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mot doux de Invité ► un Sam 15 Mar - 19:14
J'étais la tante de ce petit bébé en couveuse. Je n'arrivais pas à y croire, alors que déjà ma famille était déjà grands-parents et tantes et oncles d'une petite fille de quatre ans sans le savoir. Je ne pensais que ce serait aussi dur que de vivre ce moment de devenir tante. Je voyais ma soeur en train de devenir maman entourée de sa famille en entier. Je n'avais pas eu la force de l'avouer à ma famille alors qu'elle ne savait déjà pas que j'avais été mariée. Alors le fait que j'ai eu ma petite Leah n'était pas la meilleure façon de tout leur avouer. J'observais ce petit être qui respirait dans cette couveuse, c'était aujourd'hui qu'il allait en sortir. J'attendais ma soeur, Lullaby, qui n'était pas censé tarder. Nous n'étions pas soeurs de sang mais par alliance contrairement à Grace ou les jumeaux avec qui je partageais au moins la même mère en commun. Même si au final, le père de Lullaby était devenu mon père officiellement aux yeux de la loi vu qu'après des démarches longues il m'avait adopté. Il n'avait jamais fait de différences avec moi qu'avec ses autres enfants. Il s'était conduit comme un vrai père avec moi, en m'élevant. J'avais vraiment pas bien vécu le fait de partager ma mère d'un coup comme ça. Et pourtant c'était ce qu'il en était.

Vêtue d'un jean et d'un débardeur, en pleine Californie tout était une bonne température même au mois de mars. Une veste en jean au-dessus, j'attendais ma soeur sous les yeux suspicieuses des infirmières, je n'étais pas venue souvent voir ma soeur, juste le lendemain de son accouchement. Je n'avais pas eu beaucoup de courage de me dire que je voulais affronter un nouveau né. Je ne me sentais pas prête à devenir mère et pourtant je l'avais été. Ma soeur n'allait pas tarder à arriver, nous nous étions donnés rendez vous il y a cinq minutes à peine, peut-être avait-elle été retardé.
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mot doux de Invité ► un Lun 17 Mar - 2:32
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lullaby s. o'brady-jones & kate f. rieder-jones
Aujourd’hui, c’est le grand jour enfin c’était le cas de le dire pour moi. J’étais allée faire un peu une petite balade après mon réveil trop matinal, bien trop matinal à mon gout. Il fallait avouer que mes nuits tout comme mes journées étaient un peu trop courte. Je voulais tellement pouvoir et être à l’hôpital, et préparer la chambre et j’en passe mais néanmoins… un sage a dit un jour que nous n’avions que deux mains et 24 heures pour faire tout. Ouais bah, mince. Je voulais être ce superhéros. Cette maman qui pouvait tout gérer mais l’étais-je ? Je n’en savais rien. Pessimiste de nature, je m’offrais le luxe d’en douter bien trop souvent. J’avais donc été marché un peu au centre, rencontrant même l’infirmière du bébé sur le chemin pour y passer un moment. C’était la raison pour laquelle j’avais été un peu retardée. Même si la jeune femme était en congé, je n’avais pas pris congé de mon rôle de maman et malheureusement je ne le voulais pas vraiment. Le jour avant avait été compliqué pour moi, j’avais appris le retour d’Aiden en me disputant même un peu avec lui quand il avait osé penser que je sortais avec le pédiatre. Génial. Je m’en étais réellement bien remise. Ou pas. Il fallait cependant que je me change avant d’y aller. J’étais rentrée prendre une bonne douche à la maison, enfilant rapidement un vieux jeans qui était trouvé sur un des genoux et une chemise qui appartenait à Aiden. Oui, même si je les en voulais d’avoir donné un bon œil au beurre noir du docteur d’après ce que j’avais appris… il fallait avouer que j’avais besoin de porter un truc qui lui appartenait. C’était comme une drogue pour moi. Pas malsaine du tout, forte heureusement. Une fois prête, je nattais mes cheveux sur le côté, enfilant des ballerines avant de filer vers l’hôpital mais tout ça à pied. J’avais quelques minutes de retard, ayant prévenir Kate que je pourrais enfin sortir le bébé de sa couveuse mais pas seulement. J’allais pouvoir m’en rapprocher, la langer, l’habiller et même… j’allais pouvoir faire ce qu’une mère peut faire. Il fallait avouer que de ne pas pouvoir la ramener avant 6 jours était étouffant à mes yeux, réellement mais bon. Une fois à l’hôpital, je grimpais alors les étages. Un peu rapidement et comme une furie. Laissant sous l’action quelques épies de ma tresse s’échapper. Je ne voulais pas voir à quoi elle ressemblait cette pauvre natte. Je soupirais doucement, le remplaçant correctement en arrivant au bon étage. Pourquoi ne pas avoir pris l’ascenseur ? Ceci était une bonne question mais pourquoi ne pas faire quelques petits efforts ? Aucunes idées mais j’en avais besoin. J’avais besoin d’évacuer la colère. Sur ma route et comme si je n’avais pas assez de retard, se pointait alors le pédiatre. Son œil bien amoché, je soupirais doucement en le regardant. « Dites ce que vous voulez mais vous l’avez cherché ! », disais-je alors en lui poussant le chemin. Je ne voulais pas en parler mais je ne lui avais pas laissé le temps d’en placer une aussi. Je n’étais pas vraiment contente de ce qu’il avait fait… se prendre supérieur face à Aiden qui n’était déjà pas bien et en plus…. Enfin bref, je ne portais pas mon pédiatre dans mon cœur, finissant par approcher de la jolie blonde par derrière et souriant en tapotant doucement sur son épaule. « Hey ! Vous attendez quelqu’un ? », disais-je en souriant, sachant même qu’elle devait faire un grand effort pour m’accompagner mais je ne voulais pas faire ça seule. C’était assez difficile pour moi car je ne savais pas vraiment comment cela pourrait se passer. Et si elle rechutait ? Je ne savais pas comment je pourrais me sentir si j’étais seule. Mal ? C’était un fait. J’inspirais doucement en prenant une sorte de courage. « J’aurais tellement aimée qu’Aiden soit là ! », soufflais-je doucement en baissant le regarde pour le ramener aussitôt à elle et souriant. « Non pas que tu sois de piètre compagnie ! », disais-je en lui souriant. « Comment tu vas ? », lui demandais-je tout de même en entrant dans la pièce ou une sage-femme nous accueillait aussitôt. Je regardais ce bébé, dans cette boite avec son hublot. Je me disais qu’il serait tellement mieux à la nurserie enfin elle… mais elle n’avait pas encore un prénom.
