"Simple supposition" La prochaine fois qu'il évite de faire des suppositions, cela fallait mieux. Heureusement que je n'étais pas quelqu'un de très susceptible, ou qui se vexe très vite donc, sur ce coup-là, il avait de la chance. J'affichais un large sourire en guise de répondre et j'entendais la suite. Je voulais voir si le jeunot serait capable d'enlever son haut comme je lui avais demandée. Je voyais son regard se tourner vers la porte, ce qui n'était pas très bon signe. Voulait-il prendre la fuite ? Si c'était le cas, je pouvais le comprendre. Quelle mère serait capable de demander une telle chose ? Il devait vraiment me manquer quelque casse dans ma tête pour faire une telle chose à un petit jeunot, mais bon, c'est ce qu'il faisait mon charme, et je dois dire que draguer ce petit Alec m'amusait follement. En fait, je voulais voir jusqu'à où il serait capable d'aller, et si le mot stop était dans son vocabulaire.

Sur le moment même, je ne pensais pas à Cordi, et pourtant, je devrais. La pauvre si, elle avait le malheur de rentrer et de voir son meilleur ami en torse nu, j'avais bien peur qu'elle se pose des questions, et notamment qu'elle se fasse des films. Je n'avais pas l'intention d'aller bien loin avec lui, je voulais juste .... Tuer le temps ? En fait, je me mentais à moi-même, ce petit m'attirait vachement, et encore plus, quand celui-ci ôtait son t-shirt. Il avait un très joli torse, tout pour faire baver les petites gamines. Je remettais ma main sur son torse, et je contemplais ce chef-d'oeuvre. Combien de temps passait-il à la salle de sport pour avoir ces tablettes de chocolat ? Voulait-il se lancer en tant que mannequin ou encore dans le fitness, bodybuilder ou que sais-je ?

Je restais étonné quand celui-ci me proposait d’enlever mon haut. Pourquoi ? Sans quitter des yeux, j’ajoutais :

GEMMA _ «  Tu m’as déjà vue à moitié à poil tout à l’heure, alors, c’est à mon tour, non ? » Voulait-il voir sous mon t-shirt, ou sous mon soutien-gorge ? Il aurait dû être plus clair, mais si le petit vicieux voulait voir mes seins, je risquerais fortement de refuser ou pas. Tout dépendra de la réponse qu’il me donnera sur ceci « Déshabille-toi. » Voyant son regard interrogateur, je reformulais d’une façon plus claire « enlève ton jean. » J’étais encore gentille sous ce coup, je ne lui avais pas encore dit d’ôter son boxer. J'aurais pu mais, chaque chose à son temps, n'est-ce pas? Je ne voulais pas traumatiser le petit.

Je me demandais vraiment si une femme de la quarantaine trouverait quelque chose d'intéressant dans un jeune comme moi . Je me posais la question mais avais-je de toute façon vraiment envie de le savoir? Peut-être pas, c'était la mère de Cordélia et je me surprenais à m'imaginer de telle chose. Et la suite ? De la tentation? Saurais-je y résister ? La morale me retenait mais face à une telle fleur du mal aux couleurs aussi belles que maléfiques comment pouvais-je résister. Un bref regard de la porte comme pour m'assurer que personne ne viendrait et quelques secondes plus tard, je me retrouvais torse nu face à Joan. Je n'étais pas du genre à me dégonflé, j'attendais la suite en lui envoyant même une petite taquinerie sur une action réciproque. Je me faisais sans doute des idées à vrai dire mais ce petit jeu m'intéressait. Je riais un peu lorsqu'elle me disait que je l'avais déjà vu à moitié nu, elle marquait un vrai point.


Une expression interrogatrice apparut alors sur mon visage lorsqu'elle me demanda de me déshabiller. Ici là et maintenant ? Je ne comprenais pas vraiment, ce qu'elle voulait enfin je n'étais pas sûr de comprendre. Quand elle précisa d'enlever mon jean, j'hésitais. Cordélia risquait de revenir non . Mais je n'avais pas l'habitude de dire non à ce genre de requête, surtout venant de jolies femmes. Inspirant doucement je posais mes deux mains au niveau de mon bouton que je déboutonnais avant de laisser tomber mon jean le long de mes jambes enlevant au passage mes chaussures parce que ce n'est pas sexy un homme en boxer et godasse croyez-moi. Je n'en revenais pas, j'étais en sous-vêtements face à la mère de Cordélia. Heureusement, je contrôlais encore bien mes émotions et le service trois pièces n'était pas au garde-à-vous. La honte sinon. S'en était presque gênant comme situation, j'avais l'impression d'être une marchandise que l'on observe mais j'étais bel et bien tombé dans la tentation du diable. Le plus sexy des démons je dois dire. "Satisfaite ?"

