Charlie & Leilah ♥



- Ouais on a tous nos secrets dis-je pensif.

Quoique là Brittany avait été loin d'être discrète. Mais n'en reste pas moins qu'elle était une gamine chiante. Belle oui mais chiante. Des fois j'avais le don de me mettre dans des situations pas possible mais j'avais toujours le chic pour m'en sortir. Là je cevrai être clair avec la jeune blonde pour qu'elle me lâche un peu. Je pris une gorgée de ma bière quand Leilah me demanda de lui parler de moi.

Je tournai la tête vers elle en lui faisant un petit sourire en coin. Le bout que je n'aimais jamais répondre. Il y a un tas de truc que j'aime pas dire. Ma famille c'est un bordel total, et c'est un peu la raison pour laquelle on ne se parle presque plus. Mais par où commencer? De plus si elle sentait que je lui cachai des trucs elle aurait des doutes sur moi non? Ah... que c'est difficile les relations humaines! Cependant je sentais qu'avec elle je pourrais parler de tout sur moi et que en aucun temps je ne serai jugé. Je me levai pour faire un peu de café et surtout pour tenter de remettre mes idées en ordres.

- Ainsi une point de plus pour toi, tu es curieuse. dis-je en rigolant.

Inutile d'ajouter ce qu'elle voulais savoir de moi. Comme n'importe quelle fille elle voulait savoir tout. Ainsi une fois le filtre et le café mis dans la cafetière je retournai auprès d'elle.

- Ainsi tu veux percer le mystère du grand Spencer? Bon alors où commencer. D'abord je suis issu d'une famille de riche. Ouais je suis un de ces satanés gosse de riche. dis-je en rigolant, mon père est... disons assez strict et très à cheval sur les traditions. Il m'a inscrit à l'armée à la fin de mon secondaire comme mon grand-père et lui-même. Disons que... ce n'était pas mon choix de vie. Mais j'ai dû le faire. J'ai même été au grade de capitaine d'escadron. Mais quand j'ai pu prendre ma "retraite" de l'Armée disons que je n'ai pas resté là.

Je baissé le regard un moment. Rare était es personnes qui le savaient, disons que je gardait cette partie de moi plutôt secrète. C'était un mauvais moment pour moi. J'ai parcouru le monde et pas pour voir du paysage. Les souvenirs me revenait en mémoire et je fis tout pour les chasser. Je me sentais un peu pris a piège et je me levai pour aller verser deux tasses de cafés.

- Disons que... je ne le dis à personne. Mais quand j'ai quitté l'armée je suis parti en voyage, en touriste. J'ai été en France, en Italie j'ai parcouru des kilomètre pour revenir au États-Unis et parcourir ici avant de revenir poser mes pénates ici à Passadena.

Je posai le lait le sucre et les tasses sur le comptoir devant elle. C'était la première fois en fait que je m'ouvrait ainsi devant une femme. Peut-être parce que je sentais qu'entre nous il se passait quelque chose de spécial. C'est vrai je le sentais au fond de mes tripes, on fond de mon coeur. Quand elle était près de moi j'en avais des frissons, Je n'avais pas envie d'une histoire d'un soir avec elle. J'avais envie de la connaître d'en savoir plus sur elle.

-Et pour ma famille... Bien disons que nous nous parlons rarement. C'est toujours un gros bordel quand j'y vais. Mon père me reproche sans cesse d'avoir abandonné ma patrie, que mon bar est une idée pour lui ternir tête. Il n'y a que mon frère, mais il est encore dans l'armée lui.

Je poussai un gros soupir. Ouais ma vie était tout sauf normal si on regarde ça dans l'ensemble. je fit mon café avec sucre et lai avant d'en prendre un gorgée.

- Je ne veux pas te miner le moral. J'ai appris à vivre ainsi, mais heureusement tu es là un petit rayon de soleil quoi. Et toi rouquine, que peux-tu me dire sur toi?

Plonger dans l'abîme de ses yeux, oui la regarder dans les yeux. Sentir son regard un peu timide, la voir sourire c'était quelque chose de bien. Un baume sur mon petit coeur solitaire.

Charlie & Leilah ♥



J'avais peine à croire que je lui avais livrer une partie de mon passé. Cependant je lui cachai qu'il arrivait des soirs où je me réveillais en sueur et le souffle court parce que j'avais encore des cauchemars. On dit que la majorité des soldats on des choc post-traumatiques, heureusement je n'en avais pas. Mais le souvenirs des corps criblé de balles, des enfants, des femmes, de pauvres innocents victimes des guerres ils y en avait des masses. C'est ces images-là qui me revenait le plus souvent en cauchemars. Mais je n'allais pas lui dire, pas tout de suite du moins. Puis c'est pas comme si on allait habiter ensemble ce soir. J'aurais le temps de lui dire.

- Pas seulement nécessaire mais totalement vital. Je devais aller voir ces pays où je pourrais être simple touriste et connaître leur culture, leur mentalité. Puis ce que je suis devenu... Enfin j'essai d'être bon le plus possible.

