melody&alvin → un noel presque pas magique, ou pas du tout
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melody&alvin → un noel presque pas magique, ou pas du tout


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mot doux de Invité ► un Dim 20 Déc - 23:32
Fatiguée ? C’était le cas de le dire. Je ne fermais pas facilement l’œil en ce moment. Par chance, j’avais réussie pendant 4 heures à dormir un peu cette nuit mais cela me semblait tellement peu. Trop peu. La journée avançait tellement lentement. Je savais que nous étions le 24 décembre. Je savais que nous devions décorer le sapin de noël mais nous n’en avions même pas. Le voulais-je ? Pas spécialement. Noel sans Hope n’était pas vraiment pareille. C’était le premier noël avec Alvin et le premier avec elle mais aussi le premier avec Rosie. J’étais assez perdue, trop perdue. J’inspirais doucement en baissant le regard devant cette dinde logeant dans le frigo. Une dinde rapportée par mon père le jour avant. Il voulait que je fasse l’effort mais je n’en étais pas vraiment sûre. Je ne voulais pas faire ça. J’inspirais doucement, regardant alors le pot de confiture à la fraise que j’attrapais avant de fermer la porte du frigo. J’allais vers mes toasts et j’en mettais une petite couche. Je me forçais à manger. En fait, c’est l’enfer d’être loin de notre enfant sans savoir où elle est et avec qui elle est. Oui, c’est l’enfer. J’avais cette boule dans le ventre sans cesse. J’avais cette envie de pleurer, de tuer. J’avais envie de tout casser et je me demandais pourquoi. Pourquoi s’en prendre à un enfant ? Je n’en savais rien. J’inspirais sous mon flot de penser avant de croquer une bouchée sans saveur à mes yeux. Je passais une main dans mes cheveux blonds coupés depuis quelques jours pour rafraichir mes repousses. Bon, c’était encore une de ses choses que je devais faire mais que je ne voulais pas faire. La seule chose que je faisais réellement été de me plonger dans mon boulot. Ces souvenirs me revenaient à la surface. Pensive.

Flashback
Cette chambre d’hôpital, un garde de mon père devant, un homme qui se dit être mon père face à mon lit alors que mes yeux sont clos. Je peux entendre les pas mais je n’ose pas me relever. Non. Je n’ose pas. Je ne le sens pas loin devant le lit. J’entends son souffle un peu rauque et sa toux sèches. J’ouvre les yeux par ce qu’il le faut bien, le scrutant d’abord sans mots. Je me sentais épuisée. Vraiment. C’était comme si je venais de faire le marathon de ma vie. Je relève mon regard vers la porte qui s’ouvre, une infirmière arrive vers moi et elle s’approche tout naturellement avec un beau sourire. « Bien dormie ? », j’hoche la tête comme un robot en panne. Elle prend ma tension tout naturellement alors que j’observe encore mon père. Je ne le quitte pas des yeux pourtant sans mots pour lui. Non. Juste de la haine dans le regard mais pas assez forte. La fatigue me rendait plus gentille ? Je paniquais un peu tout de même. « Qu’est-ce que tu fais là ? », finissais-je par laisser échapper alors que le stresse augmentait ainsi que ma tension. L’infirmière s’alarmait un peu. « Tout doux ! », commentait-elle alors qu’elle mettait la main sur la mienne en me regardant, comprenant qu’il y avait un problème. « Ou est Alvin ? », demandais-je alors en regardant l’infirmière et non mon père. Je voulais savoir ou il était. Je voulais savoir qu’il allait bien. Je voulais savoir qu’il n’était pas encore en prison ou je ne sais ou. Je voulais savoir que tout allait bien simplement.


Je fermais les yeux, doucement mais surement, lâchant le toast comme une vulgaire peau de bananes que personnes ne voudrait terminer. Je soupirais doucement, laissant mon regard s’éteindre sur le planning du mois de décembre encore accroché sur le frigo. Juste la page du calendrier ou j’écrivais souvent les choses importants comme le gala de danse à Rosie par exemple ou celui de fin d’année pour l’école. J’y avais été, oui. Bien sûr. J’entendais alors la porte s’ouvrir, des cris de joies d’une petite fille. « Melody, on a un sapin… », criait-elle alors en allant de pièces en pièces pour me trouver. Elle cherchait assez bien et s’approchait doucement en regardant le toast sur la table même pas entamé et me regardant alors. Elle prenait ma main. « Promis je ne dirais pas que t’as pas tout mangé ! », disait-elle avec ce chuchotement comme un secret et elle me tirait vers l’entrée tandis que sans vraiment de fougue, je la suivais. « Minutes papillons, je suis à pieds nus ! », disais-je alors que c’était une vérité. Je vous jure. J’allais alors chercher mes pantoufles mais pourquoi ? Je n’en savais rien. Je n’allais pas sortir dehors ? Enfin oui, elle semblait le vouloir. Je me laissais attirer vers l’extérieur. Approchant de l’allée et de la voiture. Je laissais un vague souvenir se dessiner. Forcé mais vrai tout de même.
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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Ven 25 Déc - 8:28
melody & alvin
un noel presque pas magique, ou pas du tout
Le mois de novembre n’avait pas été le mois le plus simple ou bien joyeux de ma vie. Je cherchais une ombre, une aiguille dans une botte de foin aurait sans doute été plus simple à trouver pour le coup. Me fiant aux indices qu’on m’avait donnés, j’avais quitté le pays pour me rendre au Mexique. En d’autre circonstance, j’aurais aimé ce voyage, mais là je me retrouvais à fréquenter les lieux les plus malfamés. Des bars miteux, des hôtels disgracieux où des cafards rampaient sur le sol librement. Tout cela dans l’espoir de le retrouver, de découvrir une piste qui me conduirait jusqu’à ma fille. Au bout d’un moment, j’avais dû revenir. Je ne pouvais pas non plus rester dans cet endroit, et puis la piste c’était malheureusement envolé. J’étais donc revenu en début décembre, mais mon moral n’était pas là. Je n’arrivais pas à sourire comme je le faisais autrefois. Quel avait été mon erreur ? Je ne dormais plus près de Melody, préférant garder une certaine distance. Mes humeurs étaient changeantes et je me retrouvais à devenir un homme violent. Le fait d’avoir trouvé un emploi de garde du corps, me permettait néanmoins de passer mes nerfs, mais aussi de fuir en quelque sort la maison. J’avais peine à me sentir chez moi, même si on n’avait pas complètement emménagé dans cette maison que je nous avais offert. « Alvin celui-ci ! » Secouant légèrement la tête, je reportais mon regard sur Rosie qui se tenait devant un sapin. Il faisait un peu plus frais à Pasadena qu’à Acapulco, la dernière ville où je m’étais arrêté perdant la trace d’Edward. J’aurais tant aimé profiter des plages avec Melody, Rosie, mais surtout Hope. À sa naissance, j’avais enfin comprit ce que c’était de se sentir père.

