l'avatar des scénarios ou membres des familles sont totalement discutables pour autant qu'ils ne soient pas dans le bottin !
Venez car plus on est de fous et plus on rit, non ? Chocolat et guimauves en cadeaux !
bonjour les YFTiens et pleins de calins pour vous ainsi que tout notre amour !
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Jay C. Barrow et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de Jay C. Barrow ► un Dim 26 Juin - 17:23 | | | Les journées passent vite, bien trop vite quand on a un enfant à déposer à l’école et à aller rechercher chaque jour de la semaine. Il a parfois l’impression qu’il est à peine rentré chez lui et qu’il est déjà l’heure de repartir. Jay pensait pourtant qu’il allait avoir beaucoup plus de temps devant lui maintenant qu’il a perdu son job mais ce n’est pas tout à fait le cas. Il arrive à consacrer un peu plus de temps à sa musique, mais pour le reste, ça ne change quasiment rien. Il a toujours l’impression de devoir courir dans tous les sens le matin pour ne pas être en retard pour l’école, de passer un temps monstrueux à devoir ranger, nettoyer, laver, repasser ou même faire les courses et à manger mais le seul véritable avantage qu’il tire de s’être retrouvé au chômage, c’est de pouvoir passer plus de temps avec son petit garçon. Comme aller le chercher à l’école par exemple. C’était impossible quand il travaillait puisqu’il ne pouvait jamais finir ses journées suffisamment tôt pour le lui permettre. C’était les membres de sa famille ou plus souvent les grands-parents maternels de Trevor qui s’en chargeaient et qui le ramenaient à son père après sa journée de boulot. Maintenant, Jay n’a plus besoin de solliciter aussi souvent leur aide. Il le fait tout de même de temps en temps, surtout pour que Trevor puisse continuer de les voir et puis, cette situation n’est que temporaire. Jay compte bien retrouver du travail et il aura encore grand besoin de l’aide de la famille, surtout avec les vacances scolaires qui approchent. C’est peut-être Trevor qui sera le plus déçu lorsque son père devra retourner travailler et de ne plus l’avoir aussi souvent juste pour lui. Jay en est bien conscient mais il sait aussi qu’il a besoin d’un salaire pour pouvoir rester dans leur appartement et pour avoir tous les jours de quoi manger. Ce ne sera pas non plus facile pour lui de ne plus être aussi disponible pour son fils mais c’est aussi pour ça qu’il veut profiter de chaque moment qu’il peut passer avec lui.
En prenant une fois de plus le chemin pour l’école, Jay se demande ce qu’ils pourraient bien faire avec son petit garçon. Il n’a pas envie de rentrer directement avec lui et de rester tous les deux enfermés entre les murs de l’appartement. Il fait beau, il serait vraiment dommage de ne pas en profiter pour aller faire une petite sortie avec Trevor, peut-être de faire quelques activités qu’il aime bien, de lui offrir une gaufre pour son goûter et de se promener encore un peu avant de rentrer. Jay imagine déjà le sourire de son fils quand il va lui annoncer ce programme et même son air réjouie quand il va voir que c’est son père qui est venu le chercher à l’école et non ses grands-parents. Au final, ce sont eux qui sont les plus habitués à la sortie d’école. Il y a peu de temps, c’était même tout nouveau pour Jay. Il ne connait même pas les autres parents d’élèves, qui sont pour la plupart des mamans, et il se retrouve souvent à être dévisagé. Un papa qui vient subitement chercher son fils presque tous les jours alors qu'il ne le faisait pas durant le reste de l’année, ça peut leur paraitre louche. Il est là pourtant tous les matins pour déposer son fils mais tout le monde fait tellement vite que ce n’est pas vraiment le meilleur moyen de faire connaissance avec les autres parents. Lorsqu’il arrive dans le couloir devant la salle de classe de Trevor, Jay constate qu’il n’est pas le premier arrivé mais il n’est pas non plus le dernier. Comme tous les parents, il se met en file et attend son tour pour pouvoir récupérer son enfant, l’aider à reprendre ses affaires et partir ensuite avec lui. L’année prochaine ce sera différent, Trevor ne sera plus parmi les petits et il sera dans une vraie classe élémentaire. Ça lui fait toujours bizarre de constater à quel point il pousse vite mais il espère qu’il aura encore un peu temps avant de voir son petit garçon se transformer en adolescent. La file avance encore un peu et quand c’est enfin au tour de Jay de récupérer son fils, la maîtresse n’appelle pas Trevor, comme elle le fait habituellement. Elle prend même un air un peu grave en s’avançant vers lui pour lui parler presque à voix basse.
