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mot doux de Invité ► un Dim 15 Mar - 21:00
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Non… La littérature n’a pas raison en disant « Chaque génération se croit plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante. », non en fait… si en fait, non. Enfin si c’était vrai… Reed n’allait pas devenir Einstein mais on a encore l’espoir dans 36 générations que cela soit le cas. Je ne savais pas réellement quoi penser. Cela devait faire trois heures même pas que j’avais revu mon père au café de la sœur de Cordélia. Je ne savais réellement pas quoi penser. Je ne savais même pas si j’étais heureux, triste ou qu’importe. Je n’avais aucune idées de comment je devais réagir au fait qu’il montre réellement l’envie de nous connaitre. Des questions, encore et encore. Des milliers de questions et pourtant je me demandais juste pourquoi il voulait savoir tant de choses sur moi ou sur sa petite-fille enfin non… petit-fils. Comme ça, je te soutiens ! Je penchais doucement la tête alors que nous étions rentrés au studio. Je savais que Nikki n’allait pas tarder pour passer prendre Reed afin d’avoir une petite soirée avec son fils et moi ? J’allais faire quoi ? Je n’en savais rien ou du moins pas encore. Nerveux après cette rencontre. Je ne savais pas du tout comment me changer les idées ou même avec qui mais surtout à qui me confier ? Une personne parfaite pour cette situation ? Je savais que Lullaby avait connue ça aussi mais je ne me voyais pas aller parler à ma belle-sœur qui avait tendance à me regarder d’un œil bizarre depuis que j’avais été stupidement le type qui blessait sa sœur mais c’était fini. Elle a la rancune tenace tout de même mais bon, elle était gentille quand même. Je soupirais doucement alors que je regardais mon portable. Mes fesses agréablement posée sur un tabouret. Je tapotais contre le plan de travail de mon îlot central. Hésitant. L’appartement était vide depuis que mon fils venait de fermer la porte derrière lui. J’inspirais doucement en attrapant alors le téléphone. Tant pis même si je savais que ça n’était pas vraiment une bonne idée mais elle ne m’en voudrait jamais ? Je suis son frère pour le meilleur et pour le rire. On a été marié dans le ventre de maman qu’on le veuille ou non. Je suis un aussi bon mari qu’un bon frère d’abord, na. Je composais alors rapidement un sms pour ma sœur jumelle. Je ne savais pas du tout ce qu’elle faisait et j’espérais vraiment qu’elle soit libre. Je composais alors mon message. « Hey blondie, frites et barbe à papa sur la grande roue… ? », proposais-je alors que je rajoutais à ce message. « Ou est pas obligé de les manger en même temps sauf si t’as les papilles excentrique ! », avais-je écris en quelques mots avant de mettre « envoyer ». Un mot qui veut dire tellement de choses et pourtant toute différente. Envoyer… lancer, pousser… envoyer… enfin envoyé sur les roses et tout. Un mot qui peut laisser tellement de place à la diction monotone et pourtant tellement amusant à prononcer aussi stupide… soit mon idée que ce mot soit amusant à prononcer. Je suis bête et je l’assume. Une fois le message envoyé, je me levais en allant changer de chaussures pour en mettre des plus souples. Je savais que nous risquions de marcher un peu plus que l’on peut le faire dans un café ou même chez soi. Je changeais de haut pour mettre un bête tee-shirt bleu foncé et je mettais une veste en cuir enfin en simili cuite. Pourquoi me changer ? Aucunes idées. Je quittais alors l’appartement en fermant la porte derrière moi. Je gardais mon téléphone dans ma poche au cas où mais de toute façon… même si elle ne venait pas, j’étais mieux seul que mal accompagné. J’inspirais doucement en marchant en direction du métro. Je prenais le bon qui me conduirait jusque-là. Bien sûr, j’avais une voiture mais j’aimais bien être à pieds et ne pas me sentir dans une boite à conserve. Quand on est idiot, on l’est jusqu’au bout. Une fois devant la fête foraine, je passais du côté du laboratoire de science. Je sentais la bonne odeur des frites mais aussi des beignets. Je traversais la rue en me mettant alors à marcher un peu. Je finissais par m’arrêter tout naturellement devant la cabane à frites. J’avais faim. Ces odeurs me dérobant mon ventre. Oh oui. Je souriais doucement en humant l’odeur et d’une façon pas du tout discrète. Après ce n’était pas vraiment une odeur nauséabonde. Je regardais l’homme qui faisait les frites et je me laissais à croire qu’il allait m’en offrir un paquet. Je peux encore rêver. Ce n’était pas possible. Autant dire que je suis con jusqu’au bout. Et c’est quand une main m’effleurait que je sursautais en lâchant un cri aigu comme une fille effrayée pourrait le faire.