FLASHBACK

Devant la maternité, je regardais une infirmière qui fredonnait un air de noël diffusé à la radio, puis je posais mes yeux clairs sur un poupon, ma fille. Emmitouflé dans une couverture rose et la tête couverte, elle dormait parmi tous les autres nouveaux nés. Un sourire avait pris place sur mon visage sans même que je m’en aperçoive. J’étais heureux de pouvoir me dire, que devant moi se tenait ma fille. Et dire qu’elle avait été engendrée par un coup parti trop tôt. Je baissais mon regard sur ma montre, Melody devrait se réveiller sous peu. Un dernier coup d’œil à mon nouveau petit trésor et je quittais l’endroit où j’avais pris racine pour aller me chercher un café. J’en avais bien de besoin, même si ce devait être le sixième que j’avalais depuis mon arrivé à l’hôpital. Mettant le gobelet dans la machine, je me prenais un café noir corsé. Mon regard restait perdu sur le liquide qui coulait dans le verre avant de d’arrêter. Habitué à boire mon café bouillant, je me dirigeais vers la chambre de Melody tout en buvant de longues gorgées. Je n’eus aucun mal à retrouver la chambre avec ce gorille qui se tenait devant la porte. J’entendais une voix monter, elle devait être réveillée. J’allais entrer dans la pièce, lorsque le gorille s’interposa. Levant mon regard vers celui-ci, je fronçais les sourcils. « Je suppose qu’il ne veut pas que je la vois. » disais-je en haussant les épaules. Le côté pratique avec ces mecs, c’est qu’ils ne sont pas trop loquasses. Je lui tendais mon café. « Juste un instant s’il vous plait. » En plus, ils étaient dociles ! Une fois débarrassé du verre, je lui balançais mon point sur la joue. J’avais presque rêvé de ce moment toute ma vie. Bon c’était encore un rêve, je n’avais pas eu le temps de lever mon poing, qu’une infirmière arrivait un poupon dans les bras. Je m’arrêtais net, la regardant, avant de sourire. « C’est elle ? » Pour moi tous les bébés se ressemblaient à la naissance. La femme acquiesça avant de me tendre ma progéniture. Sans demander l’avis du gorille, j’ouvrais la porte. Sûrement qu’il n’osait pas affronter la colère de l’infirmière ou bien de l’homme dans la chambre. « Melody, regarde ce qui je t’amène. » disais-je en franchissant la porte, je relevais mon regard du bébé pour regarder sa mère. Lui adressant un sourire. « Notre fille. » Je n’avais que faire que son père soit dans la pièce.

✻ ✻ ✻

« Alvin ! » Je relevais la tête, regardant Rosie qui me regardait les mains sur les hanches tapant presque du pied. « C’est celui que tu veux ? » demandais-je en me passant une main dans mes cheveux. Elle acquiesçait, le payant, je le prenais par la suite pour le mettre du le toit de la voiture. Rosie semblait bien plus emballée que moi à fêter Noël. J’avais trop de chose en tête, mais une fois dans la voiture, je faisais l’effort de m’amuser. Allumant la radio, je me mettais à fredonner un cantique de Noël. « Dit, toi qui est la fée des dent… Tu connais le Père Noël ? » Un sourire apparaissait sur mes lèvres. « Bien sûr. » Elle semblait trépider de joie, alors que la simple penser qu’un jour cette fillette découvre le subterfuge me fit perdre ma joie. Si Hope ne revenait pas, je ne pourrais jamais faire croire à ma fille que le Père Noël existe vraiment. Je ne pourrais pas non plus enfiler ce costume rouge et blanc pour ajouter de la magie à cette fête. On arrivait devant la maison, j’ouvrais ma portière que Rosie était déjà parti en courant à l’intérieur. « Merci pour l’aide. » soufflais-je en regardant le sapin. Retirant les cordes qui le retenaient, j’allais le faire descendre lorsque je vis Melody arriver. « Salut. » disais-je en me prenant une branche rebelle en pleine poire alors que je descendais l’arbre. J’entendais Rosie rire, pendant que je me frottais la joie. « Tu peux bien rire. » Et je fus frappé par sa gaieté, riant à mon tour. Un regard vers la blonde qui partageait ma vie en quelque sorte. « Tu vas nous aider à le décorer ? »
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mot doux de Invité ► un Dim 17 Jan - 22:44
FLASHBACK
________________________________________
La vie nous fait parfois de belles surprises comme des mauvaises. Pour moi les bonnes comme les mauvaises étaient à prendre car j’avais apprise des choses importantes les dernières années. Réellement importantes. Tout peut être mauvais mais finir par être bon. Au départ, on pouvait percevoir Alvin comme un élément mauvais dans ma vie et au final ? C’était devenu le soleil pourtant avoir mon père devant moi ne me donnait pas ce côté positif que j’avais en général. Pas du tout. Je ne le voyais pas comme un futur soleil. Peut-être la fatigue de l’accouchement ? Je ne crois pas non. Le ton monté, rien. Il ne partait pas. Je demandais ou était le papa de ma fille ou même simplement ou était l’homme que je voulais protéger de mon ignoble papa mais personne ne répondait à ma question. Non. Personne. J’entendais juste des bruits derrière la porte. Je souriais doucement alors que la porte s’ouvrait mais je reposais aussitôt un regard noir sur mon père. « Vas-t-en ! », lui disais-je alors qu’Alvin parlait et disait qu’il amenait quelqu’un. Il semblait bien trop joyeux en présence de mon père. L’avait-on drogué pour qu’il stresse moins pendant que je dormais ? Peut-être un coup des infirmières ? Une part de moi se posait réellement la question tandis qu’il restait réellement calme avec tous ses gorilles qui voulaient notre peau dans le passé. Je le regardais, un peu stoïque mais souriant tout de même en voyant ma fille. Peut-être ne voulait-il pas faire peur au bébé ? Peut-être, oui. Voila. Je relevais mon regard vers Alvin. Mon père tentait de s’approcher. Il se mettait sur la pointe des pieds derrière l’épaule d’Alvin pour regarder le bambin. « On dirait Melody quand elle était bébé ! », disait-il tel un papi gaga. Je relevais le regard vers lui, interloquée. Mon dieu mais que se passait-il ? Les avaient-elles droguées tous les deux ? Ou alors ? Non mais c’était quoi ce cirque. Je faisais signe à Alvin d’approcher, attrapant même son bras presque libre pour le rapprocher un peu plus vite. Instinct de survie. Je caressais doucement la joue du bébé en souriant et je relevais le regard vers Alvin. « Elle a nos yeux ! », disais-je alors qu’elle avait les yeux bleus, gaga à mon tour mais je ne voulais vers pas vraiment gâcher ce moment en dépit de la présence de mon père. Non. Je relevais tout de même mon regard vers Alvin. Je déposais un baiser sur ses lèvres tout simplement, je me sentais un peu mal à l’aise sous tous les regards qui nous épiaient un peu comme de la chaire à bouffer. « Je ne sais pas ce qu’il fait là mais je n’ai pas vraiment envie de sa présence ! », disais-je alors au nouveau papa gaga un peu drogué à mon avis en ignorant la présence du loup dont je parlais. « Ecoutes Melody… je ne suis pas là pour vous nuire, je voulais juste voir ma petite fille… On est dans un hôpital, mon dieu… et je ne veux rien faire de mal, je veux juste passer du temps avec ma fille qui vient d’accoucher… », je riais nerveusement en le regardant. « Sais-tu au moins que tu es déjà grand-père ? Tu as une petite-fille déjà dont tu as lâcheusement fait tuer le père… », disais-je en fronçant les sourcils alors que je baissais le regard vers Hope qui semblait bailler en frottant son nez maladroitement avec son point. Elle semblait autant ridée qu’un vieux ce qui était très mignon. « Elle doit bientôt avoir faim, non ? », demandais-je en me disant aussitôt : punaise, elle va me tirer le lait comme une fermière avec sa vache devant Alvin et mon père avec les gorilles en plus qui regarderont mes tétons ? Normal. J’ignorais déjà presque à nouveau la présence de mon père ou la conversation mais il ne semblait pas encore riposter.

