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Alvin R. Prescott
Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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❝ pseudo : monocle.
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mot doux de Alvin R. Prescott un Lun 9 Mar - 6:19
melody & alvin

ferme les yeux et imagine que je suis là près de toi
Savais-je réellement ce que je voulais ? Peut-être pas, peut-être que si. C’était encore flou dans ma tête, je ne savais pas trop quoi penser de tout cela. Je savais désormais qu’Edward prenait Melody pour m’attirer jusqu’à lui. Je ne voulais pas y penser, pourtant c’était une chose impossible. Mes nuits étaient rempli de ses sourires, j’entendais son rire alors que je mangeais mon toast au beurre d’arachide et banane. C’était presque rendu une obsession. J’allais devenir fou ou l’étais-je déjà ? Très certainement, mais pas encore prêt à l’assumer. Je regardais mon portable, elle devait être rentrée de son travail. Cordélia quant à elle m’avait prévenu qu’elle rentrerait tard, répétition oblige. Pour dire vrai, j’en avais un peu marre d’être assis dans sa chambre. Je tournais en rond et faire le carrousel ce n’était pas pour moi. Il me fallait de l’action, j’en avais besoin. Bien qu’en ce moment ma vie ne m’en privait pas, loin de là. Allais-je rester dans cette chambre une soirée de plus ? Je me pinçais les lèvres, regardant la porte close qui me séparait du reste du monde. Certes j’en remerciais cette jeune brunette de me garder cacher, mais je n’allais pas rester ainsi jusqu’à ce que je devienne flétrie. J’étais fait d’une fougue jeunesse et je n’avais pas l’intention de me laisser abattre. Mes recherches ne servaient pas à grand-chose en ce moment, elles ne menaient à rien. Le néant le plus total. Même si je gardais contact avec Robin, ça restait quelque chose de vague de son côté aussi. Je commençais à désespérer, même si j’essayais de ne laisser rien paraître. Je ne pouvais pas abandonner, car si je faisais cela tout était perdu. Je pouvais bien me rendre et avouer ce crime que je n’avais jamais osé commettre. Bien que d’apprendre que Katherina m’avait rendu cocu, je n’aurais jamais été capable d’aller jusqu’au point de la tuer. J’en étais incapable, après tout je l’aimais même si ce n’était peut-être pas réciproque. Comment avouer cela, la chose était dure à accepter. J’y pensais encore tellement et malgré cela, l’image de Melody hantait mes songes. J’allais devenir fou. Oui. Je ne savais plus quoi faire, tournant une fois de plus dans cette chambre qui me devenait de plus en plus familière. Je regardais une nouvelle fois mon iPhone, en soupirant. Je ne l’avais pas contacté depuis cette rencontre à la fête foraine. Tout était partit en vrille, je n’avais pu contrôler la situation. Avec le peu d’argent qui me restait, je m’étais acheté de nouveau vêtement, rien de bien chic. Glissant l’appareil dans la poche arrière de mon jeans, j’ouvrais la fenêtre. Une fois de plus j’avais griffonné un message à l’intention de ma co-chambreuse. Je ne voulais pas qu’elle se fasse de réel souci. Je lui avais laissé un message simple, bien que je lui avais brièvement parlé de mes problèmes j’avais omit plusieurs détails pour éviter d’éventuel retombé. La mettre en danger n’était pas dans mon intention, mais je ne voulais pas non plus qu’elle s’inquiète. Mon message laissé sur l’oreiller, j’avais enjambé le cadre de la fenêtre pour faire le mur. Le soleil n’allait pas tarder à se coucher, une douce couleur rosé éclairait le ciel encore clair toute fois. C’était un moment doucereux, annonciateur de l’heure d’été qui approchait. Sautant sur l’heure, je me relevais comme si de rien n’était. Quelque chose de tout à fait normal et que le commun des mortels pouvait réaliser sans problème aucun, ou pas… Regardant autour de moi, de cet air suspect qui planait sur mon visage depuis que je n’avais plus Melody à mes côtés, je me dirigeais vers chez elle. Je n’avais pas pris ma voiture, je n’avais pas mis mon borsalino. Je tentais d’être discret et surtout de réfléchir en marchant dans cette ville. Le parfum de la citronnelle envahissait les rues, cachant l’odeur des fleurs du printemps. Je réfléchissais à tout, Melody, ma défunte femme, moi, mes envies tout comme mes sentiments. Tout ce chamboulait dans ma tête, mais aucune réponse ne semblait vouloir se former. C’était insupportable. Irritant même. J’arrivais finalement au bout de sa rue. La discrétion des hommes de son père et d’Edward était affligeante. Autant dire qu’il y avait un troupeau de girafe devant sa maison. Je poussais un soupire, passant ma main dans mes cheveux. Ça me prenait quelques instants pour trouver une manière de m’approcher, j’avais plusieurs fois hésité à venir la voir. Seulement, je savais que si je croisais son regard tout était perdu. Tant de contradiction se bousculaient en moi. Avant de la connaître, je n’avais jamais eu de mal à l’observer. Regarder chacun de ses mouvements, ces petits tics qu’elle avait sa façon de tourner sa cuillère dans sa tasse de thé. Son petit sourire en coin lorsqu’elle réfléchissait. Sans m’en rendre compte, j’avais appris à la connaître. Je savais sûrement plus de chose sur elle, qu’elle en savait sur moi. Bon, je n’en demandais pas tant, mais je m’étonnais de l’avoir analysé autant en à peine plus de deux mois. J’avais ainsi l’air d’un pauvre détraqué, une sorte de prédateur… Désormais, je pourrais même dire prédateur sexuel. Mes rêves étaient tellement hanter par son corps que s’en était devenu une obsession. Je me réveillais ronchon quand elle n’était pas dans l’un d’eux ou que j’avais tout simplement oublié ceux-ci. Et je tentais de cacher cette évolution de l’homme qui se créait le matin quand elle avait partagé mes rêves. Je repensais à ces moments où je l’avais espionné pour en découvrir plus sur elle. Sans me faire remarquer, je me dirigeais vers la rue voisine. Calculant toute les maisons, j’arrivais à celle qui donnait sur la cours arrière de la maison de Melody. Sans invitation, je me dirigeais vers cette clôture pour m’aider à grimper dans l’arbre qui surplombait sa cour. Un oranger, dont une branche était assez solide pour soutenir mon poids. Le feuillage était assez dense pour me dissimuler ce qui était parfait. J’allais agripper à une branche lorsque je sentais une vibration sur ma fesse. Surpris, je lâchais la branche tombant sur le dos dans la cour de sa voisine. Poussant une faible plainte, je tentais de me relever. Je venais de me couper le doigt en plus, affichant une petite moue, j’entendais du bruit venant de sa cours. Je me mettais à grogner comme si cette personne de l’autre côté était un vulgaire chihuahua. C’était évident que ce n’était pas cela, en plus le chien de Melo n’était pas ainsi. Du bruit dans le feuillage, un jappement. Fuck that shit, son chien. Je miaulais alors, tant le tout pour le tout. Un grognement, mais pas celui d’un chien plutôt un humain exaspérer. J’entendais des voix et je finissais par me relever mettant mon doigt entre mes lèvres dans cette tentative ultime de guérir ma coupure. Je sortais enfin mon portable, regardant le message qu’elle m’avait écrit. Oui, elle venait de m’écrire et j’avais manqué d’y laisser la vie en le sentant caresser ma fesse. J’y répondais mentant d’une façon éhontée sur l’endroit où je me trouvais. Tout allait alors si vite, j’étais grimpé à l’arbre le dos appuyé contre le tronc, les jambes repliées contre moi. D’où j’étais je voyais la fenêtre de sa cuisine, je la voyais passer, mais elle ne s’y arrêtait jamais. Pourtant, je l’aurais espéré, voir son minois. Je percevais aussi les gorilles dans sa cours, ce que je ne manquais pas de lui rappeler. Mes messages après le premier n’étaient pas de mensonge, certain dure à avouer alors que d’autre c’était écrit sans même que je prenne le temps d’y réfléchir. Je détournais un instant le regard, fermant les yeux j’essayais de ne pas réfléchir. De ne pas céder à cette envie de la rejoindre qui me parcourait l’échine. J’avais envie de la prendre dans mes bras, d’embrasser sa peau, de goûter ses lèvres, de caresser ses cheveux blonds. C’était évident que je la désirais toujours autant. Pourquoi nier ? Par principe. Si tout était facile, si je me permettais cette folie nous serions perdus. Elle comme moi et ça je me devais de le protéger. Pour nous deux, je devais contrôler mes pulsions, nos pulsions. Laisser l’adrénaline de notre visite secrète hanter nos rêves et non la réalité. Je devais garder les pieds sur tête. Mes messages disaient une évidence qui me glaisait aussi le sang. J’avais quand même essayé de garder cela pour moi, mais ils étaient si simples à écrire ces mots que j’en restais vis-à-vis d’elle. Je ne me croyais plus capable de courtiser, tout du moins pas aussi rapidement, pas dans ces circonstances… « S’il-vous-plaît, envoyer moi un signe ! » J’étais idiot, complètement fou ainsi à implorer qu’on me guide dans mes choix. Je sursautais en voyant une boule de poil sauter devant moi. Je tentais de le repousser, mais rien