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mot doux de Caitlyn A. Hemingway un Mer 18 Mar - 19:17
Avoir gagné ce concours m’offrait de nouvelle perspective. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que j’avais gagné cette bourse et il était temps pour moi de faire mes preuves. Je comptais réalisais moi-même mon projet et j’allais même faire un caméo. Cela allait être sympa bien que très éprouvant pour moi, je le sentais déjà. Je réunissais doucement mais surement grâce à mes contacts mon équipe de tournage. Le plus dure restait tout de même à trouver des acteurs… enfin je veux dire des bons acteurs. J’avais déjà une idée d’acteur pour le rôle de mon père dans sa jeunesse, du moins dans la période avant laquelle je l’ai considéré mort. Acteur de série à succès, je savais que j’allais avoir beaucoup de travail pour le contacter mais il était parfait pour le rôle, à mon grand désespoir. J’allais devoir faire un travail sur moi pour ne pas être agressive envers lui comme à chaque fois que je l’étais quand je parlais de mon père ou même quand je pensais à mon père.

Installée chez moi, j’étais à ma table à manger, une minuscule table histoire de dire. Je ne vivais pas dans un grand appartement, non, j’étais dans un studio car je savais que les débuts étaient difficiles et je ne voulais surtout pas demander à ma mère et mon beau-père de l’aide. J’avais quitté la maison, c’était pour être indépendante et non demander de l’aider en permanence. Mais je n’avais pas à me plaindre, je vivais dans un coin tranquille et sécuritaire et j’aimais les petits espaces. De toute façon, j’étais seule, donc c’était parfait, je n’avais pas besoin de plus de place bien que Chucky n’était pas du même avis. Je l’entendais d’ailleurs chanter, une chanson que je lui avais apprise. Je restais toujours aussi impressionnée par la capacité intellectuelle des perroquets. J’avais mis du temps à lui apprendre à parler mais aujourd’hui, il savait vraiment parler et communiquer dans un langage simple comme les singes avec la langue des signes. Enfin bref, installée chez moi, j’étais toujours entrain d’éplucher les cv des acteurs débutants. Je ne voulais pas faire à moitié, c’était mon premier travail post école et il pouvait déterminer le reste de ma carrière.

Je reçu cependant un sms me faisant quitter les feuilles devant moi. C’était un sms de Caleb qui me proposait de le retrouver à la fête foraine. Ma première réaction fut un long soupire. Un peu casanière, j’avais pas envie de devoir enlever mon pyjama. Cependant, je ne pouvais rien refuser à mon frère et j’avais envie de le revoir. Je pris donc mon téléphone et je lui répondis simplement un « je pars, on se retrouve là-bas ». Je me levais et enfilais vite fait un jean, ma vieille paire de basket. Après une réflexion devant mon miroir, je pris la décision de garder mon haut de pyjama que je cachais sous un long manteau en doudoune beige. Je ne cherchais pas à être sexy, je voulais simplement être confort. Je lâchais cependant mes cheveux et me passais les mains dedans histoire de donner un peu de volume. Mes clefs d’appartement et de voiture en main, des pièces et mon téléphone dans les poches, je glissais un « bye » à Chucky avant de fermer la porte sans doute plus violement que je ne le voulais.