Je ne me sentais pas moi-même. Tel un cadavre qui marche, je suivais la petite qui me sortait sous ce froid de canard. Je n’avais rien avalée, ou presque. Elle n’allait rien dire c’était ce qu’elle disait et je souriais doucement alors qu’elle semblait excitée à me sortir de la maison mais ce sourire s’effaçait comme neige fondue au soleil. Il n’était même pas positif. Non pas joyeux. Je relevais alors Alvin qui me saluait et je me rapprochais de lui. Tout était étrange depuis le 2 novembre. Cette date tellement importante. Tout était comme irréel. Il m’évitait autant que j’évitais parfois de manger. C’était invivable autant que d’avoir notre fille dieu je ne sais ou. Et j’avais tellement besoin de savoir que tout allait bien alors que tout allait mal. C’était tellement difficile de nous éloigner alors qu’on avait besoin d’être ensemble. « Salut ! », disais-je bêtement en ayant l’impression d’être comme une personne qui en croise une autre ou qui croise le voisin. Cela me rongeait le cœur. J’en dessinais un sourire assez forcé alors qu’il disait à la petite qu’elle pouvait bien rire avant qu’ils ne partent dans des rires à leur tour. Je secouais doucement la tête. Je n’avais pas le cœur à rire. J’avais le cœur à porter un bébé dans les bras en le regardant faire et lui dire que son papa n’était pas doué avec les sapins mais je ne pouvais pas. J’avais le cœur comme étouffé dans ma poitrine. C’était dingue mais je me sentais égoïste d’être heureuse. Je ne savais pas comment elle allait. Je m’inquiétais tellement. Je prenais une profonde inspiration quand il posait cette question assez fatidique. Je ne savais même pas si j’avais envie de fêter noël, manger de la dinde, faire une crèche, chanter des chants de noël ou n’importe quoi. J’avais envie de simplement retrouver ce bébé. Je restais quelques secondes bouche bée. Rosie approchait et prenant un bout de mon gilet bien chaud pour tirer dessus. « Allez, allez, allez Melody ! », disait-elle en me suppliant alors que je ne savais pas dire non à cette requête. Cela serait égoïste aussi, non ? Je n’en savais rien. J’étais perdue dans les choses que je pouvais faire ou pas. J’étais perdue simplement comme si une partie de mon cœur ou de mon âme s’était envolée avec Edward et pas par ce que je l’aimais mais par ce qu’il avait ce qui nous était de plus précieux. « Je peux aider, oui ! », disais-je en tentant de montrer un ton un peu joyeux pour ne pas gâcher la joie de la petite fille qui me souriait doucement. « T’as vu, elle a dit oui ! », disait-elle avec une sorte de gloire comme si elle avait gagné le plus gros et le plus beau des trésors. Je lui souriais doucement et je relevais le regard vers Alvin. « Je ne sais pas si on a les décorations pour aller avec ! », disais-je en affichant une petite moue. Je ne savais même pas si l’un ou l’autre avait pris ce carton de chez lui ou chez elle. Je n’y avais même pas pensée. Peut-être oui. Je n’en avais aucunes idées. Je me rapprochais un peu. « Tu veux de l’aide pour le porter ? », lui demandais-je non pas joyeuse à cette idée mais je savais que je devais me changer les idées tout de même et bien que cela ne me rende pas heureuse de le faire. J’esquissais tout de même un sourire pour dire de faire semblant que tout allait bien mais du toc. Que du toc. Tout était du toc en ce moment. Je ne pouvais pas être heureuse vu que je ne l’étais pas. Là était toute la logique de la chose. Comment être heureuse alors que notre bébé est dieu je ne sais ou. Oui, voilà tout. Je me sentais comme rabat-joie mais frigorifiée aussi. Je l’aidais ou pas s’il n’avait pas besoin de moi à rentrer le sapin avant de fermer la porte de la maison pour qu’on se retrouve bien au chaud et j’allais augmenter le chauffage avant d’enfiler une écharpe autour de mon coup. « Il fait froid… c’est horrible… ou c’est moi qui suis frileuse. On est en Californie bon sang de bonsoir et j’ai l’impression d’être à Londres ! », soufflais-je alors.
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Alvin R. Prescott
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Arrivant devant la maison, j’avais entrepris de retirer les cordes pour descendre le sapin de sur le dessus de la voiture. Bien que je n’étais pas de la meilleure des humeurs pour fêter noël, il en restait pas moins que je faisais un effort. J’essayais de ne pas laisser paraître mes humeurs changeantes devant Rosie, elle n’avait pas besoin de cela, sachant très bien qu’elle était assez grand pour comprendre. Avoir été elle je nous aurais détesté en nous voyant faire la gueule et pourtant, ça arrivait. Je regardais Melody approcher, étrangement la flamme n’était plus ce qu’elle était. C’était épouvantable de me dire cela. Je ressentais encore quelque chose pour elle, mais tout me semblait tellement différent, que cet amour me paraissait impossible. Je ne cherchais plus le bonheur, celui-ci s’était envolé depuis longtemps. Mais j’avais encore des brides de ce sentiment, infime, mais tout de même présent. Ce que je démontrais en riant avec Rosie. Je ne prenais même pas soin de regarder si Melody riait avec nous. En fait, on avait surtout l’air d’un vieux couple qui reste ensemble par simple apparence. Peut-être que c’était le cas, après avions-nous déjà été un couple ? Ça je le redoutais assez en fait. Je la regardais, alors que Rosie semblait enthousiasme à l’idée que Melody nous aide. Un sourire planait sur mes lèvres en regardant la gamine plus qu’heureuse d’avoir un moment familial. « On trouvera bien de quoi. » Voilà tout on avait qu’à improviser si on n’avait pas de carton pour les décorations. Ce serait un sapin original si on y suspendait le grille-pain. Il faut une première à tout ! « C’est bon, je vais y arriver tout seul. » disais-je en prenant le sapin plus fermement tout en les suivant à l’intérieur. Déposant celui-ci sur le rebord du mur, et tournant mon visage vers la blondinette qui fermait la porte. Elle montait le chauffage, personnellement je trouvais la température agréable, après avec mes joues brunes ça rafraichissait. « Y’a plus froid. » disais-je en pensant à ces années où j’avais grandi au New Jersey. Je me tournais vers Rosie, tout en retirant mon blouson. « Tu veux bien aller voir si on a pas un carton pour les décorations ? » Elle acquiesçait vigoureusement de la tête, me décrochant un sourire. La regardant partir, je me dirigeais vers Melody, déposant ma main sur le mur près d’elle. « Tu pourrais faire un effort. Rosie n’est pas ma fille, mais elle a droit à un noël comme toute gamine de son âge. Je n’ai pas l’intention de lui faire passer un noël désagréable simplement parce que nous n’avons pas notre fille. » Mes paroles étaient plus sec, mais je n’avais pas l’intention de la rendre malheureusement simplement parce que nous, nous ne l’étions pas. Un bon parent devait penser à tout le monde et sourire même en cas de peine et de malheur. « Alors affiche moi un sourire plus convaincant. » Je me passais une main dans mes cheveux, m’éloignant d’elle. « Elle a besoin de toi, tu es sa tante. Et ce n’est pas en restant froide et ne mangeant pas que tu lui feras oublier qu’on est dans une mauvaise passe. Elle n’a pas à subir notre peine, on est déjà assez de deux à la vivre. » disais-je en prenant le support pour mettre l’arbre. Bien sûr que j’avais remarqué qu’elle ne mangeait pas, pas besoin de me le cacher. Je n’avais pas plus faim qu’elle, mais je mangeais tout de même. Car pour trouver ma fille, j’avais besoin de force. J’allais dans la cuisine, préparant le socle pour l’arbre et revenant vers le salon, je voyais Rosie arriver avec une boîte. « J’ai trouvé ! » disait-elle en marchant comme un pingouin et prenant la direction du canapé. Quant à moi, je déposais le socle sur le sol et allait chercher le sapin. « Prêtes ? » Sans attendre, je déposais l’arbre avant de retirer la paroi déployant ses branches et laissant tomber quelques épines sur le sol. « Melody, c’est moi qui l’ait choisi. Il est beau, han ? » Je tournais la tête vers la blondinette, attendant de voir sa réaction. Je ne m’attendais pas à un sourire radieux, mais je comptais bien la voir faire un effort. Du moins, pour Rosie. Se donner cœur et âme pour elle comme elle l’aurait fait pour notre fille. Comment ça aurait été si elle avait été avec nous ?

