MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance
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Lenaëlle G. Martins
Lenaëlle G. Martins
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !
http://www.your-family-tree.net/t9963-martins-lenaelle-everybody-deserves-a-second-chance http://www.your-family-tree.net/t9280-martins-lenaelle-where-s-this-life-that-we-have-lost-in-living
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❝ Métier : Nounou dévouée à la petite marmaille de Lullaby & Aiden
❝ cupidon : Si la perfection existait, elle porterait ton nom. ♥
❝ post-it : Lieux de vie : Pasadena (0-8 ans), Denver (8-20 ans), Austin (20-28 ans), Pasadena (28 ans, aujourd'hui).
Particularités : Ancienne alcoolique, maniaque du ménage, maîtresse d'un chat et d'un chien.
Love : En couple avec Jensen depuis décembre 2015, habite avec lui depuis le printemps 2016.
Animaux : Un chien & un chat
Passe-temps : Lire des romans de Nicholas Sparks, le Sudoku, le tricot, dessiner des chatons.
❝ Age : 33
❝ pseudo : Mayiie
❝ crédits : (c) Mayiie & Tumblr
❝ avatar : Julianne Hough
❝ présence : Présent(e)
❝ préférences : Rp Roses
❝ disponibilité : Demande-moi et on verra. ♥
❝ autres comptes : Kylian J. Hemsworth (feat. Jamie Dornan) - L'amoureux éperdu qui a décidé de redémarrer sa vie à zéro et peut-être récupérer sa fiancée du passé.
Jezabel M. Sanchez (feat. Sofia Vergara) - La Martha Stewart de sa génération qui aime sa famille plus que tout.
Bennett K. Morrigan feat. Julian Morris - L'ancien militaire qui tente de se définir dans cette nouvelle vie.
Breanna J. Hardy feat. Serinda Swan - L'actrice qui a quitté le rôle d'une vie pour arranger la sienne.
❝ Points : 4106
❝ Messages : 3035
❝ depuis : 11/04/2014
❝ mes sujets : AllieCaitlynCordéliaGraceJadeJayJensenJensenLayali-JoyLullabyRafaelSummerToi ?

Un petit plus
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Mer 1 Juin - 20:30
Lenaëlle G. Martins
Si tu aimes quelqu'un, dis-le, même si ton monde doit s'écrouler
featuring Julianne Hough, je suis un scénario
Prénom ► Mes parents aimaient beaucoup les prénoms fnissaient en "ëlle" et compte tenu que ma naissance n'était pas vraiment prévue, puisque le médecin avait dit que je ne survivrais pas et ma soeur jumelle, si, ils ont visiblement improvisé quelque chose qui a donné Lenaëlle Gaëlle. Age ► Trente ans. Date de naissance ► 29.04.1986 lieu de naissance ► Pasadena, Californie, USA. métier ► Nounou pour la petite marmaille de Lullaby et Aiden. origines ► Américaine. love ► Je me suis mariée l'été de mes dix-huit ans, puis j'ai demandé le divorce six ans après, suite à un incident impardonnable. À ce moment, je ne pensais jamais retrouver l'amour et pourtant, celui-ci est arrivé sous la forme d'un homme merveilleux avec une bouille d'ange. Je suis en couple avec cet homme, Jensen A. MacCallister, depuis décembre 2015. hobby ► Lire des romans de Nicholas Sparks, faire des Sudokus, dessiner des chatons sur un bloc-notes, passer des journées à vider et réorganiser mes tiroirs et placards. vos enfants ► J'aurais dû mettre au monde une fille en 2010, soit il y a six ans. J'ai fait une fausse couche à sept mois et demi de grossesse. Cela ne veut pas dire que je ne meurs pas d'envie d'en avoir un jour, avec la bonne personne évidemment. le plus beau souvenir ► Jusqu'à il y a tout récemment, j'aurais dit chaque moment passé avec mon père, quand celui-ci était sobre, quand j'avais l'impression que ma soeur et moi étions ce qui le rendait le plus heureux. J'avoue toutefois que ce moment où Jensen m'a avoué ses sentiments et où j'ai fait la même chose en retour fait partie de ces beaux moments que je vais chérir pendant longtemps. le souvenir que vous voulez effacer ► Ce fameux soir où tout a basculé. Au début, je pensais qu'il faisait une crise de colère, comme il l'avait fait maintes fois depuis le début de notre mariage. Cependant, les choses se sont envenimées alors que j'étais là, impuissante, à subir ses coups. Il a fini par tuer notre enfant, provoquant chez moi un sentiment d'horreur et de tristesse que je n'ai pas su surmonter pendant quatre ans. Ce souvenir me hante encore aujourd'hui, et pour sûr, j'aimerais bien que celui-ci n'existe plus dans mon esprit. qualités ► Douce, sensible, gentille, sociable, aidante, dévouée, amusante, spontanée. défauts ► Maniaque, fragile, insécure, maladroite, peu confiante, cachottière, nerveuse. autres petites choses ► Il m'arrive parfois - ou plutôt très souvent - de faire appel à des techniques un peu étranges pour calmer des enfants, comme faire brûler des bougies ou un truc du genre. Certains peuvent trouver ça étrange, mais cela ne me gêne pas. -  J'ai un chat, Pumpkin, que j'ai adopté après avoir écrasé sa petite queue sur la route, à l'été 2015. - Me besoin de propreté et d'ordre autour de moi trahit le fait que j'ai un trouble obsessionnel compulsif. Je deviens nerveuse dès que quelque chose est sale ou pas rangé et que je ne peux pas m'en occuper. groupe ► Nice Swing.