Je ne mis pas longtemps à rejoindre ma voiture garée dans la rue, il s’agissait d’une vieille voiture. Pour dire vraie, c’était la voiture achetée par ma mère pour mon permis, ma toute première voiture que je comptais faire vivre aussi longtemps qu’elle ne me coutait pas plus cher qu’une voiture neuve. Après plusieurs minutes de route sur le rythme du dernier album de Selena Gomez dont j’étais fan, j’arrivais enfin à la fête foraine. J’adorais l’ambiance de cet endroit et l’idée de manger des frites avec du fromage fondu par dessus me donnait l’eau à la bouche. J’étais fan de ce genre de chose et mon esprit se torturait déjà à l’idée de comment j’allais faire pour choisir entre une pomme d’amour, un beignet au chocolat, des frites ou encore un kebab. J’avais envie de toute cela, mais je n’avais pas l’estomac assez gros. Le dilemme allait être dure. Ne sachant pas vraiment où Caleb était, je me laissais guider par mon instinct qui était lui guidée par l’odeur et c’est sans surprise que je reconnu le dos large de mon frère face à la baraque à frite. Je m’approchais alors de lui avant de lui toucher l’épaule. Je m’arrêtais de bouger, l’air surpris. Je me pinçais alors les lèvres finissant par faire un bruit de poisson en réaction de son cri de femelette. « Ouaip…. Pauvre Cordelia. » Avant de rire de cette réaction avec un mouvement négatif de la tête. « Ca va ? » finis-je par lui demander, formule usuelle mais toujours indispensable pour prendre des nouvelles.
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mot doux de Invité ► un Ven 24 Avr - 1:01
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La peur peut parfois retirer les couilles de tous les hommes, hétéro ou non. Je ne savais pas pourquoi par moment… je perdais naturellement toute crédibilité ou même simplement ma virilité. Mettez ça sur le compte… de ce que vous voulez en fait mais ce n’est rien. J’assumais un peu ce côté étrange de mes réactions et pour cette journée ? Cela m’importait peu. Je ne savais pas vraiment comment j’allais raconter à ma sœur cette journée mais cette main sur mon épaule m’avait clairement déconnecté de toutes mes pensées possiblement paranoïaque. Comment elle allait réagir ? Je n’en savais rien. Sa sournoiserie alors qu’elle me disait que… Cordélia était une pauvre jeune femme qui devait sûrement subir ma virilité, je laissais dessiner une petite moue boudeuse sur mon visage. Elle ne se retenait pas du tout de rire. Oh non, pas du tout et je la regardais attentivement. Oui, totalement. Je l’entendais me demander comment j’allais et je me retenais de rire à mon tour mais nerveusement. Je portais ma main à mon nez pour le chatouiller doucement. Qu’allais-je lui dire ? Qu’allais-je même faire ? Je ne savais même pas s’il était bon de lui dire. Je me contentais de lui sourire en posant ma main sur mon coude. « Je ne sais pas ! », disais-je alors avec ce faux scepticisme en la regardant avec attention. Je fronçais les sourcils en riant doucement. « Tu viens quand même de laisser penser que c’est un calvaire d’aimer ton jumeaux mais si je tenais ça de toi ? On le partage peut-être... c'est dans les gênes, non ? Fais gaffe, un jour, tu pourrais agir comme un homme. Ma pauvre, pas trop peur ? », lui demandais-je alors qu’une femme passait à côté de moi avec un ravier de frite que je suivais du regard mais aussi du parfum. Cette douce et délicieuse saveur donc je me laissais alléger. Je me sentais comme un chaton. Oui, le genre de moment où le félin regarde le repas de son maitre en disant : partages, partages mais cette femme n’était clairement pas humain. C’est avec mes yeux plongés sur ces frites que je riais doucement en sautillant. « J’ai faim, j’ai faim ! », disais-je alors en tournant mon regard vers elle. Elle était si jolie mine de rien. Je disais ça en tant que brother totalement fière d’elle après tout. Je prenais une grande inspiration tout en posant mes mains sur ses épaules. Je la regardais dans les yeux avec un grand sérieux comme si j’allais annoncer une chose importante mais non. J’en avais bien à annoncer mais non. « Allons manger ! », lui annonçais-je tout simplement tandis que je la faisais pivoter sur elle-même en direction de la baraque à friture enfin il n’y avait pas que ça mais bien du choix. Je me penchais à son oreille pour y chuchoter. « Hummmmm… des bonnes choses à manger ! », soufflais-je avec un sourire aux lèvres. « Hot dog… », disais-je d’un ton rêveur. « Hamburger… », rajoutais-je aussitôt. « Frites, cochonneries, graisses… c’est tout de suite moins alléchant mais tu vois ce que je veux dire ! », lui annonçais-je alors que je retirais une de mes mains pour passer mon bras autour de son épaule tout comme je le ferais avec un copain sauf que c’était une fille donc j’étais plus tendre et surtout que c’était ma sœur. « Promis… je partagerais ma sauce avec toi si tu n’en as plus ! », lui disais-je avec galanterie tandis que je prenais une profonde inspiration. J’avançais alors vers la baraque en commandant ce que je voulais. Je regardais par moment en sa direction. Un petit sourire. Hésitant, réellement hésitant mais je savais que parler de la nourriture n’était pas vraiment ce dont j’avais besoin même si cela pourrait s’avérer tellement suffisant pour me relaxer. C’était tout ce dont j’avais besoin, me relaxer. Passer un bon moment. Peut-être que dans le fond, on n’est pas censé en parler ? Peut-être qu’on doit juste apprécier ce qu’on a et éviter de tout gâcher ? Et voulais-je lui mentir ? Voulais-je ne pas lui dire la vérité ? Non, je ne voulais pas ça. Je prenais une profonde inspiration en regardant celle-ci. Je riais nerveusement. « En fait, je ne peux pas jouer à la girouette, tu me connais… je ne veux rien te cacher et ne m’en veux pas ! », disais-je alors que le serveur enfin si on peut dire ça ainsi… me tendait mon ravier de frite. Je le prenais de mes mains nues en tournant mon regard vers elle. « J’ai passé la journée avec… », je riais nerveusement en baissant le regard vers mon ravier. Je prenais une frite en la trempant dans le ketchup au curry. « Euh… », je riais nerveusement à nouveau. Je savais que je fourrais mon nez dans les problèmes. « … Lui ! », disais-je sans vraiment oser dire le « Papa » !
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mot doux de Caitlyn A. Hemingway un Jeu 14 Mai - 15:56
Je ne savais pas si je devais ou non remercier mon père pour nous avoir abandonné. Une part de moi était persuadée que nous nous en sortions bien mieux sans lui, que nous étions bien plus fort. Cette partie me disait que jamais je n’aurais gagné ce concours si il ne nous avait pas abandonné. Mais une part de moi me disait que beaucoup de problème sur ma vie, ma façon d’appréhender l’homme serait bien différente si il n’avait pas quitté la maison. Ma vie serait différente, c’était une certitude. J’étais curieuse de ce que j’aurais pu devenir mais mon esprit cartésien m’hurlait qu’il ne servait à rien de faire de supposition. C’est dans cette logique que j’ai fini par avoir comme conclusion de considérer mon père comme mort. Son constat, bien que navrant, a été le seul moyen pour moi pour avancer, pour réussir à surmonter cela, pour ne pas pleurer chaque matin de ne pas voir mon père, pour ne pas pleurer à chaque fois que je voyais la voisine jouer au foot avec son père. Enfin bref, pour donner un sens, une explication de pourquoi je ne pouvais pas vivre cela moi aussi.

