles sous les bras ? Faudrait penser à un bon déodorant, ma petite… », je levais les yeux en attrapant alors sa béquille et la titillant avec. Elle finissait par tomber au sol comme l’on fait du patin à glace… mais un type juste derrière ne semblait pas content. Je lâchais alors rapidement la béquille en prenant Kate au bras. « COURS ! », criais-je alors qu’en ignorant le ruban qui maintenait mes cheveux, j’attirais ma sœur vers la sortie… En cours aussi vite que je le pouvais. Je ne m’en voulais pas vraiment pour ce que je venais de faire ou même de dire. Pas du tout et c’était surtout à cause de l’alcool en fait. Je m’en fichais bien de ce qu’ils pensaient les autres mais je n’aimais pas qu’on m’insulte. Je ne me laissais simplement pas faire. Avais-je un peu du sang des O’Brady en moi ? Quelle question quand même. Bien sûr.
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mot doux de Invité ► un Mar 16 Déc - 20:54
En Californie, à Noel et Nouvel An nous avions rarement de la neige et donc ce que pouvait connaitre les New-Yorkais avec la neige nous ne pouvions pas vraiment. Jamais nous nous promenions dans les montagnes à faire des boules de neige. Il n’y avait pas d’ours, ni de cerf qui se promenaient dans nos rues comme dans les Etats de Washington. Les caches-oreilles non plus ne faisaient pas partis de nos courses d’hiver. Nous n’abandonnions pas nos maillots de bain, même s’il faisait un peu plus frais qu’en été, nous pouvions encore faire trempette dans la mer à la veille de Noël. Les feux de bois étaient surtout pour nous réchauffer sur la plage avec un homme choisi minutieusement dans l’équipe de football. Et pour nous un froid polaire était quand il faisait en dessous de quinze degrés. Non nos Noël et nos Nouvel ans étaient bien différents. Pour autant, nous avions aussi des couronnes sur nos portes, les mêmes préparatifs se faisaient. Le lendemain de Thanksgiving on en profitait pour faire nos courses de Noël grâce aux rabais du Black Friday. Nous faisions les cookies de Noel comme tout le monde et on mangeait de la dinde au repas de famille. L’emballage de nos cadeaux se faisait dans le secret de tous, et c’était le père Noel qui emmenait ses cadeaux dans sa hotte. Nous faisions le décompte avant la nouvelle année, même si nous étions une des dernières régions du monde qui passaient à la nouvelle année. Bref. A défaut des ours en hibernation, des rhumes à gogo, nous avions un Noël à coup de confettis, de paillette, et de bougie.

Bref, j’avais entendu le fameux Marco Polo de ma sœur qui était un peu notre marque de fabrique depuis quelques années maintenant. O grand malheur de mes parents d’ailleurs, car dès lors qu’une rentrait à la maison et criait dans toute la maison MARCOOOO dans le but que la deuxième (généralement au troisième étage) réponde en chœur POLOOOOOOOOOOO c’était pire qu’un orchestre de flute, de piano et d’harmonica. Oui, au grand damne de Holden et maman, nous avions vraiment un art pour mettre l’ambiance à la maison (et réveiller Grace dans sa sieste quand nous rentrions du lycée). « Ah non, t’as plutôt les quatre fers en l’air, t’es un poney ! » dis-je en rigolant. « NON UNE LICORNE ET TU REALISES NOS SOUHAITS ET NOS MIRACLES » Et vlan l’alcool, demain matin je pense que nous n’allions vraiment pas rire au repas de famille. Mais peu importe, on se cachera derrière les amaryllis et les poinsettias de comme on en avait l’habitude en rentrant de soirée un peu trop arrosé. Surtout que n’ayant pas le droit normalement de l’alcool, encore moins que Lullaby, on se couvrait mutuellement. Soudain la copine de l’imbécile venait de débarquer. Et en plus, elle commençait à insulter ma sœur que je venais juste d’aider à relever. Non mais oh, la blondasse qui pestait son poison, en cette ambiance nocturne avec la lune à son plus haut niveau. « Tu ressembles à un sanglier et ton parfum il pue en plus. En fait, vous êtes un couple complémentaire » dis-je avant que Lullaby mette une béquille à son homme. Ah. Bah là, il devenait inutilisable. Et qu’elle laisse Jesus-Christ dans sa crèche avec son âne, cette poufiasse sainte, comme si elle écoutait à la messe, nous ne l’avions même pas vu à la messe de Noël.