Je ne peux pas vraiment dire que je suis proche de ma famille. Suite à la mort de mon père, puis de ma soeur quelque temps après, j’ai l’impression que ma mère a cessé de me considérer. Enfin, il faut dire qu’elle n’a jamais été faite pour être mère, mais bon, il n’en demeure pas moins que je n’ai jamais vraiment trouvé ma place au sein de ma famille quand j’étais adolescente. Est-ce pour cela que je me suis mariée si jeune ? C’est fort possible quand j’y repense. Évidemment, cela ne m’a pas donné grand-chose, je crois avoir perdu tout espoir d’avoir une famille au moment de mon divorce. Aujourd’hui, je ne me sens plus aussi désespérée; j’ai retrouvé une partie de la famille de mon père, ce côté de ma famille que j’ai toujours aimé. Par contre, je ne suis pas naïve; je sais bien que je ne suis que de second plan, ce qui n’est pas nécessairement l’idéal. Parce que lorsque je regarde la famille de mon père, que je regarde même la petite famille de Lullaby et Aiden dans des moments comme Thanksgiving ou bien Noël, je les envie. Pas méchamment, mais suffisamment pour que j’aie envie de retrouver ce sentiment un jour ou un autre. Peut-être en fondant une famille à moi ? J’aimerais bien dire que oui. J’aimerais bien avoir une famille, je ne vais pas le cacher. J’adore les enfants depuis toujours, j’ai toujours voulu en avoir. Mes plans ont été coupés court il y a six ans de cela, et si on m’avait demandé si je comptais fonder une famille il y a quelques mois, pour sûr que j’aurais dit non, mais maintenant, je commence à avoir un peu plus d’espoir. Plus encore, je croise les doigts pour que ma relation avec Jensen me porte assez loin pour que je puisse dire que c’est lui ma famille, et peut-être des enfants que nous pourrions avoir. Je ne veux quand même pas me projeter trop loin. Je veux profiter du moment présent et voir ce que cela pourra donner par la suite.
Je sais que lorsque vient le temps de prendre la route, ma meilleure amie Lullaby ne déteste pas écouter les propos de Sexy McNews mais personnellement, quand je peux choisir, je préfère passer outre. Non pas que je le déteste complètement, je dois admettre que ses propos me font parfois rire, mais aussi rougir par moments, ce qui me laisse un peu plus perplexe, je dois admettre. Je suis de nature méfiante, donc les trucs à l’aveugle, compte tenu de ce que j’ai pu entendre précédemment, ce n’est clairement pas mon truc. Par conséquent, je ne peux pas dire que je déteste Sexy, son travail est reconnaissable quand même, mais je ne suis pas sa plus grande fan non plus. Disons qu’entre lui et Dear Mom, je préfère de loin Dear Mom. Je suis mémère, mais je l’assume très bien.