Bien entendu, j’avais un beau-père. Il était un homme bon et sans doute la plus belle chose qui aurait pu arriver à ma mère, mais jamais je n’ai été capable de le considérer comme mon père. Il s’agit pour moi d’une personne qui ne peut pas se faire remplacer. Et c’est peut-être cette difficulté qui m’a empêché de faire le deuil de cette absence. Aujourd’hui, à travers mon projet professionnel j’essaye de travailler sur cela. J’essaye de laisser enfin partir cette rancœur qui me colle encore à la peau. Car je veux avancer dans la vie, je veux réussir à trouver la stabilité d’un amour comme Caleb a avec Cordelia. Bien entendu, ils ont eu des hauts et des bas comme dans toutes relations, pour autant, ce qu’ils ont est quelque chose de précieux que je jalouse. Je ne comptais plus me laisser faire. Mon père m’avait suffisamment fait de mal, il m’avait suffisamment détruit. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais pris la décision de commencer une thérapie avec un psychologue, au passage particulièrement canon.

Mais pour le moment, je partageais cet instant avec mon frère. Il s’agissait bien du seul homme dans ma vie avec qui j’entretenais une relation stable et durable. Je l’aimais profondément et les années n’avaient jamais cessé de nous rapprocher. Il est vrai que nous sommes jumeaux et que cela aide pas mal. J’adorais passer des moments en sa compagnie. Dans ces moments là, je me sentais complètement moi, totalement entière. Je n’avais pas hésité longtemps avant d’accepter son invitation à la fête foraine pour prendre quelques gourmandises. Je m’amusais de son excitation face à la nourriture. Mais je pouvais le comprendre, nous étions de grand gourmand. Il décida de commander des frites. Pour ma part, je me sentais toujours aussi indécise et après plusieurs minutes de réflexion, je décidais de craquer pour un hot-dog à la moutarde.

Bien que je trouvais mon frère enjoué, je sentais que quelque chose le tracassais, je le sentais m’observer comme si il essayait de savoir comment je me sentais, dans quelle humeur je pouvais être. Je n’aimais pas vraiment cela, mais je n’étais pas suffisamment certaine de moi pour lui faire une réflexion. Mon hot-dog à la main et les frites dans les siennes, nous commençâmes à nous éloigner décidant d’attendre un peu avant d’entamer mon hot-dog bien trop chaud. Je sentais la nervosité de mon frère et je ne pu m’empêcher de lui lancer le regard l’incitant à cracher le morceau. Il décida finalement de le faire sans avoir à croiser mon regard. Un froncement d’inquiétude parcouru mon visage face à ses paroles. Qu’avait-il à me dire de si grave qu’il avait peur de ma réaction.

Lorsqu’il m’avoua avoir passé la journée avec « lui », je compris immédiatement ce qu’il venait de me dire et cette annonce me fit comme un coup de massue. Je sentais soudainement mon cœur affreuse mon lourd et la fraicheur de la ville ne n’aidait pourtant pas à me sentir à l’aise. J’avais la sensation d’être dans un sonna et instinctivement, j’eu mal à la tête. Silencieuse, je ne savais pas quoi lui répondre. Il s’avait très bien que je n’aimais pas parlée de notre père. Je ne lui avais jamais caché que je le considérais comme mort pour moi. Et je me surpris à ne ressentir aucune curiosité sur ce que ce déchet avait bien pu devenir mais je m’inquiétais de croire que cela ait de l’importance pour mon frère. « Je ne vois pas de qui tu parles. » Accepter la signification de lui allait détruire mon schéma que j’avais créé depuis plusieurs années à présent et je ne souhaitais pas sacrifier mon équilibre pour discuter de cet homme. J’avais conscience que c’était égoïste vis à vis de mon frère mais cela me faisait bien trop mal. Je détournais alors mon regard de Caleb avant de reprendre la marche vers la grande roue.
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mot doux de Invité ► un Mar 23 Juin - 2:18
caitlyn & caleb