FLASHBACK

Embarquant dans mes culottes, j’avais décidé de ne pas faire un coup d’État. Bien entendu, je n’aimais pas l’idée de voir ces armoires à glace trainer dans les parages, mais après l’accouchement de Melody j’avais échangé quelques mots avec son père. Les mots avaient fusés, mais on en était venu à un accord, si elle voulait qu’il soit présent soit. Je n’allais pas m’interposer, mais en d’autre cas, je pouvais juger nécessaire d’intervenir, je n’allais pas me gêner. J’étais donc entré dans la chambre, déjouant le gorille à la porte. Ce n’était pas parce que lui ne désirait pas me voir, que j’allais respecter ces souhaits. Sans aucun regard vers le patriarche Dashwood, je portais mon regard vers Melody. Oui notre fille me rendait gaga, mais qui ne le serait pas ? Je jetais un bref coup d’œil à l’infirmière dans la chambre, alors qu’elle ne semblait plus où savoir se mettre. Seulement, mon exaspération allait bientôt se faire sentir s’il continuait à rester collé dans mon dos. Je faisais tout pour ne rien laisser paraître, je ne voulais pas faire peur à ma fille en hurlant quelque chose à son grand-père. Même si l’envie ne me manquait en vue du fait qu’il ne respectait pas l’entente qu’on avait convenu. Bon, il avait dû croiser ses doigts dans son dos comme je l’avais fait. Croire cet homme était chose ardu. Avançant prestement lorsque Melody tirait sur mon poignet, je tombais assis sur le rebord du lit. La regardant sans grand étonnement. Je lui tendais notre fille, riant en l’entendant parler de nos yeux. « Elle vient de naître, la couleur de ses yeux risque de changer plus tard. » disais-je en souriant. J’étais une nullité avec les bébés, c’était à se demander comment j’étais au courant de ce détail. « En fait, ce sont les infirmières qui m’ont dit cela tout à l’heure. » J’entendais un rire derrière moi, tournant légèrement la tête sur le côté retenant mes mots. Je me retournais à temps pour embrasser les lèvres de la nouvelle maman. Laissant mon sourire s’étirer en l’écoutant. Bye bye papa ! Après ce n’était pas à moi de lui faire comprendre que ce n’était pas sa place. Je regardais le ciel, exaspérer en l’écoutant. Tournant mon visage pour voir sa réaction à l’évocation de son autre petite fille. Le fait qu’il ne bronche pas ne me plaisait pas. Avait-il un cœur ? « Sans doute. » répondais-je finalement à Melody, avant de me lever regardant son père. « On avait un accord. Si elle voulait de vous dans cette chambre vous pouviez rester. Seulement, elle ne semble pas de cet avis. » L’homme me regardait, passant sa langue sur ses lèvres. « Et vous, vous ne deviez pas l’approcher. » Je riais. « J’ai menti. » avouais-je en haussant les épaules. « Je ne la laisserai pas seule, alors que vous êtes là et que votre sous fifre est je ne sais où. » continuais-je en serrant les dents. « Maintenant sortez ! » Pointant la porte, j’avais haussé le ton, alarmant aussitôt les gorilles qui se tournèrent pour me regarder. L’homme haussa les épaules, prenant place dans un fauteuil. « J’ai aussi menti. » Pas étonnant.
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mot doux de Invité ► un Ven 22 Jan - 0:17

J’avais froid, très froid. Après c’était vrai que je n’étais pas des plus agréables mais qui pourrait réellement m’en vouloir de ne pas être au sommet de ma forme ? J’avais grandie sans maman enfin après plusieurs années. Je connaissais la magie d’un noël avec et sans. J’avais perdue, j’avais été en deuil. J’avais souffert et j’avais fermé les yeux sur ça pour ma petite sœur un bon nombre de fois. On ne contrôle jamais ce qui arrive, ça, je le savais. Et si seulement on pouvait. Alors qu’il me disait avoir connu pire comme chaleur, je laissais un fin sourire s’afficher mais il s’effaçait rapidement. Moi aussi j’avais connue pire. Vive Londres et sa pluie soudaine. On ne connaissait juste pas tellement la neige mais qui pouvait bien être triste de ça ? L’année dernière, j’en avais connue à Pasadena mais pas cette année. Cela me rendait triste ? Pas tellement. Alors qu’il proposait à Rosie d’aller voir après les cartons, je m’apprêtais à aller dans la cuisine mais trop tard, sa main venait se poser sur le mur. Je tournais mon regard vers lui en l’écoutant. Il avait raison, oui. Il avait raison mais c’était tellement plus facile à « dire » qu’à faire à mes yeux. Je ne sourcillais pas, je l’écoutais simplement semblant même en plein bug à ses mots. Je devais avoir l’air ignoble. Oui, ignoble et aussi agréable que la marâtre de Cendrillon. J’en faisais peut-être un peu trop ? Peut-être pas. Je n’en savais rien. Je ne savais pas à quel degré on devait rester dans cette situation. J’ignorais même comment certaines personnes survivaient à cette situation. Je soupirais doucement. « C’est plus facile à dire qu’à faire… Je dois peut-être être un alien… et même si tu as raison… », disais-je en haussant les épaules. « Mais on n’est pas deux à le vivre pour l’instant, on est un et un ! Après tout, Edward a réussi à tout détruire… », lui murmurais-je cette fois mais en fait, ça sortait tout seul. Il s’éloignait et je le voyais mais c’était plus fort que moi de le dire. Oui, on devait résister pour Rosie et j’y arrivais bien en général mais noël était une journée tellement différente ou je culpabilisais. « Désolée… », disais-je juste avant que Rosie ne rentre dans la pièce comme un pingouin. Je forçais un sourire en tentant de le rendre plus convaincant. Je m’en voulais d’avoir fait cette remarque. Je m’en voulais oui mais le fait est que j’avais cette impression qu’on s’enfermait dans une bulle et c’était loin d’être plus facile à vivre. Pas du tout. Je portais mes doigts à mes lèvres, la regardant poser la boite sur le sol presque à mes pieds tandis que je me trouvais entre le salon et l’entrée. Je regardais Alvin déposer le socle et finir par poser le sapin. J’avais cette boule en moi à ce que j’avais lâchée peut-être maladroitement et une part de moi se disait que je n’aurais sûrement pas dû le faire surtout qu’elle allait revenir. Rosie pas Hope bien sûr. Peut-être partais-je même vaincue avant la bataille. Je n’avais même pas l’impression de me battre. Je ne pouvais pas me battre en restant ici. Je souriais doucement. « Il est très beau, oui ! », disais-je avant de me pencher vers le carton. « Il manque juste une étoile au-dessus ! Ton père accrochait toujours l'étoile quand j'étais petite, il montait parfois sur une échelle et d'autres fois sur l'épaule de notre père. Il accrochait l'étoile en chantant une chanson de noël... », annonçais-je alors que je sortais l’étoile en argent du carton et une autre en or. Je lui montrais en fronçant les sourcils. « Tu as une préférence ? », demandais-je à cette pauvre enfant qui se retrouvait entre deux personnes loin d’être saine d’esprit en ce moment. Je me mentais tellement à moi-même malgré tout en agissant de la sorte. Je ne voulais même pas fêter noël. Non. Je ne l’avais de toute façon plus vraiment fêté depuis la mort de Cameron. Elle choisissait la dorée en allant vers Alvin, elle lui souriait. « Tu m’aides ? », demandait-elle de ses yeux ronds tandis que le sapin était bien trop grand pour elle. Je me contentais de me mettre à terre et vider le carton en sortant une boule de guirlandes lumineuses qui n’était pas mise en gros nœuds car bien sûr, je suis trop maniaque pour ça. Elle était même attachée presque avec perfection. Je tentais de détacher le collant qui nouait les fils afin de les empêcher de s’emmêler et je la branchais pour voir si tout allait bien. Cette boule dans mon ventre était encore là mais la guirlande allait bien, c’était déjà ça.