- Monsieur Barrow, est-ce que vous pouvez attendre s’il-vous-plait ? J’ai besoin de vous parler de Trevor.
- Euh… oui. Bien sûr. Lui répond-il sans vraiment savoir ce qui peut bien l’attendre.
Il ne veut pas se faire de films mais Jay est un peu inquiet puisque c’est la première fois que la maîtresse veut lui parler. Il se met sur le côté pour laisser les autres parents venir chercher leurs bambins et il en profite pour jeter un coup d’œil dans la salle de classe. Il repère vite Trevor, assis sur une petite chaise avec les autres enfants qui attendent encore leurs parents. Il a l'air d'aller bien, c'est déjà une bonne chose. Le temps que les derniers élèves partent lui semble presque être une éternité. Certains parents ne sont vraiment pas rapides ou bien c’est juste l’impression qu’il a puisqu’il a hâte de savoir ce que la maîtresse a à lui dire. Lorsqu’il se retrouve enfin seul avec elle, elle ne le fait même pas entrer dans la salle de classe, elle ferme à moitié la porte pour s’adresser à lui dans le couloir, sans doute pour que Trevor n’entende pas la conversation, mais Jay est à peu près sûr qu’il peut tout entendre de là où il est.
- Monsieur Barrow, je voulais vous parler en privé au sujet de Trevor. Il s’est battu aujourd’hui avec l’un de ses petits camarades, il s’est mis subitement à le frapper et à le mordre et vous devez bien comprendre que ce comportement est inadmissible. Il ne faut plus que ça se reproduise.
Pendant quelques secondes, Jay se contente de hausser les sourcils le temps de bien intégrer toutes ces nouvelles informations. Si on lui avait dit qu’il rencontrerait des problèmes de bagarres à l’école avec son fils avant même qu’il fête ses 6 ans, il ne l’aurait jamais cru. Les secondes suivantes, Jay se pince les lèvres en fronçant les sourcils. Il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire. Il connait son fils, ce n’est pas un bagarreur et surtout il ne s’en prendrait pas à un autre enfant pour rien ou juste pour s’amuser. Ça ne lui ressemble pas.
- Je… peux parler à mon fils une minute ? Demande-t-il à la maîtresse.
Jay pousse la porte de la classe et prend une petite chaise pour venir s’asseoir en face de son fils. Il a un air un peu dur sur le visage, celui du papa contrarié mais il est réellement déçu par l’attitude qu’a eu Trevor aujourd’hui. Malgré tout, il veut donner à son fils la possibilité de donner sa propre version. Ça peut aller vite avec les enfants et il y a peut-être un détail qui a échappé à la maîtresse.
- Tu peux m’expliquer ce qui s’est passé ? Demande-t-il doucement à son fils, d’une voix plutôt neutre.
Il ne veut pas le sermonner, pas avant d’avoir entendu ce qu’il a à lui dire.