à faire le chat ne bougeait pas. Je poussais un soupire. « Tu es le chat de Melody ? » Il se mettait à se laver l’oreille droite. Il m’ignorait. « Sale bête ! » Le félin relevait son regard nonchalant vers moi. « Oui… moi aussi si je pouvais j’aimerais bien être comme toi. Juger les gens, ne pas me prendre la tête pour des choses que les hommes ne comprennent pas encore… Pourquoi tombons-nous amoureux ? Tu le sais toi ? » Il penchait la tête. « Toi non plus tu ne sais pas… C’est vrai pour vous c’est facile, une donzelle en chaleur et hop !! Boum boum et voilà ! » Sans étonnement, l’animal recommença à se laver. « La dernière fois que je l’ai vu c’était à la fête foraine et je ne dois pas lui avoir fait la meilleure des impressions. Je lui ai dit adieu et pourtant je n’arrive pas à l’oublier… » Je me passais la main sur la nuque, alors que le chat se relevait marchant sur la branche en direction de la maison. Étais-ce le signe que j’attendais ? Je secouais la tête. C’était complètement ridicule. Un chat ne pouvait être le signe que j’attendais. — Ohhhhh  vexée, c'est fait... je boude ! M'avait-elle écrit. Je soupirais une nouvelle fois. Ce n’était peut-être pas si fou que cela. — M'obliges pas à passer devant les gorilles et à venir te voir pour que tu arrêtes de bouder ! Lui avais-je répondu. Ça avait été plus fort que moi. Elle me prenait aux mots et je savais dès l’or que je devais suivre ce chat. Maudissant le félin, je glissais mon portable dans ma poche arrière et me mettant à quatre pattes, je me dirigeais dans la même direction. Si je tombais s’en était fini de moi, chose que je n’aurais pas dû penser. Mon soulier glissait sur l’écorce de la branche et je m’agrippais à la ramure telle un paresseux dans son arbre. Sous moi, un des sbires qui surveillait passait. Je me cramponnais à la branche attendant qu’il soit passé pour me redresser et poursuivre mon chemin. L’étau se faisait de plus en plus petit, dans quelques pas, je devrais sauter pour arriver à agripper le balcon du second étage. J’attendais que les deux gorilles aient le dos tourné pour sauter. Je manquais seulement d’élan et m’accrochant de justesse, je sentais mes pieds dans le vide. Patinant en essayant de remonter, je réussi avec exactitude à passer le garde-fou. Je reprenais mon souffle, avant d’ouvrir une fenêtre du second étage menant à sa chambre. Je me glissais à l’intérieur, mais étant le célèbre Alvin Prescott, je me prenais les pieds dans le rebord en essayant de le chevaucher et c’est dans un bruit infernal que je m’écroulais au sol. Dos sur le parquet, je regardais le plafond, son parfum à la framboise caressait mes narines. Je me trouvais chez elle, mais ce n’était pas avec silence que j’avais fait mon entré. Était-t-elle seule ? J’entendais des pas venir vers la pièce et me redressant sans reprendre mon souffle, j’allais me cacher dans le panier à linge qui se trouvait dans sa salle de bain adjacente. J’avais l’air d’un pauvre imbécile cacher dans ce lieu, mais au moins ils n’allaient pas chercher ici, contrairement à sous le lit ou sous l’abat-jour.
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mot doux de Invité ► un Lun 9 Mar - 20:20
alvin & melody

ferme les yeux et imagine que je suis là près de toi
Une journée de printemps, beau soleil et sourire radieux. Les gens peuvent parfois se demander si cela peut vraiment être un vrai sourire. On s’y force bien trop souvent. Souris et tais-toi. Voilà comment l’on montre le monde. Un monde rempli de primates qui ne veulent pas montrer les horreurs dont ils sont capables ou qu’ils vivent. Ma vie était une horreur en ce moment même si je restais persuadée que je n’étais pas la pire. Il y avait surement d’autres blondes sur cette planète qui versaient bien plus de larmes. Je ne voulais pas vraiment me montrer aussi désespérée ou je ne sais quoi. Je m’étais levée avec l’idée que cela serait une bonne journée et j’avais même écris un message pour Alvin mais comme une abruti, je n’avais rien envoyée. Je m’étais baladée dans Pasadena avant d’aller au boulot et passer une journée comme une autre. Une visite d’Edward au laboratoire m’avait remise les idées en place. Il voulait tellement le choper. Il le voulait. Ces yeux sombres alors qu’il me promettait de me faire vivre un enfer si je ne l’aidais pas à le trouver me mettait plus en colère qu’autres choses. Ses mains qu’il avait posées sur ses cuisses. Croyait-il réellement au papa noël ? Je n’en savais rien. C’était la troisième fois qu’il tentait de me toucher pour avoir plus. Qu’en dirais Jules César ? Étaient-ils aussi stupide à Rome pour penser qu’une femme céderait aux avances d’un homme aussi con qu’une girafe ? Ou du moins qui n’a qu’une banane dans son boxer mais pas de cerveaux dans sa tête. Je finissais par le repousser en le regardant avec cette rage dans le regard. Mon sourire un peu sarcastique tandis que je le regardais. « Tu peux toujours courir ! », lui avais-je dis. Il semblait être énervé… réellement. Il levait à nouveau la main sur moi comme il l’avait fait avec le polaroid mais rien. Il ne s’engageait cette fois pas plus loin que de lever la main. Je le regardais alors qu’il reposait son bras le long de son flanc. « T’as de la chance que ton père m’y interdisse… mais pour combien de temps ? Toi et moi on sait que son cœur parfois peut avoir des pannes d’amour ! », disait-il en penchant la tête. « Pourquoi crois-tu qu’il m’a fait tuer ton frère ? », il me lâchait ça avec un ton revanchard comme pour me mettre cette information en pleine poire avant de quitter le laboratoire. Je soupirais doucement en attrapant alors une fiole pour la balancer contre le mur. Un liquide jaune s’écrasait contre le sol et je posais mes mains appuyée contre le bord de la table en regardant alors la solution couler. Je voulais le tuer. Mes mains se crispant doucement contre le bord. Je me poussais du meuble en me redressant. J’allais rapidement ranger quelques trucs avant d’aller donner une banane à Oscar. Je rentrais alors, à cran… Totalement. Suivie de ces deux hommes, je prenais la route en voiture. Je me sentais épiée même quand je me recoiffais dans mon rétroviseur. Je rentrais à la maison en allant directement dans la cuisine puis je préparais trois thés. J’allais leur en amener un chacun avec une grande gentillesse donc je pouvais avoir l’air. Ils me remerciaient. Ils semblaient de plus en plus compatissants avec moi mais surtout par ce que je savais les prendre par le ventre. Je me retournais en rentrant vers la maison. Mars commençait à laisser entrer petit à petit l’heure d’été. L’équinoxe, tout ça, tout ça. Toutes ses choses qui me semblent tellement superficielle en ce moment. A quoi bon chercher à savoir si demain sera un bon jour ensoleillé ou pas ? Une fois rentrée, je laissais la solitude me couler dessus dans une giboulée d’émotion. J’attrapais mon téléphone pour regarder si j’avais une réponse et je me sentais aussitôt compte que je n’avais même pas envoyée. Je changeais quelques mots et hop. J’envoyais et je me rendais alors vers la cuisine. J’ouvrais le frigo et je sortais alors le coq qui était prêt à être cuisiné. Je n’étais pas vraiment motivée à faire la cuisine pour la bonne raison que je n’étais pas vraiment en forme. Je n’avais qu’une envie… me morfondre sur moi-même avec du chocolat que je n’avais pas le droit de manger. Le coq avait cependant mariné et je n’avais pas le choix. J’égouttais alors le coq et les morceaux de légumes en le filtrant. Une fois fait, je regardais mon portable en lisant les réponses en souriant. Je laissais mon coup de blues parler en quelques mots par sms. Je savais que ce que je disais était un danger et n’avait pas de raisons ou du moins… je n’étais pas apte à écouter ma raison. Je faisais aussitôt chauffer de l’huile et j’y mettais le contenu. Il fallait faire dorer les faces. Je faisais une moue… j’avais une envie soudaine de manger un gâteau. J’ouvrais alors un placard pour prendre un petit gâteau. Je l’ouvrais et je prenais une bouchée en répondant à chaque fois à ces sms. Je finissais aussi mon thé en même temps qui devenait froid. Je savais que j’allais bientôt venir m’en resservir. Je voulais qu’il soit là. Je voulais simplement me sentir en sécurité. Je le voulais lui, oui. Je voulais sa peau contre la mienne et ses caresses qu’il me promettait. Je voulais sentir ma peau frissonner sous ses doigts mais je pouvais me contenter de peu. Rien que sa présence me suffisait. Je me rendais à nouveau prés de ma cuisson. C’est quand je me mettais à couper les champignons que je lisais qu’il était à la fenêtre… D’un sursaut… je me coupais le doigt. L’essuie allait quant à lui trop près du feu pour se mettre à bruler doucement. Il s’enflammait de plus en plus comme un brasier. Une partie tombait au sol et je sursautais en reculant. Je ne voulais pas finie mouillée tout de même. Je laissais mon autre main tenter de l’attraper assez maladroitement et ouille. Ça brule. Je me retrouvais avec une main doucement brulée et une autre coupée. Parfait. J’avais le feu à ma cuisine. Je