« MERDE » dis-je quand je me rendis compte que cette folle était prête à nous sauter dessus. Lullaby m’attrapait le bras et rapidement tel le Mistral marseillais nous nous mettions à courir comme deux petites furies. Des feux d’artifices dans les jardins mettaient un peu d’ambiance dans la rue en plus. Une fois à l’extérieur nous faisions encore quelques mètres pour nous couvrir. Je manquais de perdre mon bijou de cheveux, une barrette que j’avais en forme de lèvres qui faisaient un bisou. D’ailleurs dans mes cheveux j’avais encore des confettis dues aux folies des garçons qui avaient balancé cela au moment du minuit. On devait avoir encore du sang Rieder et O’Brady bien ancré dans notre sang autant l’une que l’autre. Je comprenais mieux que parfois notre père pétait les plombs en nous voyant agir comme cela. « Elle l’a bien mérité. » dis-je haletante un peu une fois à l’abri, sortant une cigarette de ma pochette qui était encore autour de mon épaule, et en l’allumant. Oui, c’était ce qui allait m’achever un peu au fur et à mesure. Mais bon c’était l’excitation de savoir que l’on devait se cacher « Bon on rentre maintenant, je m’amuse à peine mais on a plus de vodka maintenant c’est fort décevant »
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mot doux de Invité ► un Dim 1 Fév - 1:48
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Un poney ? Une licorne ? Mais après… je préférais être un chat. Non mais quand même, j’étais juste Lullaby qui avait les quatre fers en l’air mais j’avais réellement du mal sauf que peu à peu, l’envie de tuer des gens m’avait remise sur mes deux jambes. Comme quoi c’est magique parfois de rencontrer des crétines. Je la regardais alors, cette fille que je cherchais mais surtout que j’allais trouver. Je devenais une vraie harpie. Je me demandais si ma mère allait être fière de moi sur le coup. Peut-être ? Peut-être pas mais j’étais bien trop alcoolisée pour y penser. Quoique ? Non pas vraiment. Il est beau de rêver. Très beau même. J’avais osée. Oui, j’avais osée. C’est le moment ou vous savez que vous allez trop loin. Ce moment où vous prenez les jambes à votre coup et que vous prenez le bras de Kate pour fuir. C’était mon moment. Je réalisais que j’allais peut-être mourir si je ne partais pas de suite. Maintenant. Je devais fuir. Je courrais tout simplement en la suivant. Je ne prenais pas attention aux feux d’artifices qui faisaient boum boum boum. Je riais simplement en courant. Je courrais comme le vent, sûrement plus vite qu’un mistral. J’avais l’air d’un âne dans ma démarche. Je ne marchais pas réellement très droit. Un ours ou un sanglier aurait sûrement plus d’élégance que moi pour dévaler les jardins. Je courrais encore beaucoup en allant le plus loin possible et même que je ne m’étais pas rendue compte qu’on avait même pas été suivie, je regardais tout de même derrière moi alors que nous étions dans une ruelle du centre de la ville. Je la contemplais attentivement tandis qu’elle me disait que cette cruche l’avait méritée. « Je vais l’embrocher comme un cerf ! », disais-je alors que je voulais la rôtir. J’avais sûrement plus de chance de la transformer en une pâte à cookie de noël mais c’est l’intention qui compte. On ne peut pas tous réaliser nos souhaits sinon cela serait un miracle. Je la regardais sortir une cigarette de sa pochette et j’arquais un sourcil. Je n’en croyais pas mes yeux. Je papillonnais doucement des yeux en la regardant faire. J’étais choquette. Oui, voilà. J’étais choquée. Mes gros yeux la regardant alors qu’elle l’allumait. Je n’en revenais pas de ce que je voyais. « Mais mais… », disais-je alors en faisant un rictus alors que je l’écoutais. « Mais mais… », rajoutais-je. Je l’écoutais mais pourtant je secouais la tête, paniquée. « T’es fou de fumer… », disais-je aussitôt alors qu’on en était pas vraiment saine. « … une branche de gui. », soufflais-je alors. Oui, en fait… j’avais mangé un peu de space cake… au cas où vous ne le saviez pas. On ne sait jamais et c’était en entrant dans la chambre de ce garçon. Les effets commençaient à pointer le bout de leur nez. J’en avais d’ailleurs encore dans ma pochette, la mienne. « On peut toujours en trouver à la maison… », disais-je en me mettant un peu contre le muret avant de sortir le papier d’aluminium avec la part de gâteau au chocolat et à l’herbe que j’avais volée à ce garçon. Je l’ouvrais alors en le coupant en deux et lui tendant une moitié. Je souriais doucement. « Tiens en attendant, c’est magique… », disais-je en quittant mon mur et sautillant doucement hors de la ruelle. Je regardais telle une parano… car la drogue et l’alcool peuvent me rendre plus parano qu’autre chose. Je surveillais