J'étais étonnée que le petit m'obéisse à ce point. J'aurais plutôt cru qu'il allait prendre ses clics et ses claques en me traitant de folle perverse et de disparaitre aussi vite. En fait, j'étais légèrement embarrassée étant donné que je ne m'attendais pas à ça. Mais il l'avait fait donc maintenant allons jusqu'au bout, non ? Cordy ne sera pas très ravie de savoir que j'étais en train d'utiliser son meilleur ami comme ... un simple jouet sexuel du lundi matin ?

Bah, et puis merde, j'avais bien le droit de m'amuser de temps et temps. De plus, ce petit était à croquer alors pourquoi m'en priver? Jamais, je n'aurais cru en le voyant habiller, qu'il était aussi mignon. Le seul inconvénient que je pouvais dire, c'est qu'il paraissait très jeune, mais bon, tant pis. Alors qu'il se déshabillait laissant simplement son joli petit boxer que je ne pouvais pas m'empêcher de poser mes yeux sur son entrejambe. J'affichais un petit sourire ravi qu'il ne bande pas encore parce que là, je crois que je serais encore embarrassée que je ne l'étais déjà.

Suis-je satisfaite ? Peut-être ou peut-être pas. Je m'approchais me collant presque à lui et je lui murmurais

JOAN _ « Promets- moi, que tu n'en parlerais jamais à ma fille, d'accord ? » Tout d'abord, je lui léchais doucement l'oreille avant de prendre délicatement son lobe dans ma bouche où sadiquement de temps en temps, je le mordillais. « Si tu veux que j'arrête, dit-le moi et j'arrêterais. »

Je ne voulais pas non plus l'abuser sexuellement. Finir en taule pour un jeunot, c'était vraiment ridicule. Je quittais le lobe de son oreille et je venais embrasser son cou, pour ensuite descendre donner des coups de langue sur son torse. Pour le moment, j'avais envie de l'embrasser, de le lécher, le toucher et rien d'autre de plus. Je n'avais pas l'intention de précipiter cet instant surtout que nous avons toute la matinée. Posant mes deux paumes de mains sur son torse, je le poussais violemment contre le meuble de la cuisine, faisant tomber au passage, deux trois trucs qui étaient posés au-dessus du meuble. Je lâchais un léger « Oops » tout en le fixant dans les yeux.

L'une de mes mains quittait son torse, pour venir caresser tendrement sa joue. Un petit moment d' affection n'a jamais tué grand monde. J'approchais mon visage du sien et je l'embrassais.