ne voulais pas croire qu’il soit là. J’avais mal au doigt. Je le mettais dans ma bouche en tentant d’éteindre le feu tout comme on me l’avait appris ce qui n’était clairement pas efficace. Je réussissais au final alors que je voyais mon essuie en lambeau cramé ou presque. Je répondais au message et une part de moi n’osait pas aller voir à la fenêtre tout comme mon chat n’osait surement pas lui dire qu’il était une femelle et non un mâle. Le doigt toujours dans la bouche, je faisais une moue au fil de ses réponses. Non, je boudais mais gentiment. Je boudinais disons. Je soupirais sans attendre sa réponse. Je laissais le tout mijoter dans un poêlon et je me mettais un pansement autour du doigt. Je penchais doucement la tête en regardant mon doigt. Un visuel très étrange. Je soupirais doucement en montant les escaliers. Je retirais mon robe par la même occasion. J’entendais un bruit assez soudain mais je voyais surtout débouler Magnum dans les escaliers qui manquait de me renverser sur la route. Je marchais vers la chambre tout en quittant mes ballerines de mouvement monotone des pieds. Econome en ce moment, je n’allumais pas la lumière principale mais seulement une lampe de chevet. Je sentais alors son parfum bien différent que la citronnelle. Je reconnaissais son parfum. Je regardais un peu autour de moi. La fenêtre ouverte. J’approchais alors pour regarder mes gardes qui semblaient s’interroger de bruit. Oréo arrivant alors au rebord avec un doux miaulement. Je serais la robe contre mon décolleté pour ne pas les laisser voir mes sous-vêtements. Ils n’étaient pas réellement des prix Nobel. « Désolée… j’ai chutée… », disais-je alors avec un petit sourire. Je ramassais par la même occasion le roman de Georges Orwell qu’avait fait tomber le chien dans sa frayeur et je refermais la fenêtre. Je marchais alors vers la salle de bain. C’était bizarre, je ne le voyais nulle part. Je regardais autour de moi en priant pour qu’il soit là tout en priant pour qu’il ne soit pas là. C’était mieux pour sa sécurité. J’entrais dans la salle de bain, regardant un peu partout. Cette bouteille de parfum chanel que j’avais trouvée dans une boutique avec pleins de vieux bidules antiques. C’était au départ un cadeau mais je l’avais gardée. C’était ce genre de bouteille avec un petit ballon pour la pression. Elle était vide mais je m’en fichais. C’était plus beau qu’une bombe vide de crème fouettée. Je regardais alors le chat qui arrivait près de moi en se frottant à ma jambe. Je baissais le regard vers le chat en lui souriant. « Alors ma belle, t’as passée une bonne journée ? », lui demandais-je alors en souriant. Elle se frottait encore. « T’en as de la conversation… et je parle toute seule… enfin… », je riais nerveusement en fronçant les sourcils. « A toi au moins, je peux me confier, je suis sûre que tu n’iras pas dire tous nos secrets à quelqu’un d’autres et on sera en sécurité… », soufflais-je en me penchant pour attraper la chatonne tout en approchant de mon bain chaud dans lequel je faisais couler de l’eau doucement. Elle s’affolait quelques peu au-dessus de la baignoire et me griffait sans le vouloir avant de partir comme une furie. Elle sautait alors sur le panier à linge, faisant tomber le couvercle avant de sauter sur le lavabo, effrayée. Je ne voyais pas le lapin de mars humain qui avait pris ce panier à linge pour un terrier. C’était habituel de la part d’Oréo qui avait tendance à rapidement se réconcilier avec la baignoire quand elle pouvait venir jouer avec la mousse. J’inspirais doucement en fronçant les sourcils alors que je prenais la bouteille de bain mousse. Je l’ouvrais et je mettais alors un petit bouchon de produit dans le fond de l’eau qui commençait à couler. Elle n’était pas encore pleine. Je reposais alors la bouteille et je prenais le sel de bain pour en mettre un peu dans le fond. J’aimais bien me détendre mais j’en avais surtout tellement besoin. Je sentais mon corps appeler ce moment de détente tant désiré. J’avais besoin de me relaxer. Je déambulais toujours en petite tenue et je fronçais doucement le nez en remarquant que je n’étais plus seule. « Oh tiens, un visiteur ! », lâchais-je alors avec un petit sourire.  Après tout, mon instinct me disait que ce bruit n’était pas juste le chien. Non, ce n’était pas possible après ce message et peut-être même que j’avais inconsciemment mené à ce qu’il soit là. J’en avais besoin mais je ne voulais pas vraiment l’assumer. Je ne voulais pas assumer de m’en foutre des risques alors que je ne m’en foutais pas du tout. L’odeur de la framboise de ce bain mousse enveloppait rapidement la pièce et je le regardais en fronçant le nez. Je ne prenais pas vraiment l'initiative de le sauver parmi le linge. J'étais censée bouder... oui, oui même si je cachais assez mal de mon sourire que j'étais heureuse de le voir. « Pourquoi l’idée de se mettre dans mon panier à linge ? », demandais-je alors en fronçant le nez. « Là, je sèche… même si je suis censée être très intelligente pour une blonde ! », disais-je donc amusée. J’attrapais alors ma robe et je la lançais sur lui d’un geste léger en souriant. Je quittais alors la salle de bain et j’allais baisser les stores en fermant les rideaux. C’était surtout au cas où après tout. « La voie est libre, les rideaux sont fermés ! », murmurais-je alors en fronçant le nez tandis qu’encore boudeuse, je voulais garder mes distances surtout par ce que j’avais peur que cela soit le fruit de mon imagination aussi étrange soit cette idée. J’allais vers ma commode en attrapant alors un pyjama et aussi deux serviettes. C’était sans nul doute bien utile d’avoir de quoi s’essuyer en sortant de la baignoire.
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
❝ cupidon : Veuf et même si parfois ses pensés vont à sa défunte femme, son coeur est prit par Melody
❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Mar 10 Mar - 5:07
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ferme les yeux et imagine que je suis là près de toi
Avais-je fait l’idiot ? Suivre ce chat, entrer chez elle ainsi comme un voleur, manquer de me faire voir par les sbires en bas. Tout cela pour quoi ? Un sourire ? Son visage ? Je ne dirai pas plus, laissant certaine chose à mon imagination. J’avais réussi à entrer, sans grand étonnement ma maladresse avait repris le dessus, alors que je m’étalais de tout mon long sur le sol. J’entendais des pas et mon cerveau tournait au quart de tour pour trouver une solution, une idée, mais surtout une cachette. Je n’allais pas rester là avachi sur le sol attendre que mon sort sonne. Certain se serait caché sous le lit, dans le placard, moi j’optais pour changer de pièce. Je laissais la fenêtre ouverte, pas le temps de m’en préoccuper. Je me glissais dans le panier à linge, la baignoire aurait pu être une option, mais il n’y avait pas de rideau de douche. Un mec étendu dans le fond du récipient n’était pas plus discret que sous l’abat-jour. J’étais coincer comme une sardine, mais au moins j’avais un coussin pour mon fessier. Confortable ? Peut-être pas, tout du moins si je restais longtemps ainsi. J’attendais, plongé dans la pénombre du panier, je tentais d’écouter. Les bruits étaient faibles, à peine distinct. Était-elle seule ? Là non plus je n’avais pas la moindre idée. Mes jambes repliées contre moi, j’avais croisé mes bras et je les avais déposés sur mes genoux. J’ignorais comment, mais le couvercle s’était envolé me laissant ainsi prendre une bonne bouffé d’air. J’avais été économe quant à mes respirations. Elle ne semblait pas me voir et je détournais le regard réalisant qu’elle n’était vêtue que de très peu de vêtement. Bon ce n’était pas la première fois que je la voyais couverte que de sous-vêtement. Ce soir-là, ce soir où je l’avais caressé. Où j’avais ressenti cette jeunesse du premier instant. Où j’avais répondu à l’invitation du plaisir charnel. Je ne l’avais pas vu nue, l’obscurité de la pièce m’avait caché son corps. C’est tel un aveugle que je l’avais ressenti, touché, désiré. Depuis, je ne l’avais pas revu si peu vêtue. Étrangement, ça me gênait, des rêves, des sms… Rien ne démontrait la réalité de ce moment. J’avais des pulsions, je restais un homme et pourtant j’étais intimidé par elle. Elle me remarquait finalement et un mince sourire apparaissait sur mes lèvres. « C’est la seule cachette que mon cerveau a pu trouver en si peu de temps. » C’était banal comme excuse, mais elle avait le chic d’être réel. Elle me lançait sa robe et je détournais la tête, préférant de loin rester caché sous ce tissu. La voie était libre et je me décidais à me lever, tirant sur le tissu pour le laisser tomber dans le panier. Je levais le pied pour enjamber le panier, mais je n’avais pas remarqué la petite culotte en coton blanc où une petite girafe se trouvait en devanture, était accrochée à mon soulier. Je perdais pied, comme toujours. M’étalant de tout mon long sur le carrelage envoyant une volé de vêtement autour de moi. Étendu sur le sol frai, j’appuyais mon menton barbu dans le creux de ma main. Mes doigts tapotaient