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Alors qu’elle prenait un hot dog, j’allais encore avoir du gras dans le popotin comme les femmes avec mes frites mais il fallait avouer qu’on n’était pas là pour rien même si je savais que je pouvais simplement décider de ne rien lui dire. Ce n’était pas le cas. Je devais lui dire surtout par ce que je ne pouvais rien lui cacher. Elle comme moi avions été troublés pendant notre vie par l’absence de notre père. Nous avions vécus ça comme un abandon assez difficile. Je l’avais vu partir et m’abandonner au seuil de la porte. Pourquoi avais-je accepté ? J’étais papa et ça aidait mais surement pas à le comprendre. Avant même qu’elle ne tente de me tirer les vers du nez, je les sortais. Rapidement et sans vraiment le dire complétement. Lui. Un mot et trois lettres qui peuvent suffire. Je ne voulais pas me prendre une tarte pour en parler. Oh non. Le portefeuille dans la poche de mon jeans, j’avançai simplement. Je ne disais guère de mot. Je savais qu’elle n’allait pas aimer ça. Je ne savais simplement pas quoi dire. En silence, j’attendais simplement sa réaction bien que le silence soit une sorte de réaction. Je regardais quelques instants à ma poupe. Ces gens qui étaient là simplement à faire la fête alors que je venais simplement de zapper le morale de ma jumelle. Je prenais une profonde inspiration en l’entendant. Elle ne voyait pas de qui je parlais ? Je savais d’instinct que c’était faut mais j’hochais la tête comme par réflexe alors que non. Je ne savais même pas ce que je devais dire. Je soupirais doucement tout aussitôt. Je la suivais vers la grande roue en mangeant mes frites. Je laissais le silence faire son opportuniste. Il était presque persécuté par mes pensées. Oui, je savais qu’il fallait le rompre mais comment ? Quand ? Posté devant la file de la grande rouge, j’allais au kiosque en souriant à la vendeuse. « Deux personnes, s’il vous plait ! », demandais-je alors chaleureusement avant de payer. Elle me donnait les places et je retournais aussitôt vers ma sœur. Je lui souriais doucement. « Reed serait heureux d’être avec nous… », disais-je alors avec une petite moue. « Mais il est avec sa mère ! », rajoutais-je cette fois un peu plus triste. Je devais avouer être un papa gâteau. Je n’aimais pas être sans lui trop longtemps mais je devais tout de même apprendre à m’y faire. Je prenais une profonde inspiration avant de me tourner vers elle. La roue étant en marche alors que nous étions coincés dans la file et entourés des grilles. « Caitlyn… », disais-je alors d’un ton assez direct. L’air songeur sur mon visage, je posais mon regard dans les siens à la plongée d’émotions. Je soupirais doucement. « Tu sais bien de qui je parle ! », disais-je alors soudainement car il fallait que je le dise, il fallait qu’on en parle. « Je sais que tu ne veux pas en parler et je te comprend… », disais-je aussitôt. « Je ne voulais pas le voir non plus ! », précisais-je tandis que je savais qu’elle était au courant mais j’avais besoin de le dire. Je soupirais à nouveau comme une machine mais je ne me sentais pas bien. J’avais l’impression de la forcer. Je n’aimais pas ça. Je n’aimais pas devoir être dans cette position à cause de lui. C’était encore une répercussion. Oui. A cause de lui. Je soupirais doucement. « Je ne me sens pas plus bien de cette journée… mais il le fallait… », disais-je en la regardant. « On a besoin de l’entendre, tu as besoin de l’entendre. On a besoin de tourner la page et qu’importe si on lui laissera plus de place. On le sait, oui, on le hait. On n’est pas obligé de l’aimer. Il ne le mérite pas mais même si on ne veut pas l’écouter, on a le droit d’être entendu. », disais-je aussitôt. « Je ne lui ai pas parlé, enfin pas vraiment. Pas devant Reed. Si j’y étais c’était surtout pour lui. Il avait le droit de connaitre son grand-père dans le fond. Je n’ai pas à l’empêcher… mais… on a des choses à lui dire. On a le droit d’hurler, pleurer même. C’est un connard, il le mérite mais il faut le faire… Il faut évacuer ta rage ! », finissais-je alors par dire. Je finissais mes frites, la dernière avant de jeter le paquet et je la regardais avec attention tandis que j’attrapais un mouchoir dans le paquet de ma poche et je frottais mes mains. « Il est là pour entendre ses quatre vérités même plus… cette occasion qu’on a jamais eus de lui dire ce qu’on pense ! », rajoutais-je en la regardant toujours dans les yeux ou du moins essayant. « Je serais là quoiqu’il arrive… », rajoutais-je aussitôt.
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mot doux de Caitlyn A. Hemingway un Sam 4 Juil - 22:57
D’une certaine manière Caleb venait de me plomber le moral. Je ne supportais pas penser à mon père. Aujourd’hui, il ressemblait plus à un sujet tabou et je savais que Caleb était au courant de cela. Je ne comprenais donc pas pourquoi il tenait tellement à prendre ce risque. Mon hot-dog en main, je faisais semblant que je le trouvais incroyablement passionnant. J’avais pensé que Caleb avait compris que je ne souhaitais pas parler de ce saligot de première, cependant il insista à mon grand déplaisir. L’irritation qu’il était entrain de me créé me fit avoir un long soupire alors que je continuais à me concentrer sur mon hot-dog démarrant une dégustation qui me réconfortait quelque peu. Dans un silence de mort dans un premier temps, il entama une plaidoirie dans la queue de la grande roue, me forçant à le regarder.

J’avais pourtant se regard caractéristique d’agacement d’une petite fille qui aurait du lui faire comprendre que jamais on ne pouvait me faire changer d’avis. Je restais silencieuse, continuant de manière insolente à déguster mon hot-dog alors qu’il me parlait. Je savais que ce n’était pas une bonne manière de réagir. Je savais que c’était manqué de respect envers mon frère et ses sentiments. Mais c’était plus fort que moi. C’était la seule réaction que je connaissais pour me protéger. Lorsqu’il eut fini m’assurant qu’il serait là, je terminais moi aussi mon hot-dog. Instinctivement je cherchais une échappatoire dans cette queue mais sans succès. Dans un silence que je voulais pour ne pas faire exploser injustement ma colère sur mon frère, je froisser le papier en carton de mon défunt hot-dog.