Je n'étais pas le genre à réellement réfléchir mais plus à agir à l'instinct. Ainsi, même si j'avais marqué une légère hésitation dû au fait qu'on ne savait pas ce que faisais Cordélia et qu'elle pouvait rentré à tout moment, j'avais décidé de le faire quand même. Je ne me posais pas de question j'agissais. J'étais donc dans la situation la plus banale du monde, en sous-vêtement devant la mère de ma meilleure amie qui semblait me reluquer ce qui me gênait un peu tout de même. Je lui posais donc une question pour ne pas rester dans le silence quand je la vie s'approcher de moi et me chuchoter dans l'oreille de ne jamais en parler à Cordélia. "Promis" soufflais-je doucement, j'avais beau tout lui dire, je n'allais pas me vanter de cette situation. Je frissonnais en sentant sa langue sur mon oreille et parfois ses dents sur mon lobe, ce qui n'était pas aussi agréable mais pas douloureux. Je hochais simplement la tête lorsqu'elle me disait de l'arrêter si elle allait trop loin. Je la laissais faire, comme si elle testait chaque endroit qu'elle embrassait, j'hésitais pour le moment un peu, toujours dû à cette foutue gêne face à cette porte qui pouvait s'ouvrir n'importe quand. Gêne qui disparut pour de bon au moment où je me retrouvais poussait avec force contre le meuble de la cuisine. Je ne faisais même pas attention au pauvre objet brisé et souriais lorsqu'elle posait sa main contre ma joue, je l'observais les yeux dans les yeux avant de sentir ses lèvres se coller au mien. D'abord un long baiser simple auquel je répondais volontiers. L'une de mes mains se posait sur son dos, non pas de façon perverse mais plus tendrement, juste pour établir d'autre contact. Notre simple baiser prenait fin, je ne précipitais rien et repartais à la recherche de ses lèvres, d'abord furtivement, une fois, deux fois. Volontairement avant de poser l'une de mes mains dans sa nuque et de l'embrasser plus passionnément laissant passer ma langue contre ses lèvres d'abord furtivement, quelquefois avant de nous lancer dans un vrai baiser. Je la tirais un peu plus contre moi pour le simple plaisir de l'avoir contre moi, la tentation avait pris le dessus. Je la tenais maintenant bien fermement par la taille quand je la soulevais et me tournais pour la poser sur le meuble et continuer de l'embrasser. Au bout d'un certain temps, qu'elle le veuille ou non j'allais remettre la barre à égalité en lui retirant son débardeur à peine mis une dizaine voir une quinzaine de minutes plus tôt. Cette femme était carrément sexy.

Je l'espérais vraiment qu'il me promettait de ne jamais en parler avec Cordélia. J'avais déjà toute la famille des Jones sous le dos, alors, je ne souhaitais pas avoir ma seule et unique fille que j'aime dans ma liste rouge. Cordelia était la seule personne sur qui je pouvais faire confiance et m'appuyer en cas de pépins. Bien sûr, je n'oubliais pas Lullaby, mais ma relation avec elle n'était pas suffisamment stable pour planifier un avenir meilleur. Allait-elle me pardonner un jour de l'avoir abandonnée ? Peut-être ou peut-être pas.

Bref, il est clair qu'en ce moment même, je ne pensais pas ni à l'une, ni à l'autre. Tout ce que je désirais en ce moment, c'était ce petit jeunot de 21 ans.

J'étais surprise sur le fait qu'il acceptait aussi facilement mon baiser. J'aurais cru - s'il avait une bonne conscience et surtout, si, il tenait vraiment à ma fille - jamais, il n'irait plus loin que ce baiser et pourtant... Oui, et pourtant, il continuait. Il m'embrassait, y mettant cette fois-ci la langue pour un échange bien plus passionné. Je fermais les yeux et je me laissais guider par ce petit plaisir. Entre temps, j'avais passé mes bras autour de son cou, sans pour autant briser ce baiser torride.

Soudain, il me soulevait me déposant sur le meuble de la cuisine. Oh purée, je priais le bon seigneur pour que ma fille ne débarque pas en ce moment, surtout, que le petit commençait doucement à me déshabiller. Si j'avais su, je n'aurais pas pris la peine de m'habiller, mais bon, au moins, c'était un petit entrainement pour lui.

Je me retrouvais rapidement en sous-vêtement, n'ayant plus que mon soutif et mon string. Est-ce une bonne idée de faire l'amour avec ce petit maigrichon ? Aucune idée, mais, pour l'instant, la seule envie que j'avais : c'était de le sentir en moi. Ma main glissait doucement entre ses cuisses et je libérais enfin son petit canari. Tout en appliquant un doux va-et-vient avec ma main, je disais :

JOAN _ «  Je dirais que par manque de temps, nous allons éviter les préliminaires, d’accord mon petit ? »


Tout en disant cela, j'avais discrètement avec mon autre main, glisser mon string le long de mes jambes. Puis, avec douceur et sans lâcher du regard Alec, je guidais son sexe en moi.  Le petit me laissait le temps de m'habituer à sa présence en moi avant de commencer à bouger. Je remettais mes mains à l'arrière de sa nuque, afin de l'attirer un peu plus contre moi. On gémissait aux douces sensations qu'on éprouvait.  Un va-et-vient langoureux commença, chacun de nous cherchait nos lèvres de l'autre, alliant les caresses sur le corps de l'autre, pour garder en mémoire chaque parcelle de la peau de l'autre. Je l'embrassais enfin pour étouffer un peu mes gémissement. Nos mouvements s'accordaient comme si nos deux corps ne faisaient plus qu'un. Ses coups de reins s'accéléraient, commandés par nos instincts. Et c'est d'ainsi, que le petit me faisait l'amour dans la cuisine de ma fille adorée.