le sol avec exaspération face à tant de maladresse. Je poussais un soupire relevant la tête en sentant un regard posé sur moi. Le chat. « Toi ! », disais-je à l’intention de la bête. J’avais eu raison c’était bien celui de Melody. Je me relevais une nouvelle fois, si je tombais une troisième fois, je mériterais un fichu Prix Nobel pour l’homme le plus empoté ! Enfin, ma vie ne semblait pas monotone de ce côté-là… J’avais de quoi la combler. Une fois sur mes pieds, je regardais la peluche vivante, m’approchant. « Merci. » J’avais tendu la main vers l’animal pour le remercier dans les règles de l’art. Seulement, il ne semblait pas prendre la chose ainsi griffant ma main. « Tsss. » Les animaux et moi c’était toujours deux… Mais ce chat ne battait pas la girafe qui s’était nourrit de mes cheveux lors d’une visite au zoo de Central Park, alors que j’avais huit ans. Une vieille photo de polaroid en gardait le souvenir dans chez moi. Je détournais le regard, je n’avais pas remis les pieds dans ma maison, notre maison à Katherina et moi depuis plus d’un mois… On était maintenant en mars. Le temps s’écoulait tellement rapidement. Je l’entendais revenir, me tournant vers elle ne réalisant qu’au dernier moment que j’avais l’une de ses culottes sur ma tête. C’était en voyant mon reflet dans le miroir que j’avais remarqué ce détail. Je m’empressais de la retirer, tout comme je ramassais les vêtements pour les remettre dans le panier. Je tombais sur le soutien-gorge qu’elle avait porté ce soir-là. Je le serrais dans ma main, avant de le laisser tomber dans le panier alors qu’elle entrait dans la pièce. Je la regardais entrer les bras chargés d’un pyjama et de serviettes. Je tournais la tête pour voir le bain qui se remplissait d’eau. « Euh… » Je semblais mal à l’aise et c’était le cas de le dire. « Je vais te laisser prendre ton bain… Je serai dans ta chambre. » Je me reculais d’un pas, coinçant la queue du félin entre ma main et la vanité. Je l’entendais siffler sa rage et réalisant mon geste je le libérais. Détalant à grande vitesse, il accrocha la bouteille antique de Chanel sur la tablette. Je tentais de la rattraper au vol, mais ma timidité m’avait retiré toute dextérité. Elle me glissait entre les mains s’écrasant sur le sol dans un bruit de verre volant en millier d’éclat, laissant le ballon revoler un peu plus loin. « Je suis désolé. », disais-je d’une voix accablé devant ce que je n’avais pas pu sauver. Une douce odeur sucrée comme celle de la barbe à papa s’échappait du flacon brisé avant de s’évaporer aussitôt. Je regardais le verre, tombant aussitôt dans une sorte d’état catatonique. Et si je n’arrivais pas à sauver Melody comme je n’avais pas pu sauver ce flacon de parfum ? Je m’assoyais sur le sol me passant une main dans les cheveux. « Tu as un balais ? », avais-je réussi à dire finalement. « Il ne faudrait pas que tu te coupes. »
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mot doux de Invité ► un Mer 11 Mar - 2:23
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ferme les yeux et imagine que je suis là près de toi
Parfois l’être humain me surprenait de sa réactivité face au danger. Je ne comprenais pas réellement pourquoi mon panier à linge mais encore moins comment il a réussi à rentrer dedans surtout qu’il n’était pas tout petit. Je ne comprenais pas non mais c’était trop pour moi. Je n’avais pas la tête à réfléchir. Non, je ne voulais pas réfléchir car me retenir de l’embrasser était encore assez compliqué alors que je l’avais devant moi comme si un plateau d’argent mais que je boudais. Un peu de conviction ou même de volonté. Il fallait que j’y arrive. Je penchais doucement la tâte avant d’aller dans ma chambre ou simplement de quitter la salle de bain comme elle donnait directement à la chambre. C’est alors que j’entendais le brouhaha dans la salle de bain. Des boums, des paf. Il était le roi de la discrétion décidément. Je cherchais alors simplement après tout ce dont j’avais besoin. J’ouvrais donc la commode et je prenais un débardeur et un bas de pyjama confortable surtout que ces gardes pouvaient venir au salon à tout moment pour se réchauffer et je ne voulais pas paraitre suspecte en nuisette rien que pour attiser la flamme d’Alvin. Ce n’était pas l’envie qui m’en manquait mais bon. Je fronçais les sourcils. « Tout va bien ? », demandais-je tout de même comme tout ce boucan m’interpellait. Je m’approchais alors de la pièce et remarquant un peu le spectacle avec mes sous-vêtements dans le reflet de la glace qui me donnait un tout panorama de la scène. Un sourire alors qu’il était attendrissant en se bagarrant avec mes lingeries. Une fois que j’entrais, je le regardais et je sentais qu’il ne savait plus où se mettre en voyant le bain. Ça m’amusait. Une part de moi voulait réellement s’en amuser. Je le voyais reculer et dire qu’il allait m’attendre et je souriais doucement. « T… », je n’avais pas le temps de finir quoique ce soit que Oréo prenait la parole. Cette chate en a tellement à dire que je riais doucement et je voyais aussitôt cette petite boule de poil partir mais aussi faire tomber ma bouteille en verre. Bien qu’Alvin semble avoir envie de porter secours à la bouteille, cela ne marchait pas vraiment. Je grimaçais doucement en passant une main dans mes cheveux sauvagement lâchés sur mes épaules. « Outch ! », maugréais-je alors que pour moi ce n’était pas si grave. C’était juste une belle breloque antique mais je n’y tenais pas plus que ça. C’était différent que casser ma tasse de thé favorite. Et puis même en cassant tout, il restait sexy cet homme. Je souriais alors qu’il disait être désolé et j’approchais doucement. Rien de rapide, quelques pas pour ne pas le brusquer dans ses singeries. Je posais le paquet que j’avais en main sur un panier en osier et je riais doucement. Je ne voulais pas qu’il casse des miroirs si j’approchais trop vite ou même si je me montrais trop proche. Je le regardais s’assoir sur le sol et je me baissais à sa hauteur en le regardais assez attentivement alors qu’il laissait présager que je pourrais me couper tout comme je m’étais déjà coupée dans cet hôtel après qu’il ait balancé son verre de whisky. C’était bien différent. Je posais alors une main douce sur sa joue et j’approchais pour déposer un baiser assez tendre et chaste au coin de ses lèvres. Je ne reculais pas ce rapprochement. Je laissais mes lèvres contre ce morceau de peau et ce morceau des siennes. Je laissais les miennes l’y caresser quelques instants sans rien dire et je souriais doucement. « Le fait que je pourrais me couper n’est pas vraiment le soucis… », disais-je en penchant doucement la tête. Il était vrai que me couper était un peu le cadet de mes soucis. « C’est déjà fait ! », disais-je en montrant alors mon doigt tandis que je reculais doucement mes lèvres. « Et j’ai survécu ! », rajoutais-je avec un air de triomphe dans le regard. Cette main allait chercher la sienne et je me relevais au même moment. « On ramassera ça plus tard… », disais-je tandis que je me rendais vers la baignoire. J’étais cruellement partagée entre l’idée de couper le bain et profiter de sa présence ou de l’inviter. Il ne semblait pas avoir envie de faire plouf comme il préférait m’attendre dans ma chambre. Ces hésitations se lisaient sur mon regard alors que celui-ci quittait la baignoire pour retourner se plonger dans ses yeux. Je laissais mon autre main doucement brulée mais cela ne se voyait pas vraiment à mes lèvres. Un doigt sur celles-ci alors que je réfléchissais. Je me rapprochais doucement, maintenant à quelques centimètres de lui, je déposais un baiser sur ses lèvres, totalement sur ses lèvres. J’en avais juste envie. C’était tout. Il m’avait manqué et il m’avait surtout donné encore plus envie de ce simple baiser pourtant si chaste pendant des sms qui ne me donnait pas juste envie de chasteté. « Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour éviter qu’Oréo et toi ne cassiez tout et éveillez la curiosité des deux abrutis qui ne sont pas plus malins que des singes… », disais-je aussitôt, amusée alors que je tournais mon regard vers la baignoire. « Tu peux m’accompagner si tu prenais de ne pas te noyer ! », lui proposais-je alors que je laissais la main quelques secondes avant posée sur les lèvres aller se poser sur les siennes. Je souriais doucement, taquine et je fronçais le nez. « Quoique, je te boude encore ! », disais-je en fronçant les sourcils alors que je reculais bien que ma tenue ne soit pas vraiment une grande aide pour bouder. Je me rendais alors près de l’évier et j’ouvrais l’armoire de la pharmacie car parmi tout ça, je ne devais pas oublier l’élément principal de ma présence dans cette salle de bain. Ce n’était pas seulement pour me nettoyer et me laver. Non, non. J’aurais pu le faire après le repas. Je prenais alors mon stylo d’insuline et je cherchais une veine avant de l’enclencher contre ma peau. Ce petit déclic parfois douloureux si on s’y prend mal. Je grimaçais doucement car c’était mon cas. Cette blessure au doigt ne m’aidait pas réellement à vrai dire.