Dernière édition par Jay C. Barrow le Mar 28 Juin - 16:32, édité 1 fois |
| | | Trevor D. Barrow et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de Trevor D. Barrow ► un Dim 26 Juin - 21:29 | | | Kevin c’était un gros nul… en plus, la journée était bien normalement, mais alors qu’il faisait sagement son cadeau en pâte à sel – qu’il donnerait à son papa le soir – ce garçon avait écrasé sa grosse main sur son cadeau, pour lui piquer toute la pâte et l’utiliser pour le cadeau de sa propre maman. Bien entendu, un instant dupe, Trevor s’était pourtant repris en tirant dans sa direction ce qui lui appartenait, en haussant la voix pour faire remarquer que c’était à lui, et que s’il voulait en avoir plus, il n’avait qu’à demander à la maîtresse, qui en avait encore un plein saladier. Mais sans doute aussi méchant que bête, Kevin l’avait fusillé du regard – pan, t’es mort – avant de lui répondre de sa voix moqueuse :
« Toi t’as pas le droit de faire le cadeau, t’as même pas de maman ! » « Si j’ai une maman ! » avait-il répondu, il le savait, il la voyait en photo à la maison, et ses joues se gonflaient légèrement de contrariété. Mais elle était juste pas là, au contraire des mamans des autres enfants. « Non t’en a pas ! Elle vient jamais te chercher, elle est partit parce qu’elle t’aime pas ! Elle t’a abandonné comme une poubelle ! » rétorquait l’autre, goguenard, avant de chantonner : « T’as pas de ma-maaan t’as pas de ma-maaaan ! »
Une seconde plus tard, le petit garçon calme qu’était Trevor était passé de sa chaise à un instant où ses petits poings martelaient son camarade qui appelaient la maîtresse tout en lui rendant l’attaque, et alors qu’une main passait près de son visage, Trevor y plantait ses dents, alors que de grosses larmes roulaient sur ses joues, chamboulé qu’il était quand même face aux mots affirmant qu’il n’avait pas de maman car elle ne l’aimait plus. Quand la maîtresse était intervenue, Trevor avait été envoyé au coin – après s’être sérieusement fait souffler dans les bronches quand même – alors que l’autre garçon était consolé, alors qu’il avait été le premier à commencer… en fait, le seul à venir lui parler discrètement fut un camarade, qui venait lui dire qu’il ne fallait pas faire attention, que Kevin l’embêtait lui aussi, parce qu’il avait deux papas. Apparemment, il disait des choses très méchantes, et il fallait juste pas faire attention.
En train de penser à tout cela, le petit Barrow attendait donc que son papa vienne le chercher, parce que la maîtresse voulait lui parler et balançait lentement ses jambes en fixant sa table quand il vit que tout le monde était partit, et que la dame parlait à papa dehors. Il allait se faire gronder, alors que c’était même pas de sa faute. D’ailleurs, quand son papa rentre, Trevor hésite longuement pour oser croiser le regard de l’homme assis face à lui, qui n’a pas l’air très très content de ce que la maîtresse a dit. Pourtant, il ne le dispute pas tout de suite… non, il vient lui demander ce que la maîtresse n’a pas fait, à savoir le questionner sur le pourquoi de cette bagarre dans la classe. Nerveux, Trevor se dandinait sur sa chaise en jouant avec ses mains, avant de relever le regard vers son papa et soupirer avant de parler timidement :
« C’est pas de ma faute d’abords…. » affirmait-il alors, sans détour, avant même d’expliquer réellement le pourquoi du comment. « On faisait les cadeaux pour les mamans… et Kevin il a dit que j’ai pas le droit d’en faire un, parce que moi j’en ai pas de maman, et il a dit qu’elle est partie parce qu’elle m’aime pas. » soufflait le plus jeune, toujours clairement contrarié et surtout, inquiet à cette idée, en témoigne la façon dont il darda ensuite son regard dans celui de l’adulte. « Dis papa… ? Maman elle est partie parce qu’elle m’aime pas ? »
Alors lui il avait tapé et mordu oui, mais ça allait partir… mais les mots, ça faisait mal aussi, et non, il était le seul à être puni… |