Après avoir vu le méchant, le noir et la tristesse je voulais au moins apporter un semblant de lumière dans ma vie. Équilibrer l'ombre et la lumière. Ne plus me sentir prisonnier, ne plus me sentir obligé de faire quoique se soit, ne plus recevoir d'ordre. Carpe Diem, vivre au jour le jour. Mon âme solitaire souhaitait bien se caser mais pas au prix de me sentir enchaîné et de sentir ma liberté me filer entre mes doigts. Que voulez-vous un coeur de bohème. Je regardai la jeune femme quand je lui dit qu'elle était un petit rayon de soleil... mais que voyais-je? Serait-ce un soupçon de rouge sur ses joues? Je fis un petit sourire car au moins j'avais réussi à la faire sourire un peu.

Elle se racla la gorge et commença sa tirade. Ainsi elle était une Jones! La famille la plus nombreuse de Passadena et son frère était Holden? Hé merder, quand il saura que j'avais des vue sur sa jeune soeur il s'empressera de venir ici et de me dire que je n'étais pas un homme pour elle ou même que je l’entraînerait dans la perdition et je ne sais quel autre conneries bibliques. Quand je vous disais que j'avais un don pour foutre dans le pétrin! Mais je fus quelque peu soulagé quand elle affirma qu'elle aussi son père était assez traditionnel dans son style. Je fis un petit sourire avant de m'étirer et prendre ma tasse.

 - Ainsi tu es une Jones. Difficile de porter un nom aussi couru dans la ville.

Je lui fis un petit clin d'oeil quand elle me parla d'un Jackson et de LA soirée qui a fait d'elle une maman. J'avais pris une gorgée qui passa un peu de travers. Je ne dis rien et tournai mon regard vert vers elle. Non je ne jugeais pas loin de là! Je restai ainsi la tasse dans ma main écoutant la suite. Je fronçai les sourcils en l'entendant dire qu'il lui avait arraché des bras et qu'elle n'avait pas eu la chance de lui donner un nom. Pendant un moment je ne sus quoi dire, quoi faire. J'avais toujours un peu de mal à savoir quoi faire quand quelqu'un pleurait devant moi.

Je me levai posant ma tasse et pris une boîte de mouchoirs sous le comptoir, oui toujours en avoir à la portée il y a toujours une nana qui pleure quand elle est trop imbibée. Je lui tendit la boîte et la laissai se calmer.

- C'est horrible. Même le gouvernement viens se mêler de se qui se passe entre deux personnes. dis-je en faisant un rire sarcastique. Les putains d'apparences, il faut toujours sauver les apparences... ouais tu parle!

Oui ça me foutait en rogne! Oui elle était jeune mais on avait quand même arraché un bébé à sa mère. Briser le coeur d'une mère aux profits des bordels d'apparences! Je pinçai les lèvres un moment avant de me calmer. Je me levai et allais devant elle et je dus me pencher pour planter mon regard dans le sien. Des larmes remplissaient son regard et ceci me creva le coeur. Du pouce j'essuyai un larme qui c'était échappé de ses yeux.

- Tu es forte Leilah, je suis certain même si je ne te connais pas beaucoup. Si tu essai de la trouver, je vais essayer de t'aider. Je pense que tu as le droit de la connaître ou du moins voir ce qu'elle es devenue.

Je restai ainsi à la regarder, me plongeant dans ses yeux. Ceci semblait un lourd secret pour elle et le partager avec moi était quand même un gros morceau. J'avais trop vu de mêmes hurler de peine quand leurs gamins étaient décédé sous un raid, ou encore des gamins immobile en pleurant en disant des "mamans" remplis de désespoir. Et là devant moi il y avait un coeur de maman qui pleurait sa fille qu'elle n'a pas eu la chance de voir grandir.

Charlie & Leilah ♥



- Ouais, j'avoue que de ce côté j'ai pas mal de chance.

Je lui fis un sourire en coin. En effet j'avais travaillé fort pour faire rouler ce bar, lui donner une réputation respectable et faire ce que je voulais dans la vie. De tenir tête à mon paternel qui ne voyait pas pourquoi je perdais mon temps à ne pas travailler honorablement. Et pour lui honorablement voulait dire pour lui de retourner dans l'armée et servir ma patrie.

Je souris quand elle me dit le surnom que son père lui donnait. Il n'était pas loin de la vérité mais en même temps dans une famille aussi nombreuse il fallait avoir du cran et de la voix pour se faire entendre, se faire écouter. Alors si je me fie à ce qu'elle me dit ceci remonte à loin qu'elle ai la langue bien pendue. Je ne m'en plaignais pas! Au contraire, elle avait une tête sur les épaules et jolie en plus quoi demander de mieux. L'atmosphère avait changé, c'était plus tranquille, discret entre nous.

J'étais toujours penché vers elle, mes yeux dans les siens quand elle me dit qu'elle ne savait pas si elle était forte, qu'elle recherchait désespérément sa fille disparue. Elle avait les outils certes pour tenter de la trouver mais malheureusement pour elle, elle ne trouvait rien.