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mot doux de Invité ► un Lun 17 Mar - 14:36
Je pouvais imaginer l'impatience de Lullaby, quand j'avais accouché de Leah, je m'étais rendue compte que de porter un enfant pendant neuf mois, même si je n'étais pas la fille la plus maternelle qui existait, j'attendais qu'une chose c'était de l'avoir dans mes bras. Avec mon diabète, la fin de ma grossesse avait été mise sous surveillance au point que je me levais à peine, et le jour des contractions il y eut rapidement des complications et césarienne et bordel. Elle resta une semaine en couveuse et une semaine de plus en surveillance pour être sure qu'elle n'aurait pas d'autres problèmes. Née avec un peu beaucoup d'avance, ma puce était une battante c'était ce que m'avait dit Dylan. Leah s'était battue comme une chef pour devenir ce qu'elle était. Aujourd'hui à quatre ans, elle n'était pas diabétique comme moi ce qui me rassurait, j'espérais qu'elle n'aurait jamais à vivre ça, elle profitait de la vie. Elle commençait à comprendre peu à peu que maman et papa ce n'était plus la même chose, et aux dernières nouvelles, il y avait eu beaucoup de conquêtes, dont une qui avait vécu avec eux. Je ne voulais juste pas qu'elle prenne ma place, même si je n'étais pas une mère exemplaire je la voyais un weekend sur deux sur Los Angeles, je n'avais pas sa garde. Il n'y avait pas de garde alternée, et ma famille n'était pas au courant de son existence, j'avais disparu de la circulation pendant un moment donc forcément.
Cependant, moi j'avais Dylan contrairement à Lullaby qui n'avait qu'elle même, Aiden n'était pas avec elle pour vivre ce moment. Ca pouvait effrayer, je pouvais comprendre, mais avoir le père avec soi c'est rassurant. Je n'aurai pas imaginé vivre ce moment seule, et c'était pour ça que j'étais venue avec ma demi-soeur, et accessoirement meilleure amie depuis que l'on se connaissait. Nous avions pile 9 mois de différence, mais nous n'avions pas du tout les mêmes parents. Enfin aux yeux de la loi, j'avais le même père qu'elle étant donné que William m'avait adopté dès lors que j'avais su l'appeler Papa. Aiden était parti en Irak avec notre frère, et il était revenu aux dernières nouvelles, mais c'était compliqué je n'avais pas tout suivi, l'essentiel c'était qu'elle n'affronte pas ça seule.