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| mot doux de Jay C. Barrow ► un Mer 29 Juin - 16:40 | | | Ce n’est pas tous les jours faciles d’être père mais il y a des jours qui sont bien plus difficiles que d’autres. C’est sûrement l’un de ceux là que Jay est en train de vivre mais ce n’est pas à cause de ce que son fils à fait ou parce-que sa maîtresse a demandé à lui parler. Ce qui rend cette journée plus difficile qu’une autre, c’est le fait que Jay va devoir trouver le moyen de régler tout ça alors qu’il n’a aucune idée de la manière dont il va devoir s’y prendre. Il ne sait même pas s’il y a un chapitre à ce sujet dans tous les livres qu’ont peut trouver sur l’éducation des enfants. Il n’a jamais ouvert un seul de ces bouquins, Jay a toujours préféré compter sur son instinct. Improviser, ça fait partie à 80% au moins de son job de père ! Et il a l’impression de s’en sortir plutôt bien jusque-là, même si tout n’est sûrement pas parfait. Il a un fils heureux et en bonne santé et même s’il fait quelques bêtises, ça fait partie de la vie et des choses de son âge. Avant de prendre une quelconque décision sur sa manière de réagir ou de peut-être punir Trevor, Jay préfère demander quelques explications à son fils. Même s’il sait déjà par la maîtresse ce qui s’est passé dans la journée, il a suffisamment confiance en son fils pour savoir qu’il lui dira la vérité. Le monde à travers les yeux d’un enfant est tellement différent de celui des adultes, Jay veut savoir comment son fils a vécu cette expérience. La première attitude de Trevor lui semble, en quelques sortes, rassurante. Le petit garçon a du mal à le regarder dans les yeux. Il n’est pas sûr de lui ni fier de ce qu’il a fait, au contraire, il a l’air conscient d’avoir fait une bêtise. Lorsqu’il relève la tête vers lui, Jay tente de l’encourager un peu du regard pour qu’il lui dise ce qui s’est passé mais la première phrase de Trevor n’est pas tout à fait ce à quoi il s’attendait. D’autant plus qu’il sait par la maîtresse que Trevor a été le premier à frapper l’autre enfant. Restant calme et patient, Jay écoute la suite de l’histoire et comprend rapidement d’où est venu le problème. Lui-même a du mal à rester totalement calme lorsqu’il apprend ce que cet autre petit garçon a osé faire à son fils. Il ne le connait pas mais c’est une bonne chose qu’il soit déjà reparti avec ses parents, Jay serait sans aucun doute allé leur dire deux mots à ceux-là. Le visage de Jay se crispe pendant un instant, furieux de ce que son fils a dû subir et en même temps attristé pour lui. Il sait à quel point c’est dur de perdre l’un de ses parents, il l’a lui-même vécu, mais Trevor était si petit quand c’est arrivé… C’est totalement injuste. Jay finit par pousser un soupir avant de tourner la tête pour regarder derrière lui, en direction de la porte où la maîtresse les attend. Elle a entendu ce que Trevor vient de dire et elle a cet air désolé sur le visage que Jay a toujours détesté. Elle décide finalement de quitter la salle de classe pour aller dans le couloir et leur laisser ainsi un peu plus d’intimité. Il tourne ensuite la tête vers son fils en lui adressant un petit sourire pour lui faire comprendre qu’il n’est pas fâché contre lui.
- Approche, mon grand. Lui dit-il en lui faisant signe de venir vers lui.
Il attend que Trevor se décide à se lever et s’approcher puis il l’attrape pour le soulever et l’asseoir sur sa cuisse, comme il le faisait souvent quand il était un peu plus jeune et même qu’il fait encore de temps en temps. Jay passe ses bras autour de son fils et plonge son regard dans le sien pour répondre ensuite à sa fameuse question.
- Ta maman t’aimait très fort et je t’interdis d’en douter ou de penser qu’elle est partie à cause de toi ! Lui dit-il sur un ton un peu plus ferme qu’il l’aurait voulu, sous le coup de l’émotion.
Jay ne peut pas s’empêcher de penser à Erin et de ce qu’elle devrait ressentir si elle peut entendre les paroles de leur fils, de là où elle se trouve. Il se met aussi à la place de Trevor, qui ne se souvient de sa mère qu’à travers les photos et les histoires qu’on peut lui raconter. C’est normal qu’il se questionne sur elle et Jay prend quelques secondes pour trouver les bons mots pour rassurer son fils.
- Il ne faut pas écouter les bêtises que peuvent dire certains enfants. Ils n’ont pas connu ta maman mais moi je l’ai connu et tu peux demander à ton papi et à ta mamie aussi, maman et moi on t’a aimé de tout notre cœur dès l'instant où tu es venu au monde. Si maman est partie au ciel, c’est parce qu’elle est tombée très malade mais c’est de la faute de personne. Tu comprends ?