C’est à tout hasard que j’ai découvert les sessions Dear Mom, ce moment où les gens appellent pour avoir des conseils sur tout et n’importe quoi, problèmes de coeur, cuisine et autres. Je dois admettre que j’ai commencé à écouter de plus en plus attentivement puisque parfois, je pouvais me reconnaitre dans certains soucis des gens et je dois avouer que plus encore, j’ai trouvé que les conseils donnés par cette gentille dame - elle me semble gentille en tout cas - étaient plus que pertinents parfois. Je n’ai pas encore cédé à la tentation d’appeler moi-même pour avoir un conseil, mais je dois avouer que j’y ai déjà songé, par exemple lorsque j’ai compris que je n’étais pas indifférente au charme de Jensen ou bien lorsque Nora a décidé qu’elle ne voulait pas apprendre à aller sur le pot plus récemment. Ce qui m’en a empêché, c’est fort probablement ma timidité, mais ça viendra, peut-être, un jour, qui sait ?
Ce que j'aime ►  Certaines personnes m’ayant connue auparavant pourraient trouver ça étrange, voire même horrible, mais j’adore les enfants. Non pas comme un vieux pervers, mais j’aime m’en occuper, le bonheur que leur innocence et que leur joie peuvent apporter au quotidien. Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi cette profession, après tout. Ensuite, j’aime bien la lecture, faire des Sudoku, et faire du ménage. Je n’y peux rien, je suis une maniaque de la propreté, je déteste lorsque c’est sale ou désordonné, à croire que j’aurais pu devenir femme de ménage, mais encore là, si j’étais tombée dans une demeure complètement crasse, j’aurais probablement hurlé avant tout. Sinon, niveau nourriture, je ne dis jamais non à un bon plat de pâtes, et niveau goût étrange que je n’ai pas perdu de l’époque où j’étais enceinte, j’aime toujours mélanger popcorn et chocolat. J’adore l’effet sucré-salé que ça donne.

Ce que je n'aime pas ►  Si j’aime tant le ménage, c’est parce que naturellement, je déteste les endroits sales et en désordre. À vrai dire, je ne les supporte pas, comme si j’avais un trouble compulsif, que je deviens nerveuse lorsque je vois un truc sur lequel trop de poussière s’est accumulée, ou une salle avec une tonne de vêtements et autres objets qui y trainent. Ensuite, même si je ne le montre pas et que j’en parle pas, je déteste profondément mon ex-mari. Après, cela va de soi, vu tout ce qui s’est passé et que je préfère ne pas exposer. Puis, depuis tout récemment, je n’arrive pas à voir une bouteille d’alcool. N’importe quel type d’alcool, je n’arrive pas à la voir, limite je tremble si jamais on me propose un verre. Je ne nie pas le fait que j’ai aimé cela pendant un moment, mais pas pour les bonnes raisons. Sachant ce que cela a pu me faire, les conséquences que ma consommation ont pu avoir, tout ce qui se rapporte à l’alcool me dégoûte profondément. Finalement, même si mes nombreux déplacements m’ont apprise à ne pas être difficile sur la nourriture, les légumes verts, en particulier les brocolis, je n’y peux rien, je ne peux pas en manger. Ça me pue au nez, je n’y arrive tout simplement pas.
Pseudo ►  Mayiie. Prénom ► Marilyne. Age ►  Vingt-cinq ans. Pays ► Canada. fréquence de connexion ► 7/7 comment as-tu trouvé le forum ? ► Facebook, il y a bien longtemps de ça maintenant. Trois choses à savoir sur toi ► J'adore écouter les Backstreet Boys en voiture, j'adore les hiboux et je chante très mal. veux-tu un parrain ? ► Est-ce nécessaire ? Une dose d’amour ►  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238  MARTINS, Lenaëlle ▬ Everybody deserves a second chance 2883564238

   
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Dernière édition par Lenaëlle G. Martins le Sam 4 Juin - 13:36, édité 4 fois
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mot doux de Lenaëlle G. Martins un Mer 1 Juin - 20:31
"Demain, tout va changer. Tu seras une femme. Tu auras un époux, tu seras peut-être mère de famille. Mais tout ce que tu te dis, c'est que c'est pour le mieux, que tu seras heureuse pour la première fois depuis longtemps"