Dans la famille pourtant, il y avait beaucoup de contradictions, une semaine que cette petite fille était née pour notre plus grand bonheur, mais une semaine aussi que mon frère était revenu dans un cercueil. Nous étions partagés à la maison, je ne pouvais pas comprendre ce qui se passait. Je n'étais pas proche de Luke, je l'aimais beaucoup comme mon frère bien sur, mais je n'avais pas la même relation avec lui qu'avec les autres. Il était un peu celui qui réglait les conflits c'était le peace & love de la famille. Il était bien, il apaisait les gens et dans une famille recomposée et nombreuse nous en avions bien besoin. Aujourd'hui nous étions bien perdus dans cet univers, la naissance de la fillette allait peut-être nous aider un peu... "Il parait... La mère de cette gamine est adorable, et que c'est ma soeur." dis-je avec un sourire, avec le temps, je ne faisais pas de différence entre frères demi-frères et soeurs demi-soeurs, pour la simple et bonne raison, que j'étais leur demi-soeur à tous, contrairement à Grace, Kennedy & Andrew qui étaient frères et soeurs, et Rhiannon, Luke et Lullaby aussi de leur côté, j'étais un peu l'intrus vu que ma mère m'avait eu avec un autre homme. "Dis-le, je suis quelqu'un de génial. Mais lui le regrettera de pas vivre ce moment, il a besoin de digérer la nouvelle peut-être" Je tirai dans mon sac un petit paquet cadeau pour ma soeur, et accessoirement pour ma nièce. "Je vais bien mais, enfin bon c'est pas grave et tiens hier soir en sortant de la radio j'ai eu le temps de prendre le cadeau de naissance, avec tout ce qui s'est passé, c'était un peu le bouleversement à la maison." dis-je en souriant.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Mar - 17:03
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lullaby s. o'brady-jones & kate f. rieder-jones
24 heures à peu près que je n’étais plus venue à l’hôpital. Il fallait avouer que j’avais été un peu poussée à partir, émotionnellement et également par ce que la famine m’avait appelée le jour avant. Me retrouver au sein de l’hôpital me rassurait. Je m’étais tout simplement sentie tellement nulle de ne pas avoir passée mon temps avec elle, hier. Non, j’étais trop accaparée par son père. Je m’en étais réellement voulu. En rentrant, j’en avais parlée avec Kate par message. Forte heureusement j’avais du monde à qui me confier avec ma grande et super grande famille mais bon, ce n’était jamais facile parfois car je gardais souvent certaines choses pour moi. Pas des secrets mais mes émotions, mes peines. Je n’étais pas toujours à dire que j’allais mal quand j’allais mal mais je disais que j’allais bien ou parfois j’ignorais la question cependant il se passait trop de choses en ce moment. On était tous un peu dans la même pente depuis la chute de Luke. La chute de la famille. Je souriais doucement alors que j’étais devant la jeune femme et que je lui parlais, elle disait que cette gamine donc la mienne était adorable et j’en souriais doucement, une petite moue sur mon visage. « La pauvre, je ne suis pas un cadeau ! », murmurais-je un peu avec une sorte d’amusement mais ça me faisais du bien de dire des choses futiles dans le genre ou même me faire passer en ironie. C’est un sport assez archaïque qui me prend du temps parfois. Me moquer de moi-même. Je lui souriais doucement alors que j’avais osée parlée de lui, Aiden. Onh mince mais pourquoi ? Je ne voulais pas passer la journée à penser à ça. Je souriais doucement en l’entendant, elle était effectivement quelqu’un de géniale car en plus, je savais sa difficulté à m’accompagner. Je souriais doucement. « Il a besoin de toi, oui ! », je riais nerveusement. « Ce n’est pas tous les jours qu’on apprend ça ! », disais-je en me sentant parfois mal car c’était de ma faute dans le fond. S’il avait su qu’elle existait par ce que je n’aurais pas menti. Cela se serait passé mieux ? Peut-être même que Luke serait encore vivant ? Tellement de questions dans le fond sans réponses mais surtout totalement dingue. Je ne devais pas penser ainsi mais c’était moi, j’étais pessimiste et je culpabilisais pour un rien. Comme toujours. « Mais tu es génial ! », disais-je avec un sourire au coin de lèvres et découvrant alors le paquet. En fait, je n’avais ouvert aucuns paquets pour l’instant surtout par ce que j’éloignais tout ce qui rendait cette naissance réelle. Je ne voulais pas le faire de peur à ce que cela prenne un sens. Ma fille était tellement fragile que tout pouvait partir en fumée d’un moment à un autre. Le fait qu’elle sorte de couveuse et même si je devais attendre encore était une sorte de sortie du tunnel. Une sortie rassurante. « T’es mignonne ! », disais-je en lui souriant. « Il ne fallait pas, je t’assure ! Puis c’est vrai que ça doit être l’enfer à part à la paroisse, je n’ose pas vraiment y aller. », rajoutais-je en riant. « Un cadeau de plus à ouvrir quand j’aurais eu le temps de faire… la chambre donc la peinture, les meubles enfin tout quoi… gérer le père… gérer les visites ici, me remettre en forme pour la reprise à la caserne… mais mince, c’est dur la vie ! », disais-je en roulant des yeux et penchant la tête. « Je vais inaugurer en ouvrant ce premier cadeau ! », disais-je en souriant. « Car je sens que je peux le faire… elle va bien, tout va bien ! », disais-je alors que j’allais commencer. « Papa va bien ? Et maman ? », demandais-je par curiosité en souriant doucement tandis que le pédiatre arrivait, son œil au beurre noir qui était collé sur son visage, il me regardait et bien que je le savais, je n’y prêtais guère attention, souriant à Kate. Il commençait à tout faire, débrancher les respirateurs enfin ce qui l’aide à respirer mieux. Je me mettais pendant ce temps à déballer, un petit pleur du bébé me déconcentrant par la même occasion, j’en souriais doucement en m’arrêtant quelques instants et surveillant du coin de l’œil le docteur. « Désolé, c’est de ma faute, ça tirait un peu fort ! », disait-il alors que je lui lançais un regard meurtrier. Je finissais aussitôt de déballer le paquet, sortant alors un pyjama tout mignon (ce sont tes mots, ahah). « Oh il est superbe… tu sais, j’avais pris un sac avec de quoi l’habiller après ce bain mais je crois que je sais ce qu’elle va mettre ! », lui disais-je alors en ayant idée de lui faire porter ce pyjama quand on pourrait la préparer.