Jay resserre un peu ses bras autour de son fils pour le câliner un instant mais pas trop longtemps non plus. Même s’ils sont tous seuls, ils sont encore à l’école et il sait que c’est un endroit où Trevor aime bien jouer les grands garçons. Il le fait descendre de ses genoux mais il se souvient subitement de l’épisode de la bagarre et il attrape les petites épaules de son fils pour bien capter son attention.
- Je sais que les paroles du petit garçon t’ont fait du mal mais il ne faut pas se battre à l’école. Ce n’est pas bien de frapper les autres élèves. Lui dit-il en fixant un instant son regard dans celui de Trevor pour être sûr qu’il a bien compris ce qu’il vient de lui dire.
Jay se lève à son tour et jette un coup d’œil à la pendule de la classe. Il a perdu quelques minutes sur son programme du reste de l’après-midi mais il ne sait plus vraiment si c’est une bonne idée d’emmener Trevor s’amuser. Il ne faudrait pas qu’il prenne ça pour une récompense pour s’être battu avec un autre petit garçon et en même temps, il n’a vraiment pas le cœur à le punir pour ça... Enfin, ils ne sont pas encore partis puisqu’il leur reste encore à aller voir la maîtresse.
- Bon, prends tes affaires. Ta maîtresse doit nous attendre dans le couloir. Je veux que tu lui dises que tu es désolé d’avoir tapé un autre élève et que tu ne recommenceras plus, on est bien d’accord ?
Et avec un peu de chance, toute cette histoire de bagarre en restera là. De son côté, Jay a bien l'intention de parler de ce Kevin à la maîtresse mais pas devant Trevor. |
| | | Trevor D. Barrow et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de Trevor D. Barrow ► un Lun 4 Juil - 15:15 | | | Mine de rien, Trevor était tout de même bien soulagé de voir que son papa n’était pas en colère contre lui malgré le fait qu’il se soit battu. Il avait un peu eu peur… de se faire tirer les oreilles, de se faire disputer, d’être privé de dessert pendant au moins dix ans… enfin, ce genre de chose horrible… alors quand son papa lui avait dit de venir le voir, l’enfant s’était un instant muré dans une réflexion personnelle, avant de sauter de sa chaise, toutes jambes devant, pour venir se mettre sur les genoux de l’adulte, profitant du câlin qu’il obtenait pour laisser s’en aller dans ce simple geste la peine qu’il avait eu en entendant ce que son petit camarade lui avait dit. Il préférait largement les paroles de son père, qui lui expliquait que ce n’était pas de sa faute, et il lui racontait encore qu’elle avait été très malade, ce qui expliquait qu’elle soit repartie au ciel avec tous les autres anges, même si dans son esprit, elle devait bien être la plus belle de tous les anges.
« C’est même pas la faute du petit Jésus ? » demandait-il pourtant, avec toute l’innocence de son jeune âge. Mais si son papa le disait, il le croyait de toute manière, et pensait bien être tiré d’affaire quand, alors qu’il quittait le second câlin pour rejoindre le sol, deux larges mains vinrent à le retenir, pour se retrouver face à l’air sérieux de Jay et, malgré sa contrariété, hocher la tête pour signifier qu’il avait bien compris ce qui venait de lui être dit.