  Assise sur la jument caramel que j’aimais appeler la mienne depuis la première fois que j’étais montée dessus, puisque c’était elle qui avait fait en sorte que j’avais appris à aimer l’équitation, à en faire une de mes activités préférées, je contemplais les montagnes qui s’étalaient à perte de vue devant mes yeux, un air absent dans le regard. Je ne veux être sûre de rien manquer, de ne rien oublier de ce paysage à couper le souffle et ce, même si je le connais par cœur, parce que ce serait probablement la dernière fois que je le verrais, et jamais aucune photographie, aucune vidéo, ne saurait être plus fort comme souvenir que cette image gravée dans ma tête, de la sensation que j’éprouve en ce moment, ce sentiment de liberté qui était sur le point de me quitter, d’une certaine façon. À cette idée, j’étais triste, mais je me repris rapidement, me disant que je le quittais pour quelque chose de bien, que je n’avais pas à avoir de regrets. Peut-être qu’un jour, je pourrais remonter à cheval, peut-être même qu’un jour, je pourrais venir revoir grand-père, lui présenter ses arrière-petits-enfants, et peut-être qu’eux aussi pourront connaitre le bonheur que c’est de s’installer sur une monture et se promener sur l’immense domaine fermier de la famille. Bien sûr, le Texas et Denver, c’est loin, mais on trouverait certainement une solution, j’étais persuadée à cet instant précis que Jayson, mon futur époux, saurait me faire plaisir et me donner la permission de visiter grand-père une fois de temps à autre. Peut-être cela engendrerait une dispute, parce que je sais qu’il est impulsif, colérique, mais avec un peu d’amour, ce qui n’était pas trop demandé, vu l’amour que je lui portais en ce moment, tout s’arrangerait. Je serais heureuse, j’aurais une belle vie auprès de lui. Il était le bon, j’en étais persuadée. Peut-être j’étais jeune, je manquais d’expérience, mais à ce moment précis, je ne m’imaginais pas avec quelqu’un d’autre. Demain, nous serions mariés, et après le voyage de noces, nous serons installés dans notre petite maison qui nous attend dans sa ville natale, à Austin. Demain, je porterai une robe blanche, je déclarerai devant tout le monde que je suis sienne. Enfin, tout le monde, ce n’est pas totalement vrai, sachant qu’il manque mon père, qui aurait tant voulu me conduire à l’autel, et ma sœur jumelle, qui aurait été sans doute ma demoiselle d’honneur, mais je me dis qu’ils sont là haut, qu’ils veillent à ce que tout se passe bien. À cette pensée pour eux, j’esquissai alors un sourire, et voyant le soleil se coucher à l’horizon, j’inspirai l’air frais de la campagne une dernière fois, avant de repartir vers la demeure de mon grand-père, qui était la mienne depuis que j’étais une enfant, histoire de passer une dernière nuit à titre de jeune femme non-mariée.

  "Ton conte de fées est maintenant terminé. Tu lui as pardonné, tant de fois, mais maintenant, tu ne peux plus. Il a fait la pire chose qu'il pouvait te faire. Tu le détestes, mais surtout, tu te détestes, parce que c'est toi qui est tombée aveuglément amoureuse de lui."
  Après avoir difficilement gravi le petit escalier qui me séparait de la porte de la maison, je sortis mes clés de mon sac à main, tremblante, déverrouillai la serrure, entrai dans la maison. Par mégarde, je trébuchai dans l’entrée, et je tombai par terre, sans me relever. Je ne voulais pas me relever. Allongée sur le côté sur le sol, je préférai me recroqueviller du mieux que je le pouvais autour de mon ventre encore arrondi, mais vide, dépourvu de toute vie. Puis, je commençai à pleurer, à sangloter, à crier par moments. Je pleurais de douleur, de désespoir, j’en voulais au monde entier, et surtout, j’en voulais à moi-même.  C’était à croire que jamais je ne pourrais cesser de pleurer, et honnêtement, je ne voulais pas arrêter. Jamais je ne pourrais jamais assez pleurer cette perte horrible que je venais de subir, probablement la pire de toute ma vie. Mon entorse à la cheville, mon œil au beurre noir, les hématomes sur mes bras, mes jambes et un peu partout, ce n’était rien comparativement à la perte de cet enfant que je portais depuis maintenant plus de sept mois. D’un coup de pied, il l’avait tuée. Il avait mis fin à la vie d’un enfant qui n’avait rien de demander, son enfant. Comment avais-je pu être assez stupide pour croire qu’il allait cesser, que peut-être, en lui, il restait une part de compassion, qu’il pourrait