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mot doux de Invité ► un Mar 18 Mar - 21:42
Kate&Lullaby♦ On m'a dit d'y croire encore
Pas un cadeau, tout était relatif, j'étais persuadée que ma soeur ferait une bonne mère. Meilleure que moi. Elle avait eu des bons exemples, tout comme moi bien sur. Son père était adorable avec les enfants et il avait su nous inculquer les meilleures valeurs. Même si je n'avais pas eu tout ça au début. Je n'avais pas compris, Luke, Lullaby & Rhiannon avaient eu un père et une mère dès le début, moi je n'avais eu ce mot pour la première fois qu'à 8 ans quand j'avais appelé William, papa pour la première fois. Mon père biologique ? Un imbécile. Qui n'avait su me proposer que de l'argent le jour où je l'avais vu après 23 ans. De l'argent pour ma mère et pour moi. Quelle blague. Heureusement d'une certaine manière que je ne l'avais pas eu comme père. Parfois, je me disais que j'étais à part dans cette famille, et pourtant, tous me faisaient revenir à la raison, moi aussi j'avais un papa et une maman et qui m'aimaient comme toujours. C'était pendant mon adolescence que j'avais eu un peu de mal à me trouver une place. Et puis aujourd'hui ça allait mieux, Lullaby saurait élever cette enfant comme il fallait j'en étais sure. Et puis elle avait ce caractère doux qui ferait d'elle une bonne mère Ne dis pas de bêtises, tu es son plus beau cadeau, et c'est ton plus beau cadeau. Tu feras une excellente mère Lully. dis-je avec un sourire comme pour la rassurer. Il allait falloir qu'elle s'habitue à devenir une maman c'était tout. On pouvait penser que c'était inné, très certainement, pour moi ça avait été beaucoup plus compliqué. Mais ce ne serait pas le cas pour Lullaby. J'avais eu vent de son altercation avec Aiden. Ma difficulté à venir ici était plus du au fait que j'avais passé du temps ici une fois que j'avais eu mon diabète détecté. Ensuite la naissance de Leah n'était pas un de mes meilleurs souvenirs, et la mort de Luke qui se rajoutait à tous ces souvenirs ne faisaient pas du moment idéal pour avoir une naissance dans la famille. Pourtant ça pourrait peut-être nous aider à nous sentir un peu mieux. Je disais bien peut-être je n'en étais pas encore convaincue, malheureusement. Je caressais le dos de ma soeur, pour la rassurer Ne t'inquiète pas... J'irai lui redresser les oreilles s'il y a que ça... Et tu verras il viendras voir sa petite fille qui aura un prénom d'ici là d'ailleurs.

Le pédiatre arrivait avec un oeil aux bords noirs, et j'interrogeais ma soeur sur les conséquences ? J'avais eu vent de cette histoire de triangle qu'Aiden pensait blah, blah via ses textos de la veille. En était-ce une raison ? Si c'était le cas, je me retenais de rire, car il ne l'avait vraiment pas loupé pour le coup. Cela n'aurait rien changé si Aiden avait été au courant bien avant. Bien au contraire, les conséquences auraient pu le faire revenir plus tôt, mais je ne sais pas si ça aurait eu des impacts sur la mort ou non de Luke. Je ne savais pas. Cette histoire de guerre en Irak quand il était parti, mais j'espérai le voir revenir vivant... Si, si ne dis rien, ça me fait plaisir tu le sais bien. Et puis, j'ai envie d'être une bonne tante pour cet enfant, alors autant que je commence à la gâter dès maintenant même si elle ne s'en souviendra pas. Et puis si tu as besoin d'aide pour la chambre, ou pour quoique ce soit. Tu sais j'ai du temps dès que j'ai fini le boulot, je peux toujours venir vous aider toi et Rhiannon. Et elle ira bien, je te l'assure. Une bonne tante ? A défaut d'avoir été une bonne mère ? Je pense que c'était ce que j'étais en train de penser, mais j'enlevais cette idée de ma tête. Je m'en voulais de mentir continuellement à ma famille, je le savais qu'ils finiraient par l'apprendre. Mais je ne savais pas comment pour le moment tout était dans le silence.
On en vint à parler des parents Maman, va bien. Enfin... Elle a du mal avec la mort de Luke tu sais mais je pense que ça ira, elle gère. Quant à papa, je... il n'en parle pas du tout. Il ne m'a pas décroché un mot depuis plusieurs jours, je ne sais pas si ça va ou pas. Mais je pense l'emmener manger il sera obligé de me parler un jour ou l'autre. dis-je comme pour la rassurer, malheureusement à la maison je savais bien que ce n'était pas le meilleur moment mais bon. On avançait c'était l'essentiel c'était ce que je faisais comprendre à Lullaby tant bien que mal. Je jetais un regard noir au pédiatre, l'air de dire, fais attention à ma nièce si tu veux pas en avoir un deuxième d'oeil noir ! Je saurai directement si ça lui va alors. C'est une bonne chose.