[quote="Melody S. Dashwood"]
FLASHBACK
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Oui, elle allait peut-être changer sa couleur des yeux au fil du temps comme l’on choisit celle d’un sims. Je gardais pourtant en espoir qu’elle les garde bleu comme nous avions tous les deux les yeux bleus mais dans le fond ? Je m’en fichais. Elle pourrait même être chauve et avoir une queue au-dessus du popotin comme un chimpanzé que je m’en fichais. Je m’en fichais, oui. Je souriais tout de même en entendant l’infirmière qui riait. Je relevais le regard vers lui quelques secondes en secouant la tête avant l’échange avec mon père qui ne durait pas si longtemps mais je n’étais pas vraiment en forme pour me battre avec la parole et encore moins physiquement. C’est quand Alvin se levait que je restais un peu… alerte. Je ne savais pas comment ça allait finir mais je voulais que ça se passe calmement alors que le bébé était dans la pièce. Je craignais tout de même l’auto-défense des petits frigos que mon papa promenait partout comme des chihuahuas. Je fronçais les sourcils. Ils avaient parlés ? De moi ? Ne pas l’approcher ? Il a menti. Mon pour qui mon père se prenait pour prendre cette décision ? J’arquais les sourcils en levant les yeux au fils des mots. Je baissais le regard vers Hope. « Je te préviens dans cette famille… on n’a pas le droit de choisir ce qu’on veut nous-même… heureusement tu tombes bien… Je ne les laisserais pas te contrôler ! », disais-je d’un chuchotement presque peut-être inaudible pour les autres ? C’était comme une confession entre maman et fille. La première. J’ignorais que j’allais bientôt avoir peur que cela soit la dernière mais bon. J’aurais sûrement dis un truc plus… enfin je ne sais pas. L’infirmière souriait en approchant. « Le pédiatre l’attend pour les derniers tests, je dois la reprendre ! », disait-elle alors que j’écoutais mon père dire qu’il avait menti. Je regardais mon père maintenant bien installé. J’en détournais le regard pour poser un baiser sur le front de se bébé ridé. Je la regardais sortir et laissant Alvin lui dire « au revoir », je reposais mon regard ensuite sur mon père en fronçant les sourcils. « Edward est parti avec 400 000 dollars qui m’appartienne après que j’ai refusé de l’aider à se planquer. Il a totalement disjoncté. Mes hommes ont tentés de répondre à plusieurs de mes questions, il n’a pas arrêté de détourner mon argent et c’est ça que ton frère a remarqué… quand il a cherché à trouver des preuves contre moi. Il avait un espion, Ronald qui a tout découvert. Mort bizarrement 2 jours après que Cameron soit mort… Edward m’a pris pour un abruti prétextant avoir juste tenté de se défendre quand il a tué Cameron. Je l’ai protégé malgré tout, c’était de ma faute dans un sens. Je l’avais envoyé le surveiller ! », disait-il alors que je l’écoutais en arquant les sourcils. « Je veux mon argent et je veux mon honneur… », il pointait alors Alvin du doigts. « Tu es la personne qui met aussi en danger ma fille… tant que tu seras dans le coin, Edward voudra s’en prendre à elle. Je n’ai jamais rien commandé… », il donnait un coup de main. « Bon d’accord… l’idée de vous pourrir la vie était un peu la mienne au départ mais ce n’était pas contre vous… », je fronçais les sourcils en l’écoutant et posant un regard noir contre lui. « Mais ça ne va pas de dire ça ? T’as fait tuer sa femme et voulu le faire accuser ! », disais-je en fronçant les sourcils. « Puis non, c’est faux… je suis en danger à cause de toi… Tu as fait d’Edward le monstre qu’il est. Au lycée, il était sain d’esprit, tu l’as corrompu. Tout ça est de ta faute, papa. Tu lui as montré une vie de facilité et de noirceur sans remords… », il se raclait la gorge. « J’ai des remords, j’aurais toujours des remords… Je dois juste vous protéger car si je tombe, vous tombez… », disait-il en me montrant moi et parlant sûrement de ma sœur. J’haussais les épaules. « Il n’y a pas de nous, je n’ai rien à voir avec ta petite entreprise et débrouilles-toi avec son ennemie… », soufflais-je à mon tour comme si je le remballais. Je regardais alors Alvin pour être sûre que tout aille bien mais mon père faisait de même. « Toi, tu peux le retrouver ! », disait-il alors. « Tu peux retrouver mon argent et faire en sorte qu’il aille en prison. Tu peux garder cet argent aussi, tu peux même le tuer mais tu es sûrement après lui l’agent le plus doué dont j’ai entendu parler ! », oh un compliment, j’en riais doucement. C’était mignon. Je relevais le regard vers mon père. J’en secouais la tête. C’était pitoyable à mes yeux.

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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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❝ pseudo : monocle.
❝ crédits : angel180886 @vava / tumblr @gif / strawberry insane @sign
❝ avatar : Matthew Bomer
❝ présence : Présent(e)
❝ préférences : Rp Roses
❝ disponibilité : 1 à 2 rp encore
❝ autres comptes : AIDEN ▬ (a.levine) l'ambulancier qui veut aider son prochain, mais ne s'aide pas lui-même. GRANT ▬ (g.gustin) L'homme à la tête d'adolescent pré-pubère. CARTER ▬ (a.kendrick) la maman qui ne s'est pas quoi penser du père de son enfant. JONAS ▬ (r.amell) le pro du spacecake, wesh ! DEVON ▬ (k.graham) la métisse qui retrouve son passé abandonné. JAMIE ▬ (d.gillies) l'homme qui ne comprend pas le sens du mot amour et encore moins de celui de la fidélité. GWEN ▬ (s.johansson) celle qui raffole de la nourriture américaine et vendrait son âme pour un hot-dog !

anciennement : baptist ▬ parti travailler en Afrique
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mot doux de Alvin R. Prescott un Jeu 17 Mar - 8:06
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FLASHBACK