Enfin d’accord sur ce point, le petit Trevor attrapait donc ses affaires, avant de prendre un air clairement offusqué en entendant cette demande concernant le fait de s’excuser et jurer de ne pas recommencer. Autant, il voulait bien promettre, autant, il ne voyait pas pourquoi il devrait être celui obligé de dire pardon et c’est droit dans ses bottes – métaphoriquement en tout cas – que Trevor plantait son regarda dans celui de son père pour lui répondre très sérieusement :
« Je recommencerai pas papa. » jurait-il d’abords, histoire d’assurer ses arrières, pour ajouter : « Mais je vais pas dire pardon. Parce que lui aussi il a été très méchant ! Je dirai pardon que si il dit pardon aussi, et qu’il est puni aussi. Sinon c’est pas du juste ! »
Et malgré son âge, Trevor avait une certaine conscience de ce qui était ou non juste, dans l’immédiat il estimait que Kevin devait demander pardon en premier, autrement, son entêtement le pousserait à ne pas s’excuser le moins du monde face à l’autre garçon, même si il devait rester au coin une heure. |
| | | Jay C. Barrow et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de Jay C. Barrow ► un Dim 10 Juil - 21:48 | | | Depuis qu’il élève seul son fils, Jay a toujours redouté les moments où il devrait expliquer à Trevor les raisons qui font que sa mère n’est plus avec eux. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il en parle avec lui et il sait que ce ne sera pas non plus la dernière. Plus Trevor va grandir et plus il aura besoin de poser de nouvelles questions et d’en obtenir les réponses. C’est normal qu’il cherche à comprendre mais c’est difficile pour Jay de savoir ce que son fils est capable d’entendre et ce dont il vaut mieux ne pas lui parler pour l’instant. C’est un garçon curieux et intelligent, il sait qu’il peut comprendre beaucoup de choses mais Jay n’a pas non plus envie de l’effrayer en lui donnant des détails qui ne sont pas encore de son âge. Il comprendra tout de mieux en mieux en grandissant mais pour l’instant, Jay ne tient pas à ce que Trevor perde trop tôt de son innocence et de son insouciance qui font toute la magie de l’enfance. Lorsque son fils le questionne encore une fois au sujet de sa mère, un doux sourire étire les lèvres de Jay. C’est toujours plus facile de chercher un coupable et de rejeter une faute sur quelqu’un mais Trevor est assez grand maintenant pour comprendre qu’il y a des choses qui arrivent sans raison, quelles soient justes ou injustes.
- Non. Je t’assure que personne n’a voulu que ta maman tombe malade. Lui répond-il d’une voix calme et sereine.
Au fond de lui, Jay espère surtout que son fils ne va pas aller chercher d’autres questions sur ce sujet pour le moment. Il n’a rien contre le fait de parler de la mère de Trevor mais tout ce qui concerne sa maladie n’est pas non plus très facile pour lui à aborder. Par chance, la curiosité du petit garçon semble être satisfaite et Jay revient avec lui sur un autre sujet peu plaisant, celui de cette bagarre. Il a bien compris que Trevor n’y était pas pour grand-chose et qu’il a plus chercher à se défendre et peut-être aussi défendre sa mère. Il ne peut vraiment pas lui en vouloir pour ça. Au fond de lui, Jay est même plutôt fier que son fils ne se soit pas laissé faire mais il est son père et c’est son rôle de lui inculquer ce qui est bien ou mal alors il ne laisse rien voir de cette petite fierté pour ne pas risquer d’encourager son fils à se montrer violent à l’école. Il doit apprendre qu’il y a des règles à respecter et qu’il faut aussi respecter les autres. C’est peut-être une vision un peu utopique puisque dans la vraie vie, la vie d’adulte, ça ne se passe pas toujours comme ça mais c’est comme ça qu’on doit élever les enfants. Après ces quelques minutes supplémentaires passées à l’école, Jay espère qu’ils en auront vite terminés. Maintenant qu’il a bien éclairci toute cette histoire avec son fils, il ne leur reste plus qu’à aller parler à la maîtresse et ce sera enfin réglé pour aujourd’hui. C’est du moins ce que Jay croyait jusqu’à ce que son fils refuse catégoriquement de présenter des excuses. Sur le coup, Jay reste un moment sans réaction, fixant ce petit bonhomme qui fait déjà preuve d’un aplomb impressionnant pour son âge. Même s’il n’avait pas envie de faire des excuses, il aurait pu ne pas se poser de question et simplement obéir pour être tranquille le plus rapidement possible mais au lieu de ça, Trevor fait preuve d’une certaine maturité en réfléchissant par lui-même, quitte à remettre en questions les paroles d’un adulte. Certains parents pourraient peut-être prendre mal le fait que leur enfant cherche à contester ce qu’ils venaient à peine de dire mais pour Jay, c’est une preuve de plus que Trevor est un petit garçon très débrouillard et qui est loin d’être naïf. Cette fois, Jay ne cherche pas à dissimuler son sourire et il vient même passer sa main dans la chevelure sombre de son fils.