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mot doux de Invité ► un Mer 19 Mar - 12:27
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lullaby s. o'brady-jones & kate f. rieder-jones
Ce rôle tellement important qui est de devenir mère n’était point un jeu à mes yeux et même si elle me disait qu’au contraire, je serais un cadeau, je souriais. Je n’en savais rien en fait, c’était nouveau. C’était comme quand on tentait des talons aiguilles pour la première fois par exemple. On grimpe dessus mais on ignore si l’on trouvera le bon équilibre par exemple. Je souriais doucement en regardant alors la jeune femme, elle avait aussi lancée ce regard noir au pédiatre mais alors qu’elle m’avait offerte cette petite chose emballée. Je souriais doucement en l’entendant me parler de m’aider pour la chambre ou même dire qu’il était temps qu’elle ait un prénom. Je fronçais doucement le nez. « J’aimerais tout de même voir si j’arrive à convaincre Aiden de faire tout ça avec moi ! », disais-je alors en haussant les épaules et lui souriant. Je savais que c’était une grande partie des raisons pour laquelle j’avais tant stagnée sur ce genre de détails même si je refusais de l’accepter car ça voulait simplement dire que je ne pouvais m’en vouloir qu’à moi-même car c’était moi la fautive. Je lui avais menti pour le laisser partir en Irak et j’osais encore lui en vouloir d’avoir donnée un œil au beurre noir au docteur ? Je me sentais nulle en y pensant d’un coup mais toujours en colère contre lui, vraiment. Je lui demandais alors comment ça se passait du côté de la maison. Une partie de ma vie que je fuyais. Je savais que papa était souvent avec ce bébé quand je n’étais pas là. Il lui tenait compagnie mais j’essayais souvent de ne pas le croiser. J’avais tellement peur de ne pas pouvoir contenir mes larmes, ma force. Cette force dont j’avais besoin pour affronter les soucis de ma fille ou garder une partie de mon deuil intact. Je ne voulais toujours pas croire que Luke soit mort. J’avais sincèrement faillit éviter l’enterrement car c’était une chose réellement. Fuyais-je tout le semblant de réel ? Je me posais bien souvent la question. Vraiment. « J’aimerais tellement être capable d’être là pour lui mais c’est difficile pour moi aussi ! », soufflais-je d’un regard un peu fuyant. Reconnaitre que moi aussi j’avais du mal avec cette situation n’était pas vraiment simple et pourtant logique mais je n’avais pas eue le temps de m’y pencher. J’avais d’autres soucis et pourtant j’aimerais tellement pouvoir affronter ça autrement. Pouvoir pleurer toutes les larmes de mon corps mais j’en voulais aussi un peu à Luke d’être mort car je serais sûrement toujours enceinte s’il ne m’avait pas abandonné ? S’il ne nous avait pas abandonné. J’inspirais doucement en lui souriant aussitôt. « C’est vrai en plus elle est tellement petite ! », disais-je en me demandant si j’allais réellement savoir l’habiller de beaucoup de choses avant un moment. Il y avait deux ou trois sacs qui attendaient d’être rangés dans des armoires mais les tailles me semblaient tellement… enfin j’avais peur qu’elle ne flotte dans la moitié au début. Je ne voulais en plus pas qu’elle grandisse. « T’es sûre que tu te sens d’attaque pour être là ? », lui demandais-je en souriant, un peu curieuse mais un peu inquiète car je me demandais comment je serais si j’avais été elle. Au début, je ne me sentais pas prête non plus à avoir ce bébé, j’étais persuadée que j’avais encore le temps mais aussi que je ne serais pas une bonne mère. Cette mauvaise impression était partie avec l’accident mais là, ça allait nettement mieux. Je souriais doucement en penchant la tête, regardant alors le bébé et fronçant doucement le nez. Je ne m’imaginais pas dans sa situation enfin je ne pouvais pas imaginer comment j’aurais dû mal à être loin de ma fille. Rien qu’en rentrant seule, je trouvais ça tellement horrible. Passer devant une chambre en construction… Le pédiatre la posait alors dans un petit lit de nurserie. Il nous regardait attentivement en cherchant notre attention du regard. « Tout est débranché, elle va bien et semble avoir encore pris du poids, c’est bon signe en une journée ! Les infirmières ont préparées tout ce qu’il vous faut pour lui donner son premier bain, un thermomètre pour l’eau aussi enfin vous allez pouvoir être seuls dans la pièce à côté. », disait-il en souriant alors avec un certain charmant à Kate. Non ? Tentait-il aussi de l’avoir dans ses filets ? C’était une blague ? Je faisais le ping pong avec son regard et la destinataire en pendant halluciner. Il était marrant ce pédiatre. Il voulait peut-être se taper toute la famille. Devrais-je éloigner ma fille ? J’inspirais doucement en hochant la tête. « D’accord, merci ! », disais-je en faisant quand même un sourire par sympathique alors que j’approchais du lit de nurserie et je n’avais qu’une seule envie, la prendre dans mes bras pour la première fois sans ces câbles et tuyaux. C’est stupide, non ? Enfin le côté stupide était que j’avais peur de le faire. J’avais peur, tellement. Je souriais doucement en regardant Kate et fronçant le nez. « C’est normal d’être effrayée de pouvoir enfin la prendre car je n’ose pas, j’ai tellement peur de la casser en morceau… », disais-je en riant nerveusement en fait, je me sentais coupable de la situation, coupable de n’avoir pas portée ma grossesse à terme.