Debout près du lit, je foudroyais du regard le père de Melody qui avait pris place dans un fauteuil de la chambre. Entre lui et moi, il y avait très peu de chance pour qu’un jour ce soit l’amour fou. J’aimais sa fille, mais lui je pouvais très bien m’en passer. Il était en parti la cause de mes malheurs et même si j’essayais de les oublier en faisant passer tout le reste par-dessus, il en restait pas moins qu’il faisait partie de la vie de Melody. Seulement, j’avais désormais ma propre fille et je comptais bien la défendre au périple de ma vie. Et si je devais devenir un vrai chien de garde, alors soit. J’achèterai même le petit écriteau à mettre sur le terrain de la maison pour faire comprendre qu’une bête féroce pouvait attaquer et cette bête se serait moi ! L’infirmière qui avait pris Hope des bras de Melody, passait près de moi et je lui adressais un sourire, caressant la joue de ma fille avant de la regarder sortir de la pièce. Croisant mes bras sur mon torse, j’écoutais cet escroc parler d’Edward. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de son argent, mais je savais que dans un sens ça ne me regardait pas. Tout du moins, jusqu’à ce qu’il me pointe du doigt. Fronçant les sourcils, je prenais une profonde inspiration. Je savais déjà que j’étais un danger pour Melody, ce n’était pas pour rien que j’avais mis autant de temps pour me rapprocher d’elle et accepter mes sentiments à son égard. Je connaissais Edward, lorsqu’il avait une idée derrière la tête il ne l’avait pas ailleurs. Mais gardant le silence, confrontant simplement Monsieur Dashwood du regard, j’eus un baume au cœur en entendant Melody me défendre si je puis dire. Ils continuaient tout de même de parler, alors que moi je gardais le silence. Je n’avais même pas bougé, tout aussi droit près du lit de la nouvelle maman, bras croisé, regard dur. Lorsqu’il ramenait son regard vers moi, je m’attendais à tout sauf peut-être ce qui allait suivre. Un soupire s’échappait de mes narines, alors qu’il tentait clairement de m’avoir dans sa poche ce salopard. Je tournais la tête pour regarder Melody. Même si l’accouchement avait été une épreuve, on en avait connu d’autre et pas des plus agréables. On pouvait bien avoir droit à notre moment de repos, tenter une vie tranquille bien ranger. « Je ne suis plus agent. » disais-je en ramenant mon regard vers son père. « Toute cette histoire avec ma femme, m’a fait comprendre que je ne voulais plus de cette vie. Courir après les méchants et protéger les personnes qui me sont cher avec cette crainte de les perdre à tout moment. J’ai assez donné. » Je décroisais mes bras, allant poser mes lèvres sur le front de Melody, lui murmurant : « Je t’aime. » Je m’éloignais me dirigeant vers son père toujours assis dans son fauteuil tel le roi de la pièce. Me postant devant lui je me raclais la gorge. « Mais j’accepte. J’accepte de retrouver Edward pour vous, vous ferez ce que vous voudrez de lui, je ne veux pas être mêler à vos sales combines. Je ne veux pas non plus de votre argent, mais en contrepartie une fois que vous aurez Edward, vous nous laisserez vivre notre vie. Vous ne verrez pas votre petite-fille à moins que Melody change d’avis. » Il passait sa langue sur ses dents avec cet air de défi qui ne trouva pas la force de me faire broncher. « Ce n’est pas négociable, si vous souhaitez changer qu’un seul terme, oubliez-moi et demander à vos sbires de s’en charger. Je suis certain qu’ils sont très efficaces et passent inaperçus. » Bien que l’idée ne m’enchantait guère, si je souhaitais avoir une vie de famille, je n’avais pas trop le choix. Bien entendu, je ne prenais pas la peine de tourner mon regard vers Melody, évitant ainsi tout reproche ou désaccord. Il se levait, mais la porte de la chambre s’ouvrait sur une infirmière légèrement paniquée. « Oui ? » demandait le père de Melody en regardant la femme, me faisant claquer ma langue dans mon palet en signe de désagrément. « Nous avons perdu Hope. » Je pris un moment pour analyser l’information, avant de me tourner vers la blondinette cherchant une explication à cette phrase ou simplement une preuve que j’avais mal comprit.