- Tu sais que tu ai attendu aussi longtemps pour en parler et que un jour tu ai décidé de percer ce secret démontre une force énorme. Personnellement je ne sais pas comme moi j'aurais réagi si ma sœur m'aurait dit un truc pareil. Bon je n'ai pas de sœur mais je n'ose pas imaginer comment tes frère et sœurs ont réagit.

Je la regardai simplement quand elle me dit qu'elle espérait qu'elle soit heureuse. C'était le rêve de tout parent en ce bas monde. Que son enfant soi bien, heureux et en paix dans son coeur. Je ne pouvais me résoudre à la voir aussi triste et aussi nostalgique. De plus en plus l'idée de l'embrasser me brûlait. Depuis la fin de notre petite danse ensemble en fait.

D'une main je relevai son visage de poupée vers moi pour voir son regard encore une fois remplis de cette tristesse que seule une mère connaît. Je ne dis rien, trop subjuguer par cette douleur que je voyais passer dans son regard. Ne croyez pas que je sois un gros macho sans coeur, je suis un gros nounours au coeur de guimauve. Je passai mon pouce sur sa joue mais je me retenais de l'embrasser car je me dis que se serais profiter de la situation.

- Je suis certain qu'elle est heureuse et que si tu la retrouve, elle comprendra que ce n'est pas ta faute.

Je lui fit un sourire et retournai m'asseoir à ses côtés en tenant ma tasse entre mes mains.

- Est-ce que tu as déjà voulu avoir d'autre enfants? Enfin... je veux dire si tu avais rencontrer quelqu'un. Excuse-moi si je me montre direct Leilah.

Leilah... un nom doux à dire. Presque aussi douce que la jeune femme devant moi.

Charlie & Leilah ♥



- Il faut être positive mademoiselle Rouquine.

Mais combien de temps elle avait été positive? Combien d'années avait-elle espérée revoir la bouille de sa fille arrachée? Effectivement la vie n'était pas facile et sur ce j'en savais un bout. Alors ouais ma phrase était nulle finalement. De ce fait je baissai les yeux un moment sur mon café tiède que je tournai entre mes mains. comment ont fais pour réconforter le coeur d'une femme qui a mal? Ou du moins le coeur d'une maman? J'étais capable de me protéger, et protéger mes intérêts mais à l'armée on ne ovus forme pas pour réconforter les gens. Puis dans ma famille... disons que ce n'était pas les élans du coeur qui primait. Il fallait faire comme le paternel souhaitait. Enfin je tentait du mieux que je pus de la réconforter.

Mon coeur avait fait un bond dans ma poitrine quand j'avais effleurer sa peau de satin mais je n'allai pas plus loin que le décence le permettait. Oui moi, Charlie Spencer, savait les bonnes manières. On dit qu'on sait quand on a rencontrer la bonne personne. Bon ok il était un peu trop tôt pour ça mais mon coeur ne voulait pas presser les choses contrairement à certains soirs où je ne voulais que me donner l'illusion de ne pas être seul et me sentir aimé. Je sentis son regard sur moi quand je retournai m'asseoir mais je lui posai une question et tournai mon regard vers elle quand elle me répondit. Elle n'avait pas trouvé le père... Peut-être que... Ok non je m'aventure un peu loin là. Je fit un sourire quand elle évoqua sa famille nombreuse famille.

- En effet ça donne envie d'avoir des enfants une famille aussi nombreuse.

Je ne sais pas comment il était tellement ils étaient nombreux mais d'avoir une famille aussi unie et proche ça donne envie. Ceci me fit poser la question est-ce que je serais un bon père si un jour je devenais père? Je ne voulais surtout pas devenir comme mon père, ça non jamais! Je la sentis se rapprocher de moi et ceci coupa court à mes interrogations quand je tournai le visage vers elle. Je me rendis à peine compte qu'elle avait poser ses lèvres sur les miennes mais mon coeur s'emballa d'un coup. J'eus un coups de chaleur en moi et je répondis à son baiser tout aussi doucement et tendrement qu'elle. Je posais mes mains sur son visage doux en fermant les yeux.

Ses lèvres avait un goût de miel et elle étaient douces comme le velours. Une main remonta sur sa nuque pour arriver à la naissance de ses cheveux qui ma foi était tel des fils de soie. Quelques minutes qui me sembla une éternité coupé du monde, loin de cet univers, j'avais été propulsé loin dans la galaxie, simplement moi et elle. Je mis fin au baiser lentement mes mains descendant lentement vers ses épaules jusqu'à ses mains à elle que je serrai doucement entre les miennes. J'étais plongé dans ses yeux, hypnotisé, subjugué totalement.

- Si tu savais depuis combien de temps j'avais envie de goûter à ses lèvres là... dis-je dans un souffle.

Je me tournai complètement vers elle un petit sourire flottant sur mes lèvres. Si on regardais vite fait elle était distingué et moi disons... au total opposé d'elle. Mais ne dit-on pas que les contraires s'attire? Je restai ainsi comme ça ne sachant trop quoi dire. L'invité chez-moi ou la reconduire chez-elle? Passer la nuit ensemble et s'offrir un déjeuner ensemble ou attendre son coup de fil le lendemain?