en m’accrochant au mur. « Ils ne sont pas là, la voix est libre ! », lançais-je tandis que j’allais vers le trottoir et que je marchais en regardant derrière moi, devant, à droite et même à gauche alors qu’il y avait juste une maison. On est fou… quand on est jeune. J’inspirais doucement et je retournais vers Kate pour attraper son bras. Je l’attirais avec moi et je m’engageais dans les rues. C’est là que je voyais deux vélos. Sûrement pas les nôtres. Je laissais ce sourire sadique se dessiner sur mon regard. « On va quand même pas y aller à pieds… », je regardais alors rapidement dans mon sac et je rangeais correctement tout avant d’approcher des vélos qui n’avaient pas de sécurité. Je montais sur le vélo rose bonbon avec un petit panier. C’était un vélo pour enfant… mais à mes yeux, non, c’était un grand vélo tout beau et tout robuste. Je le chevauchais. « Huuuuu… dada ! », avais-je dit en riant. « Allez, montes sur l’autre… », disais-je en lui montrant. J’étais fière de ma monture mais tellement fière. Je faisais alors ding ding sur la clochette et je sautillais doucement sur la selle avant de finir mon bout de gâteau. « En route, chevalier. Rentrons dans notre château ! », disais-je en penchant la tête.
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mot doux de Invité ► un Mar 3 Fév - 21:50
Nous venions de courir après pendant cinq bonnes minutes et aussitôt j’avais tiré une cigarette de ma pochette. J’avais seize ans je faisais ce que je voulais et la surprise de ma sœur ne me faisait absolument rien. J’aurai cru qu’elle le savait, apparemment je me cachais mieux que prévu. « Rho, on dirait maman qui m’interdit de manger du chocolat ! » dis-je en lui tirant la langue, l’air de dire tente même pas de me la retirer ça servira à rien. Et puis avec l’alcool dans le sang que j’avais, deux bières suffisaient pour que je me mette très bien comme disait les jeunes. Une fois qu’on se mettait contre un mur elle me tendait un gâteau « Magique ? Je vais voir le monde en beau et en grand ? » Je ne me faisais pas prier pour prendre un petit gâteau au chocolat avec un gout spécial. Décidemment cette soirée de nouvel an promettez d’être riche en découverte. Il était trop bon ce gâteau, et je fus bien déception quand je vis que ma sœur n’en avait pas pris une caserne entière. Il me fallut peut être quelques minutes pour que le space cake fasse réellement effet, disons le temps à peu près que je finisse ma cigarette. Chaque bouffée de nicotine que je rejetais semblait faire monter l’herbe dans ma tête un peu plus, comme si tout était relié. Et puis je vis son regard de parano comme quand elle était bourrée.

Je la suivais montant tant bien que mal sur le petit muret pour passer au-dessus, oui c’était un effort sur humain pour moi. En même temps, mise à part les deux pompom girl que nous étions, je devais avouer que les cours de sport n’étaient pas très nombreux. On se précipitait vers deux vélos d’enfants, je pris un rose, comme un poney. « Je suis sur une licorne ! » dis-je en chevauchant le vélo de petite fille que j’avais. Il était comme celui de ma petite sœur Grace qui avait du le récupérer de Rhiannon d’ailleurs. « HUUUUUUUUUUUUUU » Deux adolescentes complètement défoncée à la marijuana dans des gâteaux au chocolat. J’allais le plus vite possible, sauf qu’en essayant de freiner quand elle dit en avant les chevaliers. ? Et puis, je glissais sur la bouche d’égout et je me retrouvais les 4 fers en l’air. Comme un poney. Je la vis arrivée juste au-dessus de moi pendant que j’étais morte de rire, je devais être dans un état, je ne vous expliquais même pas le repas de famille de demain midi. « J’ai pas compris ma licorne elle est partie sans moi ! » La licorne en question était juste 1 mètre plus loin même pas cassé mais le petit panier de devant était détaché. Je me relevais et je commençais à courir devant moi pour monter sur un petit muret. « MOUSAILLON ! Je veux manger une pastèque. Oui une pastèque. Ce beau fruit rose rempli de bonheur et d’eau, très bon surtout en été. LABYYYYYYYY Je veux manger une pastèque. OH UN ARBRE A PASTEQUE » Je me jetais devant un palmier qui était plutôt un arbre à coco qu’à pastèque « J’aime les pastèques, j’aime avoir une part de pastèque le midi à la cantine, parce que c’est fruité et en plus ça désaltère. C’est bon. Et puis c’est beau, c’est rose. Un fruit rose, c’est trop beau. O arbre à pastèque donne moi la force d’assumer mon amour pour les pastèques. Et de faire tout ce qu'il faut pour que tu sois fière de moi. » Oui j’étais en train de parler à un arbre que je tenais comme un ours en peluche. Oui j’étais sacrément attaquée par le petit gâteau que je venais juste de manger.