J’eu un long soupire, refusant de regarder Caleb maintenant que je pouvais éviter son regard. « Tu ne comprends pas qu’il est mort pour moi. Je n’ai rien à lui dire. » Bien entendu que j’aurais des choses à lui dire mais toutes ses chose, je le lui avais dit dans mon scenario. « Je ne compte pas le revoir. Il crèverait sur le caniveau que je ne m’arrêterais pas. » Bien que c’était sans doute excessif, j’avais toujours tendance à l’être lorsqu’il s’agissait de mon père. « Ce type arrive encore à nous pourrir l’existence. Peut-on arrêtez de lui offrir cette chance de nous faire souffrir encore et encore ? »

Je n’étais pas la bonne personne avec qui discuter de cela. Caleb devait le savoir bien que je pouvais comprendre qu’il ressente le besoin dans parler avec moi. Cependant, cela en faisait que nous faire souffrir et même de nous disputer sur l’une des seuls sujets de discorde que nous avions. Je baissais le regard en ayant un long soupire. « Je suis désolé Caleb, mais je n’arriverais jamais à parler de lui. Alors, l’idée même de me retrouver face à lui, je ne préfère pas y penser. » Je savais que je me montrai cruellement égoïste mais c’était plus fort que moi. J’étais comme incapable de faire des concessions à ce sujet là.
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mot doux de Invité ► un Lun 6 Juil - 15:35
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J’avais la sensation de pouvoir demander mon licenciement en tant que frère mais il fallait qu’elle fasse délivrance de sa souffrance tout comme l’on perce un bouton. Qu’elle explose face à lui pour laisser son cœur faire ses obsèques. Nous étions tous les deux dans le même bateau et pourtant nous pensions autrement. J’avais passé le plus grand cycle de ma vie à me dire que c’était un homme bien qui était parti pour sauver le monde avant de tomber de haut, très haut. Je l’avais souvent défendu mais cela avait été ma façon pour me protéger de la vérité aussi étrange cette solution puisse paraitre. Je l’avais vu avec admiration pour ne pas laisser l’attente de son retour bien qu’en vain détruire les souvenirs qu’il me restait. Tout était bidon et animé d’une idée d’un homme photographié à partir des dires de ma mère mais pourtant j’avais longtemps prié pour qu’elle dise vraie et pour que le symbole d’un homme bien ne disparaisse pas en cuisant sur une grillade. Je sentais qu’elle n’allait pas me passer la pommade alors qu’elle froissait son papier d’hot dog avec tendresse, ou pas. Je ne voulais pas allumer sa rage. Je ne voulais pas la représentation d’un vieux film ou on se fait engueuler comme un poisson pourrit par sa sœur dans la file d’attente d’une fête foraine. Vous connaissez ce film ? Pas moi mais tant pis. Son soupire me donnait l’impression d’être une clémentine écrasée entre deux mains. Cela n’annonçait rien de bon et je me demandais si la vitesse de l’ouragan allait être facile à traverser. Je soupirais alors qu’elle prenait la parole et je l’écoutais jusqu’au bout en mettant mes mains à la taille et une seconde allant se déplacer à mon front que je massais au fil de ses mots. Oui, je la comprenais et je compatissais mais j’étais sûrement l’un de ceux qui n’était pas prêt à lui pardonner non plus. J’en avais faites des nuits blanches à me demander si j’allais l’appeler ou non. En l’entendant, j’inspirais doucement en attrapant ses poignets pour une accolade. Je le serrais doucement contre moi comme les frites serrent la sauce contre eux enfin sans la bave gluante bien sûr. Je joignais mes mains dans son dos et laissant mon affection célébrer faire son œuvre. « Désolé… », disais-je doucement avec l’intention de calmer les ardeurs entre nous. Je ne pouvais qu’assouvir mes envies d’avoir la sensation que tout allait bien. Je voulais prendre cette situation avec des pinces mais sans blesser. Les pinces des nappes de jardin par exemple. Elles ne font pas mal. Quelle métaphore. Merci Caleb. « Promets-moi d’y réfléchir ? », disais-je alors en lui demandant mais en fait ce n’était pas spécialement une question mais surtout enfin… presque comme si je lui disais de le faire. Pas comme un ordre mais comme un conseil. J’essayais doucement de faire de l’escalade sur le mur qu’elle avait bâtie. Je reculais, laissant mon visage doucement terne ne ressembler à aucuns émoticônes de skype surtout par ce qu’ils sont tous effrayants. « Ne fais pas trop vite une croix sur l’option. », rajoutais-je. « Tu me connais, moi aussi je le hais même si j’ai semblé en être fanatique depuis longtemps mais j’en pleurais quand même… je l’ai hais et je le hais, je lui ai bien montré mais il le méritait… il nous a parjuré. Il le mérite mais on mérite aussi une explication même si on ne le pardonne pas. C’est lui le connard dans l’histoire. », je souriais doucement. « Ne le laisse pas le luxe d’avoir l’impression que tu es une victime… les combattants affrontent les morts et les regardent en face pour leur cracher à la figure. Tu es une combattante car tu es ma sœur ! », je lui souriais aussitôt avant de rire aussitôt. « Mes coups bleus pendant toute notre adolescente peuvent le prouver ! », disais-je dans un ton taquin. Non, je n’étais pas un Caleb battu mais j’adorais taquiner les gens et ça ce n’était pas un secret. Je prenais une profonde inspiration alors que le type ouvrait le cordon pour nous laisser passer en montrant une navette de la grande roue. J’attrapais sa main après avoir reculé et je l’attirais avec moi. Je n’allais pas la laisser fuir. « Promets-moi d’y penser et on en parlera plus ! », disais-je aussitôt en lui souriant.
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mot doux de Caitlyn A. Hemingway un Dim 12 Juil - 15:03
Si il y avait bien un trait de la personnalité de la famille Hemingway proéminant, nous pouvions dire sans grande hésitation qu’ils sont têtus. Je n’avais pas envie de savoir si je tenais ce trait de caractère, commun avec Caleb, de notre père. J’avais mis tellement d’année à occulter son existence. Je ne voulais plus rien lui devoir et je préférais l’ignorer que lui offrir le privilège de voir l’œuvre qu’il avait accompli sur moi. Il m’avait détruit, tout comme il avait détruit Caleb. Je ne savais pas vraiment ce que pouvait chercher Caleb à le rencontrer mais je ne pensais pas que cela soit bénéfique de le voir. Pour moi, il ne s’agissait que de rouvrir une plaie béante. Je me laissais faire par Caleb car je me sentais assez égoïste en rejetant son désir de discussion.