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Alvin R. Prescott
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❝ Métier : Ancien agent du FBI, qui fut un temps bodyguard, maintenant sans emploi
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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mot doux de Alvin R. Prescott un Jeu 12 Mar - 16:23
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Lorsqu’on est maladroit c’est souvent pour la vie et la pauvre salle de bain de Melody en subissait les dégâts. J’avais renversé ses vêtements un peu partout, sans oublié la queue de son chat que j’avais écrasé et la bouteille de parfum que j’avais littéralement détruite. Ces milliers morceaux de verres qui venaient de volé en un éclat. J’étais découragé par tant de maladresse, j’étais parfois étonné de ne pas avoir détruit la planète en me levant un matin. Elle ne semblait pas se préoccupé de ce flacon, alors que je me sentais mal de l’avoir brisé. C’était peut-être stupide puisque c’était quelque chose de matériel, mais j’ignorais la valeur de celui-ci autant sentimentale ou monétairement. Elle s'accroupissait près de moi, déposant sa main sur ma joue rugueuse. Je fermais mes yeux, poussant un soupire alors que ses lèvres effleuraient la commissure des miennes. Ce simple contact me faisait ouvrir les yeux, je ne me sentais pas mieux, mais j’appréciais ce contact. Elle laissait ses lèvres à quelques millimètres de ma bouche tout en affirmant que le fait de ce coupé n’était pas le souci. Ça restait à voir selon moi. Elle me montrait une coupure qui semblait fraîche et l’envi d’embrasser cette blessure brûlait mes lèvres tout comme l’envie de la caresser. Cette situation pouvait paraître romantique ou au contraire complètement farfelu. Je la suivais alors qu’elle se levait, mais je restais près de la vanité. Le dos appuyer contre celle-ci, je la regardais sans broncher. Elle m’embrassait finalement me laissant guider, je me laissais enivrer par le plaisir du contact. J’en avais rêvé, j’en désirais chaque moment et pourtant, je savais que cela n’était pas quelque chose qu’on devrait faire. Même si je regrettais mon adieu, même si tout cela me semblait quelque peu superflu vis-à-vis de la situation, je voulais encore sentir cette douce caresse. Elle me parlait de la salle de bain, mais je ne savais pas quoi dire, je me sentais déjà assez stupide dans cette situation. Pour une fois, j’avais honte de ce que j’étais j’aurais pu être plus doux, plus délicat, mais j’étais toujours autant mal habile. Elle se dirigeait vers la baignoire et je croisais mes bras sur mon torse. À son invitation, je restais sans voix même si je n’avais encore rien dit. Allez la rejoindre. Le devais-je ? Je ne savais pas, c’était peut-être trop tôt ? Néanmoins, si j’avais pu reculer plus loin dans la vanité j’aurais sans doute disparu dans le mur. Mes joues me brûlaient, je me sentais gêné. C’était sans doute stupide, mais tant de chose se chamboulait dans ma tête que cette simple idée me faisait presque tourner la tête. Je la regardais avant de baiser mon regard sur le sol. Chaque mouvement qu’elle faisait me rendait indécis. Peut-être n’aurais-je pas dut venir chez elle ainsi. Je poussais un soupire. Puis, je m’éloignais du désastre que j’avais causé. « Je vais t’attendre dans ta chambre. » Je ne pouvais dire autre chose, je savais que si je la voyais plus dévêtue que cela j’en perdrais tous mes moyens qu’ils me restaient. Je me dirigeais vers sa chambre, alors que j’entendais la porte d’en bas se fermer. Si elle était avec moi, il n’existait qu’une réponse possible les sbires étaient entré dans la maison. Je n’osais plus trop bouger, faisant un pas de reculons, je me résignais à rester dans la salle de bain. J’étais sans doute plus en sécurité là que dans la chambre. Me passant une main dans mes cheveux, poussant un soupire lasse, j’allais m’asseoir par terre en tentant de ne pas la regarder. Si je m’autorisais un regard, un infime coup d’œil j’allais perdre le peu de moyen qui me restait. Assis sur le carrelage, je prenais ma tête entre mes mains et je tentais de garder un certain self-control. Le bruit des clafoutis parvenaient jusqu’à mes oreilles et une fois le silence revenu, je relevais la tête. Je ne savais pas quoi dire, tout ce que je faisais c’était la regarder en silence. Comment dire, c’était la panne sèche. Les mots ne venaient pas, mais avons-nous besoin de mot pour dire les choses ? « Mademoiselle Dashwood ? J’entre. » Pardon ? D’un regard gêné, je devais aussitôt paniqué, perdu… Je me levais sans attendre. Le panier à linge… Trop loin ! « Merde ! » Je n’avais laissé qu’un souffle s’échapper de mes lèvres et sans demander son avis ni prendre conscience de ce que je faisais, je sautais dans la baignoire. Une vague vida une partie de l’eau sur le carrelage. Je n’avais pas besoin d’être un dauphin pour garder ma respiration sous l’eau, mais je me sentais rougir en sachant très bien qu’elle était nue sous moi. Je n’avais pas retiré mes vêtements ni même mes souliers… Il manquait de place, mais la mousse était assez compacte pour me camoufler dans ce spectacle ridicule. Je n’entendais rien et tout ce que j’espérais c’était qu’elle me fasse signe de remonter avant que je ne me laisse aller.
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mot doux de Invité ► un Mar 24 Mar - 3:07
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ferme les yeux et imagine que je suis là près de toi
Cette situation était dans ma tête, dans mon esprit depuis quelques jours. Je n’arrêtais pas de penser à lui et même si je ne devais pas la laisser me faire céder trop facilement à ma bouderie et surtout tandis que je commençais doucement à en oublier le pourquoi… je devais surtout prendre ma dose. Je n’étais pas une droguée enfin si de lui et même si je voudrais réellement rester accrochée à ses lèvres, c’était plus fort que moi à vrai dire et même si je ne le voulais pas… je devais me soigner afin d’éviter que mon diabète ne prenne le dessus. Je sentais bien sa gêne qui avait un côté amusant tandis que nous avions déjà rencontrés nos corps bouillant plusieurs fois en une soirée. Je me sentais tout de même un peu gênée au-delà des apparences et c’était sûrement pour ça que j’étais encore vêtue de mes sous-vêtements que je ne me décidais pas à retirer pour aller prendre mon bain. Dans un sens, cette situation me donnait encore plus envie d’en rajouter. En rajouter ? Oui, voilà. Le séduire un peu plus mais j’étais censée bouder. Une fois mon insuline prise, je souriais en l’entendant. Il allait m’attendre dans ma chambre ? Je riais doucement en secouant la tête en l’entendant. Cela me rappelait nos moments pudiques du début ou à l’hôtel. Me rappeler de ça me donnait le sourire nostalgique. Ces moments où nous n’avions pas à nous cacher même si nous n’étions pas proches mais il était là quand je me réveillais et bien plus en sécurité en ce moment. Enfin c’était mon impression aussi étrange soit-elle. Je me sentais vraiment à l’aise. Oui, c’était étrange, non ? Je me sentais à l’aise. Cette sensation de souvenirs me donnait l’envie d’oublier le monde qui nous entourait. Je l’oubliais réellement. Je me contentais de le regarder. « Trouillard ! », disais-je en lui tirant la langue. Trouillard ? Pourquoi ? Pour avoir peur de moi bien entendu. Je le laissais sortir tandis que je retirais le haut de mes sous-vêtements. Je dégrafais donc les attaches et je laissais tout simplement s’échapper les bretelles le long de mes bras. Un geste anodin mais logique que je répétais. C’était monotone. Les femmes avaient toutes de différentes techniques. C’est à peu à ce moment-là que je l’entendais revenir et je fronçais les sourcils en le regardant faire, c’est un peu avant que je n’entende le bruit de l’étage d’en dessous. Je mettais alors mes bras contre ma poitrine pour le peu de pudisme que j’avais et j’allais fermer la porte aussi vite. Je retirais alors le bas avec cette lenteur qu’on souvent les femmes en retirant un sous-vêtement. Je prenais mon temps avant d’entrer dans la baignoire. L’orteil en prenant. Je retirais aussitôt mon petit pied en grimaçant avant de prendre une profonde inspiration et un grand courage pour laisser ma jambe y aller. S’il regardait le spectacle ? Je n’en savais rien dans le fond et je n’y prêtais pas non plus attention. Je me doutais peut-être qu’il devait se forcer à ne pas regarder caché derrière le bac à linge. Cela m’amusait, cela avait réellement un petit côté attendrissant. Je laissais le second pied entrer. Je sentais mon petit orteil frissonner avec la chaleur de l’eau. J’adorais cette sensation. Je me plongeais un peu plus dans l’eau en m’installant confortablement. Je me faisais aussitôt une sorte de couette avec la mousse pour qu’il puisse me regarder sans vraiment devenir dingue. J’attrapais aussitôt un gant de toilette non pas pour me frotter mais je m’apprêtais à lui lancer dessus pour avoir son attention. Je sentais pourtant son regard rapidement sur moi aux gouttelettes et je renonçais à la lancée de cet objet en tissus tout doux et sec pour l’instant mais là, je le plongeais dans l’eau avant de le tordre doucement entre mes mains. J’entendais alors les paroles de ce type. Non mais il était sérieux ? Je faisais aussitôt des gros yeux. J’étais surtout offusquée de ce qu’il allait faire. Non mais vraiment ? Il allait oser ? Je ne savais pas quoi faire et je regardais Alvin debout qui s’acheter puis surprise… je me mordais les lèvres pour éviter tous les cris qui pourraient accompagner cette fameuses surprises quand il sautait dans mon bain. Je restais de marbre. Là, oui, c’était gênant. Je ne me souciais même pas de l’eau échappée sur le sol mais juste du fait qu’ils pourraient le voir. Je laissais une de mes jambes se glisser entre les siennes pour avoir accès au robinet et je remettais l’eau chaude en marche pour la remplir un peu plus. D’une main disponible, j’attrapais le bain poussant pour en rajouter un peu. C’était mieux, non ? Un peu plus de mousse avant que la porte ne s’ouvre. Je le recouvrais un peu plus de mes mains avec un grand naturel comme si je ne faisais que jouer avec la mousse en tournant mon visage vers l’homme qui rentrait. « Euh ? », demandais-je en les regardant. « Vous pourriez sortir ? Je vous rappelle que j’ai droit tout de même à mon intimité. Vous exagérez… allez pousser le bouchon loin de ma vie ! », disais-je en montant réellement le ton sur les derniers mots. Je laissais la colère existante se montrer sur mon regard alors que je soupirais doucement. « Non mais sérieusement… on n'a même plus le droit de prendre son bain ? Que vous tourniez autour de ma maison, ok... mais je suis chez moi alors décarpillez. », je sentais cette boule dans le ventre tandis qu’une soudaine impression d’être en prison me travaillait et même s’il était sous moi, j’étais tout de même… sous pression. Cette vie me pesait et j’en oubliais presque cet homme à ma porte. Je sentais les larmes monter à mes yeux et j’attrapais mon gant de toilette pour lui balancer dessus. « Fichez le camp tout de suite ! », disais-je de cette voix mêlant un peu de tristesse à cette rage qui me consumait assez violemment. Cette boule dans mon ventre me travaillait… je détournais le regard et je sentais cette porte se fermer. Je ne me sentais pourtant pas plus prête à le laisser remonter. Je sentais cette émotion en moi qui trahissait réellement ma joie d’être dans cette maison et dans cette situation. Il m’avait redonné le sourire, oui, il le faisait mais là, c’était de trop. Leur entrée. La peur… qu’ils ne le trouvent et ça, c’était une chose que je ne voulais pas admettre qui faisait partie de ses larmes au bord de mes fesses. Je laissais ma main chercher sa joue et son menton dessous l’eau. Un petit geste dessous celui-ci pour l’inviter à remonter et je restais juste… ainsi. Je ne pouvais pas vraiment faire autrement dans cette situation. J’inspirais un bon coup.