aimer cette petite fille que je portais, à laquelle j’allais donner naissance bientôt, que nous étions même prêts à accueillir ? Il n’en avait aucune, et moi, j’avais été assez idiote pour croire au départ qu’il m’aimait, alors qu’il n’en était rien. J’eus un haut-le-cœur à cette pensée, puis j’enroulai mes bras autour de ce ventre qui ne représentait plus rien, ne serait-ce que la pire souffrance que je pouvais subir. Pleurer n’était même plus suffisant pour que je puisse me calmer, puisque même si je tentais de continuer, plus rien ne sortait de ma bouche, je n’arrivais plus à rien. Je ne sus pas comment je fis à cet instant précis, mais je finis par me lever à genoux, me trainant alors jusqu’au meuble où il rangeait ses bouteilles. Habituellement, je n’y touchais pas, mais désespérée comme je l’étais, je me dis que peut-être boire pourrait faire quelque chose, me changer de l’envie de pleurer, ou bien me rendre malade. J’attrapai alors la première bouteille que je pus, et sans même prendre la peine de prendre un verre, je bus une première, longue gorgée. Au départ, le liquide me brûla la gorge, mais étrangement, je me sentis un peu mieux, comme si on m’avait donné un analgésique que je n’avais pas demandé. J’en repris encore une fois, et encore, jusqu’à en vider la bouteille, soudainement me sentir sereine, comme si rien ne s’était passé, comme si tout était oublié. Je trouvai même la force de me hisser sur le canapé et m’endormir dessus, d’un sommeil sans rêve, sans imaginer les conséquences que cela aurait le lendemain, sans me douter que je finirais par tout me rappeler, que mon calvaire était loin d’être terminé.

  "Tu t'es faite prendre au piège. Tu croyais être assez forte, mais en fait, tu as fait la même chose que lui, tu es même pire que lui, parce que tu te dis que tu n'y pouvais rien, que tu n'as pas pu t'y empêcher. Tu as un problème, un problème qui a eu des conséquences pour le reste de ta vie. Tu en auras honte pour toujours."
  La pièce est froide, austère, si bien que j’ai des frissons dans le dos, et je ne peux même pas croiser les bras pour me réchauffer. Même si je pouvais, je ne le ferais pas, parce que je ne méritais pas d’avoir ne serait-ce qu’un peu de chaleur. Je ne méritais plus rien, sauf du malheur. Tandis que je regardais mes pieds, je tentais de ne pas penser à quoi que ce soit, mais je n’y pouvais rien, mes pensées étaient envahies d’une tonne d’images affreuses, de questions sans réponse. J’étais si égarée dans ma tête que je sursautai lorsque soudainement, la porte s’ouvrit, laissant entrer l’inspecteur en charge de l’enquête sur l’accident. Je le regardai alors, tentant de demeurer impassible, d’avoir un peu de dignité alors qu’il allait probablement m’annoncer que j’écopais de la prison à vie, ou que j’étais condamnée à mort. Au Texas, c’était encore légal, après tout. Je ne tenterais même pas de le retenir, de plaider ma cause, ce serait simplement ce que je méritais, même si ce serait trop facile. L’agent s’installai, et me regarda avec un air sévère, mais pas trop, comme s’il avait… Une certaine compassion dans son regard. Non, il ne pouvait pas avoir de compassion pour moi, pas après ce que j’avais pu faire. Je pinçai alors les lèvres, attendant de voir ce qu’il allait dire. Il commença alors en disant : « Alors… Mademoiselle Martins, votre cas est quelque chose de complexe, je ne vous le cacherai pas. » Je ne dis rien. Je ne voyais pas en quoi c’était complexe; j’avais bu, j’avais eu un accident alors que je conduisais l’enfant duquel je m’occupais. Ce n’était pas prévu, d’où le fait que je m’étais permise de boire un peu plus, mais je n’avais pas su dire non, alors que j’aurais dû. J’aurais tant dû… « Après enquête, nous avons constaté que l’accident fut provoqué par l’autre automobiliste, celui qui vous a coupé la voie que vous avez tenté d’éviter. C’est suite à cela, pour revenir sur la route, que l’impact a eu lieu avec le troisième véhicule… » Je fronçai les sourcils; que voulait-il dire ? Que ce n’était pas totalement ma faute ? Non, ça ne se pouvait pas… « En revanche, vous avez une part de culpabilité, je ne vous le cacherai pas, d’autant plus que vous étiez en état d’ébriété relativement avancé. » Il marqua