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mot doux de Invité ► un Dim 1 Mar - 0:07
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Nous abusions peut-être ? J’avais tout de même rigolée quand elle m’avait dit qu’on aurait dit maman mais fumer, c’était mal. J’avais beau aimer la vie et la rébellion mais c’était la dernière chose que j’étais prête à faire amusement ou du moins quotidiennement. Je n’avais pas toute ma tête pour autant pourtant cela m’amusait qu’elle me dise ça. Je n’avais rien dis, je m’étais contentée de rire avant de lui proposer une gâterie. Rien de plus simple… je voulais échanger un petit gâteau avec ma sœur. Le petit gâteau magique qui fait voir que la vie est belle était dans mon estomac tout comme un hippopotame dans un léopard. Bien sûr enfin je ne savais pas si l’un mangerait l’autre en premier et qui gagnerait. Je me posais un peu soudainement la question. Je me contentais de chevaucher le vélo tout comme l’on monte sur un étalon. Alors qu’elle disait être une licorne. Je fronçais les sourcils car elle manquait réellement d’élégance sur le coup. Je souriais doucement en secouant la tête. Je me contentais de rouler quand BIM, elle ne roulait plus enfin si peut-être dans l’air. Je fronçais les sourcils en roulant en sa direction même si ce n’était pas très droit. On passe un permis pour rouler en vélo ? Je n’en savais rien. Je l’écoutais me dire que sa licorne était partie sans elle et je fronçais les sourcils. « Bah non, elle galope… », disais-je en montrant le vélo qui roulait encore un peu mais vraiment vraiment vraiment peu. « Elle a perdu sa queue ! », disais-je à propos du panier mais je restais sur mon étalon alors qu’elle commençait à avoir pris un peu trop de vitamines. Je la regardais courir partout mais elle me donnait mal à la tête. J’avais le mal du vélo d’un coup. Ça existe ? Je n’en savais rien mais je me mettais à rire sans réellement de raisons. J’étais totalement dans mon monde alors qu’elle l’était aussi en parlant de pastèque. J’arquais un sourcil. « Erk, non c’est plein de pépins ! », et oui… j’aime beaucoup mon argument en or. Je secouais doucement la tête en me mettant alors à reprendre la route avec mon vélo mais je m’en rendais pas compte qu’elle était à pied. Je le réalisais enfin en allant vers elle en vélo. Elle parlait à un arbre et je fronçais les sourcils. « Il te répondra ? », demandais-je alors en regardant l’arbre avec intensité alors que non. Il ne répondait pas réellement mais peut-être qu’elle était la seule à l’entendre ? Avec admiration, je contemplais le pauvre petit arbre qu’elle avait pris comme nouvel ami. Je ne savais pas comment les séparer. Un peu taciturne sur le coup. Je buguais légèrement dans ma tête avant de la secouer assez vivement. J’inspirais doucement et je voyais alors Charlie Chaplin faire des claquettes devant moi. Hein ? What ? Je ne savais pas quoi penser mais j’admirais le mutisme et la chorégraphie. Je n’arrivais pas à me concentrer sur autre chose en ce moment-même. Je fronçais le nez. Timidement, je faisais coucou à cette célébrité qui aimait faire des films en noir et blanc. Une aphasie avec et il montait en haut de l’affiche. En plus il avait une élégance de fous. Je penchais doucement la tête en lui souriant. Cet homme invisible. J’avais sûrement plus de chances de réellement rencontrer Winnie L’ourson que lui étant donné que Charlie était mort mais bon. Je ne voulais cependant pas attendre qu’un clown débarque pour m’inviter à danser un petit Jazz ou un tango. Je voulais m’enfuir avait de croiser un mime. Je me contentais de tirer un peu sur le bras de Kate en l’attirant vers moi. « Y a… y a.. y a… », j’inspirais doucement. Je ne savais même pas dire qui. Autant je pouvais citer du Molière mais retrouver la voix. C’était tout un festival dans mon cerveau. Une parade d’hallucinations. « Bon Princesse, montes sur mon cheval… », disais-je alors à Kate en attendant qu’elle ne monte. Je la regardais attentivement. « Dis-tu crois que le léopard manges l’hippopotame ou l’inverse ? », lui demandais-je avec un grand sérieux. Je ne voulais simplement pas dire que je perdais la tête. C’était mieux que d’apercevoir des troubadours dans tous les coins.