✻ ✻ ✻

C’était ainsi que mon bonheur avait commencé à partir en fumé ! Edward m’avait volé ma première vie en tuant Katerina et maintenant, il détruisait celle que j’essayais de construire. Par deux fois ce mec réussissait à m’atteindre et je ne souhaitais que ce moment où j’allais enfin mettre la main sur lui pour entendre son dernier souffle. Oui, j’avais de la rage en moi et je ne considérais pas que cet homme méritait encore de vivre. Je sais, un humain n’a pas le droit de regard sur la vie ou bien la mort d’autrui. Seulement, il m’avait pris tellement de chose que ma raison n’existait plus et je ne rêvais que de lui prendre ce qui lui était le plus cher comme il l’avait fait pour moi. Toutefois un égoïste, il n’y a pas tant de façon de lui prendre ce qu’il aime, alors sa vie se sera. Mais pour l’heure, j’essayais de faire un effort pour passer un moment agréable avec Rosie et Melody. Ce que j’essayais, mais qui me semblait vain car la blondinette ne semblait pas des plus emballée. « Tu ne crois pas que je ne le sais pas ! Par deux fois, il a réussi à détruire ma vie et pourtant, moi je suis là à faire l’effort pour une gamine qui n’a rien à voir avec moi. » Je secouais la tête, ravalant ma fureur, je me décidais à m’éloigner pour aller m’occuper du sapin. Je ne portais pas d’attention à son excuse, si ça lui faisait du bien de me dire ça, soit. Jouant cette piètre comédie, j’allais monter le sapin dans le salon après que Rosie soit arrivée avec les décorations. Croisant mes bras, je posais mon regard vers les deux filles, avant d’afficher un sourire en coin en voyant Rosie arriver près de moi. « Volontiers. » J’allais poser mes mains de part en part d’elle et la soulevait sans mal avant de la faire passer par-dessus mes épaules et de l’asseoir sur celles-ci. Je m’approchais de l’arbre et je m’assurais qu’elle ne risque rien en la déposant au sommet. « Regarde ! » Je nous tournais pour que Rosie puisse s’adresser à sa tante, posant mon regard sur elle par la même occasion. « Les jolies lumières. » Je croisais le regard de Melody, avant de le dévier. « Alvin et toi comment c’était la décoration du sapin ? » Je fermais les yeux, je n’avais aucun souvenir des noëls avec ma mère et chez ma tante, je ne me sentais jamais à ma place. « Ma femme ne voulait pas que j’y touche. Elle trouvait que mes talents en tant que décorateur n’était pas à son goût. Je ne sais pas, elle aimait peut-être pas les guirlandes de dents que j’y accrochais. » J’haussais les épaules, la fin avait bien entendu été une touche d’humour, mais pour le reste Katerina n’avait jamais voulu que je m’occupe du sapin. En fait, c’était le premier noël sans elle et même si j’avais d’autre malheur c’était tout aussi dure à vivre. Je venais cacher mon regard avec ma main, essayant de ne pas afficher ma tristesse. Prenant une profonde respiration, je venais redéposer en silence Rosie sur le sol, alors que mes yeux s’embrouillaient de larme. « Désolé, je reviens. » disais-je en passant ma main sur mon visage, avant de sortir du salon me dirigeant vers la cuisine, où j’ouvrais la porte de l’extérieure. Une fois dehors, je laissais les larmes couler sur mes joues. Je me savais détruit, anéanti et peut-être que je retenais cela depuis trop de temps désormais.
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mot doux de Invité ► un Sam 26 Mar - 22:07
Cette situation avait une sorte d’ironie et si je n’étais pas trop épuisée, je pourrais même faire partager l’ironie avec tout le cœur hospitalier mais mes forces s’épuisaient au fil des secondes. Je devais avouer que je les usais pour tenir tête à un homme que je ne voulais pas vraiment dans la vie de ma fille. Il parlait, confiant des choses que j’avais du mal à croire. Allez savoir après des années de mensonges et secrets. Comment y croire. Alvin semblait plus réceptif alors qu’il lui disait ne plus être agent, je le laissais s’expliquer, tournant mon regard vers lui et recevant ce baiser. Je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres tout en penchant délicatement la tête à son murmure. Je n’avais pas besoin de lui dire que moi aussi mais je ne voulais surtout pas le couper. Je le laissais parler et s’éloigner. De toute façon, je commençais à somnoler doucement. Je me retenais. Mes pupilles disaient sommeil. Elles me parlent, oui et je suis la seule à les entendre me crier de dormir. Je voulais tenir plus longtemps et leurs discours m’aidaient. Je les entendais parler. J’écoutais Alvin accepter. Quoi ? J’arquais un sourcil mais je ne bronchais pas. Je savais que cela ne servait à rien. Il était parfois, je dis bien parfois aussi têtu que moi. Je n’étais pas apte à me battre. J’inspirais doucement en tournant mon regard vers mon père qui lui l’écoutait attentivement du haut de la chaise d’hôpital comme s’il était le roi de la pièce mais il ne devait pas se rendre compte qu’être le roi d’une chambre d’hôpital n’avait clairement rien de glorieux. J’inspirais doucement alors qu’il se raclait la gorge. Il semblait à des années lumières de l’homme que j’avais connu en étant petite fille. « Je n’accepte pas mais je vais faire comme si j’acceptais… », il se levait et s’approchait à son tour d’Alvin en lui tendant la main comme pour conclure un marché mais la porte était ouverte quand il demandait quoi à l’infirmière qui semblait avoir vue des vampires bien que nous ne sommes pas à Mystic Fall (non, je ne regarde pas Vampire Diaries en te répondant, non). Perdue ? C’est une blague. Je tournais le regard vers elle en arquant les sourcils. Les bébés n’étaient pas comme des clés qu’on perd simplement. C’était quoi cette histoire ? Je ne savais pas vraiment ce qu’elle racontait surtout qu’un bébé ne marche pas encore, ce n’est pas dur à ne pas perdre. Je tournais mon regard vers Alvin, un peu paniquée alors que je reposais mon regard vers cette femme. « Un bébé n’est pas comme un porte clé… », comment ça mes pensées deviennent des mots ? Mais pas du tout enfin si, en fait. Je soupirais doucement en me redressant tandis que j’étais trop allongée pour éviter de m’endormir. Je ne voulais plus dormir. Une poussée d’adrénaline arrivait. « Vous pouvez être plus précise car ma fille, c’est la clé que vous dites avoir perdue ! », lui disais-je mais criant cette fois. Oui, je criais. J’utilisais cette voix forte comme une méchante. Non, je ne savais pas quoi faire, je me levais du lit enfin j’essayais en me tournant pour laisser mes pieds tomber sur le sol. Charmant pour les sbires, la chemise de chambre laissait voir mon dos. Je ne m’en rendais même pas compte mais heureusement j’avais des dessous. J’inspirais doucement en posant mes yeux bleus sur Alvin. Je ne savais pas quoi dire, je pouvais peut-être lui demander s’il lui avait mis un traceur ou si elle avait son premier portable avec google maps mais je n’étais pas vraiment apte à faire de l’humour en ce moment et même si ce n’est pas de l’humour. Je n’étais apte à rien du tout qu’à… hurler si on ne me disait pas ce qu’il se passait. « Je viens d’accoucher, je suis crevée et vous me dites que vous avez perdu ma fille alors ne cherchez pas un peu plus la colère en moi… et dites-en plus avant que je ne m’approche et que je ne vous montre qu’il est vrai qu’une maman peut avoir l’air d’une fauve quand on la chiffonne un peu trop ! », disais-je sans même prendre le temps de respirer. Elle me regardait et elle semblait perdue. Autant perdue que moi. Je reposais mon regard vers Alvin. Je ne savais pas plus quoi dire. L’infirmière reprenait la parole en même temps que mon père. « Dites-lui bon sang ! », disait-il alors que celle-ci parlait. « On n’en sait rien, elle a juste disparue. On a entendu des pleurs et un homme partait avec un bébé dans les bras quelques secondes après qu’on ait remarqué son absence… La sécurité a bouclé le bâtiment ! », annonçait-elle en semblant avoir surtout peur que je ne lui saute à la gorge. « Ecoutez, je suis aussi une maman, je peux imaginer ce que vous ressentez mais vous avez besoin de vous calmer et de retourner dans votre lit même si je sais que c’est difficile. La sécurité fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’occuper de ramener votre fille ! », des mensonges. C’était ce que j’écoutais quand elle me disait qu’ils se chargeaient de tout. C’était tout oui, tout ce que je me disais. Ils mentent. Ils ne peuvent pas. Il est sûrement loin maintenant. Il ? Je n’étais pas stupide. Je me tournais aussitôt vers mon père et vers Alvin aussi. « C’est… tout ça, c’est… », non je n’allais pas dire que c’était à cause d’eux et à cause de leurs querelles. Non. Je ressentais pourtant le besoin de le dire. Je ne le pensais pas enfin pas à ce point. Je me taisais. Je taisais ces sentiments que je ne pouvais pas laisser exploser car une part de moi savait pourquoi je les ressentais. La peur, la rage… toutes ces émotions et la fatigue compris qui rendaient la situation tellement ridicule que je me laissais glisser vers mon lit. Je m’y installais en me sentant… juste à bout de forces. Adrénaline mon cul.