Dernière édition par Lullaby S. O'Brady-Jones le Ven 21 Mar - 4:14, édité 1 fois
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mot doux de Invité ► un Mer 19 Mar - 12:56
Kate&Lullaby♦ On m'a dit d'y croire encore
Elle avait l'air si fragile dans sa couveuse comme ça, je ne pouvais pas croire qu'elle allait pouvoir affronter le monde extérieur. Et puis... Elle me rappelait le petit bébé que j'avais eu et pourtant qui aujourd'hui vivait sa vie chaque jour comme une vraie battante. Leah était née à peu près aussi grâce que la petite qui était en face de nous, j'avais envie de rassurer ma soeur mais comment ne pas tout lui dévoiler et se disputer et la rassurer en même temps. Je ne savais pas trop... Enfin bon je gardais tous ces sentiments pour moi, lançant un regard noir au pédiatre qui osait tenter une approche avec ses yeux doux. C'est bon j'ai déjà eu les yeux doux une fois, je me suis retrouvée mariée et enceinte sans comprendre, une fois pas deux ! Non mais oh. Je souriais à ma soeur quant à ses doutes concernant l'engagement d'Aiden envers ce bébé. Cette guerre en Irak aura fait bien plus de dégâts qu'autre chose. Elle aura vraiment meurtri ma famille et j'avais du mal à me rendre compte que la vie aurait du être différente. Aiden aurait été présent dès le début et ça aurait peut-être plus simple pour lui à accepter le fait que Lullaby attendait une fille de lui. Je ne pouvais pas le croire comment ça pouvait tout détruire ainsi Ne t'inquiète pas, je n'ai pas de doute, il a besoin de temps, il a beaucoup de choses à digérer mais dès qu'il va la voir, tu verras il va craquer. J'essayais de la rassurer tant bien que mal, mais c'était un peu dure de ma part. Et elle cherchait elle-même à savoir comment ça se passait à la maison. J'avais craqué plus d'une fois dans ma chambre seule, en me demandant pourquoi. Est ce que c'était réel ? Oui ça l'était plus d'une fois j'avais passé la tête par la porte de ma chambre, observant la sienne en me disant qu'il devait y être mais rien. Je ne pouvais pas le croire. Et encore je ne partageais pas le même sang, comme il me disait parfois, il me disait ça souvent "on a pas le même sang, et t'es la seule à être blonde, mais t'as le même caractère que n'importe quel Jones" c'était celui qui m'avait ouvert les yeux quand j'en voulais à tous de me voler ma maman. Il avait cette capacité à toujours donner le meilleur au monde à réconforter quand ça allait pas. Je sais bien. Chacun le vit à sa manière ce deuil, et pour certain, il semble plus difficile à vivre. Mais il viendra te parler j'en suis sure. Et je pense qu'il comprend que tu as besoin de te rendre compte à la fois que tu es mère mais que tu as perdu Luke et que c'est c'est compliqué. Mais on va tous se serrer les coudes et ça ira tu verras. J'essayais d'être rassurante, mais je savais que par rapport aux autres mon deuil était différent. Ce n'était pas mon frère de sang mais d'alliance. J'avais l'impression de ne pas avoir le droit d'être aussi triste qu'eux, et pourtant c'était d'une stupidité.
Elle s'inquiétait toujours pour moi comme ça, je lui souriais pour la rassurer. Oui, ne t'inquiète pas, et je suis très heureuse que tu m'aies demandé de venir t'aider. Ca me fait plaisir Oui, c'était vrai je me rendais compte que j'en avais peut-être besoin pour réagir moi-même au besoin. Au moins voir cette petite, me rendait peut-être moins coupable. Je ne sais pas exactement, ça soulageait ma peine de me sentir mauvaise mère mais je ne pouvais pas. Je me sentais pas prête, du coup j'assumais mais je laissais Dylan faire le plus gros du travail. Le pédiatre nous annonça qu'elle était enfin prête, Lullaby s'approcha de sa petite fille. Elle allait être brune aussi celle-ci. Et elle me fit part de ses doutes. Je pense que oui c'est normal, mais ne t'inquiète pas tu vas pas la casser, je te le promets... Elle est tellement belle. On dirait une vraie poupée c'est fou. dis-je en avançant vers le lit de nurserie.