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mot doux de Invité ► un Mar 10 Mar - 19:08
Le problème de l’alcool c’était que l’on faisait toujours des bêtises et que le lendemain on le regrettait. Pour être honnête, le coup du vélo qui part sans moi, je pense que j’allais le regretter très sérieusement. Mais on verra ça demain matin. Il galope. Ah bah, il ne galopait pas vraiment vite. Puis « POUF » dis-je simplement en tapant dans les mains. Comme une enfant, j’étais retombée en enfance. Je n’étais pas très maligne avec cette dose d’alcool dans le sang. Et puis, le spice-cake ne m’aidait absolument pas à avoir clairement dans la tête. Même la pensée n’était plus très claire dans ma tête. Je respirai un bon coup. Et puis d’un coup je me dirigeais vers mon arbre à je ne sais même plus quoi. Je me rappelais juste qu’il y avait des pépins. Peut être un pamplemousse ? Ou alors un mandarinier. Nous avions donc une discussion avec mon arbre auquel j’étais accrochée comme un koala. Du haut de nos seize ans avec nos 4 grammes d’alcools, complètement droguée aussi au passage. Bref, nous n’étions plus très nettes ni l’une, ni l’autre. Et nos rires un peu étranges aussi. On comprenait rapidement que nous n’étions plus amènes de ce qui se passait autour de nous. Les rues étaient désertes à cette heure là.

« PASTECAS ! » Je ne savais même pas si ça se disait comme ça en espagnol, vu comment je suivais mes cours d’espagnol ces derniers temps. Bref, toujours accrochée à mon arbre, je me convertissais actuellement au culte de la pastèque. L’arbre me parlait doucement. Mais il n’y avait que moi qui pouvais le comprendre (en même temps dans cet état, vous allez dire, que si un chat se mettait à faire une tartiflette, ça me semblerait normal). « Oui, il me répond, il me dit que j’ai raison de croire en lui. Il est la vérité, et que la pastèque c’est la vie. » dis-je avec un rire profond. Une autre fois, elle commençait une phrase, cherchant encore ses mots. « Y…A ? YAYA ? Mais non Yaya, il est pas là. Il a pas voulu venir à la soirée du nouvel an. » dis-je avec une moue de déception. Yaya, dénommé en réalité Yannis, prénom imprononçable pour nous autres américain. Je sautais donc sur le canasson de ma sœur. « WALAAAAAAAAAAAAAAAA. C’EST PARTI PRINCESSE LABY ! » Dis-je en donnant un coup dans la roue pour faire avancer le poney (semblable) sur lequel nous venions de monter. C’était une fête à fenêtre ouverte, nous donnions un spectacle. « Hey dis voir Laby’ j’ai une question. Tu crois que Jensen et moi on est fait pour être ami ou être amant ? » demandai-je comme question existencielle. Jensen Maccalister, connu pour être mon ex petit-ami d’il y a peu avec qui nous étions désormais très bons amis, un peu plus vieux que moi. Mais extrêmement craquant. Je ne savais pas vraiment. « Bah non c’est l’inverse ! C’est comme la souris, tu crois qu’elle fait peur pourquoi à l’éléphant ?! C’est parce que c’est un prédateur redoutable. Kenny il a laissé sa souris parcourir dans toute la maison et bah maman elle a eu trop peur. C’est toujours les insoupcenables, non. Insoupçonnables plutôt ! Qui sont les plus redoutables. Regarde papa. On dirait pas. Mais il est redoutable ! » Non ? Waouh.