une nouvelle pause, me faisant comprendre qu’il avait terminé de m’expliquer ma situation, mon cas « complexe ». Je continuai de le fixer, semblant lui demander le verdict, et comme s’il me comprenait – ce qui était encore absurde, il me dit : « Deux solutions se présentent à vous. Soit vous plaidez coupable maintenant, vous évitez le procès, et on risque de vous envoyer en cure de désintoxication, soit vous ne le faites pas, vous prenez un avocat, et vous allez en procès, ce qui risque d’être long et qui ne vous garantit pas la même chose. »  Le choix, dans ma tête, ne se fit pas tout de suite. Il était certain que pour moi-même, plaider coupable était le plus simple, mais m’en sortir aussi facilement me permettrait-il de me pardonner moi-même de ce que j’avais fait ? En tout cas, la famille, mon amie que j’appréciais tant, ne pourrait jamais me pardonner et ce, même si je finissais par périr en prison. Pour ça, c’était complètement fichu. Après, pourrais-je avoir un semblant de vie après cela ? Peut-être ça vaudrait le coup d’essayer ?  Je soupirai alors, et je regardai l’inspecteur, disant d’une voix faible : « Je… Je vais plaider coupable… » Mon destin était maintenant entre ses mains. Je n’y pouvais plus rien, ne serait-ce que m’y plier, et payer pour ma faute, même s’il fallait que je la paie de ma vie, de ma liberté, de toute forme de bonheur. Rien ne serait trop pour cela.

  "La vie est en train de te proposer une seconde chance. Saisis-la, ne te pose pas de questions. Le pire qu'il va arriver, c'est qu'ils te diront non, et tu vas comprendre que ce n'est plus pour toi, que tu dois passer à autre chose. Sinon, vois cette opportunité comme une chance de te rattraper, de faire la paix avec toi-même."
  La main légèrement tremblante, je regardai le bout de papier entre mes doigts où était inscrite l’adresse. Je regardai ensuite le numéro de porte devant lequel j’étais arrivée, et hésitante, je m’avançai dans l’allée, grimpai les escaliers, et je regardai encore nerveusement ce fameux papier écrit de ma main avant de sonner à la porte, reculant d’un pas en attendant une réponse, m’efforçant pour ne pas prendre mes jambes à mon cou et partir aussi vite que j’étais arrivée. Il fallait que je le fasse, pour moi-même, surtout. Il fallait que je sache si je serais encore capable d’être digne de confiance pour quelqu’un, si on serait encore capable de me confier des enfants et que je pourrais les rendre heureux, ou du moins, m’assurer qu’ils soient à l’aise et paisibles le temps que les parents étaient absents. C’était beaucoup demander, je le savais, mais je m’étais fait la promesse que jamais, au grand jamais, je ne ferais la même erreur, et surtout, que jamais je ne retoucherais à une bouteille d’alcool. Maintenant sobre depuis deux mois, tout ce que je voulais, c’était reprendre à zéro. C’était pour cela que j’étais revenue dans cette petite ville où j’avais vu le jour, espérant trouver un oncle, un cousin, quelqu’un relié à mon paternel pour renouer avec le peu de famille qui me restait. Réalisant que c’était vain, j’avais compris qu’il me faudrait du temps, de la patience, et surtout un boulot pour ne pas loger à l’hôtel toute ma vie, puisqu’il était hors de question que je retourne à Austin après tout ce qui s’y était passé. Cela faisait maintenant plusieurs jours que je feuilletais les journaux, que je regardais les annonces dans les commerces avoisinants. J’avais postulé dans une boutique de fleurs, mais ça n’avait pas donné grand-chose pour le moment, à croire qu’ils n’avaient pas besoin de qui que ce soit. Puis, j’étais tombée sur cette annonce, cet avis de recherche pour une nounou. J’avais été troublée, et j’avais pensé je ne jamais postulé, mais lorsque j’y avais pensé, je me disais que ce serait peut-être ma rédemption, sans parler du fait que m’occuper d’enfants me manquait plus que jamais. Voilà pourquoi je me retrouvais ainsi, à attendre qu’on me réponde, ne sachant même pas si j’aurais le courage de poursuivre. Cependant, je n’eus pas le choix, puisque quelques secondes après, la porte s’ouvrit, et je m’entendis alors dire, hésitante : « Bonjour, je viens pour l’annonce pour une nounou… »
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