- Tu as tout à fait raison, Kevin devrait te présenter des excuses pour ce qu’il t’a dit mais à l’heure qu’il est, il est sûrement déjà rentré chez lui avec ses parents.
Même si Jay tient à s’assurer que ce qui s’est passé aujourd’hui ne se reproduira plus et que l’autre petit garçon laissera Trevor tranquille, il ne va pas non plus demander leur adresse pour aller les trouver chez eux. Il aura bien l’occasion de régler définitivement cette affaire le lendemain. Il fera aussi ce qu’il faut pour être sûr que la maîtresse veillera à ce qu’aucun autre enfant ne vienne embêter Trevor à propos de sa mère.
- On verra ça demain matin maintenant, d’accord ? Lui demande-t-il en espérant qu’il comprenne qu’il devra se montrer patient. Pour l’instant, je te demande juste d’être gentil avec ta maîtresse et de lui dire que tu ne te battras plus. Tu peux faire ça ? Demande ensuite Jay en fixant son regard dans celui de son fils. Je vais t’accompagner. Ajoute-t-il en tendant la main à Trevor.
Il n’y a plus qu’à espérer que le petit garçon ne décide pas de faire sa tête de mule. Il sait bien comment il peut être parfois mais ils ne sont pas à la maison alors il préfèrerait éviter de voir son fils lui tenir tête à l’école, surtout avec la maîtresse qui se trouve encore dans les parages. |
| | | Trevor D. Barrow et oui, j'habite a pasadena tout comme toiet peut-être que je te saluerais !
| mot doux de Trevor D. Barrow ► un Lun 15 Aoû - 11:09 | | | Trevor aimait bien quand son papa lui parlait de sa maman. Mais aujourd’hui, il était surtout ravi de l’entendre dire qu’il avait raison, que Kevin devrait lui présenter des excuses pour avoir dit des choses aussi méchante. Alors s’il voulait des excuses, le petit bonhomme comprenait que son papa allait sans doute tirer les oreilles de son camarade le lendemain matin, ou quelque chose comme ça, et c’est assez sagement qu’il prenait la main de l’adulte pour aller voir la maîtresse qui attendait dans le couloir, les ayant laissé parler entre eux sans s’en mêler. C’était mieux en même temps, parce que sans ça, il se serait peut-être fait punir sans rien pouvoir dire, alors que son papa l’écoutait toujours avant de le punir, et c’est bien pour cela qu’il l’écoutait aussi bien.
« Oui je peux mon papa ! » lâchait-il avant de se retrouver justement face à la jeune femme s’occupant d’eux dans la journée et à qui il adressait la parole en relevant sa bouille contrite dans sa direction : « Je suis désolé maîtresse… je frapperais plus jamais les autres enfants, et si ils sont méchants je fais comme papa il a dit, je viens vous le dire et c’est vous qui punissez l’autre ! »
Voyez qu’il avait compris comme faire ! Il ne restait qu’à dompter son petit caractère, ce qui n’allait peut-être pas être une mince affaire mais il n’allait faire des efforts, pour que son papa ne soit plus déçu s’il faisait des bêtises et qu’il fallait encore l’appeler et lui dire combien il était désagréables avec les autres enfants après un coup porté à quelqu’un ayant commencé. Mais désireux de bien s’assurer des choses, Trevor – qui tenait toujours la main de son père – demandait une fois encore :
« Vous allez gronder Kevin aussi hein ? Parce que c’est pas juste si il est pas puni alors qu’il était vilain en premier. Même si papa il a dit que je devais pas taper, lui il doit pas dire des trucs méchants sur ma maman. »
Heureusement, la femme lui répondait qu’en effet elle allait aussi toucher quelques mots à son petit camarade et ses parents. Rien que pour cela, le petit était ravi et regardait Jay avec un petit sourire.
« Tu as vu papa, j’ai promis que je vais être gentil ! Tu es plus en colère ? Est-ce que on va aller au parc comme tu avais dis, ou je suis puni ? »
Il aimerait vraiment y aller, parce que jouer avec papa c’était bien, et il y avait même des gaufres parfois, alors il espérait vraiment ne pas se faire priver de cette petite sortie en plus, autrement il risquait bien de se vexer. |
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