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mot doux de Invité ► un Lun 23 Mar - 4:16
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Dans quel monde étions-nous ? Je n’en savais rien. Les gens disaient toujours que la drogue, l’alcool et toutes ses choses ne nous créaient que des délires que nous voulons parfois. Se sentir ainsi et savoir qu’on l’est accroît ces sensations nouvelles. L’impression d’être libre ou même d’avoir le monde à nos pieds. C’était noël ou la nouvelle année, je ne sais plus trop. Pour moi et ma famille… c’était une journée pour célébrer le seigneur, le partage. La religion ? Fut une époque où je posais tellement de questions comme pourquoi les rois mages et les anges sont là, pourquoi Marie était appelée : la vierge. Toutes ces questions qu’on ne peut pas toujours expliquer à un enfant. Maintenant je les connaissais avec mon innocent d’une future adulte ? Innocente ? Pas vraiment si l’on part du principe du sexe et pourtant je gardais encore cette âme d’enfant. Princesse Laby ? Au volant ? Je ne saurais tellement pas vous dire si c’était logique d’être sur ma monture. Je soupirais doucement en l’entendant parler d’amour. Je ne savais même pas de qui elle parlait. Je ne connaissais même pas ce garçon et pouf, elle m’en parlait. « On s’en fout des mecs ! », lâchais-je alors. Je ne connaissais même pas les MacCallister donc je comptais bien m’en tenir pour l’instant. Je voulais juste vivre mon adolescence sans retenir le nom des mecs. Et je m’amusais sur mon vélo tranquillement en roulant vers la maison. Je l’entendais dériver mais mon délire dérivait totalement ailleurs. La panique. « Et merde si papa me voit ainsi ! », une panique monstre alors que nous rentrions vers la maison. Tellement monstre. Je ne savais pas du tout s’il dormait ou pas mais c’était soudainement la seule chose à laquelle je pensais vraiment. Je paniquai et même au risque de radoter en disant que j’y pensais. Oh tiens, je radote encore. Je garais alors la monture devant la maison et je m’avançais vers l’arrière. « On va rentrer par derrière ! », disais-je alors que je sautais la clôture pour aller dans le jardin de la propriété. C’était grand, très grand. La clôture était minuscule enfin elle était basse pourtant je donnais une enjambée assez grande pour la passer. Limite, je la voyais plus grande que Kennedy alors que non, elle était aussi petite que Grace et encore, j’exagère beaucoup. « Kenny l’a pas de souris d’ailleurs… sinon Andrew aurait un zoo ! », disais-je alors que le jumeau de notre frère voulait toujours des animaux et qu’on lui refusait, ça j’avais beau être dans un délire mais je n’avais pas imaginée une souris invisible de notre petit frère. Je me demandais presque dans quel univers elle était allée, c’était marrant mais effrayant à la fois. Je paniquais à l’idée que papa voit ce que j’ai fait du cerveau de ma sœur. Il allait halluciner. Oui, halluciner. J’étais effrayée. Et s’il m’en voulait de trop ? Et s’il me foutait dehors. J’inspirais doucement en ouvrant la porte de la cuisine et j’entrais en attrapant tout ce que je trouvais dans le frigo. J’avais faim, horriblement fin. Je mettais le tout dans mon haut que je prenais comme hamac. J’y mettais de tout et de rien. Je riais alors nerveusement en fronçant les sourcils. « J’ai faim ! », nerveuse ? Oui car j’entendais du bruit. Je montais alors les escaliers de la cuisine qui menaient à l’étage et je souriais à Kate. « Bonne nuit… », disais-je en fronçant les sourcils. « Fais gaffe que la souris ne vienne te manger ! », disais-je alors en arquant les sourcils d’un air effrayant. Je l pensais même si c’était une souris imaginaire. J’avançais un peu et je me prenais le pied sur Grace endormie par terre sur le sol. Je soupirais doucement en me redressant et ramassant alors mes cochonneries une à la fois. J’allais alors dans ma chambre et sans faire trop de boucans, je lâchais le tout sur mon lit et je commençais à manger avant... de tilter. Ah oui, Grace, j’y retournais et j’allais la coucher dans son lit of course en surveillant que papa n’ai rien vu. Et hop dodo… pour une gueule de bois ?
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