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Alvin R. Prescott
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❝ post-it : Lieu de naissance, New Jersey → Né d'un père alcoolique et d'une mère battue, je connus la violence physique très jeune. → À six mois, j'ai fuis avec ma mère le New Jersey pour ma propre protection. → Je n'ai jamais vécu bien longtemps dans une ville. → À 5 ans, ma mère se fit assassiner par mon père qui nous avait retrouvé. Je suis retourné vivre chez ma tante. → Je suis fils unique, mais ma tante a adoptée une petite fille lorsque j'avais dix ans, Liv. → Je n'ai jamais revu mon père depuis qu'il a tué ma mère, je suppose qu'il s'est fait arrêter. → Je suis tombé amoureux d'une infirmière urgentiste et deux ans plus tard nous étions marié. → Après notre mariage on a déménagé à Pasadena. → Même si j'étais un bourreau de travail, j'ai toujours sut rester fidèle. → Après six années de mariage, elle a été assassiné par mon coéquipier. → J'ignorais et j'ignore toujours qu'elle avait une liaison avec celui-ci. → Je ne suis pas très habile avec les enfants. → J'ai découvert que mon coéquipier était un flic véreux et faisait affaire avec la mafia. → On me soupçonne d'avoir assassiné ma femme. → Le FBI m'a suspendu jusqu'à preuve du contraire. → Je suis donc rendu un flic ripou, alors que je n'y suis pour rien. → Je vais tenter de blanchir ma réputation ! → J'ai kidnappé la copine de mon coéquipier pour trouver une façon de faire éclater au grand jour la vérité. Seulement, ce n'est pas si facile que ça...
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Tout me semblait plus difficile à croire, mes sentiments avant toute chose, je ne savais pas quoi en penser. Oui, j’avais fui en découvrant la vérité, je ne savais toujours pas si je lui pardonnais de m’avoir caché cette vérité et pourtant, je voulais me trouver près d’elle. Je m’étais donc glissé chez elle sans demander l’avis de quelqu’un. Après tout ça aurait servi à quoi, à me faire douter encore plus ? Il me semble que je doutais déjà bien assez ainsi. Lorsque j’avais entendu les sbires, j’étais retourné dans la salle de bain, m’assoyant par terre. Je restais tout de même distant, me regardant pas cette jeune femme qui m’avait donné un plaisir torride il y a quelques jours. Si je la regardais, je savais que je n’allais plus me contrôler, ça allait être plus fort que moi et je ne le voulais pas. Oh non. Pas tant que je n’étais pas certain de ce qui se passait dans ma tête. J’étais donc prêt à être rigide, cacher mes pulsions à son intention. Manquerait plus que je sois en rut pour combler le tout. Autant laisser le tout dans le terrier. Enfin, façon de parler. Lorsque la voix parvint à mes oreilles, je me figeais aussitôt, je sentais une certaine panique m’envahir. Jamais je n’aurais cru qu’il allait monter et encore moins vouloir entrer alors qu’elle était dans son bain. Comment devais-je prendre la chose ? Aucune idée, en fait. Ce n’était pas chose facile et je devais bien l’admettre ce n’était pas non plus mes oignons. Je me levais tout de même cherchant une échappatoire que je trouvais bien assez vite. La meilleure de mes idées ? Non. C’était loin de l’être et pourtant, je me mettais à l’exécution, sautant dans la baignoire sans lui demander son avis. Mes vêtements allaient être dans un état pitoyable, mais bon valait mieux cela que ma tête piqué sur une pique devant sa porte. Une image troublante, mais bon avec Edward, je pouvais m’attendre à tout et il n’allait pas chercher ses idées dans la série Friends. Oh ça non ! Je plongeais donc dans l’eau qui me saisit aussitôt c’était vachement chaud. Je sentais cette sensation brûlante sur ma peau me donnant le tournis. Gonflant mes joues, j’essayais de garder mon souffle. Si je perdais une once d’air, je pouvais me retrouver à sortir ma tête à n’importe quel moment. Ce qui n’avait rien de souhaitable. Surtout, que je n’avais aucune idée de ce qui lui voulait, j’étais tout de même curieux, mais je n’allais pas risquer de me faire voir. C’était simplement suicidaire. En tout cas, c’était à chaque fois une histoire rocambolesque qui nous suivait. Existait-il un seulement moment calme pour nous deux ? J’en doutais, enfin je ne savais pas trop quoi en penser. Comme toujours j’étais tétanisé à l’idée de la perdre, mais en restant prêt d’elle n’était pas non plus la meilleure des solutions. J’ignorais s’il existait un juste milieu dans tout cela. À travers ces supercheries et ces mensonges, je commençais à douter de notre fin heureuse et pourtant je l’espérais tout comme je pouvais être fou de croire en tant de fantaisie. La tête sous l’eau, je tentais de me concentrer sur la moindre petite chose qui ne me faisait pas penser à elle. Déjà, je gardais les yeux fermés, avec ma maladresse manquerait plus que j’ouvre mes yeux et que je me retrouve avec du savon dans ceux-ci, ça serait bien le comble. Je sentais ses mouvements, chaque vague autour de moi, mais encore je tentais de ne pas réagir chose pas si simple qu’on pourrait le croire. J’allais m’arracher les cheveux de la tête, mais je ne pouvais pas bouger. Je sentais alors une main se glisser sur ma joue, puis sous mon menton. Prenant cela pour un signe, je me redressais à genoux entre ses jambes. J’envoyais ma tête vers l’arrière plaquant mes cheveux sur ma tête avec mes mains. Un souffle que je ne pensais pas aussi fort, lorsque je reprenais ma respiration s’échappait de mes lèvres. J’ouvrais mes yeux clairs pour les poser sur elle. La mousse la couvrait encore, couvrant ainsi son corps. C’était une chance, sinon je crois que je n’aurais pas pu me retenir de la toucher. Je tournais ma tête vers la porte close, poussant un soupire. On venait de l’échappée belle. Bien que je me sente comme un adolescent qui avait franchi l’interdit fait par les parents de la jeune fille. Je sentais le poids de mon blouson peser sur mes épaules et je le retirais avant de le laisser retomber sur le carrelage dans un bruit lourd. Mon t-shirt me collait à la peau, tout comme mon jeans. Je n’avais pas la joie d’être en tenu d’Adam et je grimaçais à l’idée que mon argent tout comme mon iPhone avaient pris la flotte. Génial ! Je me passais une main dans mes cheveux pour les lisser tout en le regardant, la mousse dansant sur les vagues de l’eau. Je déglutissais en la regardant et je m’approchais doucement d’elle, tel un fauve s’approchant de sa proie. Le chasseur pointant son arme sur un pauvre petit faon sans défense. Bon l’image pouvait être prise à double sens, mais restons un minimum sage ! J’allais capturer ses lèvres, quand je réalisais mon geste. Je ne devais tout simplement pas, pourquoi ? Mes limites, je ne les connaissais plus. Je me reculais, sortant de l’eau dans un soupire. « Je te laisse finir ton bain… » Aucun regard. Puis, je retirais mes vêtements, je n’allais tout de même pas rester mouiller, des plans pour que je tombe malade. Nu et sans gêne, je quittais la pièce pour me diriger vers sa chambre, je devais trouver de quoi me couvrir. Puisque j’avais déjà fouillé dans ses tiroirs je n’avais aucune honte à recommencer. Je pensais trouver des vêtements d’Edward, mais rien. Au diable l’élégance… Je prenais donc des vêtements que je croyais le plus possible à ma taille. Je volais un de ses shorty. Je poussais un soupire ne trouvant que des modèles en dentelle. Je passais par-dessus une paire de short avec un élastique à la taille, là encore je ne pensais pas que ça pouvait être aussi court et un t-shirt qui laissait voir mes abdos.  Autant dire, j’étais ridicule… Mais bon tant pis, je n’avais pas trop le choix. Poussant un soupire, je m’affalais au bout du lit, alors que je sentais le sous-vêtement se glisser entre mes fesses, me faisant grimacer. En plus ça serrais, je devais faire sécher mes vêtements au plus vite, mais je n’osais retourner dans la salle de bain.