Si il était têtu, je l’étais autant que lui. J’essayais de garder patience en le laissant parler. Il essayait de me faire rire, mais je n’avais pas envie de me laisser convaincre. Je e voulais pas prendre le risque de me planter un couteau dans le cœur. Je savais que cet homme n’allait pas m’offrir quoi que ce soit de positif et de bénéfique. Je n’avais pas besoin d’explication, je n’avais pas besoin de l’entendre essayer de se justifier sur un abandon qui ne pouvait pas trouver d’explication acceptable. Je m’installais au côté de mon frère dans la grande roue m’assurant que la sécurité était bonne. J’avais tendance à avoir le vertige et je ne pouvais pas m’empêcher de garder fermement mes mains sur la rambarde. Il était impossible de me les faire lâcher.

Je restais silencieuse. Je ne voulais pas continuer cette conversation qui ne faisait que me miner le moral. Je prenais sur mon désir d’avoir le dernier mot car je ne rêvais que d’une seule chose lui dire que je n’avais pas à réfléchir, ma réponse était non et cela était irrévocable. « Je ne perdrais pas de temps avec des personnes qui me polluent. » Cela avait été plus fort que moi. J’étais du genre entier et je n’aimais pas me forcer à voir quelqu’un lorsque je ne l’appréciais clairement pas. Il était véritablement impossible de me faire faire quoi que ce soit dans ces conditions. Je me fichais de me priver de bon moment lors de sortie de groupe.