S'il y a bien une chose sur laquelle Joan pouvait être sûr, c'est ce qui allait se passer et ce qui venait de se passer ne viendrait jamais aux oreilles de Cordélia. J'étais conscient de dépasser des limites que la morale voulait interdite mais c'est ainsi, je ne suis pas du genre à me plier aux règles, et puis je ne tuais personne après tout. Je ne désirais rien d'autre pour l'instant. J'étais le genre de personne à agir à l'instinct, j'avais beau tenir à Cordélia au fond, ma vie privée ne la regardait pas et ce peu importe les personnes. La seule chose qu'elle pourrait me reprocher, c'est que c'est chez elle et en y réfléchissant, il est vrai que ce n'est pas top. J'avais cessé de réfléchir et j'avais accepté son baiser, en redament même plus et en y ajoutant la langue, c'était bien plus passionné et il fallait savourer l'instant présent. Je la soulevais alors et la plaçais sur le meuble de la cuisine en la déshabillant doucement mais surement. Si nous avions prévu la tournure des choses, il aurait été inutile qu'elle se déshabille mais nous agissions alors instinctivement sans plus de pensée, enfin pour ma part.

Elle était à présent en sous-vêtement, nous étions dans une sorte d'égalité. Était-ce une bonne idée? Je n'en avais pas la moindre idée mais il était trop tard pour reculer. Je sentais sa main glissée entre mes cuisses et libérée mon Petit oiseau débutant ainsi un petit doux va et viens qui me faisait alors frissonner. Je ochais positivement la tête lorsqu'elle me proposait de passer les préliminaires. Il est vrai que nous n'avions pas tout notre temps. Je la laissais me guider en elle, sans y aller trop vite pour qu'elle ait le temps de s'habituer. Le but n'était de ne pas me comporter comme un mufle non plus. Je débutais alors un doux va et viens d'abord assez lent avant d'accélérer pour un rythme un peu plus régulier. Ses bras étaient autour de mon cou et nous nous embrassions alors en même temps tout en nous caressant mutuellement. Je profitais de cet instant au Maximum et chaque seconde qui s'écoulait le rendait plus intense. Je lui faisais l'amour dans la cuisine de sa propre fille, de ma meilleure amie mais je n'y pensais plus. C'était magique, le plaisir que peut s'offrir deux corps.

Après un certain temps, je ne saurais dire exactement combien de minutes s'était écoulé, alors que nous ne faisions plus qu'une l'extase suivit de la jouissance arriva. Malheureusement, les bonnes choses ont une fin et cet instant aussi, à ce Moment précis je ne pensais pas aux protections ni à toutes ses choses auxquelles nous n'avions pas pensé nous comportant ainsi comme deux adolescents. Je l'observais alors dans les yeux encore un peu essoufflés et m'apprêtant à me retirer.

Faire l'amour avec Alec est certainement la plus grosse erreur que j'avais commise. Cependant, la raison, la justification du pourquoi et du comment, cela m'était venue à l'esprit de le déshabiller, je n'avais pas d'explication. Je le voulais, il me voulait, alors pourquoi s'en priver ? C'était la première fois que je me tapais un si jeune homme, mais cela dit, il fallait un début à tout, n'est-ce pas ? Néanmoins, je me suis rendu compte d'une chose, c'est que les jeunots n'étaient pas faits pour moi... Manque d'expérience ? Non, j'avais plus l'impression de me faire mon fils qu'un amant et ça, voyez-vous, c'était assez déstabilisant.

En tout cas, j'espérais une chose, c'est que tout ceci, tout ce qu'il venait de se passer, restera à jamais dans cette pièce. Perdre ma fille pour un homme, je ne pourrais pas accepter. Cordi est la seule chose qui me redonne le sourire chaque jour, la joie de vivre, la joie d'être une mère. Certes, je ne serais jamais élue mère de l'année, mais je n'étais pas non plus la pire des mamans. Je ferai tout pour elle, je serais même prête à tuer quelqu'un si, il osait lui faire du mal ...Toutefois, même si je culpabilisais d'avoir touché le pénis de son meilleur ami, j'avais aimé ce moment. Cela n'avait pas duré très longtemps, certes, c'était très court d'ailleurs, mais, c'était .... Magique. Cela faisait longtemps que je n'avais plus connu cette tendresse venant d'un homme et je dois l'avouer que cela m'avait terriblement manqué.