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Rage, tristesse et colère. Toutes ses émotions me submergeaient alors que j’avais la sensation que mon monde s’écroulerait à chaque battement de cils. J’avais tout simplement peur de laisser papillonner mes yeux pour rajouter un peu plus de couches à mes malheurs. Je ne me sentais même pas la force de penser tandis qu’ils venaient encore de me rappeler que je n’avais qu’un semblant de vie. Les yeux humides mais masqué par des gouttes d’eau, je le laissais relever son regard vers le mien hors de l’eau. Il se relevait après quelques secondes en se redressant. Il repoussait ses cheveux par l’arrière mais dites-moi… folle bien que ce geste soit littéralement sexy voir même torride, je n’arrivais pas à avoir cette envie que j’aurais eue. Je me sentais tellement déboussolée à l’instant. Réellement. Inerte, je lui tentais tout de même un vague sourire. Je penchais doucement la tête en le regardant laisser tomber son veston au sol. J’entendais mes deux gardes fermer la porte d’entrée et je prenais une profonde inspiration en voyant Alvin faire un striptease en quelques sortes. Il était à semi nue… son tee-shirt et son pantalon, il me regardait et j’étais pourtant tellement ailleurs. J’étais dans mes songes, dans mes pensées. J’étais simplement dénuée de force. J’étais perdue. Il m’embrassait pourtant ce qui me sortait un peu de ma tête pendant quelques secondes. Je prenais un léger moment avant de répondre à ce court baiser. J’en avais besoin ? Sûrement. J’avais besoin de tellement de choses. J’avais envie de poser mes mains sur ses joues pour un élan de tendresse. J’avais juste envie de me sentir un peu plus proche de lui. J’avais besoin de cette affection. Je le regardais reculer et parler même… je n’avais guère de mots. J’étais incapable de parler. J’attendais qu’il ne sorte pour laisser quelques larmes couler le long de ma joue que j’effaçais aussitôt avant de me plonger la tête dans l’eau. Je ne réagissais plus au monde qui m’entourait. Nue et immergée dans l’eau. Je me coupais simplement du monde pendant quelques secondes. Je voulais juste être un poisson dans son eau. Je revenais alors hors de l’eau en prenant un bol d’air avant de passer les mains dans mes longs cheveux blonds. J’attrapais aussitôt ma bouteille de shampoing et je m’occupai de mes cheveux que je rinçais avec délitasse. Je me frottais alors le corps et je me rinçais avant de sortir de mon bain. Je ne faisais pas abstraction de sa présence mais je ne voulais pas vraiment montrer que j’étais réellement perdue dans le méandre de mes émotions. J’attrapais ma serviette et je m’enroulais dedans comme un saucisson. Elle sentait bon la pâquerette. Je me penchais alors en attrapant ses vêtements trempés et je les posais sur l’étendoir avant de tourner rapidement mon regard vers ma chambre. J’attrapais mes sous-vêtements pour la nuit et mon bas de pyjama que j’enfilais. Un soutif, un bas en dentelle et un bas de pyjama long mais très confortable sans pour autant moche comme les « tuent l’amour ». Je soupirais doucement en allant me regarder dans la glace. Je brossais rapidement mes longs cheveux blonds avant de les sécher rapidement. C’était peut-être mieux ainsi. Ils dégoulinaient et il faisait assez mouillé ainsi. Une fois les cheveux secs, je sortais de la salle de bain en éteignant la lumière par réflexe. C’est en relevant le regard vers lui que j’arquais un sourcil en le regardant. Je tournais mon regard vers mon tiroir à sous-vêtement et je riais doucement mais sûrement. Je n’étais pas vraiment en forme d’un coup enfin non pas d’un coup… c’était depuis que ces deux guignols avaient gâchés ma soirée. Je ne voulais pas le montrer à Alvin, j’avais peur tout simplement qu’il ne culpabilise et décide encore que l’on devrait se dire adieu. Je m’approchais alors en me posant à côté de lui et je souriais doucement en secouant la tête. « C’est un choix vestimentaire… euh comme un autre ? », demandais-je alors à celui-ci en fronçant les sourcils. « Tu sais, il me reste encore quelques vêtements que tu as oublié… », disais-je alors en fronçant les sourcils. « Enfin non… disons que j’avais voulu les garder après être retournés dans notre dernière planques au cas ou et tu l’avais laissé… ou oublié, je ne sais pas trop… », je me penchais alors sur le sol avant de me laisser glisser au plancher. Je laissais mes doigts passer entre deux fissures et je prenais la planche dans mes doigts. Dessous une petite boite et j’en sortais un t-shirt, un pull et même un boxer avec une paire de chaussette mais je n’étais pas sûre qu’elles soient les siennes ! Je lui tendis aussitôt en fronçant les sourcils. Je me relevais en allant vers ma table de nuit et je soupirais doucement en fermant les yeux. « J’ai un plat sur le feu… je… », j’inspirais doucement en le regardant. « Je reviens ! », disais-je alors que je me penchais vers lui et je déposais un baiser au coin de ses lèvres. Un geste tendre et pourtant bien loin d’une envie de le rendre en rut ou rigide ou qu’importe. J’avais juste besoin d’affection et sa présence me suffisait sans même qu’il ne le sache. J’avais peur de paraitre bizarre, trop calme, trop zen… trop ailleurs et pourtant je n’arrivais pas à être autrement. « Restes ici… installes-toi et allumes la télévision si tu veux ! », lui disais-je alors. « J’arrive et j’espère que tu as faim… je ne veux pas être seule ! », disais-je en le regardant. Je le suppliais presque du regard mais mes yeux doucement triste montraient bien mon besoin de sa présence. Je me rendais alors vers la porte tandis que chiens et chats arrivaient pour voir ce qu’il faisait… je descendais à la cuisine pour finir le repas. Une bonne vingtaine de minutes aux fourneaux mais c’était utile pour finir le coq au vin. Je servais alors deux assiettes avec un accompagnement de pommes de terre cuites à la vapeur. Je montais alors les escaliers avec un plateau ou je mettais aussi deux verres et de l’eau. Le plateau était un peu surchargé mais je m’en sortais assez bien à vrai dire.  « Room Service ! », soufflais-je en souriant légèrement alors que je posais le plateau sur une table de nuit !
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Alvin R. Prescott
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mot doux de Alvin R. Prescott un Dim 5 Avr - 5:13
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Autant dire que j’étais prêt à faire un fou de moi, je n’avais pas honte ou du moins je le cachais. Mais je ne pouvais pas non plus m’attendre à trouver des vêtements à ma taille et masculin. J’avais donc prit ce que je croyais le plus adéquat à ma carrure et il se trouvait que le tout était tenu bien serré. Trop serré. Mes fesses se passaient la soie-dentaire et mon paquet était enrobé d’une cellophane bien moulante. Je l’entendais s’afférer dans la salle de bain et c’est assis au pied du lit que je l’attendais. J’avais replié mes jambes vers moi, me faisant encore plus prisonnier de ses vêtements, prochainement j’allais me retrouver à parler d’une toute petite voix si ça continuait. Appuyant mes coudes sur mes genoux je restais silencieux dans la pénombre de sa chambre. En même temps, à qui pouvais-je parler ? J’avais déjà l’air assez fou, pas besoin d’en ajouter selon moi. Je ne disais rien, lorsqu’elle arrivait, je relevais mon regard. « En même temps, je n’avais pas trop le choix à moins que tu aurais préféré me voir nu. » Mes paroles étaient entre le sérieux et la plaisanterie, moi-même je ne savais pas trop comment les interprétés pourtant je les avais dites. Je prenais les vêtements qu’elle me tendait finalement, tout semblait tout d’un coup différent, mais je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Elle semblait différente, me faisant pousser un soupir lorsqu’elle quittait la pièce. Je retirais ses vêtements pour mettre ceux qu’elle m’avait passés, je reconnaissais mes affaires. Une fois changé, je me sentais beaucoup plus à l’aise, en même temps ce n’était pas dur à me rendre plus à l’aise. Je me sentais léger et libre et non serré dans un shorty beaucoup trop moulant, après tout même si mon tour de taille n’était pas bien grand, elle était plus petite que moi. J’avais d’ailleurs la dentelle imprimé sur ma peau qui avait rougit sous la pression du tissu. Selon elle, je pouvais regarder la télévision, mais je n’avais pas l’habitude. Le seul temps que je trouvais pour ça c’était pour les soirées cinéma à domicile avec Katherina. Je ne connaissais pas la moindre série qui jouait de nos jours à la télévision. Je m’assoyais dans son lit, dix minutes passèrent et je me levais. J’allais regarder par la fenêtre, restant tout de même caché, j’observais sa cours plonger dans la noirceur de l’heure tardive. Je poussais un soupire me passant une main dans mes cheveux humides. Je sentais un courant d’air effleurer mes cuisses nues, mais je ne trouvais pas cela désagréable. Ça diminuait la température de mon corps, je baillais en regardant les deux sbires qui semblaient s’ennuyer. J’ignorais comment j’allais sortir d’ici, mais pour l’instant j’étais dans sa chambre et c’était un peu ce qui comptais le plus la voir. Bien que tout était compliquer, à croire qu’il pourrait rien y avoir de facile entre nous. Je soupirais une nouvelle fois, quittant la fenêtre pour retourner dans son lit. Je ne savais vraiment pas quoi faire, c’était quelque chose que je n’aimais pas. Ne pas savoir quoi faire. Je regardais le plafond, alors que ses pas résonnaient dans l’escalier. Elle poussait la porte et je lui souriais. Je ne ressentais plus la douleur à ma mâchoire, c’était déjà ça je n’avais plus peur de l’inquiéter avec mon sourire douloureux que je faisais souvent en ce moment. « Je suis gâté dit donc. » Je me passais une main dans mes cheveux, vraiment cette habitude était quelque chose que je faisais sans même y penser. « En tout cas, ça sent bon. » Je regardais le tout dans le plateau qu’elle déposait sur la table de chevet et j’étirais ma main pour aller cueillir son poignet. Doucement, je l’attirais à moi pour la ramener sur le lit. Ça sentait bon, ça avait l’air bon, mais là en ce moment je ne ressentais qu’une chose l’envie de la tenir dans mes bras de la serrer contre moi. La toucher, sans pour autant pousser la chose à un acte sexuel. Je voulais simplement caresser cette personne qui m’avait tant manqué, que j’avais gardé loin de moi pour ne pas souffrir et je savais au fond de moi qu’elle souffrait plus qu’elle voulait le laisser paraître. Je passais mes bras autour de sa taille et logeant mon menton dans le creux de son épaule, je la serrais contre moi. Je fermais mes yeux, ralentissant ma respiration pour la caller à la sienne. « Tu m’as vraiment manqué. Je ne pensais pas que cela pouvait être possible, mais loin de toi tout me semble si difficile. » Je prenais un moment de pause. « Pourtant, je sais qu’en restant près de toi tout devient aussi plus compliqué. Je n’aime pas savoir qu’Edward peut avoir une emprise sur toi, mais si tu étais avec moi, ce ne serait pas plus facile. » Je m’arrêtais de parler, nous laissant dans le silence. « Si tu veux bien, je peux rester dormir ici cette nuit. » J’avais soufflé ces mots comme si je voulais lui dire un secret qu’on pouvait partager que tous les deux. Ce qui n’était pas un mensonge, on avait le droit d’avoir ces moments rien qu’à nous. Je voulais de ces moments, graver ceux-ci en moi jusqu’à en saigner s’il fallait pour ne pas les oublier quoi qu’il pourrait arriver.