« Bon, comment va Reed ? » demandais-je pour lui montrer clairement que je souhaitais changer de sujet. « J’aimerais bien faire une petite sortie au Zoo avec lui si tu es d’accord. » J’aimerais faire plus de chose avec mon neveu. Je n’étais pas fan des enfants que je ne pouvais supporter que quelques heures, mais j’avais le désir de faire des efforts pour essayer de rester proche de lui et puis surtout partager des choses en famille. Je ne voulais pas avoir de regret d’avoir manquer des trucs. Je travaillais beaucoup sur moi pour modifier des traits de ma personnalité, pour être une meilleure personne et j'avais l'espoir que cela fonctionne vraiment avec le temps et que mon entourage voit la différence.
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mot doux de Invité ► un Ven 24 Juil - 23:01
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Alors que je n’arrivais pas à la convaincre, je ne savais pas encore si je devais abandonner ou pas. Elle ne voulait pas y réfléchir, j’en étais presque persuadé alors que l’homme nous faisait monter dans une navette de la grande roue. J’ouvrais la porte en métal pour la laisser passer d’abord et j’allais m’installer à mon tour en fermant cette barre de sécurité que j’avais ouverte précédemment. Je l’écoutais me dire qu’elle ne perdrait pas de temps mais je n’étais pas réellement surpris après tout. Je savais que nous étions tous les deux têtus mais aussi tout autant rancunier et nous avions raisons de le haïr. Nous avions tellement raison d’en vouloir à cet homme qui avait pollué notre vie. Je ne savais pas trop quoi dire. Je me contentais de rester silencieux pendant quelques instants tandis que la navette bougeait pour monter petit à petit et laisser l’autre grimper. La file était longue et nous nous retrouvions à 15 heures sur la grande roue. Je me fichais un peu en baissant le regard avant qu’elle ne reprenne la parole. J’entendais sa question et je ne disais rien au début. Je me contentais de la regarder ce qui me semblait bien suffisant mais pourtant ne faisait pas tout. Mon regard ne la quittant pas à ses moindres mots. Une journée avec mon fils ? Pourquoi pas mais j’avais peur qu’il ne lui parle de notre père. J’avais peur car Reed aimait tout le monde et… enfin c’était compliqué. J’hochais doucement la tête sans pour autant relever mais juste montrer que j’étais d’accord. J’inspirais doucement au final, il fallait bien que je retrouve la parole mais j’avais peur de la froisser. Réellement. Je me contentais de soupirais aussitôt après avoir inspiré. Un vrai jeu de respiration mine de rien. Je me pinçais doucement les lèvres. « Il va bien ! », disais-je alors que je faisais tourner doucement la navette en m’accrochant au centre. Elle tournait subitement sur elle-même mais pas spécialement longtemps ou même rapidement mais je m’arrêtais aussitôt en riant comme un abruti et la regardant. « Promis, j’arrête… », soufflais-je tandis que ce jeu m’amusait depuis toujours. J’aimais bien tourner dans la grande roue mais je pouvais comprendre que cela ne soit pas réellement partagé. Je penchais doucement la tête en la regardant. « Plus sérieusement, il est content enfin je crois… il a rencontré enfin… tu sais. Il voulait tellement le rencontrer, je crois. », disais-je en soupirant doucement car le changement de sujet n’était pas réellement doué. Je soupirais doucement en riant aussitôt. « Désolé… », disais-je en penchant doucement la tête avant de rire nerveusement à nouveau. Je ne savais même pas ou me placer tellement je devenais dingue. Je la regardant attentivement. « Mais sinon pourquoi pas pour le zoo, tu n’as pas besoin de me le demander, tu sais ! », je souriais en fronçant les sourcils. « Après tout, tu es sa tante donc comme tu veux. », disais-je donc en inspirant. « Et c’est à lui de dire s’il veut venir avec toi avant tout. C’est plus lui que moi. Il est assez grand ! », Surenchérissais-je alors que je voulais simplement tout faire pour changer de sujet. Je ne voulais pas rester sur celui qui fâchait la jeune femme. Je ne voulais pas car je savais qu’elle avait raison. Je partageais son choix mais je devais pourtant penser autrement à la fois. C’était étrange mais je pensais aussi à elle, à mon fils et… enfin c’était compliqué dans ma tête. Et sur ces mots, je faisais aussitôt à nouveau tourner la roue avant qu’elle ne commence à réellement avancer et non plus à s’arrêter à chaque personne qui grimpait. Elle tournait assez bien et en rond. Normal jusque-là. Je riais avec machiavélisme au rythme de la navette qui tournait sur elle-même et je m’éclatais à la regarder. « Et sinon comment ça va pour ton script et ton film ? », demandais-je alors tout en continuant de tourner même si j’avais dit que je n’allais plus le faire mais il n’y a qu’un singe pour changer d’avis sauf qu’au bruit de clic d’un métal, je m’arrêtais net par peur soudaine. Je n’avais pas faite une bêtise, non ? Je levais les mains.
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mot doux de Caitlyn A. Hemingway un Lun 10 Aoû - 18:23
J’étais pressée de changer de sujet et je me disais que le fils de Caleb était le sujet parfait. Je n’aimais pas l’idée de devoir encore convaincre mon frère que je n’avais absolument pas envie d’entendre parler de ce salopard briseur de vie. Cependant, je sentais mon frère mal à l’aise puisque de toute évidence Reed était heureux d’avoir rencontré le dit salaud. Je détournais alors le regard. Quelle idée avait-il eu de les faire se rencontrer. Si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais dis à mon enfant qu’il était tout simplement mort. Après tout, c’était ce que notre père avait cherché à faire. Etre mort à nos yeux avait été son objectif de mon point de vue.

« Oui bien entendu. » Répondis-je distraitement lorsqu’il m’expliqua que c’était à son fils de décider. Distraitement car mon frère venait de faire tourner la nacelle, me donnant une envie de vomir. Je n’étais pas très à l’aise en hauteur, pour ne pas dire que j’avais le vertige et le mal de la hauteur. Enfin de manière général, j’avais le mal des transports, mais on ne pouvait pas dire que la grande roue soit un transport bien que le résultat final soit le même. Je me tenais de manière crispée au rebord du siège alors que mon frère voulait continuer à me torturer. Sa promesse de ne pas recommencer avait été de courte de durée.

Il me semblait difficile de répondre à sa question car il m’était impossible de réfléchir. La nausée m’emparait alors que j’essayais de me concentrer. J’avais l’impression de mourir de chaud. Je n’avais pas envie d’étouffer mon frère en lui demandant d’arrêter un truc qu’il aimait mais cela me semblait de plus en plus difficile de résister à lui demander de tout stopper si il ne voulait pas voir sa jean totalement recouvert d’un liquide verdâtre peu ragoutant. « S’il te plait, tu peux arrêter de tourner, tu sais bien que cela me rend malade. » finis-je par le supplier.

Bien qu’il s’agissait de supplique, je ne pu m’empêcher de lui lancer un regard noir pour lui faire comprendre que je n’étais pas entrain de plaisanter. Je pris finalement une grande inspiration en essayant de me redresser. Il fallait que je prenne un peu sur moi. « Sinon, pour répondre à ta question. Cela avance, on est entrain de passer les castings mais je suis contrarié par le refus d’un acteur. » Cet acteur connu était très têtu mais il avait trouvé plus têtu que lui et je ne comptais pas abandonner aussi facilement que ça. Il se mettait le doigt dans l’œil.
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