Je le regardais dans les yeux, posant ma paume de main sur sa joue fraichement rasée. J'affichais un petit sourire quand, je sentais ses petits monstres venir envahir mon vagin. Heureusement que le pourcentage de tomber enceinte était très mince, car certainement par précipitation et envie, nous avions légèrement oublié de nous protéger.. Bah et puis, je n'avais jamais apprécié les capotes alors cela tombait bien, non ?

Au bout d'un moment, il se retirait de moi et sans attendre, je descendais du meuble. Je n'ajoutais rien, pour le moment, je me contentais simplement de ramasser mes vêtements ainsi que les siens. Je lui tendais donc son slip. Alors que je voyais qu'il allait dire quelque chose, que je posais mon index sur ses lèvres et j'ajoutais

JOAN _ « Chut, ne dis rien... » Je lui donnais un tendre baiser sur sa joue et je poursuivais en lui murmurant contre son oreille « Dommage que tu n'as pas 15 ans de plus, nous aurions fait un joli couple. » Ajoutais-je en souriant. Sadiquement et certainement par provocation, je lui donnais une petite claque sur ses fesses avant de m'éloigner de lui. « n'oublie pas la promesse que tu m'as faite... Cela reste entre nous, compris ? Maintenant va-t-en... »

Ce que nous venions de faire était surement une grosse erreur, sans doute la pire erreur que je n'avais jamais faite. Mais une erreur si agréable pourtant. Il ne fallait pas que je me torture l'esprit avec ça, on l'avait fait et il n'y avait pas d'explication à donner, on avait agi à l'impulsivité et à l'instinct, ou du moins pour ma part. J'avais apprécié le moment, je ne l'avais jamais fait avec une femme si "âgée" et c'était nouveau et je n'avais pas à me plaindre. Seulement à présent, je réalisais tout ce que je venais de risquer en le faisant, je risquais de perdre l'amitié de ma meilleure amie et je ne le souhaitais pour rien au monde bien au contraire. Pourtant je n'arrivais pas non plus à m'en vouloir, après tout dans le fond cela relevait de ma vie privée et ne regardait personne d'autre que moi et celle avec qui je la partage. C'est pourquoi ce qui venait de se dérouler restera entre elle et moi, du moins pour ma part mais je doutais qu'elle ne veuille s'en vanter un peu partout.

Nous observions, droit dans les yeux sans vraiment prononcé le moindre mot alors que je venais d'envoyer mes petits soldats. Je me rappelais soudainement que nous ne nous étions pas protégé mais je ne m'inquiétais pas en me disant qu'elle devait avoir d'autre protection pour ne pas y avoir pensé ou plutôt je ne pensais pas vraiment. Je lui rendais son sourire alors que je me retirais après quelques instants et je la voyais descendre du meuble. Ce moment était fini et il fallait bien revenir à la réalité et elle commençait à ramasser nos vêtements me tendant même mon slip que j'attrapais pour me réhabiller me sentant soudainement presque pudique, chose totalement idiote vue l'activité que nous venions de mener. Alors que j'allais ouvrir la bouche, celle-ci m'ordonna gentiment ne rien dire avant de déposer un baiser sur ma joue avant d'entendre ses quelques mots dans mon oreille. Je rougissais un peu, c'est vrai, c'est dommage mais ces ainsi. Je n'ai pas la trentaine mais bel et bien vingt ans. C'est la vie, dans le fond je n'en faisais pas une déprime non plus, nous venions seulement de nous rencontrer mais je trouvais cela dommage qu'une telle différence d'âge nous sépare. Je finissais de m'habiller en souriant lorsqu'elle claqua mes fesses et me rappela de garder ce secret pour moi ce que j'approuvais en hochant du regard. "Promis." concluais-je alors qu'elle me demande de partir. Je l'observais une dernière fois, allait vers elle lui voler un dernier baiser et je quittais cet appartement sans doute aussi vite que j'y étais entré.

[HRP: RP FINI]