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mot doux de Invité ► un Ven 21 Mar - 5:29

on m'a dit d'y croire encore
lullaby s. o'brady-jones & kate f. rieder-jones
Il fallait avouer que les Jones avaient tous le même gêne et même les Rieder, bon j’aurais pu dire les O’brady aussi ou les Cooper mais j’ignorais encore patiemment leur existence. Je ne savais pas si le fait que nous gardions nos sentiments, nos peurs, nos tristesses et nos déboires pour nous était de l’un deux mais je savais que j’étais ainsi et que certains de la famille aussi. Etais-ce bon ? Je l’ignorais réellement et parfois, je souhaitais ne pas être ainsi mais différente. Etais-ce possible ? Dans le fond, je m’en fichais de changer mais je voulais que les autres changent car ils en avaient besoin. Je m’inquiétais réellement pour mes proches, pour ma fille et pour mes proches. J’étais là à sourire comme une imbécile en regardant la jeune femme qui me disait qu’il allait venir mais quand ? Je ne m’en faisais pas réellement, je savais que tout viendrais à point pour qui sait attendre et j’étais du genre bornée. S’il ne venait pas, j’irais le chercher mais quand je serais prête à affronter mon propre deuil à mon tour. C’était loin d’être le cas à vrai dire. J’étais dans une sorte de glissade par moment. Une glissade émotionnelle mais je me mettais un mur devant mes proches pour ne rien montrer. Parfois un coup de ventilateur métaphorique laissait transparaitre mes émotions en bougeant l’une ou l’autre brique de ce mur mais bon. C’était toute une scène dans ma tête. « Oui, tu as raison et dans le fond, c’est ce que Luke nous aurais dit de faire ! », disais-je en finissant d’une voix légèrement triste, un petit coup du ventilateur en question ? Oui, sûrement mais ce n’était rien car je me disais que c’était normal d’être triste. Cela rendait vivant. Ne ressentir aucunes émotions, aucunes peines n’était pas une chose qui nous rendais humain à mon sens mais tout du contraire. Je regardais la jeune femme, elle était si jolie. Ses cheveux blonds, son sourire, ses yeux. Bien sûr, j’en détournais rapidement l’attention que vint le tour de regarder ce bébé tout beau dans son petit lit et souriant doucement alors qu’elle me disait qu’elle était heureuse d’être là. « Merci ! », répondis-je à cela avant que je laissais l’idée de ma peur germer, la laissant sortir de mes lèvres tandis que cet harpi de pédiatre quittait les lieux. Je souriais doucement à Kate en l’écoutant me dire que c’était normal. Je riais doucement en l’entendant dire qu’on dirait une poupée et lui souriant avec une sorte de tendresse. « Oui, on dirait. », je regardais cette poupée en question et riant doucement. « Elle a les yeux de son père ou je rêve ? », soufflais-je en la regardant attentivement. « Je me pose tellement la question en ce moment, le cherche en elle ! », disais-je en me demandant si c’était normal que je passe mon temps à le chercher en elle alors qu’il était là, revenu mais j’avais commencée bien avant. J’avais commencée dès la première fois où j’étais autorisée à voir la douceur dans son regard. Je souriais doucement alors que je fronçais le nez, me laissant faire à l’attraper en riant. « T’imagines qu’on va donner un bain à un bébé à deux ? », disais-je en souriant. « On est mamans ! », plaisantais-je sur le sujet à la jeune femme, me penchant pour attraper cet enfant sans prénom et souriant doucement en lui donnant mon doigt même si elle n’avait sûrement pas de forces pour l’agripper mais elle semblait tellement calme. C’était normal pour des enfants qui ont été en couveuses d’après les docteurs mais quand même. Cela avait un côté effrayant mais c’est là qu’elle se mit à gigoter comme une prune et pleurer légèrement. Mon regard souriant passait aussitôt à la crainte étrange… de ne pas être appréciée ou faire un truc de mal. Ma moue se dessinant. Alors que je tentais de la bercer. Etais-je trop nerveuse ? Devais-je me calmer ? Sûrement car je ressentais cette nervosité sûrement plus qu’elle. Je savais que cela jouait mais j’étais réellement en colère contre Aiden et ça ne devait pas aider. « Elle ne m’aime pas ? », demandais-je à la jeune femme. « Tu crois qu’elle sent… que je suis enfin… », disais-je avec l’air paniquée, les petites étoiles dans les yeux. Je tentais de me calmer mais c’était difficile. Vraiment. Il fallait le temps qu’elle s’y habitue peut-être ? Je n’en savais rien mais j’avais réellement besoin d’aide.