✻ ✻ ✻

Noël. Un jour qui se doit d’être joyeux. Il avait raison ? Avais-je raison ? Au diable à savoir qui avait tort ou qui avait raison dans le fond ? Je n’en ai aucunes idées. Ma vie n’était pas un feu festif prêt à battre de son plein. Oh non. Ma vie n’était pas du tout joyeuse. Je soupirais doucement alors qu’il venait de répondre à ma rage. Je n’avais pas le droit de lui en vouloir ainsi ou de lui faire payer d’une telle façon. Non. Je n’avais pas le droit non plus d’être aussi négative. J’étais égoïste ? Un peu dans le fond. Une part de moi savait que j’étais une vraie larve en ce moment et que ce n’était pas comme ça que j’allais retrouver ma fille ou pas comme ça que je voulais être quand je l’aurais retrouvée. J’en fermais les yeux avant que la petite n’arrive. Je tentais de faire comme il le voulait. Être réceptive à noël mais je me sentais mal rien qu’à faire semblant. Jouer la comédie comme un clown de foire. Je me sentais mal aussi du fait qu’il se sente mal. Je me sentais juste horrible. Pourquoi avais-je dis ça ? La rage et ce n’était même pas lui le coupable. Non. Dans le fond, c’était peut-être moi aussi ? Et au diable de savoir qui est le coupable. Rosie lui demandait d’accrocher avec elle l’étoile et je me relevais simplement avec une guirlande lumineuse à la main. Je tentais de ne pas faire la moue, un sourire, forcé mais il était là. Quand elle me disait de regarder, je regardais comme un automate en gardant ce sourire. « Elles sont magnifiques ! », lui disais-je avec juste cette envie de tenir un bébé dans mes bras et le faire regarder. Ce bébé. Celui qui n’est pas là. Je n’osais même pas croiser le regard d’Alvin pourtant cela arrivait et cela sonnait comme une pointe au cœur. Je laissais la petite lui poser une question et je retournais mon attention sur la guirlande. Je la détachais afin de m’approcher du sapin et de la faire entourer celui-ci. Je me penchais derrière celui-ci en écoutant le récit d’Alvin. Je riais, oui, un léger rire pour les guirlandes des dents. Je culpabilisais aussitôt en prenant une profonde inspiration. Je retournais à ma tâche comme une brave comédienne de bas sous. Je n’étais pas stupide pourtant quand il disait partir. Le pourquoi… et puis j’étais tout autant coupable à cette nostalgie. On était peut-être tous les deux des larves ? J’inspirais doucement en regardant Rosie. « Tu peux continuer un peu ? Je vais aller demander à Alvin s’il n’a pas des dents de réserves et puis je dois préparer le repas si tu veux bien manger ce soir ! Je te fais confiance pour décorer le sapin ? Pour les boules en hauteur… », elle me regardait et ne me laissait pas terminer. « Je vous appelle ou j’attends ! », disait-elle avec un grand sourire. Je pouvais lui faire confiance pour ça. Je savais qu’elle allait s’en sortir et sans bobo. C’était pratique. Elle était assez volontaire depuis la disparition du bébé. Un peu trop à mon gout. Je m’éloignais et je me sentais tout autant coupable de m’éloigner et la laisser seule pour réparer des choses que je pensais avoir cassée ou presque. Je n’étais pas coupable de tout. Aimer est parfois un fardeau, oui, je voulais me sentir coupable des moindres peines de cet homme. Pourtant je n’étais pas coupable de la mort de sa femme mais j’étais là à la remplacer et l’aimer puis c’était quand même mon fiancé enfin mon ex-fiancé qui avait fait ça. Je soupirais doucement en allant le rejoindre, dans son dos, je posais une main. Simplement pour faire acte de présence enfin non pour lui dire que je suis là. « Je suis désolée… Je ne devrais pas être aussi froide ou… je n’en sais rien. Je sais que c’est dur pour nous deux et surtout pour toi et pour elle aussi, c’est son premier noël depuis la mort de sa mère… », j’haussais les épaules. « Je crois que t’es juste plus fort que moi… pour tenir le coup enfin je crois… », bah oui car c’était lui qui était dos à moi et qui faisait ce que je le soupçonnais de faire mais ce que je faisais tous les jours et bien trop souvent que mes vannes en était sèches. Je soupirais doucement. « Alvin… », disais-je en tentant de le tourner vers moi alors que ma main se posait sur son bras et tirait un peu pour le forcer à me faire face. « T’as pas à te cacher de moi ! », lui disais-je simplement. « On est dans le même bateau comme toujours, on souffre tous les deux… comme des victimes, c’est tout ce que nous sommes après tout et même si c’est injuste. », j’inspirais doucement. « Je me sens coupable, pour Hope, pour ta femme… pour la maman de Rosie qui ne peuvent pas être là. Pour mon frère. Fêter noël dans ces conditions, c’est… », je soupirais doucement. « Ce n’est pas réjouissant ! », commentais-je en baissant le regard. Les larmes ? Elles étaient là depuis que j’étais sortie de la maison enfin au bord des yeux car l’une d’elle s’échappait enfin du balcon. C’est mieux qu’au bord des fesses après tout mais chut… Ne faisons pas d’humour dans des conditions si malheureuses. Ce n’est pas amusant. Ou presque. Mais je m’approchais un peu plus, lui faisant face qu’il se soit retourné ou pas. Je déposais un baiser sur ses lèvres. « Je n’arrive pas à faire semblant… Je ne sais pas comment tu fais… », murmurais-je. « J’essaye de toutes mes forces mais le moindre sourire me donne l’impression que c’est mal que c’est horrible et qu’on a pas le droit d’être heureux… », expliquais-je. « Pourquoi on n’a pas le droit nous aussi d’être heureux… pourquoi encore nous… pourquoi fêter noël, le destin dieu et même si on n’y croit pas… s’il existait, il nous ramènerait notre fille… donc à quoi bon ! », cette rage s’évacuait soudainement. Elle n’était pas au programme mais elle sortait sans que je ne m’en rende compte. Cette injustice que nous devions vivre encore et encore alors que dans le fond ? On était quoi ? Le cocu et la cocue ?
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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Lun 23 Mai - 7:47
melody & alvin
un noel presque pas magique, ou pas du tout
Tout ce cela dépassait tout mon entendement. Je sentais les larmes couler sur mes joues, alors que la brise fraîche de décembre caressait ma peau. Depuis combien de temps je gardais en moi ces larmes ? Je n’en savais rien. J’avais perdu le compte de mes malheurs. Je ne pouvais pas revenir en arrière même si j’aurais tout donner pour revenir un peu plus d’une année en arrière. Peut-être que je n’aurais jamais rencontré Melody, mais je ne pouvais pas dire avec joie que j’avais fait sa connaissance suite à la mort de ma femme. C’était glauque en y pensant bien. Quel histoire pourrait-on raconter à notre fille lorsqu’elle nous demanderait comment on s’était rencontré ? à cette penser je sentais un pincement au niveau de mon cœur. Je devais tout faire pour la retrouver la ramener à Melody, car bien que notre histoire n’eût en rien quelque chose de bien romantique, c’était à elle que mon cœur était désormais destiné et bien que je me sentisse coupable de tout. Je ressentais le besoin de lui ramener notre fille, même si je la forçais à se montrer forte. À l’intérieur j’étais tout aussi anéanti. En sentant le contact de sa main dans mon dos, me fit sursauter légèrement, ne m’attendant pas à un tel geste. Je la laissais parler, alors que mon torrent de larme se faisait de plus en plus violent. Je ne bronchais pas lorsqu’elle cherchait à me faire retourner. En aucune cas je voulais me montrer faible. C’était sans doute égoïste de cacher ma peine et mon désarroi, mais ça je ne pouvais que le vivre seul. Seul avec moi-même. Alors que ses paroles continuaient, je venais passer mes mains sur mes yeux, chassant toute trace d’humidité. Si ce n’était pas à un cheveu que je me mette à renifler ! Elle se postait finalement devant moi, posant mon regard sur elle. Je me retrouvais à froncer mes sourcils en la regardant, lui rendant faiblement son baiser. Comment je faisais ? L’habitude. J’avais déjà connu des pertes qu’elle ignorait et dont personne n’était au courant. Je ne pouvais pas rester là à me morfondre sinon je savais que je ne pourrais pas me relever et toucherait le fond du barri sans trouver la force de remonter. Je serais tout au fond et finirait par me noyer, c’est pourquoi je me mettais un coup de pied au cul pour faire les choses comme il se devait. « Justement on devrait avoir le droit. Personne de ceux que tu as nommé ne souhaiterait nous voir arrêter de vivre pour eux alors qu’on a encore la chance de vivre. Ce qu’ils n’ont plus. » On ne pouvait pas revenir en arrière, mais on pouvait vivre en leur nom. C’était ce qui m’avait toujours tenu en vie, même si en prenant le temps de réfléchir je m’enfonçais encore plus dans les méandres de la noirceur. Je ne pouvais pas revenir en arrière. Fermant les yeux, je repensais à ce moment à l’hôpital où après l’annonce du kidnapping de notre fille j’avais quitté la chambre pour la retrouver. Même si on nous avait certifié que la sécurité s’en occupait, je voulais faire les choses moi-même. J’avais arpenté les couloirs à la course sans rien trouver. Revenant bredouille, j’avais trouvé son père devant la porte, m’annonçant que Melody s’était endormie d’épuisement. Je lui avais alors dit : « Je les retrouverai. » Ce que je venais de répéter à Melody devant moi. « Je me fou du destin, de Dieu ou autre… Quand on veut quelque chose on ne peut être bien servit que par soi-même. » Même si j’avais donné tout mon temps à cette recherche, j’allais redoubler d’ardeur pour retrouver notre fille.
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