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mot doux de Invité ► un Mar 7 Avr - 1:26
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Préférer le voir nu ? La question ne se posait pas et même si j’étais perdue dans une planète assez inconnue qui s’appelle… la tristesse. Je ne voulais pas trop montrer que j’étais submergée par tout ça. Je me noyais dans mes émotions et cette situation me pesait. Depuis qu’il m’avait lâché à l’université, je me sentais encore plus mal. Je m’étais sentie tout simplement abandonnée et même si ces sms m’avait remontés le moral. Je n’avais tellement pas sue quoi penser car je voulais me dire qu’il pourrait encore repartir comme un voleur qui m’a attrapé le cœur pour s’enfouir avec mais… je n’y arrivais pas. J’avais besoin de lui tout comme de sa présence. J’avais besoin de sentir ses bras autour de moi. Ce qui était assez troublant car nous n’avions dans le fond qu’eu un moment, une coucherie qu’on pourrait presque appeler sans lendemain comme il m’avait lâché. Il n’avait dans le fond fait qu’obéir car je lui avais dit de partir mais j’avais eu la sensation d’avoir réellement besoin de lui. J’avais besoin de lui. Je m’étais contentée de sourire avant de gouter la chambre avant que mon repas ne se crame. Mes émotions continuaient de bouillir en moi. Je ne savais pas du tout comment gérer ça. Je ne savais comment gérer tellement de choses. C’est comme un et deux font trois pourtant. Les réactions s’imbriquent et parfois l’on gère à notre façon sans nous en rendre compte mais le bazar autour de moi me rendait tellement dingue. Il ne manquait plus que les Pretty Little Liars ne rendent dans ma vie en annonçant que ma petite sœur est A. Ou presque. J’inspirais doucement, je prenais même une profonde inspiration. Je m’étais posée le temps de préparer le plateau, le temps de respirer pour revenir à l’état parfait pour le taquiner. Je ne voulais pas paraitre sans émotions ou même rabat-joie et pourtant j’avais cette vive sensation de l’être. Je fermais doucement les yeux les yeux avant de prendre le plateau et monter. Un peu de courage ne pouvait pas me déplaire car j’avais peur de lui montrer encore mes faiblesses et de le voir s’éloigner après un nouveau baiser de tendresses. Une fois dans la pièce, je souriais quand il disait être gâté. « Ne prends pas la grosse tête, c’était pour moi toute seule au départ ! », lui disais-je en souriant aussitôt avant de le remercier à son compliment. Ça sentait bon. C’était étrange mais tellement agréable car cette conversation était dans le fond tellement monotone. Un moment léger tout en finesse et pourtant à moitié si on regarde bien car quoiqu’on fasse, nous aurions quand même cette menace sur la tête. Je voulais faire comme si cette fameuse menace n’était pas là. Je voulais l’ignorer et avancer, tout simplement. Je voulais juste me dire que tout était parfait. Impossible. Je vivais rien qu’en me disant ça en ce moment mais cela me retombait sur la pomme aussitôt pour me rappeler que non, rien n’allait. Je posais tout naturellement le plateau sur la table de chevet. Je sentais sa main autour de mon poignet qui touchait ma peau encore moite de cette douche. Je fermais les yeux. Ma main attrapée par la sienne pour être attirée contre lui. Je me laissais guider en posant mes fesses vêtues sur les draps. Je me logeais docilement dans ses bras tout en fermant mes yeux. Je m’y sentais seulement bien, je ne pouvais pas décrire cette sensation mais je me sentais bien. C’était comme si rien ne comptait. Tout simplement. Je gardais mes yeux fermés en sentant sa tête dans le creux de mon cou. Je l’écoutais en laissant mes mains glisser le long de ses bras autour de ma taille. Je posais celle-ci contre les siennes tout en le lisant terminer mais je me laissais surtout enrobe par la douceur de l’instant. C’était encore plus doux que des draps lavés avec un bon adoucissant. Calme, silencieuse. Je profitais juste du moment. J’entendais sa proposition. Je restais pourtant toujours tellement silencieuse. J’inspirais doucement avant d’ouvrir les yeux. « Je n’ai aucun contrôle sur ma propre maison, ils ne se gêneront pas une seconde fois sauf si je verrouille la porte… et encore ! », disais-je dans un soupire d’agacement. Je m’épuisais tout simplement de cette situation. Je refermais aussitôt les yeux en entrelaçant mes doigts avec les siens. Une part de moi ressentait encore cette bouderie ou même cette tristesse de ce dernier moment à la fête foraine ou même à l’université. « Qui me dit que tu ne vas pas encore partir… car c’est mieux pour moi ? », lui demandais-je alors en rouvrant aussitôt les yeux à mes mots qui sonnaient réellement comme une vérité. Une vraie vérité. Je ne savais pas si j’étais prête à le sentir m’échapper à chaque fois que nous nous voyons. Je ne savais pas si j’étais prête à avoir l’impression de le perdre à chaque fois qu’il partait. Je n’étais pas prête à me dire qu’il allait peut-être encore me dire adieu. Je me pinçais doucement les lèvres. « Je n’ai pas envie que tu me dises encore adieu… je me sens tellement stupide… j’ai l’impression pourtant qu’on se connait à peine, c’est étrange… je me sens réellement idiote mais… », je riais nerveusement en fronçant les sourcils. « La simple idée de perdre ce qu’on a… qu’importe ce qu’on a… je ne sais même pas ce qu’on a et aux yeux de tous, je reste la fiancée naïve et idiote. Il n’y a qu’avec toi que je peux en parler… pour mon propre bien… je ne suis pas prête à te dire adieu car tu es le seul à qui je peux me confier… le seul que je ne peux pas mettre plus en danger qu’il l’est déjà mais… », je soupirais doucement. « Je suis justement un danger pour toi. Un poison ! », je me mordais doucement les lèvres. « On vient encore de le prouver dans cette salle de bain… si… », je prenais une profonde inspiration en sentant cette boule au fond de moi. Je me sentais tellement idiote. Oui, réellement. Je le connaissais depuis même pas deux mois et il était devenu tellement important. J’étais un peu effrayée à la fois par ce que je ressentais autant que par ce qu’il pourrait arriver. Une part de moi… désirait en ce moment-même le repousser pour le protéger. Elle était dingue car dans le fond… elle ne voulait pas qu’il lui dise adieu. Autant dire que la contradiction… bonjour ! Je secouais doucement la tête en lâchant ses mains. « On devrait manger avant que cela ne refroidisse ! », soufflais-je doucement tout comme si je ne venais rien de dire d’important ou tout comme si j’évitais d’en parler.
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et oui, j'habite a pasadena tout comme toi
et peut-être que je te saluerais !


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mot doux de Contenu sponsorisé ► un
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Melvin ▬ ferme les yeux et imagine que je suis là près de toi


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