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mot doux de Invité ► un Ven 21 Mar - 17:10
Kate&Lullaby♦ On m'a dit d'y croire encore
Je sentais bien que ma soeur cachait ses sentiments et ce qu'elle ne cachait pas bien c'était comment elle allait faire pour gérer l'ascenseur émotionnel sur lequel nous étions actuellement. On passait de la joie aux larmes en quelques minutes en ce moment. Je ne pouvais pas comprendre comment c'était faisable mais en attendant j'essayais de savoir comment ça allait tourner. Au bout d'un moment le deuil se ferait sentir moins dur à vivre j'en étais sure. C'était comme ça la vie malheureusement, on ne pouvait pas vraiment faire autrement, malheureusement la vie était faite de naissance & de morts, mais je trouvais ça malheureux que la petite dernière des Jones naisse le jour ou à peu de choses près dirons nous de la mort de son oncle. Ce n'était pas facile pour aucun d'entre nous. Enfin, après tout elle n'avait pas non plus choisi de la faire naitre à ce moment là, je fis un sourire de compassion à Lullaby qui comprenait que j'essayais de lui faire comprendre les choses simplement sans la blesser, sans la brusquer. Oui, et ça le saoulerait comme toujours qu'on essaye de s'ignorer ou de se disputer parce qu'on ne s'entend pas tous. C'est ce que Luke aurait dit ça j'en étais sure pour le coup, mais bon j'aurai préféré utiliser le présent que sur le conditionnel. Alala, oui la vie ne serait pas facile tous les jours mais bon. Et puis revint le sujet d'Aiden forcément, je ne pouvais pas dire que c'était facile non plus de ce côté, mais j'étais sure qu'il lui faudrait du temps. Mais le fait qu'elle le cherche dans le regard de sa fille n'était pas non plus une solution. Les yeux de son père, mais je parie qu'elle aura le nez des Jones par contre ! Chose de sure, c'est que ce sera un canon, en même temps elle a tous les gènes pour faire rendre les garçons fous d'elle, et nous rendre fous aussi tant qu'à faire. Mais rien ne pressait non plus, elle pourrait attendre les dix-huit ans avant de nous rendre fous avec ses copains. Voire encore plus tard. Ne t'inquiète pas pour ça. Aiden reviendra et il tombera raide dingue de sa fille, je lui fais confiance, comme je t'ai dit il a besoin de temps pour se rendre compte... Et pour faire le bilan. Je ne savais pas trop où j'en étais moi même. Elle prit sa fille dans les bras et elle ressemblait tellement à un petit être si fragile, si calme, je regardais ce moment si attendrissant entre une mère et une fille, en pensant à Leah. Non je ne devais pas penser à elle. Je lui souriais quand elle dit qu'on était mamans, je souriais Non, tu es sa maman. Moi je suis sa superbe tata qui va la gâter comme une folle. dis-je en souriant. On allait donner son bain à cette petite princesse. Mon seul regret sur ma nièce c'est que cette petite sera encore brune, un peu de blond dans la famille serait pas mal non tu ne penses pas ? dis-je en souriant j'étais la seule blonde de la famille et c'est vrai que tout de suite on a l'impression de voir sur mon visage que je ne suis pas la fille biologique et la soeur directe. Mais en fait c'était encore plus compliqué que ça. Enfin bref, je quittais ces idées saugrenues et repris ma discussion avec ma soeur ainée. Elle sent que tu es sa maman surtout, et que cette maman l'aime mais qu'elle doute et que c'est normal.
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mot doux de Invité ► un Mar 25 Mar - 20:49

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lullaby s. o'brady-jones & kate f. rieder-jones
Parler de ce à quoi cet enfant ressemblera était une sorte de soulagement dans le fond, oui, c’est con mais c’était apaisant car j’avais tellement été pessimiste sans pour autant en parler. Il fallait avouer que j’étais une fille assez silencieuse sur ce que j’avais dans la tête même s’il m’arrivait à dévoiler rapidement mes secrets. Je souriais doucement à la jeune femme quand elle disait que ma fille serait canon et hochant doucement la tête en la regardant. « Oui ! Elle le sera ! », c’était encore tellement difficile pour moi d’envisager l’avenir mais alors qu’elle ne se trouvait qu’à quelques centimètre de moi, quelques millimètres, je pouvais avoir l’impression que tout allait bien aller enfin j’avais besoin d’une personne, un homme mais il n’était pas là et je ne voulais pas le voir pour l’instant pourtant j’avais besoin de lui. Elle me rassurait sans même s’en rendre compte à ce propos mais dans le fond, c’était vrai. N’avais-je pas simplement merdée en lui mentant ? Un peu mais sans ça, il ne serait rien arrivé. Alors que le bébé était dans mes bras, au début, tout allait bien et la jeune femme parlait en me donnant envie de sourire même si j’avais du mal à ne pas stresser avec cet être si fragile entre mes bras. Je regardais Kate me dira qu’elle regretterait qu’elle ne soit brune. La question de savoir comment était ma nièce de son côté me brulait les lèvres. Le savait-elle ? Je l’ignorais mais je voulais tellement le savoir. Je lui souriais doucement en la regardant quand tout se déborda sous les pleures de ce bébé qui était le mien. Non pas le sien auquel je pensais mais le mien. Je doutais encore tellement car j’étais effrayée. J’avais peur de tellement de choses. Je ne me sentais pas très bien sur le coup en regardant Kate, effrayée d’autant plus. Je savais que c’était à cause de ma nervosité mais je n’arrivais pas vraiment à passer outre. Je la regardais attentivement alors qu’elle me disait d’un ton rassurant que c’était normal mais comment arranger ça. J’inspirais doucement en berçant ce bébé. Je tentais de sourire, le calmant doucement. Commençant même à chanter une berceuse. Laquelle ? La même que j’entendais quand j’étais bébé, ma mère, la vraie me la chantait à chaque fois. Je l’avais même chantée à Rhiannon pendant notre enfance. « Oh mon doux soleil, toi qui m’émerveille… je te mets en veille comme les étoiles du ciel. Tu brilleras de mille feux quand tu fermeras tes petits yeux. Ton sourire est jolie et tu es si petit… », je continuais alors (vise comment je suis au top, j’invente des berceuses en impro –out-). « Doux petit agneaux, dans mes bras, il fait chaud… » et finissais-je alors qu’au fil de ma voix, elle semblait se calmer. Je regardais Kate en souriant comme une gamine qui venait de grimper à son arbre. « J’ai réussie ! », disais-je fièrement en regardant le bébé et la regardant aussitôt. « Et Aeden… », disais-je en insistant sur le E. « Il est brun ou blond ? », demandais-je par curiosité en voulant faire ma petite fouine.
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